KEEMTAAN GI - RETOUR AUX CHOSES SERIEUSES !
Voilà, il nous faut à présent revenir à la dure réalité qui prévaut dans ce charmant pays. On s’était cru trop beaux et les meilleurs du continent. Un carton plein avec des buts et la manière lors du premier tour de la CAN qui se dispute actuellement en Côte d’Ivoire et se poursuit sans nous. Avec ça, on pensait qu’on ne ferait qu’une bouchée d’une équipe miraculée dont la qualification pour les huitièmes lui avait été offerte par le Maroc. Ah, ils verront ce qu’ils verront, ces ivoiriens ! Juste qu’on oubliait qu’au-delà des tactiques et des schémas auxquelles Kàccoor Bi ne comprend que dalle, le football c’est aussi une affaire d’hommes. Que les enragées féministes se calment. On parle de cette rage de vaincre. Et les plus lucides ont gagné. Tant pis pour ceux qui voulaient faire de cette Can un fonds de commerce électoral ! Il nous faut revenir aux choses qui nous paraissent plus sérieuses. Comme ces gens qui veulent piétiner les fondements de l’Etat après s’être amusés sur les lois de la République. Ils veulent ainsi faire entendre des magistrats soupçonnés d’être des corrompus. On aimerait bien savoir qui sont les corrupteurs et qui a intérêt à corrompre. Pour le moment, c’est la magistrature qui est secouée avec la complicité de certains acteurs de la politique. Vous pouvez deviner qui tire les ficelles… Vous vous attendiez à ce que je vous le souffle. Voyons !!! Une tâche que l’on recensera dans le bilan immatériel. Et encore, c’est dans une assemblée de l’armée mexicaine que le Chef a décidé de libérer des jeunes dont le tort a été d’avoir participé à des manifestations non autorisées ou d’avoir fait des publications jugées subversives par un pouvoir qui nous a ramenés à l’époque des dictatures staliniennes. Le même qui nous cause d’une séparation des pouvoirs. Et sitôt dit, des jeunes ont recouvré hier la liberté sans être jugés. Tant pis s’ils ont fait plus de huit ou dix mois en prison. Des vies détruites et des emplois perdus pour rien. Il fallait faire payer à ces jeunes leur effronterie de se réclamer militants d’un leader populiste, salafiste, terroriste… Et c’est dans ce pays que l’on nous serine la phrase éculée d’une séparation des pouvoirs alors que l’on sait bien qui donne des ordres ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ENQUETE PARLEMENTAIRE L’APR A L’UNISSON AUTOUR D’AMADOU BA
Dans un communiqué l’Alliance Pour la République (Apr) dit qu’elle suit attentivement l’actualité politique, notamment l’initiative visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire à la suite de la publication, par le Conseil Constitutionnel, de la liste définitive des candidats à la Présidentielle du 25 février 2024. « L’APR rappelle avec force et solennité son attachement profond à la séparation des pouvoirs et au respect des Institutions de la République, qui fondent notre modèle républicain et constituent également le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays » lit-on. Se disant fidèle à son intention originelle, « une alliance pour la République, en vue de promouvoir l’Etat de droit et la démocratie », l’Apr du Président Macky Sall appelle tous nos compatriotes au respect des principes fondamentaux du respect des Institutions, de la séparation des pouvoirs et réitère au Président de la République son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité et la préservation de la République. Enfin, l’APR exhorte tous les militants et sympathisants à consolider l’élan unitaire et solidaire autour de Monsieur Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar et de la Grande Majorité présidentielle pour une victoire éclatante au soir du 25 février 2024 ». Mais n’est-ce pas cette même APR qui soutient la constitution d’une commission d’enquête parlementaire pour notamment auditionner des magistrats du Conseil constitutionnel ? Et voilà qu’elle vient nous dire qu’il faut respecter la séparation des pouvoirs !
ACCUSATIONS DE «CORRUPTION» LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DISQUALIFIE LE PARLEMENT
Le Conseil constitutionnel a sorti un communiqué ce lundi suite aux accusations faites contre certains de ses membres de la part d’un groupe de députés, qui a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire « aux fins de clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. » Le Conseil rappelle qu’en application de l’article 88 de la Constitution, « le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême, la Cour des Comptes et les Cours et Tribunaux. » Mamadou Badio Camara et les six autres « sages » du Conseil Constitutionnel, dans ce communiqué signé à l’unanimité, précisent que « les motifs de toute décision de justice sont à rechercher dans cette décision, le juge n’étant soumis qu’à l’autorité de la loi. » Ils précisent que le Conseil Constitutionnel prend ses décisions en formation collégiale des sept membres le composant. « Le Conseil Constitutionnel, prenant la mesure de la gravité des accusations, tient à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres », note le communiqué qui poursuit que « ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs... ».Mais on dirait là des menaces! Pour finir, le Conseil Constitutionnel dit réitérer sa fidélité à ses principes de rigueur et de transparence et dit sa volonté de continuer à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République.
PRESIDENTIELLE 2024 LA SOCIETE CIVILE CONTRE TOUT REPORT
Encore un communiqué ! Ce coup-ci, il émane de la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) qui se dit opposée à tout report de la présidentielle prévue le 25 février prochain. Ce en dépit de certains « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral. Dans une déclaration rendue publique lundi, à Dakar, ces acteurs de la société civile ont évoqué des « manquements » dans la conduite du processus électoral, déplorant par exemple « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises parses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. ». Mais ces « manquements », disent Moundiaye Cissé et Cie, ne peuvent justifier à leurs yeux un report de la prochaine présidentielle. « En dépit des manquements notés, peut-on lire dans cette déclaration, force est de reconnaitre que le calendrier électoral et les délais légaux ont jusqu’ici été respectés ». « La DGE [direction générale des élections], voire l’administration, n’a pas exprimé son incapacité à l’organisation matérielle du scrutin », font-ils valoir. Ils se disent par ailleurs « surpris » qu’un parti dont le candidat a vu son dossier de candidature rejeté, initier une enquête parlementaire contre deux membres du Conseil constitutionnel « soupçonnés d’avoir été corrompus ». « Ces agissements pourraient, si l’on n’y prend garde, déboucher sur la perte de crédibilité du Conseil constitutionnel, des contestations postélectorales, le recul de la démocratie et de l’État de droit », préviennent-ils dans une déclaration. Ils ont en outre formulé des recommandations en six points, pour une meilleure gestion du processus électoral. La société civile demande aux autorités concernées de rendre publique la carte électorale, d’assurer la sécurité des candidats et de respecter les dispositions de l’article LO130 du Code électoral. Les organisations concernées insistent également sur le respect de la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.
ACCUSE DE CORRUPTION LE JUGE CHEIKH NDIAYE PORTE PLAINTE
Alors que l’Assemblée nationale a convoqué les députés pour ce mercredi, c’est-à-dire demain, pour examiner la requête des députés libéraux visant la mise en place d’une commission d’enquête, l’un des juges cités par le Parti démocratique sénégalais(PDS) pour des faits de soupçons de corruption a porté plainte. « Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a déposé une plainte, ce jour 29 janvier 2024, au parquet de Dakar pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions contre les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre » peut-on lire dans une note signée par l’avocat de l’intéressé, Me Bamba Cissé. Pour rappel, le PDS a enclenché une procédure à l’Assemblée nationale. Les libéraux exigent la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire pour clarifier les conditions dans lesquelles la candidature de Karim Wade a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Si l’on a bien compris, l’Assemblée nationale n’a pas la compétence d’entendre des magistrats du Conseil constitutionnel en particulier mais un magistrat du Conseil constitutionnel peut traîner des députés élus par le peuple devant la justice, c’est-à-dire devant ses propres collègues magistrats qui sont ainsi partie et, surtout, juges! A n’y rien comprendre… Surtout, avant de parler de « diffamation », il faudrait d’abord prouver qu’il n’y a jamais eu de corruption. Ce que cherche à établir, justement, la commission d’enquête parlementaire.
PRESIDENTIELLE 2024 CHEIKH TIDIANE DIEYE SOUTIENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
« J’ai décidé de battre campagne aux côtés de nos équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps »! Telle est la décision du président de « Avenir, Sénégal Biñu Bëgg » qui annonce officiellement son alliance avec le candidat Bassirou Diomaye Faye. Cheikh Tidiane Dieye renonce ainsi à sa candidature pour l’élection présidentielle de février prochain (Lire par ailleurs notre article).
CAN 2023 LES « GOLOS » DE LA TERANGA RENTRENT AU BERCAIL
A la surprise générale du monde footballistique, la Côte d’Ivoire a tenu tête au Sénégal (1-1) avant de s’imposer aux tirs au but (5-4). Hier, difficile de chercher les mots au sein de la rédaction du quotidien « Le Témoin » pour qualifier la déroute prématurée des « Lions » de la Téranga métamorphosés en « Golos » (Singes). Parole de supporters ! Pire, des « espèces » fuyaient les éléphants dans leur territoire jusqu’à se faire rattraper dans les arbres et écraser au sol. Alors que ces mêmes éléphants s’étaient fait humilier par la Guinée équatoriale (0-4) avant de se faire qualifier par le Maroc. Clap de fin pour nos « Gaïndés » pardon « Golos » de la Téranga ! Il est vrai que la Can et la lutte constituaient jusque-là des tribunes de loisirs pour détourner les Sénégalais de l’essentiel c’est-à-dire la cherté de la vie et le chômage. Et surtout de la pré-campagne électorale en vue du scrutin du 25 février 2024 devant marquer un tournant décisif dans la vie de la Nation. Maintenant tout est bien qui finit...mal. Tournons vers l’essentiel qui n’est autre que la présidentielle de 2024.
RETRAIT DU MALI, BURKINA FASO ET NIGER LA CEDEAO SE RETRECIT COMME PEAU DE CHAGRIN
Par un communiqué conjoint daté du 28 janvier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso annoncent leur «retrait sans délai» de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest. Après l’annonce de ce retrait, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution négociée». Ces trois pays sont «des membres importants de la Communauté» qui «reste engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique» crée par l’annonce de leur retrait dimanche dans un communiqué commun. La Cédéao dit attendre encore «la notification formelle et directe» de cette décision. Que reprochent le Mali, le Burkina Faso et le Niger à la Cédéao ? Eh bien ceci : l’éloignement des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme, l’influence de puissances étrangères sur les décisions de l’organisation, menace pour ses États membres et non-assistance dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, imposition de sanctions jugées «illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes ».
Baadoolo - Calcul politique yomboul
La politique de chez nous est très compliquée et complexe. On s’y perd. Cette affaire de commission d’enquête est une opération posée par Karim Wade. Mais qui fait l’affaire de Macky Sall. Il y a trop de calculs et on en connaît jamais résultat. Si c’est pour des retrouvailles aussi ou un jalon vers une alliance, ce n’est pas aussi arithmétique que l’on pense. Que d’équations, de solutions aléatoires. Calcul politique daal yomboul. Même les politologues ne savent plus à quelle formule se fier. Après tout, n’oublions pas que la politique n’est pas une science exacte.
Ziarra annuelle de Thierno Seydou Nourou Tall : Le Groupe E-Media reçu par le khalife Thierno Madani
E-Media Invest était au rendez-vous de la 44ème édition de la ziarra annuelle Thierno Seydou Nourou Tall. Accompagné d’une délégation composée, entre autres, de Mamadou Ndiaye, directeur de la communication des pôles numériques et éditions du groupe, et de Ngagne Diagne, conseiller spécial de la direction générale, le Directeur général, Alassane Samba Diop, a été reçu par le khalife. Magnifiant le rôle de E-Media dans la consolidation de la démocratie et de l’unité nationale, Thierno Madani Tall a remercié ses hôtes pour le «soutien constant» du groupe à sa famille. «C’est un devoir», dira Alassane Samba Diop avant de recevoir des prières et bénédictions du saint homme.
Enregistrement du temps d’antenne : La curiosité Diomaye Faye qui passe samedi
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a procédé, hier, au tirage au sort pour l’ordre de passage des candidats pour le temps d’antenne à la Rts. 10 passent pour l’enregistrement le vendredi. Il s’agit de Idrissa Seck, Amadou Ba, Habib Sy, Thierno Alassane Sall, El Hadji Malick Gakou, Daouda Ndiaye, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Anta Babacar Ngom et Serigne Mboup. Les 10 autres samedi. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Aly Ngouille Ndiaye, Cheikh Tidiane Diéye, Dethié Fall, Alioune Mamadou Dia, Rose Wardini, Pape Djibril Fall, Khalifa Ababacar Sall, Mahammed Boun Abdallah Dionne et Boubacar Camara. Curiosité : Comment le candidat-prisonnier, Diomaye Faye va-t-il enregistrer son temps d’antenne ? Samedi, Babacar Diagne et son équipe donneront une réponse.
Présidentielle : Le F24 contre le report
Le débat sur le report ou non de l’élection présidentielle se poursuit, malgré les précisions et démentis du Palais. Le F24 exige le respect du calendrier électoral. Interrogé par iRadio, hier, son coordonnateur a déclaré : «Il faut laisser à chaque pouvoir ses prérogatives et respecter le calendrier électoral.» Mamadou Mbodj estime que «le peuple sénégalais qui a déjà trop souffert, a le droit inaliénable de choisir ses dirigeants à travers, un processus électoral libre, transparent et équitable et à date échue». A ce propos, il a expliqué qu’«aucune entrave ne doit être tolérée, aucun délai supplémentaire ne doit être accordé, car chaque jour de report est un affront à la volonté du peuple». Le coordonnateur du F24 a ainsi exhorté «tous les républicains à se tenir debout, à se dresser comme un seul homme, pour contrer toutes manœuvres visant à retarder cette élection cruciale, que les Sénégalais attendent impatiemment dans la souffrance, mais dans l’espoir de lendemains meilleurs et dans une prospérité partagée».
Choix du candidat de Sonko : Cheikh Tidiane Dièye se range derrière Diomaye
En attendant la réaction de Habib Sy, Cheikh Tidiane Dièye s’est, lui, résolu à se ranger derrière Bassirou Diomaye Faye, candidat définitif de Sonko. S’adressant ce lundi à la presse, le camarade de Fatou Diop Blondin a invité les militants de son mouvement à se mobiliser pour le triomphe des idéaux du Pastef. «Mon frère, ami et allié Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher, au soir de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le projet souverainiste, refondateur, patriotique et panafricaniste que nous partageons. La loyauté et la constance qui ont toujours commandé mon action politique et citoyenne m’autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko», a approuvé le leader de «Avenir Sénégal bi ñu begg». Cheikh Tidiane Dièye, a aussi invité «l’Etat à libérer, sans délai, le candidat Bassirou Diomaye Faye afin qu’il fasse valoir son droit de battre campagne».
«Manœuvres» pour le report de la Présidentielle : La société civile exige le respect du calendrier électoral
La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (Sos/Paix) a fait face à la presse hier. Moundiaye Cissé et Cie invitent les acteurs politiques à être à la hauteur de l’enjeu démocratique. «Nous disons non au report de l’élection présidentielle et exigeons le respect scrupuleux du calendrier électoral», a dit M. Cissé. Djibril Gningue, sous le regard constitutionnaliste du professeur Babacar Gueye, ne cache pas sa «grande surprise» de voir «un parti dont le candidat a vu son dossier de candidature rejeté par le Conseil constitutionnel solliciter et obtenir la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre deux membres du conseil constitutionnel soupçonnés d’avoir été corrompus». Sos/Paix qui regroupe 23 organisations invite à «rendre publique rapidement la carte électorale», à «assurer la sécurité des différents candidats à l’élection présidentielle», à «respecter l’égalité entre les candidats dans l’utilisation du temps d’antenne», à «respecter la séparation des pouvoirs», entre autres. Des recommandations qui, selon la société civile, peuvent «stabiliser le jeu électoral»..
iGFM (Yamoussoukro) Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé a analysé l'élimination de son équipe en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
"Je suis déçu mais fier de mes joueurs. Je suis triste pour le peuple sénégalais et mes joueurs. C'est une défaite difficile mais jouer ne signifie pas gagner. L'équipe a perdu le fil conducteur après le premier but, on a perdu des balles à la sortie, on sautait les lignes. C'est le seul regret que j'ai aujourd'hui. On a eu du mal à trouver Sadio et Ismaila Sarr.
Mais c'est une défaite bizarre qui s'est terminée sur des faits de jeu. On a eu un penalty mais l'arbitre n'est pas allé voir le VAR. Mais il est allé voir le VAR pour eux. C'est une situation qui tombe sur nous.
Mais on s'est aussi compliqué le match, car on a pu utiliser le ballon comme il faut", a-t-il déclaré en conférence de presse.
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DOUCHE FROIDE POUR LES LIONS
La Côte d'Ivoire a créé la grande surprise ce lundi soir en éliminant sur ses terres, le Sénégal, tenant du titre et grand favori, aux tirs au but (4-5) en huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/01/2024
LA GÉNÉRALISATION DU GUICHET UNIQUE DÉMATÉRIALISÉ DE L'ENLÈVEMENT ANNONCÉ À PARTIR DU 1ER FEVRIER
"Il y a un ensemble de procédures d’enlèvement prévues, et la dématérialisation de ces procédures permettra à l'opérateur d'abord un gain de temps, ensuite une réduction des coûts de passages portuaires"
Le Guichet Unique Dématérialisé de l'Enlèvement (GUDE) franchit une nouvelle étape cruciale marquant la généralisation à partir du 1er février 2024. L’annonce a été faite ce lundi 29 janvier 2024 lors d’un atelier d’information visant à partager les avancées significatives réalisées au cours de la période de rodage.
Conçu par Gaïndé 2000, qui a fourni la plateforme ainsi que les outils essentiels tels que la signature électronique et les solutions de paiement électronique, le GUDE est le fruit d'une collaboration entre le Port Autonome de Dakar, la Direction Générale des Douanes, et la Communauté des acteurs portuaires du Sénégal.
Selon le secrétaire général du ministère du Commerce, Makhtar Lakh, ce nouveau dispositif s'inscrit dans le cadre de l'accord sur la facilitation des échanges de l'OMC, incitant les États à simplifier les procédures et à réduire les coûts de passage au niveau du Port.
" Cette initiative que nous lançons permettra de réduire les coûts et les délais. Il y a un ensemble de procédures d’enlèvement prévues, et la dématérialisation de ces procédures permettra à l'opérateur d'abord un gain de temps, ensuite une réduction des coûts de passages portuaires ", a souligné M. Lakh.
De son côté, l'Administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, a exprimé la fierté du Sénégal d'être parmi les rares pays africains à adopter un système de pré-dédouanement, un système de dédouanement, et désormais un système d'enlèvement, tous dématérialisés. " C'est une grande fierté pour les acteurs sénégalais d'avoir pu atteindre ce niveau ", s'est réjoui M. Diagne.
L'impact du guichet unique de l'enlèvement se traduira par des gains significatifs pour l'écosystème portuaire, offrant une nouvelle capacité virtuelle grâce au fonctionnement continu des plateformes de guichet unique 24h/24 et 7j/7.
À terme, cette avancée devrait permettre la gestion virtuelle des arrivées de navires et la livraison de leur contenu avant même leur accostage réel, révolutionnant ainsi les opérations portuaires au Sénégal.
LE MALI NOTIFIE OFFICIELLEMENT DE SON RETRAIT DE LA CEDEAO
Le gouvernement malien, dominé par les militaires, a envoyé, ce lundi 29 janvier, à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) une « notification formelle » de retrait du pays de l’organisation ouest-africaine, selon l'AFP
Le gouvernement malien, dominé par les militaires, a envoyé, ce lundi 29 janvier, à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) une « notification formelle » de retrait du pays de l’organisation ouest-africaine, selon une copie du document remise à l’AFP par le ministère malien des Affaires étrangères. Le Burkina Faso, également dirigé par un régime militaire, a fait de même, a indiqué l’agence d’information officielle du Burkina. Les deux pays et le Niger ont annoncé dimanche leur décision de se retirer de la Cédéao.
COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE, LES DEPUTES CONVOQUES POUR MERCREDI
Les choses avancent à grands pas du côté de l’Assemblée nationale à propos de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement.
Les choses avancent à grands pas du côté de l’Assemblée nationale à propos de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement.
En effet, après les réunions de la conférence des présidents et de la commission des Lois de l’institution parlementaire, les députés sont convoqués en plénière, ce mercredi 31 janvier 2024, pour l’examen du projet de résolution.
Les députés libéraux, qui accusent certains juges constitutionnels de «connexions douteuses » et de « conflits d’intérêts » suite à la publication de la liste des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, ont initié cette démarche en vue, selon eux, d’éclairer les conditions d’élimination de leur candidat Karim Wade de la course.
Mais ces graves accusations et cette saisie de l’Assemblée nationale continuent, depuis lors, de susciter de vives réactions. L’Union des magistrats sénégalais a précisé, à travers un communiqué, qu’«aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat » se fondant ainsi sur le principe de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice.
Mais en attendant d’y voir plus clair, le juge Cheikh Ndiaye, un des personnalités judiciaires citées dans cette affaire, a porté plainte devant le Parquet de Dakar pour pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice », entre autres infractions.
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LE NUMERO 2 DE PASTEF S'ESTIME CRÉDITÉ DE 71% DES VOIX
Birame Souleye Diop se montre "convaincu" de la victoire de la coalition qu'il est en train de structurer, malgré la dissolution de Pastef et l'incarcération de ses principaux dirigeants
Birame Souleye Diop, vice-président du parti Pastef, dissous, et chef du groupe Pastef à l'Assemblée nationale, s'est exprimé ce lundi 29 janvier 2024 lors d'un entretien accordé à RFI et France 24 sur la présidentielle du 25 février. Il dénonce fermement l'exclusion de la course à la magistrature suprême d'Ousmane Sonko, leader de Pastef et candidat déclaré.
"Tout a été déroulé par une machine d'État, suivant une supposée stratégie pour empêcher qu'Ousmane Sonko soit candidat en 2024", accuse-t-il, citant "la multiplication des procédures judiciaires, des attaques et des accusations" contre Sonko, qui a "passé plus de temps entre le tribunal et chez lui où il a été barricadé". Il pointe du doigt le rôle joué par l'État dans le dossier incomplet de candidature de Sonko devant le Conseil constitutionnel. Pour Birame Souleye Diop, "depuis 2014, la politique sénégalaise ne s'est pas faite sans la contribution de Pastef et de son leader".
Interrogé sur le soutien apporté par Pastef à l'enquête parlementaire demandée par le PDS sur des soupçons de corruption au Conseil constitutionnel, il déclare : "Si des personnes préposées à une justice équitable sont présumées ou accusées de manquements, nous voulons savoir ce qu'il en est réellement".
Concernant la candidature de Basirou Diomaye Faye, autre candidat déclaré de Pastef actuellement en détention provisoire, Birame Souleye Diop se montre confiant : "Le projet est plus fort que les individus. S'il reste en prison, nous battrons campagne pour lui". Selon lui, "l'histoire politique récente du Brésil montre qu'on a remporté des élections derrière les barreaux".
Evoquant les accusations portées contre Sonko de liens avec les islamistes par le président Macky Sall, il répond : "Un président ne peut accuser un citoyen de terrorisme sans preuves". Il dénonce les "machinations" et "stratagèmes" utilisés par l'État pour empêcher la candidature de Sonko.
Interrogé sur l'issue du scrutin, Birame Souleye Diop se montre "convaincu" de la victoire de la coalition qu'il est en train de structurer, malgré la dissolution de Pastef et l'incarcération de ses principaux dirigeants : "Avec la structuration de notre machine et la confiance du peuple en Sonko, la victoire sera pour nous". Il affirme que "les intentions de vote tournent autour de 71%".