Suite à l'exclusion de Malick Gakou et ses camarades frondeurs de l'Afp, ils sont nombreux à penser que le même schéma peut se reproduire au Ps. Mais pour le leader des socialistes qui était à Mbour ce weekend entre l'Afp et le Ps, c'est comme le jour et la nuit.
Le parti socialiste ne connaîtra pas les mêmes difficultés que l'Afp au moment de choisir un candidat à la présidentielle de 2017. C'est la conviction d'Ousmane Tanor Dieng qui, était en tournée politique dans le département de Mbour ce Weekend.
En effet la réunion des coordinations dans le département a servi de tribune au secrétaire général du parti socialiste pour exclure toute ressemblance entre la situation à l'Afp qui a conduit à l'exclusion de Malick Gakou et celle de son parti.
Car, à en croire Otd, entre l'Afp et le parti socialiste c'est comme la nuit et le jour. "C'est une erreur de vouloir comparer les deux entités politiques. La crise qui affecte l'Afp n'est pas envisageable dans notre parti car il y a des instances qui sont chargés de réguler le jeu et de fixer les limites. Cependant il peut y avoir des débats houleux entrainant des invectives mais on finit toujours à se retrouver autour d'une table. En plus je ne me laisse pas faire", a-t-il déclaré.
Sur sa lancée, Ousmane Tanor Dieng a demandé à ses militants de participer à la vie du parti tout en évitant de mettre leurs leaders dans une situation inconfortable. Parlant de son compagnonnage avec Macky Sall, le socialiste en chef dira : "Dans une coalition, on ne doit pas imposer la démarche à suivre. Chacun doit accepter l'autre en faisant l'effort de le comprendre".
Défait à Mbour lors des élections locales, Ousmane Tanor Dieng entend récupérer le terrain perdu. D'où la tournée de ce weekend dans la petite côte afin de remobiliser les troupes.
"Nous allons rencontrer les coordinations, les sections et les sous sections. Nous ferons aussi le tour des villages afin de discuter avec les populations et d'échanger sur leurs difficultés de sorte que même si nous ne sommes pas à mesure de résoudre leurs problèmes nous saurons au moins ce dont elles souffrent", a promis le Sg du Ps qui, a aussi réitéré son soutien à Khalifa Sall dans son bras de fer avec l'Etat au sujet de l'emprunt obligataire de la ville de Dakar.
"NIASSE ESPÈRE ÊTRE UN JOUR PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PAR VACANCE DU POUVOIR"
Vous venez d'être exclu de l'Alliance des Forces du Progrès. Êtes-vous surpris par une telle décision ?
Aujourd'hui Niasse a montré encore une fois qu'il est prêt à tout sacrifier pour rester au perchoir. Peut-être qu'il espère qu'il pourra être un jour président de la République par vacance du pouvoir Notre exclusion de l'Afp par un comité ha-doc est illégale car un tel comité n'a jamais existé dans l'Afp. C'est un manque de courage politique que de se cacher derrière un comité ha-doc au lieu de convoquer les instances régulières du parti comme le Bureau politique ou le comité directeur. Pourquoi, depuis un an, Niasse et compagnie ont peur de convoquer le BP, parce qu'ils savent qu'ils y seront minoritaires. Cette exclusion est ciblée et sélective. S'ils avaient exclu tous ceux qui étaient avec Gakou, il ne resterait plus rien de l'Afp, car ils auraient exclu des députés, des maires des régionaux et des départementaux qui sont avec lui et qui défendent une même position de principe que lui. C'est des poltrons.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Nous sommes entrain de nous concerter pour voir quelle réponse politique appropriée nous allons réserver à cette exclusion. Ce qui est sur c'est qu'aujourd'hui encore plus qu'hier, nous restons inflexibles sur notre position de présenter un candidat pour 2017, c'est une bataille de principe.
Goumaba a déclaré que Malick Gakou sera votre candidat à la présidentielle de 2017. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que la décision de se présenter à la magistrature suprême est un choix individuel qu'une personne doit prendre en toute responsabilité sans aucune pression. C'est le rendez-vous d'un homme ou d'une femme avec le peuple. Lorsque Gakou se sentira suffisamment prêt il prendra ses responsabilités et déclarera sa candidature dans les règles et au moment opportun.
Moustapha Niasse est plus que jamais le seul maître à bord du parti de l'Alliance des forces du progrès (AFP) ou de ce qui en reste. Mais l'exclusion de l'ancien numéro deux de l'AFP, Malick Gackou et de ses compagnons entrés en rébellion ouvre un nouveau chapitre. Il s'agit du début de ce qui semble être une lutte âpre pour le partage des segments de ce parti politique dont l'âge de la majorité sera atteint en 2017, date de la prochaine présidentielle.
Fidèle à la ligne directrice fixée par le bureau politique du 10 mars 2014 annonçant la volonté de l'AFP de ne pas avoir de candidat en 2017 pour consolider son compagnonnage avec Macky Sall, Moustapha Niasse disait récemment qu"aucun imbécile, aucun salopard ne peut rompre ce qui nous lie à Macky Sall".
Une allusion violente à ceux qui ont osé braver les désidératas du président fondateur de l'AFP. Niasse a toujours régné sans partage sur son "bien". Il a fait et défait sans pitié et sans concession des responsables dont les effets du temps commençaient à marquer la structuration de l'identité politique de l'AFP. Il y a eu les départs forcés de feu Serigne Mamoune Niasse, d'Oumar Khassimou Dia, de Cheikh Tidiane Diallo ou encore d'Hélène Tine tous partis sans faire trop de bruit.
Cependant, tout semble indiquer que cette fois, les bannis de Niasse sont déterminés à lui rendre la tâche très compliquée, au risque de fragiliser son degré de représentativité auprès de Macky Sall pour les beaux yeux duquel il est allé au bout de sa logique de purge. Malick Gackou et sa bande restent en effet persuadés qu'ils ont un destin présidentiel qui passe par la transformation de leur popularité en soutien électoral effectif.
Ce qui est aux antipodes des envies de Niasse dépeint par Malick Gueye, l'un des bannis, comme étant "au crépuscule de sa vie politique et qui est dans une situation telle que, les privilèges, les honneurs, les responsabilités le poussent à perdre l'équilibre".
Il n'y a pas de doute que l'enjeu majeur sera pour Niasse de prouver que la force de frappe de l'AFP reste intacte sans la douzaine de "rebelles" punis, alors que pour ces derniers, le défi à relever est celui de l'effectivité des effets dommageables de leur actionnariat dans l'AFP, maintenant qu'ils en ont été exclus.
Une bataille où l'AFP, qui n'est plus le parti faiseur de roi de l'an 2000, risque de perdre beaucoup de plumes, car Malick Gackou l'a rappelé à juste titre "Même Moustapha Niasse a été battu dans son fief. "Nous admettons tous que les locales étaient une catastrophe pour l'Afp. On a perdu plus de 500 conseillers. On gère un département sur les 45 départements".
Mamadou Goumbala, l'autre banni du groupe y est aussi allé de sa dose indiquant que "Niasse a atteint son seuil d'incompétence et il tire Macky Sall constamment vers le bas. Si au Sénégal il y avait un institut de sondage crédible sur la côte de popularité des hommes politiques, à la publication des résultats, Macky Sall ne le garderait pas une minute à la tête de l'Assemblée nationale."
C'est donc le rapport entre intérêts et convictions personnels de ces progressistes, actuels ou anciens, dans la construction de leur bras de fer, qui va déterminer l'attitude individuelle de leurs militants à suivre les uns ou les autres. Et puisqu'au Sénégal, la transhumance politique est une spécificité bien ancrée, nulle doute que les autres partis tels que l'APR, le PS voire même le PDS, sont à l'affût des miettes.
Hélène tine est un cas d'école bien connu à l'AFP, elle qui a claqué la porte en 2012 pour remporter haut la main un siège de député sous la bannière de Bess du Niakk du marabout-politicien Serigne Mansour Sy Djamil.
MULTIPLE PHOTOS
LA FIN DU “OFFREZ-LA EN ROSE, ÇA SUFFIRA”
L’AUTOMOBILE AU FÉMININ
Publication 16/03/2015
Des concessions automobiles qui répondent mieux aux besoins des femmes
Des modèles de voiture fait pour les femmes et approuvé par les femmes
L’évolution des petites citadines pour attirer les femmes
L’ère du “proposez cette voiture avec une carosserie rose et elle se vendra” est belle et bien terminée et sera bientôt aux oubliettes. Les marques automobiles ont dépensé des millions et des millions pour des campagnes visant à attirer les femmes, par exemple Honda avec sa campagne publicitaire “Elle est belle en rose”. Et bien, ces efforts des marques de voiture sont définitivement remises au passé. Qu’y a-t-il de nouveau aujourd’hui? En l’honneur de la Journée de la Femme du 8 mars, Carmudi vous éclaire sur ce qu’entreprennent les marques actuellement pour séduire les femmes. Des concessionnaires au genre neutre ou des voitures plus féminines, nous vous présentons tout!
Des concessions automobiles qui répondent mieux aux besoins des femmes
Selon une nouvelle étude, une femme sur 5 préfère éviter les ateliers automobiles. Pourquoi? Et bien 22% d’entre elles ne se sentent pas à leur aise dans cet environnement alors que 28% se sentent nerveuses lorsqu’il faut poser des questions techniques et 31% sont déconcertées par le jargon spécifique utilisée dans le métier.
Pour Toyota, l’expérience d’achat d’une voiture est tout aussi importante que la voiture en elle-même. C’est pourquoi l’université de Toyota offre des cours intensifs à ses vendeurs pour leur apprendre comment créer un environnement au genre neutre dans une situation de vente.
Et ce n’est donc pas une surprise qu’en moyenne la moitié des femmes achètent une voiture Toyota d’occasion certifiée et vendue par les vendeurs de la marque. Nissan, pour son projet “les femmes d’abord”, prévoit de restructurer plus de 300 de ces concessions au Japon afin de mieux satisfaire les femmes.Nissan a déjà ouvert sa première concession pilote “les femmes d’abord” à Fuchu, dans la banlieue de Tokyo.
Des modèles de voiture fait pour les femmes et approuvé par les femmes
Avant 2014, à peu près 8 acheteurs de Porsche sur 10 étaient des hommes. Néanmoins, en 2014, la Porsche “Pour Elle” Macan a fait son lancement avec plus de 600 options de personnalisation, un toit panoramique et une position de siège plus haute. La Macan cible les femmes intéressées par acheter un SUV ou un petit cabriolet sportif. Et, dans une autre tentative de changement son image très masculine, Porsche a choisi une ambassadrice cette année: la très sexy joueuse de tennis Maria Sharapova. Résultat?
On a rapidement pu s’apercevoir qu’un acheteur sur 4 de la Macan était une femme en 2014. De plus, le Land Rover Evoque, qui a été conçu et approuvé par Victoria Beckham, est le premier modèle de Land Rover qui compte plus d’adeptes femmes qu’hommes!
L’évolution des petites citadines pour attirer les femmes
Pour attirer les clientes, les marques de voitures ont lancé des voitures avec plus d’espace à l’intérieur, des matériaux de meilleure qualité comme le cuir et des options pratiques de haute technologie d’aide pour se garer et manoeuvrer. Si vous ne verrez pas une BMW Mini Hello Kitty, il est tout de même intéressant de constater que 8 conducteurs de Mini sur 10 en Chine sont des femmes. Pourquoi?
Parce que la BMW Mini 2014 offre une option de stationnement automatique, un écran de navigation tactile et une caméra de recul. Ce modèle est 11,4 centimètres plus long, 4,3 cm plus large et 0,7 cm plus grand avec un empattement plus long. Cela ne fait que la rendre plus attractif pour les femmes.
En parallèle, la Citroën C1 2014 a évolué pour plaire plus aux femmes. Cette voiture est extrêmement personnalisable, avec une sellerie en cuir et des éléments de technologie avancée comme une caméra d’aide pour le stationnement en arrière et un écran 7 pouces permettant de contrôler radio, téléphone et ordinateur directement.
Alors, la question qui se pose est : les femmes seront-elles un segment de consommateur plus large et précieux que celui des hommes? Et, si c’est le cas, est-ce que les constructeurs les plus importants réaliseront leurs prochains modèles avec une vision plus féminine? West Africa
L’artiste peintre Ismaila Manga, décédé ce vendredi 13 mars, repose désormais à Bignona où il a été inhumé. Pensionnaire du village des arts, il avait aussi passé plusieurs années au Canada. Le responsable de la galerie Senghor du village, Idrissa Diallo, en parle comme d’un homme qui avait un vrai discours sur sa démarche artistique et sur l’art de manière générale. Nous avons rencontré Ismaila Manga il y a deux mois. A l’époque, nous souhaitions raconter son histoire, mais c’est avec politesse qu’il nous dira «non», «je ne suis pas bien ». Et nous étions loin d’imaginer que nous devrions nous contenter de ce portrait posthume.
Le village des arts de Dakar est en deuil, suite au décès survenu ce vendredi 13 mars de l’un de ses résidents, Ismaila Manga. C’est à Bignona, au sud du pays, que l’artiste peintre a été inhumé. Le responsable de la galerie Léopold Sédar Senghor du village, Idrissa Diallo, nous expliquait au téléphone qu’il avait encore du mal à en parler, la voix étreinte par l’émotion, même s’il se souviendra toujours d’Ismaila Manga comme d’un « artiste dans l’âme ». Un homme qui comme il dit avait une vie intérieure tellement riche, qu’il n’avait pas le temps pour «les détails qui ne le concernaient pas».
C’était aussi quelqu’un de très «cultivé», sans doute parce qu’il « avait souvent le nez dans les bouquins». Il y a un peu moins de deux mois, nous l’avons d’ailleurs surpris dans la cour du village des arts, plongé dans une profonde lecture. A l’époque, nous ne souhaitions que raconter son histoire, mais c’est avec politesse et la mine un peu triste qu’il déclinera notre offre : «Je ne suis pas bien disait-il. Faites un tour dans le village, vous trouverez beaucoup d’autres artistes ! »
Il souffrait effectivement d’ «une» maladie qu’il traînait depuis quelque temps. Ismaila Manga faisait aussi partie des premiers artistes à avoir été sélectionnés pour embellir le Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad). Et avec l’argent que lui avaient rapporté ses œuvres, il avait justement prévu de «prendre soin de sa santé». La mort ne lui en laissera pas le temps.
Dans sa vie d’artiste, le défunt pensionnaire du village des arts «avait renoncé, depuis une dizaine d’années, à mettre de la couleur sur ses toiles». Une métamorphose artistique qu’Idrissa Diallo explique en ces termes : «Ismaila utilisait de la mine de plomb et des métaux, et l’oxydation de ces métaux-là créait certains effets et une certaine couleur qui n’en était pas finalement, et qui donnait un coup de vieux à ses toiles. Je crois qu’il rajoutait aussi de l’eau de mer par-dessus».
On dit aussi de son travail ou de sa démarche artistique que celle-ci doit énormément à la mythologie. L’artiste était dans une «perpétuelle recherche », sorte d’éternelle quête de l’absolu ou d’une «spiritualité universelle (qui allait bien) au-delà de toute confession religieuse».
Ses toiles, elles non plus, ne sont jamais restées cloîtrées, puisqu’il exposera à titre individuel ou collectif, au Canada, en Allemagne, à Paris ou encore en Belgique. En Afrique, elles séjourneront au Maroc, en République démocratique du Congo (Rdc), et ici au Sénégal, bien entendu, entre la galerie nationale, le musée de l’Ifan, et la galerie Léopold Sédar Senghor du village des arts.
Né en 1957, il passera son enfance dans son village natal de Kamoya, situé entre Sédhiou et Marsassoum. Ismaila Manga fait ensuite ses premiers pas à l’Ecole nationale des arts (Ena) où il entre en 1977, et d’où il sort diplômé en 1982. Il passe aussi 13 longues années au Canada où il s’installera. 1996 sera l’année de la consécration, lorsqu’il expose à la Biennale d’art contemporain de Dakar. Notre sympathie va naturellement à sa famille et à tous les pensionnaires du village des arts.
L’appel à candidature lancé par le Parti démocratique sénégalais en perspective de la présidentielle de 2017 n’est apparemment encore entré, de manière définitive, dans les tablettes libérales, malgré l’activisme de certains proches du Pape du Sopi pour organiser, en un temps record, le choix du futur challenger libéral de Macky Sall.
Initialement arrêtée pour avant-hier, samedi 14 mars, la date butoir de dépôt des candidatures a été reportée au 20 mars, soit à la veille du bureau politique du Pds qui doit se tenir le jour suivant. Suffisant pour qu’on se demande si de lourds grains de sable ne se seraient pas incrustés dans la stratégie de Me Wade pour introniser son fils Karim Wade, avec la rebuffade de certains pontes libéraux qui contestent cette proposition de primaires à la hussarde (comme Aïda Mbodji) ou qui préfèrent «geler» leur candidature pour mettre davantage en mauvaise posture l’ex-président de la République et secrétaire général national du Pds.
Le moins que l’on puisse dire, c’st que l’organisation envisagée des primaires pour investir le candidat du Parti démocratique sénégalais à la présidentielle de 2017 est bien partie pour fragiliser davantage un parti dont le retour dans l’opposition, après la débâcle de 2012, a émietté le poids électoral et tempéré les ardeurs des responsables comme des militants.
Lancé en effet de manière abrupte, sans consensus et de manière tout à fait paradoxale, puisque le dépôt des candidatures devait être initialement bouclé en moins d’une dizaine de jours, l’appel à candidatures pour 2017 a fini de soulever pas mal de suspicions au sein de l’ancien parti au pouvoir. Surtout que lorsqu’on se rend compte que le timing et le mode d’organisation de ces primaires, à la veille du verdict de la Crei, tendent à conforter l’idée d’une manœuvre de Me Wade pour introniser son fils, Karim Wade en prison depuis avril 2013, comme candidat du Pds à la prochaine présidentielle, à la veille du verdict de la Crei. Sur le dos des autres ténors du parti qui avaient déjà esquissé, de manière manifeste ou en catimini, leur volonté de prendre les rênes du Pds pour la présidentielle de 2017. A l’instar de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Aîda Mbodji et même Me Madické Niang.
Quoiqu’il en fût, les prises de positions des uns et des autres, inféodés au Pape du Sopi comme Oumar Sarr, le coordonnateur du Pds, dans une moindre mesure Babacar Gaye, le porte-parole du parti, en faveur de Karim Wade, qualifié de choix le plus objectif, avaient fini par faire sortir de leurs gonds certains « contestataires » du mode de désignation arrêté comme des primaires en question. Le premier couac venait ainsi de Me Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères et fidèle d’entre les fidèles de Me Wade. Désigné à la tête de la commission nationale des investitures dès l’annonce de l’organisation des primaires par le comité directeur du parti, il en avait été…libéré par Me Wade qui s’était finalement replié sur Sada Ndiaye, promoteur de la loi ayant défénestré Macky Sall du perchoir, en 2008. Selon certaines indiscrétions, Me Madické Niang aurait subi de fortes pressions de ses proches et de certains milieux logés à Touba, pour décliner l’offre de Me Wade et se présenter comme la «chance» du Pds pour la présidentielle de 2017.
DES GRAINS DE SABLE DANS LA MACHINE
L’ancienne ministre libérale Aîda Mbodji, par ailleurs patronne du Conseil département de Bambey, était allée, elle, beaucoup plus loin dans sa contestation de primaires au Pds. Vendredi dernier, elle a désavoué ouvertement la commission de contrôles, tout en envoyant au secrétaire général national du Pds, Me Wade lui-même, une lettre officielle dans laquelle elle marquait sa désapprobation et son opposition à l’agenda arrêté pour la désignation du candidat du parti. Et pour ne rien arranger, certains ténors du parti dont on connaît la volonté de représenter le parti pour 2017, comme l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et Modou Diagne Fada, le patron du groupe parlementaire libéral, semblaient s’inscrire dans une posture de rejet de ces primaires au forceps, même s’ils ne l’affichaient pas ouvertement. Soit par respect pour leur secrétaire général national ou par crainte de s’attirer les foudres du Pape du Sopi. à moins de cacher leur jeu pour un éventuel coup fourré en perspective de ces primaires !
Des primaires qui n’avaient d’ailleurs enregistré à ce jour qu’une seule candidature, celle de Serigne Mbacké Ndiaye. De là à se demander alors si Me Wade n’était pas en train de réajuster sa copie pour les primaires du Pds, compte tenu des chapes de plomb qui se faisaient de plus en plus jour, il n’y a qu’un pas que certains esprits franchissent aisément. Surtout que la date initialement arrêtée pour le dépôt des candidatures au 14 mars vient d’être repoussée, par la commission nationale d’investitures, jusqu’à la veille du bureau politique du parti qui se tiendra le 21 mars prochain. Question à mille francs alors : Me Wade va-t-il persévérer dans sa stratégie de bataille contre la Crei et le pouvoir de Macky Sall, investir Karim Wade comme candidat du Pds et risquer de saborder son parti, comme le subodorent certains ?
TANOR «INSTRUIT» LE GOUVERNEMENT
SUSPENSION DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE DE LA VILLE DE DAKAR
Le Ps est resté solidaire à son secrétaire national à la vie politique et maire de la capitale sénégalaise, Khalifa Sall, dans le bras de fer qui l’oppose à l’État. S’exprimant, ce samedi 14 mars dernier, à la sortie de la cérémonie d’installation du nouveau secrétaire national du Mouvement des élèves et étudiants socialistes (Mees), Ousmane Tanor Dieng a invité le gouvernement à laisser évoluer l’emprunt obligataire de la ville de Dakar.
Interpelé à la sortie de ladite cérémonie d’installation, Ousmane Tanor Dieng a indiqué que la position du Ps n’a pas varié, concernant le blocage de l’emprunt obligataire de la ville de Dakar. Face aux journalistes, le patron du Ps est même allé plus loin en invitant le gouvernement à laisser évoluer l’emprunt obligataire. «On l’a dit dès le départ, nous soutenons notre camarade Khalifa Ababacar Sall…Nous sommes solidaires au combat qu’il mène parce que, comme il l’a indiqué, il y a l’avis de non objection qui avait été soumis et validé par le gouvernement et qui était non seulement le fil conducteur de son action mais aussi la base de l’engagement des partenaires comme l’Usaid. Je pense que l’essentiel, c’est que le gouvernement et la mairie se retrouvent et discutent pour laisser l’emprunte obligataire évoluer. Si le gouvernement a besoin d’assurance, de clarification ou d’encadrer l’emprunt, qu’il le fasse parce que nous pensons que cet emprunt est dans l’intérêt des populations dakaroises».
Le patron du Parti socialiste a lancé par ailleurs un appel au rassemblement et à l’unité des membres de sa formation politique. Venu en effet présider la cérémonie d’installation du nouveau secrétaire national du Mees, Ousmane Tanor Dieng a salué l’esprit de dépassement et le sens de responsabilité qui a prévalu lors du choix consensuel de Dib Cor Faye comme nouveau patron de cette structure. A l’occasion, le patron des Verts, sans nommer un quelconque responsable socialiste, a salué la vitalité du Ps qui contredit les déclarations relatives à la crise d’engagement politique au Sénégal. «Ils étaient 16 candidats, ils ont pu réaliser le consensus et avoir une équipe coordonnée par le camarade Dib Cor Faye. C’est encourageant d’avoir une jeunesse aussi engagée au moment où on parle de crise d’engagement politique au Sénégal. Je pense que c’est encourageant pour notre parti. Vous avez fait une belle mobilisation. Ce qui veut dire que notre parti vit parce que si sa jeunesse est là, rayonnante je pense que c’est pas bien pour notre parti».
Une riposte se prépare dans les rangs des douze membres de l’Alliance des forces de progrès (Afp) exclus le vendredi dernier par le Comité ad hoc de ladite formation. Les exclus qui considèrent la mesure «arbitraire» vont se retrouver dans les prochaines heures pour réfléchir sur la conduite à tenir. La perspective judiciaire n’est pas à exclure, selon des sources proches du dossier.
Le groupe des exclus du Comité Ad Hoc de l’Alliance des forces de progrès (Afp) va se retrouver dans les prochaines heures pour échanger sur la conduite à tenir. Une première rencontre depuis la décision de leur exclusion de l’Afp. Selon des sources proches du groupe des exclus, la mesure disciplinaire prise par le Comité ad hoc du parti est jugée « illégale et arbitraire ». Le groupe des 12 membres de l’Alliance des forces du progrès exclus le week-end dernier envisagerait, toujours selon nos sources, de réfléchir sur les voies et moyens d’établir les concernés dans leur droit. Puisque jusqu’à preuve du contraire ils se considèrent militants et responsables de l’Afp. La perspective judiciaire n’est pas à exclure, selon nos informateurs.
Pour rappel, l’Afp est secouée par une crise depuis la décision, de son Secrétaire général Moustapha Niasse, de ne pas présenter un candidat à la présidentielle de 2017 face à Macky Sall. Une décision qui n’a pas emporté l’adhésion de certains responsables du parti. El Hadji Malick Gackou, N°2 de l’AFP, est le porte-étendard du groupe des contestataires qui estiment que l’Afp doit avoir un candidat à la présidentielle de 2017.
Mais le comité ad hoc du jeudi 12 mars dernier a pris la décision de leur exclusion rendue publique vendredi dernier. El Hadj Malick Gackou, le N°2 du parti, et 11 autres membres sont ainsi exclus des rangs de l’Afp pour «forfaits inqualifiables au détriment du parti, de ses idéaux et de ses responsables» en application des « articles 22 et 31 du Règlement intérieur du parti ». Les autres membres exclus sont : Malick Guèye, Mamadou Goumbala, Bérouba Guissé, Séga Sy, Mady Kanté, Pape Massar Diop, Babacar Fall, Mame Diarra Cissé, Babacar Ndaw, Saliou Sonar Diouf et Landing Goudiaby.
Impossible n’est pas sénégalais ! Les «Lionceaux» l’ont démontré samedi dernier en réalisant un exploit historique devant les «Diablotins» du Congo (Brazzaville). Comme au soir du 21 juillet 2001 où la sélection A s’était brillamment qualifiée pour le Mondial asiatique «Corée du Sud-Japon 2002», à Windhoek, celle des U20 tient, elle aussi, sa date. Le 14 mars 2015 au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. La victoire est d’autant plus belle que c’est à dix dernières secondes de la fin des trois minutes d’arrêts de jeu que les jeunes sénégalais ont composté leur ticket pour la Nouvelle Zélande et pour les demi-finales du CHAN 2015.
Sidy Sarr déjà buteur lors de la défaite d’entrée contre le Flying Eagles (3-1) le 8 mars dernier et deux fois passeurs face à la Côte d’Ivoire (2-2), s’offre un doublé qui libère tout un peuple.
Un peuple qui aura passé par toutes étapes. De la désolation, à l’espoir, de la stupeur à l’hystérie indescriptible dans un stade Léopold Sédar Senghor où seuls les cris et autres acclamations de la petite colonie congolaise étaient audibles.
Les Koto Boy’s mettent ainsi fin à 24 ans d’attente. Pour rappel, le Sénégal n’a pris part dans cette compétition des Petites Catégories qu’à deux reprises seulement en 18 éditions. D’abord en 1993 (en Ile Maurice), puis en 1995 (au Nigeria). Depuis, notre pays avait disparu de la circulation. Jusqu’à ce que les autorités étatiques d’alors acceptent d’accueillir la 19ème édition (8 au 22 mars).
Gardien de buts, un vaste chantier
La brillante victoire à l’arrachée des Lionceaux ne devrait pas occulter un sérieux problème que le CHAN U20 a remis au goût du jour. Il s’agit de la sempiternelle question relative à l’absence de gardien de buts au Sénégal. On croyait que le mal n’existait qu’avec l’équipe nationale A. Que nenni ! Ce que nous avons vu avec les Juniors est encore pire. Ni Seydou Sy (titularisé lors du premier match, contre le Nigeria) encore moins Lamine Bâ (auteur des sorties hasardeuses) n’arrive à rassurer leur défaite et le public qui tremble à chaque occasion de but de l’adversaire.
D’où l’urgence d’investir ce chantier pour trouver des bons gardiens de but qui, faudrait-il le rappeler n’ont jamais fait défaut au Sénégal. Mais, le constat que l’on peut faire, c’est que depuis le départ de Tony Sylva, à la retraite, c’est le désert.
L’importance d’organiser
Lors de la précédente édition Algérie 2013, les «Lionceaux» alors coachés par Boucounta Cissé avaient été privés d’une troisième participation par le Bénin lors du dernier tour éliminatoire.
Il en sera ainsi pour les éditions d’avant. Pourtant, ce n’était pas le talent qui manquait au Sénégal. De la génération des Mame Mbengue Ndiaye avec René Diouf à celle de Diawando Diagne ou encore celles d’avant eux, le Sénégal a su produire des jeunes joueurs assez talentueux. Mais, ils n’ont jamais pu imiter Tony Mario Sylva et autre Salif Diao qui avaient pris part à l’édition nigériane en 1995.
Mais en acceptant d’organiser la 19ème édition, les autorités d’alors ont pris la bonne décision. Pour preuve, en trois matches de compétition, le Sénégal s’est retrouvé dans une phase finale de coupe du monde et en demi-finales de CHAN.
Mieux encore, notre pays a pu améliorer en termes de qualité ses infrastructures sportives avec notamment la mise en place d’une tribune modulaire au stade Caroline Faye. Sans occulter la réhabilitation des sanitaires et autres parties des aires de jeu.
Avec la nouvelle décision précise par le président Macky Sall d’accueillir le CHAN U23 qualificatif des JO Rio 2016, notre pays s’offre encore une fois une belle opportunité pour renforcer l’existant. En attendant de construire des stades flambants neufs qui répondent enfin aux normes internationales et au standing dont se vante notre pays.
POURQUOI KABILA A PEUR DE Y EN A MARRE
INTERPELLATION D’UNE QUARANTAINE DE JEUNES À KINSHASA
On en sait un peu plus sur les raisons qui ont conduit à l’interpellation de Malal Talla dit "Fou Malade", Fadel Barro et Aliou Sané hier, à Kinshasa, au cours d’un point de presse.
Ils ont été cueillis en même temps que d’autres rappeurs locaux et des burkinabé (formés par Y en a marre) qui ont déjà fait leurs preuves en défenestrant le très solide Blaise Compaoré. Au total donc il y avait une quarantaine de personnes dont un diplomate américain.
Il faut savoir que l’alchimie "Y en a marre" correspond parfaitement à la vision que les américains se font de la démocratie. Une société civile en alerte qui veille sur les libertés. Seulement voilà, cela est très loin de la vision du monde, version "Kabila formula". Ce dernier est dans tous ses états, craignant chez lui, le syndrome Compaoré.
Dakar et Kinshasa se parlent
C’est sans doute pour cette raison que l’Etat du Sénégal a été câblé. Nos sources croient savoir que le Palais a été saisi et briefé sur la question. Et les ministres des Affaires étrangères des deux pays, instruits par leurs chefs d’Etat respectifs, suivent très attentivement le dossier.
Très probablement, d’après les échos qui nous parviennent, on va vers un dénouement heureux… Les jeunes de "Y en a marre" se sont rendus en République Démocratique du Congo pour prêter main forte au "Filindi", qui contestent le pouvoir local qui veut s’accrocher en manipulant la loi fondamentale.
Comme au Sénégal en 2011, les jeunes sont à l’avant-garde du combat ; aidés "discrètement"… par les américains. Tout un programme !