Convoqué par le procureur de la République de Diourbel, le président du mouvement des jeunes marabouts, Sergine Assane Mbacké Atèkh a été placé sous mandat de dépôt. Une détention préventive qui fait suite à l’incendie des maisons et des véhicules du député, Moustapha Cissé Lô, à Touba.
Déféré au parquet de Diourbel après son face-à-face avec les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de la capitale du Mouridisme, Sergine Assane Mbacké a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel où il séjourne depuis hier soir.
Pour cause, le jeune marabout a revendiqué l’incendie des deux maisons et d’une boulangerie du parlementaire, Moustapha Cissé Lô, en juin dernier, à Touba. Il encourt une inculpation pour incendie volontaire, destruction de biens appartenant à autrui etc.
Accompagné de sa mère et de ses chambellans portant ses valises pour prouver qu’il est prêt à vivre le séjour carcéral, le jeune marabout persiste et signe: «Je ne regrette rien». Tout est parti des propos, jugés déplacés, prononcés contre Serigne Fallou Mbacké et qui avaient été attribués sur Internet au député, Moustapha Cissé.
Lors des plénières à l’Assemblée nationale, à l’occasion du vote du budget du ministère de la Justice, la victime des pyromanes de Touba, Moustapha Cissé Lô avait dénoncé les lenteurs constatées dans le traitement du dossier.
Ce qui avait suscité la réaction du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, qui, d’ailleurs, avait promu de diligenter l’affaire. Ce qui a été fait depuis hier soir. Après l’arrestation du jeune chef religieux proche de Karim Wade, des jeunes de Touba en colère, ont envahi la rue et brûlé des pneus.
Ils ont encore un fois saccagé une maison du député, Moustapha Cissé Lô situé à Ndame, selon les dernières informations en provenance de Touba. C’est d’ailleurs, ce qui a poussé les autorités du ministère de l’intérieur, à déployer un dispositif de sécurité autour des autres biens immobiliers de ce dernier.
La traque aux délinquants s’intensifie dans le secteur de compétence des pandores de la zone franche industrielle de Mbao. Depuis l’installation du nouveau commandant de brigade, Khota Diop, adjudant-chef, les malfaiteurs tombent dans la nasse des hommes en bleu comme des mouches. Un réseau de falsificateurs et de truands a été écroué par les gendarmes.
Quatre individus ont été déférés, au parquet par la brigade de gendarmerie de zone franche industrielle, puis placés sous mandat de dépôt pour escroquerie portant sur un véhicule, complicité d’escroquerie, faux et usage de faux sur document administratif.
Les mis en cause ont comploté et joué un mauvais coup à une émigrée d’origine gambienne. La dame Adama J. a acheté une fourgonnette remplie de pièces détachées à 4 millions de francs en France, et demande au commerçant Mor N. de lui acheminer le véhicule en Gambie.
Le commerçant embarque la fourgonnette et prend la direction de la Gambie. Mais, arrivé au Maroc, il se heurte à des difficultés liées aux paperasses du camion par les services de sécurité marocaine qui immobilisent la fourgonnette.
Le convoyeur abandonne alors le véhicule sur place et poursuit son trajet. Au Sénégal, il est vite interpellé et placé sous mandat de dépôt à la prison de la région de Louga pour des faits délictuels. Informé des démêlés judiciaires de son ami Mor, Aliou T, se disant transitaire, prend le relais, obtient l’autorisation des services de sécurité marocaine et conduit la fourgonnette jusqu’à la frontière sénégalo-mauritanienne. Là, le transitaire indique être confronté à des difficultés financières et sollicite l’appui de son compagnon de route
Modou D, qui prête une forte somme d’argent au transitaire Aliou. Celui-ci règle ses problèmes financiers et prend l’engagement de rembourser l’intégralité de l’argent emprunté dès la vente de la fourgonnette. Il informe au téléphone l’oncle de leur compagnon emprisonné (Mor N), Maloume D, et se rend à son domicile sis au quartier Gorbel dans la région de Louga.
Ils débarquent les pièces détachées contenues dans la fourgonnette chez le vieux Maloume D et prennent la route de la cité religieuse de Touba. A la ville sainte, ils trouvent un certain Khadim S. et lui confient la vente du camion.
Le nommé Khadim trouve un acquéreur du nom de Bass S, par le biais de son ami Serigne S, avec lequel il marchande et tombe d’accord sur la somme de 6 millions de francs. Mais, ne disposant d’un pareil montant, le client fait une avance de 3 millions au vendeur qui demande et obtient un délai de quelques jours pour se rendre à Dakar en vue de s’occuper des frais et autres douanières.
Sachant que le camion ne répond pas aux normes de limitation d’âge, nous soufflent toujours nos sources, le vendeur Khadim se fait falsifier les données de la fourgonnette avec un document italien par un transitaire nommé Malick B, qui, après avoir reçu la carte grise d’origine française du camion dans sa boîte e-mail, fait la falsification, histoire de faciliter la liquidation du véhicule.
De la France, la propriétaire de la fourgonnette apprend l’arrestation de son commissionnaire (Mor N.) et lui rend visite en prison. Celui-ci lui relate les péripéties de leur voyage et demande à la ressortissante gambienne de se rapprocher d’un certain Aliou T. pour récupérer son camion.
Accompagnée de Maloume D, la jeune femme fixe un rendez-vous au nommé Aliou T. au croisement de Pikine. Mais, sur place, ils échangent de gros mots et commencent à se disputer dans la rue. Des gendarmes de la circulation routière interviennent, les embarquent et les conduisent à la brigade de zone franche industrielle.
C’était en début de soirée du 10 mars à 19 h. Aliou T. reconnait les faits et indique avoir agi juste pour éviter la mise en fourrière du camion. Malick B, transitaire, et Khadim S, ont cependant nié en bloc les accusations de falsification des données du véhicule. Quant à Modou D, il dit avoir voulu aider son compatriote sénégalais en difficulté dans un pays étranger. Ils ont été, malgré tout, mis sous les verrous, hier.
LOI CADRE DES UNIVERSITES -MODIFICATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION : Le SAES obtient gain de cause
Le gouvernement et le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) ont signé hier, lundi 16 mars, le procès-verbal de la plénière des négociations qu’ils avaient engagées depuis les mouvements de contestation des enseignants. Les deux parties sont parvenues à trouver un accord sur la composition du Conseil d‘administration (CA) des universités qui constituait le principal point d’achoppement du dialogue. Les membres du milieu socioprofessionnel ont désormais que trois représentants dans la nouvelle composition du CA retenue par la commission paritaire alors qu’ils étaient au nombre de 10 dans la loi votée et promulguée. Ainsi, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, obtiennent gain de cause.
CONVOQUE A LA GENDARMERIE DE COLOBANE HIER, LUNDI : Me El Hadj Amadou Sall, placé en garde-à-vue
Convoqué dans l’après-midi d’hier, lundi 16 mars 2015, à la section de recherche de la gendarmerie de Colobane pour être entendu sur ses propos tenus à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall, lors d’un rassemblement organisé avant-hier, dimanche, à Guédiawaye, Me El Hadj Amadou Sall a été finalement placé en garde-à-vue. Il sera ce jour, mardi, présenté au procureur de la république pour comparaitre à propos des faits qui lui sont incriminés.
COMMENAIRE DU JOUR : Défendre la République et ses valeurs
La justice sénégalaise ne s'est pas encore prononcée sur ce qu'il est convenu d'appeler «l'affaire Karim Wade» mise en délibéré jusqu'au 23 mars que certains responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) la qualifie déjà de "justice revancharde qui veut emprisonner ce garçon "Karim Wade". Pis, d'autres, substituant le président de la République à la justice, font dans la surenchère car, ont-ils menacé : "Si Macky Sall fait emprisonner Karim Wade, il ne passera pas une seule nuit de plus au Palais". Mais enfin de quoi s'agit-il ? Karim Wade, avait été bombardé ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l'Energie par son père de président de la République qui avait le pouvoir discrétionnaire de faire nommer aux postes militaires et civils.
CONSTRUCTION - DE L’ARENE NATIONALE AU TECHNOPOLE : Menace sur la connectivité dans tout le Sénégal
Le choix définitif des autorités étatiques de construire l’arène nationale au technopôle de Dakar est encore loin de clore le débat sur ce sujet. a la suite des environnementalistes, maraichers et riverains, le resTiC met en garde contre les conséquences de la construction de l’arène sur ce site qui concentre des noeuds de raccordement et des dorsales en fibres optiques et noeuds d’accès qui contribuent à la distribution de la connectivité sur tout le territoire national.
VAGUE D’ARRESTATIONS ET DE PERQUISITIONS A DAKAR : La traque des «pyromanes» lancée
La liste d’arrestations de responsables du parti démocratique sénégalais (Pds) par le commissariat de police de Guédiawaye s’allonge. Après le déferrement au parquet, hier, de la présidente du mouvement horizon 2017 Ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, et le lutteur Samba B, alias Bathie Seras, pour atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres, c’est au tour du directeur de cabinet du maire libéral de la commune de Pikine nord, de passer à la trappe. Celui-ci – selon nos sources – a été interpellé dimanche dernier aux environs de 23 h dans les locaux du commissariat de police de la ville.
ARRETEE PAR INTERPOL, CE JEUDI, AUX ETATS-UNIS : L’épouse d’un ancien dignitaire libéral au coeur d’une affaire d’escroquerie
Suite à un mandat d’arrêt international décerné contre elle depuis 2012, F. D. Mbaye, citée dans une affaire d’escroquerie, a été appréhendée, jeudi dernier par Interpol. Ce, avant qu’elle ne soit mise sous contrôle judiciaire, puisque, dit-on, «elle est malade ». Une décision fustigée par la victime, Samba Seck, un cadre de la Senelec à la retraite, qui continue de réclamer justice
RAPPORT - AUDIT DE LA GESTION DE L’ANCIEN DIRECTEUR DE L’HOPITAL ABASS NDAO : Dr Youssou Ndiaye dans un noeud de malversations
Une mission de vérification de l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf) a été dépêchée au Centre hospitalier de Abass Ndao (Chan), au lendemain du départ de son ancien directeur Dr Youssou Ndiaye. Mais, la lecture du rapport officiel produit par l’Iaaf donne des urticaires. Les enquêteurs laissent voir des anomalies de toutes sortes, pour ne pas dire des combines et combinaisons à la limite mafieuses, qui ont profité à un personnel ou une catégorie de personnel, responsable à 90% de la situation précaire dans laquelle le Chan est plongée depuis des années maintenant. Selon le rapport de l’Iaaf, le Chan est transformé en champ de ruines, qui mettra bien des années, avant de redevenir normal.
LIBERATION DE FADEL BARRO, FOU MALADE ET ALIOUNE SANE : Y’en a marre demande l’intervention de Macky Sall
Y’en a marre demande à l’Etat de s’impliquer pour obtenir une libération rapide de Fadel Barro, Fou Malade et Alioune Sané. Ils auraient déjà subi des actes de torture, selon ce mouvement
JUSTICE - INCENDIE DE LA MAISON DE MOUSTAPHA CISSE LO : Serigne Assane Mbacké en méditation spirituelle à la Mac de Diourbel
Le jeune Assane Mbacké a été placé hier sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel avec cinq de ses inconditionnels. Il risque la Cour d’assises s’il n’y a pas eu entre temps une médiation dans cette affaire d’incendie de la maison
de Moustapha Cissé Lô.
DEFERE AUJOURD’HUI POUR ATTEINTE A LA SURETE DE L’ETAT : El hadj Amadou Sall encore sous la menace de l’article 80
Sa sortie d’avant-hier devant les partisans de l’ancien ministre Karim Wade risque de faire tomber Me El hadj Amadou Sall sous le coup de l’article 80. Déféré aujourd’hui au Parquet, il est suspecté d’atteinte à la sûreté de l’Etat
ARRETES DANS LE CADRE D’UNE RAFLE POUR TROUBLE A LA SECURITE : Retour de Parquet pour Bathie Seras et Aminata Nguirane
Le lutteur Bathie Seras et Aminata Nguirane, présidente du mouvement «Horizon 2017», proche de Karim Wade, devraient encore prendre leur mal en patience. Entendus hier par le procureur de la République, ces jeunes ont fait l’objet d’un retour de Parquet. En attendant de savoir le sort qui leur sera réservé, ils ont été remis aux limiers pour leur deuxième nuit.
Les nouvelles de «Y en a Marre»
Les trois responsables du mouvement «Yen a marre» arrêtés à Kinshasa se portent comme un charme. Fadel Barro, Malal Talla alias fou malade et Aliou Sané ont reçu la visite du fils du Consul général, Ibrahima Thimbo et d’un conseiller qui s’appelle Charles Bossomi. Ces derniers leur ont donné à manger hier alors qu’ils étaient dans les locaux du service de renseignement congolais, le fameux Aner qui les a arrêtés en même temps qu’une quarantaine d’autres personnes dont des journalistes américains. Le consul général du Sénégal Rhéyane Sow Thimbo a fait des pieds et des mains pour qu’ils ne soient pas maltraités comme cela est de coutume dans les démocraties tropicales. Jointe au téléphone, Mme Thimbo déclare : «Tout se passe bien et les trois Y en a marristes sont entre de bonnes mains et sont bien traités. Nous sommes en contact permanent avec les autorités policières. Elles nous ont rassurés». D’après elle, le ministre Mankeur Ndiaye et le secrétaire d’Etat Souleymane Jules Diop sont en train de se démener pour les tirer d’affaire. Tout comme l’ambassadeur Saoudatou Ndiaye Seck qui est établie au Gabon. Elle tient aussi à dire que les passeports des trois prévenus sont entre ses mains et qu’elle est optimiste quant à un dénouement heureux de cette situation.
Le promoteur dans la nature
D’après nos investigations, le trio de Y en à marre a été invité par le groupe Filimbi qui veut siffler la fin du règne de Kabila qui veut tripatouiller la Constitution pour s’éterniser au pouvoir. Toutefois, après leur arrestation, le promoteur était introuvable. Selon nos radars, si Fadel Barro et ses amis ont eu tant d’ennuis, c’est parce qu’ils sont soupçonnés de travailler pour l’ancien gouverneur du Katanga qui est un farouche opposant au régime. Lumbubassi Fatoundé est accusé d’être le bailleur de Filimbi. En réalité, selon les renseignements congolais, le trio de Y en a marre a été arrêté alors qu’il préparait un concert. Le Président Macky Sall, en plus d’avoir mis dans le coup son chef de la diplomatie qui a écrit une note aux autorités congolaises, a aussi activité son conseiller diplomatique. C’est dire que l’affaire est en train de prendre une autre tournure.
Mankeur Ndaye- Jules Diop
L’interpellation des trois responsables de Y en a marre est en train d’exacerber la crise ambiante entre le ministre Mankeur Ndiaye et le secrétaire d’Etat Souleymane Jules Diop. Alors que des sources proches du patron de la diplomatie parlent «d’une intervention mal appropriée de Jules Diop qui a envenimé la situation» des trois membres du mouvement «Y en a marre», le secrétaire d’Etat que nous avons joint au téléphone balaie d’un revers de main : «Je ne répondrai pas à ces conneries », a-t-il dit visiblement irrité. «La gestion des responsabilités qui nous sont confiées exige de nous et en permanence, de la hauteur et de la lucidité», a-t-il rétorqué, non sans rappeler que sa mission première est de protéger des Sénégalais en détresse.
Me Wade à Rebeuss
L’ancien Président s’est rendu une nouvelle fois au chevet de son fils emprisonné à la prison centrale de Rebeuss hier. C’est la deuxième fois que Me Wade s’entretient avec son fils depuis son incarcération il y a bientôt deux ans, pour enrichissement illicite portant sur 117 milliards. Rien n’a filtré du tête-à-tête entre Wade père et Wade fils. Me Wade et sa suite sont partis sans faire de déclaration.
Karimistes
Les jeunes Karimistes sont décidés à faire bloc autour de leur leader et cela dès le 21 mars prochain, jour du bureau politique du Pds chargé de choisir le nom du porte-étendard du Pds à la présidentielle de 2017. Le même rythme sera maintenu par les camarades de Alinard Ndiaye et Waly Albert Faye qui sont déjà à l’intérieur du pays pour battre le rappel des troupes.
Me El hadj Amadou Sall
Me El hadj Amadou Sall a été finalement placé en garde à vue hier après avoir été interpellé par des éléments de la Section recherches. Selon nos informations, il sera présenté ce mardi au Parquet. A moins d’être sauvé par son statut d’avocat donc passible devant la Cour d’appel, il risque d’être placé sous mandat de dépôt. Il lui est reproché entre autre des propos insurrectionnels : «Si jamais Macky Sall fait
emprisonner Karim Wade, il ne passera pas une seule nuit de plus au Palais»
Saliou Diouf vote Karim Wade
Nous vous disions que certains au moins n’avancent pas le visage masqué, dans le cadre de la recherche du candidat à la candidature du Pds. Comme l’ambassadeur Cheikh Sadibou Fall et ses camarades du Pds du Point E, Saliou Diouf, le leader du Front anti-Crei, par ailleurs membre du comité directeur du Parti démocratique Sénégalais (Pds), soutiendra la candidature de Karim Wade. C’est hier qu’il en a fait la révélation à l’occasion d’une conférence de presse à la mutuelle des volontaires de l’éducation et maîtres contractuels du Sénégal. M. Diouf soutient que c’est Macky Sall luimême qui a fait de Karim Wade son principal challenger pour 2017.
Saliou Diouf également vote Karim Wade (Bis)
«C’est Macky Sall, en premier, qui a mis Karim Wade à la tête du Pds et nous allons soutenir cette candidature », a martelé Saliou Diouf qui dit se réjouir de l’appel lancé par le secrétaire général national du Pds conformément à la culture démocratique du Pds. Pour lui, Karim Wade a fini de capitaliser beaucoup de sympathie. D’abord au sein du Pds, mais également auprès des Sénégalais qui sont foncièrement contre l’injustice. «Nous allons nous battre pour que Karim Wade sorte de prison et soit le président de la République du Sénégal en 2017», a déclaré l’adjoint au maire de Malika et leader du Fac (Front anti Crei).
«Al Amine» reçoit un lot d’ouvrages
L’ambassade de la République d’Egypte à Dakar a offert un lot important d’ouvrages, près de 200 titres, à la bibliothèque de Tivaouane, un des projets phares de Cheikh Abdoul Aziz Al Amine, porte-parole du khalif général des Tidianes. La cérémonie de remise des ouvrages s’est tenue hier à Tivaouane, en présence de Mbagnick Ndiaye ministre de la Culture et de la Communication. Selon Mbagnick Ndiaye, ce geste vient en appoint de celui de Serigne Abdoul Aziz Sy « Al Amine », qui avait déjà mis ses propres livres dans ce qui était déjà un embryon de bibliothèque. La démarche égyptienne a été hautement saluée par Serigne Abdoul Aziz Sy et selon l’ambassadeur Esham Maher, les ouvrages permettront de valoriser davantage la bibliothèque qui est source de rayonnement de la science et de l’apprentissage.
Kébémer : Les membres de la Cojer dénoncent
La salle de spectacle de l’Espace des Jeunes de Darou Mousty a été hier le lieu de convergence des membres de la Convergence des Jeunesses Républicaines. Sous la direction de M. Lahad Fall responsable Apr de Darou Mousty et coordonnateur adjoint de la Cojer de Kébémer, les jeunes ont craché leurs quatre vérités. «Le département de Kébémer, notamment l’arrondissement de Darou Mousty, rencontre actuellement beaucoup de problèmes du fait de certains transhumants. Jadis, il y avait une entente entre tous les militants de l’Apr, mais aujourd’hui d’anciens ministres qui étaient de l’autre côté, battus à plate couture lors de la dernière élection, ont rejoint notre parti et sont en train de le diviser déjà. Nous disons non et alertons le Président Macky Sall. Nous pensons que toute personne qui oeuvre pour le Président devait unifier tous les militants », indiquent Lahad Fall et compagnie. Les membres de la Cojer dénoncent aussi l’absence des responsables promus de l’Apr dans les cérémonies religieuses ou culturelles tenues dans leur terroir.
Kébémer : Les membres de la Cojer dénoncent (bis)
Poursuivant, ils estiment que ceux qui avaient battu les libéraux doivent au moins être promus. «Nous demandons au Président Macky Sall de responsabiliser davantage ceux qui sont à Darou Mousty et qui participent à la massification du parti depuis sa création», disent-ils. Par ailleurs, la Cojer de Kébémer salue le choix porté sur Thérèse Diouf. « Thérèse est une militante disciplinée et très brave, qui a toujours défendu les idéaux du Président Macky Sall. Elle doit rassembler au maximum les jeunes du Sénégal pour préparer les échéances futures », affirment- ils avant de dénoncer leur mise à l’écart. « Nous dénonçons l’absence des jeunes de Kébémer dans le bureau national. On ne nous a jamais invités à une rencontre tenue à Dakar. Nous voulons que ça cesse. Nous sommes aussi citoyens du Sénégal», martèlent- ils en promettant d’occuper le terrain politique pour redynamiser les troupes sous la coupole de leurs aînés.
Réseau des «Linguères Républicaines»
Les responsables de l’Alliance pour la République de Saint- Louis veulent mettre tous les atouts de leur côté pour assurer la réélection du Président Macky Sall en 2017. La coordonnatrice de la Convergence des Jeunesses Républiques (Cojer) Aminata Guèye, par ailleurs députée a mis sur pied le Réseau des «Linguères Républicaines» dont la mission est de «rassembler la base et surtout de massifier l’Apr» pour assurer la réélection du président de la République.
UN VOYAGE AU CONGO : Y en a marre toujours dans la mélasse
I l nous revient de sources sûres que les autorités de la Rd Congo (Kinshasa) sont très remontées contre les trois responsables du mouvement «Y’en a marre». Même si on n’est pas au bord d’une crise diplomatique avec le Sénégal et que du côté de Dakar aussi, on n’entend pas envenimer ce cocktail, il reste évident que la situation est déjà assez tendue. Signe que les choses ne sont pas aussi simples et que les mots ne suffisent pas pour solder les comptes, une note verbale pour solliciter la clémence de l’Etat congolais a été rédigée par le Sénégal. Fadel Barro, Malal Talla alias «fou malade» et Alioune Sané, figures de proue de ce mouvement citoyen ont été arrêtés par les services de renseignement de Kinshasa quand ils ont été invités par une organisation du même genre que la leur ayant pignon sur les rives du fleuve Congo appelée «Filimbi». Cette organisation est particulièrement engagée contre le président Kabila. Les trois activistes partagent actuellement leur sort avec le mouvement burkinabé «Balai citoyen» qui s’était illustré lors de la chute de Blaise Compaoré. Naturellement, la diplomatie sénégalaise a été mise en branle, même si Dakar ne dispose pas d’une ambassade sur place. C’est l’ambassadeur basé à Libreville qui gère la situation, en collaboration avec le consul honoraire basé sur place, à Kinshasa. Cette situation arrive à un mauvais moment car le président Kabila veut briguer un nouveau mandat, alors que le riche patron de la région du Katanga, Moïse Katumbi, président du club de foot, TP Mazembé, l’empêche de dormir, et qu’aux alentours, des menaces terroristes se font persistantes.
DESTRUCTION DE BIENS
Sale temps pour les libéraux. Après la coordinatrice du mouvement Karim Horizon 2017, déférée au Parquet depuis hier, un autre responsable du Parti démocratique sénégalais sera présenté ce matin au procureur. Il s’agit du directeur de Cabinet du maire de la commune de Pikine Nord, Cheikh Aliou Bèye. Le responsable libéral est allé rendre visite à Aminata Nguirane. En sortant du commissariat central de Guédiawaye, il a eu la malchance de heurter une voiture de police stationnée dans les parages. Ce n’est pas pour autant ce qui l’a conduit en détention. Selon nos sources, il ne possédait pas une assurance en bonne et due forme. En sus, il a eu un comportement irrespectueux envers les hommes du Commissaire Bécaye Diarra du commissariat Central de Guédiawaye. Cheikh Aliou Bèye sera déféré pour destruction de biens appartenant à l’Etat et défaut d’assurance.
MAIRE DE DJIDDAH-THIAROYE-KAO
Le maire libéral de la commune de Djiddah Thiaroye Kao, Dr Cheikh Dieng est également dans la tourmente. Il est placé en garde à vue au niveau du commissariat central de Guédiawaye. Selon nos informations, un grand nombre de pneus a été trouvé quelque part au sein de la mairie. Les limiers l’ont convoqué pour en savoir davantage. Mais, l'édile soutient que les pneus en question servent pour le reboisement. Ils sont ramassés un peu partout dans sa commune.
BABACAR MBAYE NGARAF
Un autre libéral qui n’a pas échappé hier, aux mains des limiers, c’est bien Babacar Mbaye Ngaraf. Le secrétaire général de la synergie des acteurs pour l'assainissement de la banlieue (Saaba) a passé toute l’après-midi au commissariat central de Dakar. Il a reçu une convocation orale alors qu’il se trouvait au tribunal pour s’enquérir du sort de sa ‘’soeur’’ Aminata Nguirane. De 15h à 18heures, Ngaraf a été auditionné sur la marche qu’il compte organiser le 20 mars prochain pour protester contre la sortie de l’Ambassadeur de la France Jean Félix Pagano.
FRONT PATRIOTIQUE
Le Front patriotique pour la défense de la République se radicalise. Au cours de sa réunion hebdomadaire hier, les leaders du Fpdr ont invité leurs militants et sympathisants à ‘’ venir massivement au tribunal, le 23 mars 2015, à l’occasion du délibéré dans le procès Karim Wade’’. Suite à l’interpellation de certains de leurs responsables, le Fdpr dénonce ce qu’il appelle ‘’l’accentuation de la répression contre les militants et responsables du Pds’’. ‘’ Il nous est revenu au cours de la réunion que Maître Amadou Sall venait d’être convoqué à la gendarmerie de Colobane tandis que Serigne Assane Mbacké Attekh Fadilou était arrêté à Touba et transporté manu militari devant le procureur de Diourbel. Quant à Bathie Seras et Amina Nguirane, arrêtés depuis plusieurs jours, ils se trouvent, au tribunal de Dakar pour être entendus par le procureur’’, s’offusque-t-on dans le communiqué non sans pourfendre le régime actuel qu’il accuse d’être ‘’incapable de prouver la culpabilité de Karim’’ dans l’affaire de la traque des biens supposés mal acquis. Le Front se dit solidaire aux personnes concernées ainsi qu’à leurs familles. Dans son communiqué, le Fpdr s’est aussi prononcé sur l’arrestation, au Congo, des militants de Y en a marre qu’il dit regretter et ‘’engage le gouvernement à obtenir le retour de nos compatriotes dans de bonnes conditions’’
MAMADOU SÈYE
Jour de vérité pour l’ancien directeur général du quotidien national ‘’Le Soleil’’, Mamadou Sèye. En détention préventive depuis plus d’un an pour détournement de deniers publics, faux et usages de faux et d’escroquerie portant sur 339 millions de FCfa, il sera édifié sur son sort aujourd’hui. Puisque le tribunal correctionnel de Dakar va rendre son délibéré. Si les juges suivent le parquet dans son réquisitoire, M. Sèye va purger une peine de trois ans ferme. L’ex- Dg est poursuivi pour sa gestion de 2004 à 2007 décrié dans le rapport de mars 2010 de la Cour des comptes. Dans sa plainte adressée au juge du 1er Cabinet, la Société sénégalaise de publications et de presse (Sspp) ‘’Le Soleil’’ reproche à M. Sèye d’avoir effectué deux commandes de 104 022 854 millions de F Cfa et de 235 millions F Cfa.
AIDA NDIONGUE
Après une première comparution le 3 mars dernier, Aïda Ndiongue sera à nouveau à la barre du tribunal correctionnel de Dakar aujourd’hui. Pour autant l’ex-sénatrice libérale et ses Co-prévenus, Abdoul Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Madou Samb ne seront pas jugés. Le juge les a renvoyés à aujourd’hui pour choisir une date pour la tenue du procès en audience spéciale. Les prévenus sont inculpés pour escroquerie portant sur des deniers publics, détournement de deniers publics, faux et usage de faux et complicité. L’accusation évalue le préjudice à 20 milliards 688 millions 638 mille
917francs CFA, issus des marchés de produits de phytosanitaires destinés au plan Jaxaay, projet initié par l’ancien régime en 2007. Un projet coordonné par Abdoul Aziz Diop alors que les marchés étaient revenus à Aïda Ndiongue. Celle-ci est en prison depuis décembre 2013 avec son frère de parti Abdoul Aziz Diop et l’agent comptable particulier Amadou Ndiaye. Seul leur Coinculpé et secrétaire général du ministère de l’Habitat au moment des faits comparait libre. A l’image du magistrat instructeur, le juge correctionnel a refusé la liberté provisoire aux prévenus qui selon le parquet doivent rester en prison car n’ayant pas cautionné ou remboursé les montants incriminés.
TRANSPARENCE
OSIWA a publié hier, à Dakar, le rapport ITIE (initiative pour la transparence dans les industries extractives) intitulé : ‘’Mettre les ressources naturelles au service du développement en Afrique de l’Ouest, de la transparence à une gestion plus rationnelle des ressources naturelles’’. Ce rapport concerne trois pays africains conformes à la norme ITIE notamment la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Guinée. Pour le directeur exécutif d’OSIWA, Abdul Tejan Cole, l’ITIE doit aller au delà de la ‘’simple déclaration des revenus’’ tirés de l’extraction des ressources naturelles et se focaliser davantage sur les dépenses c’est-à-dire voir comment ces revenus sont dépensés pour améliorer les conditions de vie des populations particulièrement dans les communautés où ces ressources sont tirées. Dans tous les pays de l’UEMOA, le Sénégal est le seul pays à ne pas être conforme à l’ITIE. Mais selon les échéances, le Sénégal a jusqu’en 2017 pour produire son premier rapport. Cependant, le Sénégal est ‘’encore largement dans les délais si l’on en croit au secrétaire permanent de l’ITIE Cheikh Tidiane Touré. Ce qui fait le comité va publier son premier rapport au plus tard en octobre 2015.
AMINATA TALL
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a reçu une décoration au Maroc. Ce prix de la fondation Crans Montana de Dakhla (Maroc) a été décerné à Aminata Tall lors d’un forum international qui s’est tenu au Maroc sur le thème : ‘’Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud’’. D’après un communiqué du CESE parvenu à EnQuête, cette rencontre a regroupé 112 Etats du monde dont 36 pays d'Afrique, 30 pays d'Asie, 31 pays européens et 15 pays d'Amérique, en plus de 20 organisations régionales et internationales. Cette distinction honore le Sénégal pour les avancées faites en matière de promotion du genre. Aminata Tall qui a reçu ce prix affirme toutefois que ‘’le rôle de la femme dans les transformations économiques, politiques et sociales est devenu visible au Sénégal’’. Ainsi, depuis 2000, le Sénégal ‘’a connu deux Premiers ministres femmes, la loi instituant la parité dans les fonctions électives et semi électives a été votée en 2010 et les femmes sont nommées à des ministères dit de souveraineté, mais aussi une femme a été nommé directrice nationale de la police nationale’’.
WAA SPORTS DE CE MARDI : COULOIR DROIT DES «LIONS» : Diawandou Diagne parmi les solutions
Ses semaines, il les passe aux côtés de Messi, Suarez, Neymar et compagnie. Diawandou Diagne attend toujours de s’aligner en Liga avec le Barça, mais il a de quoi jouer des coudes dans la défense des «Lions».
Entres autres difficultés à résoudre pour l’équipe nationale, se posent les faiblesses au niveau du couloir droit. Aliou Cissé peut chercher des solutions chez les joueurs déjà essayés par Alain Giresse à ce poste, mais il apporte aussi du nouveau. Le jeune milieu défensif du Fc Barcelone, Diawandou Diagne, convoqué pour les deux matches amicaux de fin mars, est aussi capable de jouer comme latéral droit. Un poste qu’il a déjà occupé avec les olympiques sous la direction de l’actuel sélectionneur des «Lions».
Retenu avec l’équipe A’ contre la Colombie (2-2), le 31 mai 2014, le Barcelonais avait disputé un match correct comme latéral droit. Du coup, il pourrait se présenter comme une des solutions possibles au niveau du couloir droit des «Lions». Mais la concurrence est là, même si ce côté droit a été un véritable casse-tête pour Giresse pendant la Can-2015. Là où tous les malheurs du Sénégal se sont dessinés avec Zarco Touré et Lamine Gassama. Que ce soit avec une défense à trois ou à quatre.
Diawandou Diagne a donc de l’espace pour faire pointer le bout de son nez…
Souvent retenu dans le groupe du Fc Barcelone où il côtoie à l’entraînement les Messi, Neymar et Suarez, le jeune milieu de terrain sénégalais (21 ans) a l’avantage de l’âge et le standing de son club pour tenter de s’imposer dans la concurrence à droite. Une concurrence moins rude qu’au milieu de terrain où il peut aussi être appelé à évoluer.
S’y ajoute que Diawandou Diagne est bien connu par Aliou Cissé qui a travaillé avec lui à maintes reprises chez les Olympiques. Par contre, son manque de temps de jeu avec l’équipe première du Barça pourrait constituer un handicap pour le natif de Thiès et ancien sociétaire d’Aspire. S’il est souvent retenu dans le groupe de Luis Henrique, il n’a jusqu’ici disputé aucun match aux côtés des Pique, Mascerano et autres.
Cependant, Diawandou ne passe pas les weekends à se tourner les pouces. Il est toujours versé dans l’équipe réserve qui évolue en deuxième division espagnole. Avec 22 matches déjà disputés, il n’a rien à envier aux Zarco Touré, Abdoulaye Diallo, Alfred Ndiaye… qui évoluent en Ligue 2 française.
Cheikh Mbengue est aussi convoqué pour disputer les deux matchs amicaux face au Ghana (28 mars) et au Havre (31 mars). Le Rennais devra profiter de la redistribution des cartes pour tenter de tirer un verdict favorable de sa concurrence avec Pape Ndiaye Souaré. Sans compter que Bouakry Dramé sera de la partie pour les deux matches de fin mars.
Le pouvoir installe…
Le pouvoir soumet les responsables libéraux et leurs alliés à une terrible pression en lançant sur eux la terrible machine de l’Etat. Souvenez-vous les fameuses sorties, dans notre édition du 4 mars dernier, de deux jeunes de l’Apr, la députée Sira Ndiaye et Malal Diallo qui avertissaient respectivement sur les pratiques fétichistes de «Wax waxeet Wade» et le recrutement de gens pour brûler les marchés de Thiaroye et Pikine. Juste une dizaine de jours plus tard, c’est le début d’une nouvelle traque, celle de tous les protagonistes de ce que le pouvoir considère comme une grosse conspiration pour déstabiliser le pays, le jour du prononcé du verdict du procès de Rimka dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
…La terreur chez les libéraux
Et pour les besoins de cette chasse aux trouble-fêtes, nos capteurs soulignent que le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens pour anticiper sur les menées des libéraux et de leurs alliés. La banlieue est quadrillée discrètement par les éléments des renseignements généraux qui y sont éparpillés pendant que la police y accentue les opérations de rafle depuis quelques jours, comme c’est le cas aussi dans les quartiers de Ndakaaru. Mais le travail le plus subtil est fait autour du Qg du Pds et des responsables libéraux et certains de leurs alliés. Tous étroitement surveillés par des ombres qui tracent et retracent leurs moindres faits et gestes. Ce qui fait que les autorités ont une longueur d’avance en sachant au détail près tout ce qui se passe chez les libéraux et leurs alliés.
Me Amadou Sall passe…
Il faut dire que les convocations et arrestations commencent à être opérées. Arrêtés vendredi, le lutteur Bathie Séras et la responsable du mouvement Horizon 2017 ak Rimka ont passé tout le week end en garde à vue au Commissariat de police de Guédiawaye. Présentés hier au Procureur, ils ont finalement bénéficié d’un retour de parquet et seront de nouveau face au maître des poursuites aujourd’hui. Pour dire que le pouvoir est nerveux ces temps-ci, il faut noter que l’avocat de Rimka et ancien Garde des Sceaux ministre de la Justice, Me El Hadji Amadou Sall, a été également invité à venir causer avec les gendarmes de la Section de recherches de Colobane hier. Me Amadou Sall a été placé en garde à vue et a finalement été contraint d’y passer la nuit.
…La nuit à la Sr
Ce membre du Comité directeur du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) avait lors d’un meeting à Guédiawaye tenu des propos guerriers. Pour rappel l’avocat avait dit : «Rimka sera emprisonné le 23 mars. La seule chose que nous pouvons faire pour l'empêcher, c'est la résistance». Et de fulminer : «(SMS) est un peureux. Il est incompétent, incapable et impuissant (…) Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon...pour la résistance (…) Si jamais Macky Sall fait emprisonner Rimka, il ne passera pas une seule nuit au Palais».
Le maire de Thiaroye Djeddah…
Sa sortie a été décryptée par les forces de sécurité comme des appels à la subversion. Il faut noter que l’avocat a passé la nuit dans les locaux de la gendarmerie. Un autre de ses frères de parti a également fait les frais de la vaste traque que les forces de l’ordre ont déclenché dans les rangs du Pds et de ses alliés. Babacar Mbaye Ngaraaf du mouvement «Sauvons le (Sunugaal)» a aussi été convoqué à la police centrale puis retenu. Il en est de même du maire libéral de Djeddah Thiaroye Kao Cheikh Dieng a aussi été interpellé par la police. Selon la Rfm qui a filé l’info, on lui reproche de préparer des actes de troubles à l’ordre public pour le 23 mars prochain. «La police m’a convoqué et m’a auditionné de 15h à 19h à propos de pneus que j’ai collectés depuis les mois d’octobre à novembre dans ma mairie pour servir à des opérations de reboisement et qui servent à protéger les jeunes plants dans le cadre», explique-t-il.
…Egalement arrêté
Non sans révéler qu’«ensuite, ils sont venus perquisitionner la mairie, ils ont pris les pneus» avant de le re-convoquer durant la nuit d’hier pour une seconde audition. «Ils m’accusent de préparer des actions subversives. En réalité leur attitude traduit simplement la panique générale qui s’est emparée de (SMS) qui veut neutraliser l’ensemble des responsables politiques du Pds dans la banlieue. Tous les prétextes sont bons pour s’attaquer aux responsables politiques et de ce point de vue, je pense que des pneus qui sont là depuis le mois d’octobre ne servent certainement pas à préparer les manifestations qui auront lieu le 23 mars», clame le maire Cheikh Dieng
Mayoro Faye promet…
Selon Mayoro Faye, membre du Comité directeur du Pds, «c'est la panique générale au sommet de l'Etat. La peur a changé de camp. L'intolérance est devenue une arme absolue et aucune critique contre le pouvoir n'est admise». Il explique que «pour avoir demandé aux populations de résister à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à l'instrumentalisation de la justice ce dimanche 15 mars 2015, a l'occasion d'un meeting tenu a Guédiawaye», voilà que l’avocat a été convoqué. Assez pour qu’il dise : «ce sont là des signes qui ne trompent pas. Ce sont des signes d'une fin de règne. Un seul mot d'ordre pour recouvrer notre dignité, nos libertés et notre indépendance : Dire non à (SMS) et à son régime». Mieux, dit Mayoro Faye : «ils veulent nous réduire au silence. C’est une intimidation bien concoctée par l’Etat. Nous, on envoie des signaux politiques. L’Apr et ses alliés au lieu d’apporter une réplique politique, utilisent les forces publiques pour régler des comptes politiques».
…Une riposte
Mayoro Faye n’a pas manqué de s’outrer du «traitement» qu’on a voulu donner à l’affaire Bathie Séras et Amina Nguirane. «On dit que Bathie Séras a reçu 2 millions de (3W), c’est archifaux. (3W) ne l'a jamais vu. Il est issu d’une famille libérale comme d’autres médecins et ambulants sont de familles libérales. C’est des contrevérités, des mensonges que nous dénonçons. Ils sont en train de faire de la manipulation», s’enrage Mayoro Faye. Avant de mettre en garde : «Ce théâtre d’intimidation ne fera pas reculer les militants parce que la Constitution de ce pays nous donne le droit de nous opposer et nous utiliserons les moyens à notre disposition pour nous opposer et farouchement à cet Etat qui veut nous réduire en silence». «Dès demain (ndlr : aujourd’hui) «nous allons nous concerter pour apporter une riposte à la dimension de l’agression», informe-t-il.
Le Fpdr condamne et…
Toujours dans le cadre des réactions, celle de la Conférence des leaders du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), qui s’est réunie en sa séance hebdomadaire hier, pour examiner «entre autres points inscrits à son ordre du jour, la situation créée par l’accentuation de la répression contre les militants et responsables du Pds». «Il nous est revenu au cours de la réunion que Maître Amadou Sall venait d’être convoqué à la gendarmerie de Colobane tandis que Serigne Assane Mbacké Attekh Fadilou était arrêté à Touba et transporté manu militari devant le Procureur de Diourbel. Quant à Bathie Séras et Amina Nguirane, arrêtés depuis plusieurs jours, ils se trouvent, au moment où ces lignes sont écrites (ndlr : hier dans la journée), au tribunal de Dakar pour être entendus par le procureur», disent Decroix & Cie.
…Appelle à la résistance
Selon les alliés de 3W, «il est à présent clairement établi que le pouvoir a choisi la répression à la place de l’Etat de droit. Incapable de prouver la culpabilité de (Rimka) et convaincu que le peuple n’acceptera pas l’inacceptable, il a choisi l’impasse en frappant tous ceux qui se dressent devant l’arbitraire. Le front patriotique condamne fermement ces agressions contre des citoyens libres de choisir leur appartenance politique. Il exprime son soutien aux personnes arrêtées, à leur famille et à leur parti politique», clament les leaders du Fpdr qui lancent «un appel à la résistance à tous ses militants et sympathisants et à tout le peuple (sunugaalien) et leur demande de venir massivement au tribunal le 23 mars 2015 à l’occasion du délibéré dans le ‘procès’ (Rimka)». Enfin s’agissant des militants de «Y en a marre» arrêtés au Congo démocratique, le Fpdr «regrette cette situation et engage le gouvernement à obtenir le retour de ces compatriotes dans de bonnes conditions».
Les droits de l’hommistes dénoncent…
La Société internationale pour les droits de l’homme/ Sunugaal (Sidh/Sunugaal) condamne et exige la libération immédiate et sans condition des trois membres du mouvement citoyen sunugalien «Y en a marre», ainsi que Oscibi Johann du mouvement citoyen burkinabé, «Balai citoyen» et des membres des mouvements citoyens congolais «Lucha» (Lutte pour le changement) et «Filimbi» (coup de sifflet en langue swahili). Dans un communiqué, ladite entité rappelle que ces personnes sont protégées par les articles 19 et 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh) Avant d’inviter le Président Joseph Kabila à «respecter les règles du jeu démocratique en Rdc, en s’abstenant de se représenter aux prochaines élections présidentielles du 27 novembre 2016». Ce, après avoir accédé au pouvoir par les armes en 2001, élu en 2006 et réélu en 2011.
…L’arrestation d’activistes africains
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) n’est pas en reste. Elle dit, à travers un communiqué, avoir appris «avec consternation l’arrestation, en République démocratique du Congo (Rdc), des membres des mouvements citoyens (sunugaaliens), «Y en a marre», burkinabé, «Balai citoyen». La Raddho soutient et encourage «le travail mené par les mouvements citoyens en Afrique pour le renforcement et la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit», et dénonce avec vigueur «ces arrestations arbitraires qui traduisent en fait la panique, face à ces mouvements citoyens, des dirigeants congolais qui semblent vouloir, au mépris de leur Constitution et des règles du jeu démocratique se maintenir au pouvoir». Elle exige «la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtées». La Raddho exhorte les dirigeants congolais à «se conformer au respect strict de la Constitution pour garantir un processus électoral régulier, transparent et apaisé, dans l’intérêt du peuple congolais».
Partenariat
Selon nos capteurs, El Hadji Malick Mbaye, Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’outil (Anamo) a participé aux travaux de la deuxième session de la Commission mixte entre Sunugaal et le Qatar, tenue à Doha, du 15 au 16 mars 2015. Invité comme manager d’un organe de l’Etat placé sous la tutelle du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, M. Mbaye a présenté, au même titre que les autres membres de la délégation conduite par Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des (Sunugaaliens) de l’extérieur, une requête de financement pour le compte du nouveau concept d’Hôtel, lancé par SMS lors de la journée de l’Artisanat. Il s’agit de véritables pépinières d’entreprises qui proposent des services mutualisés aux professionnels de divers corps de métiers (cadre d’exercice, équipements en utilisation partagée, orientation de porteurs de projets, renforcement de capacités, information et documentation,…). A en croire nos machins, la partie sunugaalienne dirigée par M. Mankeur Ndiaye a eu un écho favorable de la part des partenaires qatariens.
3W à Rebeuss
Rimka entamant la dernière ligne droite menant à la fin de son procès, avec le délibéré attendu lundi 23 mars prochain, son père accourt à son chevet. Hier, 3W a débarqué à la prison de Rebeuss pour rendre visite à son fils. Aucune déclaration, mais le visage grave sous son bonnet blanc, le pape du Sopi a, selon nos capteurs, fait les derniers brieffings à Rimka sur ce qui se passe et ce qui va se passer avant de le galvaniser et prier pour lui. Il a quitté comme il est venu, c'est-à-dire sans piper mot.
L'ETAT A L'OBLIGATION DE PUBLIER LES INFORMATIONS SUR LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
Dakar, 16 mars (APS) - L'Etat du Sénégal a l'obligation de publier des informations concernant le paiement et les recettes engagés au titre des transactions avec les compagnies minières, a déclaré, lundi à Dakar, Cheikh Tidiane Touré, secrétaire permanent du Comité national de l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).
"En tant que pays candidat, le Sénégal a l'obligation de procéder à la publication et de manière régulière et exhaustive des informations concernant le paiement et les recettes qui sont engagés au titre des transactions entre l’Etat et les compagnies minières, pétrolières et les entités administratives", a-t-il dit.
M. Touré, qui prenait part au lancement du rapport sur l'ITIE commandité par OSIWA, a souligné que le Sénégal ''doit produire son premier rapport pour être conforme aux critères identifiés et indiqués par le mécanisme''.
"Le Sénégal a déjà dépassé la phase d'adhésion. Après cela, il y a la phase de validation qu'il va démarrer en octobre 2016. Cela veut dire que nous sommes encore largement dans les délais. Nous avons cependant l'obligation de procéder à la publication de notre premier rapport au plus tard en octobre 2015", a-t-il expliqué.
Le Sénégal a adhéré à l'ITIE dans un contexte marqué par un débat dans lequel les "populations exprimaient leurs préoccupations sur la répartition de l’exploitation minière mais également des bénéfices", a-t-il rappelé.
Selon Cheikh Tidiane Touré, "l'ITIE est là pour accompagner l'Etat dans ce cadre et permettre aux citoyens et à toutes les parties prenantes d'avoir accès à l'information pour poser le débat de fond et regarder s'il y a des réorientations à faire dans le cadre de la mise en œuvre de la politique et de la gestion du secteur".