Une mission de vérification de l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf) a été dépêchée au Centre hospitalier de Abass Ndao (Chan), au lendemain du départ de son ancien directeur Dr Youssou Ndiaye. La lecture du rapport officiel produit par l’Iaaf donne des urticaires. Les enquêteurs laissent voir des anomalies de toutes sortes, pour ne pas dire des combines et combinaisons à la limite mafieuses, qui ont profité à un personnel ou une catégorie de personnel, responsable à 90% de la situation précaire dans laquelle le Chan est plongée depuis des années maintenant. Selon le rapport de l’Iaaf, le Chan est transformé en champ de ruines, qui mettra bien des années, avant de redevenir normal.
Abass Ndao risque de ne jamais se relever de sa gestion, sous l’ère Youssou Ndiaye. Du moins, si l’on se fie au rapport, produit par l’Inspection des affaires administratives et financières (Iaaf). Cette mission est intervenue dans un contexte de transition du fait du changement de directeur effectué le 7 mai 2014.
Pour les enquêteurs, ce changement de directeur semble être le corollaire de la situation tendue au sein du Centre hospitalier de Abass Ndao (Chan) entre Dr Youssou Ndiaye et une bonne partie du personnel depuis 2011.
L’Iaaf fait remarquer que, sur le plan de la gestion, la structure devait, en fin avril 2014, trois mois d’arriérés de salaire à ses agents. Aujourd’hui, ces arriérés sont épongés et les réclamations portent uniquement sur les primes.
Le fonctionnement normal des services techniques comme administratifs pose problème du fait de la vétusté des équipements, de la défaillance de la maintenance, de la rupture fréquente de consommables, de la situation déplorable des ressources humaines.
Ces manquements, selon les enquêteurs, empêchent le Chan de fonctionner normalement et obligent le personnel à réorienter des patients dans les cliniques privées ou d’autres hôpitaux plus nantis en équipements et accessoires avec pour conséquence «une baisse significative des recettes propres. Pendant ce temps, la dette de l’hôpital ne fait que s’accroître. L’urgence est un vain mot, l’accueil et l’orientation inexistants. Le taux d’absentéisme est très élevé. Il en est de même des retards.»
A propos de la masse salariale, elle n’est pas maîtrisée, selon le rapport. «Les tensions de trésorerie sont avérées et récurrentes, la baisse drastique des recettes peut être constatée sur les différents documents financiers, surtout durant la période (2010-2013). Les services tournent au minimum. Au moment de la prise de fonction du nouveau directeur, tous les contrats avec les fournisseurs étaient en voie de résiliation. La dette sociale avoisine 900 millions de francs Cfa, la dette fiscale plus d’un demi milliard et celle aux fournisseurs dépassent le milliard», lit-on dans le document.
Des caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes
Aussi, les répercussions sur la fonctionnalité des services médico-techniques et administratifs sont-elles tangibles. «Les tensions de trésorerie ont comme conséquences entre autres, les ruptures fréquentes de consommables dans tous les services, entraînant l’établissement de Conventions (avec l’Assad), signées en violation de la réglementation et qui bénéficient à quelques personnes au détriment des autres agents et des usagers de la structure. Cette situation de sinécure perdure avec l’instauration de caisses parallèles, entraînant une déperdition de recettes», relèvent les enquêteurs.
Qui ajoutent : «Au moment où nous faisions notre vérification, le véhicule affecté au directeur du Chan était toujours détenu par le sortant. Au service radiologie, la développeuse était en panne ainsi que la radio de la grande salle. Au bloc opératoire, il est signalé un manque de respirateur d’oxygène et souvent de l’oxygène. La buanderie ne fonctionne plus. La réparation des deux machines est entamée. Les blanchisseurs, à cause de la dette élevée que leur doit le Chan ne font plus de crédit. Le directeur trouve des alternatives avec les buanderies des autres Eps de temps à autres.»
SERIGNE ASSANE MBACKE, MIS SOUS MANDAT DE DEPOT
DIOURBEL - INCENDIE DE LA MAISON DE MOUSTAPHA CISSE LO, A TOUBA
Le jeune marabout Serigne Assane Mbacké a été placé sous mandat de dépôt hier, lundi 16 mars 2015, par le juge d’instruction du premier cabinet auprès du tribunal régional de Diourbel sur demande du parquet. Il est poursuivi, en compagnie d’une vingtaine d’autres prévenus pour délit d’incendie volontaire, vol en réunion avec escalade.
Convoqué à 10 heures à la brigade de gendarmerie de Touba, le jeune marabout mbacké mbacké a été entendu avant d’être déféré au parquet de Diourbel aux environs de 14 heures 40 minutes par les pandores de Touba. Et c’est sous une forte escorte des éléments de la gendarmerie spéciale de Touba, appuyés par ceux de la brigade de Diourbel et de Thiès, que le prévenu a été déféré au niveau du parquet.
Les éléments de la gendarmerie ont dû d’ailleurs fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les sympathisants du marabout. Il s’en est suivi une vague d’arrestations de talibés déférés vers 13 heures 50 au parquet. Un important dispositif de sécurité a été mis en place pour parer à toute éventualité. Ainsi deux pick up de la gendarmerie, un car des éléments de la police de Diourbel ainsi que un détachement du groupement mobile d’intervention et le fameux « dragon noir » ont été mis en contribution pour sécuriser le tribunal et la Maison d’arrêt et de correction où le prévenu va passer sa première nuit carcérale. Vers 19 heures, la vingtaine de manifestants arrêtés à Touba ont été placés eux aussi sous mandat de dépôt.
Pour rappel, le jeune marabout a été cité dans l’affaire de la mise à sac de la maison et des biens du député Moustapha Cissé Lô après la diffusion d’un enregistrement sonore dans lequel le vice-président de l’Assemblée nationale aurait adressé ders propos peu discourtois à l’endroit d’un membre de la famille de Serigne Falilou Mbacké. Après ces actes, Serigne Assane Mbacké avait fait une sortie pour assumer sa responsabilité dans la mise à sac de la maison.
Convoqué dans l’après-midi d’hier, lundi 16 mars 2015, à la section de recherche de la gendarmerie de Colobane pour être entendu sur ses propos tenus à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall, lors d’un rassemblement organisé avant-hier, dimanche, à Guédiawaye, Me El Hadj Amadou Sall a été finalement placé en garde-à-vue. Il sera ce jour, mardi, présenté au procureur de la république pour comparaitre à propos des faits qui lui sont incriminés.
Venu soutenir son camarade de parti et ancien ministre de la Justice sous Me Wade, Oumar Sarr, le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui avait avec à ses côtés quelques responsables politiques comme Doudou Wade et Bara Gaye, s’est adressé à la presse en déplorant le fait. Selon le maire de Dagana : «c’est purement de l’intimidation et nous n’allons pas l’accepter. Nous irons jusqu’au bout de notre souffle. Il y a aujourd’hui autant de responsables du Pds qui se trouvent dans cette situation. Ceci est inacceptable».
Me El Hadj Amadou Sall, avocat de Karim Wade, est dans les liens de la prévention pour des propos tenus, dimanche dernier, lors de la manifestation organisée à Guédiawaye par le mouvement de soutien à Karim Wade dénommé “Disso diam Karim Wade”.
L’avocat et ancien ministre aurait ainsi déclaré : «Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable et impuissant. Il n’a pas de projet de société. C’est par pur hasard qu’il est devenu chef de l’Etat. Pour lui, la seule chose qu’il doit faire, c’est d’emprisonner Karim Wade. Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon...pour la résistance. Son seul objectif, quand il est arrivé au pouvoir, c’était de détruire la famille d’Abdoulaye Wade». Allant mêm plus loin dans son réquisitoire, Me Sall avait laissé entendre que «si jamais Macky Sall fait emprisonner Karim Wade, il (le président Macky Sall) ne passera pas une seule nuit au Palais».
Par Vieux SAVANE
DEFENDRE LA REPUBLIQUE ET SES VALEURS
L’État et ceux qui l’incarnent doivent garantir l’égalité des citoyens en rappelant que nul ne saurait être au-dessus de la loi. Et le placement sous mandat de dépôt de Serigne Assane Mbacké est un signal fort dans ce sens
La justice sénégalaise ne s'est pas encore prononcée sur ce qu'il est convenu d'appeler «l'affaire Karim Wade», mise en délibéré jusqu'au 23 mars, que certains responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) la qualifie déjà de "justice revancharde qui veut emprisonner ce garçon Karim Wade". Pis, d'autres, substituant le président de la République à la justice, font dans la surenchère car, ont-ils menacé : "Si Macky Sall fait emprisonner Karim Wade, il ne passera pas une seule nuit de plus au Palais". Mais enfin de quoi s'agit-il ? Karim Wade, avait été bombardé ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l'Energie par son père de président de la République, qui avait le pouvoir discrétionnaire de faire nommer aux postes militaires et civils.
Et voilà qu’il a été attrait devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), une juridiction existant depuis une trentaine d’années, pour s’expliquer sur les soupçons d’enrichissement illicite portés sur sa personne. Au tout début, l’ancien Chef de l’Etat devenu opposant avait fait mine de minimiser, affirmant à qui voulait l’entendre qu’il n’y aurait pas de procès, car on n’avait rien à reprocher à son fils. Que nenni ! Procès, il y a eu effectivement avec ses incidents et ses effets de manches jusqu’à ce que les avocats de Karim aient décidé de boycotter les audiences, préférant convoquer conférence de presse sur conférence de presse pour dire leur part de vérité loin du prétoire. Ce qui n’a pas empêché le procès de suivre son cours.
A une semaine du verdict, le ton monte, la menace se fait pressante, puisqu’on demande à une frange de la population d’entrer en résistance en s’armant qui de bâton, de gourdin, de cuillère, de pilon, pour parer à l’éventualité d’une condamnation. Même s’il ne s’agit pas d’armes de destruction massive, on peut s’étonner d’une telle posture. Surtout que, nous dit-on, il est question de faire “face à l’oppression, à l’injustice, dans les mêmes formes et mêmes manières que cela été fait le 23 juin”. Un défi à la République, à celui qui l’incarne. Oubliant non seulement que jamais l’histoire ne se répète deux fois sinon que sous forme de tragédie ou de farce. Sans compter que c’est procéder à une véritable forfaiture que de vouloir comparer des situations qui ne sont pas comparables.
Les populations sénégalaises, dans leurs différentes composantes, s’étant en effet soulevées, le 23 juin 2011, autour d’un mot d’ordre fédérateur et impersonnel : “Touche pas à ma Constitution”. Il s’agissait alors de défendre la République malmenée par des calculs politiciens et non de servir de bouclier à un homme ou une femme en s’appuyant sur des considérations hors d’époque.
C’est cela qui se pose encore aujourd’hui au regard de notre commune volonté de vivre ensemble chahutée par certains propos outranciers et certains comportements qui menacent la stabilité du pays. Il en est ainsi des jets de pierre auxquels se sont livrés hier lundi, à la brigade de gendarmerie de Touba, des jeunes talibés contestant la convocation de leur marabout Serigne Assane Mbacké dans le cadre de l’enquête relative à l’incendie et à la mise à sac des maisons et des véhicules du député Moustapha Cissé Lô qu’il avait revendiquée. Il s’agit plus que jamais de rappeler que l’Etat et ceux qui l’incarnent doivent garantir l’égalité des citoyens en rappelant à tout un chacun, quel que soit son rang, que nul ne saurait être au dessus de la loi. Et le placement sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction de Diourbel du présumé coupable est un signal fort dans ce sens, venant rappeler au passage l’interpellation il ya quelques mois du guide des «Thiantacounes» dans le cadre d’une affaire de meurtre.
Il s’agit par conséquent de se nourrir du sens de l’histoire, celui qui s’inscrit dans la consolidation de l’Etat de droit et qui ouvre le grand boulevard des audaces. Si chacun peut faire ce qu’il veut, comme il veut, c’est simplement courir le risque de voir s’instaurer l’anarchie où les plus forts brimeront les plus faibles. C’est pourquoi, faut-il le rappeler, l’une des missions de la République est de veiller jalousement à la sécurité des biens et des personnes. Sans faiblesse, ni compromission. Quoi qu’il puisse lui en coûter.
Il urge alors de dessiner une nouvelle trajectoire historique, en rupture d’avec un continuum de renonciations et de démissions, de faiblesses et de lâchetés, si l’on veut combattre le pillage systématique et éhonté des ressources nationales et le sentiment d’impunité qui habitent certains dignitaires politiques et/ou religieux. Si l’on veut surtout en finir avec la stratégie consistant à accéder au pouvoir pour en jouir et instrumentaliser les institutions.
Accusés d’incitation à l’insurrection, de fabrication de cocktails Molotov et de perturbation du processus électoral par le gouvernement congolais, Fadel Barro, Malal Talla alias Fou Malade et Cie n’en sont pas au bout de leur peine en République Démocratique du Congo (Rdc). Après la sortie du ministre congolais de la communication, par ailleurs porte parole du gouvernent, sur les ondes de la Rfi, Thiate et le reste du groupe de Y’en a marre, resté au Sénégal, ont plus de raisons de s’attendre au pire.
«Le gouvernement congolais a monté ce coup pour maintenir nos camarades en prison»
Les membres du mouvement Y’en a marre en savent plus sur les charges qui ont été retenues contre leurs camarades arrêtés en République démocratique du Congo (Rdc) depuis dimanche. Le gouvernement de Joseph Kabila accuse Fadel Barro, Malal Talla alias Fou Malade, Aliou Sané et les autres membres des mouvements citoyens du Burkina et de la Rdc, en conférence de presse, «d’entrainer les jeunes congolais à préparer des cocktails Molotov pour une éventuelle insurrection, de vouloir chambouler le processus électoral et pire, ils sont entrés dans le territoire congolais avec de faux documents».
Ces charges retenues contre eux, par la voie du ministre congolais de la communication et porte parole du gouvernement, ont sorti le rappeur Cyrille Touré alias Thiate, un des leaders de Y’en a marre et Cie de leur gond. «Rien que de fausses accusations», soutient le rappeur Thiate à la sortie de la réunion qu’ils ont tenue hier au quartier général du mouvement «Y’en a marre» sis aux Parcelles assainies.
Et pour démentir les propos du ministre congolais, Thiate brandit le papier officiel que l’ambassade de la Rdc à Dakar leur a donné: «Voici le papier officiel de l’ambassade, c’est le reçu officiel pour le visa en Rdc, moi-même je devais y être mais j’ai été chargé d’une mission ailleurs», affirme-t-il avant de montrer son passeport avec le visa du Congo délivré par l’ambassade le 16 fé- vrier dernier.
«Ils nous connaissaient bien. Nous sommes allés au Congo avec des papiers officiels de Y’en a marre pour demander le visa. Ce que le ministre congolais a dit c’est faux», lance le rappeur Thiate. Les Y’en a marristes soupçonnent un coup monté par le gouvernement congolais pour maintenir leurs camarades en détention. «Ils nous ont utilisé.
C’est un guet apens parce que comment délivrer des visas à des gars et dire que ces visas étaient faux? On soupçonne un coup monté. Dire que nous sommes là pour inciter le peuple congolais à l’insurrection et nous accuser de mouvement violent, c’est juste un prétexte pour nous charger et écrouer davantage nos gars en prison», affirme-t-il.
Thiate et ses camarades sont encore plus inquiets sur le sort qui sera réservé à Fadel Barro, Aliou Sané, Aliou Sané et les autres d’autant plus que des informations reçues font état d’actes de tortures que ces derniers, entre les mains de la police congolaise, ont subi. «Il y a parmi eux qui ont leurs bras cassés, il y a aussi quelqu’un qui ne peut plus marcher, ils ont été frappés et torturés», a dénoncé le rappeur du groupe Keur gui.
Avant d’avouer la crainte de Yen a marre qui «s’attend au pire après la déclaration du chargé de communication du gouvernent congolais».
«L’état doit réagir par voie officielle, car ça devient sérieux»
Vu l’évolution de la situation, le mouvement Y’en a marre exige une réaction officielle du gouvernement sénégalais à la hauteur de la sortie du ministre congolais de la communication. «Puisque c’est le porte parole du gouvernement congolais qui s’est prononcé officiellement pour charger nos camarades ; nous exigeons que l’état du Sénégal ré- ponde par voie officielle ou qu’il entre immédiatement en contact avec nous parce que ça devient sérieux», déclare le rappeur Thiate.
Les y’en a marristes dénoncent ainsi le mutisme du gouvernement sénégalais sur cette affaire. «On n’est pas en contact avec le gouvernement du Sénégal, nous ne savons rien sur nos gars qui sont la bas c’est à notre gouvernent de nous donner des informations sur eux.
On exige que l’état du Sénégal nous renseigne par rapport à cette situation. Ils nous disent qu’ils sont entrain de faire des démarches mais on sait pas comment et à quel niveau» regrette Thiate.
Convaincu que seule une position ferme du gouvernement du Sénégal pourra faire libérer leurs concitoyens «si le gouvernement congolais a libéré les gens des médias occidentaux c’est parce que leurs gouvernements ont montré qu’ils étaient fermes sur cette question. On n’arrête pas leur citoyens sans conséquences et c’est aux états africains de faire preuve de cette même fermeté».
«Le combat va continuer»
Sans aucune nouvelle de leurs camarades encore détenus, les y’en a marristes ne comptent pas rester les bras croisés en attendant la réaction de l’état, «nous faisons nos propres dé- marches et nous avons commis des avocats».
Pour le mouvement Y’en a marre le combat citoyen qu’ils mènent en Afrique n’est qu’à ces débuts «nous demandons au peuple congolais de rester fort et que le combat continue et cela ne vient que commencer, nous ne baisserons pas les bras et que le peuple congolais peut compter sur nous pour leur combat citoyen, s’il faut y retourner nous y retourneront», lance Thiate soutenu par le reste du groupe.
Loin de s’ingérer dans les affaires de l’état congolais, le mouvement y’en a marre qui prône la positive attitude en a profité pour rappeler la mission qui les a mené en Rdc. «Notre mission c’était d’aider des associations citoyennes à s’organiser et à partager notre expérience avec eux, d’ailleurs je reviens d’un séminaire avec des équato-guinéens ; c’est ce que nous avons toujours fait», avance Thiate. Qui ajoute: «Nous sommes conscients que le Congo n’est pas le Sénégal mais c’est l’Afrique qui nous inté- resse».
THIERNO ALASSANE SALL SIGNALE L’URGENCE DE LEUR RÈGLEMENT
Thierno Alassane Sall était ce dimanche l’hôte des «apéristes» de Rufisque-Nord lors d’un meeting d’unification organisé par le cadre unitaire de la zone. Dans sa communication, l’ancien ministre des transports terrestres, des infrastructures et du désenclavement a lancé un appel à tous les séné- galais de tous les bords, à œuvrer dans la résolution des crises scolaire et universitaire.
L’ancien ministre des transports terrestres, des infrastructures et du désenclavement a signalé à Rufisque qu’il est temps d’agir pour sauver l’école sénégalaise.
«L’heure commence à être grave, il commence à se faire tard pour l’école sénégalaise», a indiqué Thierno Alassane Sall en marge du meeting d’unification initié, dimanche dernier, par les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune de RufisqueNord.
Car, insiste-t-il, «nous avons vécu plusieurs décennies de grèves récurrentes et tous les acteurs sont conscients de cette situation». D’ailleurs, a-t-il poursuivi, cette situation a conduit à un grand rassemblement regroupant les différentes sommités du pays. «C’est la raison pour laquelle, tous les acteurs ont répondu présent aux concertations initiées par le gouvernement sur l’avenir de l’école.
Des acteurs de divers bords politique, économique, socioprofessionnel, d’éminents sénégalais comme le professeur Souleymane Bachir Diagne, comme l’ancien recteur Madany Sy et tant d’autres», révèle le responsable apériste à Thiès. Face à la crise scolaire et universitaire, Thierno Alassane Sall signale que ces derniers «se sont accordés sur un certain nombre de recommandations que le gouvernement s’applique à vouloir mettre en œuvre».
Cependant, il fait remarquer qu’il peut exister des désaccords sur la manière d’opérer. Mais, souligne-t-il: «Les formes d’actions doivent changer pour que l’avenir du Sénégal ne soit pas définitivement compromis.
Puisque si nous continuons ainsi encore quelques années, c’est l’école sénégalaise qui sera totalement en ruine. Si nous continuons encore comme ça quelques années, ce sont nos enfants, nos étudiants dont le niveau, c’est un constat alarmant mais déjà effectif et remarqué par tous, est très faible, ce sont nos enfants et donc notre avenir qui sera complètement bradé».
Aussi, lance-t-il, une invite aux différents acteurs de l’enseignement, à mieux agir pour une sortie définitive des crises que le Sénégal connaît dans le secteur de l’éducation. «Nous invitons pieusement les enseignants et le gouvernement à ce qu’enfin une solution soit trouvée. Pour que l’école publique ne soit plus que ruine et désespoir», dit-il.
Un vœu qui semble être exaucé car les deux parties, le ministère et les syndicalistes, se sont accordés, hier, sur la presque totalité des points de la plateforme revendicative des enseignants.
LA TRAQUE DES «PYROMANES» LANCÉE
VAGUE D’ARRESTATIONS ET DE PERQUISITIONS A DAKAR
Vieux Père NDIAYE B. M. MBENGUE |
Publication 17/03/2015
La liste d’arrestations de responsables du parti démocratique sénégalais (Pds) par le commissariat de police de Guédiawaye s’allonge. Après le déferrement au parquet, hier, de la présidente du mouvement horizon 2017 Ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, et le lutteur Samba B, alias Bathie Seras, pour atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres, c’est au tour du directeur de cabinet du maire libéral de la commune de Pikine nord, de passer à la trappe.
Celui-ci – selon nos sources – a été interpellé dimanche dernier aux environs de 23 h dans les locaux du commissariat de police de la ville.
Le directeur de cabinet du maire de Pikine nord arrêté
On reproche au proche collaborateur du maire libéral de la localité, Amadou Diarra, d’avoir occasionné des dégâts matériels sur un des véhicules du commissariat de police.
C’est en manœuvrant au volant de sa voiture pour accéder à l’intérieur du commissariat, nous signalent nos informateurs, que le directeur de cabinet du premier magistrat de Pikine nord a percuté le véhicule des limiers.
Il était venu tard la nuit (23 h) dans les locaux de la police pour rendre visite au lutteur Bathie Seras et la karimiste Amina Nguirane – gardés à vue – et voir éventuellement comment tirer ces derniers du bourbier dans lequel ils se sont empêtrés, depuis ce week-end.
Alerté, le chef de service du commissariat central, active aussitôt le chef de sûreté urbaine, par ailleurs, ancien élément de la division des investigations criminelles (Dic) et de la brigade des affaires générales. Celui-ci, à son tour, ordonne l’interpellation du directeur de cabinet du maire et sa conduite dans un bureau d’enquêteur.
Mais, soumis à la traditionnelle fouille corporelle et à la vérification de papiers afférents à la mise en circulation du véhicule, nous confie-t-on, le mis en cause ne disposait pas d’assurances. Les flics lui notifient alors le caractère délictuel de son geste et le mettent en garde à vue dans la chambre de sûreté.
On nous signale qu’il devrait être déféré aujourd’hui au parquet par la police de Guédiawaye pour destruction de bien appartenant à l’Etat et défaut d’assurances.
Le maire de Djeddah Thiaroye Kao en garde à vue
Le premier magistrat libéral de la commune d’arrondissement de Djeddah Thiaroye Kao, Dr Cheikh Dieng, a été convoqué et entendu, hier, sur procès-verbal (Pv) puis gardé à vue aux environs de 20 h par les limiers du commissariat de la ville de Guédiawaye.
Tout comme la présidente commission environnement de l’institution municipale, Adji Codou Ka. Ils sont accusés d’avoir stocké un important lot de pneus dans un coin de la commune en vue de perpé- trer des actes de sabotage, à l’annonce de la condamnation de l’ex ministre d’Etat, Karim Meïssa Wade, par la Crei.
Les pneus sont actuellement consignés à la police. Pour ceux qui avaient rassemblé ces pneus, ils étaient destinés à la protection des arbres prévus pour le reboisement de la zone.
On nous informe que l’édile de la cité aurait été fiché sur les tablettes des spécialistes de renseignements généraux comme un potentiel sergent-recruteur de nervis aux fins de commettre des actions spectaculaires planifiées dans la grande banlieue de Dakar.
Le leader de l’Alliance sauver le Sénégal (Ass), Babacar Mbaye Ngaraf a été lui aussi convoqué et entendu à la police centrale de Dakar. Confiant qu’il a été traité avec beaucoup de courtoisie, Ngaraf dit être surpris par la filature dont-il a fait l’objet pendant des jours.
Son audition a porté sur la manifestation que ladite alliance veut organiser devant l’Ambassade de France à Dakar.
Des jeunes tentent de libérer Bathie Seras
On a frôlé, hier, le pire lors de la conduite au parquet du lutteur Samba Ba, dit Bathie Seras, et de la présidente du mouvement horizon 2017 Ak Karim, Aminata Thiam, alias Amina Nguirane.
Selon des témoins des faits, des sympathisants et partisans du chef de file de l’écurie de Guinawrail et la karimiste ont tenté le forcing pour faire libérer les mis en cause en route vers le parquet du tribunal départemental de la ville. Mais, les flics – en agents de police chevronnés et aguerris – interviennent pour ramener la sérénité et surtout acheminer les deux vieux compagnons écroués à destination.
Les sympathisants de Bathie Seras et d’Amina Nguirane ont pris d’assaut très tôt les locaux du commissariat de police et ceux du représentant du ministère public ou du substitut du procureur de la République pour marquer leur sympathie et leur solidarité.
On nous apprend même que certains parmi eux ont voulu intercepter, à hauteur de la technopole de Pikine, la fourgonnette de la police pour tenter d’extirper le lutteur et la jeune libérale des liens de l’arrestation.
Mais, aux dernières nouvelles, on nous souffle que les deux mis en cause ont pu bénéficier d’un retour de parquet (Rp). Ils sont retournés au commissariat où ils se trouvent présentement en garde à vue. Mais, ce retour de parquet s’explique par le fait que leur dossier va passer en instruction, dit-on.
Serigne Modou Niang signe avec la Sen Tv
Les politiciens ne sont pas seulement les seuls transhumants. Du côté des promoteurs aussi ce phénomène existe. Après Pape Abou Fall, Dièye Productions, Moustapha Kandji, c’est au tour de Serigne Modou Niang de poser ses baluchons à la Sen Tv.
Pape Tine Syndicat avec une calebasse remplie de fruits
Venu accompagner son poulain Cobra 2 lors de son duel avec Alioune Diop 2, Pape Tine Syndicat était au four et au moulin. Durant tout le temps qu’a duré le choc, il était aux côtés du tombeur du poulain de Max Mbargane. Entre ses mains, il tenait une calebasse remplie de fruits qu’il distribuait
ça et là.
Palla Diop / Max Mbargane : 1-1
Le duel à distance que se livraient les deux managers Palla Diop et Max Mbargane s’est soldé par un nul. Pour le premier duel de la journée de dimanche dernier, Max affichait le sourire avec la victoire de Thiopet sur Ile de Serpent. Mais lors du dernier combat, Cobra 2 a rectifié le tir en battant Alioune Diop 2. Et Palla Diop ne pouvait point contenir sa joie.
Open-presse Gouye Gui cet après-midi…
Le Groupe Excaf Telecom prépare activement la première journée du Tournoi de la TNT. Après les
deux face-à-face publics, les quatre lutteurs accueilleront les journalistes dans leurs camps d’entraînement respectifs. C’est Gouye Gui qui ouvrira le bal ce mardi, à partir de 16 heures, à l’école de lutte Mor Fadam.
…Tapha Tine le vendredi
Après Gouye Gui, ce sera au tour de Tapha Tine d’ouvrir ses entraînements à la presse vendredi prochain. Le Géant du Baol aura l’occasion de riposter aux attaques verbales du Roi du Simpi qui a pris une sérieuse option psychologique en vue de cet affrontement.
Ndongo Lô / Boy Yeumbeul ficelé
Après avoir perdu face à Gackou 2 (Balla Gaye), Ndongo Lô compte rectifier le tir. Son combat contre Boy Yeumbeul (Double Less) est ficelé par Ndiaye Productions. Il aura lieu au mois d’avril prochain
Flikis est-il oublié ?
Flikis fait partie des jeunes champions de Diamaguène qui sont souvent engagés par les promoteurs en début de saison. Mais cette fois, le pensionnaire de l’écurie Diamaguene Sicap Mbao est jusqu’ici zappé.
L’arbitrage de Sitor décrié
Arbitre du combat Alioune Diop 2 / Cobra 2, Sitor Ndour a été hué par le public qui n’a pas apprécié son arbitrage. Après qu’il a notifié au pensionnaire de Lansar un troisième avertissement et un deuxième au poulain de Baba Diallo, tout le monde s’est mis à contester. Même les managers n’ont pas manqué de réagir pour dire que c’est difficile de comprendre le règlement.
Armée taquine Tapha Guèye 2
Les anciens adversaires se sont rencontrés samedi dernier au stadium Iba Mar Diop. Armée de Ben Barack Mbollo, sur un air taquin mais très amical, a demandé que Tapha Guèye 2 lui accorde une revanche, après l’avoir battu la saison dernière.
LA VILLE RELÈVE PRES DE 4 MILLIARDS DE PATENTES À RUFISQUE OUEST
Comme la commune de Rufisque Est, celle de Rufisque crie le manque de moyens alors que la ville relève dans son périmètre près de quatre milliards de francs Cfa en termes de patentes. Une situation qui a fini d’irriter les conseillers municipaux de cette collectivité locale lors du vote de son budget.
Le budget 2015 de la commune de Rufisque Ouest a été adopté et voté à l’unanimité par les conseillers municipaux de la collectivité locale. Il s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 551.402.930 de francs Cfa. 71.796.470 de francs sont réservés aux investissements tandis que le budget de fonctionnement se chiffre à 479.606.460 de francs Cfa.
Lors de cette session ordinaire, ce qui a outré les élus, ce sont les incohérences installées par l’acte 3 de la décentralisation. En effet, ces derniers disent ne pas comprendre, alors qu’ils sont commune de plein exercice qu’ils perdent presque quatre milliards de francs Cfa au profit de la ville.
Une situation soulignée par le maire Alioune Mar qui insiste sur ce qu’il qualifie de paradoxe. « Nous sommes bien fondés de souligner ce paradoxe. Tout cela est désolant. C’est un paradoxe.
La commune de Rufisque Ouest est naturellement l’une des communes les plus riches. Mais malheureusement, elle est la plus pauvre du point de vue légale. Elle abrite la zone industrielle de la ville de Rufisque.
En conséquence, nous pouvons estimer à plus de trois milliards de francs Cfa l’ensemble des patentes qui devaient être payées au niveau de notre commune et qui sont payées au niveau de la ville », a-t-il indiqué.
Ainsi, l’air très surpris le maire de Rufisque Ouest se pose la question : « comment sur un territoire d’une commune, ont peut récolter presque quatre milliards de patente et cette même commune-là peine à payer une masse salariale de cent millions » ?
Raison suffisante pour lui de lancer un appel à l’Etat. Car, estime-il, «l’Etat doit prendre toutes ses responsabilités. L’Etat ne doit pas créer des communes de plein exercice en leur donnant des fonctions de communes d’arrondissement ». En tout cas, au niveau du conseil municipal de Rufisque Ouest, l’on dénonce les incohérences de l’acte 3 de la décentralisation.
«Nous dénonçons cette loi et interpellons le ministre de tutelle pour trouver des solutions. Nous allons en profiter pour dire aux populations que tout ce que nous avions estimé pouvoir le faire avec l’acte 3, a été une déception.
Donc, l’acte 3 ne nous a pas permis Comme la commune de Rufisque Est, celle de Rufisque crie le manque de moyens alors que la ville relève dans son périmètre près de quatre milliards de francs Cfa en termes de patentes.
ne situation qui a fini d’irriter les conseillers municipaux de cette collectivité locale lors du vote de son budget. de régler l’ensemble des problèmes ou bien une grande partie des problèmes dont nous sommes confrontés », fait savoir Alioune Mar.
Pour le conseiller Ass Mamoune Seye, ses collègues sont d’accord, afin de se faire entendre, pour faire un mémorandum. «Tout le conseil municipal est d’accord pour faire un mémorandum », signale-t-il. Avant d’indiquer qu’il « serait bon que les autorités puissent se conformer à la loi parce qu’en amont, c’est deux ordres de collectivité mais dans le texte on un statut de commune.
La ville n’a pas de territoire, ce sont les communes qui investissent, qui font des projets de développement. Je pense qu’il est logique, en terme de péréquation même s’il le faut, que l’ensemble de ces patentes évaluées à plus de trois milliards de francs, puissent être réparties sur la base d’un quota ».
GHANA / SENEGAL DU 28 MARS AU HAVRE : Première convocation pour Cheikh Ndoye
Sociétaire de Créteil (Ligue 2, France), Cheikh Ndoye va étrenner sa première convocation en équipe nationale A lors de la prochaine sortie amicale que celle-ci jouera contre le Ghana, le 28 mars prochain au Havre. Si Aliou Cissé veut se baser sur l’existant pour continuer l’oeuvre de perfectionnement de l’équipe nationale du Sénégal dont il a pris les rênes il y a moins de deux semaines, il va s’appuyer aussi sur la jeune garde pour assurer la relève dans la tanière. Ce nouveau cycle permet au sélectionneur de mettre dans sa valise Cheikh ndoye à l’occasion du match amical Ghana / Sénégal du 28 mars prochain. le sociétaire de Créteil (national 1) a reçu vendredi dernier sa convocation envoyée à la direction de son club.
Novice avec Abdoulaye Diallo et Diawandou Diagne
Le rufisquois connaîtra à l’image du Havrais Abdoulaye Diallo et du Barcelonais Diawandou Diagne sa première sélection avec l’équipe A. Cheikh ndoye est certainement récompensé par le nouvel entraîneur qui l’avait déjà sélectionné lors du match amical nul (2-2) que l’équipe A’ du Sénégal a arraché face à la Colombie, le 31 mai dernier, à la veille de la dernière Coupe du monde. Ce jour-là, le milieu récupérateur de Créteil a réussi un match plein réduisant le score d’une splendide frappe des 25 mètres.
JEUX AFRICAINS (ELIMINATOIRES) : MALI / SENEGAL : 25 Olympiques en stage ce mardi au Centre Bocandé
Dans le cadre de la préparation des matches aller Mali / Sénégal (21 mars 2015 à Bamako) et retour Sénégal / Mali (11 ou 12 avril 2015 au Sénégal) qualificatifs au tournoi de football masculin des Jeux africains Brazzaville 2015, la sélection nationale du Sénégal sera en stage de préparation en régime internat à partir du 17 mars 2015.
FRANCE : MEILLEUR SENEGALAIS L1 (29EME J.) : Lamine Sané fait chuter le Paris SG
Lamine Sané a été l’un des grands héros de la victoire de Bordeaux sur le PSG (3-2). Le défenseur international sénégalais a mis les Girondins sur le chemin de la victoire en ouvrant le score.