Néo pensionnaire de la Tanière, Abdoulaye Diallo débarque avec des ambtions très claires. Même s’il n’a aucune garantie pour être le numéro 1 dans la cage du Sénégal, le Havrais dit vouloir «s’imposer dans la durée».
Abdoulaye, quel sentiment vous anime après votre première convocation en sélection sénégalaise ?
Je suis très fier d’être appelé en sélection nationale. et, au-delà de ma fierté, je profiterai de l’équipe nationale pour progresser en tant que professionnel, mais aussi en tant qu’homme. nous savons tous qu’une équipe nationale ne peut être bénéfique pour un footballeur.
Avez-vous discuté avec Aliou Cissé ?
oui, j’ai eu une discussion briève avec le sélectionneur Aliou Cissé. Il m’a appelé jeudi soir pour me dire que j’entrais dans la nouvelle génération et qu’il comptait beaucoup
sur moi. Mais, nous n’avons pas terminé la discussion, on en reparlera davantage une fois sur place pour le match amical. et, j’étais très heureux de son coup de fil, mais aussi de son discours même s’il a été peu bavard au bout du fil.
Depuis plus de deux ans, le Sénégal tente de vous enrôler. Pourquoi étiez-vous réticent ?
A la base, j’étais plus consacré dans ma carrière de football professionnel, parce que dans ma tête, je me suis dit qu’il faut d’abord être titulaire dans mon club pour prétendre intégrer la sélection. Je savais que tôt ou tard je viendrais.
Aujourd’hui, le choix porté sur le Sénégal n’est-il pas fait par défaut ?
Non, mon choix n’est pas pris par défaut. Au contraire. J’ai 22 ans, j’aurais pu attendre l’évolution de ma carrière avant de prendre une telle décision. Depuis toujours, le Sénégal s’est interessé, mais je n’avais jamais fermé la porte. Ma réponse n’avait jamais non plus été variée.
Avez-vous eu des garanties de la part du sélectionneur ?
Non, il n’y a aucune garantie. D’ailleurs, cette réponse répond à la précédente. Si, c’était par défaut, j’allais mettre en avant une garantie. Mais, dans nos discussions, on n’en avait pas discuté au préalable. Moi, je pense que pour exister dans un groupe, il faut faire ses preuves et moi je me dis que je fais face à un bon challenge.
Pensez-vous pouvoir vous imposer comme gardien de but titulaire du Sénégal ?
Je pars du principe que je dois faire mes preuvres. J’ai l’ambition et l’envie d’être titulaire. Mais, à moi d’aller chercher cette titularisation. Cela passe d’abord par un bon travail en club, mais aussi durant les stages de préparation en équipe nationale.
Zargo Touré a-t-il pesé dans votre choix ?
Avec, Zargo touré, on a beaucoup échangé de l’équipe nationale. Il me dit souvent ce qu’il en passe et me fait part de l’ambiance qui y régne. Avant lui, j’ai eu l’habitude de discuter avec Cheikh tidiane ndiaye avec qui j’ai évolué à rennes. lui, c’est comme un grand frère. Il n’a pas cessé de me convaincre. Depuis que j’ai pris la décision de rejoindre la sélection, on ne s’est pas parlé, mais je ne tarderai pas à l’appeler pour lui faire part de ma décision.
Quel objectif vous êtes vous fixé en rejoignant la Tanière ?
Je veux vraiment m’imposer dans la durée en équipe nationale. J’aimerais vraiment participer à la prochaine CAn-2017, mais aussi au Mondial 2018. Je sais que le potentiel est là et qu’on pourra atteindre nos objectifs à force de travailler.
Quelle est la responsabilité de Bouna Coundoul dans l’échec du Sénégal à la CAN-2015 ?
Vous savez, je suis très mal placé pour juger Bouna Coundoul. Je ne me sens pas meilleur que lui, au contraire, il est plein d’expérience. Même si le Sénégal est éliminé au premier tour de la dernière CAn, je pense que Bouna n’a rien à se reprocher personnellement parce que l’échec est avant tout collectif. Il a fait de bons matchs, malheureusement, le Sénégal n’y est pas arrivé.
Croyez-vous en l’avenir de cette équipe du Sénégal ?
Nous avons une génération qui a en son sein énormément de talents qui ont les moyens d’aller de l’avant. Depuis quelque temps, des observateurs pensent que ces talents ne sont pas exploités. J’espère que le staff en place travaillera dessus pour que le Sénégal retrouvela place qui est le sien dans le ghota du football africain.
Le lutteur Bathie Séras a été déféré hier, comme annoncé dans vos colonnes. Sauf que lors de son audition, il a nié les faits qu’on lui reproche.
Le lutteur Samba Sow, plus connu sous le nom de Bathie Séras, et la coordinatrice du mouvement Karim Horizon 2017, Aminata Thiam dite Aminata Nguirane, ont été déférés au Parquet pour les faits de trouble à l’ordre public et actes à discréditer les institutions de la République. Dans la soirée, ils ont bénéficié d’un retour de Parquet. Il faut dire que les deux prévenus risquent très gros. Selon nos sources, leur dossier va être confié à un juge d’instruction.
Matinée mouvementée
Un peu plus tôt, alors que le panier à salade convoyait les deux détenus et les autres personnes arrêtées, au tribunal, des partisans du lutteur ont tenté d’intercepter le véhicule de police pour le faire libérer. Composée de charretiers, de lutteurs et de quelques inconditionnels, la foule a réussi à faire stopper le car de police.
Mais, selon nos sources, leur tentative a été mise en échec par les renforts arrivés très vite sur les lieux. Selon les explications de nos interlocuteurs, les partisans du lutteur projetaient de renverser le car, pour les libérer. Mais, les hommes du commissaire Bécaye Diarra, rompus à la tâche, avaient anticipé le coup.
Mais avant d’en arriver là, le lutteur a été entendu, dans un premier temps, par les limiers du poste de police de Guinaw Rails. Lors de cette audition, le chef de l’écurie Guinaw Rails a nié, avec véhémence, avoir remis les pieds à la permanence départementale du PDS.
Ensuite, Guinaw Rails a été dessaisie au profit du commissariat central de Guédiawaye. Lors de ce second face à face , le lutteur est revenu sur ses propos. En effet, Bathie Séras a déclaré s’être rendu à la permanence une fois, à la demande de son amie Aminata Nguirane. Il a reconnu s’être rapproché de la militante libérale pour des raisons financières. Il a aussi confessé qu’il a eu des tête-à-tête avec certains leaders du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), sans aucune autre précision.
"Je suis un membre actif du PDS"
Il ressort de ces auditions que le lutteur a déclaré, dans un premier temps, n’avoir aucun lien avec les libéraux, avant de changer de discours. "J’ai sollicité Aminata Nguirane, parce que j’avais besoin de 25.000 FCFA, pour régler quelques soucis. Je suis un membre actif du PDS". Toutefois, le lutteur a réfuté toute participation à un quelconque acte de sabotage. "Je n’ai jamais participé à une quelconque manifestation de sabotage des édifices publics", a-t-il déclaré.
Egalement, ce week-end, les limiers ont fait un saut dans la maison du lutteur pour y effectuer des perquisitions. Mais, dit-on, cela n’a pas donné grand-chose. L’on signale également que d’autres personnes, soupçonnées de participer à la préparation de ces actes de vandalisme, sont dans le viseur de la police. D’autres arrestations seraient en vue.
Pour rappel, le lutteur Bathie Séras a été gardé à vue dans les locaux du Commissariat central de Guédiawaye, depuis vendredi soir. On l’accuse de préparer des actes de vandalisme, au cas où Karim Wade serait condamné le 23 mars prochain. Aminata Nguirane, coordonatrice du mouvement Karim Horizon 2017, est accusée d’avoir été son recruteur. Elle lui aurait remis la somme de 2 millions de francs CFA. Une accusation jugée "grotesque", d’autant plus, selon des sources libérales, la jeune étudiante peine à payer ses frais mensuels de scolarité.
DIRECTION LE PARQUET
Me El Hadji Amadou Sall déféré chez le procureur
IBRAHIMA FALL DE SENEPLUS |
Publication 17/03/2015
El Hadji Amadou Sall a été déféré au parquet ce mardi. Il sera placé sous mandat de dépôt ou bénéficiera d’une liberté provisoire.
Convoqué hier après-midi à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, El Hadji Amadou Sall a été déféré au parquet ce mardi au terme de sa garde-à-vue. Un de ses proches, présent sur place et contacté ce matin par www.SenePlus.Com, pronostiquait une telle issue. "Il est à l’intérieur depuis ce matin, confiait-il il y a quelques heures. Nous attendons, mais il sera déféré au parquet."
C'est chose faite. El Hadji Amadou Sall sera face au procureur, qui lui signifiera l'accusation. Il pourrait être placé sous mandat de dépôt ou bénéficier d'une liberté provisoire. Avocat de Karim Wade, Me Sall confiait hier à une source de www.SenePlus.Com être prêt à aller en prison. Il disait : "Ma valise est prête. Certainement, ils vont m’arrêter, m’entendre et me placer sous mandat de dépôt."
Amadou Sall a été arrêté hier après qu'il a répondu à une convocation de la gendarmerie. Ce, au lendemain de ses fracassantes déclarations sur Macky Sall, tenues dimanche à Guédiawaye au cours d’un rassemblement de soutien à Karim Wade. Il martelait que Macky Sall ne passera pas une seule nuit de plus au Palais, si Karim Wade est déclaré coupable le 23 mars.
"La seule chose que nous pouvons faire pour l’empêcher, c’est la résistance. Il faut qu’on soit uni, pour lui faire face", suggérait-il. Avant d’ajouter : "Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable, et impuissant. Il n’a pas de projet de société. C’est par pur hasard qu’il est devenu chef de l’Etat. Pour lui, la seule chose, qu’il doit faire, c’est d’emprisonner Karim Wade. Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon, pour la résistance. Son seul objectif, quand il est arrivé au pouvoir, c’était de détruire la famille d’Abdoulaye Wade."
Avocat de Karim Wade dans le procès de la traque aux biens supposés mal acquis, l'ancien ministre de la Justice a été expulsé de la salle d'audience à la suite d'une altercation avec le juge de la Crei, Henri Grégoire Diop. Cette décision avait poussé ses collègues de la défense ainsi que l'accusé à bouder le tribunal jusqu'au terme du procès dont le verdict est fixé au 23 mars.
Karim Wade est accusé d'enrichissement illicite. Il est incarcéré depuis avril 2013. Son procès s'est ouvert le 31 juillet dernier. Au terme des débats, le procureur de la Crei a requis contre lui 7 ans, 250 milliards de francs Cfa d'amende et la perte de ses droits civiques.
Par les nombreuses réactions qu’ils provoquent, les propos de l’ambassadeur de France, Jean Félix Paganon, tenus dans l’émission Grand jury sur la Rfm du dimanche 08 mars 2015, dont il était l’invité, continuent de dominer l’actualité sénégalaise.
En effet, devant ce «Grand Jury» (avant l’heure), le chevronné diplomate bourlingueur (Koweït, Afrique du Sud, Egypte, Sénégal...) n’a pas eu besoin d’user de circonlocutions pour donner son avis sur le procès du «fils de», comprenez Karim Wade, affirmant que le non-lieu serait surprenant comme décision de la Crei.
Et allez hop ! Une polémique d’une hargne incroyable s’est déclenchée par une partie de l’opinion publique (principalement les membres du Parti démocratique sénégalais et leurs alliés) qui parle d’ingérence dans la justice mal avisée et inopportune (paroles insensées qui font rire les petits écoliers).
Sapristi ! Et cette pluie de réactions tonitruantes de stupeur, de consternation, de hoquets et de fausse route avec des gloups et des «Mon Dieu !», est juste un paravent qui cache mal des calculs politiques inavoués de ces complexés dézingueurs qui serinent par pur opportunisme (comme toujours) le principe (déjà éculé) de la noningérence.
Autant le dire tout de go, ce «débat» est un nouvel ajout à l’empilement incohérent d’actes d’opposants habitués de l’abracadabrantesque (c’est bien connu, le Peuple est con et oublieux !). Nous sommes tous «cons cernés» !
Il leur faut un défouloir pour donner le change mais cela ne trompe personne. Entendons-nous bien : Ingérence ? On se demande laquelle ! Surtout qu’il faut garder à l’esprit le geste (prémices) de base que c’est l’immonde Abdoulaye Wade qui a «fait appel à l’étranger» (tout en n’y croyant pas lui-même) par des courriers (la cour et la ruée) adressés aux Présidents Obama et Hollande entre autres, pour solliciter leur intervention (leur ingérence !) dans un dossier sénégalosénégalais.
Amusant non ? Alors pour avoir voulu manier la ruse avec désinvolture en se croyant plus intelligent, le Pds et ses alliés (les vilains !) sont tombés «pieds joints» dans le piège qu’ils ont tendu au pouvoir. On ne peut vouloir une chose et son contraire.
Qu’on se le dise : Karim a deux types d’avocats, ses conseils (grévistes) pour le droit, son pater Abdoulaye Wade pour le tordu. La tuile ! Donc évoquer les propos de Paganon comme de l’ingérence (Article 41 de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques adoptée le 18 avril 1961 et entrée en vigueur le 24 avril 1964) est un argument aussi grandiloquent que creux (à pleurer ou à vomir, c’est selon !) dont l’opposition cherche à user et abuser tout en sachant qu’elle a perdu toute crédibilité.
Quand même, chapeau artistes gémissants car on connaît la technique habituelle à savoir que l’ingérence est recherchée et même souhaitée par l’opposition lorsqu’elle la conforte et lui témoigne ses complaisances, mais elle est dénoncée et ciblée dès lors qu’elle met en exergue ses manquements et ses contradictions. Ceci va avec cela.
En toute hypothèse, je ne crois pas un instant que ceux qui accablent les propos du diplomate français soient réellement surpris par ce qu’il a dit. Une absence de nonlieu pour Karim Wade est un épiphénomène (mais bien sûr !). Cette éventualité n’est pas un scoop, car l’immense majorité des Sénégalais pensent comme tel.
Monsieur l’ambassadeur ne nous apprend rien d’autre que ce que nous connaissions déjà, ce n’est un secret pour personne, en tout cas pas pour ceux et celles qui suivent le procès du «fils de». Mais, en aucun moment le diplomate n’a fait de jugement de valeur, apporté des critiques dans la marche des affaires intérieures du Sénégal.
Alors tenter la critique de l’ingérence est une allusion qui ne déride personne, c’est le genre de petit mensonge insignifiant et infect qui ne repose que sur des calculs politiques (et même politiciens). Cela est d’autant plus vrai que si Paganon avait soutenu que Karim Wade n’a rien fait, ses droits ont été violés et que c’est un procès purement politique !
Sûr que la réaction de ces manipulateurs serait autre qu’un beuglement (je pouffe). Très évidemment! Qui est fou?
Sans rien enlever à tout cela, car tout cela est vrai, je ne peux manquer de dire à ces opposants loufoques ceci : arrêtez votre cirque, il est de mauvais goût et même indigeste. Votre situation est aberrante, insensée et absurde, mais il est vrai aussi que vous êtes des espèces aberrantes. Pouf !
Un combat fût-il politique doit se mener sous l’aune de principes (valeurs) et non de prétextes (opportunités). Il serait plus que temps que vous commenciez à prêcher par l’exemple...le bon ! Au train où vont vos dérapages, votre débâcle s’annonce terrible !
Nenni ! Nous ne relâcherons pas notre attention et nous laisser distraire par des procès d’intention intentés par des olibrius qui rêvent de revanche sur un passé pas glorieux (loin s’en faut) qui n’obsède plus qu’eux.
«ALIOU CISSE, MIEUX VAUT NE PAS TRICHER AVEC LUI !»
TANIERE : IDRISSA GANA GUEYE MET EN GARDE SES PARTENAIRES
Idrissa Gana Guèye n’a pas tari d’éloges à l’endroit d’Aliou Cissé. Le milieu de terrain des Lions du Sénégal, qui a évolué sous les ordres de Cissé, est persuadé qu’il est l’homme qu’il faut à la Tanière. A l’en croire, l’ancien capitaine des Lions est un homme rigoureux, exigeant et direct également. C’est pourquoi il a tenu à mettre en garde ses partenaires en ces termes : «mieux vaut ne pas tricher avec lui !».
La nomination d’Aliou Cissé au poste de sélectionneur national est perçue par Idrissa Gana Guèye comme un bon choix. L’international sénégalais de Lille, qui a eu à évoluer sous les ordres du nouveau patron des Lions lors des Jo 2012 à Londres, garde un bon souvenir de Cissé. Et il n’a pas manqué de louer ses qualités de meneur d’hommes. «C’est quelqu’un de rigoureux, exigeant et direct également. Il ne laisse pas passer certaines choses. Il vaut mieux ne pas tricher avec lui ! On se souvient de lui comme un joueur de caractère. Il n’a pas changé», a déclaré le milieu de terrain des Lions dans une interview parue sur le site de « Jeune Afrique ». Ce n’est pas tout. L’ancien capitaine des Lions tient beaucoup à la discipline. «Elle est essentielle à ses yeux. A Londres, Aliou Cissé a basé son système sur un 4-4-2. Il a misé sur une défense solide et une projection rapide vers l’attaque», confie Gana Guèye.
«LES SÉNÉGALAIS DOIVENT COMPRENDRE QU’IL FAUT DU TEMPS POUR CONSTRUIRE UNE ÉQUIPE»
L’ancien international Aliou Cissé a été désigné récemment entraîneur de l’équipe nationale A de football du Sénégal, pour un contrat de quatre ans. Cissé, qui était jusqu’ici entraîneur de la sélection olympique du Sénégal remplace le Français Alain Giresse dont le contrat n’a pas été reconduit, après l’élimination des Lions au premier tour de la dernière phase finale de la Can. A la question de savoir si la nomination d’Aliou Cissé est un moyen de calmer l’opinion publique très en colère après la déroute de Malabo, le «Dogue» répond par l’affirmative.
Pour étayer ses propos, Idrissa Gana Guèye indique : «Au Sénégal, on entendait beaucoup de supporters demander que le poste soit confié à un local. Il y a des gens
qui disaient que les sélectionneurs étrangers nous faisaient perdre etc. Mais ce que les Sénégalais doivent comprendre, c’est qu’il faut du temps pour construire quelque chose. Et en cas d’échec, le sélectionneur est durement critiqué et peu importe sa nationalité.»
«GIRESSE N’EST PAS L’UNIQUE RESPONSABLE, NOUS L’ÉTIONS AUTANT QUE LUI»
En outre, Idrissa Gana Guèye est revenu sur les attaques de la presse contre Alain Giresse après l’élimination prématurée des Lions à la Can. A l’en croire, les critiques étaient très dures à l’encontre du technicien français et pourtant, ditil, Giresse n’était pas l’unique responsable de cet échec. «Nous l’étions autant que lui. On est habitué avec la presse au Sénégal : les journalistes sont avant tout des supporters, alors évidemment, quand on perd, ils se lâchent». Comme pour faire la leçon à l’ancien entraîneur des Lions, l’ancien pensionnaire de Diambars souligne qu’il faut savoir gérer la presse. «Personnellement, je me montre disponible. Je sais que les journalistes font leur travail, mais je fais attention à ma communication », dit-il.
«J’AI TRES ENVIE DE JOUER EN ANGLETERRE »
Actuellement pensionnaire de Lille, Idrissa Gana Guèye sous contrat jusqu’au 30 juin 2018 n’écarte pas pour autant un départ vers l’Angleterre. «La Premier League est un championnat très attractif. C’est l'un des meilleurs du monde. Et je pense que c’est celui qui correspond le mieux à mon style de jeu», assure le Lion avant de poursuivre : «J’ai très envie d’y jouer un jour, mais il faut d’abord que Lille reçoive une offre intéressante et que cette offre soit sportivement motivante pour moi. Pour l’instant, je ne veux me concentrer que sur le maintien de Lille.»
La loi relative aux universités publiques du Sénégal, telle que votée par l’Assemblée vendredi 26 décembre 2014, est irresponsable. L’attitude du Saes ne l’est pas moins. Les étudiants sont les dindons de cette farce. Je m’en explique : la crise universitaire dure dans notre pays depuis plusieurs années, et la perspective d’un apaisement dans les relations professeurs-pouvoir exécutif ou comme récemment Etudiants Pouvoir Exécutif n’est toujours pas au rendez-vous.
Qui blâmer ?
Le Président Macky Sall ?
Son ministre de tutelle Mary Teuw Niane ?
Les professeurs euxmêmes (Saes) ? Les étudiants ?
Et pourquoi pas, tant qu’on y est, la population dans son ensemble ?
Avant d’accabler X ou Y, les faits, tous les faits, uniquement les faits les plus récents :
La loi relative aux universités publiques du Sénégal a été votée par l’Assemblée nationale, le vendredi 26 décembre 2014, affichant un double objectif : (i) mettre fin aux disparités et incohérences qui caractérisent la gouvernance universitaire et (ii) favoriser une régulation efficace du soussecteur de l’enseignement supérieur.
Ses principales dispositions sont les suivantes : 3 organes administrent l’université : le conseil d’administration, «organe délibérant» composé de 20 membres dont trois sont nommés par décret : sur proposition du ministre chargé de l’Enseignement supérieur, le président, le vice-président (tous deux issus du milieu socioéconomique) ainsi que le recteur (cf. infra).
Le conseil académique ; Le recteur, dirigeant de l’université, ordonnateur principal du budget de l’Université et responsable du maintien de l’ordre et de la sécurité dans l’université. Il est choisi parmi les professeurs titulaires des universités et de nationalité sénégalaise. Il peut être assisté d’un, deux ou trois vice-recteurs nommés sur sa proposition par décret. Une «faute grave» peut justifier que soit mis fin à ses fonctions, sans que ne soit définie cette notion pourtant essentielle.
Elle a ensuite fait l’objet d’une circulaire interprétative [1], preuve que les 3 sections que la loi prévoit méritent d’être éclairées. Que nous enseigne cette circulaire ?
La représentativité paritaire au sein du conseil d’administration du milieu socioéconomique comme du monde universitaire serait la condition sine qua non de la «pertinence» ainsi que de «l’efficacité» de son action. Il reviendra ensuite au règlement intérieur de l’université de préciser l’organisation et le fonctionnement du comité d’audit, du comité de ressources humaines ou du comité d’éthique et de déontologie.
Le conseil d’administration et le conseil académique sont deux organes complémentaires, en ce que le premier a en charge la «gestion administrative», en définissant notamment les orientations stratégiques et en veille à leur mise en œuvre, et le second est un «organe opérationnel dont la mission est d’assurer le suivi et l’évaluation des aspects scientifiques, académique, pédagogique, disciplinaire et de recherche» ;
Le Recteur est bien l’organe «exécutif suprême de l’université». La faute grave peut seule justifier qu’il soit relevé en cours de fonction, sans non plus que cette circulaire à vocation explicative n’explique ce qui est gravement fautif de la part de celui qui est nommé par le ministre de tutelle.
Les faits étant posés, quelques interrogations :
Si la représentativité des milieux universitaires et socioéconomiques est érigée en principes essentiels par le gouvernement, pourquoi imposet-il que le tandem président vice-président soit exclusivement «issu du milieu socioéconomique» ?
Si la «faute grave» est le seul motif qui puisse justifier que soit mis fin avant son terme aux fonctions du recteur tout-puissant, et alors même qu’il est nommé par le ministre de tutelle, comment s’accommoder d’une absence de définition de ce que recouvre cette notion fourre-tout ?
Comme le Saes l’a dit, sur le plan de la méthode, le gouvernement aurait dû soumettre son projet de loi aux instances délibératives des universités, par ordre d’importance : départements, conseils de faculté et enfin assemblées des universités. Cette absence de concertation préalable accrédite les accusations d’un passage en force de cette loi et d’une mainmise sur les universités qui ne dit pas son nom.
Une première conclusion s’impose : la loi relative aux universités publiques du Sénégal telle que votée par l’Assemblée vendredi 26 décembre 2014 est irresponsable et dénote un certain amateurisme, pour ne pas dire d’un amateurisme certain. Et pour le bien de tous, une deuxième lecture à l’Assemblée nationale s’impose. Mais la question qui me taraude l’esprit est de savoir remédie-t-on vraiment à ces manquements par la seule grève quasi-permanente au Sénégal ?
Le schéma de l’enseignement au Sénégal se résume en «je fais la grève, je finis, tu fais la grève, tu finis, vous faites la grève, vous finissez. Ils reprennent la grève» : c’est cela, faire preuve de patriotisme ?
Le Président de la République est encore interpellé, il doit savoir et on présume qu’il le sait, que notre plan Sénégal émergent ne fonctionnera pas sans une bonne formation de l’élite que sont les étudiants.
Saviez-vous qu’en 2035, horizon de notre supposé émergence, que c’est cette génération que l’on refuse de bien former qui sera aux commandes du Sénégal ?
Une seconde conclusion s’impose : l’attitude du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur va à l’encontre des intérêts qu’il prétend servir. Il est parfois mieux de trouver d’autres armes pour défendre vos intérêts !
Depuis quand l’opposition à toute réforme est-il un programme d’action ?
Qu’est-ce qu’un Professeur sans étudiants ?
Pris en otage entre le marteau gouvernemental et l’enclume syndicale, ce sont les étudiants qui se retrouvent sacrifiés sur l’autel de la pseudo-réforme.
Attention : «Si la non-assistance à une génération en danger est un délit, le sacrifice de toute une génération est quant à lui un crime contre l’humanité.»
Stop à la grève !
L’ORIENTATION DE TOUS LES NOUVEAUX BACHELIERS
UN SEUL POINT DE DÉSACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE SAES
Le procès-verbal de la plénière entre le gouvernement et le Saes a été adopté par les deux parties, malgré un point de désaccord relatif à la détermination des places disponibles dans les universités. en clair, l’orientation de tous les nouveaux bacheliers.
Le gouvernement et le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) sont parvenus à un accord pour désamorcer la bombe qui couvait dans l’espace universitaire. Les deux parties ont harmonisé hier leurs positions en dépit d’un point de désaccord sur les 13 articles qui concernent les amendements du Saes et sur les 22 articles que compte la loi-cadre. En effet, la commission technique paritaire est parvenue à trouver des accords sur douze (12) articles.
Seul l’article trois, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités, n’a pas fait l’objet d’accord entre le gouvernement et le Saes. Ce qui fait que l’apaisement souhaité dans l’espace universitaire risque d’être précaire, à cause de la question toujours en suspens de l’orientation des nouveaux bacheliers.
Sur cette question, le ministre de l’Enseignement supérieur prévoit d’organiser un atelier avec l’ensemble des acteurs de l’éducation afin de passer en revue toutes les difficultés et incompréhensions qui affectent le système national d’orientation des bacheliers. En outre, la nomination des recteurs et vice-recteurs a été soulevée par les responsables du Saes. Sur ce point, le Pr Mary Teuw Niane a invité les acteurs à proposer des modalités de nomination des recteurs dans le cadre du comité de suivi sur les recommandations de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et du conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur.
Revenant sur les points d’accord entre le gouvernement et le Saes, le ministre du Travail et du Dialogue social Mansour Sy a révélé que la plénière a non seulement
tenu compte des revendications du Saes, mais également des contraintes de toute la communauté universitaire. A cet effet, il a révélé qu’une décision importante
a été prise et elle touche à l’augmentation du nombre des enseignants dans le conseil d’administration de la loi-cadre.
«Nous avons augmenté le nombre d’enseignants et le nombre d’étudiants dans le conseil d’administration. Nous avons pris des solutions que nous avons pensées
être les meilleures. Nous avons créé les conditions pour que notre université puisse se retrouver dans un espace social apaisé, pour travailler et rattraper le
temps perdu», a ajouté Mansour Sy.
PAR DR MOUHAMADOU EL HADY BA
POUR UN DÉBAT PUBLIC SUR L’UNIVERSITÉ VIRTUELLE SÉNÉGALAISE
Il est heureux que le Professeur Mamadou Mansour Faye, coordonnateur de l’Université virtuelle du Sénégal, ait accordé une interview au journal Le Soleil du samedi 7 mars 2015 pour éclairer l’opinion sur l’institution qu’il dirige, dissiper certaines inquiétudes et répondre aux critiques de l’Uvs, notamment exprimées dans notre contribution au journal Le Quotidien daté du 27 février 2015.
Malheureusement, il nous semble que ses précisions renforcent encore plus notre analyse selon laquelle l’Uvs est un dangereux miroir aux alouettes sacrifiant une partie des ressources humaines dont ce pays a besoin pour se développer, et gaspillant sans résultat tangible une partie des ressources financières que ce pays consacre à l’enseignement supérieur.
Commençons par mettre de côté un point technique qu’invoque le coordonnateur de l’Uvs pour défendre son université. L’Uvs ne serait pas un Mooc parce qu’elle n’est pas massivement ouverte et dispose de tuteurs. M. le coordonnateur a en apparence raison sur ces deux points. On peut cependant remarquer deux choses.
La première est que quand une université normale comme San Diego, met en place un Mooc, elle s’assure que les étudiants ont accès à un service de tutorat. Un tel service existe également dans les Moocs ouverts ; il est assuré soit par les pairs, soit par des assistants de recherche. Il suffit d’aller sur Coursera pour le vérifier.
La seconde est que le caractère massivement ouvert n’a pas de pertinence pour juger de l’utilité pédagogique de la technologie utilisée à destination d’un public de jeunes bacheliers. Le caractère ouvert des Moocs étudiés a justement permis d’établir le type de public auquel devrait être réservé l’enseignement en ligne : des diplômés extrêmement motivés et des professionnels dotés d’une certaine maturité intellectuelle.
Ce que les études montrent, c’est que la majorité des jeunes bacheliers n’ont pas encore acquis la discipline et les méthodologies de travail nécessaires pour suivre de manière autonome une formation à distance. Et ces études ont été effectuées sur des jeunes bacheliers sortant de systèmes scolaires bien plus performants que le nôtre.
De fait, si l’Uvs n’est techniquement pas un Mooc, on pourrait soutenir qu’elle est en réalité moins, pas plus, qu’un Mooc. L’avantage du Mooc est en effet d’utiliser les ressources de l’internet à haut débit pour mettre en ligne des films, des exercices interactifs, des fichiers lourds, etc. Or l’Uvs ne met pas en ligne toutes ces ressources multimédia ; se contentant de fonctionner comme un dépôt de cours écrits que les étudiants téléchargent et étudient par eux-mêmes.
Revenons un moment sur le tutorat qui est présenté comme la grande innovation de l’Uvs. Le tutorat en ligne est à notre connaissance nominal ; les étudiants à qui nous avons parlé n’arrivaient pas à avoir des réponses aux questions posées en ligne.
Quant au tutorat dans les Espaces numériques ouverts ; il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que c’est une usine à gaz. En effet, l’intérêt supposé de l’Uvs est que l’étudiant peut étudier de chez lui, quel que soit l’endroit du pays où il se trouve.
Même à supposer qu’il y ait un Eno fonctionnel dans chaque région du pays, imagine-t-on vraiment que dans chacun de ces Eno il y aura à suffisance des tuteurs capables de venir en aide à tout étudiant qui le désire dans chacune des disciplines enseignées à l’Uvs ? Si l’on crée des universités physiques, c’est parce que les ressources humaines sont rares et qu’il convient de les mutualiser.
Une université physique n’aurait besoin par exemple que d’un seul département de sociologie et tous ceux qui étudient cette discipline dans cette université y ont accès aux professeurs et tuteurs. Dans le modèle de l’Uvs, il faudrait un tuteur en sociologie à Saint-Louis et un autre à Kolda, etc. si l’on veut faire bénéficier d’un encadrement à chaque étudiant, où qu’il se trouve dans ce pays. C’est une irréaliste multiplication des ressources que présuppose ce modèle.
De plus, même dans des universités classiques, les études sur le tutorat sont très contrastées. Si l’Université de Bretagne occidentale par exemple affirme avoir amélioré les taux de réussite en première année grâce au tutorat, une étude de 2003 sur 1 763 étudiants de trois universités françaises, montre que toutes choses étant égales par ailleurs, l’impact du tutorat sur la réussite en première année est somme toute négligeable. Le tutorat n’est donc pas la panacée qui permettra miraculeusement de transformer de nouveaux bacheliers en étudiants capables de travailler à distance.
Le cœur du problème avec l’Université virtuelle sénégalaise est que le projet fait bon marché de la nécessité d’apprendre à apprendre. Le coordonnateur semble penser que quelques semaines d’apprentissage en Leadership, Développement personnel et initiation aux nouvelles technologies suffisent pour donner aux étudiants les outils pour apprendre de manière autonome.
Ce que toutes les études montrent, c’est qu’il y a un changement qualitatif, une conversion cognitive qui se fait après le bac pendant les premières années d’université. Ce changement est difficile et nécessite la présence d’enseignants qui guident pas à pas l’étudiant dans ses apprentissages.
Il nous est déjà difficile de réussir cet accompagnement dans nos universités physiques. Il est hautement improbable qu’un enseignement virtuel inadapté à un tel accompagnement puisse y arriver.
L’ignorance de la pédagogie qui informe le projet de l’Uvs transparaît quand le coordonnateur de l’Uvs affirme que la notion d’année blanche est «hors concept» à l’Uvs. Cette notion est pertinente pour deux raisons : d’abord, c’est un fait que des étudiants qui ont été orientés en 2013 n’ont toujours pas terminé leur premier semestre alors que nous sommes en 2015. Ils ont donc bien perdu une année de leur vie professionnelle.
Mais le plus grave est que ces étudiants sont à cette période critique de la vie où le cerveau se forme. Le cerveau humain en effet ne termine pas sa maturation avant 26 ans. Les habitudes de vie prises dans la période de maturation du cortex frontal vont perdurer. Si de jeunes bacheliers perdent leur temps dans une université virtuelle qui ne leur fait pas acquérir habitudes de travail et compétences, c’est un gaspillage des ressources humaines dont le pays a besoin pour se développer.
La plus importante de ces compétences, vu le monde changeant dans lequel nous vivons, est la capacité à apprendre. Or, cette capacité à apprendre s’acquiert par un suivi personnalisé lors des premières années d’université. C’est ce qui explique l’intensité de la formation dans les classes préparatoires françaises ou lors des deux premières années de la formation dans les universités anglo-saxonnes.
Le fait est que l’Uvs peut avoir son utilité dans le dispositif éducatif sénégalais. Elle ne peut cependant prétendre former un public de nouveaux bacheliers. C’est le type de public pour lequel elle est le moins appropriée parce qu’ils ont besoin d’un encadrement direct et d’un travail intensif ; ce que l’Uvs ne permet pas.
Pour terminer ; le coordonnateur de l’Uvs affirme que son université est le fruit d’une vision. Mais de qui est-ce la vision ? Certainement pas du chef de l’Etat qui a été élu sur la base d’un projet n’incluant pas l’Uvs.
L’Etat du Sénégal doit-il distraire ses ressources et sacrifier une partie de sa jeunesse au nom d’une vague vision faisant fi de l’expertise en éducation qui montre que la formation à distance n’est adaptée que pour un public très spécialisé ? Il est temps que le débat sur l’utilisation de nos ressources publiques et la formation de notre jeunesse soit posé de manière publique, en s’aidant de toute l’expertise disponible.
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LE GOUVERNEMENT ET LE SAES TROUVENT UN TERRAIN D’ENTENTE
C’est la décrispation dans l’espace universitaire après un bras de fer de sept mois qui a opposé le gouvernement au Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). En effet, suite à la plénière de vendredi dernier, les deux parties sont parvenues hier à un accord qui permettra à l’université de repartir sur de nouvelles bases.
Les étudiants vont pousser un ouf de soulagement suite à la décrispation de l’espace universitaire miné depuis sept mois par la grève du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). Après la rencontre de vendredi dernier entre le Saes et le gouvernement représenté entre autres par le ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba, le ministre du Travail Mansour Sy et le ministre de la Fonction publique et de la Rationalisation des effectifs Viviane Laure Bampassy, les deux parties ont paraphé un protocole d’accord en dépit d’un point de désaccord sur les 13 points de l’amendement du Saes. Un dénouement qui va contribuer à pacifier l’espace universitaire et dont se sont réjouis les différents participants.
Le Pr Iba Der Thiam qui a pris une part active aux négociations s’est dit satisfait des conclusions de cette plénière. « La rencontre de vos bonnes volontés respectives autour des intérêts supérieurs de la Nation nous a permis de déboucher sur un accord qui fera date dans l’histoire du mouvement syndical sénégalais.
L’université sénégalaise est à présent propulsée sur la rampe d’un progrès qui lui permettra de pouvoir, dans un climat apaisé, envisager l’avenir avec optimisme , indique le parlementaire qui a révélé que tous les intérêts des enseignants ont été pris en charge. « Nous n’avons laissé de côté les intérêts d’aucune catégorie.
Tous les aspects susceptibles d’être liés à l’amélioration des conditions d’étude, de travail et à l’aménagement d’un cadre d’expression d’épanouissement capable de permettre à notre enseignement supérieur de retrouver sa place dans le hit-parade des institutions internationales, nous les avons pris en compte », a ajouté le député qui a décerné une mention spéciale aux représentants du gouvernement et du Saes.
« Le gouvernement a fait part d’une souplesse extraordinaire, d’un sens des responsabilités, d’une capacité d’écoute, d’une volonté de dépasser les problèmes qui ne méritaient pas de constituer un obstacle et d’un souci de mettre l’enseignement supérieur sur les rails ; de faire en sorte qu’il soit le moteur de croissance économique et qu’il soit l’outil à partir duquel nous serons en mesure de relever les défis du présent et du futur », souligne l’historien qui a par ailleurs magnifié « la détermination, l’engagement et la transparence » dont ont fait montre les responsables du Saes pour défendre « de façon loyale et honnête » les intérêts des enseignants.
Pour sa part, le secrétaire général du Saes Seydi Ababacar Ndiaye s’est dit fier de ce dénouement et s’est réjoui de la démarche du gouvernement qui, dit-il, pouvait s’arc-bouter sur sa position et ne pas ouvrir les négociations. Ce qui lui fait dire que ce moment est historique car aussi bien le gouvernement qui a initié la loi, les députés qui l’ont votée et les syndicalistes sont présents durant les négociations. Le ministre du Travail qui a dirigé les négociations a invité les enseignants à dépasser cette crise universitaire afin de rattraper le temps perdu.
LES «KOTO'S BOYS» ENTRE VITESSE D’EXECUTION, CONSERVATION DE BALLON ET REPLACEMENT
PREPARATION DE LA DEMI-FINALE MALI-SENEGAL, JEUDI PROCHAIN, A LSS
Les «Lionceaux» sont de plein pied dans la préparation de la demi-finale contre les «Aiglons» du Mali, jeudi prochain. Lors de leur galop d’hier, ils ont travaillé la vitesse d’exécution, la conservation du ballon et le replacement.
Après leur qualification historique en demi-finale du 19e Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2015 et à la Coupe du monde des moins de 20 ans, l’équipe du Sénégal a retrouvé le Complexe sportif Dakar Sacré-Cœur, hier, pour la séance d’entraînement qui a duré près deux heures. Les «Koto's Boys» ont eu droit à un galop très relaxe, à l’exception de Soro Mbaye. Ce dernier a été ménagé et n’a fait que quelques tours de terrain.
Après la séance de décrassage, des ateliers comprenant la vitesse d’exécution, la conservation de balle et le replacement des joueurs après la perte du ballon. «Nous avons eu une séance avec le préparateur physique qui a eu 30 mn de travail, un bon échauffement, travailler la vivacité. Nous avons terminé un jeu avec une maîtrise collective, une bonne conservation avec les appuis extérieurs pour avoir beaucoup une maîtrise dans le jeu et la progression du ballon», explique le coach adjoint Malick Daf.
Pour terminer, le staff technique a divisé l’équipe en deux groupes de six joueurs. Sur les filets Seydou Sy avec son équipe composée, entre autres, de Mouhamed Sané et Roger Gomis (maillot vert). En face, le portier Lamine Bâ était avec les Sidy Sarr, Ibrahima Wadji. Ils étaient en vert et ont dominé la partie.
Pendant ce temps, Pape Abdou Cissé et Moussa Koné ont été mis à l’écart. «Les joueurs ont bien récupéré, le staff médical est en train de s’atteler à cela avec deux massages chaque jour, Soro Mbaye qui revient de blessure, a fait des tours de terrain, Alhassane Sylla suspendu pour cumul de cartons jaunes Moussa Wagué qui sent un peu sa cheville gauche, mais ce n’est rien de grave, ça va aller», rassure le technicien.