«Je veux que ce soit très clair. On ne permettra à personne de déstabiliser les acquis démocratiques de ce pays ou de tenter quoi que ce soit, qui soit en contradiction avec les droits et les libertés qui sont garantis pour tous les citoyens», a averti le président de la République Macky Sall.
Invité à se prononcer sur les arrestations des responsables libéraux, au cours de son face-à-face avec la presse étrangère hier, le président s’est voulu catégorique. Pour lui, «il est évident que dans un Etat de droit, on ne peut pas faire n’importe quoi. Il y a la loi, le règlement, et ça c’est valable pour tous les citoyens. Donc quiconque enfreindra la loi sera traduit devant les tribunaux».
Que les autres responsables de l’opposition se le tiennent donc pour dit, d’autant plus qu’apparemment le régime n’a pas encore dit son dernier mot. Macky Sall et son gouvernement ne comptent pas lésiner sur les moyens pour assurer la sécurité des citoyens. «Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas la première fois que ça se passe et ça ne va pas être la dernière fois. Ce que je peux vous dire, c’est que l’Etat de droit sera garanti quelles que soient les circonstances», a laissé entendre le chef de l’Etat.
L’APR ET LE PDS SE REJETTENT LA BALLE
VIVE TENSION POLITIQUE AVANT LE VERDICT DU 23 MARS PROCHAIN
Les arrestations tous azimuts de certains leaders de l’opposition, à savoir l’ancien ministre de la Justice Me Amadou Sall, le maire de Djiddah Thiaroye Kao Cheikh Dieng, et autres ont fini de renforcer le climat délétère qui régnait déjà entre le Pds et l’Apr. Sur les ondes de la Rfm (radio privée), hier, mardi 17 mars, Mame Mbaye Niang, ministre de la Jeunesse a accusé l’opposition de vouloir brûler le pays, tandis qu’Amadou Diarra, maire Pds de Pikine Nord, a fustigé la stratégie d’intimidation dont fait preuve le pouvoir.
Ça sent le roussi entre l’Apr), parti présidentiel, et le Pds, en prélude à la date de délibération du procès contre Karim Wade et co-prévenus, ce 23 mars prochain. Les deux formations politiques se crêpent les chignons, s’accusant mutuellement de vouloir installer la terreur au Sénégal. Sur les ondes de la Radio futurs média (privée) hier, mardi 17 mars, les responsables politiques de ces deux formations se sont renvoyé la balle.
Interpellé sur les arrestations des responsables du Pds, le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang, a pointé d’un doigt accusateur sur le ‘’Pape du Sopi’’. A l’en croire, «c’est Abdoulaye Wade qui avait dit qu’il ne va jamais accepter que Karim soit condamné. Si cela devait arriver, il avait dit qu’il va mettre sens dessus sens dessous le pays pour faire partir Macky Sall et faire régner le désordre dans ce pays».
Pour lui, il ne devait pas y avoir de problèmes si les gens du Pds n’étaient pas montés d’un cran en mettant en œuvre les menaces proférées, notamment «en prenant des gens pour les préparer à brûler le pays». Pour le responsable apériste, il est clair que la police sénégalaise compte des éléments bien formés et ne fait pas dans l’arrestation arbitraire, d’autant plus que certains responsables libéraux ne sont pas inquiétés. Faisant dans la menace, il a déclaré que «celui qui veut brûler le pays doit faire face d’abord au gouvernement». Mieux, il a fait savoir que «le gouvernement ira jusqu’au bout de sa logique», pour assurer la sécurité à la population.
Ces accusations battues en brèche par Amadou Diarra, maire de Pikine Nord, qui dit être étonné des propos tenus par le ministre de la Jeunesse. D’autant plus que «c’est lui-même qui a dit que le 27 juin 2012, lui et ses partisans étaient en train de coordonner leurs actions pour brûler le pays», a-t-il rappelé. D’ailleurs, a-t-il indiqué, c’est à cause de cette affaire qu’il a été récompensé par Macky Sall qui l’a nommé ministre de la Jeunesse. A en croire le responsable libéral, depuis que le Pds s’est retrouvé dans l’opposition, on n’a jamais constaté des dérives occasionnées par son camp. Par conséquent, il a estimé que «le pouvoir est en train de mettre en place une stratégie d’intimidation. Ils veulent commettre une forfaiture le 23 mars prochain». Pour lui, il est clair que le pouvoir cherche à neutraliser les gens pour leur empêcher de manifester. D’où, selon lui, les arrestations des responsables libéraux de la banlieue, à l’image «d’El Hadj Amadou Sall qui habite Thiaroye, Cheikh Dieng de Djidah Thiaroye Kaw, Babacar Ngaraaf de Guédiawaye, Aminata Nguirane de Pikine, mon directeur de cabinet Cheikh Gueye qui est de Pikine Nord».
Toutefois, les tensions notées dans le pays n’ont pas laissé de marbre les observateurs de la scène politique à l’image d’Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, qui se dit inquiet. Pour lui, la liberté d’expression ne veut pas dire qu’on peut se permettre de dire tout ce qu’on veut. S’attaquant à l’Etat, il a estimé que le régime exagère avec ces arrestations tous azimuts. Par conséquent, il a appelé l’ensemble des parties à la sérénité avant le 23 mars prochain.
Le procès d’Aïda Ndiongue, d’Abdou Aziz Diop et de leurs co-prévenus poursuivis dans le cadre de l’affaire dite des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay a été encore une fois renvoyé. Cette fois, le jugement de cette affaire dans le fond a été arrêté pour le 26 mars 2015, soit trois jours après le verdict de la Crei contre Karim Wade.
L’affaire dite des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay qui a été conduit en prison l’ancienne sénatrice libérale Aïda Ndiongue, l’ex-patron des cadres libéraux Abdoul Aziz Diop et certains de leurs supposés complices devrait en principe être vidée le 26 mars prochain. Pour cause, c’est à cette date que le tribunal correctionnel de Dakar a renvoyé le procès qui devait avoir lieu hier, mardi 17 mars 2015.
L’ex-sénatrice libérale et ses co-prévenus sont en prison depuis le 17 décembre 2013. Pour rappel, cette affaire de détournement présumé de deniers publics estimés à 20 milliards de F Cfa concerne un marché de pesticides dans le cadre du Plan Jaxaay, un programme pour reloger les victimes des inondations sous le régime du président Abdoulaye Wade.
Sont poursuivis, dans ce dossier, l’ancien directeur de cabinet du ministère de l’Habitat, Abdou Aziz Diop et Amadou Ndiaye, un autre fonctionnaire dudit ministère. Modou Samb, un autre fonctionnaire du ministère de l’Habitat, prévenu dans cette affaire, a bénéficié d’une liberté provisoire.
MACKY SALL A LA RESCOUSSE DE FADEL BARRO ET CIE
ARRESTATION DES MEMBRES DE Y’EN A MARRE, A KINSHASA
Le gouvernement sénégalais est à pied d’œuvre pour libérer les membres du mouvement Y’en a marre, arrêtés en République démocratique du Congo (Rdc), dimanche dernier. Cette assurance est du chef de l’Etat, Macky Sall, qui était hier, mardi, face à la presse étrangère. En effet, selon Macky Sall, «nous avons fait ce que nous devons faire en tant qu’Etat. C’est de défendre nos ressortissants, quel que soit leur lieu d’arrestation».
A en croire le chef de l’Etat, le gouvernement «est entré en contact immédiatement avec les autorités de la Rdc à travers mon ministre des Affaires étrangères. Moi-même, je compte échanger avec le président Kabila, ce matin si la liaison est établie». Toutefois, Macky Sall a fait savoir qu’il ne lui appartient pas de juger quoi que ce soit. Mais plutôt, «de faire en sorte que les membres de Y’en a marre puissent être libérés et rentrer au Sénégal», a-t-il précisé.
Mieux, contrairement aux rumeurs faisant état de leur agression physique, le Président à fait savoir que d’après les informations données par le consul du Sénégal à Kinshasa, les activistes sénégalais n’ont pas été maltraités. A l’en croire, le fils du Consul leur a rendu visite, pour leur apporter à manger.
MACKY CALE SON AGENDA ELECTORAL
REFERENDUM EN MAI 2016, PRESIDENTIELLE EN FEVRIER 2017
Le chef de l’Etat Macky Sall a rencontré hier, mardi 17 mars, pour une première fois, les représentants de la presse étrangère établie au Sénégal, afin de discuter de l’actualité nationale, sous-régionale, comme internationale. Face aux journalistes, il s’est prononcé sur la date probable du référendum devant consacrer la réduction de son mandat de sept à cinq ans, une date arrêtée pour mai 2016, ainsi que de la tenue de l’élection présidentielle en février 2017, si toutefois le ‘’Oui’’ l’emporte. Une information reprise par la chaine African Télévision News (Atn).
«Je soumettrais un référendum qui va procéder à la révision de la Constitution, d’abord sur la réduction de mon mandat, et sur certains autres aspects pour consolider notre démocratie. D’ici probablement mai 2016, nous pourrons nous prononcer sur cette réduction», a déclaré le chef de l’Etat Macky Sall, face aux représentants de la presse étrangère basée au Sénégal hier, mardi 17 mars. L’information a été reprise par la chaine African Télévisions News (Atn), présente à la rencontre. Un Macky Sall très loquace qui a en outre annoncé que si le ‘’Oui’’ l’emporte au sortir du référendum, «l’élection sera en février 2017 au lieu de 2019». Des propos qui mettent en évidence le calendrier électoral concocté par le chef de l’Etat.
Pour autant, Macky Sall s’est refusé de se prononcer sur sa probable candidature aux prochaines élections. «Pour moi, c’est trop tôt de parler de ma candidature», a-t-il laissé entendre. Il a tout de même estimé que si le ‘’Non’’ l’emportait, «cela veut dire que le peuple a besoin de moi encore et je reste. S’il dit oui, cela veut dire qu’ils ont accepté ma proposition».
Macky snobe lacandidature de Karim
Dans la foulée, le président de la République a snobé la candidature de Karim Wade, brandie par certains membres de l’opposition, notamment du Pds, et largement diffusée par la presse. Se considérant comme géologue, M. Sall a fait savoir qu’il a la chance de garder les pieds sur terre et de regarder très souvent ce qui se passe dans la réalité. A l’en croire, «quand je l’ai compris, je me suis mis à la recherche et à la rencontre de mon peuple. J’ai fait ce qu’aucun homme politique n’a fait depuis Senghor, en termes de contact direct avec les populations». Se glorifiant d’avoir battu un gouvernement, il a estimé que ce n’est pas par hasard qu’il a gagné la présidentielle de 2012. Ainsi, a-t-il indiqué que «ce ne sont pas vraiment les fanfaronnades, les choses qui se disent dans la presse qui vont changer la réalité. Moi, je suis dans la réalité». Une manière indirecte de dire qu’il faut batailler ferme et connaitre les aspirations du peuple pour prétendre recueillir les voix de celui-ci.
Par autant, Macky Sall a tenu à faire remarquer que «s’il y a un candidat plus fort que moi que les Sénégalais vont désigner, on prendra acte. Pour le moment nous sommes sur la voie du Sénégal émergent et c’est ça qui importe». Cependant, Macky Sall a fait comprendre qu’une élection, «c’est beaucoup de fantasmes». D’où, selon lui, la liberté de tout un chacun de prétendre être à mesure de défaire le président.
LES EAUX ET FORETS EN CROISADE CONTRE LA SALINISATION
LA FERTILISATION DES TERRES, UNE PRIORITE A PARTAGER
La Direction des Eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols a tenu une rencontre qui entre dans le cadre de la vulgarisation de ses activités environnementale notamment le reboisement et la récupération des terres salinisées. Non sans annoncer le programme de récupération de certaines terres abandonnées.
Conscient du bien être de l’environnement, la Direction des eaux, forêts, Chasses et de la Conservation des sols vient de procéder à une journée de vulgarisation des activités environnementales ainsi que d’autres programmes liés au reboisement.
Ce qui constitue un point important pour la fertilisation des terres et la lutte contre sa salinisation. «La récupération de ces terres constitue une priorité pour notre programme et nous sommes en train de travailler avec certains partenaires pour trouver des solutions avec l’utilisation de moyens mécaniques et procéder enfin à sa redistribution aux populations», annonce le colonel Baïdy Bâ, directeur général qui relève une situation très préoccupante dans les régions de la zone centre du Sénégal.
Pour le chef des eaux et forêts, plusieurs terres sont déjà récupérées du coté de Kaolack et de Fatick, mais, la récupération va continuer car les terres constituent une source de revenu pour les populations qui y travaillent.
«Le président de la République a lancé le Plan sénégalais émergent et ce plan offre à l’agriculture un rôle très important et avec la redistribution des terres aux travailleurs, ça va leur permettre de redémarrer leur activité», précise le directeur général eaux, forêts, chasses et de la conservation des sols.
Pour aller à l’assaut, une opé- ration de reboisement est déjà lancée avec 13 millions de plans, et pour se faire, tous les intrants sont tenus en compte comme l’a souligné le département des eaux et forêts avec l’inclusion des pouponnières forestières et un bon suivi des reboisements.
«Il faut d’abord un bon suivi des plans avec le respect de l’écart normal ainsi que la protection», prévient le colonel Baïdy Bâ. Cette campagne vise les quartiers et les établissements scolaires avec mise en œuvre de l’essence locale comme les «le Dimbe, mande» et d’autres essences locales.
D’après les premières réalisations plusieurs forêts ont été amé- nagées. «Aujourd’hui 33 forêts ont été aménagées sur 887 milles hectares dans la région de Tamba, Kolda, Kédougou, Sédiou et Ziguinchor et 352 milles hectares en feu précoces pour éviter les feu de brousse», soutient le colonel Bâ.
Qui annonce d’autres opérations bien faites durant la journée mondiale de l’environnement dont la cérémonie est prévue le 21 mars à Fatick.
Au moment où la problématique des candidatures au sein des grandes formations politiques de l’arène est à l’étude, l’ancien député libéral, El Hadji Malick Guèye se positionne dans le Saloum, en maître du jeu des alliances.
«Avec ses 11.763 voix sur les 37.730 suffrages qui se sont valablement exprimés le 29 juin dernier, la liste de la coalition Benno bokk yaakaar s’est emparée de 50 sièges sur les 75 prévus par le conseil municipal. Dans le département de Kaolack, sur 79.923 suffrages, la coalition Benno bokk yaakaar est arrivée en tête avec 40.780 voix et obtient 59 sièges.
Alors qu’il y a seulement 2 ans, lors des élections présidentielles de mars 2012, quelques 217 000 électeurs étaient aux urnes dans la commune de Kaolack. Soit une chute libre de 180 000 votants qui ont tourné le dos aux responsables politiques, en 14 mois seulement».
Ce constat effrayant, qui fonde l’urgence d’intéresser les populations à la gestion de la cité, est du leader du mouvement «Suxaali Sine Saloum», El Hadji Malick Guèye qui se positionne désormais comme un faiseur de Roi dans la zone de Kaolack où il s’active depuis longtemps dans le domaine social.
Appelant à un regroupement autour des intérêts et de l’émergence exclusifs de la zone de Kaolack, M. Guèye qui exposait sa nouvelle vision sur les ondes de la radio Al Fayda Fm a, selon le patron de cette chaîne locale, battu tous les records des émissions interactives avec plus de 217 appels avec des centaines d’auditeurs qui se sont regroupés devant cet organe de presse pour le contraindre à un meeting improvisé.
Alors que les Kaolackois de la diaspora, prêt à passer à la caisse, voulaient une prolongation du temps d’antenne. Toutes choses qui poussent l’ancien parlementaire libéral à prendre date pour l’officialisation de la fusion de son mouvement «Suxaali Sine Saloum» avec celui du Directeur général du Port autonome de Dakar, Cheikh Kanté, «And réélire Macky Sall en 2017».
L’évènement programmé samedi prochain à Kaolack sera une occasion, révèle le leader de Lat-Mbengué, de lancer une alliance gagnante pour la ré- élection de Macky Sall en 2017 au 1er tour.
«Aujourd’hui, je tends la main au Dr Cheikh Kanté pour relever avec lui, le défi de l’émergence du Saloum aux côté de son Excellence, le président de la République, Macky Sall. Je suis pour Saloum-Saloum comme le Chef de l’Etat, Macky Sall, Moustapha Niasse… Je considère que mon devoir, c’est d’accompagner ces derniers pour qu’ils aident à développer le Sine Saloum et le Sénégal. Nous appelons l’ensemble des SaloumSaloum à se mobiliser pour cette nouvelle alliance de leaders kaolackois», a encore indiqué El Hadji Malick Guèye.
LES AGENTS SOCIAUX RÉCLAMENT PLUS DE CONSIDÉRATION
La journée mondiale du travail social a été cé- lébrée hier. Occasion saisie par l’Association nationale des assistantes sociales du Sénégal (Anassen) pour lister les maux qui gangrènent leurs services. Ainsi, les travailleurs sociaux veulent une meilleure condition de travail.
Insuffisance du budget de fonctionnement, parents pauvres des services de l’administration, une demande qui ne correspond pas à l’offre, méconnaissance par la population des services qu’ils sont censés aider.
Telles sont des difficultés auxquelles font face les services sociaux. Et la liste est loin d’être exhaustive. Alors que, selon Mme Sène, assistante sociale en service au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, ils sont « des travailleurs sociaux au service des plus démunis ».
Mieux, cette devise ils la portent en bandoulière pour accomplir leur mission de tous les jours. Pourtant leur rôle est méconnu et souvent sous estimé par les populations Ainsi, la journée mondiale du travail social célébrée hier, a permis, à l’Association nationale des assistantes sociales du Sénégal (Anassen), de poser «les vrais dé- bats» qui agitent le secteur du travail social.
« L’assistant social est celui qui accompagne la personne qui est en situation difficile sur le plan social ou professionnel pour la sortir de sa situation de vulnérabilité», fait savoir, d’emblée, Mme Sène. A l’en croire, dans leur travail de tous les jours, les assistants sociaux des différents services publics et privés sont très sollicités.
Car, «au Sénégal, on se rend compte qu’on a énormément de cas sociaux». Cependant cette forte demande en assistance sociale ne trouve pas une réponse satisfaisante dans les services sociaux qui sont confrontés à beaucoup de difficultés.
«Malheureusement les assistants sociaux sont les parents pauvres de l’administration, normalement pour accompagner des gens qui sont dans des difficultés nous devons être bien dans les structures où nous travaillons mais nous ne disposons pas souvent de budget de fonctionnement dans nos structures », se plaint Mme Sène.
Avant de poursuivre : «Parfois des gens viennent nous solliciter pour des problèmes personnels ou familiaux, par exemple pour régler leur factures d’électricité ou leur loyer et si on ne les aide pas ils nous critiquent et disent que nous n’avons pas nos places dans ces services alors que nous ne sommes pas là pour ça».
Présidente de l’Anassen, Dieynaba Sow Fall explique que dans ce pays «quand on parle de social les gens pensent aux moyens matériels et financiers, mais cette étape est révolue». Cette année, le thème choisi a été « Action sociale au cœur du Pse ».
Sur ce, les travailleurs sociaux demandent leur totale implication dans les politiques et programmes du gouvernement dont la finalité est le développement humain. «Parmi ces programmes clés du Pse, il y a la Couverture maladie universelle (Cmu), les bourses de sécurité familiale», précise Dieynaba Sow Fall.
REFERENDUM EN MAI 2016, PRESIDENTIELLE EN FEVRIER 2017 : Macky cale son agenda électoral
Le chef de l’Etat Macky Sall a rencontré hier, mardi 17 mars, pour une première fois, les représentants de la presse étrangère établie au Sénégal, afin de discuter de l’actualité nationale, sous-régionale, comme internationale. Face aux journalistes, il s’est prononcé sur la date probable du référendum devant consacrer la réduction de son mandat de sept à cinq ans, une date arrêtée pour mai 2016, ainsi que de la tenue de l’élection présidentielle en février 2017, si toutefois le ‘’Oui’’ l’emporte. Une information reprise par la chaine African Télévision News (ATN).
SOUS MANDAT DE DEPOT POUR ATTEINTE A LA SURETE DE L’ETAT ET OFFENSE A MACKY : Me Amadou Sall reçoit son ticket pour... Rebeuss
Me El Hadji Amadou Sall a été finalement placé hier, mardi 17 mars, sous mandat de dépôt par la chambre d’accusation du tribunal de Dakar. L’ancien ministre de la Justice rejoint son client Karim Wade à la prison de Rebeuss pour les motifs d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « offense au chef de l’Etat ».
ARRESTATION DES MEMBRES DE Y’EN A MARRE, A KINSHASA : Macky Sall à la rescousse
de Fadel Barro et cie Le gouvernement sénégalais est à pied d’oeuvre pour libérer les membres du mouvement Y’en a marre, arrêtés en République démocratique du Congo (Rdc), dimanche dernier. Cette assurance est du chef de l’Etat, Macky Sall, qui était hier, mardi, face à la presse étrangère.
France - MANIFESTATION CONTRE LES CONDITIONS DE RENOUVELLEMENT DE LEUR TITRE DE SEJOUR : Les retraités Sénégalais se fâchent
(Correspondance particulière)- Avec le soutien de l’Union départementale de la Confédération générale des travailleurs (CGT) de la Seine-Maritime et l’Union des retraités de la CGT, les retraités sénégalais de France ont manifesté leur courroux devant la Préfecture de Rouen lundi dernier. Ils tenaient à faire par au Préfet des difficiles conditions liées aux renouvellements de leur titre de séjour
JOSEPH KOTO SELCTIONNEUR DES «LIONCEAUX» : «Gagner même si...»
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal U20, Joseph Koto, qui affronte demain jeudi en demi-finale du ChAN 2015 a tenu à rassurer le public. Il a déclaré lors d’un point de presse hier, que son équipe et lui comptent gagner leur match même si, en football rien n’est jamais certain.
Placé en garde à vue, depuis hier, suite à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, l’avocat-opposant, Me El Hadji Amadou Sall a été présenté au procureur. Ce dernier l’a finalement placé sous mandat, hier.
À quelques jours du verdict du procès du fils de l’ancien Président de la république Karim Wade, le régime en place accélère la contrainte sur ses cibles. L’avocat de Karim Wade et non moins membre du comité directeur du Parti démocratique Sénégalais (Pds), Me El hadji Amadou Sall a été placé sous mandat de dépôt, hier.
Ceci, après avoir passé la nuit du lundi au mardi à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane où il été en garde à vue.
Présenté au procureur de la République, Me Sall a été placé sous mandat de dépôt. Il a passé, hier, sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss (Mac) sur la base de l’article 80 qui punit les «actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves et à enfreindre les lois du pays».
Pour rappel Amadou Sall a été arrêtée au lendemain de «ses fracassantes» déclarations sur Macky Sall, tenues dimanche passé à Guédiawaye au cours d’un rassemblement de soutien à Karim Wade. Il a déclaré que Macky Sall ne passera pas une seule nuit de plus au Palais, si Karim Wade est déclaré coupable le 23 mars.
Mieux, le tonitruant avocat soutient que: «la seule chose que nous pouvons faire pour l’empêcher, c’est la ré- sistance. Il faut qu’on soit uni pour lui faire face », a-t-il recommandé. Un habitué des faits Avant d’ajouter : « Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable, et impuissant. Il n’a pas de projet de société.
C’est par pur hasard qu’il est devenu chef de l’Etat. Pour lui, la seule chose, qu’il doit faire, c’est d’emprisonner Karim Wade. Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon, pour la résistance. Son seul objectif, quand il est arrivé au pouvoir, c’était de détruire la famille d’Abdoulaye Wade. ».
L’avocat n’est à sa première sortie de ce genre à l’endroit du gouvernement. Pour preuve, il a été interpellé pour les mêmes faits (en décembre 2012). Il était reproché à l’ancien ministre de la Justice sous le régime de Me Wade d’avoir tenu des propos outrageants contre le Chef de l’Etat à l’occasion de la dernière audition de Karim Wade.
Me Sall laissait entendre que les auditions du fils de Wade les jeudis avaient un lien avec le fétichisme. Mieux, il avait demandé au Président de la République de «manger» Karim Wade. Par ailleurs, le lutteur Bathie Seras ainsi que la karimiste Amina Guirane ont bénéficié d’un deuxième retour de parquet.
A signaler qu’avec l’arrestation tous azimuts des libéraux, l’idée de tenir la prochaine réunion du Comité directeur du Pds à Rebeuss circule déjà entre la permanence Omar Lamine Badji et le domicile de Me Abdoulaye Wade à Fann Résidence !
Très provocateurs, les responsables de l’Alliance sauver le Sénégal (Ass) étaient hier au commissariat de Guédiaway pour demander au maître des lieux de généraliser la «jurisprudence» Cheikh Dieng, maire de Djeddah Thiaroye Kao. Ce dernier a été arrêté après une perquisition dans sa mairie où la police a trouvé plusieurs pneus usagers. Pour cause, une dizaine de pneus a été repérée à l’hôtel de ville placé sous l’autorité du frère du président, Aliou Sall.