Modou Lô change de salle d’entraînement
Le leader de l’écurie Rock Énergie a momentanément quitté la salle de musculation de l’Olympique club. Selon nos radars qui l’ont aperçu, Modou Lô se prépare actuellement dans une autre salle. Il n’est pas exclu, cependant, qu’il revienne dans la salle où il avait trouvé son ex-coach Guy.
Tyson /Gris : la combine ?
Nombreux sont ceux qui pensaient que Tyson allait rejoindre les USA, comme il le faisait depuis plusieurs années maintenant. Mais le leader de Boul Faalé a préféré rejoindre le 3ème Tigre de Fass en Espagne. De quoi susciter des interrogations chez quelques amateurs.
Yékini se tue à l’entraînement
Bien que n’ayant pas de combat en vue, Yakhya Diop a lias Yékini n’a point arrêté ses entraînements. Ceux qui l’ont vu à l’œuvre rapportent que le leader de Ndakaru est en train de se tuer aux entraînements. Va-t-il nouer son nguimb cette saison, comme le souhaite Gaston ?
Youssou Ndour / Tonnerre pas encore scellé
Ceux qui pensaient que le combat Youssou Ndour (Ndakaru) / Tonnerre (Pikine Mbollo) était ficelé peuvent déchanter. En effet, les deux lutteurs ont dit que rien n’est encore matérialisé même s’ils prêtent à Luc Nicolaï l’intention de les coopter dans son programme de la saison.
Pape Basse à Adrien Senghor le 29 mars
Le dimanche 29 avril, Pape Basse organise un gala de lutte simple à l’arène Adrien Senghor. Le patron de Pape Basse Productions met sur la table 500.000 FCFA et invite tous les amateurs de lutte à cette grande journée en vue.
Saliou Diouf lance un appel
«Je lance un appel à tous les amateurs afin qu’ils viennent participer en masse au gala de lutte qu’organisent les journalistes de Sunu Lamb le samedi 28 mars 2015 à Adrien Senghor. C’est la seule manière de les remercier pour tout ce qu’ils font pour la promotion de la lutte», a dit le président de l’Association des amateurs de lutte simple et disciplines associées (AMALDA), Saliou Diouf
Yawou Dial veut Assy Gaye comme seconde épouse
Le Roi des 4èmes combats, Yawou Dial, était au stadium Iba Mar Diop dimanche dernier pour apporter son soutien à son coéquipier Cobra 2. Le guignol le plus célèbre de l’arène n’a pas manqué d’interpeller les journalistes qui étaient sur les lieux pour déclarer sa flamme à notre consoeur Assy Gaye de la radio Sénégal FM : «Je veux Assy Gaye comme seconde épouse. Elle m’empêche de dormir. Si elle est prête, elle sera ma seconde épouse.» Assy Gaye ne tardera pas à répondre.
La troupe de Mayé Ndep casse la baraque
Le week-end dernier marqué par la 2ème sortie des lutteurs cooptés dans le tournoi de la RDV, les organisateurs avaient porté leur choix sur la troupe de Mayé Ndeb pour animer la soirée. La population de Thiès en redemande encore. La cantatrice sérère avait bien joué sa partition.
385.000 FCFA à Keur Waly vendredi et samedi
Entre le vendredi prochain et le samedi, soit pendant 48h, le village de Keur Waly, situé quelques kilomètres après Ndiaffat, organise un gala de lutte dont la mise totale est de 385.000 F CFA (300.0 00 pour les lourds et 85.000 pour les poids moyens). L’animation sera assurée par Fatou Guèye et Mor Ngom.
COORDONNATEUR ET PREPARATEUR DES GARDIENS DE BUT :Lamine Diatta et Tony Sylva dans le staff d’Aliou Cissé
Le staff d’Aliou Cissé prend forme. Après Régis Bogaert confirmé comme coach adjoint, le poste de coordonnateur pourrait revenir à Lamine Diatta plébiscité par la FSF tandis que celui du préparateur physique des portiers à Tony Sylva. La FSF a terminé le processus de profilage du futur coordonnateur de l’équipe nationale. Parmi les prétendants, lamine Diatta est en pole position. Son cas a été abordé en réunion et l’ancien défenseur et capitaine des lions semble faire l’unanimité. D’ailleurs, pour le match Ghana / Sénégal, du 28 mars prochain, l’ancien Bordelais est mis à contribution par Aliou Cissé, le sélectionneur national.
LAMINE DIATTA COMME TEAM-MANAGER
A défaut de mettre les numéros de téléphone des footballeurs à la disposition du sélectionneur, lamine Diatta lui-même entre en contact avec certains lions ciblés pour leur faire part du nouveau projet qu’Aliou Cissé entend mettre en place. «Lamine n’est pas à ses débuts. Il s’est toujours montré au service de son pays. On a effectivement parlé de lui en réunion et le président, Me Augustin Senghor, l’apprécie bien comme tous les membres du Comité exécutif de la FSF. Non seulement Lamine est très effacé, mais il abat un travail colossal au sein de la Tanière. Le tout dans la discrétion», nous a soufflé une source.
TONY SYLVA PREND LE RELAIS DE SIDATE SARR
Lamine Diatta ne sera pas le seul de la génération de 2002 à intégrer la tanière. Il doit cohabiter avec tony Sylva, le portier inamovible de leur épopée. Ce dernier aura la charge de préparer les portiers de l’équipe nationale. D’ailleurs, les trois hommes se sont rencontrés hier mardi vers 16h30 pour discuter de leur collaboration qui débute d’abord par le match amical que le Sénégal jouera avec le Ghana dans une dizaine de jours au Havre. «Avec son background, je pense que Tony est la personne la plus indiquée pour accompagner Aliou Cissé dans sa tâche. Depuis le départ, le nouvel entraîneur avait toujours dit qu’il réfléchissait sur son staff et que Tony était l’une des options. S’il le confirme, c’est parce qu’ils ont eu à discuter de vive voix de leur cohabitation», avons-nous appris.
MATCHS AMICAUX CONTRE LE GHANA ET LE HAVRE AC : Aliou Cissé publie la liste des Lions ce vendredi
C’est ce vendredi que le nouveau sélectionneur Aliou Cissé va procéder à la publication la liste des Lions pour les matchs amicaux contre le Ghana et Le Havre AC.
Successeur d’Alain Giresse sur le banc de l’équipe du Sénégal, Aliou Cissé sera présenté, ce vendredi 20 mars à partir de 10h30 au Good rade sis VDn, apprend-on dans un communiqué de la FSF rendu public hier. Ce premier face-à-face entre le nouveau sélectionneur national et la presse sportive sera également mis à profit pour la publication de la liste des lions convoqués pour les rencontres amicales qui opposeront le Sénégal successivement au Ghana, le 28 mars, et au Havre AC, le 31 mars, au stade océane de cette ville du nord de la France.
Abdoulaye Diallo, Cheikh Ndoye, Diawandou Diagne
D’ores et déjà, il découle des informations glanées ça et là par Stades que Cissé va s’appuyer sur le groupe de lions qui ont pris part à la dernière CAn. Mais des nouveaux feront leur apparition, notamment Abdoulaye Diallo, gardien de but du Havre AC, mais aussi les internationaux A’ comme Cheikh tidiane ndoye (Créteil, France) et Diawandou Diagne (FC Barcelone, espagne) à qui Cissé avait déjà fait appel pour disputer un match amical en mai 2014 à Buenos Aires contre la Colombie (2-2). le premier nommé avait d’ailleurs marqué les esprits par un splendide but.
DIAFRA SAKHO, DEMBA BA, ISSA CISSOKHO
Toutefois, l’incertitude plane encore sur la participation de certains joueurs comme Diafra Sakho. l’attaquant de West Ham pourrait payer son forfait pour la CAn 2015 qui avait débouché sur un différend entre le club londonien et la FSF ayant nécessité l’intervention de la FIFA. D’après nos informations, l’instance fédérale qui a très peu goûté la défection du Hammer aurait instruit Aliou Cissé de se passer des services du joueur. Sans avoir atteint les proportions des griefs contre Diafra, ceux que la FSF a vis-à-vis de Demba Ba et Issa Cissokho, auteurs de sorties virulentes avant la CAn, pourraient également leur coûter une première sélection avec Cissé
SENEGAL / GHANA : REGROUPEMENT : L’hôtel Antares tanière des Lions
C’est à partir du 23 mars que les Lions débuteront leur stage de préparation, à l’hôtel Antares du Havre, en vue du match amical qui les opposera au Ghana, le 28 mars prochain au stade Océane.
La structure evol Sport, match maker de la rencontre amicale Sénégal / Ghana du 28 mars prochain, est à pied d’oeuvre pour la réussite de cette manifestation. elle a réservé deux hôtels pour accueillir les deux équipes. Si les hommes d’Aliou Cissé déposeront leurs pénates à l’hôtel Antares de Honfleur du Havre, leurs adversaires ghanéens eux seront logés au novotel. Cependant, si la partie ghanénne a confirmé sa présence dans cet hôtel, tel n’est pas le cas pour le Sénégal qui n’a pas encore envoyé son émissaire pour valider le choix du matchmaker. l’équipe du Ghana a choisi de baser son camp d’entraînement à Paris à partir du 23 mars. Ce n’est que la veille du match qu’elle ralliera le Havre pour y passer une nuit. Aussitôt après la rencontre, André Ayew et ses partenaires retourneront à Paris où ils prépareront leur deuxième match contre le Mali, prévu le 31 mars dans la capitale française.
GUERRE DES ACTIONNAIRES À SENHUILE : L’ancien Dg Benyamin Dummai traduit Tampieri en justice
Le temps est à la tempête à Senhuile Sa. La paix sociale n’est plus d’actualité dans cette entreprise, depuis plus d'un an. Les actionnaires vont vers une bataille judiciaire sans merci. Entre l'ancien directeur général Benyamin Dummai (photo) et Tampieri Financial Group, de vieux comptes, longtemps restés en suspens, ont été dépoussiérés, ce qui marque le début d’une période trouble, à l'issue incertaine. De source sure, EnQuête a appris que la plainte à l'origine de ce bras de fer programmé émane de Benyamin Dummai, qui l'a déposée sur la table du procureur du tribunal régional Hors classe de Dakar. Il veut obtenir réparation de préjudices qu’il estime avoir subis. L'homme d'affaire, ancien directeur général et actionnaire de Senhuile, prétend qu’il a été lésé par ses ex-partenaires, qui sont aujourd’hui à Tampieri Financial Group. Il est d’avis que ces derniers pourraient bénéficier du soutien de réseaux d’hommes d’affaires sénégalais proches du pouvoir. Benyamin Dummai, qui contrôlait 49% du capital de Senhuile Sa, a été limogé en avril 2014 de la direction générale de l’entreprise. Un mois plus tard, il est arrêté pour détournement présumé, nonobstant la validation de son bilan par le commissaire aux comptes de Senhuile. Une décision que M. Dummai n'entend pas encore accepter, si l’on en juge par les lourds griefs formulés dans sa plainte déposée auprès du procureur du tribunal Hors classe. Dummai poursuit en justice Senhuile Sa et Tampieri pour augmentation fictive d'un capital social aux fins de manoeuvres frauduleuses. Il leur reproche aussi d’avoir mis la main, par des artifices, sur les parts sociales d'un associé et ses biens immobiliers. Entre autres reproches, on peut citer la privation d'un actionnaire de son droit de siéger au conseil d'administration de Senhuile, blanchiment d'argent, association de malfaiteurs, émissions fictives d'actions, faux et usage de faux en écritures privées et de commerce, abus de biens et du crédit de Senhuile, escroquerie et tentative d'escroquerie, détournement de biens de l'Etat du Sénégal... Une somme de 14 chefs d'accusation, selon une source proche du dossier. L’ancien directeur général de l’entreprise reproche aussi au conseil d'administration d’avoir décidé d'une augmentation du capital de 10 millions de francs CFA à plus de trois milliards de francs CFA, une décision qui semblait revenir à l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Pour défendre ses intérêts, Benyamin Dummai s'est attaché les services du cabinet de l'avocat Ciré Clédor Ly, qui ne sera pas en terrain inconnu dans ce dossier. Me Ly est déjà sur un autre front judiciaire ouvert par le management de Senhuile, qui a licencié 123 travailleurs sans autre forme de procès et demandé aux autres d'accepter un salaire mensuel de 25.000 francs CFA pour rester à leur poste.
La plainte déposée par Banyamin Dummai devrait être diligentée par la Brigade de recherches de la gendarmerie, à Dakar, même si, selon une source proche du dossier, le plaignant n'a pas encore été contacté pour faire une déposition. Une affaire à suivre…
Y’EN A MARRE
La présidence de la République tient à rassurer les Sénégalais suite à l’arrestation de trois membres du mouvement “Y’en a marre” en République démocratique du Congo (Rdc). Dans un communiqué parvenu hier à EnQuête, l’Etat du Sénégal renseigne que Fadel Barro, Malal Talla alias “Fou malade” et Aliou Sané ont été mis dans les meilleures conditions. La présidence a tenu aussi à rappeler que ces trois jeunes Sénégalais, accusés d’avoir appelé à l’insurrection, sont en contact avec des autorités sénégalaises. “Moi-même, je compte échanger avec le président Kabila et nous travaillons ardemment pour leur libération le plus rapidement possible”, a affirmé le président Macky Sall, lors de sa rencontre avec la presse étrangère. Selon le Palais, deux agents du Consulat honoraire du Sénégal à Kinshasa leur ont rendu visite et leur ont apporté à manger. Comme pour calmer les esprits, la présidence de la République d’indiquer dans son communiqué que “les citoyens arrêtés se portent bien et déclarent n'avoir pas été maltraités. Les tractations se poursuivent activement pour leur libération. Sur instruction du Chef de l’Etat, une demande écrite a été adressée dans ce sens par notre Ministère des Affaires étrangères à celui de la République démocratique du Congo”, ajoute la note.
PAGANON
Jean Félix Paganon, ambassadeur de la France au Sénégal, a été hier l’hôte de la capitale du mouridisme. Le diplomate français a été reçu, dans la matinée, à Mbacké Kadior, par le Khalife général des mourides, Cheikh Sidy Mactar Mbacké, qu’il considère comme un homme de religion, un grand mystique et un sage, ensuite, dans l’après-midi, par son porte-parole Cheikh Bassirou Abdou Khadre, à Touba. Son excellence, et sa délégation, après un copieux déjeuner à la Résidence Khadimou Rassoul, a fait face à la presse. Devant les journalistes, Félix Paganon a été très avare en paroles. Son Excellence, très prudent, a déclaré inscrire sa visite dans le cadre d'un hommage à rendre au Khalife. “L'objet principal est de rendre hommage à la confrérie mouride, à travers le Serigne et le porte-parole pour l'évident rôle que la confrérie joue dans l'équilibre et l'harmonie au sein de la société sénégalaise”. Selon lui Touba est une référence de paix et de stabilité. “Nous constatons que l’approche de la confrérie mouride et son influence sont bénéfiques pour la paix et la stabilité dans la sous-région”.
UJTL/KARIM
Les jeunes libéraux ne veulent pas entendre parler d’une quelconque condamnation de Karim Wade, le 23 mars prochain. Encore moins une élection présidentielle de 2017 sans le fils de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade. Ils ont organisé hier, dans les locaux du Parti démocratique sénégalais (PDS), une conférence de presse pour désigner Karim Wade comme leur candidat à la candidature du parti. Selon les membres de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL), l’ancien ministre est la seule alternative crédible et capable de faire face à une candidature éventuelle de Macky Sall, lors de la prochaine élection présidentielle. “Ce choix découle d’une analyse objective et approfondie de la situation politique. Il ne prend en compte que les intérêts du parti”, a déclaré le secrétaire général de l’UJTL, Toussaint Manga.
UJTL/SUITE
Les jeunes libéraux comptent se battre jusqu’au bout pour s’opposer à une éventuelle condamnation de leur camarade jugé pour enrichissement illicite présumé. “Nous avons un plan de résistance multiforme. Nous l’exécuterons en fonction de la décision qui sera rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite”, a déclaré M. Manga. A son avis, le 23 mars prochain (Ndlr : date du délibéré du procès de Karim Wade) est aussi important pour le PDS que pour le peuple sénégalais”. Pour manifester son soutien à Karim Wade, l’UJTL appelle toute la jeunesse libérale à une forte mobilisation, le 23 mars, au palais de justice de Dakar et à un vaste rassemblement, le surlendemain, 25 mars, à la Place de l’Obélisque pour apporter “la réponse adéquate” au verdict qui sera donné par la CREI.
PS ET LD
Le Parti socialiste et la Ligue démocratique sont toujours sur la même longueur d’onde. Les deux secrétaires généraux, Ousmane Tanor Dieng et Mamadou Ndoye, se sont rencontrés hier à la maison du Parti socialiste, pour renforcer leur lien d’amitié et réfléchir sur une éventuelle création d’un grand rassemblement politique des forces vives du pays. Au terme des débats, les deux délégations ont constaté d’importantes convergences de vue. Les secrétaires généraux ont ainsi engagé leurs partis respectifs à poursuivre, chacun de son côté, les initiatives entreprises pour un Sénégal meilleur et prospère.
VISA
Le parti VISA (Vision alternatives pour le Sénégal) reste préoccupé par la crise qui secoue le secteur éducatif sénégalais. Dans un communiqué parvenu à EnQuête, le parti VISA, qui était en tournée politique dans le département de Nioro, invite le Grand cadre des syndicats de l’enseignement (GCSE) “à un sursaut patriotique, pour une sortie de crise, au profit des élèves et de nos enfants”. De même, les partisans de Déthié Diouf invitent l’État du Sénégal à “régulariser rapidement les reclassements”. “Les syndicats sont dans leur droit légal et légitime, mais pour sauver les élèves, ils devraient différer l’exigence des indemnités en poursuivant le dialogue, pour une solution concertée et viable”, affirme Déthié Diouf. L’autre question abordée par VISA lors de cette tournée politique, c’est la campagne arachidière, et c’est pour déplorer “le manque de suivi et de sérieux du gouvernement vis-à-vis des opérateurs”. Un tel retard, explique le texte, “participe à déstructurer la campagne et à précariser les paysans qui finissent par brader leurs récoltes”.
FINANCES PUBLIQUES
Les contraintes et les défis budgétaires auxquels sont confrontés certains pays africains sont au menu du forum international sur les finances publiques qui s’est ouvert, hier à Dakar. Ce forum de deux jours a réuni les directeurs et secrétaires généraux des ministères en charge des questions financières sur le thème : “politique budgétaire et croissance solidaire”. Sur ce registre, le Sénégal mise déjà sur “l’amélioration des infrastructures et sur la gestion des ressources naturelles pour promouvoir une croissance solidaire et diversifiée”, a rappelé le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, chargé du Budget.
FINANCES PUBLIQUES (SUITE)
Birima Mangara, qui a présidé l’ouverture de ce forum organisé par le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) ajoute toutefois que “des efforts considérables sont déployés pour enrichir notre capital humain, par le biais de l’enseignement et de la formation, afin de faire reculer la pauvreté”. Pour y arriver, il demeure nécessaire pour le gouvernement “d’opérer un ajustement budgétaire tout en assurant une protection sociale adéquate et de s’attaquer aux inégalités”. La mise en œuvre de toutes ces réformes permettra au Sénégal et à l’ensemble des pays africains de maintenir les taux de croissance moyens d’environ 5% de ces dernières années, réitère Birima Mangara.
ARRETEE PAR INTERPOL, CE JEUDI, AUX ETATS-UNIS : L’épouse d’un ancien dignitaire libéral au coeur d’une affaire d’escroquerie
Suite à un mandat d’arrêt international décerné contre elle depuis 2012, F. D. Mbaye, citée dans une affaire d’escroquerie, a été appréhendée, jeudi dernier par Interpol. Ce, avant qu’elle ne soit mise sous contrôle judiciaire, puisque, dit-on, «elle est malade ». Une décision fustigée par la victime, Samba Seck, un cadre de la Senelec à la retraite, qui continue de réclamer justice.
PLACE SOUS MANDAT DE DEPOT, HIER : Me EL Hadji Amadou Sall rejoint son client à Rebeuss
Placé en garde à vue, depuis hier, suite à sa convocation à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, l’avocat-opposant, Me El Hadji Amadou Sall a été présenté au procureur. Ce dernier l’a finalement placé sous mandat, hier.
LUTTE /OPEN PRESSE GOUYE GUI : « Gouye Gui face à ses trois défis »
jamais faire carrière dans l’arène ». C’est la réponse de Gouye Gui aux questions des journalistes lors de l’open presse qui s’est tenu à son lieu d’entrainement habituel à l’école Diakhaye de Guédiawaye. Le poulain de Mor Fadam qui a trois défis à relever dans ce tournoi est décidé à battre Tapha Tine. Il retrouvera sur son chemin deux anciens adversaires dans la suite du tournoi, Zoss et Ama Baldé.
WAA SPORTS DE CE MERCREDI : ANNONCE AU MALI : Giresse dément et précise
Sa nomination à la tête du Mali a été annoncée sur beaucoup de sites. Mais Alain Giresse parle de «charrue devant les bœufs». Au chômage depuis sa séparation avec les «Lions», le 28 février dernier, il pourrait rebondir sur le banc du Mali. Mais, précise-t-il, il se rend à Bamako ce mercredi «pour finaliser des discussions déjà entamées».
Alain Giresse a déjà conduit les «Aigles» pendant deux années (2010-2012). C’est avec cette sélection malienne qu’il a disputée les demi-finales de la Can-2012 avant de finir à la troisième place.
Avec le Mali, le nouveau challenge pourrait être intéressant. Non seulement l’équipe A est régulière en Coupe d’Afrique, mais une bonne relève se dessine avec les cadets champions d’Afrique il y a quelques semaines et les juniors maliens qui disputent la demi-finale du Chan-2015 au Sénégal. De quoi pouvoir assurer la relève pour les années à venir.
JUSTICE - POUR OFFENSE AU CHEF DE L’ETAT ET ATTEINTE A LA SURETE DE L’ETAT : Me El Hadji Amadou Sall sous mandat de dépôt
Me El Hadji Amadou Sall a été placé hier, sous mandat de dépôt pour offense au chef de l’Etat et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il tombe sous le coup de l’article 80 pour une deuxième fois.
TOURISME - VISA D’ENTREE AU SENEGAL : Macky Sall favorable à la suppression
Le Président Macky Sall vise la suppression du visa d’entrée au Sénégal. Le chef de l’Etat l’a fait savoir hier, au Palais, au cours d’une audience avec les correspondants de la presse étrangère.
ARRESTATION DE FADEL BARRO, ALIOUNE SANE ET FOU MALADE : Article 19 et Amnesty exigent leur libération
«Il est inconcevable que des militants pro-démocratie soient arrêtés, privés de leur liberté sans être assistés par des avocats pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression», déclare Fatou Jagne Senghor, Directrice régionale de Article 19 Afrique de l’Ouest dans un communiqué conjoint avec Amnesty international.
EN VISITE A TOUBA : Jean Félix Paganon contourne les questions politiques
Jean Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal, a rencontré hier le guide spirituel des mourides à Mbacké Kajoor avant de passer par Touba pour rendre une visite de courtoisie à Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre.
Me Sall à Rebeuss
Parlons de l’actualité concernant ceux qu’on peut appeler les subversifs rimkaïstes et libéraux (puisqu’on les poursuit pour activités subversifs ou propos séditieux). Me El Hadji Amadou Sall, ancien garde des Sceaux ministre de la Justice et avocat de Rimka Wade qui était en garde à vue, après avoir été convoqué avant-hier, à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, a finalement été présenté hier au Procureur qui, après l’avoir entendu, l’a placé sous mandat de dépôt et envoyé à la prison de Rebeuss où il retrouve son client, Rimka. Selon nos capteurs, l’avocat est tombé sous le coup de l’article 80 pour atteinte à la sûreté de l’Etat et offense au chef de l’Etat.
Retours de parquet
Quant au lutteur Bathie Séras et Amina Nguirane, responsable du mouvement Horizon 2017 ak Rimka, qui avaient été arrêtés depuis vendredi, ils ont encore bénéficié, hier, d’un second retour de parquet après le premier intervenu lundi et qui a fait suite à leur garde à vue durant tout le week-end au Commissariat de Guédiawaye. S’agissant du maire de Djeddah Thiaroye Kao Cheikh Dieng et d’Adji Codou Ka la présidente de la Commission environnementale, ils ont quitté le commissariat central de Guédiawaye pour le Commissariat central de Ndakaaru
Réaction
«On ne souhaite la prison à personne, mais le (Sunugaal) ne mérite pas ce que Me Sall veut», a réagi hier le maire de Ndioum après le placement sous mandat de dépôt de l’avocat et responsable libéral Me El Hadji Amadou Sall. Pour cheikh Oumar Hann, «Me Sall est un multirécidiviste des appels à l’insurrection et des outrages à la première institution du pays qu’est le président de la République. C’est profond chez lui parce qu’il ne croit pas en la démocratie. C’est un juriste, un homme de loi qui sait que ce qu’il fait n’est pas bien. Et s’il avait les capacités de mettre en œuvre ses menaces, il n’hésiterait pas», dit le responsable «apériste» de Ndioum selon qui «même si on sait qu’il ne peut rien faire, c’est de la responsabilité de l’Etat d’arrêter pareilles dérives, parce que ces déclarations, les siennes comme celles des autres responsables du Pds et de ses satellites, ne militent pas pour la sauvegarde de la cohésion nationale et de la paix sociale».
Tout… saint
Toussaint Manga semble mettre beaucoup d’eau dans son vin. Le responsable de l’Ujtl était pourtant d’une virulence toute particulière dans les menaces contre SMS et son régime jusqu’il n’y a pas longtemps. Florilège des sorties qu’il affectionnait : «si (3W) est inquiété d'une quelconque manière, tous les responsables politiques du régime peuvent quitter leurs maisons et (SMS) sera obligé dans ce cas de prendre la Pointe Sarène, car le Palais sera envahi dans la minute qui suit» ; «l’arrêt déjà rédigé au Palais et qui l’inflige une peine politicienne ferme, va plonger le pays dans le chaos total, car nous n’attendons que son officialisation pour envahir les commanditaires, quelles qu’en soient les conséquences»… Seulement à l’annonce de sa sortie hier, lendemains des arrestations tous azimuts de certains responsables libéraux, tout le monde s’attendait à une radicalisation du chef des jeunes libéraux. Mais Toussaint a dribblé tout le monde en adoptant un discours musclé, mais bien millimétré pour que ça ne déborde pas sur le terrain des menaces qui peuvent le faire intégrer le registre des subversifs. Comme pour dire que le temps est, comme disent les Américains, au «fly low under radars» (passer inpaerçu).
Aïda Ndiongue
Aïda Ndiongue et ses co-inculpés Abdou Aziz Diop, ex-directeur de cabinet du ministère de l’Habitat, Modou Sall, en liberté provisoire et Amadou Ndiaye devront encore ronger leur frein. Leur procès de l’affaire relative, comme l’avait précisé son avocat Me Mbaye Jacques Ndiaye aux «motopompes, bacs à ordures, tentes et aux 35 maisons de l'outil» qui était appelé, hier, devant le tribunal correctionnel a été renvoyé au 26 mars. Mes Moulaye Kane, Borso Pouye et Me Alioune Cissé, avocats d’Abdou Aziz Diop, ont introduit une demande de mise en liberté provisoire pour leur client. Pour blanchir leur client, Me Alioune Cissé qui portait leur parole a posé la question de savoir qu’est-ce qui a été détourné.
Lp refusée à…
Il a aussi noté que d’autres responsables de la Fonction publique auraient dû être entendus. Pour Me Cissé, la somme qui est reprochée à son client à savoir 20 milliards est une somme pour des projets bien définis. Il a même rappelé que l’Agent judiciaire de l’Etat n’a pas déposé de plainte. Rappelant au tribunal que son client est en détention depuis 2013, il a plaidé pour une application de la présomption d’innocence. A sa prise de parole, l’Agent judiciaire de l’Etat s’est opposé à la demande de liberté provisoire, rappellant que c’est Abdou Aziz Diop qui a été l’ordonnateur des crédits du plan Jaxaay. Pour lui, rien n’a changé dans la procédure, et le prévenu ne remplit pas les conditions de sa mise en liberté provisoire.
…Abdoul Aziz Diop
Le procureur de la République a abondé dans le même sens en s’opposant à la mise en liberté provisoire d’Abdoul Aziz Diop. Selon le maître des poursuites, quelqu’un qui est accusé de détournement de deniers publics ne peut pas remplir les conditions d’une mise en liberté provisoire. Le dernier mot revenant toujours à la défense, Me Alioune Cissé a voulu reprendre la parole. Mais le président, lui a fait savoir qu’il se faisait tard et que d’autres dossiers étaient pendants. Il a ainsi fixé le délibéré sur la mise en liberté provisoire au 26 mars, la même date de renvoi du procès.
Jeunes mara entre …
Un groupe de jeunes marabouts - dont quelques petits fils de Serigne Fallou - ont rencontré Cheikh Bass Abdou Khadre, le porte-parole du Khalife général des mourides, hier mardi, à la Résidence Khadimou Rassoul. Ces jeunes qui ne s’attendaient pas à l’arrestation d’Assane Mbacké du Mouvement Libérez Rimka commencent à s’inquiéter de son sort. Ils se sont prosternés devant l’homme de confiance du Khalife pour solliciter son intervention auprès des hautes autorités de l’Etat du Sunugaal pour la libération de leur frère placé depuis lundi sous mandat de dépôt. Dans leurs propos, ils informent que l’accusé n’a pas été entendu par le juge d’instruction. «Assane n’a pas répondu aux questions sur l’incendie du domicile de Cissé Lo, car son avocat Me Amadou Sall était lui aussi en garde-à-vue à (Ndakaaru). Il a été directement placé sous mandat de dépôt», se désolent-ils non sans supplier le marabout de faire quelque chose pour tirer Serigne Assane d’affaire.
… Apaisement et…
«Nous faisons partie de la famille de Serigne Touba, nous savons aussi qu’il y a des parents qui nous combattent parce qu’ils veulent enfoncer Serigne Assane Mbacké. Il faut faire quelque chose, car nous ne voulons rien entamer sans l’aval du Khalife et son porte parole», renchérit Serigne Ousseynou Mbacké frère jumeau de Serigne Assane Mbacké. Dès l’entame de son propos, Serigne Bass a précisé que cette affaire n’oppose pas l’Etat du Sunugaal et un marabout. «C’est une affaire entre deux personnes. Nous nous attelons à une solution pacifique», rassure-t-il avant d’ajouter : «Le Khalife est bien informé de la situation et il s’attèle à un règlement sans bruit. Serigne Mountakha Bassirou son guide (ndlr : celui de Cissé Lo) était venu demander pardon au Khalife lorsqu’il avait un problème avec Serigne Abdou Fatah, je pense donc qu’en tant que talibé si le Khalife sollicite qu’il pardonne et retire sa plainte, nous avons bon espoir qu’il le fera. Serigne Mountakha a avisé son marabout Serigne Moussa et nous attendons».
…Menaces
Le porte-parole de demander ensuite aux jeunes marabouts de garder leur calme. «Restez chez vous et ayez confiance en Serigne Sidi Mactar. Tout ce qui touche à la famille de Serigne Touba le préoccupe. Il est là pour ça. Mais ne soyez pas pressés», leur a dit Serigne Bass qui a ensuite prié pour ces petits fils de Serigne Touba qui se sont retirés pour se rendre à la résidence Serigne Fallou Mbacke. Sur place les proches d’Assane Mbacké ont pris le contrepied des recommandations du porte-parole du Khalife et se sont mis à mettre en garde le régime dénonçant l’arrestation et les représailles qui ont suivi les manifestations de Touba. «Nous sommes prêts a mourir pour Assane Mbacké, nous exigeons sa libération immédiate et sans condition. Nous allons patienter, mais la patience a ses limites. D’ici quelques jours, s’il n’est pas libéré, nous nous ferons entendre». Leur rencontre avait pour cadre la résidence Serigne Fallou Mbacké ou quelques petits de Serigne Fallou et d’autres jeunes marabouts de Darou Mousty ont pris part au rassemblement.
Patrouilleur
Il y a quelques mois, on vous parlait du «Le Kédougou», le patrouilleur que le Sunugaal a acquis auprès de Raidco Marine. Il faut noter, selon le site «meretmarine.com» que le bateau sera livré en fin de semaine prochaine. Vendu par Raidco Marine et réalisé par le chantier STX France de Lanester, près de Lorient, «Le Kédougou» a achevé avec succès ses essais en mer. Son équipage, soit 22 personnes, est en formation à Lorient depuis le début du mois et prendra en main son bâtiment pour le transit vers Ndakaaru. «Le Kedougou» mesure 45.9 mètres de long pour 8.4 mètres de large. Doté d'une coque en acier et de superstructures en aluminium, il est propulsé par deux moteurs diesels Cummins KTA 50 M2 de 1900 cv chacun. Doté d’une passerelle panoramique avec vision à 360 degrés, le bâtiment dispose sur l’arrière d’une double rampe permettant la mise à l’eau rapide de deux embarcations semi-rigides de 6.2 mètres.
Patrouilleur (bis)
L’armement est composé de trois canons de 20mm et deux mitrailleuses de 12.7mm. Conçu pour les longues patrouilles couvrant toute la zone économique exclusive, des zones côtières à la haute mer, «Le Kédougou» pourra mener des opérations de surveillance et de contrôle de l’espace maritime pendant 10 jours. Cette nouvelle unité s’inscrit dans la stratégie du Sunugaal en faveur du renforcement de ses moyens navals pour assurer la souveraineté et la protection de ses eaux, notamment en matière de lutte contre les trafics illicites et la piraterie, ainsi que de police des pêches. A ce titre, Raidco Marine avait déjà, fin 2013, livré à la marine sunugaalienne un patrouilleur de 33 mètres, «Le Ferlo» qui avait été réalisé par le chantier Ufast de Quimper.
Initiative
Selon nos capteurs, la formation présidentielle prépare activement les prochaines échéances électorales et ne néglige aucun détail. C’est dans ce dessein, renseignent nos machins, qu’une délégation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr), a rencontré, hier, les responsables «apéristes» de Ouakam. Les échanges ont tourné autour de la Chambre des élus dudit parti, mais surtout de la nécessité d’animer l’Apr, de remobiliser les militants et de panser les plaies des Locales. La délégation où figuraient Mor Ngom, ministre-conseiller spécial de SMS, et Augustin Tine, ministre des Forces armées, a prévu, d’après nos capteurs, de poursuivre les rencontres. Des échanges sont notamment prévus avec les responsables de Ngor et Yoff.
Paganon à Touba
L’ambassadeur de France au Sunugaal a été reçu, hier mardi, par le Khalife général des mourides Serigne Sidi Mactar à Mbacké Kadior où il se trouve présentement. Jean Félix Paganon s’est ensuite rendu à Touba pour un long tête- à- tete avec le porte-parole du Khalife Serigne Bass Abdou Khadre, Cheikh Abdou Gaïndé Fatma et Cheikh Bara Maty Lèye. A sa sortie d’audience, le diplomate a expliqué les raisons de son déplacement dans la capitale du mouridisme. «L’objet principal de ma visite, c’est de venir rendre hommage à la confrérie mouride à travers le marabout et son porte-parole pour l’excellent rôle que la confrérie joue dans l’équilibre et l’harmonie au sein de la société (sunugaalienne). Et nous ne pouvons, avec le monde difficile que connaît la sous région, que nous féliciter de ce rôle joué par la confrérie mouride». Il a ensuite fait état d’autres échanges qu’il a eus en privé avec le porte-parole du Khalife sans entrer dans les détails. «Ensuite nous avons eu des échanges très approfondis sur les questions d’ordre général précisément, sur le radicalisme au sein de l’islam, sur le rôle du soufisme, sur la meilleure façon précisément de répondre au défi de la violence. Ça a été pour moi une conversation très riche». L’ambassadeur n’a pas voulu se prononcer sur l’actualité, se contentant de balancer : «Je ne suis pas venu à Touba pour parler de politique intérieure (sunugaalienne). Je n'ai rien à dire, à ajouter ou à retirer»
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
FUTUR ROI OU FAISEUR DE ROI
Gackou croit que son heure a sonné. Mais il n’est nulle part écrit que l’ambition, si légitime soit-elle, peut impunément s’accommoder de déloyauté et qu’elle peut s’affranchir du réalisme
Momar Seyni Nidiaye, Editorialiste de SenePlus |
Publication 18/03/2015
Enfin, pourrait-on dire, El Hadji Malick Gackou a décidé de prendre son destin politique en main. On l’attendait aux élections municipales et départementales à Guédiawaye, il avait préféré, contre toute attente, esquiver et faire place nette à Aliou Sall, un parachuté de l’APR. La pirouette de Gackou comporte encore un mystère.
Les conséquences pour l’ex-numéro deux de l’AFP étaient plus qu’évidentes. Dans son fief et quelque part dans l’opinion, il est passé d’une forte popularité à une profonde confidentialité, dans un indifférent anonymat tout simplement. Dans l’entourage proche de Moustapha Niasse, on soutient mordicus que le secrétaire général de l’AFP n’est en rien mêlé à son désistement à la participation à une élection capitale pour son avenir politique.
A preuve d’autres responsables de l’AFP en rupture de ban de la coalition Benno Bokk Yaakaar- s’alliant à d’autres listes concurrentes-, continuent encore de trouver grâce aux yeux du patron des progressistes. Parmi eux, Pape Mody Niang coordonnateur des cadres progressistes. Il avait accepté la main tendue du CDS d’Abdoulaye Baldé à Sokone, faute d’avoir pu trouver place honorable dans la coalition présidentielle. Et pourtant, avec deux conseillers municipaux CDS, il est toujours proche de Moustapha Niasse dans le parti. Et même conseiller technique dans le cabinet du Président de l’Assemblée nationale.
Les spéculations les plus folles avaient alors circulé sur une éventuelle entente entre Aliou Sall et Malick Gackou qui, en contrepartie de son soutien à l’actuel édile de Guédiawaye bénéficiait d’avantages substantiels. Le responsable progressiste démentira tout accord dans ce sens. Et depuis, rien ne semble s’être passé de tel.
En revanche, les rapports entre Niasse et Gackou commencèrent à se détériorer. Les surprenantes affinités entre la figure de proue de la banlieue, en perte de notoriété et à l’image écornée, et le secrétaire général du PDS, Abdoulaye Wade, en pleine descente aux enfers, devenaient source d’inquiétude, pour l’AFP. Au point que des rumeurs, en apparence infondées, subodoraient que Wade aurait décidé de financer Gackou devenu son allié objectif dans l’opposition au pouvoir. Il serait même passé à l’acte. Et du coup, la fortune d’un homme réputé riche, aurait sensiblement enflé au point de susciter d’autres accusations et railleries. Sans qu’on sache, au-delà des dénégations de Gackou, si elles sont ou non justifiées.
Résultat des courses, le fossé entre Malick Gackou et ses suppôts, d’une part, et, de l’autre, Moustapha Niasse, fort de l’appui des instances du parti, ne cessa de se creuser. Jusqu’à la décision de vendredi, qui devait libérer Gackou et une dizaine de ses compagnons de leurs obligations dans l’AFP. La messe était alors dite, chaque partie ayant compris qu’une fin douloureuse, valait toujours mieux qu’une douleur sans fin.
El Hadji Malick Gackou sur qui, contre vents et marées, le secrétaire général de l’AFP avait jeté son dévolu pour le seconder, sera désormais khalife, à la tête d’un groupe qu’il compte structurer à la mesure de ses ambitions retrouvées. Et de khalife, il espère bien être Roi, à la tête du Sénégal, en présentant sa candidature à l’élection présidentielle de mars 2017. Contre Macky Sall, le candidat que soutiendra à coup sûr son ex-mentor.
Ancien ministre des Sports et ministre démissionnaire du Commerce dans le régime en cours d’exercice, il décrira probablement aux futurs électeurs, mais en quels mots, sa part de responsabilité dans la gestion du pays. Il est au moins une certitude, le passage de Gackou aux Sports comme au Commerce, n’aura pas été remarquablement proéminent. On en retiendra la mauvaise qualité de ses relations avec les fédérations, notamment du football, dont l’actuel patron était son vainqueur dans une course pour la tête de cette structure. Au Commerce, ses divergences avec le Premier ministre de l’époque, Abdou Mbaye, sur l’épineux dossier de la farine resteront au stade anecdotique. Sans plus.
Sobre en discours et en idées, il est loin d’être un technicien transcendant qui éblouit les spécialistes, ni un tribun dont les Sénégalais affectionne les envolées. D’une grande renommée dans la banlieue et dans le secteur du sport, il n’affiche guère une stature nationale, qui légitimerait sa candidature et lui donnerait toutes les chances de déraciner l’actuel locataire du Palais. En somme, un bon candidat, un challenger de moyenne gamme, qui aurait besoin de plus de deux ans pour construire une étoffe de présidentiable capable de faire renaître l’espoir dans un pays en proie au doute.
En revanche, son poids électoral, si modique soit-il, peut constituer pour lui un levier pour négocier une alliance au second tour ou un ticket, avec un candidat d’un tout autre calibre, Khalifa Sall en l’occurrence. A la différence de ce dernier, grand vainqueur des locales à Dakar, élu depuis plusieurs décennies, plusieurs fois ministres sur de longues durées, Gackou ne jouit d’une base affective que dans une partie de la banlieue, dont il n’a jamais élu l’édile.
Compterait-t-il sur cette alliance pour rebondir qu’il ne serait réduit qu’à un rôle supplétif de faiseur de roi, à défaut objectivement et dans les circonstances actuelles de pouvoir être Roi ?
Mais diantre, le jeu en vaut-il la chandelle ? Surtout que son départ de l’AFP ne fera qu’affaiblir son parti, alors que ses chances de gagner la présidentielle restent tout de même, très faibles. Et si Niasse avait raison d’adopter une démarche prudentielle, pour donner loyalement et solidairement toutes les chances à la coalition de garder le pouvoir ? Et à l’AFP de continuer à co-gérer le pouvoir pour autant que l’APR se débarrasse de sa boulimie ?
Fort de son éthique de conviction, Niasse tient à assumer des valeurs de vérité et de solidarité. Muni de son éthique de responsabilité, Gackou croit à sa bonne étoile et que son heure a sonné. Mais il n’est nulle part écrit que l’ambition, si légitime soit-elle, peut impunément s’accommoder de déloyauté et qu’elle peut s’affranchir du réalisme. Sur un terrain aussi glissant que celui de la politique dont les lignes d’horizon bougent, si souventes fois. Et imperturbablement.
Kaolack, 17 mars (APS) - Une production de 25. 939 tonnes de maïs est attendue cette année des zones d’intervention du Projet croissance économique (PCE) de l’USAID, représentant 12% de la production nationale sur les cinq dernières années, a indiqué, mardi à Kaolack, Youssoupha Guèye, spécialiste de la chaîne de valeurs maïs du projet.
‘’Les terres emblavées sont de l’ordre de 10.474 hectares, soit une progression de 123% entre 2014 et 2013 et 20% entre 2014 et 2015’’, a ajouté M. Guèye, lors de l’atelier bilan de deux jours organisé par l’USAID, en relation avec ses 13 réseaux partenaires de la chaîne de valeurs maïs.
Il a expliqué que ceci a été possible grâce au matériel, aux crédits et à la sensibilisation effectuée par les réseaux partenaires mais également la formation des producteurs dans de nombreux thèmes dont les bonnes pratiques de production, le processus d’agréage qualité ou encore sur la contractualisation.
Sur ce volet, il a indiqué que le PCE, en cinq ans d’intervention dans les zones de productions céréalières (mil, maïs, riz), a permis de former 12.921 producteurs dont 17% de femmes.
Toutefois, il a relevé que de nombreuses difficultés ont été également notées.
‘’Il s’agit de la faible appropriation des réseaux par les membres, les financements mobilisés sont également tardifs, l’accès faible des réseaux aux crédits de commercialisation, le manque de dynamique organisationnel, et le sous-équipement des exploitations agricoles’’, a indiqué M. Guèye.
Lancé en 2010, le projet USAID/PCE arrive au terme en mai 2015. Il avait pour objectif d’appuyer le gouvernement du Sénégal à accroitre la compétitivité agricole et la sécurité alimentaire. Il veut aussi faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique.
Un nouveau programme validé par l’USAID et Feed the Future, un programme du gouvernement américain, initié en 2009, pour lutter contre la faim dans le monde, va poursuivre les actions d’appui aux filières céréalières. Il est prévu sur une période de quatre ans.
Dakar, 17 mars (APS) - Les autorités sénégalaises sont déterminées à aller très vite dans l’application de la loi anti-tabac, a assuré, mardi à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, affirmant qu'il y va de la survie des populations.
‘’C’est un travail qui va durer des années, car il nous faut une force organisée, institutionnalisée pour pouvoir réellement maintenir le cap et la pression qu’il faut pour sauver des vies et la survie de tous ceux qui fument’’ a-t-elle laissé entendre.
Elle procédait à l’installation officielle du Comité national de lutte contre le tabagisme, composé des ministères, des collectivités locales, de l’Assemblée nationale, des partenaires techniques et financiers, du Conseil économique social et environnemental (CESE) et de la société civile.
Selon Awa Marie Coll Seck, la loi votée en mars 2014 ''est là, mais il faut toujours une application''. ‘’Ce comité que nous avons mis sur pied aujourd’hui a pour rôle d’éclairer sur la stratégie à mettre en œuvre dans la lutte’’, a-t-elle précisé.
‘’Mais, il servira aussi d’observatoire à ce qui se fait dans la lutte contre le tabac, parce qu’il permet de communiquer et faire un plaidoyer par rapport au plan d’action qui sera mis en œuvre’’, a ajouté le ministre de la Santé, soulignant que le comité est décentralisé au niveau régional et départemental.
‘’C’est dire que nous avons maintenant un outil qui va fédérer tous les acteurs de la lutte contre le tabac. Ce qui donnera beaucoup plus de force, mais également permettra à toutes les expertises de s’exprimer’’, a-t-elle dit.
Pour elle, la lutte contre le tabac n’est pas seulement un problème médical, mais un problème de tous les acteurs et de toutes les compétences. ''C’est pourquoi, a-t-elle relevé, depuis le vote de la loi, les acteurs ont eu à travailler sur les décrets d’application et sur les arrêtés''.
D’ailleurs, a dit le professeur Awa Marie Coll Seck, ''bientôt certains d’entre eux seront signés pour permettre d’avoir des bases juridiques et pouvoir travailler en toute plénitude et en toute quiétude''.
Elle a fait savoir que le comité est suggéré par la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui pense qu’il faut que cette approche multisectorielle soit une réalité, notamment dans la mise en œuvre.
Alimata Jeanne Diarra Nama, représentant résident de l’OMS, de son côté, a affirmé qu’en procédant à la création et à l’installation officielle de ce comité, ''le Sénégal a pris l’option d’intensifier la croisade contre le fléau du tabagisme avec l’implication des principaux secteurs de développement et catégories sociales concernées''.
‘’Nous encourageons et saluons cette décision de haute portée politique qui est en phase avec les recommandations de l’OMS’’, a-telle fait savoir.