Le mouvement «Y en a marre» a réagi, hier, suite à l’arrestation de trois de ses membres, Fadel Barro, Fou Malade et Aliou Sané en République démocratique du Congo (Rdc). Ladite structure dément les accusations des autorités congolaises.
L’arrestation, avant-hier, en République démocratique du Congo (Rdc), de Fadel Barro, Fou Malade et Aliou Sané, à la fin d’une conférence de presse organisée par des activistes congolais, a mis les autres membres de «Y en a marre» dans tous leurs états.
Lors d’une conférence de presse, hier, à Dakar, «Thiat» et ses camarades ont balayé d’un revers de main les très graves accusations des autorités congolaises contre ledit mouvement : fabrication de cocktails molotov pour une éventuelle insurrection et tentative de chamboulement du calendrier électoral du pays.
«On vient d’avoir des informations sur Rfi, par voie officielle. Le porte-parole du gouvernement congolais qui s’est prononcé, lui-même, sur cette question, n’y est pas allé de main morte, parce qu’il a chargé nos gars. Il a dit clairement que nous avons des documents faux qui ne sont pas valables pour entrer sur le territoire congolais. Il a dit que nous étions là-bas pour entraîner les jeunes congolais à préparer des cocktails molotov pour une éventuelle insurrection. Et nous essayons de chambouler le calendrier électoral», souligne «Thiat».
Réfutant ces accusations, le rappeur indique : «Je vous montre le papier officiel de l’ambassade. ça, c’est le reçu pour le visa délivré le 16 février dernier, parce que moi-même, je devais y être. Malheureusement, ‘Y en a marre’ m’a assigné une autre mission ailleurs, et je suis rentré, hier (avant-hier) soir. Donc, ce qu’il a dit, c’est tout à fait faux. C’était un coup monté».
Expulsion imminente de Fadel Barro et Cie
«Thiat» d’exiger du gouvernement du Sénégal des informations claires sur les démarches qu’il a entreprises en vue d’obtenir la libération de Fadel Barro et compagnie.
«Nous exigeons de l’Etat du Sénégal qu’il entre en contact avec nous, et nous dise ce qu’il en est, où est ce qu’ils en sont, parce que nous voulons avoir des informations, tout de suite, là, maintenant», martèle-t-il. De toutes les façons, informe «Thiat», ils comptent réagir en mettant en œuvre un plan d’actions. «Nous, nos démarches, on va les faire, quel que soit alfa, que l’Etat fasse des démarches ou pas. Nous sommes en train d’entamer notre plan d’actions, et on vous le dira». «On nous parle de bras cassé de quelqu’un parmi les gens, on nous parle de quelqu’un qui ne peut plus se lever. Nous voulons la vraie information. On n’a eu aucune nouvelle. Les Etats africains parlent d’unité africaine, alors qu’on libère tous les occidentaux, et on laisse les Africains en prison», fulmine le rappeur.
Selon nos sources, Fadel Barro, Fou Malade et Aliou Sané seront expulsés du territoire congolais dans les prochaines heures.
LE SAES OBTIENT GAIN DE CAUSE
LOI CADRE DES UNIVERSITES - Modification du CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le gouvernement et le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) ont signé hier, lundi 16 mars, le procès-verbal de la plénière des négociations qu’ils avaient engagées depuis les mouvements de contestation des enseignants. Les deux parties sont parvenues à trouver un accord sur la composition du Conseil d‘administration (CA) des universités qui constituait le principal point d’achoppement du dialogue. Les membres du milieu socioprofessionnel ont désormais que trois représentants dans la nouvelle composition du CA retenue par la commission paritaire alors qu’ils étaient au nombre de 10 dans la loi votée et promulguée. Ainsi, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, obtiennent gain de cause.
Le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) a finalement obtenu gain de cause au sujet de la loi-cadre sur la gouvernance universitaire considérée comme « liberticide ». En effet, les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes, ont amené le gouvernement à faire machine arrière sur la composition du Conseil d’administration. La commission paritaire composée du gouvernement et des enseignants a retenu les 12 amendements du Saes sur les 22 articles que compte la loi cadre. Seul l’article 3, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités, a donné lieu à un désaccord entre les deux parties.
Désormais, la composition du Conseil d’administration retenue par la commission paritaire qui faisait l’objet de point d’achoppement sur l’état d’avancement des négociations, a été modifiée selon les dispositions du Saes. La commission a revu la composition du Conseil d’administration avec cette fois-ci trois représentants seulement du milieu socioprofessionnel alors que dans la mouture de loi promulguée les membres de milieu socioprofessionnel était au nombre de 10.
La nouvelle mouture du CA est composée du recteur; de quatre membres choisis par et parmi les enseignants chercheurs et chercheurs de catégorie A; trois membres choisis par et parmi les enseignants chercheurs et chercheurs de la catégorie B; trois membres choisis par et parmi les étudiants, trois membres choisis par et parmi les Personnels administratifs, techniques et de service (Pats); un représentant de l’Assemblée nationale; un représentant des collectivités locales; un représentant de l’Association des parents d’étudiants; trois représentants des chefs d’entreprises.
Le procès-verbal signé par les différentes parties prenantes a relevé, par ailleurs, que « les représentants de la tutelle technique et de la tutelle financière assistent aux réunions du CA avec voix consultative pour plus de flexibilité dans la désignation des propositions avancées ». Il est question désormais de regrouper les “chefs d’entreprises” sous le vocable de milieu socioprofessionnel et les “enseignants” sous le vocal des représentants des PER.
« La commission suggère que le nombre des membres du CA soit “au plus” de 20, surtout, au cas où la consultation juridique confirmerait l’absence de voix délibératives pour les représentants de la tutelle technique et de la tutelle financière et du recteur », lit-on dans le texte retenu.
Pour le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des relations avec les institutions, Mansour SY, «Une décision a été importante. En ce qui concerne le Conseil d’administration : non seulement le nombre de représentants des enseignants a été augmenté, le nombre d’étudiants, des Pats aussi a été augmenté ».
REACTIONS... REACTIONS...
Seydi Ababacar Ndiaye, Secrétaire général du Saes : « Je suis fier d’appartenir à un pays comme le Sénégal avec un gouvernement ouvert parce que le gouvernement aurait pu s’arc-bouter et dire que cette loi a été décidée et c’est tout. Le gouvernement a compris qu’il valait mieux voter une loi consensuelle qui permette de mettre en branle les grands projets du chef de l’Etat dans un espace apaisé. Nous estimons que cela doit être pérennisé ».
Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la majorité : « Il nous appartient à nous députés de rendre pérenne ce type de démarche que l’Assemblée nationale intervienne le plus souvent possible pour rapprocher les positions du gouvernement et des partenaires sociaux ».
Pr Iba Der Thiam : « si nous sommes arrivés à un accord, nous le devons à l’ouverture d’esprit du gouvernement. Le Saes a travaillé avec détermination, engagement, opiniâtreté, intégrité et transparence pour défendre les intérêts des enseignants de la façon la plus loyale et la plus honnête. Cet accord fera date dans l’histoire du mouvement syndical sénégalais. L’université est à présent propulser sur la rampe du progrès qui lui permettra de pouvoir, dans un climat apaisé, d’envisager l’avenir avec optimisme ».
Mansour Sy, ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des relations avec les institutions : « ce protocole innove une démarche historique. C’est un jalon de taille pour notre pays. Cet accord engage tous et interpelle tous parce que nous devons créer pour que nos accords puissent être exécutés et essayer de rattraper le temps perdu. Que cette plateforme de dialogue puisse être conservée ».
Les membres du mouvement Y’en a marre sont inquiets pour leurs camarades détenus à Kinshasa depuis dimanche. Selon le rappeur Thiat joint en fin de soirée d’hier, ils n’ont aucune nouvelle. «Nous n’avons pas de contact.
Venant des autorités sénégalaises, nous n’avons pas de véritables informations. Nous savons seulement que leurs passeports ont été confisqués. Les Européens arrêtés en même temps qu’eux et libérés ensuite nous ont informés qu’ils ont été maltraités», a-t-il expliqué par téléphone.
Jusqu’ici, les autorités sénégalaises ne se sont pas encore exprimées sur ce sujet. Cependant des sources autorisées annoncent que les trois Sénégalais vont être libérés dans les prochaines heures.
Le ministre des Affaires étrangères du Sénégal se serait entretenu avec son homologue congolais qui lui a donné des garanties à ce propos. Contacté par téléphone pour vérifier cette information, le Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’Extérieur s’est montré pour le moins incisif. «Je n’ai rien à dire», a-t-il simplement déclaré.
La Sidh réclame leur libération sans conditions
La Société internationale pour les Droits de l’Homme du Sénégal (Sidh/Sénégal) exige la «libération immédiate et sans conditions» des membres du mouvement citoyen arrêtés à Kinshasa.
Accusés d’atteinte à la sureté de l’Etat, les Sénégalais du mouvement sénégalais Y en a marre, Fadel Barro, Malal Talla alias Fou Malade et Aliou ne Sané, ainsi que Oscibi Johann du mouvement citoyen burkinabè, «Balai citoyen» et des membres des mouvements citoyens congolais «Lucha» (Lutte pour le changement) et «Filimbi» («coup de sifflet» en langue swahili) ont été interpellés à l’occasion d’une rencontre publique dimanche.
Dans un communiqué de presse, le Sidh invite par la même occasion «le Président Joseph Kabila à respecter les règles du jeu démocratique en Rdc en s’abstenant de se représenter à la prochaine élection présidentielle du 27 novembre 2016 après avoir accédé au pouvoir par les armes en 2001, élu en 2006 et réélu en 2011».
Le choix définitif des autorités étatiques de construire l’arène nationale au technopôle de Dakar est encore loin de clore le débat sur ce sujet. A la suite des environnementalistes, maraichers et riverains, le RESTIC met en garde contre les conséquences de la construction de l’arène sur ce site qui concentre des nœuds de raccordement et des dorsales en fibres optiques et nœuds d’accès qui contribuent à la distribution de la connectivité sur tout le territoire national.
A travers un communiqué intitulé «Que nous restera-t-il de notre presqu’ile ? La technopole demande d’être sauvé», le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) dénonce le choix du technopôle de Dakar pour abriter m’arène national. Pour le RESTIC, «voila que sur un coup de tète, l’Etat du Sénégal décide de d’implanter l’arène nationale au niveau du technopôle de Dakar, un espace qui nous rappelle sans équivoque la position géographique de Dakar. En plus de sa fonction économique, elle est le lieu de prédilection des NTIC au Sénégal».
Suffisant pour que le RESTIC regrette profondément le choix de ce site pour abriter cette infrastructure sportive, sans aucune procédure de désaffection administrative de «l’assiette foncière. Aucune procédure de concertation objective préalable n’a été respectée». Or, l’occupation du technopôle obéit à la loi n°96-36 du 31 décembre 1996 qui fait d’elle «une zone économique aménagée dont la vocation est d’accueillir des centres de recherche et d’enseignement ainsi que des entreprises développant l’innovation technologique». L’objectif étant de «promouvoir (...) la synergie nécessaire à la création de richesse, d’emplois et d’innovations».
Mieux, renseigne le RESTIC, «nous estimons que le site actuel du technopôle accueille des équipements techniques de dernière génération d’operateurs publics qui y ont investi des ressources importantes pour dérouler les opérations de cœur de réseau en vue de satisfaire les besoins des usagers dans les domaines de la téléphonie fixe, mobile et internet». En plus, le site actuel «concentre des nœuds de raccordement et des dorsales en fibres optiques qui ont participé au maillage du territoire national en points de raccordement et nœuds d’accès qui contribuent à la distribution de la connectivité sur tout le territoire national».
C’est pourquoi le RESTIC invite à une «évaluation des risques qu’induira la construction d’ouvrages en béton dans un écosystème fragile, ou des investissements déjà existants dans la perspective de positionner notre pays comme un hub dans les technologies de l’information et de la communication à un moment ou le secteur en question contribue a hauteur de 20% du PIB (Produit intérieur brut), si nous escomptons l’apport des services à valeur ajoutée telles les centres d’appel, le télétravail et le transfert d’argent et autres applications», lit-on dans le document.
Il est donc important, pour le RESTIC, de «garantir et pérenniser les acquis dans le secteur des NTIC en maintenant le site actuel du technopôle conformément à sa vocation de parc technologique et d’innovation pour capitaliser sur les équipements et réalisations qui y ont été déjà réalisés comme les centres de données et ressources et les parcs de serveurs pour le données qui constituent les pré-requis indispensables à l’émergence d’une économie numérique pourvoyeuse de productivité ; d’emplois et de valeur ajoutée». Pour cela, il appelle à plus de concertation entre toutes les parties prenantes afin que les intérêts des uns et des autres soient pris en compte dans le respect des lois de notre pays.
Pour rappelle le gouvernement du Sénégal a décidé de construire l’arène nationale au niveau du technopôle pour un coût de 24 milliards de F Cfa. Et, pas plus tard que la semaine dernière le préfet de Guédiawaye a donné un ultimatum au occupants de quitter les lieux ce vendredi 13 mars a minuit. Suite à cela, face au refus de s’exécuter des maraichers, le samedi 14 mars, des engins ont été déployés sur place pour remblayer le site, détruisant des cultures.
‘’Y’EN A MARRE ET BALAI CITOYEN VIENNENT INTOXIQUER NOS JEUNES…’’
LAMBERT MENDE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS
Les autorités congolaises n’ont pas mâché leurs mots pour commenter l’arrestation des membres de Y’en a marre et du Balai citoyen. Ils sont accusés par Kinshasa de vouloir déstabiliser le pays.
C’est toujours l’incertitude à Kinshasa. 48 h après l’arrestation de Fadel Barro, Alioune Sané et Fou Malade, la justice congolaise n’a pas encore retenu de charges contre ces militants pro-démocratie. Lambert Mende, ministre de l’Information et Porte-parole du gouvernement congolais laisse entrouvertes toutes les options.
Il dit : «Dans les heures qui suivent, la police judiciaire décidera de la suite à réserver à cette affaire : s’il faut, ou non, transférer les suspects au Parquet pour atteinte à la sûreté de l’État.»
En attendant, les autorités congolaises ont chargé les personnes arrêtées ce dimanche. Lors de sa conférence de presse, le ministre Lambert a mis en cause les conditions de leur entrée dans le territoire congolais :
«La police estime avoir des raisons de croire qu’il y a une manœuvre de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’Etat derrière cette activité de personnes qui se réclament de Y’en a marre et du Balai du Burkina Faso, dans la mesure où le voyage a été entaché de pas mal d’irrégularités, d’une sorte de manipulation même de nos services d’immigration. Donc, ils ont été plus ou moins sous surveillance et on est tombé sur des choses que la police se réserve de mettre à la disposition de la justice».
Le Porte-parole du gouvernement évoque sans donner de détails des méthodes d’insurrection transmises par les personnes arrêtées aux jeunes congolais. Selon lui, ils ont «organisé des bandes de jeunes pour leur demander de faire mieux que le 19 et 21 janvier où nous avons perdu 27 personnes comme si c’était quelque chose dont il faut se vanter, de faire comme au Burkina.
Nous n’avons pas l’intention de voir notre Palais du peuple être incendié. Au Burkina, que les Burkinabè s’expriment. Ils sont Sénégalais, c’est bien qu’ils s’expriment au Sénégal. Mais venir faire de la politique en Rdc, ça vraiment c’est interdit par notre législation et nous ne pouvons pas accepter qu’ils viennent intoxiquer nos jeunes», estime Lambert Mende.
Evidement, ces informations ont été rejetées en bloc par les responsables du Filimbi. «Du n’importe quoi !» rétorque Yangu Kiakwama, membre du mouvement congolais.
Pour lui, tout au long de l’atelier de «Filimbi» et lors de la conférence de presse de clôture dimanche, il a été rappelé que «la violence n’est pas la solution». «Nous nous adressons plutôt aux jeunes pour leur demander de s’engager, de devenir des citoyens», martèle-t-il, réfutant toute tentative d’étiqueter leur mouvement comme une action subversive ou contre le Président Joseph Kabila.
Et de nuancer : «Nous sommes cependant contre toute personne qui nous met en danger.»
Aujourd’hui, ils ignorent l’endroit où ils se trouvent et ils n’auraient eu jusqu’ici accès à aucun avocat. En attendant, l’issue diplomatique semble être la solution de libération.
L’OBS-People La belle et charmante Juliana Anne Cécile Varela a été élue Miss Dakar 2015. La Sénégalo-capverdienne succède à Maïmouna Sall, Miss Dakar 2014.
Elles méritaient la couronne. Le sacre. Elles avaient le profil. La silhouette. Mais, au finish, une seule devait remporter le graal. Juliana Anne Cécile Varela a été sacrée Miss Dakar 2015. Après une rude rivalité qui a duré plus de trois tours d’horloge, la Sénégalo-capverdienne de 21 ans a ravi la vedette aux douze autres lianes en lice. Le regard doux, la silhouette délicate, la plus belle de la capitale sénégalaise a séduit par sa beauté et son intellect. Elle est de ces beautés qui ne passent jamais inaperçues. Belle à ravir, elle a illuminé de son radieux sourire et de sa provocante démarche un public apparemment acquis à sa cause. La douce et ravissante Juliana,selon les intimes,ne pouvait passer à côté d’un Douta Seck des grands soirs.
21 Heures. La Maison de la Culture Douta Seck annonce déjà la couleur. Le comité de Miss Sénégal, coaché par Ambroise Gomis, s’attèle aux derniers réglages de la fiesta. Trois tentes aux guirlandes multicolores rayonnent sous le feu des jeux de lumières et des projecteurs. Pendant ce temps-là, parents, amis, supporteurs arrivent par petits groupes. S’y ajoutent des badauds venus squatter le site culturel. Ça et là, on discute, bavarde, rit, parfois crie haut et fort. C’est le moment de se prélasser et d’échanger des civilités. A quelques pas de ce beau monde, un beau regroupement en filigrane. Sur les lieux, les treize fleurs pour une couronne font montre de charme et de beauté. Leur élégante et délicate silhouette entre en symbiose avec la tendre caresse du vent frais et humide. Sourire jovial, mine heureuse, démarches cadencées donnent un cachet particulier à l’endroit. Tout est de mise. Rien n’est laissé en rade. Rien n’est négligé par les treize lianes… Et, le temps est venu de mettre les belles candidates à l’épreuve.
Nar Codou Diouf est la première à donner le ton. Puis, Ouley Sow, Sabrina Niang. Enfin, Juliana Anne Cécile Varela défile à son tour. Encore…et encore. Tour à tour, les treize protagonistes d’un soir rivalisent de physique, beauté, démarche… Des tenues traditionnelles aux robes de soirée, tout est visité par les prétendantes au sacre de Miss Dakar 2015, sous le diktat des flashes et caméras. Des vivats du public pour certaines. Des moqueries pour d’autres. Dans une compétition, tous les coups sont permis. Ou presque. Surtout s’ils viennent du public. Et quand les aspirantes à la couronne arrivent à la fatidique Culture générale, les visages se raffermissent. Les belles lianes, une à une, se succèdent sur le podium. Le stress et l’affolement sont d’ordre. Mais également, la sérénité et le sang-froid. Une, deux, trois passent à côté. Une, deux, trois tirent leur épingle du jeu. Sans grand effort, certaines candidates sortent du lot.
De la musique. Un moment de détente. Puis, sous le regard impatient du monde des paillettes et strass, le jury livre son verdict. Après un casting minutieux, la grande gagnante de Miss Dakar 2015 est… Le public retient son souffle. Cinq minutes plus tard, la nouvelle tombe. Pas de surprise ! Juliana Anne Cécile Valera est élue Miss Dakar 2015. Conduite par les hourras du public soutenus par la musique, la plus belle de la capitale sénégalaise débarque dans une robe de soie mettant en valeur son corps de rêve. Le sourire large, la mine heureuse, elle éblouit la Maison de la Culture Douta Seck, acquise à sa cause. Dior Fall et Ndèye Dior Kane, successivement première et deuxième dauphines, complètent le tableau. Les trois fleurs vont défendre les couleurs de la région de Dakar lors de la précieuse et rude épreuve, Miss Sénégal, prévu en juin 2015.
JULIANA ANNE CECILE VARELA MISS DAKAR 2015 : «Malgré la pression, j’ai cru en moi…»
«Je suis honorée de représenter la capitale du Sénégal. J’avais une certaine pression. Mais, j’ai cru en moi. J’étais confiante. Nous sommes tous méritantes. J’estime que nous avons tous gagné. Je remercie toutes les candidates déchues. Car, nous étions soudées comme des sœurs. D’ailleurs, c’est grâce à elles que je suis ici. Nous sommes tous ensemble. Pour l’élection Miss Sénégal, j’ai tous les atouts pour ramener la couronne à ma capitale, Dakar. Je prie pour que cela se réalise.»
LA SOCIETE CIVILE POUR L’ADOPTION D’UN CODE MINIER REGIONAL
Les représentants de la société civile des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) prônent l’adoption d’un Code minier régional pour une bonne gouvernance des ressources minérales. Ils prenaient part hier, lundi 16 mars, à un atelier à l’initiative de l’organisation Oxfam. Participant à cette rencontre, Ousmane Cissé, le directeur des Mines et de la Géologie, a soutenu qu’il est encore impossible d’adopter un Code minier commun pour tous les pays de la Cedeao.
Promouvoir un cadre légal réglementaire minier commun à tous les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). C’est le souhait des organisations de la société civile de la sous région. Elles participaient hier, lundi 16 mars, à un atelier sous régional à l’initiative de l’organisation Oxfam. Cette rencontre vise à redynamiser l’implication des organisations de la société civile de la Cedeao dans le processus d’élaboration du Code minier régional mais aussi à faire le point sur la mise en œuvre de la directive et des politiques de développement des ressources minérales.
Ibrahima Sory Diallo, représentant des organisations de la société civile, trouve nécessaire d’inciter les décideurs de la sous région à adopter en fin un Code minier commun à l’espace de la Cedeao. «La société civile a été la première à constater la compétition qu’il y a dans les pays de la Cedeao qui produisent des ressources minérales. Cette compétition était due simplement au fait que les investisseurs qui arrivaient dans nos Etats consultaient nos législations et regardaient celles qui sont les plus corsées en matière de législation, de droits humains, de protection de l’environnement et de retombées économiques justes et équitables», a-t-il laissé entendre.
Poursuivant, il a fait remarquer que ces investisseurs, à chaque fois qu’ils quittent un pays pour un autre, à cause de ces dispositions, incitent nos pays à changer leurs lois de sorte à réduire les aspects contraignants liés à la protection de l’environnement.
Contrairement à ces acteurs de la société civile, Ousmane Cissé, le directeur des Mines et de la Géologie, pense, quant-à lui, qu’il est impossible d’avoir un Code minier communautaire pour le moment, précisant qu’il ne faut pas qu’il y ait une confusion entre harmonisation et uniformisation. «Je pense qu’il nous faut aller vers des cadres légaux bien réfléchis qui répondent à des problèmes biens spécifiques et non (pas) vers une généralisation de code. Oui, il faut un code, mais ne vous fixez pas de date. Le problème n’est pas d’avoir un code ou pas, c’est de réfléchir sur des questions fondamentales liées au développement économiques et social de nos pays», a-t-il soutenu.
De son côté, Ismaïla Madior Fall, président du Comité national de l’Itie juge qu’il est opportun d’avoir un cadre juridique harmonisé dans l’espace Cedeao pour plusieurs raisons. Il évoque, entre autres, le risque d’avoir des groupes concurrents au niveau des mêmes pays alors qu’il y a un profil minier en Afrique de l’Ouest avec les mêmes ressources et les mêmes opportunités. Selon lui, il faut avoir un cadre juridique harmonisé. Toutefois, il signale que le problème c’est que ce cadre peut se traduire par un texte qu’on peut appeler code ou protocole.
Y’EN A MARRE DEMANDE L’INTERVENTION DE MACKY SALL
LIBÉRATION DE FADEL BARRO, FOU MALADE ET ALIOUNE SANÉ
Y’en a marre demande à l’Etat de s’impliquer pour obtenir une libération rapide de Fadel Barro, Fou Malade et Alioune Sané. Ils auraient déjà subi des actes de torture, selon ce mouvement.
Au lendemain de l’arrestation de Fadel Barro, Alioune Sané, Fou Malade en Rdc, Y’en a marre est sorti de sa réserve pour exiger la libération de ses membres. Mais, il a voulu engager la responsabilité de l’Etat dans cette affaire qui va sans doute se dénouer grâce à la diplomatie.
Thiat, qui devait prendre hier l’avion pour rejoindre la capitale congolaise, confirme les tractations entre Dakar et Kinshasa : «Nous avons appris que les autorités sénégalaises ont commencé à s’activer pour permettre à nos camarades de recouvrer la liberté».
Face à cette situation, le mouvement Y’en a marre annonce le déroulement sans entrer dans les détails d’un plan d’actions si les autorités congolaises «s’entêtent» à maintenir Fadel Barro et les autres en détention.
Pour l’instant, les responsables de Y en a marre n’ont pas d’infos sur la situation de leurs camarades. Mais, ils ont partagé les rumeurs sur d’éventuelles atrocités qu’ils auraient subies dans ce pays. En attendant, Thiat exige que l’intégrité physique de leurs «copains» soit préservée.
De toute façon, ils ne sont pas rassurés par la sortie du Porte-parole du gouvernement congolais qui a chargé les personnes arrêtées.
«Un Porte-parole congolais a fait une sortie sur Rfi pour dire que nous sommes des mercenaires venus au Congo pour former les jeunes aux techniques des armes. Et nous sommes entrés au Congo de manière frauduleuse. Nous disons que Y’en a marre n’a jamais prôné la violence. Nous ne sommes pas un mouvement insurrectionnel», soutient le rappeur.
Aujourd’hui, les membres de Y en a marre, restés à Dakar, refusent de céder à la peur et à l’intimidation et continuent à afficher leur volonté de poursuivre leur combat partout en Afrique. Simon et Kilifeu se préparent justement à se rendre au Burundi pour défendre les causes ayant valu à leurs camarades de se retrouver en geôle en Rd Congo.
«Au-delà d’être des Sénégalais, nous sommes des Africains. Nous n’avons pas fait d’ingérence au Congo. Ce n’est pas ce genre d’intimidation qui nous fera reculer dans la lutte contre l’injustice», renchérit Thiat.
LE MINISTRE D’ETAT MBAYE NDIAYE, A DEUX PAS DU TRIBUNAL
Le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires dans le cadre du litige foncier opposant le gérant de la société immobilière «Assurim Sa», El hadji Serigne Tacko Fall, à la mairie des Parcelles assainies. Réuni hier, lundi 16 mars, en session extraordinaire consacrée à l’information sur ce litige foncier, le conseil municipal des Parcelles assainies, réaffirmant son opposition à la vente de ce terrain, n’écarte pas de trainer l’ex-maire devant la justice.
Un tournant dans le litige foncier qui oppose depuis 2009 le gérant de la société immobilière «Assurim Sa», El hadji SerigneTacko Fall, à la mairie des Parcelles assainies de Moussa Sy. Le conseil municipal des Parcelles assainies a décidé de prendre à bras-le-corps cette question. Réuni hier, lundi 16 mars en session extraordinaire consacrée à l’information sur ce litige foncier, les membres du conseil municipal ont exprimé, à l’unanimité, leur opposition contre la réalisation de tout projet, autre que celui d’un hôpital sur le terrain litigieux titre foncier Tf 24795/Dg (11 500 m2) sis à l’unité 17.
Estimant que cet espace appartient à toute la population des Parcelles, les 59 membres du conseil municipal sur les 76 présents à cette rencontre présidée par le maire Moussa Sy ont même annoncé une plainte contre le gérant de la société immobilière «Assurim Sa», El hadji Serigne Tacko Fall, l’actuel ministre d’État Mbaye Ndiaye pour faux et usage de faux. Un collège d’avocats est déjà mobilisé à cet effet. En effet, ils accusent l’ex-maire des Parcelles, Mbaye Ndiaye d’avoir fait usage de fausse délibération du conseil municipal en vue d’obtenir pour le compte d’El hadji Serigne Tacko Fall et son projet immobilier l’avis d’affectation d’un terrain initialement prévu pour abriter d’équipements collectifs dont une arène de lutte et un dojo en 2002.
Les conseillers ont ainsi exprimé leur détermination à tout faire et par tous les moyens légaux pour faire respecter l’acte d’expropriation pris par l’État du Sénégal contre la société immobilière «Assurim Sa en date de 2009. Face à la presse à l’issue de cette rencontre, l’édile des Parcelles, Moussa Sy a notamment déploré le silence coupable de l’État central dans ce dossier aussi bien sous le régime de Wade que celui de Macky Sall. Cependant, il a réaffirmé sa détermination et celle de ses collègues ainsi que des populations parcelloises à tenir à tout autre projet sur ce terrain que celui qui enveloppe tous les besoins des populations : l’hôpital.
Dakar, 17 mars (APS) - De nombreux quotidiens parvenus mardi à l'APS parlent d'une montée de la tension politique, avec l'arrestation de responsables du Parti démocratiques démocratique sénégalais ou de personnes apparentées à l'ancien parti au pouvoir.
"À l'approche du verdict du 23 mars de la CREI (Cour de répression de l'enrichissement illicite), sur le sort de Karim Wade et compagnie, le Sénégal connaît un regain de tension opposant principalement le Parti démocratique sénégalais et le pouvoir en place", écrit Le Témoin quotidien, au sujet de l'arrestation de trois responsables du PDS, dont Me Amadou Sall.
L'arrestation de cet avocat comptant parmi les conseils de Karim Wade, "pour propos désobligeants" à l'endroit de Macky Sall, participe "à entretenir cette atmosphère de tension", indique le journal évoquant également "la mise à sac à nouveau de la maison du député (Moustapha) Cissé Lô suite à l'arrestation du marabout Assane Mbacké Ateh".
Le journal signale aussi les arrestations du maire de Djidah Thiaroye Cheikh Dieng, soupçonné d'avoir stocké plus de 103 pneus dans les locaux de sa municipalité, sans compter le retour de parquet du lutteur Bathie Seras et de Aminata Thiam, responsable d'un mouvement de soutien à Karim Wade.
Les quotidiens faisaient état de leur arrestation la veille, en lien avec les "stratégies de lutte" arrêtées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour le 23 mars, date à laquelle le juge fera connaitre son verdict, dans le cadre du procès pour enrichissement illicite visant Karim Wade, fils et ancien ministre de l'ancien président Abdoulaye Wade.
La Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) a mis en délibéré au 23 mars prochain le verdict de ce procès. Karim Wade est poursuivi pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine évalué par cette juridiction spéciale à 117 milliards de francs CFA, parmi d'autres délits présumés.
"Sale temps pour les karimistes", souligne L'As à sa Une. "Sur le qui-vive, les autorités étatiques, qui soupçonnent des velléités d'émeutes de la part des militants du Parti démocratique sénégalais (PDS) et des sympathisants du fils de l'ancien chef de l'Etat, le jour du délibéré (de son procès), ont déclenché une véritable traque contre les libéraux", avance le journal.
"Tempête sur le PDS", renchérit Enquête en revenant sur ces arrestations, dont la plus emblématique semble être celle de Me El Hadj Amadou Sall, qui a passé ma nuit de lundi à mardi à la Section de recherches de la gendarmerie. Le journal se demande s'il ne serait pas sous le coup de l'article 80, celui portant sur le délit d'offense au chef de l'Etat.
"Le pouvoir sur les dents", constate Libération dont la Une est illustrée par une photo de Me El Hadj Amadou Sall. "Fortunes diverses pour Me Amadou Sall, Bathie Seras, Aminata Nguirane et Serigne Assane Mbacké", les 4 personnalités pour le moment arrêtées par la police. "C'est la monté de l'adrénaline !", s'exclame de son côté Rewmi Quotidien.
"L'Etat traque les subversifs karimistes et libéraux", dans l'objectif de "tuer dans l'œuf le projet de déstabilisation du pays prêté à Wade", rapporte de son côté le quotidien Le Populaire. "Le pouvoir perd les pédales", juge Walfadjri quotidien, parlant de convocations, arrestations et emprisonnements "tous azimuts".
"El Hadj Amadou Sall, Babacar Faye Ngaraaf, Serigne Assane Mbacké, Bathie Seras, Aminata Nguirane et le maire de Djiddah Thiaroye Kao ont reçu des fortunes diverses. Certains sont envoyés en prison, d'autres en garde à vue, les uns bénéficient d'un retour du parquet, les autres libérés sur convocation", détaille le journal.
"Ces arrestations et convocations opérées dans toutes les directions laissent croire à une panique au sommet de l'Eta", écrit Walfadjri, selon qui le pouvoir "craint le chaos le 23 mars prochain", lorsque le juge de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) rendra son verdict dans le procès Karim Wade.
C'est que pour Direct Info, pouvoir et opposition "jouent à se faire peur". "À une semaine du verdict du procès de Karim, le Sénégal retient son souffle. Il ne reste qu'à demander aux hommes purs dans la nuit et la solitude de prier afin que notre pays ne bascule dans la violence gratuite. Il y va de l'avenir du Sénégal qui aspire à emprunter les rails de l'émergence", ajoute le journal dans son billet du jour.
Le Soleil, loin de ce sujet, annonce que le gouvernement et le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) ont signé un protocole, d'accord sur la loi-cadre des universités, aux termes duquel les deux parties se sont notamment accordées sur une révision de la composition des conseils d'administration appelés à assurer le management des universités sénégalaises.
Le SAES avait entamé un mouvement de grève depuis quelques semaines pour s'opposer à la loi-cadre sur les universités publiques, dont la mesure phare concernait l'institution d'un conseil d'administration dans les universités. Le syndicat en contestait la composition.
"Le gouvernement et le Syndicat autonome de l'enseignement supérieur ont signé, hier (lundi), un accord qui met un terme à la grève entamée par le SAES depuis le 16 févier dernier. La loi devra retourner à l'Assemblée" nationale qui avait déjà adopté le précédent texte. Cet accord "sauve l'université", si l'on en croit Sud Quotidien.