La crise profonde qui secoue l’Afp, depuis la décision de Moustapha Niasse de ne pas candidater à la présidentielle de 2017 et de soutenir Macky Sall, a connu un développement majeur avec l’exclusion du parti de Malick Gackou, le numéro 2 des Progressistes. Ultime conséquence d’un bras de fer qui risque d’imploser pour de bon la formation de Moustapha Niasse qui s’est débarrassé dans le même mouvement, de tous les frondeurs qui contestaient son leadership au sein du parti. Une douzaine de membres de l’Afp sont ainsi exclus du parti de Niasse dont Malick Guèye, le patron des jeunesses progressistes, ainsi que Mamadou Goumbala, chef de file du courant Afp/Force du changement.
Le couperet de Moustapha Niasse est lourdement tombé sur la tête des frondeurs de l’Afp, dont en premier Malick Gackou, le présumé numéro 2 du parti. Dans un communiqué en date d’hier, vendredi, transmis à la presse par le porte-parole de l’Afp, le Dr Malick Diop, Moustapha Niasse a tout simplement exclu, de son parti, son ancien dauphin et l’ensemble des frondeurs qui contestaient ouvertement sa décision de ne pas présenter de candidat à la présidentielle de 2017 et de soutenir l’actuel chef de l’Etat Macky Sall.
Une douzaine de membres de l’Afp se retrouvent de fait exclus du parti de Niasse, dans la foulée des mesures disciplinaires prises à leur encontre par les instances de l’Afp.
En plus de Malick Gackou, ont été débarqués de la barque de l’Afp Malick Guèye, le patron des jeunesses progressistes (Mnjp), ainsi que Mamadou Goumbala, initiateur du courant Afp/Force du changement …. Il en est de même pour Bérouba Guissé, Séga Sy, Mady Kanté, Pape Massar Diop, Babacar Fall, Mame Diarra Cissé, Babacar Ndaw, Saliou Sonar Diouf et Landing Goudiaby. Tous ces responsables avaient été indexés à l’issue des vives altercations et des huées anti-Niasse qui avaient émaillé d’incidents la rencontre des cadres de l’Afp du jeudi 22 janvier 2015. Rencontre au cours de laquelle l’Ancp diligentait une cérémonie de présentation de vœux au secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse qui avait convié à l’occasion, de hauts responsables de la mouvance présidentielle.
Très vexé par les huées contre sa personne par certains de ses partisans qui contestaient sa décision de ne pas présenter de candidat en 2017 et de voter Macky Sall, Moustapha Niasse avait pété les plombs contre ses contestataires. «Aucun imbécile, aucun salopard ne peut rompre ce qui nous lie, Macky Sall et moi», avait dit le président de l’Assemblée nationale. De fil en aiguille, les sanctions disciplinaires étaient tombées contre les incriminés et la dernière en date est l’exclusion pure et simple de l’Afp de Malick Gackou.
Lequel avait déclaré, lors de cette tumultueuse rencontre de l’Ancp, que « l’Afp n’est pas un parti qu’on hypothèque». D’ailleurs, la semaine dernière, l’enfant de Guédiawaye avait franchi un autre pas dans sa fronde contre Moustapha Niasse en se faisant recevoir par l’ennemi numéro 1 du pouvoir en place, en l’occurrence Abdoulaye Wade. La messe est désormais dite, dans le compagnonnage quasiment familial qui liait le leader de l’Afp à son ancien dauphin. Reste à savoir si l’Afp en sortira indemne !
De la prostitution passive, ça ne court pas les rues. Mais à Kolda, on n’en voit plus qu’il n’en faut. Le racolage, le proxénétisme et la prostitution sont presque devenus monnaie courante. Et ils ont pour cibles, les nombreux voyageurs qui font escale au Fouladou ou qui séjournent dans la région. L’équipe de Grand-Place, qui en a eu l’expérience, a découvert, par le simple jeu du hasard, une autre réalité de ce milieu…
Sur le chemin de la région de Kolda, l’on n’aurait jamais imaginé tomber sur une réalité aussi rocambolesque qu’est le proxénétisme. D’ailleurs, votre serviteur est presque tombé à la renverse quand la victime, qui se trouve être un des notables de Grand-Place, a ressenti une peur bleue devant la fille de Maya. C’est le nom de l’hôtel où s’est déroulée l’histoire.
Vous imaginez qu’on a eu du mal à croire en l’existence d’une telle forme de prostitution dans le Fouladou. Surtout s’il s’agit de femmes et demoiselles dont la beauté est presque diabolique. Mais bon, bref. C’est des choses qui arrivent quand on est jeune mais surtout quand on n’est pas say say. Il faut reconnaitre que les nymphes de Kolda sont plus que belles.
«J’étais au salon d’honneur du «ministère de la dibiterie» de Kolda quand mon téléphone sonne. Au bout du fil une voix sensuelle me dit «tu es ou ?». Je n’ai pas eu le temps de répondre car elle enchaine en m’indiquant sa position. «Je suis devant l’hô- tel», entendis-je et plus rien. Elle avait déjà raccroché. C’était elle au bout du fil. Une fille du Fouladou.
Donc il ne fallait pas la faire attendre. Je laisse tomber le morceau de viande que j’apprêtais à mettre dans la bouche sur le plat très bien garni avec un poulet rôti, un filet de bœuf cuit et des laxass, le tout charcutés en petits morceaux mélangés avec tous les petits ingrédients qui font la réputation de cette dibiterie. J’abandonne mes amis et le diner pour la rejoindre.
Environ 500 mètres séparent le ministère de l’hôtel et sur le trajet j’envie mes potes que j’ai laissé avec ces croustillants petits morceaux de dibi. Et pour ne pas trop y penser je reprends le refrain d’un vieux chanson de chez nous yaappe yaappela rek comme pour dire que j’ai laissé de la viande cuite en espérant me réchauffer au contact de la chair fraiche», confie le jeune notable.
Euskëy. Mais, ce que le gosse oublie c’est que lu yaax reer reer là. Et on lui a, clairement, fait comprendre, qu’il a eu raison d’«abandonner la dibi».
La nuit, toutes les «chattes» sont rouges à Kolda
A Maya hôtel, on fonctionne suivant des répertoires téléphoniques. Le proxénète, qui peut être le chauffeur de clando ou l’ami du coin, détient un répertoire de toutes les belles de nuit de la localité. Il suffit d’en formuler la demande pour être servi.
«Je franchis la porte de l’hôtel essoufflé par la marche rapide et les petites accélérations que je venais d’exécuter pour ne pas la faire attendre encore plus longtemps. En empruntant le couloir je tombe nez à nez sur elle. Elle est naturellement belle comme toutes les femmes issues de cette contrée, la couleur de sa tenue éblouie mes yeux. C’est le genre de fille qui n’a pas besoin de se parer pour que sa beauté éclabousse tout sur son passage.
Femme élancée, cette demoiselle, au visage innocent sur lequel se dessine un sourire pudique, a été appréciée à sa juste valeur par mes 2 collègues que nous avons rejoints dans la chambre 4. Après les salutations, mes collègues se retirèrent me laissant seul avec cette belle créature que je nomme «Rougé».
Pendant un moment j’ai pensé que c’est la femme qui va me pendre pour l’éternité en me faisant quitter mon statut de célibataire endurci. J’engage la discussion avec les questions habituelles d’un prétendant qui essaye de savoir plus sur sa future épouse.
A la question de savoir ce qu’elle fait dans la vie elle me répond par cette exclamation: «Ton ami ne t’as rien dis !» Non répondis-je. Elle se lève brusquement et compose le numéro de celui qui m’a promis une belle femme de Kolda. «Pourquoi tu n’as pas expliqué à ton ami comment ça se passe avec moi ? …Ok je vais lui parler». Elle pose son portable et son sac á main sur la petite table.
Elle revient vers moi avec assurance, les yeux rivés sur les miens. Elle s’approcha de ma pauvre personne hypnotisée par ce foudroyant regard qu’elle garde fixer sur moi. Des frissons parcourent tout mon corps. Je me sentis homme sous mon pantalon quand ses tétines piquèrent mon torse bombé.
La montée d’adrénaline alourdit mes paupières. Je ferme les yeux en sentant le souffle de sa respiration. Ses lèvres frôlèrent ma joue gauche pour se poser sur mon oreille. Elle me souffla «La passe est a 10 000 fcfa».
C’est à cet instant que je réalise que Rougé est une fille de mœurs libres qui monnaie ses parties de jambes en l’air pour la quête d’une liberté financière déjà hypothéquée par les besoins quotidiens qu’elle affronte depuis des lustres. Elle est une prostituée. Je n’en revenais pas.
Le contact de sa langue sur le creu de mon oreille me fait pâlir. Tout le plaisir qui m’envahissait s’envola au fur et a mesure qu’elle l’a retire. Plus rien ne réchauffe l’intérieur de mon caleçon. Je m’éloignai d’elle pour reprendre mon souffle», raconte la jeune victime. Une histoire trop rocambolesque dont la suite l’est davantage. Mais, bon écoutons le gosse poursuivre son récit.
Après le coup de fil, la passe est obligatoire
««Mon ami ne m’a pas expliqué la situation clairement» dis-je avec une voix hésitante. Je lui tends un billet de 1000 fcfa pour qu’elle rentre chez elle. Elle refuse de prendre l’argent prétextant qu’elle a déjà perdu trop de temps avec moi pour ne rentrer qu’avec cette somme. Je lui propose 2000 fcfa. Sa réponse ne sait pas fait attendre. Elle enlève le haut rouge qu’elle portait, le jette par terre et plonge sur le lit.
Couchée sur le dos, elle bascule le bas ventre vers le haut en s’appuyant de la pointe des ses pieds et enlève à une vitesse insoupçonnée son pantalon bas rouge. Elle est maintenant presque nue surle drap en velours de couleur rouge qui se confond à la couleur de sa peau. Elle est de teint clair. La sensation de la peur prit le dessus sur les autres inhibant ainsi toutes mes pulsions sexuelles.
«Je n’ai pas de temps à perdre, choisit ce que tu veux faire», dit-elle en en faisant glisser son string rouge le long de ses jambes jusqu’aux pieds. Elle le laissa accrocher sur l’une de ses chevilles. La lumière feutrée de la lampe de chevet donne plus de brillance à la couleur rougeâtre de son soutient gorge qu’elle a délibérément laissé contenir sa poitrine. Elle m’avouera plus tard que le rouge est la couleur qu’elle porte pour travailler la nuit.
Même ses chaussures aux talons hauts sont rouges. C’est pourquoi je la nomme ‘’Rougé’’. Elle revient à la charge «décide vite. Tu as un choix à faire entre prendre du plaisir ou me laisser partir. Mais, quelle que soit ta décision tu me payeras mes 10 000 fcfa» soutient-elle avec fermeté.
A cet instant je compris qu’il fallait négocier pour ne pas qu’elle crée un scandale. Des collègues et des confrères logent dans cet hôtel qui a affiché le plein. Une cinquantaine de personnes, disciples d’un grand marabout assis en petits groupes selon les affinités attendent patiemment de recueillir des prières.
De mon coté j’avais peur que mon nom soit cité à la revue de presse pour une histoire de sexetape. Je prie tous les saints pour qu’elle accepte tout ce qui reste dans ma poche. Deux billets de 2000 fcfa et 1 billet de 1000 fcfa.
«C’est tout ce que j’ai». Elle prend l’argent et m’invite à la rejoindre au lit. «Ce n’est pas grave je t’accorde un coup si ça t’intéresse». Je ne sais plus ce que j’ai répondu. Elle se lève, prend le temps de s’habiller et dit en me caressant le cou. «Tu n’avais pas à paniquer car je fais mon travail. Je suis désolée que tu perdes ton argent sans savoir pourquoi tu l’as dépensé». No comment…
"INOPPORTUNE ET INSIDIEUSE"
Aïda Mbodji dénonce le lancement de la procédure de désignation du candidat du Pds à la prochaine présidentielle
L’ancien maire de Bambey ne partage pas la démarche d’urgence empruntée par son secrétaire général, Abdoulaye Wade, pour choisir le candidat du Pds pour la prochaine présidientielle. Dans sa manière de rejeter cet agenda, Aïda Mbodj ne s’est pas souciée de la courtoisie et ce, à quelques heures d’une audience avec son mentor.
Sponsorisée et supervisée par le Libéral en chef, l’opération en cours devrait aboutir ce 20 mars à la désignation du candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à l’élection présidentielle de 2017. Un éventuel choix porté sur Karim Wade, dont les juges de la Crei devront statuer sur le sort 72h après ces «Primaires», alimente les suspicions.
La responsable libérale Aïda Mbodj a emprunté hier les armes d’une conférence de presse pour tirer sur cet agenda de Me Abdoulaye Wade par ailleurs entériné par le Comité directeur du Pds lors de sa réunion du 5 mars.
La présidente du Conseil départemental de Bambey dit avoir écrit à son secrétaire général, le 11 mars, pour lui signifier sa désapprobation par rapport à la démarche de désignation du prochain candidat du parti, car, estime-t-elle, celle-ci souffre de «plusieurs handicaps».
L’un des plus invalidants à ses yeux reste que le choix intervient «dans un contexte particulièrement difficile pour le Pds avec plusieurs de nos responsables injustement maintenus en prison pendant que d’autres sont sous la menace de poursuites», fait remarquer Mme Mbodj.
Le destinataire de la correspondance n’a pas été indifférent à sa demande. «Le Président Abdoulaye Wade m’a appelé hier (jeudi 12 mars). Je devais le rencontrer hier après-midi, mais je lui ai demandé de le (le rendez-vous) reporter compte tenu des obligations que j’ai à l’Assemblée nationale. D’ailleurs à la fin de cette conférence de presse (Ndlr : hier matin), j’irai chez lui...», a-t-elle confié.
On peut se demander ainsi les raisons qui ont poussé l’ancien ministre de la Femme à partager avec l’opinion sa position sur la désignation du cheval libéral, sachant qu’elle doit avoir la suite réservée à la demande adressée à son secrétaire général aussitôt après la rencontre avec les journalistes.
«Je ne répondrai pas à cet appel à candidatures»
En attendant les conclusions de cette audience, Aïda Mbodj est convaincue que «la décision prise» par le Comité directeur pendant qu’elle était «en tournée dans le Sud du pays pour élargir les bases de son parti», est «inopportune et insidieuse». La député dit renoncer à célébrer l’an 1 de son propre mouvement politique pour se consacrer au rassemblement prévu le 23 mars, après le verdict de la Crei.
En outre, insiste t-elle, «si, souverainement, je marque mon opposition à ce processus de désignation du candidat du Pds, c’est parce qu’il n’a pas fait l’objet de larges discussions au sein du parti de manière à garantir les conditions d’une dévolution libre et sereine des responsabilités. Tout a été au contraire décidé dans une urgence qui a fini d’amplifier la suspicion».
La patronne du Pds à Bambey dénonce aussi le mode de désignation des membres de la commission chargée de recueillir les dossiers de candidature. Elle craint de vivre «une exacerbation des frustrations» au sein de sa formation politique. D’où la nécessité pour elle, de voir son secrétaire général «renvoyer cette élection jusqu’à des lendemains meilleurs».
En tout état de cause, celle qui se dit présidentiable assure avoir fait part à son leader de sa «décision de ne pas répondre à l’appel à candidatures» lancé par sa formation politique.
«Toutefois, je ne soutiendrai personne. Je ne vais pas non plus quitter le Pds parce que je ne suis pas d’accord, mais je garde la liberté de mes pensées dans le parti», a-t-elle souligné.
Des idées qu’elle va devoir défendre devant Wade.
«IL FAUT UNE MOBILISATION DE TONNERRE POUR LA LIBÉRATION DES LIBÉRAUX EN PRISON»
AIDA MBODJ, MEMBRE DU PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS
La présidente du conseil départemental de Bambey, député à l’Assemblée nationale, Aïda Mbodj est contre l’organisation des primaires du Parti démocratique Sénégalais (Pds), le 20 mars prochain. Elle a d’ailleurs adressé une correspondance à Me Abdoulaye Wade pour lui faire part de sa position
Face aux journalistes hier, Aïda Mbodj a exprimé sa désapprobation par rapport à l’appel à candidature pour la candidature du Parti démocratique Sénégalais (Pds), que leur secrétaire général, Me Abdoulaye Wade, a décidé d’organiser le 20 mars 2015.
La présidente du conseil départemental de Bambey apprécie cette initiative qui traduit selon elle, la volonté de renforcer la démocratie interne et de promouvoir un mode de dévolution transparente de leur formation politique.
Mais, Aïda Mbodj proteste en relevant que cette initiative n’a pas fait l’objet de larges discussions au sein du parti, de manière à garantir les conditions d’une dévolution libre et sereine des responsabilités.
«Ma conviction est que la décision prise par le comite directeur, alors que j’étais en tournée dans le sud du pays pour élargir les bases de notre parti, est inopportune et insidieuse», dit elle.
La dame de fer de Bambey qui dit être une éternelle incomprise au sein du Pds répond à ceux qui veulent l’investir en tant que candidat à la présidentielle de 2017 en ces termes : «pour le moment ma priorité est de soutenir nos prisonniers politiques, et de faire en sorte que les sénégalais ré- pondent à la manifestation du 23 mars».
Elle précise avoir une audience avec l’ancien président Abdoulaye Wade, suite à sa correspondance du 11 mars passé. Elle a quand même tenu à rassurer. «Je suis contre l’éclatement du Pds, je suis dans le parti et j’y reste », dit-elle.
Le Pds est dans un contexte particulièrement difficile avec plusieurs de ses responsables en prison et d’autres sous la menace de poursuites, fait remarquer l’ancienne ministre de la Femme.
Dans de pareilles circonstances, Aïda Mbodj voudrait que, «la préoccupation majeure soit la solidarité pour faire libérer ces derniers».
C’est d’ailleurs tout le sens «du rassemblement que le Pds doit organiser le 23 mars, jour du verdict de la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite), qui vise à soutenir Karim Wade».
Plus que déterminée à engager le combat autrement, «il faut une grande mobilisation de tonnerre pour la libération des libéraux en prison.
Ces gens du pouvoir ne manque pas de respect à nos compagnons emprisonnés, mais aux responsables de ce grand parti, le Pds.» Selon elle, le parti doit privilégier la dynamique unitaire et éviter tout ce qui peut jouer les brandons de discorde et favoriser l’affirmation d’ambitions personnelles, qu’elle juge prématurée.
Pour toutes ces raisons, le député à l’Assemblée nationale décide de ne pas tenir ce 26 mars, l’anniversaire du mouvement, Alliance nationale pour la démocratie du Sénégal/Saxal Sénégal, qu’elle anime dans le parti.
Même si elle reste persuadée que son profil est très convainquant et qu’elle peut hisser le Pds sur des rampes de la victoire, eu égard à sa stature de femme politique et son profond attachement aux valeurs du «Sopi».
Elle hausse le ton pour dire « l’appel à cette candidature ne me concerne pas. Je ne soutiens personne et je suis contre l’éclatement du Pds». Elle en appelle au sens élevé Me Abdoulaye Wade et à son esprit de rassembleur pour un renvoi de ces primaires jusqu’à des lendemains meilleurs.
ŒIL POUR ŒIL
Emprunt obligataire de la ville de Dakar – Khalifa Sall démonte les arguments du Premier ministre et du ministre des Finances
Le maire socialiste de la ville de Dakar, Khalifa Sall, a démonté hier les arguments brandis par le Premier ministre et du ministre des Finances, lors du passage du gouvernement à l’Assemblée nationale, pour justifier le blocage de l’emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA de la ville de Dakar. Selon l’édile de la capitale, contrairement à ce qui est dit, ce projet ne souffre d’aucune insuffisance technique.
L’État fait tout simplement du «wax waxet» après avoir donné, à trois reprises, son avis favorable au lancement de ce projet d’emprunt obligataire. C’est en ces termes que le maire socialiste de la ville de Dakar, Khalifa Sall, a apprécié la déclaration du Pm Dionne et son ministre des Finances, Amadou Bâ, lors du passage du gouvernement à l’Assemblée nationale sur la suspension de l’emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA de la ville de Dakar.
Devant ses collègues, Khalifa Sall a récusé les arguments du gouvernement. Selon lui, il n’y a plus d’arguments techniques valables dans ce dossier. Car, tous les partenaires qui se sont engagés dans ce projet, (Usaid, la fondation Bill-et-Melinda-Gates, la Banque mondiale), l’ont fait à la suite de la triple bénédiction donnée par l’État par le biais des services du ministère de l’Économe et des Finances. À ses yeux, l’Etat fait simplement du «wax waxet». «Ce qui nous gêne, c’est que l’État du Sénégal puisse se dédire. C’est gênant parce que tous les partenaires qui se sont engagés dans le projet l’ont fait parce que l’État nous avait donné un avis de non objection».
Poursuivant son réquisitoire, le maire de Dakar a réfuté par ailleurs les arguments d’endettement de la ville de Dakar évoqués par le gouvernement, devant les députés mais aussi a précisé que la mairie n’a jamais demandé la garantie de l’État sur cet emprunt. «Je voudrais que vous reteniez que dans le cadre de l’emprunt de cette ville, on n’a pas sollicité la garantie de l’Etat, on ne l’a pas souhaité, on ne l’a pas voulu, on n’en veut pas. Nous avons trouvé un dispositif innovant. Puisque l’USAID nous garantit 50% du prêt, nous avons mis un dispositif neuf avec l’accompagnement de la banque mondiale et de l’USAID pour les 50% restants. Nous avons dit que l’argent qui devait venir de l’emprunt ne serait pas logé au compte de la ville. Mais plutôt dans «compte séquestre qui est de l’initiative du percepteur. Le deuxième dispositif c’est un compte de réserve, parce l’emprunt est sur 7 ans, avec deux ans de différé et pendant les 5 ans, nous remboursons le prêt», a informé le maire.
Trainer l’Etat devant la justice.
Évaluant le préjudice subi par la ville de Dakar dans la conduite de ce projet à près de 3 milliards, le maire de Dakar qui a déploré la variation des versions du ministre Amadou Bâ ou selon l’évolution des échanges dans ce dossier, n’écarte pas de trainer le gouvernement devant la justice. «Le fait pour l’État de se rétracter, «le wax waxet de l’État» n’est pas sans conséquence. Parce qu’il y a une loi de 1970 qui régente les décisions de l’Etat et les modalités, les conditions par lesquelles l’État peut revenir sur ses décisions. Mais surtout, il y a eu des jurisprudences de la Cour suprême portant sur des noms très célèbres. Quand l’État prend une décision pour une personne, pour une institution et que cette décision crée des désavantages ou des conséquences, l’État ne peut pas rétracter au-delà de deux mois. S’il le fait, ce n’est pas sans conséquence».
LA MÉDIATRICE DE LA MAISON DE JUSTICE DÉNONCE DES CAS DE FRAUDES
SENSIBILISATION SUR LES FAITS D’ETAT CIVIL À RUFISQUE
La maison de justice de Rufisque, en collaboration avec le programme d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec), sensibilise les populations sur les faits d’état civil. C’était lors d’un forum pendant lequel, les gérants de la structure judiciaire ont échangé avec les Rufisquois.
Selon madame Dieynaba Bâ, médiatrice de la maison de justice de Rufisque, «l’objet du forum, c’est de faire comprendre à la population qu’il est nécessaire de déclarer son enfant à la naissance, mais aussi les couples doivent se faire enregistrer. Cela pose énormément de problèmes».
C’est ainsi d’ailleurs qu’elle révèle que le forum fait suite à la caravane de sensibilisation pendant laquelle, 12.000 familles ont été sensibilisées. En outre, la médiatrice de la maison de justice de faire état de cas de fraudes sur les actes d’état civil dans le département.
«Il y a des cas avérés de fraudes sur les actes d’état civil. Certains, ne sachant pas où passer pour un acte de naissance pour leur enfant, allaient chercher des tiers qui leur demandaient surement des sous. Et l’acte n’étant pas fiable, l’enfant au moment d’aller à l’examen, ne pouvait pas être reçu», a dénoncé Dieynaba Bâ.
Et de rappeler que «le législateur est très strict par rapport à la falsification des pièces d’état civil». Dieynaba Bâ est, par ailleurs, revenue sur les difficultés les plus récurrentes rencontrées lors de la caravane. «Le problème de la non inscription des enfants; ce qui a poussé le tribunal en son temps, c’est-à-dire au mois de juin dernier, près d’un mois d’audience foraine dans tout le département de Rufisque.
Avant ce forum, et pour toucher le maximum de personnes, nous avons organisé pendant une semaine une autre caravane de sensibilisation, une journée de sensibilisation pour les jeunes, un concert pour la jeunesse», a listé la médiatrice de la maison de justice de Rufisque.
LE PRÉSIDENT NIGÉRIAN ORDONNE UNE ENQUÊTE APRÈS L'IMBROGLIO DIPLOMATIQUE AVEC LE MAROC
Abuja, 13 mars 2015 (AFP) - Le président nigérian Goodluck Jonathan a ordonné vendredi l'ouverture d'une enquête pour démêler un imbroglio diplomatique avec le Maroc, qui a conduit Rabat à rappeler son ambassadeur.
L'enquête fait suite à un communiqué du ministère des Affaires étrangères nigérian diffusé le week-end dernier, indiquant que le président Jonathan avait eu une conversation téléphonique avec le roi Mohammed VI.
Les services du président nigérian ont démenti vendredi que cette conversation ait jamais eu lieu et ont indiqué que M. Jonathan était "choqué, surpris et très embarrassé par la polémique".
Dès dimanche dernier, les autorités marocaines avaient indiqué que M. Jonathan avait souhaité s'entretenir par téléphone le 6 mars avec Mohammed VI, mais que le souverain marocain n'avait "pas jugé opportun d'accéder à cette demande".
"Le président Jonathan a (...) ordonné au ministre des Affaires étrangères Aminu Wali de mener de toute urgence une enquête approfondie sur l'affirmation émanant du ministère qui indiquait que le président avait parlé au roi Mohammed VI", indique vendredi un communiqué de la présidence nigériane.
"Le président Jonathan n'a ni parlé avec le roi Mohammed VI, ni dit à quiconque qu'il avait eu une conversation téléphonique avec le monarque marocain", ajoute le document.
Pour justifier le refus du monarque, le ministère marocain des Affaires étrangères avait évoqué dimanche "le contexte électoral" au Nigeria, en référence à la présidentielle du 28 mars à laquelle concourt M.Jonathan, ainsi que les "positions hostiles" d'Abuja sur le dossier du Sahara occidental, ex-colonie espagnole majoritairement contrôlée par Rabat mais revendiquée par des indépendantistes (Polisario).
M. Goodluck "est président depuis cinq ans et n'avait jusque-là effectué aucune demande de contact téléphonique. (...) On ne peut donc trouver qu'une signification à sa démarche: celle de vouloir s'afficher avec un dirigeant d'un pays arabe et musulman" à l'approche des élections, avait expliqué une source diplomatique marocaine.
"C'est une question de principe. Nous souhaitions éviter une tentative de récupération politique", notamment vis-à-vis des populations du nord du Nigeria à majorité musulmane, a-t-elle ajouté.
Le ministère des Affaires étrangères marocain avait annoncé mardi le rappel pour "consultations" de son ambassadeur à Abuja. Les services du président Jonathan ont déclaré vendredi qu'il s'était entretenu avec plusieurs dirigeants africains pour obtenir leur soutien à une candidature nigériane pour gouverner la Banque africaine de développement.
Mais, a ajouté la présidence, il doit encore s'entretenir avec le roi Mohammed VI.
LE GOUVERNEMENT ET LE SAES RENDRONT PUBLICS LEURS ACCORDS LUNDI, SELON MANSOUR SY
Dakar, 13 mars (APS) - Le gouvernement et le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) vont signer, lundi à 15h, un document contenant les points sur lesquels ils se sont mis d’accord ce vendredi, a indiqué le ministre du Travail, Mansour Sy.
"Nous avons décidé de nous retrouver lundi à 15h pour signer un document, qui contient tous les points d’accord. Les détails sur les points d’accord vous seront communiqués" ce jour-là, a-t-il dit aux journalistes à la fin de la rencontre d'une délégation gouvernementale avec les délégués du SAES.
Le gouvernement était représenté par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, sa collègue chargée de la Fonction Publique, Viviane Laure Élisabeth Bampassy, et Mansour Sy.
Selon ce dernier, le gouvernement rendra également publics, lundi à 15h, les accords auxquels sont parvenues les deux parties.
La réunion de ce vendredi "s’est déroulée dans d’excellentes conditions. (…) Nous avons mis en place de nouvelles initiatives, que nous allons pérenniser. Et de ce fait, nous avons créé là les conditions d’un dialogue social permanent", a expliqué le ministre du Travail.
Il affirme que "pour chacune des questions" à l’ordre du jour de la réunion, "un agenda a été arrêté, et des propositions faites pour permettre de dépasser cette situation" de désaccord entre les deux parties.
"Pour les détails des différents points sur lesquels nous nous sommes mis d’accord, rien n’a été laissé au hasard, notamment la loi-cadre sur les universités. Chacun de ses articles a été revisité, de même que les revendications qui sont dans la plateforme revendicative du SAES", a expliqué Mansour Sy.
Il assure que le gouvernement et le SAES s’entendent sur des "éléments importants contenus dans la loi-cadre sur les universités". "Et cela va permettre de consolider cette plateforme de concertation."
Après la réunion, les délégués du SAES n’ont pas fait de déclaration. Ils ont dit que le compte rendu de la rencontre sera fait aux militants du syndicat. Ils tiendront un point de presse, après cela.
Les négociations portent essentiellement sur la loi-cadre sur les universités.
En répondant aux "questions d’actualité" des députés, à l’Assemblée nationale, jeudi, Mary Teuw Niane a expliqué que la controverse engendrée par cette loi-cadre porte sur trois aspects : la composition des conseils d’administration des universités, les modalités de nomination du président et du vice-président de ces conseils, et la nomination des recteurs.
Ce texte sur les universités publiques a été adopté en décembre dernier par l’Assemblée nationale. "Elle vise à rationaliser la gouvernance institutionnelle et académique des universités, à travers l’unification du cadre légal et réglementaire", affirme le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le SAES considère qu’il ''porte atteinte à la liberté des universités".
"DÉSORMAIS, LES BOURSES FAMILIALES SERONT PAYÉES UNIQUEMENT PAR CARTE YAAKAAR"
Kaolack, 13 mars (APS) - Le paiement des Bourses de sécurité familiale ne se fera plus avec des attestations délivrées par l'autorité administrative, mais avec les seules cartes"Yaakaar", a indiqué, vendredi à Kaolack (centre), la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, (DGPSN), Anta Sarr Diacko.
La délivrance d'attestations pour "le retrait de bourses de sécurité familiale auprès des postes est à l'origine de beaucoup d'irrégularités et d'erreurs", a-t-elle soutenu au cours d'un atelier de partage sur le Programme national de bourses de sécurité familiale.
"Maintenant, c'est terminé. On arrête la délivrance des attestations", a-t-elle martelé, lors de cette rencontre à laquelle participaient autorités administratives et élus locaux de la région de Kaolack.
La délivrance des attestions était pour aider les femmes bénéficiaires qui n'avaient pas de carte nationale d'identité pour se procurer la carte Yaakaar, a rappelé Anta Sarr Diacko.
"Les attestations étaient donc délivrées par les autorités administratives en lieu et place de la carte Yaakaar. Mais désormais, les personnes qui n'auront pas cette carte, faute de carte d'identité, seront simplement retirées du programme après l'expiration d'un délai qui leur sera octroyé", a prévenu la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.
Selon Anta Sarr Diacko, cette décision est une façon d'obliger ces dernières à se chercher une carte nationale d'identité ou des pièces d'état civil. "Nous appelons les autorités administratives à nous soutenir sur ce point", a-t-elle lancé, faisant état de l'option de la DGPSN de concevoir d'autres prototypes de cartes Yaakaar de meilleure qualité.
"La qualité des cartes données actuellement aux allocataires des bourses n’est pas bonne. Les cartes se détériorent vite parce qu'elles ne sont pas plastifiées et les écritures s’effacent aussi rapidement par la suite", a-t-elle expliqué.
Le PNBSF vise à atteindre 300.000 familles vulnérables d'ici 2017. Les ménages bénéficiaires auront chacun droit à une bourse de sécurité familiale de 25.000 francs CFA par trimestre pendant 5 ans. Cette bourse vise à subvenir aux besoins d'éducation et de santé des familles pauvres.
CRÉATION D'UNE COMMISSION DE RÉCONCILIATION POUR ENQUÊTER SUR DES CRIMES DU RÉGIME COMPAORÉ
Ouagadougou, 13 mars 2015 (AFP) - Une Commission de réconciliation a été officiellement mise en place vendredi au Burkina Faso pour enquêter sur des crimes du régime de Blaise Compaoré, renversé en octobre par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir, a constaté l'AFP.
Cette commission s'intéressera notamment aux "crimes économiques et de sang" commis sous le régime Compaoré, a déclaré à la presse son président, l'archevêque Philippe Ouédraogo, après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel.
Elle ne se substituera pas à la justice et ne prononcera pas de jugements, selon Mgr Ouédraogo, l'archevêque de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville burkinabè. "Il y a des juridictions, elles vont faire leur travail, les responsabilités ne pouvant être cumulées", a-t-il commenté.
Cette entité est composée de 36 membres, choisis de façon paritaire par le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida et le président du Conseil national de la transition (CNT), le parlement intérimaire. Blaise Compaoré a été renversé fin octobre par la rue, qui critiquait sa mainmise sur le pouvoir et le népotisme de son clan.
Le Burkina est dirigé depuis mi-novembre par le binôme Kafando-Zida. L'ancien diplomate et le lieutenant-colonel conduisent la "transition" démocratique. Ils s'effaceront après les élections présidentielle et législatives prévues en octobre.
L'armée burkinabè s'est longtemps opposée à la création d'une commission de réconciliation après la chute de l'ex-chef de l'État, avant de finir par l'accepter. Cet organe, qui enquêtera sur la trentaine de morts dans les émeutes anti-Compaoré ayant conduit à sa chute, sera particulièrement attendu sur les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo.
Le président Thomas Sankara a été assassiné dans des conditions encore peu claires durant le coup d'État ayant porté Blaise Compaoré au pouvoir en 1987. Le journaliste Norbert Zongo a été tué en 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort d'un chauffeur de François Compaoré, le frère de l'ancien président.
La commission devrait également s'intéresser à l'épineux dossier du Régiment de sécurité présidentielle, un pilier du régime M. Compaoré, dont la société civile exige la dissolution.
Elle a pour but de "créer les conditions et les cadres propices à la manifestation de la vérité, de la justice, du pardon et de la réconciliation nationale" ainsi que d'établir "les fondements d'une société véritablement démocratique", a indiqué le gouvernement.