Ouagadougou, 13 mars 2015 (AFP) - Une Commission de réconciliation a été officiellement mise en place vendredi au Burkina Faso pour enquêter sur des crimes du régime de Blaise Compaoré, renversé en octobre par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir, a constaté l'AFP.
Cette commission s'intéressera notamment aux "crimes économiques et de sang" commis sous le régime Compaoré, a déclaré à la presse son président, l'archevêque Philippe Ouédraogo, après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel.
Elle ne se substituera pas à la justice et ne prononcera pas de jugements, selon Mgr Ouédraogo, l'archevêque de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville burkinabè. "Il y a des juridictions, elles vont faire leur travail, les responsabilités ne pouvant être cumulées", a-t-il commenté.
Cette entité est composée de 36 membres, choisis de façon paritaire par le président Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida et le président du Conseil national de la transition (CNT), le parlement intérimaire. Blaise Compaoré a été renversé fin octobre par la rue, qui critiquait sa mainmise sur le pouvoir et le népotisme de son clan.
Le Burkina est dirigé depuis mi-novembre par le binôme Kafando-Zida. L'ancien diplomate et le lieutenant-colonel conduisent la "transition" démocratique. Ils s'effaceront après les élections présidentielle et législatives prévues en octobre.
L'armée burkinabè s'est longtemps opposée à la création d'une commission de réconciliation après la chute de l'ex-chef de l'État, avant de finir par l'accepter. Cet organe, qui enquêtera sur la trentaine de morts dans les émeutes anti-Compaoré ayant conduit à sa chute, sera particulièrement attendu sur les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo.
Le président Thomas Sankara a été assassiné dans des conditions encore peu claires durant le coup d'État ayant porté Blaise Compaoré au pouvoir en 1987. Le journaliste Norbert Zongo a été tué en 1998 alors qu'il enquêtait sur la mort d'un chauffeur de François Compaoré, le frère de l'ancien président.
La commission devrait également s'intéresser à l'épineux dossier du Régiment de sécurité présidentielle, un pilier du régime M. Compaoré, dont la société civile exige la dissolution.
Elle a pour but de "créer les conditions et les cadres propices à la manifestation de la vérité, de la justice, du pardon et de la réconciliation nationale" ainsi que d'établir "les fondements d'une société véritablement démocratique", a indiqué le gouvernement.
LES OPPORTUNITÉS DU PSE PARTAGÉES AVEC LES POPULATIONS
Une délégation du ministère de l’économie, des finances et du plan, a entamé, hier, une tournée dans la région de Fatick. Cette tournée entre dans le cadre de la vulgarisation du Plan Sénégal émergent (Pse). Cette occasion de partage a regroupé les conseillers municipaux, régionaux, la société civile et les groupements des femmes de la région.
En tournée dans la région de Fatick dans le cadre de la vulgarisation du Plan Sénégal émergent (Pse), le département du ministère de l’économie et des fiances a mis en œuvre une mé- thode participative, qui accorde une place centrale à l’appropriation dudit plan à tous les niveaux par les populations.
Ce moment de réflexion et de partage a réuni les acteurs économiques, politiques, religieuses de la région de Fatick. Présentant les grandes lignes du Pse au personnel, le coordinateur du ministère de l’économie et du plan revient sur les aspects important du Pse.
«Le président de la République, en mettant le Pse, il a exposé trois axes qu’il souhaite mettre en œuvre: la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain et la gouvernance, reposant sur des Institutions fortes pour la paix et la sécurité», a fait savoir Mayacine Camara. Le directeur de la planification des politiques économiques au ministère de l’économie et du plan, soutient que cette rencontre vise à inviter les populations à s’approprier le Pse:
«C’est une occasion pour discuter avec la population de Fatick pour qu’elle tienne compte des enjeux du Pse enfin de s’en approprie». La question relative à l’agriculture, particulièrement l’agriculture familiale, a été soulevée car ceci entre dans le cade de l’augmentation de la productivité et une meilleure valorisation des exploitations existantes, selon Pierre Ndiaye.
Poursuivant son argumentaire, le directeur a indiqué que Pse vise à augmenter la production agricole mais aussi des sources de revenus agricoles pour les agriculteurs grâce à des productions importantes.
«L’organisation des petits producteurs agricoles autour de gros opérateurs modernes et industriels à travers le développement de mécanismes de contractualisation va intégrer le financement de l’activité grâce aux fermes agricoles qui seront intégrées à haute valeur ajoutée comme l’apiculture ou plantes aromatiques», signale-t-il.
Cette rencontre qui s’est dé- roulé dans le Conseil départemental de Fatick laisse des perspectives très avantageux aux acteurs qui y ont car faisant état d’une connaissance qui va servir les autres couches de la région.
La salinisation des terres dans la région de Fatick s’est invitée durant la rencontre avec les populations dans le cadre de la vulgarisation du Plan Sénégal émergent. La salinisation des terres constitue une situation très préoccupante dans la région de Fatick.
Trouver des solutions à ce phénomène, à travers un programme national de lutte contre la dégradation des terres est devenue nécessaire de l’avis du directeur de la planification des politiques économiques. «C’est un processus qui continue parce que la dégradation des terres ne va pas être gérée en quelques années, il faut un long processus.
Il fallait d’abord comprendre ce qui est arrivé, comment s’est arrivé pour pouvoir dégager des possibilités de lutte et de récupération», a expliqué Pierre Ndiaye. Et de poursuivre: «Il faut capitaliser l’ensemble des études et expériences en la matière dans une dynamique d’échanges et de capitaliser l’ensemble des études pour, enfin, trouver des solutions sur ce phénomène».
VERS LA CREATION D'UN OBSERVATOIRE DE LA CHARTE NATIONALE DU CIVISME
Dakar, 13 mars (APS) - Le ministère de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne envisage de proposer au chef de l’Etat la création d'un observatoire dédié à la sauvegarde et à l'application durable de la Charte nationale du civisme en cours d’élaboration, a appris l'APS, vendredi à Dakar.
"Cette Charte, nous en avons besoin, nous la voulons profondément et nous l’attendons avec une grande impatience", a soutenu Demba Diop, directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne, à l'ouverture jeudi d'un atelier avec les inspecteurs régionaux de la jeunesse sur la Charte nationale du civisme.
Dans son discours dont copie a été transmise à l’APS, M. Diop annonce que les services de ce ministère envisagent de proposer au président de la République la création d'un observatoire dédié à la Charte nationale du civisme, "dont les mécanismes et les modes de fonctionnement seront définis avec tous les acteurs".
"C’est par l'éducation au respect d’autrui, au respect de notre cadre de vie, mais aussi au respect des valeurs, par la participation collective à la sauvegarde de ces valeurs et par le comportement responsable de chaque citoyen vis-à-vis de la chose publique, que nous pourrons lutter plus efficacement contre les grands défis auxquels notre belle nation est confrontée", a-t-il expliqué.
"En initiant le projet d’élaboration d’une Charte nationale du civisme", le chef de l’Etat, Macky Sall, "vise le renforcement de notre volonté nationale de vie commune, qui est quotidiennement menacée par les actes déviants et les voies de fait", a déclaré le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Construction citoyenne.
Demba Diop précise que le document final qui sera présenté au président de la République "doit être un dénominateur commun de tous les Sénégalais, qui doivent y adhérer".
Enfin il se décide ! La guerre larvée qui avait fini de polluer l’atmosphère à l’Afp a laissé la place à une opération de liquidation.
Niasse s’est décidé à jouer à Highlander en utilisant le sabre qu’il a aiguisé depuis les fameux évènements du jeudi 22 janvier dernier quand des jeunes de son parti l’ont d’une part humilié et d’autre part poussé à la faute en le faisant sortir des insultes qui ne siéent ni à son rang protocalaire encore moins à sa stature de vieux et ancien dans le landerneau politique.
Mais diantre qu’est-ce qui l’a décidé à ne l’utiliser que maintenant ? Niasse réagit simplement. Il a été poussé à bout par son désormais ex-lieutenant qui, en une semaine, a posé deux actes qu’il n’a pu tolérer.
Le premier, c’est sa visite à «Wax waxeet wade» et pour qui connaît la rancune que Niasse garde pour le pape du Sopi qui l’avait défenestré de la station primatoriale de façon fracassante, l’acte de Gakou ressemblait à un gros «mbëlee» (tirage de langue).
Et quand il y ajoute quelques piques, ça devient tout bonnement une gifle que Niasse, connu pour son tempérament, n’était certainement pas dans les dispositions de ne pas laver l’affront hic et nunc ! Mais en virant Gakou, que garde-t-il de son parti ?
PROTOCOLE D’ACCORD ETAT DU SENEGAL AFRICA ENERGY : Dissonance suspecte
L’affaire Africa Energy est loin de connaitre son épilogue. Même la sortie du Premier ministre confortée par son ministre en charge de l’Energie n’a pas convaincu les avertis. Des documents dont nous avons copie attestent tout le contraire de la position du gouvernement sur ce dossier qui mérite d’ample développement.
SUSPENSION DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE DE 20 MILLIARDS DE LA VILLE DE DAKAR : Khalifa Sall démonte Dionne et Amadou Bâ
Le maire socialiste de la ville de Dakar, Khalifa Sall, a démonté hier, vendredi 13 mars, les arguments brandis par le Premier ministre Dionne et son ministre des Finances, Amadou Bâ, lors du passage du gouvernement à l’Assemblée nationale pour justifier le blocage de l’emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA de la ville de Dakar. Selon l’édile de Dakar, contrairement à ce qui est dit, ce projet ne souffre d’aucune insuffisance technique.
ULTIME CONSEQUENCE DE LA CRISE A L’AFP : Moustapha Niasse exclut Gackou
La crise profonde qui secoue l’Afp, depuis la décision de Moustapha Niasse de ne pas candidater à la présidentielle de 2017 et de soutenir Macky Sall, a connu un développement majeur avec l’exclusion du parti de Malick Gackou, le numéro 2 des Progressistes. Ultime conséquence d’un bras de fer qui risque d’imploser pour de bon la formation de Moustapha Niasse qui s’est débarrassé dans le même mouvement, de tous les frondeurs qui contestaient son leadership au sein du parti. Une douzaine de membres de l’Afp sont ainsi exclus du parti de Niasse dont Malick Guèye, le patron des jeunesses progressistes, ainsi que Mamadou Goumbala, chef de file du courant Afp/Force du changement.
PRIMAIRES AU SEIN DU PDS POUR 2017 : Aïda Mbodj désavoue Wade
La décision du Comité directeur (Cd) du Parti démocratique sénégalais (Pds) d’organiser des primaires pour déterminer le candidat du parti en 2017 est «inopportune» et «insidieuse». Telle est la conviction d’Aïssatou Mbodj dite Aïda Mbodj, député libéral. En conférence de presse organisée hier, vendredi 13 mars, la présidente du conseil départemental de Bambey a fustigé la démarche qui nourrit, selon elle, une certaine suspicion avant d’estimer que la priorité doit être, pour les libéraux, la libération de leurs camarades de parti en prison. Quand bien même elle a estimé que son profil est convaincant pour ramener le Pds au pouvoir.
Dakar, 13 mars (APS) - Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a jugé vendredi non valables les "raisons techniques" invoquées par le gouvernement du Sénégal pour suspendre l'emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA prévu par la municipalité de la capitale.
"Pour la suspension de l'emprunt, ils (les membres du gouvernement) ont dit que c'est des raisons techniques, mais il n'y a plus d'arguments techniques valables'', a-t-il déclaré à des journalistes à l'issue d'une session extraordinaire du conseil municipal de Dakar.
"Sur toutes les interpellations, a soutenu Khalifa Sall, d'abord avec le ministre des Finances, en comité technique, en sa présence et en présence des bailleurs, sur la base de mémoires (…) nous avons démontré que ces arguments n'étaient pas recevables."
Il trouve "navrante" cette "attitude du gouvernement du Sénégal qui, à trois reprises, a donné à la mairie son avis de non-objection et qui, aujourd'hui, lui oppose des arguments ne pouvant pas prospérer".
"Que ce soit des arguments sur la discontinuité, que ce soit des arguments sur les effets contingents, sur la délibération de mars 2014, sur l'endettement de la Ville ou sur les avances de trésorerie, l'Etat disposait de tous les éléments en juillet 2014 quand il donnait son avis de non-objection", a fait valoir Khalifa Sall.
En 2014, le conseil municipal de Dakar a autorisé la mairie de lancer un emprunt obligataire de 20 milliards de francs CFA sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dans le but de trouver de l’argent pour financer des infrastructures.
Le 19 février dernier, la mairie Dakar s’apprêtait à lancer l’emprunt obligataire de 20 milliards pour une durée de sept ans.
Mais le gouvernement du Sénégal s’y est opposé, deux jours avant le lancement de l’emprunt. Cette décision a mis l’organe de régulation des marchés financiers de l’UEMOA dans l’obligation de suspendre le lancement de l’emprunt.
La suspension de l’emprunt obligataire prévu par la mairie de Dakar n’est pas d’ordre "politique", elle s’explique par des raisons "techniques", a précisé jeudi le Premier ministre Mahammed Dionne.
"Concernant l’emprunt de la Ville de Dakar, on parle de dossier politique. Non, c’est un dossier technique", a-t-il dit en répondant aux "questions d’actualité" des députés, à l’Assemblée nationale.
"L’endettement (…) nécessite un regard extrêmement exhaustif", a souligné M. Dionne, ajoutant que l’opération a été suspendue, en attendant de savoir si la mairie de Dakar "peut supporter un endettement supplémentaire de 20 milliards de francs CFA".
Selon le chef du gouvernement, "les avances" faites par l’Etat à la mairie de Dakar s’élèvent à 12,3 milliards de francs CFA. La dette à payer par cette collectivité locale aux banques s’élève à 19,7 milliards de francs CFA, a-t-il signalé.
Le maire de Dakar affirme que "la dette sur les investissements de la municipalité concerne la voirie et l'éclairage public et ont des intérêts faibles de 2% sur sept ans, que la mairie peut bien payer".
Les prêts de rentabilité "peuvent se rembourser par eux-mêmes, à l'exemple du marché Kermel", a indiqué Khalifa Sall. Il dit que "toutes les dettes de la Ville de Dakar peuvent se payer suivant un remboursement de 1,7 milliard par an, jusqu'en 2032''.
La mairie "est capable d’assurer cela", a-t-il soutenu, soulignant que d'autres villes africaines pourraient être handicapées par "un éventuel échec de Dakar" sur ce dossier.
DAKAR RÉAFFIRME SA "SOLIDARITÉ AGISSANTE" À L'ENDROIT DU CAIRE
Dakar, 13 mars (APS) - Le président de la République, Macky Sall, par la voix du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, a "redit son amitié et sa solidarité agissante" dans les efforts de développement et la contribution des autorités égyptiennes à la paix et à la sécurité en Afrique, a-t-on appris de source officielle, vendredi à Dakar.
"Le président Macky Sall vous redit son amitié et sa solidarité agissante dans vos efforts entrepris pour le développement de votre grand pays et pour la contribution au développement, à la paix et à la sécurité de l'Afrique", a déclaré Mankeur Ndiaye, vendredi, dans son allocution à la conférence sur la consolidation et le développement de l'économie égyptienne.
Cette rencontre internationale de deux jours s'est ouverte à Charm El Sheikh, sous l'égide du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, investi le 8 juin dernier.
"La prospérité future de l'Egypte constituera un signal fort pour un meilleur devenir de l'Afrique, continent d'avenir, objet de toutes les convoitises", a soutenu le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, dans son discours dont une copie a été reçue à l'APS.
"Assurément, la détermination et le génie du peuple égyptien, ainsi que la volonté et l'engagement de ses autorités seront le moteur du retour en force de l'Egypte sur la scène africaine et internationale", a affirmé Mankeur Ndiaye.
"Rappelons-le, l'Egypte est la clé de la stabilité dans cette région névralgique du monde. Elle est au cœur du règlement de la crise au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.
AFP «MESURE DISCIPLINAIRE» A L’ENCONTRE DES «FRONDEURS» : Le sabre de Niasse s’abat sur Gackou
C’est le divorce entre l’Afp et El hadj Malick Gackou. Le parti dirigé par Moustapha Niasse a procédé, le 12 mars 2015, à l’exclusion de son numéro 2, du patron du mouvement des jeunes du parti, de Mamadou Goumbala, animateur du courant de pensée Afp/Fc et de 9 autres de leurs camarades, considérés jusqu’ici comme des frondeurs.
REACTION - PROCESSUS DE DESIGNATION DU CANDIDAT DU PDS : Aïda Mbodj «déchire» l’agenda de Wade
L’ancien maire de Bambey ne partage pas la démarche d’urgence empruntée par son leader, Me Abdoulaye Wade, pour choisir le candidat de son parti pour 2017. Dans sa manière de rejeter cet agenda, Aïda Mbodj ne s’est pas souciée de la courtoisie et ce, à quelques heures d’une audience avec son mentor.
REPLIQUE - REJET DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE DE LA MAIRIE DE DAKAR : Khalifa Sall démonte les arguments du gouvernement
Le maire de Dakar a choisi son Conseil municipal pour porter la réplique aux membres du gouvernement. Khalifa Sall se dit convaincu que les arguments brandis par les services de Amadou Ba, pour bloquer l’emprunt obligataire de la ville de Dakar, ne sont pas solides.
PANIQUE SEXUEL SUR MAYA HOTEL : L’effroyable réalité du proxénétisme à Kolda
De la prostitution passive, ça ne court pas les rues. Mais à Kolda, on n’en voit plus qu’il n’en faut. Le racolage, le proxénétisme et la prostitution sont presque devenus monnaie courante. Et ils ont pour cibles, les nombreux voyageurs qui font escale au Fouladou ou qui séjournent dans la région. L’équipe de Grand-Place, qui en a eu l’expérience, a découvert, par le simple jeu du hasard, une autre réalité de ce milieu…
KHALIFA SALL CONTRE ATTAQUE FACE AU GOUVERNEMENT : «Il n’a pas dit toute la vérité sur le refus de l’emprunt obligataire»
Le Maire de la ville la ville refuse de croiser les bras après le passage du Premier Ministre à l’Assemblée nationale. Il s’est résolu à hier, au cours de la session ordinaire de la ville de Dakar pour donner les véritables raisons du blocage de l’emprunt obligataire. D’après Khalifa Sall, toutes les conditions exigées ont été remplies. Et, le visa d’accord de versement validé. C’est ainsi, que le Ministre de l’Economie et des Finances est entré dans la danse pour freiner les ambitions de la ville de Dakar.
AIDA MBODJ, MEMBRE DU PARTI DEMOCRATIQUE SENEGALAIS : «Il faut une mobilisation de tonnerre pour la libération des libéraux en prison»
La présidente du conseil départemental de Bambey, député à l’Assemblée nationale, Aïda Mbodj est contre l’organisation des primaires du Parti démocratique Sénégalais (Pds), le 20 mars prochain. Elle a d’ailleurs adressé une correspondance à Me Abdoulaye Wade pour lui faire part de sa position.
WAA SPORTS DE CE WEEK-END : SENEGAL-GHANA DU 28 MARS , Aliou Cissé révolutionne le poste de gardien
Il a 22 ans et arrive pour la première fois en équipe nationale. Objectif : devenir le gardien numéro un des «Lions». Avec Abdoulaye Diallo du Havre, Aliou Cissé pose déjà une pierre dans le jardin du changement.
Pas trop de soucis en défense. Au milieu aussi, cela tenait plus ou moins la route pour les «Lions». En attaque, Giresse est parti en laissant une ligne offensive qui commençait à retrouver. Par contre les gardiens n’ont jamais donné une réelle assurance. Derrière l’inamovibilité de Coundoul se cachait une faiblesse à ce poste où le Sénégal n’a jamais pu trouver un successeur à Tony Sylva, à la retraite depuis 2009. C’est là qui pourrait sonner la première grande nouveauté avec Aliou Cissé.
Dans la liste prévue pour affronter le Ghana, un nouveau portier est annoncé en la personne d’Abdoulaye Diallo, gardien du Havre. Le match amical du 28 mars, qu’accueille sa ville au stade Océnane, lui offre un baptême du feu. Dans le site du Havre on peut lire : «Si Zargo Touré a déjà été sélectionné à six reprises avec le Sénégal, pour Abdoulaye Diallo, ce sera, en revanche, la première fois. Ce gardien a, par le passé, été retenu avec les U19 français (6 sélections).»
Né en France, à Reims il y a 22 ans, Abdoulaye Diallo a été champion du monde avec les U19 français en 2010. Formé à Rennes, il n’aura cependant jamais eu sa chance avec le club breton. Il ne joua que six matches dans l’équipe première, entre 2009 et janvier 2014. Son bonheur de plonger, il le retrouvera au Havre, club auquel il a été prêté en janvier 2014, pour terminer la saison avec 16 matches.
Les dirigeants havrais, satisfaits de son rendement, demande à Rennes de laisser continuer cette expérience. Cette saison, il cumule déjà 27 matches, tous disputés comme titulaire.
Originaire du Boundou, dans la région de Tamba, Abdoulaye Diallo a souvent passé ses vacances au Sénégal. Et il aurait pu intégrer la «Tanière» depuis longtemps. Amara Traoré l’avait repéré alors qu’il avait 18 ans, mais sans suite. Aliou Cissé concrétise donc le bonheur d’un gardien de but qui avait toujours un œil sur la sélection du Sénégal.
Dans une interview il confiait : «J’ai dit à Pape Fall (Ndlr : entraineur adjoint à Caen) que cela m’intéresse de venir jouer avec le Sénégal (…). Si j’ai l’opportunité de venir en sélection, je viendrais avec un grand plaisir. Ça peut se faire et j’espère que cela se fera.» Cette envie de porter les couleurs nationales a sans doute été aiguisée par Zargo Touré, son coéquipier au Havre et habitué de l’équipe nationale. «Je me renseigne de temps à autre. J’ai eu de très bons échos soit de Cheikh Ndiaye (ancien gardien de Rennes) , soit de Zargo Touré et même de Cheikh Mbengue, qui est aujourd’hui à Rennes. J’ai eu de très bons échos et espère les vivre», confiait alors Abdoulaye Diallo.
Avec son 1,89m (une bonne taille pour un gardien), le nouvel international n’attend que le 28 mars prochain pour être à moitié «sénégalais», en attendant un match officiel pour devenir définitivement «sénégalais».
Fiche technique
Nom : Diallo
Prénom : Abdoulaye
Age : 22 ans
Date de naissance : 30 mars 1992
Lieu de naissance : Reims
Taille : 1m89
Poids : 79 kg
Poste : gardien
Club : Le Havre
Matches joués : 27