Balla Gaye 2 salue le gala de Sunu Lamb
«C’est une très belle initiative et je vous encourage. J’invite tous les acteurs de la lutte, plus précisément mes collègues lutteurs, à effectuer le déplacement pour vous rendre la monnaie de votre pièce. Vous avez tellement oeuvré pour la réussite de tous les lutteurs que ce gala du 28 mars est celui de tout le monde. Que mes fans achètent tous les billets et qu’ils se déplacent en masse», a confié, des USA, Balla Gaye 2.
Khadim Gadiaga lance un appel
«Je lance un appel à tous les lutteurs du Sénégal afin qu’ils viennent honorer de leur présence le gala de lutte simple qu’organise Sunu Lamb, le samedi 28 mars 2015 à Adrien Senghor. C’est un devoir de se déplacer pour accompagner ce quotidien qui a tout fait pour nous», a dit le président de l’Association des lutteurs en activité, Khadim Gadiaga.
Ngaariitné mise 700.000 à Adrien Senghor
La structure Ngaariitné, dont Sémou Diouf est le président, organise un gala de lutte simple à Adrien Senghor, le dimanche 22 mars 2015, avec une mise de 700.000 FCFA. Mamadou Mbingane Sagne, qui a en charge l’organisation, en appelle à tous les amateurs de lutte.
La RDV signe avec la Sen Tv
Le tournoi de la RDV sera retransmis en direct sur la Sen Tv. Les responsables de la télé de feu Ben Bass ont signé avec la chaîne de Bougane Guèye Dany qui contribuera, à sa façon, à une meilleure promotion de ce beau tournoi.
Mialick Thiandoum au micro à Thiès
La RDV veut élever le niveau de son face-àface de ce samedi à Thiès. Les responsables du groupe ont engagé Malick Thiandoum pour gérer le micro central. Il va certainement encenser les lutteurs. Notre confrère de la Sen Tv va aussi les secouer.
Djégui Sirath devient Bécaye Mbaye 2
Djégui Sirath a changé de pseudonyme. Le pensionnaire de l’écurie HLM était dans nos murs, mercredi dernier, en compagnie de Sibelle de Ndakaru. C’est ainsi qu’il nous a indiqué qu’il se nomme désormais Bécaye Mbaye 2, en référence à l’animateur vedette de la 2Stv.
Les combats préliminaires du 5 avril régularisés au CNG
La structure GFM Entertainment ne traîne pas les pieds pour son baptême du feu. Les combats préliminaires qui serviront de lever de rideau à l’affiche grandiose entre Eumeu Sène et Balla Gaye 2, le 5 avril, ont été régularisés au niveau du CNG. Six duels sont au programme : Cheikh Tidiane Niang (Niodior) / Soulèye Sarr (Ziguinchor), Cheikh Bou Walo (Walo) / Petit Tigre (Les Tigres), Bébé Bismi (Cambérène) / Marakadji (Keur Mbaye Fall), El Hadji Diouf 2 (Balla Gaye) / Pouye 2 (Lansar), Sokh (Xam Ca Cossan) / Rambo (HLM Guédiawaye), Mod’Dia (Yoff) / Mame Balla 2 (Pape Diop Boston).
Songane Guèye en assemble générale
Ce dimanche 15 mars, l’écurie Songane Guèye va tenir son assemblée générale à l’école Darou de Rufisque, la formation de Domou Dangou et Mamaya Sène devrait procéder au renouvellement de son bureau.
Niang Non Violence a perdu sa mère
Le monde de la lutte est en deuil. Niang Non Violence a perdu sa mère du nom de Ndèye Ami Diop, le jeudi 12 mars. L’enterrement a eu lieu hier au cimetière musulman de Yoff. En cette douloureuse circonstance, Sunu Lamb présente ses sincères condoléances à Niang Non Violence ainsi qu’à toute sa famille.
Nice : Diawara suspendu trois matchs
On le redoutait, cela n’a pas manqué. le défenseur international sénégalais de nice, souleymane diawara, a été suspendu pour trois matchs par la commission de discipline de la lFp. le joueur des Aiglons est coupable d’un coup de coude sur un joueur bastiais, samedi dernier. Autre sénégalais sanctionné, issa Cissokho, défenseur latéral du FC nantes, est suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Sénégal / Ghana : première du Havrais Abdoulaye Diallo
Gardien de but du Havre AC, club français de ligue 2, Abdoulaye diallo étrenne sa première convocation en équipe du sénégal. selon le site officiel du doyen club français, le jeune portier de 22 ans a reçu son invitation à prendre part au match amical sénégal / Ghana du 28 mars prochain. Abdoulaye diallo aura le privilège de faire sa première sortie internationale dans son fief du stade océane. Zargo Touré, un habitué de la Tanière, est également convoqué.
Bouna Coundoul convoqué aussi
Même s’il n’a pas encore commencé à jouer avec platinum stars son nouveau club sud-africain, Bouna Coundoul aurait été convoqué pour le match amical sénégal / Ghana du 28 mars prochain. Le gardien de but et capitaine des lions sous Alain Giresse a récemment ethnikos, le club chypriote où il évoluait depuis quelques saisons pour rejoindre le pays de nelson mandela.
Sénégal / Ghana : Avec Sané, sans Saivet
Les contours de la première liste d’Aliou Cissé, depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe nationale A, ont sans doute fini de se dessiner. Selon le site des Girondins de Bordeaux, leur capitaine et défenseur central, lamine sané, a déjà reçu sa convocation en vue du match amical prévu le 28 mars prochain au Havre contre le Ghana. Ce n’est pas le cas d’Henri saivet qui se remet d’une blessure.
Sénégal / Ghana : coup d’envoi à 19h45 GMT
Changement dans l’horaire du match amical sénégal / Ghana du samedi 28 mars prochain au Havre, ville du nord de la France. en effet, initialement prévu à 18h00 françaises (17h00 GmT), le coup d’envoi sera finalement donné à 20h45 locales c’est-à-dire 19h45 à dakar. l’entrée au stade est fixée à 10 euros (6500 FCFA).
Le stade Océane supplée Saint-leu la-forêt
Si les derniers matchs amicaux des lions en France, notamment avec Alain Giresse, se sont déroulés au petit stade municipal de saint-leu la-forêt, cette fois Kara mbodji et ses partenaires se produiront dans une vraie enceinte. le stade océane du Havre est un stade multifonction de 25 178 places assises pour le sport et 33 000 pour les spectacles.
EXCLUSION DE GAKOU, GOUMBALA ET CIE DE L’AFP : Niasse sort le sabre
La crise qui secoue l’Afp depuis quelques mois vient de connaître un tournant décisif avec l’exclusion de Malick Gakou et ses camarades frondeurs. En effet, le comité de discipline de l’Alliance des forces de progrès qui s’est réuni avant-hier n’a pas mis de gant pour annoncer l’exclusion de Malick Gakou, Mamadou Goumbala, Malick Guèye, Bérouba Guissé, Mady Kanté… du Parti. Moustapha Niasse se sépare ainsi de certains membres fondateurs de sa formation politique. La mesure survient au lendemain de la diffusion de l’émission Pile ou Face de la 2Stv. Face à Pape Allé Niang, le désormais ex-numéro 2 de l’Afp a affiché sa détermination de ne jamais cautionner l’absence de la candidature de l’Afp à la prochaine présidentielle de 2017. Sans langue de bois, sur un ton ferme, Malick Gakou s’est voulu ferme sur cette question. “Au sein de l’Afp, il y en a qui soutiennent la prochaine candidature de Macky Sall à la présidentielle, il y en a aussi qui ne le soutiennent pas. Nous, on a le choix de le soutenir ou de ne pas le soutenir. Nous devons voir où se situe notre intérêt. Je ne gère ni ne me préoccupe de l’intérêt de l’Apr. Ce qui me préoccupe, c’est l’intérêt de l’Afp”, avait tenu à préciser l’exnuméro 2 de l’Afp au cours de l’émission Pile ou Face où il était l’invité. Toujours sur le plateau de la 2Stv, Malick Gakou a reconnu les mauvais résultats enregistrés par l’Alliance des forces du progrès aux dernières locales. Des élections au terme desquelles l’Afp a perdu dans beaucoup de localités. Même Moustapha Niasse a été battu dans son fief. “Nous admettons tous que les locales étaient une catastrophe pour l’Afp. On a perdu plus de 500 conseillers. On gère un département sur les 45 départements”, avait-il souligné pour le déplorer. Quelques jours auparavant, Malick Gakou avait rendu visite à Me Abdoulaye Wade à sa résidence de Fann. Et au sortir de cette rencontre, il n’avait pas manqué de lancer des vertes et des pas mûres à Alioune Sarr l’actuel ministre du Commerce et protégé de Moustapha Niasse. Aujourd’hui que la page de l’Afp est tournée, Mamadou Goumbala, l’autre banni de Niasse, n’a pas mis de temps pour annoncer hier sur les ondes de la Rfm la candidature de Malick Gakou à la présidentielle de 2017. Affaire à suivre.
WADE, AIDA MBODJI ET SIDY LAMINE
Aïda Mbodji, la présidente du Conseil départemental de Bambey, a été reçue hier par Abdoulaye Wade, quelques heures après avoir animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a demandé le renvoi des primaires pour le choix du candidat du Parti démocratique sénégalais pour la présidentielle de 2017. Ce faisant, elle s’est présentée comme une des rares, voire la seule voix discordante à la volonté prêtée au pape du Sopi de faire de Karim Wade le futur candidat du Pds et de mettre ainsi la pression sur le gouvernement et les juges qui vont rendre leur verdict le 23 mars prochain dans le procès pour enrichissement illicite intenté contre Wade fils. Il faut dire qu’avant cette rencontre, la responsable de Bambey a écrit une lettre à Abdoulaye Wade qui n’a pas daigné répondre, dit-on. Ainsi, hier après sa conférence de presse, Aïda Mbodji a senti le besoin d’aller voir le chef de file des libéraux pour l’assurer de sa fidélité. D’autant que des militants s’étaient empressés d’aller dire à Wade que la libérale envisagerait de quitter le parti. Aïda aurait rassuré Wade sur ce point. Les deux responsables ont dû également discuter de cette phrase prononcée plus tôt et qui aurait déplu à Wade : “Si le coordonnateur du parti veut prendre des chaînes et s’attacher, je ne le délivrerai pas”, avait déclaré Aïda Mbodji, parlant d’Oumar Sarr qui voit dans la candidature de Karim Wade le choix idéal pour le Pds. Me Abdoulaye a aussi longuement reçu le Président directeur général de Walfadjiri. Sidy Lamine Niasse s’est dit encore une fois prêt à assumer le rôle de médiateur entre le Pds et le pouvoir.
EMPRUNT OBLIGATAIRE
Le maire de la ville de Dakar est prêt à faire la lumière sur l’emprunt obligataire que sa mairie a voulu lancer en février dernier. Même si l’Etat du Sénégal a trouvé ses arguments pour bloquer cet emprunt pour des raisons “techniques”, il n’en demeure pas moins que le dossier a été noté par l’extérieur avant que les autorités étatiques ne donnent leur avis de non-objection. Pour cet emprunt, le gouvernement des USA a reçu l’autorisation du congrès américain pour que le trésor américain permette à l’USAID de garantir pour 50% de l’emprunt de la ville de Dakar”, a annoncé hier Khalifa Sall. Ce qui lui fait dire que s’il y avait toutes ces questions d’encours de la dette annoncée par le ministère de l’Economie et des Finances, est-ce que le congrès américain allait donner autorisation à son gouvernement.
GARANTIE
Restons toujours avec Khalifa Sall qui hier, n’a pas raté Mahammad Boun Abdallah Dionne et son gouvernement. Pour dire que le maire de Dakar a souligné que dans le cadre de l’emprunt obligataire lancé par sa ville, il n’a jamais demandé une quelconque garantie à l’Etat du Sénégal. “On n’a pas sollicité de garantie à l’Etat, on ne l’a pas souhaité et on ne l’a pas voulu parce que les collectivités locales tiennent à leur autonomie’, a répondu fermement Khalifa Sall. Selon les dires du maire socialiste, tout ce que la ville de Dakar a demandé au gouvernement, c’est son avis de non-objection pour pouvoir lancer l’opération.
DÉMENTI
Lors du passage du Premier ministre devant les députés, jeudi à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Ba avait rappelé que la mairie de Dakar n’était pas à son premier essai concernant l’appel public à l’épargne. Le maire d’alors Pape Diop avait voulu faire la même opération mais il avait fait face au refus du gouvernement qui avait estimé que les conditions financières de la ville ne permettaient pas de faire une telle opération. Oui, Pape Diop avait voulu faire un emprunt obligataire mais les raisons avancées par le ministre de l’Économie ne sont pas les vraies raisons qui ont fait que le projet de Pape Diop n’ait pas été validé, à en croire Khalifa Sall. “Quand la ville de Dakar avait fait cette démarche, il y avait un obstacle institutionnel. A ce moment, il y avait un vide juridique, le CREPMF n’avait pas de texte pour accueillir les collectivités locales. Les textes ont eu lieu en 2009. Quand la ville de Dakar n’avait pas réussi, c’est parce que les textes ne le permettaient pas. On avait exigé aussi de la ville de Dakar la garantie de l’Etat du Sénégal. Voilà les deux raisons qui ont fait que la première demande de la ville de Dakar n’avait pas abouti”, a déclaré Khalifa Sall.
SUPERCARBURANT
EnQuête avait révélé dans son édition du mercredi 11 mars 2015 une polémique sur la cessation du prix du supercarburant entre les Majors et les nationaux de l’Association sénégalaise des Pétroliers. Il semble aujourd’hui que tout est rentré dans l’ordre. Dans un communiqué parvenu à EnQuête, l’ASP “se félicite de la réaction rapide et responsable des Autorités du sous secteur de la distribution pétrolière par le biais du Comité National des Hydrocarbures (CNH), en organisant la reprise d'une partie du stock de TOTAL par la SAR afin de réguler le marché”. La mesure est même entrée en vigueur depuis hier, ajoute le communiqué. Ce qui a permis aux sociétés de distribution pétrolière sénégalaises de s'approvisionner auprès de la Raffinerie aux conditions financières normales (PPI).
VIOL
Une cinquantaine de cas de viols suivis de grossesse et d'inceste a été enregistrée entre Touba et Mbacké. La révélation est de Fatma Diop Ndiaye, coordonnatrice départementale d'Amnesty international au niveau de Mbacké. A en croire la coordinatrice départementale d'Amnesty, tout dernièrement, un père de famille, commerçant de profession à Touba, a exercé des viols répétitifs sur sa propre fille. Et comble de malheur, la jeune fille a fini par tomber enceinte. Fatma Diop Ndiaye de déplorer de telles pratiques avant d'appeler l'Association des femmes juristes du Sénégal à venir porter le combat aux côtés d'Amnesty International. Mais au-delà des actions et déclarations médiatiques et poursuites judiciaires, la section départementale d'Amnesty compte s'entretenir avec le Khalife Général des Mourides sur cette question cruciale.
PASSAGE AU NUMÉRIQUE
Le processus du passage de l'analogique au numérique dans le système audiovisuel a reçu un soutien de taille en la personne du Président de l'Union Africaine de Radiodiffusion (UAR).”Je reste convaincu que le Sénégal regorge d'experts capables de conduire le processus. De plus, les télévisions sénégalaises ont toutes les ressources de qualité nécessaire pour passer le plus sereinement et le plus calmement de l’analogie au numérique prévu pour juin prochain.” Ces propos sont du Président de l'Union Africaine de Radiodiffusion (UAR). Khelladi Tewfik (photo) présidait hier à Dakar la cérémonie d’ouverture de la huitième Assemblée générale ordinaire de l’UAR. Le basculement tant attendu de l'analogique vers le numérique qui doit se faire le 17 juin prochain a suscité un vif débat entre le monde de l'audiovisuel et l'État du Sénégal, qui a créé en août 2014 le Comité national de pilotage de la transition de l'audiovisuel analogique au numérique (CONTAN), à la grande surprise, à l'époque, des acteurs du secteur. Ces derniers étaient convaincus que l'Agence de Régulation des Télécom-munications et des Postes (ARTP) pouvait à elle seule conduire ce processus.
PASSAGE AU NUMÉRIQUE (SUITE)
En tout cas, en faisant montre de son optimisme quant à l'atteinte des objectifs, Khelladi Tewfik a rassuré l'assistance sur les capacités du Sénégal. “Quand je vois la qualité de la ressource humaine qui existe au Sénégal, je peux dire qu’il va réussir cette transition de l’analogique au numérique même si quelques soucis vont apparaître. Ce qui est un peu normal”, a indiqué celui qui est par ailleurs directeur général de la télévision nationale algérienne .L'assemblée générale de l'Union africaine de radiodiffusion a deux jours pour discuter et échanger sur les défis du passage de l'audiovisuel de l'analogique au numérique et du “démarrage du réseau d'échanges de contenus MENOS-UAR”.
Le Khalife des mourides…
La Convergence des jeunes Mackystes a rendu visite, hier, au Khalife général des mourides. Une délégation de 55 personnes, dont le coordonnateur national Makhtar Diop, Chargé de mission à la présidence de la République a rencontré Serigne Sidy Mbacké peu après 17h à Mbacké Kajor où il se trouve présentement. Ils ont profité de leur audience d' une quinzaine de minutes pour dénoncer devant le Khalife le projet de déstabilisation du pays que 3W est en train de dérouler. Selon ces jeunes, plusieurs régimes se sont succédé au Sunugaal et jamais dans l’histoire de ce pays, un ancien président n’a eu un comportement aussi déplorable que le pape du Sopi.
…Rassure
Ils ont sollicité du Khalife général des mourides, en tant que guide suprême de la communauté mouride, mais également marabout de 3W, de parler au chef du Pds afin qu’il abandonne son projet de déstabilisation du pays qui est devenu un secret de Polichinelle. Toujours face au Khalife, Makhtar Diop et ses amis sont longuement revenus sur le Programme Sunugaal émergent lui expliquant que ce programme ne peut se faire sans la paix et la stabilité que 3W menace. Le Khalife, par la voix de Serigne Cheikh Thioro, son porte-parole, a dit à la Cojem qu’ils peuvent être rassurés. Selon lui, il n’y aura que la paix dans ce pays que rien ne déstabilisera. Il indique aussi que ceux qui le tenteront ne réussiront jamais. Le Khalife a ensuite prié pour la délégation avant d’offrir à ses membres un copieux déjeuner.
La Cojer de Zig…
«Les jeunes républicains de Ziguinchor se désolidarisent des sorties malheureuses et inopportunes contre le choix de la nouvelle coordonnatrice nationale de la jeunesse» apériste, selon Papa Aliou Diédhiou, Secrétaire général de la Cojer de Zig. Réaffirmant leur «soutien indéfectible à la nouvelle Coordonnatrice de la Cojer nationale», ces jeunes apéristes de Zig indiquent que «tout choix fait, peut faire l’objet de contestation», mais qu’«il y a cependant un temps pour la contestation et un temps pour le travail». Selon Papa Aliou Diédhiou et ses camarades, en nommant Thérèse Faye Diouf à la tête de la Convergence des Jeunesses républicaines nationales, SMS, le «Président du parti, a sifflé la fin de la récréation».
..Soutient Thérèse et…
Par ce fait, insistent-ils, SMS les invite «sur le terrain de la massification, car l’heure n’est plus au débat inutile sans dividende politique». C’est pourquoi, disent-ils : «nous invitons ceux qui contestent la nomination de Thérèse à se taire pour ne pas divertir le chef de l’Etat et lançons un appel à l’endroit de tous les jeunes du parti et partout où ils puissent être à accompagner le choix du Président». Les responsables du Cojer de Zig tiennent à rappeler que «l’ex coordonnatrice du Meer national n’a pas confisqué le poste, elle a été nommée en considération de son engagement et ses résultats à la tête du Meer national».
…Veut être servie
Ainsi, poursuivent Papa Aliou Diédhiou & Cie : «il nous revient à nous tous, pour le respect du statut de chef de parti et pour la discipline de parti, de tourner la page en accompagnant Thérèse Faye Diouf, qui récolte le fruit de sa dure labeur pour la satisfaction des causes des jeunes et son militantisme aux côtés de (SMS)». Pour finir, ils interpellent la nouvelle promue : «Même si nous sommes convaincus qu’elle le fera, nous faillirons à notre devoir de responsable des jeunes de Ziguinchor, si nous ne demandons pas à la nouvelle coordonnatrice Thérèse Faye Diouf de penser, dans la future équipe nationale, aux jeunes des départements surtout Ziguinchor qui est le moins servi dans les postes de responsabilités politiques au sein des structures jeunes»
Boko Haram : un atelier à bombes découvert
L'armée nigériane a annoncé hier avoir découvert un atelier de fabrication de bombes du groupe islamiste armé Boko Haram à Buni Yadi, une ville du Nord-Est reprise samedi aux insurgés, selon «Le Figaro, citant le porte-parole de l'armée nigériane, Chris Olukolade, qui a indiqué que quatre soldats avaient été tués par des explosions de bombes artisanales durant la reprise de cette ville de l'État de Yobe, et que l'avancée de l'armée avait été freinée par la présence de ces engins explosifs sur la route menant à la ville. Buni Yadi avait été prise par les insurgés islamistes en août dernier, alors que le groupe armé s'emparait de pans entiers de territoire dans le nord-est du Nigeria. L'armée nigériane a affirmé avoir repris le contrôle de la ville samedi dernier. Il faut cependant noter que ce n’est pas la première fois que des fabriques de bombes sont découvertes. A la fin du mois de janvier, la police avait arrêté un homme dans le Nord du pays et 10 de ses complices qui avaient reconnu fabriquer des bombes pour la secte islamiste
Répliques de l’avocat…
Prolongations après la sortie du Pm Momo Dionne qui était face aux députés avant-hier. C’est Me Mbaye Jacques Ndiaye, avocat de la libérale Aïda Ndiongue qui monte au créneau pour répliquer. Campant le décor, il rappelle que «jeudi 12 mars 2015, dans l'hémicycle, le ministre de l'Intérieur substituant le Garde des Sceaux affirmait, à propos de ma cliente Aïda Ndiongue ce qui suit : que deux procédures la concernant seraient actuellement pendantes, dont l'une aurait trait aux produits phytosanitaires et l'autre renvoyée au 17 mars prochain ; que ma cliente serait poursuivie devant la Crei eu égard à son niveau de richesse qui dépasserait ses revenus légaux». Pour Me Ndiaye, «en se déterminant comme il l'a fait, le ministre a prononcé une chose qu'il ne maîtrise pas».
…D’Aïda Ndiongue au…
«Il s'est immiscé dans le fonctionnement de la justice en violant le principe sacro-saint de la séparation des Pouvoirs Judiciaire et Exécutif», regrette l’avocat, selon qui «Aïda Ndiongue attache du prix à ce que (des) précisions soient faites». Qu’ainsi, «ce sont trois procédures et non deux la concernant qui sont actuellement en cours. Il s'agit de celle relative à l'affaire dite des produits phytosanitaires pendante devant le Doyen des Juges d'instruction, celle relative aux motopompes, bacs à ordures, tentes et aux 35 maisons de l'outil, instruite par le Juge du 2ème cabinet». Cette affaire, dit l’avocat, est «renvoyée en police correctionnelle et sera évoquée à nouveau le 17 mars prochain». Enfin, il y a «celle pendante devant la Crei».
…Ministre de l’Intérieur
Et s'agissant de cette dernière, Me Ndiaye renseigne que «le Procureur spécial ne s'est jamais fondé sur un prétendu niveau de richesse qui aurait dépassé les revenus légaux de ma cliente pour la poursuivre». A l’en croire, «le Procureur spécial, en saisissant la Dic demandait aux enquêteurs de voir si Aïda N diongue ne détenait pas la fortune des dignitaires du régime de (3W) et si par la même occasion elle ne se serait pas elle-même enrichie ! » Ce qui, tonne Me Ndiaye, est «d'autant plus incongru que (sa) cliente est riche depuis des décennies». «Par conséquent, doit cesser le galimatias», se désole-t-il.
SMS interpellé
Après avoir tiré le bilan des trois jours de grève du Grand cadre des syndicats d’enseignement à Mbacké, les enseignants affiliés ont demandé au président de la République de prendre en charge rapidement le problème. Selon eux, le ministre de l’Education en tant qu’allié du président de la République issu d’un parti qui aspire à se présenter en 2017 ne va jamais régler ce problème. Ils disent d’ailleurs que le ministre n’a montré jusqu’ici aucune disposition pour régler cette crise scolaire. C’est pourquoi ils invitent SMS à prendre le dossier et le gérer directement avec son Pm, Momo Dionne. Selon Samba Yéla Koumé porte-parole du Grand cadre à Mbacké dit que les enseignants ne sont pas contre SMS. Selon lui, les enseignants ne veulent que la stabilité de l’école, mais avec le ministre de l’Education, ils pensent qu’il n’y aura pas de solution
Les Abcdaires…
Les partisans de Me Alioune Badara Cissé en Espagne disent regretter les propos de «Wax waxeet Wade». Réunis jeudi 12 mars, ils ont invité les guides religieux et les personnes ressources à «intercéder pour éviter des confrontations stériles et inutiles et par la même occasion restaurer la paix seul gage d’une cohésion sociale durable». D’ailleurs, «les Abcdaires se réjouissent de la médiation d’Abc auprès de (3W) pour apaiser comme par le passé la tension sociale devenue vive ces derniers temps». Par ailleurs, les Abcdaires d’Espagne rappellent que «leur engagement n’est nullement un combat de circonstance ou d’intérêt, mais demeure plutôt un combat de principe».
…Se mobilisent
Rappelant leur «position constante», ils appellent «tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs incarnées par Alioune Badara Cissé à travailler davantage pour la massification du mouvement au niveau national et international dans la perspective de préparer activement les échéances ultérieures». Ils invitent par la même occasion tous les membres et sympathisants à «ne ménager aucun effort pour faire triompher les idéaux incarnés par le républicain Maître Alioune Badara Cissé». Pour finir, les Abcdaires d’Espagne proposent «la tenue très prochainement d’un congrès des Abcdaires de la Diaspora pour une meilleure coordination des activités nationales et internationales».
Financement des Cae
Le Comité de pilotage du financement des Chambres africaines extraordinaires (Cae), a tenu, mercredi 11 mars 2015 à Ndakaaru, sa septième session ordinaire présidée par M Vincent O. Nmehielle, Conseiller juridique auprès de la Commission de l’Union africaine en présence du nouveau ministre tchadien de la Justice et des Droits de l’Homme, Mahamat Issa Halikimi et de Mahamat Alfadil Kadade, le point focal des Cae au sein du pool judiciaire tchadien, annonce un communiqué des Cae. Il y avait aussi les représentants des pays membres du Comité de pilotage, ceux de la Délégation de l’Ua, du ministère de la Justice du Sunugaal, du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Les discussions ont essentiellement porté sur les rapports d’activités et financiers de l’Administrateur des Cae, Ciré Aly Ba et sur les préparatifs en vue du démarrage du procès. Deux autres communications ont été faites par Marcel Mendy et Hugo Jombwe, l’une relative au Plan de communication de la Cellule, l’autre sur le rapport trimestriel du Consortium chargé de la sensibilisation, indique le document.
Livre
L'Ambassade de la république d'Egypte à Ndakaaru a décidé d'offrir un important lot d’ouvrages (170 titres) à la bibliothèque de Tivaouane, un des projets phare de Cheikh Abdoul Aziz Al Ibn, porte- parole et frère de Cheikh Ahmeth Tidiane Sy, Khalife général des Tidjanes. La cérémonie de remise du don aura lieu lundi, à 11 heures, à Tivaouane. Et c’est Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de la Communication en personne, en compagnie de Son excellence l’ambassadeur d’Egypte à Sunugaal, qui va présider la cérémonie.
Retour au Palais
Les enfants de Njol Diouf au Palais. Cheikh Makhtar Pierre Diouf dit Pedro, son frère Habib, ses sœurs Fabienne et Yacine. «Je suis venu avec mes frères et sœurs, nous sommes tous là pour exprimer notre profonde gratitude au président (SMS) et nos très sincères remerciements pour l’honneur et la grande générosité qu’il a bien voulu accorder à notre père, notre papa, le président Abdou (Njol) Diouf», a dit Cheikh Pedro à la sortie de l’audience. «Nous ne pouvions pas être insensibles à ces marques d’affection, d’hommage qu’il lui a témoignées et en particulier le bapteme du Centre Abdou (Njol) Diouf. Nous sommes donc venus dire un grand merci à (SMS) et tout ça avec la bénédiction de notre papa», a-t-il ajouté.
Des dizaines d’agriculteurs et de maraîchers se sont réunis, samedi 7 mars dans la commune de Keur Mbir Ndaw, vers Bayakh, sous la houlette du mouvement citoyen Vigilant et de l’ONG ARAN. Ils voulaient crier leur ras-le-bol quant aux difficiles conditions d’accès à l’eau qui leur sont faites et qui rend leur vocation, l’agriculture au bord de la faillite.
Ces paysans s’insurgent contre le manque de coordination et de vision lorsque des décisions qui les concernent sont prises au plus haut niveau de l’état, comme celles de disposer sur le vaste territoire des Niayes de multiples industries qui non seulement polluent leur environnement, mais pire encore participent à encore plus réduire le niveau déjà bas de la nappe phréatique.
Ce sont des paysans désabusés que nous avons rencontrés, comme Samba Faye qui dirige le GIE familial «ALL YA NA», et qui a pris sa retraite de secrétaire à Dakar pour aller vivre de l’agriculture à Keur Bir Ndaw, et qui se voit fort marri de n’avoir de l’eau qu’à… 20 mètres de profondeur.
Ces paysans qu’il représente, sont en colère contre la SDE, mais aussi contre l’usine de ciment implantée là par le groupe Dangote, et qui à lui seul ponctionne 5000 m3 d’eau par jour, ce qui va créer un déficit en eau de 1 million et 500 mille m3 par an.
Après la visite de ses champs, Samba Faye président du groupement «ALL YA NA» a réuni des agriculteurs qui sont venus répondre à l’initiative du Mouvement citoyen Vigilant qui mène campagne avec l’ONG ARAN de Mr Moussa Fall, pour ne pas assoiffer les Niayes. Sont venus soutenir ces cultivateurs le mouvement «Y’en a marre» et sa section thiessoise, qui ont mobilisé les paysans pour qu’ils soient fermes dans leurs positions.
Pour madame Gnagna Sy, Présidente de Citoyen Vigilant, qui pilote la campagne «Bou Len Yokk Sunu Marr», ce genre de mobilisation citoyenne est à multiplier car nous ne pouvons pas laisser l’avenir de nos enfants et le devenir de notre agriculture, mis en danger par des décisions d’implantations d’usines, faites sans aucune étude d’impact environnemental.
Elle a affirmé lors de cette mobilisation citoyenne que Citoyen Vigilant appuiera sans aucun ménagement les agriculteurs des Niayes pris dans le piège du développement irréfléchi. Les agriculteurs souhaitent qu’un développement durable soit pensé pour l’agriculture, d’autant que nos responsables ne cessent de clamer qu’ils souhaitent une autosuffisance alimentaire, dont la première condition demeure tout de même l’approvisionnement en eau.
Question de cohérence, il convient de solutionner ce problème qui étrangle les agriculteurs des Niayes.
LES FRUSTRATIONS DU PRIVÉ
Invités de la «Table de la presse», Mansour Cama de la Cnes et Baïdy Agne du Cnp listent les maux du patronat national
Après le Président Macky Sall au mois de novembre dernier, c'était au tour de chefs de file des deux organisations patronales les plus significatives du Sénégal de se faire inviter autour de la Table de la Presse hier jeudi 12 mars 2015. En présence de journalistes, Mansour Cama et Baïdy Agne ont dressé un tableau pas trop reluisant de la situation globale du Secteur privé national, dénonçant un déficit de patriotisme d'entreprise et ne comprenant pas les options mises en avant par l'État.
"Le Privé national a le sentiment d'avoir été bousculé injustement. Il a le sentiment de n'avoir pas été mis dans les meilleures conditions, parfois de compétition. Parfois, on demande juste d'être traités de la même façon".
La complainte vient de Mansour Cama de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES). Qui cite le secteur des Assurances. C'est notre pays qui donne les agréments pour les assureurs marocains qui, chez eux, ne donnent plus d'agrément depuis 1984. Cela veut dire qu'ils ont pris le temps de construire leur économie avec leurs ressortissants propres et dans tous leurs secteurs. Et donc quand ils décident d'aller à l'export, ils y vont avec des sociétés fortes".
Dans cette analyse des problèmes du secteur privé, il est vite rejoint par Baïdy Agne, Président du Conseil national du Patronat (CNP).
"On ne peut pas confier tous les secteurs stratégiques à des étrangers sous prétexte qu'on n'a pas les capacités et les moyens", regrette-t-il, en soulignant dans la même veine que "ce sont des Sénégalais qui font tourner la Sonatel". Selon Baïdy Agne, le fétichisme doit cesser car, "une licence, c'est un papier". Il y a des pays, poursuit-il, qui décident que le téléphone, c'est stratégique, on ne le donne pas à un étranger. Pourquoi ce n'est pas possible chez nous ?" s'interroge-t-il.
Dans cette situation, il n'y a pas à s'étonner qu'il n'y ait pas de milliardaires sénégalais dans le dernier classement Forbes. "Qu'il y ait des Nigérians dans la liste Forbes des milliardaires, ce n'est pas seulement dû au fait que le Nigeria fait 200 millions d'habitants, c'est aussi dû aux politiques publiques mises en œuvre.
Dangote dont tout le monde parle a bénéficié de toutes les protections de son pays pour constituer la fortune qu'on lui connaît. Quand vous allez au Nigeria, il est évident qu'il n'est pas permis à des étrangers d'avoir dans certains secteurs stratégiques des participations étrangères au-delà de 50%. C'est partout comme cela.".
Le secteur privé sénégalais est-il apte à absorber des financements ? Quel est son niveau de crédibilité ? A ces questions, Mansour Cama ne cache pas sa frustration : "Il y a beaucoup de préjugés qui ressortent de ce que nous entendons. J'entends souvent dire : "Ils n'ont pas les moyens de réaliser."
C'est à la limite si on ne reproche pas d'avoir dormi dans nos chambres et de nous réveiller comme cela pour qu'on nous dise : vous êtes des patrons. C'est insolite", se défend-il. "Personne ne se soucie de savoir si on a investi, si on a monté des banques et comment on a fait pour monter des sociétés fortes".
Le patron de la CNES reconnaît du reste qu'il y a "des secteurs où nous sommes organisés et d'autres où nous ne le sommes pas", comme c'est le cas dans le domaine des Mines. Le problème, estime-t-il, c'est qu'il est arrivé qu'on trouve des Sénégalais qui sont forts dans un secteur, on les fait sortir pour installer des étrangers. Ensuite, on demande à ces derniers de donner 20 à 30% aux locaux alors que ce devrait être l'inverse. Sans "jamais dire qu'il fallait fermer la porte aux technologies étrangères".
Cama prend l'exemple du Maroc pour indiquer que le Sénégal doit toujours être attentif à ses intérêts : "Quand vous vous retrouvez avec des gens qui prennent des positions fortes dans un secteur déterminé, jusqu'à contrôler près de 50% , cela peut être dangereux."
Or, poursuit-il, "les Marocains n'ont pas une monnaie convertible". La conséquence est que "nous devenons la pompe à devises". Aussi n'est-il "pas étonnant qu'après la Banque, ils attaquent l'Assurance, deux secteurs de l'épargne". Après cela, construire des maisons ou des tours devient un jeu d'enfant.
Mansour Cama trouve une autre raison de faire plus confiance au secteur privé national. Il révèle que "le résultat d'études crédibles faites dans tous les pays dits émergents montre que le secteur privé étranger ne contribue en moyenne qu'entre 30 et 40% des investissements (...). Cela veut dire que ce sont les nationaux, qu'ils soient visibles ou pas, qui prennent en charge les 60% qui restent", renseigne-t-il à la suite de Baïdy Agne pour qui "c'est une affaire de volonté politique"...
L'AUTEUR DU COUP DE FIL ANONYME EST ACTIVEMENT RECHERCHÉ
une alerte à la bombe au siège de la Banque Of Africa a mobilisé hier de l'après-midi, jusqu'à tard dans la soirée, les forces de l'ordre. un responsable de la banque a reçu un appel téléphonique anonyme lui annonçant la pose d'une bombe dans la banque. puis, il s'en est suivi un message. selon nos sources, il s'agit d'une fausse alerte.
L'auteur du coup de fil est activement recherché.
Une fausse alerte à la bombe a semé hier la panique à la Banque Of Africa sise aux Almadies. En effet, selon des informations que nous avons glanées sur les lieux lors de l'inspection des forces de l'ordre, c'est vers 15 h que les travailleurs ont été avisés de la présence d'une bombe quelque part dans l'immeuble.
D'après une source sécuritaire trouvée sur les lieux, le patron de la banque a reçu un appel téléphonique anonyme sur le téléphone fixe pour l'informer de la pose d'une pompe dans l'immeuble abritant ses services. Puis, ajoutent nos informateurs, un message a été envoyé au directeur pour lui dire la même chose. C'est à ce moment que les patrons de la banque ont pris l'alerte au sérieux.
L'information est alors transmise au personnel qui est prié de quitter les lieux. Certains travailleurs pris de panique n'ont pas éteint leurs ordinateurs, pressés de quitter l'immeuble avant que la bombe n'explose, selon une source. Et une autre source proche de la Banque de nous rapporter que tous les véhicules garés au sous-sol ont été évacués rapidement.
Ce qui a conforté des soupçons de la présence d'une bombe chez les éléments de la sécurité de la banque, c'est que les voyants des portes électroniques étaient toujours au rouge.
Saisie, la gendarmerie a fait une descente sur les lieux. Nous avons trouvé vers 19 h un groupe de gendarmes, de sapeurs pompiers, d'éléments de Sagam et quelques travailleurs de la banque massés à quelques mètres de l'immeuble. Trois pompiers s'activaient autour d'un plan d'architecture.
Sûrement, c'est le plan de construction de l'immeuble. Quelques minutes plus tard, arrivent des éléments du groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (Gign) à bord de deux véhicules de transport de troupes (Vtt). Ils sont bien armés et prêts à l'assaut.
Leurs véhicules sont garés à côté d'une voiture de l'armée nationale ayant transporté des spécialistes en explosifs. Les éléments du Cyno groupe étaient également sur les lieux avec leurs chiens renifleurs d'explosifs. Les passants impressionnés par le dispositif sécuritaire nous interpellent sans cesse sur ce qui se passe. La zone est bouclée et la voie jouxtant l'immeuble est fermée à la circulation.
Après une concertation entre les différents corps, l'opération de recherche de la bombe commence. Trois éléments du Gign descendent du véhicule ainsi qu'un élément de l'armée, pour accompagner les deux éléments du Cyno groupe qui tiennent chacun un chien.
Ils avaient également des appareils de neutralisation et de détection d'explosifs. L'inspection commence par les trois bacs à poubelles devant l'immeuble. Ensuite ils foncent vers le seul véhicule stationné devant le bâtiment. Il n'y avait rien à signaler (Ras comme disent les soldats).
Alors le groupe entre dans l'immeuble après avoir demandé au reste du dispositif de s'éloigner des lieux. Ils ont passé au peigne fin, avec leurs chiens, tous les bureaux du rez-de-chaussée à la terrasse. Les recherches ont été infructueuses, du moins au moment où nous quittions les lieux.
Mais pratiquement il ne restait pas grand-chose à faire, seuls quelques bureaux n'avaient pas été visités. Finalement, selon nos sources, il s'agissait d'une fausse alerte. L'auteur du coup de fil est activement recherché et il semble que sa piste soit bien tracée par les éléments de recherches.
AU NIGERIA, L’ARMÉE ET SES ALLIÉS CLAMENT LEURS PREMIÈRES VICTOIRES CONTRE BOKO HARAM
Lagos, 13 mars 2015 (AFP) - L'armée nigériane et ses alliés régionaux assurent avoir enregistré des victoires majeures contre le groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria ces dernières semaines, une carte que ne manque pas d'utiliser le président Jonathan, candidat à sa réélection le 28 mars.
Le Nigeria et ses alliés, le Tchad, le Cameroun et le Niger, ont lancé le 31 janvier une vaste opération contre Boko Haram, qui avait multiplié les conquêtes territoriales dans le nord-est du Nigeria depuis la mi-2014 et menaçait de plus en plus les pays voisins.
Les armées nigérienne et tchadienne ont ouvert un nouveau front dimanche, depuis les villes de Bosso et Diffa, au Niger, d'où elles ont pu reprendre la ville de Damasak, tombée aux mains des islamistes en novembre.
Le gouvernement nigérian a affirmé mercredi que 36 localités des trois Etats du nord-est du pays avaient été reprises depuis le début de l'offensive régionale, puis jeudi que les combattants de Boko Haram étaient désormais "chassés" de l'Etat d'Adamawa, l'un des trois Etats du nord-est du pays les plus durement frappés par les insurgés islamistes.
Les informations communiquées ces dernières semaines n'ont pas pu être vérifiées de source idépendante, mais selon Thomas Hansen, de l'entreprise de conseil en sécurité Control Risks, les récentes victoires de l'armée et de ses alliés sont "assez crédibles".
Le président Goodluck Jonathan avait promis, dans un entretien à Voice of America diffusé mercredi, que les Etats d'Adamawa et de Yobe seraient libérés d'ici la semaine prochaine, et Borno, le fief historique de Boko Haram, d'ici trois semaines.
Très confiant, le porte-parole du gouvernement chargé des questions de sécurité, Mike Omeri, a estimé plus tôt cette semaine que la récente allégeance de Boko Haram à l'organisation Etat islamique (EI), était "un acte de désespoir, survenu au moment où Boko Haram enregistre de lourdes pertes". Le serment d'allégeance du groupe islamiste nigérian a été accepté dans la nuit par l'EI.
- La présidentielle en ligne de mire -
Les avancées sur le terrain tombent à point pour le chef de l'Etat nigérian, très critiqué pour n'avoir pas su juguler l'insurrection islamiste, à quinze jours de l'élection présidentielle, d'autant que le scrutin s'annonce particulièrement serré. Un sondage d'Afrobarometer - un institut de sondage indépendant - paru fin janvier, peu avant la date initiale du vote, prévu le 14 février, donnait M.
Jonathan et son rival Muhamadu Buhari, du Congrès progressiste (APC) à 42% des voix chacun. M. Jonathan apparaissait sur toutes les chaînes de télévision, il y a quelques jours, en tenue militaire, félicitant ses soldats sur le terrain.
L'armée, qui avait peu communiqué, ces derniers mois, face aux avancées de Boko Haram sur le terrain, n'hésite pas à s'exprimer via les réseaux sociaux sur ses récentes victoires.
"Le président et son camps peuvent désormais afficher des succès véritables", affirme Imad Mesdoua, spécialiste de l'Afrique de l'ouest pour la société de conseil Africa Matters à Londres, alors que jusqu'ici "on était dans une narration très négative" rappelle-t-il.
M. Buhari, qui a dirigé le Nigeria d'une main de fer à la tête d'une junte militaire au milieu des années 80, avait promis d'user de sa poigne pour lutter efficacement contre Boko Haram, dont l'insurrection a fait plus de 13.000 morts depuis 2009.
Avec le report des élections, très controversé, le Parti démocratique populaire (PDP) de M. Jonathan a bénéficié d'une meilleure visibilité que son adversaire, notamment parce que l'opposition, contrairement au parti au pouvoir, ne dispose pas de moyens financiers illimités pour mener campagne sur de si longues semaines, et a dû ralentir le rythme de ses meetings géants et autres rassemblements dans le pays.
Mais pour profiter pleinement des retombées politiques des avancées militaires dans le nord-est, les autorités nigérianes vont devoir prouver que celles-ci ne sont pas toutes dûes à l'intervention du Tchad et du Niger voisin, qui jouent en ce moment un rôle-clé dans les opérations.
Aussi, sur le plan sécuritaire, la recrudescence d'attentats dans les gares routières et les marchés très fréquentés de nombreuses grandes villes du nord, au moment où Boko Haram est chassé de ses fiefs du nord-est, laisse à craindre des violences d'un autre type, plus difficiles à prévenir.
DES SOLDATS PRO-GBAGBO JUGÉS LUNDI POUR LE MEURTRE DE MANIFESTANTES EN 2011
Abidjan, 13 mars 2015 (AFP) - Huit soldats ivoiriens sous le régime de l'ex-président Laurent Gbagbo comparaîtront lundi devant le tribunal militaire d'Abidjan pour le meurtre de sept sympathisantes de l'opposition lors d'une manifestation dont la répression sanglante fit scandale en mars 2011, en pleine crise postélectorale, a annoncé vendredi le parquet.
"Le commandant Gnahoua Dablet et sept autres militaires seront jugés pour leur implication présumée dans l'affaire de la tuerie de sept femmes à Abobo", a affirmé à l'AFP, le procureur militaire Ange Kessi.
Abobo est une commune d'Abidjan très peuplée ayant voté massivement en novembre 2010 pour l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara, alors opposant, quand sa députée était la très controversée Simone Gbagbo, l'ex-Première dame ivoirienne.
Provoquée par le refus de l'ancien président Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010, la crise avait été marquée par de nombreuses violences et s'était achevée par deux semaines de guerre.
Simone Gbagbo a été condamnée mardi à 20 ans de prison par le tribunal d'Abidjan pour "attentat à la sûreté de l'Etat". En mars 2011, une manifestation de femmes avait été "réprimée dans le sang, avec des moyens disproportionnés, dont des chars de combat, utilisés par des miliciens et des mercenaires à la solde de monsieur Laurent Gbagbo", dénonçait alors l'opposition.
La mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, l'Onuci, avait affirmé que la répression de la manifestation par les Forces de défense et de sécurité (FDS) de M. Gbagbo avait fait sept tuées dans le quartier pro-Ouattara d'Abobo.
Le meurtre de ces opposantes, connu comme "la tuerie des femmes d'Abobo", avait suscité une série de condamnations internationales, à quelques jours de la célébration de la journée de la femme. Le tribunal militaire a démarré une session jeudi à Abidjan.
Le premier procès, qui concernait 14 soldats de la garde rapprochée de M. Gbagbo accusés de "violation de consignes" durant la crise postélectorale, s'est ouvert mais a été aussitôt renvoyé à mardi pour des "irrégularités" de procédure.
Plus de trente soldats seront au total jugés pour des crimes et délits présumés commis durant la crise de 2010-2011, qui fit plus de 3.000 morts en cinq mois, selon le parquet militaire.
Ouagadougou, 13 mars 2015 (AFP) - Sonnés par la perte du pouvoir, les anciens du régime du président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans de règne, rêvent de reconquête, avec pour objectif la présidentielle d'octobre au Burkina Faso.
Djibrill Bassolé, qui fut son incontournable chef de la diplomatie, a annoncé à demi-mot sa candidature fin février. "Très bientôt, je prendrai congé de l'armée et me mettrai à la disposition de la nation", a lancé ce général.
Médiateur tout-terrain, notamment dans les conflits en Côte d'Ivoire et au Mali, cet homme aux manières policées et habitué aux médias fut un pilier de la diplomatie d'influence du "beau Blaise". Il aurait de réelles chances de victoire à la prochaine présidentielle, selon plusieurs observateurs.
Les colonels Yacouba Ouédraogo et Jean-Baptiste Natama, un ancien ministre des Sports et un ex-cadre de l'Union africaine, ne cachent pas non plus leur intérêt pour Kosyam, le palais présidentiel.
Le premier a créé son parti politique, quand le second a été investi par une petite formation. Mais ils apparaissent davantage comme des outsiders. Le Burkina Faso vivra en octobre des élections présidentielle et législatives, qui mettront fin aux autorités intérimaires installées après la chute de Blaise Compaoré.
Ce pays très pauvre du Sahel est dirigé pour un an par un ex-diplomate, le président Michel Kafando, et un lieutenant-colonel, le Premier ministre Isaac Zida, numéro deux de la garde présidentielle sous l'ancien régime.
Les deux têtes de l'exécutif n'ont pas eu de mots assez durs pour l'ère Compaoré, dénonçant injustice et corruption. Mais leurs nombreuses promesses ont été suivies de très peu d'actes.
A sept mois des scrutins, les anciens lieutenants de l'ex-chef de l'Etat en profitent pour déclarer ouvertement leur appétit pour le pouvoir. Les officiers avaient "des rôles politiques" sous l'ancien régime, qui était "militariste" malgré ses "apparences civiles", explique à l'AFP l'analyste Rab-Salga Seydou Ouédraogo.
Les lucratives affaires qu'ils faisaient alors leur permettent de financer aujourd'hui leurs nouvelles "ambitions", affirme-t-il. - 'L'armée dans les casernes' - Mais l'ex-opposition anti-Compaoré, jusqu'ici aphone, a fini mardi par prendre position contre eux. Une trentaine de partis politiques et des organisations majeures de la société civile ont demandé "l'exclusion" des militaires du "jeu politique".
"On a vu des gens comme le général Bassolé annoncer leur candidature. Nous disons que l'armée doit être dans les casernes", a dénoncé un participant, qui a requis l'anonymat.
Djibrill Bassolé, l'un des rares dignitaires de l'ancien régime à ne pas avoir vu son domicile incendié lors des émeutes qui ont conduit au départ sans gloire de Blaise Compaoré, semble en particulier inquiéter les opposants d'hier.
Les ténors de l'ex-opposition, qui ont presque tous servi sous Blaise Compaoré avant de s'unir contre lui, se battent désormais "pour leur propre chapelle", commente l'éditorialiste Dieudonné Zoungrana. "Les intérêts strictement partisans ont refait surface."
Bien implantés en milieu urbain, les uns partent à la conquête des militants dans les campagnes, quand d'autres multiplient les voyages à l'étranger pour se constituer "un trésor de guerre", selon un observateur.
La "révolution" d'octobre n'a certes pas débouché sur une féroce chasse aux sorcières ni des règlements de comptes en série. Pour autant, certains dirigeants de l'ancienne majorité ont un temps vécu cachés.
Désormais, l'ex-camp présidentiel tente péniblement de se remettre en état de marche. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le tout-puissant parti sous l'ancien régime, est miné par l'exode de ses militants.
Mais il "demeure une force politique dans les campagnes", admet l'ex-opposant Emile Pargui Paré. Le CDP tiendra congrès en mars. Parmi plusieurs candidats sérieux, le général Gilbert Diendéré, chef d'état-major particulier de M. Compaoré et l'un des hommes les plus puissants sous son règne, devrait y postuler à l'investiture pour la présidentielle.
Les partis du camp Compaoré sont "sonnés" et doivent "vite retrouver de l'activisme pour ne pas complètement sombrer", estime l'analyste Rab-Salga Seydou Ouédraogo.
Ses anciens cadres y jouent leur "survie", assure-t-il: "Beaucoup sont des professionnels de la politique. Après 27 ans de pouvoir, il y en a qui ne savent plus rien faire d'autre." Et Blaise Compaoré dans tout ça? Accusé par certains au Burkina de continuer à agir en sous-main, il garde pour l'heure le silence, du fond de son exil ivoirien.