La région de Saint-Louis accueille dès ce samedi 14 mars, et jusqu’au 31 de ce même mois, la vingtaine d’artistes qui participera à la troisième édition des Itinéraire artistiques. Le communiqué qui donne l’information nous apprend aussi qu’ils sont photographes, plasticiens et sculpteurs, avec entre autres Al Seck, Adjara Kane, El Hadj Sarr, Moussa Koné, Alboury Fall, Zaccaria Diouck, Seyni Fall, Ousmane Aw, Aziz Ndiaye, Samba Traore, Baba Ly, Coly Faye, Cheikh Keita, Al Phouseyni Seydi et Amary Sobel Diop.
La rencontre ne sera pas un espace culturellement fermé puisqu’en plus des artistes sénégalais attendus, le programme de cette année mentionne la visite du mauritanien Mouhamed Diallo, du photographe suisse Bettyewebber, et du peintre français Christian Maeder.
« L’objectif de ces rencontres artistiques est d’offrir aux artistes sénégalais un espace adéquat d’expression et d’émulation et d’échanges ». Les mots sont d’Abdoukarim Fall, le président de l’Association Ndar Création à qui l’on doit cet événement. Après les deux précédentes éditions, couronnées de succès dit encore le communiqué, les Itinéraires artistiques jouissent d’une «reconnaissance internationale». Au menu de cette troisième édition, des ateliers d’arts et des performances dans plusieurs endroits de la ville de Saint-Louis. En plus d’une exposition permanente qui elle se tiendra à la galerie du Centre de Recherches et de Documentation du Sénégal (CRDS ex IFAN).
L’AFFAIRE TAHIBOU NDIAYE JUSQU’AU 27 AVRIL
POUR MIEUX SE CONCENTRER SUR LE DÉLIBÉRÉ DU DOSSIER KARIM WADE
Le procès opposant l’Etat du Sénégal à l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye a subi un quatrième renvoi. Devant se tenir, hier, à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), il a été renvoyé jusqu’au 27 avril prochain à cause des délibérés en cours sur l’affaire Karim Wade.
Tahibou Ndiaye doit encore prendre son mal en patience. Son procès qui devait se tenir, hier, devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a connu un énième report.
Pour cause, ladite cour a déclaré qu’elle veut se pencher d’abord sur le dé- libéré du procès de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade, avant de continuer les débats sur l’affaire opposant l’Etat du Sénégal à Tahi-bou Ndiaye.
Ainsi, le président de cette juridiction, Henry Grégoire Diop a renvoyé le dossier jusqu’au 27 avril prochain. L’ancien directeur du Cadastre n’est pas le seul prévenu dans cette affaire. Il a à ses côtés des présumées complices à savoir son épouse, Ndèye Aby Diongue ainsi que ses deux filles adoptives Ndèye Rokhaya et Ndèye Fatou Thiam.
Du coup, ils ont commis un pool d’avocats composés de Mes Borso Pouye, Abdourahmane Sow, Pape Samba Sow, Saer Lo Thiam, Ramatoulaye Ba Bathily, Seydou Diagne, et Demba Cire Bathily. La où, on nous informe que l’Etat du Sénégal a conservé les mêmes conseils que pour le procès qui l’a opposé au fils de l’ancien président de la Ré- publique du Sénégal, Karim Wade, pour assurer ses intérêts.
Par ailleurs, la nomination du procureur spécial, Cheikh Tidiane Mara, le successeur d’Alioune Ndao fait aussi partie des éléments qui ont retardé le bon dé- roulement de ce procès. «Compte tenu des circonstances, la Cour est dans l’obligation de suspendre l’audience et de la renvoyer.
Il y a le procureur spécial qui doit prendre connaissances de tous ces dossiers», avait prononcé le président de ladite Cour, Henry Grégoire Diop, après la prise de fonction de Cheikh Tidiane Mara au parquet spécial.
Egalement, les témoins ont pris du temps pour se manifester à l’audience. Récemment, trois, d’entre eux, se sont signalées devant la barre de la Cour. Il s’agit de Demba Diop, Mor Ndiaye et de Mariama Diallo.
«Après l’audience, vous allez voir le greffier pour lui remettre votre numéro de téléphone. De ce fait, il pourra vous indiquer la date de vos convocations respectives», a fait remarquer Henry Grégoire Diop.
Aussi, fait-il savoir, avoir bien noté la constitution de l’Etat du Sénégal comme partie civile dans cette affaire d’enrichissement illicite reprochée à l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye, portant sur la somme de 3,94 milliards de fcfa. A noter que 20 témoins vont défiler à la barre de la Cour au cours de ce procès.
L’APR DE GRAND YOFF DÉNONCE «CETTE PERFIDE STRATÉGIE»
INTERNATIONALISATION DU COMBAT POUR LA LIBÉRATION DE KARIM WADE
La stratégie d’internationaliser le combat pour la libération de Karim Wade n’est pas du goût de la coordination l’Alliance pour la République (Apr) de Grand Yoff qui assimile cette dé- marche de «stratégie perfide».
Loin de vouloir faire de commentaire, les partisans du président Macky Sall s’engagent dans une logique d’alerte à contrecarrer les projets de leurs adversaires. Car, justifient-ils, «une telle stratégie devait passer d’abord par l’organisation de primaires où les militants du Pds allaient se prononcer de manière directe par le vote pour choisir de façon démocratique, transparente et libre, celui qui va porter le flambeau du parti».
Malheureusement, regrette la coordination, cette initiative passe par la mise en place d’une commission, composée de pro-Karim, ayant déjà reçu le mot d’ordre du choix de ce dernier. «Il s’agit ni plus ni moins d’une opération publique d’achat du Pds (Opa) dont la finalité est de donner la direction du Pds à Karim Wade et d’en faire le futur candidat du parti- famille.
Mais aussi, une volonté de parachever avant la retraite du père le processus de la dévolution monarchique avortée de 2011 afin de prendre, ainsi, sa revanche sur le peuple. Il ne cherche que ça», a-t-on appris du communiqué reçu, hier, à la rédaction de Grand-Place.
Poursuivant, les apéristes de Grand Yoff sont convaincus que le président Wade utilise cette commission de contrôle des candidatures comme cheval de Troie juridique, l’idée du candidat-prisonnier, intronisé le 20 mars 2015 pour l’imposer à la conscience nationale et internationale.
«La pièce du puzzle qui manquait à Wade pour internationaliser le combat est ainsi trouvée par cette commission de la honte démocratique qui va valider la nomination de Karim Wade face à des candidatures écran, comme les sociétés–écran, utilisées comme méthodes modernes de détournement ou d’enrichissement illicite», renseigne la même source.
Qui avance que l’ancien président, Abdoulaye Wade, reste convaincu que le combat juridique est perdu d’avance «puisque, ni son fils ni ses avocats n’ont mené le combat sur ce terrain». «La coordination ne s’offusque guère des procédures antidémocratiques utilisées par un parti démocratique, souverain pour se choisir un candidat. Mais, rejette et combattra sans cesse ce stratagème pour intoxiquer l’opinion nationale et internationale
en rejetant systématiquement la voie de la justice, la seule à déterminer la culpabilité ou non de Karim Wade, ainsi que sa liberté», regrettent les partisans du président Macky Sall, tout en invitant tous les démocrates du Sénégal à dénoncer cette stratégie.
Et, «cette même coordination exige du peuple sénégalais, une vigilance, un refus de la manipulation, mais aussi, une anticipation de toutes les coordinations Apr afin de mettre à nu cette stratégie machiavélique du Pds et de ses dirigeants qui ont perdu le nord politique».
«LES DÉCLARATIONS RÉCENTES DE WADE N’HONORE PAS SON STATUT»
BENNO SIGGIL SÉNÉGAL, ENTRE DISCERNEMENT ET RESPONSABILITÉ
La conférence des leaders de Benno Siggil Sénégal a échangé hier, sur la situation sociale du pays. Le Sénégal qui traverse une ébullition politique, une phase critique de son existence, a tendance à saper la pertinence et la pratique des politiques en cours. Ladite coalition invite tous les acteurs politiques à un apaisement, menant vers l’émergence économique et sociale, pour aller dans le sens du respect du pacte de la stabilité sociale.
La situation du pays qui traverse une phase critique oblige les leaders de tout bord à s’inquiéter des lendemains du pays. Il a été constaté ces derniers temps, une montée en puissance de la tension qui laisse craindre des perturbations politiques.
L’opposition, ainsi que le parti au pouvoir, en parfait désaccord, cherchent à défendre des positions et, des convictions politiques. Cette guéguerre verbale rentre dans l’optique de convaincre l’opinion nationale et internationale sur l’éventuelle décision de la cour de répression de l’enrichissement illicite, concernant le dossier du fils d’Abdoulaye Wade, dont le délibéré est prévu le 23 mars prochain.
Ainsi, Benno Siggil Sénégal, une coalition alliée du parti au pouvoir s’active pour inviter les acteurs politiques à un apaisement. Mais aussi, à une prise de responsabilité, allant dans le sens du respect du pacte de stabilité sociale pour rendre possible l’émergence économique et sociale du pays.
Les alliés du Président de la République, Macky Sall, s’engagent à des missions politiques de consultation, d’écoute et de médiation. Cette pluralité d’actions de la coalition s’oriente vers les différentes forces sociales, syndicales, ainsi que les pouvoirs publics dans les secteurs en crise, dont, l’éducation et la filière arachidière.
A travers cet élan patriotique, Benno Siggil s’inscrit dans une logique de dépassement pour surmonter les difficultés du moment. « Les déclarations récentes d’Abdoulaye Wade n’honore pas son statut d’ancien Président de la République du Sénégal. Nous recommandons discernement et responsabilité au peuple sénégalais.
Les populations doivent refuser la forfaiture et les tentatives de déstabilisation du pouvoir actuel pour des intérêts crypto-personnels », a averti la coalition, Benno Siggil Sénégal, qui avance que le Sénégal dispose une démocratie mûre, ne souffrant d’aucune manœuvre politique ou de considérations rétrogrades.
Ailleurs, la coalition exige des autorités étatiques, la reddition des comptes, tout en encourageant la justice à poursuivre sans entrave son travail. « La résorption des inégalités sociales et la quête de l’émergence restent deux perspectives qui justifient l’existence de notre coalition.
La récente tournée économique et les différentes réalisations dans la partie Sud du pays sont de nature à rapprocher l’action publique des populations. Elle favorise une véritable appropriation qui reste un gage de succès », s’enorgueillit le porte-parole de la coalition Benno Siggil Sénégal, Pape Ndiaye.
«Le régime d’Abdoulaye Wade a anéanti la filière arachidière. Il a vendu à sept milliards de Fcfa l’Usine Sonacos pour favoriser l’importation de l’huile végétale. Abdoulaye Wade l’a fait à dessein pour s’enrichir. Alors que sept milliards ne représentent même pas le prix des locaux de cette entreprise qui commercialisait 1 million 200 000 tonnes d’arachides », a regretté Massène Niang. L’Etat prendra ses responsabilités, dira-t-il, pour relancer la filière arachidière. Et, Benno Siggil Sé- négal, développant une approche inclusive et préventive veut contribuer de façon définitive à l’amélioration de la situation économique du pays.
L’ASS VA MARCHER DEVANT L’AMBASSADE DE FRANCE
SORTIE DE JEAN FELIX PAGANON SUR L’AFFAIRE KARIM WADE
En tournée dans le cadre d’une décentralisation de la coalition citoyenne pour la résistance populaire qui regroupe l’ensemble des comités locaux déjà installés dans la banlieue de Dakar, le président de l’«Alliance sauvons le Sénégal» (Ass), Babacar Mbaye Ngaraf, n’a pas mis de gants pour fustiger la sortie de l’ambassadeur de la France, Jean Félix Paganon sur l’affaire Karim Wade.
Jean Félix Paganon est un diplomate «politicien» qui a eu tort de «condamner» l’ex ministre d’Etat Karim Wade avant le verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) attendu ce 23 mars. C’est du moins la conviction du président de l’«Alliance sauvons le Sénégal» (Ass) qui n’a pas hésité à s’insurger contre les propos de l’ambassadeur de la France à Dakar.
«Nous accusons l’ambassadeur de la France d’ingérence sur les affaires qui ne le concernent pas. Mieux, c’est un ambassadeur politicien qui ne dit que ce qui arrange le président, Macky Sall», s’est offusqué Babacar Mbaye Ngaraf en marge de l’installation des comités locaux, de l’«Alliance sauvons le Sénégal» (Ass) qui compte mettre en œuvre de nouvelles structures de lutte dans les régions de l’intérieur du pays sous-tendues par Coalition citoyenne pour la résistance populaire.
Aussi, le coordonnateur de la coalition citoyenne pour la résistance populaire compte mobiliser ses troupes devant le consulat de la France pour dénoncer les propos tenus par son excellence, Jean Félix Paganon.
«Nous avons déposé une demande de marche qui est prévue pour ce mercredi 11 mars 2015, devant l’ambassade de la France à Dakar, pour dénoncer les propos de ce diplomate politicien. Et nous appelons toutes les forces vives du Sénégal pour arrêter l’ingérence de la France», annonce t-il.
L’Ass tire également sur le président de la République, Macky Sall, qu’elle accuse de faire du forcing. «Le président Macky Sall, depuis son accession à la tête du Sénégal, il ne fait que du forcing. Aujourd’hui la loi cadre en est une parfaite illustration et c’est ce qui a entrainé la position du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes).
Car, il ne fait qu’imposer des lois sans concerter les autres acteurs. Il est temps de l’arrêter», peste Babacar Mbaye Ngaraf. Pour les responsables de l’Ass, le président de la République est en train d’encourager une justice à deux vitesses dont le déséquilibre est manifeste:
«Les jeunes de Colobane ont été condamnés à 20 ans de prison ferme alors que Barthélémy Dias a été promu député depuis son séjour carcéral, parce qu’il a été accusé du meurtre du jeune Ndiaga Diouf».
BENNOO SIGGIL SENEGAAL ACCUSE WADE
SITUATION DESASTREUSE DE LA SUNEOR ET CRISE DE LA FILIERE ARACHIDIERE
La crise actuelle que connait la filière arachidière et la Suneor résulte de la volonté manifeste de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade et son régime, de détruire ladite filière et de promouvoir l’importation d’huile végétale. En conférence de presse organisée hier, lundi 9 mars, la conférence des leaders de la coalition Benno Siggil Senegaal (Bss) (mouvance présidentielle), a pointé d’un doigt accusateur le ‘’Pape du Sopi’’, non sans condamner vivement ses «dérives».
«Le régime d’Abdoulaye Wade avait une option, c’est de détruire la filière arachidière et de promouvoir l’importation d’huile végétale au Sénégal. C’est pourquoi ce régime avait vendu le complexe industriel de la filière arachidière à moins de 7 milliards alors que ce complexe avait la capacité de structuration de 800.000 tonnes coque», a fait savoir Massène Niang, membre de la coalition Bennoo Siggil Senegaal.
Face à la presse hier, lundi 9 mars le leader du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) n’a pas mis de gants pour faire porter le chapeau au défunt régime, pour ce qui est de tous les tares actuelles de la filière arachidière. A l’en croire, Wade a voulu faire couler ladite filière pour favoriser l’importation «parce que c’est par ce truchement qu’il pouvait faire du transfert d’argent au niveau personnel». Faisant toujours dans le déballage, il a indiqué que «maintenant que son régime est parti, les gars de Suneor n’ont plus d’intérêts parce que l’objectif était de faire de l’importation de l’huile végétale et de récupérer plus des 7 milliards qu’ils avaient utilisés pour acheter le complexe industriel».
Toutefois, M. Niang a indiqué que la solution est toute trouvée avec le Plan Sénégal émergent (Pse) qui a pour objectif, selon lui, «de relancer la filière arachidière qui a ses débuts injectait 150 milliards dans le monde rural, et commercialisait au maximum 1 million 200 mille tonnes». Allant plus loin, il a estimé que «l’Etat doit prendre ses responsabilités avec le Pse pour redresser la filière, régler le problème du complexe industriel de ladite filière, et même le complexe industriel dans les autres secteurs».
Par ailleurs, la coalition qui avait soutenu la candidature de Moustapha Niasse au premier tour de la présidentielle de 2012, a fustigé les récentes déclarations d’Abdoulaye Wade. Dans son texte liminaire, lu par Pape Ndiaye Diouf, membre de Bss, la conférence des leaders «regrette ces dérives qui n’honorent pas son statut d’ancien président de la République du Sénégal». Sur ce point, Bss «recommande discernement et responsabilité au peuple sénégalais pour refuser toutes forfaitures et toutes tentatives de déstabilisation du pouvoir actuel pour des intérêts crypto personnels». La conférence des leaders de Bss s’est en outre félicitée de la dynamique de restructuration entreprise par la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) en mettant en place une structuration fonctionnelle de réflexion et d’action qui cristallise l’écrasante majorité des forces vives du pays.
AMINATA A. MANGA CÉLÈBRE LE 8 MARS AUX COTES DES FEMMES DE LYNDIANE ET COBOBA
Au cours d’un panel sur « le rôle et la place de la femme dans le développement économique de la Casamance », animé par l’inspecteur formateur Dr Amadou FALL, les femmes ont à tour de rôle signifié leur sens élevé de l’abnégation et leur engagement à œuvrer davantage pour le développement de la Casamance qui, selon elles, « a soif de voir ses fils et filles participer, au sein du pouvoir, afin de jouer pleinement leur partition dans le processus de développement ».
C’est ainsi que les parcours aussi différents qu’élogieux de certaines d’entre elles ont été relatés par la présentatrice dudit panel, Fatou Kiné BADJI, pour servir de référence à la jeunesse de Casamance en particulier et celle de l’ensemble du pays, en général.
De prime abord, celui de Madame Aminata Angélique MANGA. Laquelle est journaliste de profession, responsable politique APR à Ziguinchor et présidente de l’association IKANA, cette « princesse du Mof Ewi » a fait une quinzaine d’années de présence médiatique, après avoir obtenu une Maitrise en Communication et Développement, et un Master en Communication et Management.
Aminata Angélique MANGA a aussi travaillé dans plusieurs ONG et Agences, dans le cadre de la coopération bimultilatérale sans oublier des organes de presse nationaux et internationaux. La journaliste a aussi travaillé, dans le cadre de ses recherches, sur les grossesses précoces à Ziguinchor en rapport avec le conflit, le rôle des femmes dans le conflit, le processus de paix.
Le parcours de Madame KENNY Marguerite COLY, présidente de l’association Kabonkétor (qui signifie se pardonner mutuellement en diola) a été pris en exemple. Kabonkétor est une association qui réunit des femmes et ayant pour objectif de promouvoir la sensibilisation, une culture de la paix, une cohésion sociale et le respect des droits humains.
Madame KENNY, autre dame de fer dans le cadre de la recherche de la paix en Casamance, a obtenu elle, un CAP en Employé de bureau, un CAP en stéréo dactylographie, et est sortie avec brio au concours de comptabilité 1er degré avant d’être nommée successivement secrétaire particulière dans trois ministères différents.
Dans le domaine de l’Education, le travail de Mme Fatou CISSE ne laisse personne indiffé- rent, Inspecteur de Vie Scolaire à l’Inspection d’académie de Ziguinchor, Madame Fatou CISSE est titulaire d’une maitrise en lettres modernes et d’un certificat d’aptitude à l’enseignement Secondaire CAES.
Elle est aussi membre du Comité de Lutte contre les Violences faites aux Femmes et aux Enfants. Fatou CISSE est aussi une défenseuse des droits humains puisqu’elle est membre de la RADDHO. A noter que des femmes ayant prouvé leur compétence dans plusieurs domaines, ont été décorées pendant cette manifestation.
Il s’agit non seulement des femmes du bois sacré, mais aussi de Seynabou Maal CISSE coordinatrice d’Usoforal, Ndeye Marie Diedhiou coordinatrice de la plateforme des femmes en Casamance, l’Honorable député Rama DIATTA, Dr Jeanne TAVAREZ, Aicha Henriette Ndiaye coach de l’équipe nationale féminine de football, Hortense DIEDHIOU présidente de l’association Kassofor SEMBE, Odile COLY directrice du CRETF/Ziguinchor, Monique SARRE principale du CEM Tété DIADHIOU de Ziguinchor, Mame Astou Mané Censeur du lycée Peyrissac, Ma Awa Doumbia de l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest, les chanteuses TAMAO et Marie Thérèse .
En marge de cette manifestation initiée, faudrait-il le rappeler, par la Journaliste et responsable APR Mme Aminata Angélique Manga, et dont le principal objectif est « la promotion d’un leadership féminin fort et prêt à servir sa nation» un petit tour a été effectué aux jardins potagers des femmes de Coboda. Là, accompagnée de plusieurs de ses militants, Mme Aminata Angélique Manga a bien voulu arroser des plants de chou, d’ognon et de salade.
«JE N’ACCEPTERAI JAMAIS D’ETRE FINANCE...»
GACKOU RENCONTRE Me WADE ET RECADRE LE MINISTRE ALIOUNE SARR
Malick Gakou, présumé n°2 de l’Alliance des forces de progrès (Afp) a démenti hier, lundi 09 mars, toute information prétendant qu’il est financé par la famille Wade. A la sortie d’une visite qu’il a rendue à l’ex-Président Abdoulaye Wade chez lui, à Fann résidence, Malick Gakou a indiqué en effet qu’il n’acceptera jamais d’être financé, dans l’expression de ses ambitions pour son pays, par un homme ou un groupe de quelque bord que ce soit. Une manière sans nul doute de corriger son camarade progressiste et ministre du Commerce.
Reçu hier, lundi 09 mars, par l’ex-président de la République, Malick Gakou, présumé n°2 de l’Alliance des forces de progrès (Afp), bien que refusant de répondre à toute question liée à la crise au sein de l’Afp, en a profité pour apporter la réplique à son camarade de parti, Alioune Sarr sans le nommer.
En effet, s’adressant à la presse à la sortie de son entrevue d’environ une heure avec le Pape du Sopi, Gakou s’est tout simplement saisi de l’occasion pour laver son honneur. «Jamais, je n’accepterai d’être financé par un homme ou un groupe de quelque nature que cela soit dans l’expression de mes ambitions pour mon pays. Moi, je suis un homme libre. Je dis toujours que je suis un enfant de pauvre. Je sais ce que c’est le prix de la liberté. Et c’est la raison pour laquelle, je ne permettrais pas que quelqu’un me finance dans l’action que je mène pour mon pays. Et cela, je me le refuserai toujours puisqu’en le faisant, je mets en exergue des talents qui ne sont pas des miens».
L’ancien ministre des Sports ajoutera dans la foulée : «c’est donc la raison pour laquelle je réfute avec la plus grande énergie que Malick Gakou soit financé par quelqu’un. En venant ce matin voir le Président Wade, des amis m’ont m’ont dit que cela allait accréditer la thèse selon laquelle c’est lui qui me finance. J’ai dit non et qu’au contraire, le Président Wade sait parfaitement qu’il n’a jamais fait quelque chose pour moi. Il ne m’a rien donné et je ne lui ai jamais demandé non plus. Donc, je viens le voir comme un homme libre. C’est un ancien chef d’État, un homme pour qui j’ai beaucoup de considération».
Interpelé sur le sens de sa visite chez le Pape du Sopi, Gackou a fait savoir, sans détours : «Le Président Wade m’a fait l’honneur et l’amitié de m’adresser une correspondance dans laquelle il me demandait de venir le rencontrer afin de me prodiguer des conseils en tant que doyen, père et ancien chef d’État mais également en tant homme politique qui a marqué l’histoire de notre pays. Je suis venu aujourd’hui répondre à son invitation. Au cours de celle-ci, nous avons passé en revue la situation politique nationale et ses perspectives. Il m’a donné de sages conseils bien évidement que je garderais d’utiliser à bon escient». Les observateurs comme le citoyen lambda sauront certainement décoder les motifs sous-jacents de cette entrevue qui intervient dans un champ politique chargé par le duel musclé entre pouvoir et opposition.
La question agitée de la candidature au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds), pour les prochaines élections présidentielles est en réalité une stratégie de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, pour faire oublier la bourde qu’il a commise, il y a de cela deux semaines. C’est du moins la conviction de Ndiaga Sylla, analyste et consultant politique, qui a par ailleurs estimé que le « Pape du Sopi » cherche à légitimer son combat pour la libération de son fils.
«Par cet acte, Wade veut pousser les autorités sénégalaises à oublier la bourde qu’il avait commise il y a deux semaines. Au moins, durant les jours à venir, les gens vont se pencher sur quels seront les candidats qui vont briguer le poste». Ces propos sont de Ndiaga Sylla, analyste et consultant politique, non moins ancien membre du parti politique Jëf Jël, joint par la rédaction hier, vendredi 6 mars. De l’avis du frère de Talla Sylla, ex-patron de Jëf Jël et actuel maire de Thiès, «du point de vue politique, c’est une démarche tout à fait légale. En politique, il est extrêmement important de prendre les initiatives». A l’en croire, l’ancien chef de l’Etat et cie sont en train de dérouler leur propre agenda, notamment celui de présenter Karim Wade comme victime d’un pouvoir qui ne veut pas qu’il se présente aux élections présidentielles.
Vont-ils parvenir à gagner la bataille de l’opinion publique ? Une opinion que Ndiaga Sylla tient par le bout des doigts. Cela, dans la mesure où «elle change constamment», a-t-il trouvé. Pour l’analyste politique, «la perception que les gens avaient de la Crei, il y a de cela 2 ans, n’est pas la même». Avant de renchérir en s’interrogeant «si Karim est condamné, est ce qu’ils continueront d’avoir toujours la même opinion par rapport à la Crei ?» La chose la plus sûre en tout cas, pour lui, est que Wade va poursuivre son schéma même si Karim est condamné.
L’ancien vice-président du Jëf Jël a par ailleurs indiqué que Wade est en train de procéder au partage de leadership en ouvrant «l’ère du binôme président et chef de parti conformément aux conclusions des Assises nationales, et confirmé par la Comission nationale de réforme des institutions (Cnri)». Pour lui, il est temps que les autres formations s’y mettent dans la mesure où ça va se passer ainsi si toutefois le texte passe en référendum.
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AFFAIRE KARIM WADE - Me MADICKE NIANG ET ASSANE D. NDIAYE «TACLENT» L’AMBASSADEUR DE FRANCE
La sortie de l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean Félix Paganon, sur l’affaire Karim Wade continue de susciter des vives réactions chez les acteurs de la vie politique. Dernière en date, celle de Me Madické Niang, ancien ministre des Affaires étrangères qui a fait savoir que «les autorités sénégalaises doivent être embarrassées par une telle sortie». Voire d’Assane Dioma Ndiaye, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme qui a qualifié pour sa part cette sortie d’«une violation de l’obligation de réserve».
Interpelé hier, lundi 9 mars, sur la sortie du diplomate français relativement au sort que la Crei réserve à Karim Wade, le dernier ministre des Affaires étrangères du régime de Wade a jugé «inacceptable» la sortie de Jean Félix Paganon. «Je l’ai trouvé inacceptable parce que les principes de souveraineté nationale et de partenariat entre la France et le Sénégal m’amènent à dire que cette sortie est inacceptable. L’ambassadeur de la France n’a pas à se prononcer dans une affaire interne du Sénégal», a assuré Me Madické Niang. Selon l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise, cette sortie ne se justifie pas : «ce n’est ni le rôle ni de la responsabilité de l’ambassade de la France de pouvoir se prononcer sur une affaire interne et qui est en cours de délibération au Sénégal».
Et d’indiquer : «La France est un pays ami mais nous traitons comme des partenaires qui collaborent d’égal à égal. C’est pourquoi, je trouve déplorable cette sortie», a ajouté l’ex-chef de la diplomatie sénégalaise non sans inviter l’actuel régime à tirer toutes les conséquences qui s’imposent. «Je pense que les autorités sénégalaises doivent être embarrassées par une telle sortie. Ce n’est pas le rôle d’un ambassadeur. C’est pourquoi il revient à elles d’analyser un tel acte et de lui apporter toutes les conséquences qui s’imposent». Pour rappel, l’ambassadeur avait déclaré, ce dimanche, lors de l’émission Grand jury d’une radio privée de la place, qu’un « non-lieu dans l’affaire Karim Wade le surprendrait».
ASSANE DIOMA NDIAYE PARLE DE VIOLATION DE L’OBLIGATION DE RESERVE
De son côté, le Président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme a qualifié pour sa part cette sortie d’«une violation de l’obligation de réserve». Interpelé par des confrères, Me Assane Dioma Ndiaye a indiqué que la sortie l’ambassadeur de la République française au Sénégal, Jean Félix Paganon, «est une entorse aux règles diplomatiques et singulièrement une violation de l’obligation de réserve qui s’attache à ses fonctions».
Selon lui, «le principe en l’espèce est l’interdiction absolue pour l’exécutif de préjuger d’une affaire pendante devant la justice en raison de la règle sacro-sainte de la séparation des pouvoirs. Ce principe s’impose aussi bien à l’exécutif national qu’à tout exécutif étranger. Or, l’ambassadeur est un plénipotentiaire d’un exécutif étranger. L’ambassade est une excroissance d’un État étranger dans un État accréditant. Par une fiction juridique, c’est un État dans un État. On comprend dès lors l’inopportunité et la gravité d’une telle déclaration du triple point de vue de la courtoisie et des règles diplomatiques, de la souveraineté nationale et judiciaire et des traditions d’un pays chantre des droits de l’homme et de l’achèvement de l’État de droit avec la révolution de 1789».