Le ministre des Forces Armées Augustin Tine est déclaré personna non grata dans la commune de Thiès par les partisans du Directeur général de la poste. Sa faute : avoir saboté la fête du 8 mars célébrant la femme, selon les souteneurs de Pape Siré Dia.
L'Apr se déchire dans la cité du Rail. Après le feuilleton Thierno Alassane Sall-Augustin Tine, ce dernier est de nouveau attaqué par les partisans de Pape Siré Dia d'être le fossoyeur de la paix et de l'unité de l'Apr dans la commune et le département de Thiès.
"L'Apr Thiès est divisé par Augustin Tine. Il est le virus du parti à Thiès. Nous ne pouvons pas compter sur lui pour élire le président Sall en 2017. C'est pourquoi nous alertons le président Macky Sall sur la situation qui a prévalu lors de la journée internationale de la femme à Thiès", accuse presque Assane Mbaye, membre de la convergence des jeunes républicains.
La cérémonie du 8 mars à Thiès, loin de créer une dynamique unitaire, selon lui, a fait plutôt l'objet de division. "Et l'auteur n'est autre que le ministre Augustin Tine qui continue de s'immiscer dans la commune et d'y créer la zizanie. Nous voulons que cela cesse", a déclaré le jeune apériste.
Le président du mouvement Boolo Taxawu Macky de fustiger la non-implication des maires du département dans l'événement du 8 mars, ce qui montre, selon lui, la démarche solitaire et fractionniste d'Augustin Tine et de son équipe. "Les responsables du parti qui dirigent la structure des cadres ont même préféré organiser isolément leur manifestation. Nous pensons qu'il est temps que le président du parti intervienne pour recadrer ces responsables et indiquer la voie à suivre, au risque de perdre ces élections à venir".
En attendant, les jeunes apéristes de Thiès comptent s'organiser afin que le maire de Fandène ne préside aucune réunion de l'Apr dans la ville de Thiès. A la suite, Mamadou Fall coordonnateur du mouvement Siré-Macky d'expliquer que le scénario du 8 mars a été programmé et orchestré par Augustin Tine pour liquider politiquement Pape Siré Dia. "En privant de parole les partisans du Directeur général de la poste lors de la cérémonie, au détriment de ses militants, Augustin Tine tente de déstabiliser l'espoir de l'Apr à Thiès. Ce que nous n'allons jamais accepter", a dit le partisan du Dg de la poste. Mamadou Fall d'ajouter : "Tine a offert sur un plateau d'or le département de Thiès à And Defar Thiès d'Idrissa Seck, lors des dernières locales. Nous demandons au président de la République d'arrêter les agissements de M. Tine pendant qu'il est temps.
Prenant le contre-pied de ses jeunes camarades de parti, la présidente du conseil d'administration du petit train bleu, Seynabou Djiguène, de marteler : "Nous avons rassemblé toutes les femmes de l'Apr autour du coordonnateur départemental, le ministre Augustin Tine, pour célébrer cette journée symbolique pour la femme en mettant l'accent sur les préoccupations liées à la condition des femmes au Sénégal. La manifestation a connu un franc succès grâce à la participation de tous les leaders de Thiès et nous récusons certains esprits malveillants qui tentent de faire croire à l'opinion que cette journée a été célébré dans la division".
DECOUVERTE MACABRE D’UN NOUVEAU-NE DANS LA CHAMBRE DE SA MERE
Questions autour d’un accouchement. Au quartier Gazelle de Grand Yoff, un bébé a été découvert mort et mis dans un sachet dans la chambre où sa mère lui a donné naissance. Dénoncée par ses voisins qui soupçonnent un infanticide, elle est présentement en garde à vue à la polcie de Grand Yoff en attendant son déférement au parquet.
La dame Angélique Niakh a été placée en garde à vue ce 5 mars en attendant d’être déférée devant le procureur de la République pour présomption d’infanticide.
Elle avait été interpellée à la suite d’une dénonciation du Délégué du quartier Gazelle de Grand Yoff, inquiet qu’une dame en état de grossesse qui habitait dans un immeuble avait accouché dans la chambre, mais que le bébé était décédé. Dans sa déclaration, le notable dit avoir été informé aux environs de minuit par un jeune du quartier qui lui a fait savoir qu’une locataire a accouché, mais que personne n’a entendu de bébé pleurer.
S’étant dépêché sur les lieux, il a demandé à la dame de lui montrer le bébé. Et c’est ainsi qu’elle lui a présenté un sachet en plastique noir, dans lequel était introduit le nouveau-né. C’est ainsi qu’il a dit aux habitants de l’immeuble de veiller sur elle, le temps qu’il aille prévenir la police.
Elle a été dénoncée à la police par le délégué du quartier Aussitôt la dénonciation faite, les éléments de la police de Grand Yoff qui se sont dépêchés sur les lieux ont trouvé dans une chambre sommairement meublée un sachet en plastique noir contenant un bébé sans vie enveloppé dans deux pagnes multicolores. Selon les constations des policiers, le bébé de sexe masculin ne présentait aucune trace de blessures.
Lors de son audition devant les enquêteurs, Angélique Niakh a précisé qu’elle ne s’est jamais mariée, mais qu’elle a un enfant de 2 ans et demi qui est issu d’une union extra conjugale avec un vulcanisateur. Et en ce qui concerne l’enfant qu’elle portait dans le ventre, elle affirme que c’est le fruit de ses rapports non protégés avec un pêcheur du nom d’A. Seck qui avait d’ailleurs assumé la paternité. Revenant sur son accouchement, elle soutient avoir senti des douleurs aiguës au bas ventre, le 4 mars, aux environs de 20 h.
Après accouchement, elle passe toute la journée dans sa chambre, le bébé mort dans un sachet à côté
Des douleurs qui ont persisté jusqu’à ce que des contractions libèrent le bébé. Mais, précise-t-elle, le nouveau-né n’a crié qu’une seule fois avant de rester inerte. C’est ainsi qu’elle l’a enveloppé dans deux pagnes puis mis dans un sachet avant de nettoyer les traces de sang sur le perron. Angélique ajoute qu’elle s’est par la suite recouchée sans se rendormir et que c’est aux abords de 16h que quatre femmes lui ont rendu visite. C’est suite à leurs questions qu’elle leur a dit que l’enfant était décédé.
Aux environs de 23h, souligne-t-elle, une vingtaine de personnes s’est présenté pour lui demander le bébé. Et c’est n’ayant pas apporté de réponse satisfaisante qu’ils ont appelé le chef de quartier. La dame ajoute dans ses déclarations qu’elle n’a pas essayé d’interrompre la grossesse en prenant des décoctions ou médicaments.
Angélique Niakh a été enfoncée par l’expertise médicale qui mentionne que «la docimasie hydrostatique est positive, indiquant que les poumons contiennent de l’air, ainsi que l’enfant a respiré à la naissance». Confirmant la thèse de l’infanticide.
IBN CHAMBAS SALUE LE RÔLE DE DAKAR DANS LE MAINTIEN DE LA PAIX
Dakar, 10 mars (APS) – Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas, a salué le rôle du Sénégal dans les opérations de maintien de la paix, rapporte la présidence sénégalaise.
M. Chambas a été reçu lundi par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, selon le communiqué reçu à l’APS, soulignant que les échanges ‘’ont porté sur la situation en Afrique de l’Ouest, notamment la question de la lutte contre Boko Haram mais aussi sur les futures échéances électorales prévues cette année dans plusieurs pays du continent’’.
Selon la même source, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest a salué ''le rôle du Sénégal, la plus stable démocratie dans la région, dans les opérations de maintien de la paix''.
LA DÉPOUILLE DU FRANÇAIS TUÉ DANS L'ATTENTAT DE BAMAKO RAPATRIÉE À PARIS
Aéroport de Roissy (France), 10 mars 2015 (AFP) - Le corps de Fabien Guyomard, la victime française de l'attentat de samedi à Bamako, est arrivé mardi matin à l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle, où sa famille a tenu à lancer un message "d'espoir et d'humanité".
L'avion dans lequel il a été rapatrié s'est posé peu avant 06H00 GMT sur le tarmac. Le cercueil, recouvert d'un drapeau français, a été porté jusqu'au pavillon de réception, où les parents de Fabien Guyomard ainsi que son frère et son oncle ont pu se recueillir.
"Notre fils était heureux au Mali", ont souligné ses parents, tout en rappelant son attachement à la France et à sa Bretagne d'origine, dans une brève déclaration lue à la presse par l'oncle de Fabien, Christian Guyomard.
Sa "part de rêve a été brisée par des individus qui n'ont plus rien d'humain", a-t-il poursuivi. M. Guyomard, 30 ans, a été tué lors de l'attaque de "La Terrasse", un restaurant-bar de Bamako, qui a fait quatre autres morts (trois Maliens et un Belge) et au moins huit blessés.
"Aujourd'hui encore résonne la voix de Fabien, son amour de la vie (...) Nous nous attacherons à faire vivre son message d'espoir et de plus d'humanité", a-t-il conclu, remerciant par ailleurs les autorités françaises pour leur soutien.
Le secrétaire d'État aux Français de l'étranger Matthias Fekl, présent au côté de la famille, a "rendu hommage" à la victime et rappelé que la France "comptait sur la détermination des autorités maliennes pour retrouver" et condamner les auteurs de l'attentat. M. Guyomard travaillait au Mali pour une société américaine spécialisée dans la construction.
Abuja, 10 mars 2015 (AFP) - Le serment d'allégeance de Boko Haram à l'Etat Islamique est un signe de faiblesse du groupe islamiste nigérian, qui "est en train d'être éliminé" par l'armée nigériane et les troupes des pays voisins, a affirmé Abuja mardi.
Pour le porte-parole du gouvernement sur les questions de sécurité, Mike Omeri, il s'agit "d'un acte de désespoir, qui survient au moment où Boko Haram enregistre de lourdes pertes". Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a fait cette annonce samedi soir sur une bande son de huit minutes postée sur le compte Twitter du groupe.
L'armée nigériane, aidée par le Cameroun, le Tchad et le Niger voisins, a réussi à reprendre un certain nombre de localités des mains des islamistes dans le nord-est du Nigeria à la fin du mois dernier.
L'opération militaire régionale a pour but de stabiliser cette zone en vue des élections présidentielle et législatives nigérianes prévues le 28 mars, et déjà repoussées de six semaines à cause des violences islamistes.
Selon M. Omeri, la campagne en cours a permis de "déloger Boko Haram de ses fiefs et d'endommager sa force de combat". "Boko Haram est en train d'être éliminé" a-t-il estimé dans un communiqué: "aucun extrémiste étranger ne peut changer ce fait --tant que l'armée nigériane continuera à recevoir la coopération et l'engagement de ses citoyens et de ses alliés".
Le groupe islamiste s'était emparé de pans entiers de territoires dans le nord-est ces six derniers mois, et y avait proclamé la création de son "califat", menaçant l'intégrité territoriale du Nigeria et la sécurité des pays voisins.
Pour les experts, ce serment d'allégeance est d'abord une opération de propagande qui pourrait évoluer plus tard vers une véritable coopération. "Il n'y aura pas d'Etat Islamique au Nigeria. Le seul Etat qui continuera à exister est la République Fédérale du Nigeria" a affirmé M. Omeri dans son communiqué.
200 PASSEPORTS DÉLIVRÉS CHAQUE JOUR PAR LE CONSULAT DE PARIS
Dakar, 10 mars (APS) – Au total, 200 passeports sont délivrés tous les jours aux Sénégalais vivant en France et dans d'autres pays européens par le Consulat du Sénégal à Paris, a révélé le Consul général Amadou Diallo, saluant ‘’plusieurs avancées enregistrées pour l’obtention du document de voyage, de la carte d’identité ou encore de la carte d’immatriculation’’.
''Les difficultés liées à la délivrance des documents comme le passeport sont en train d’être résolues. Nous faisons des pas de géants dans ce domaine parce que nous délivrons chaque jour 200 passeports au Sénégalais. C’est presque l’équivalent du nombre de passeports délivrés par le centre de Dieuppeul à Dakar’’, a notamment dit M. Diallo dans un entretien accordé au Soleil et à l’APS en marge du Salon international de l’agriculture de Paris.
Selon lui, les moyens humains et techniques mis en place par l’Etat ‘’sont en train d’être mis en branle’’ pour résoudre définitivement ce problème lié à la délivrance des documents de voyage.
''A partir de Paris, nous produisons tous les passeports de plusieurs autres villes qui ont leur propre valise, notamment Lyon, Marseille, Bordeaux, le Havre. Nous intervenons même en dehors du territoire français avec des valises programmées pour l’Allemagne, la Belgique et l’Angleterre. Tous ces pays se connectent sur nous tous les jours pour se faire produire des passeports’’, a fait valoir le Consul général basé à Paris.
S’agissant de la problématique liée à l’obtention de la carte d’identité par les Sénégalais qui résident en France, Amadou Diallo a fait état de l’ouverture d’un centre de confection des cartes d’identité à Paris.
''Pour les cartes d’identité, un centre de confection a été ouvert à Paris. Aujourd’hui, nous avons zéro dossier en instance. Tous les jours nous recevons entre 50 et 80 personnes qui viennent faire une demande d’immatriculation et de carte d’identité'', a expliqué M. Diallo en poste en France depuis un peu plus de deux ans.
''Nous envoyons les demandes d’immatriculation à Dakar pour un délai de deux semaines voire un moi. Ensuite les services basés à Dakar nous renvoient les documents par la valise diplomatique à travers un système sécurisé. Pour le visa c’est beaucoup plus rapide (…) aujourd’hui en 20 minutes, la personne peut entrer en possession de son visa'', a poursuivi le Consul général.
Il a salué le ''gros travail'' qui a été fait grâce aux autorités étatiques pour parfaire le système et les services consulaires. ''L’objectif est de banaliser l’obtention du passeport pour les personnes qui vivent à l’étranger, sans que le document ne soit banal'', a-t-il souligné.
Le monde la télé-réalité française est en deuil. Parti faire le tournage en Amérique du Sud pour le compte de Francé 2 des acteurs de la télé rélité ont fait un crash et on péri après que leur hélicopère est entré en collusion avec un autr hélicopère.
LA SORTIE DE PAGANON ET DES SUJETS POLITIQUES EN EXERGUE
Dakar, 10 mars, (APS) - Les propos de l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Félix Paganon, sur le procès Karim Wade suscitent toujours des commentaires dans les journaux reçus mardi à l’APS qui traitent aussi de l’appel à candidature pour des primaires au Parti démocratique sénégalais (PDS) ou encore de l’avenir de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
Répondant à l’émission le Grand-Jury, sur la RFM, dimanche, à la question : ‘’Au regard du déroulement du procès, une condamnation de Karim Wade ne vous étonnerait pas ?’’, le diplomate a dit : ‘’Je dirais, qu’à l’inverse, qu’un non-lieu serait plus étonnant. Ce n’est pas un souhait, mais un sentiment’’.
Le journal le Quotidien revient sur cette sortie du diplomate français en titrant ''Paganon sur le terrain de Wade''. Le journal rappelle que l’ancien président de la République Abdoulaye Wade avait sollicité l’arbitrage de Paris dans l’affaire Karim Wade.
''Le diplomate français n’a fait que retourné à Wade le parallélisme des formes parce que l’ex-chef d’Etat l’avait saisi en même temps que d’autres représentations diplomatiques au sujet de son fils Karim Wade’’, a estimé Le Quotidien.
Sur ce sujet, Walfadjri titre: ''Chronique d’une relation tumultueuse entre la France et les Wade''. ''La sortie de l’ambassadeur de France au Sénégal contre Abdoulaye Wade et son fils peut surprendre plus d’un. Mais l’observateur averti sait que les relations entre Wade et les ambassadeurs français qui se sont succédé sous son magistère ont toujours été exécrables'', commente Walfadjri.
Sud Quotidien fait état de ''tirs groupés sur Paganon''. La sortie de l’ambassadeur français ''continue de susciter des vives réactions chez les acteurs de la vie politique’’, écrit le journal, en rapportant des propos de Me Madické Niang (PDS) et ceux du président de la Ligue sénégalaise des droits humains Assane Dioma Ndiaye.
Le coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, revient dans l’Observateur sur l’annonce des primaires devant désigner un candidat libéral à l'élection présidentielle de 2017. Pour le maire de Dagana, ''Karim Wade est le plus apte à faire gagner le PDS''.
Soutenant dans L’Observateur, que le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade ''est l’un des frères de partis les plus courageux'', Oumar Sarr invite des responsables comme l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye à ''appuyer la candidature de Karim Wade''.
Mais le député libéral Modou Diagne Fada ne l’entend pas de cette oreille. Le président du Groupe parlementaire libéral et démocratie menace de quitter le PDS si on ne lui donne pas le parti, selon Le Témoin au quotidien. ''Donne-moi le parti ou je m’en vais'', aurait dit Diagne Fada à Wade lors d'une audience, rapporte le journal.
Evoquant le sujet de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), le journal Le Soleil rapporte la déclaration de responsables de cette structure qui estiment que BBY ''a encore de beaux jours'' devant elle. Selon ses responsables, Bennoo Bokk Yaakaar ''restera toujours debout et pour longtemps''.
Le Soleil revient aussi sur la pose de la première pierre de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès qui est une ‘’réponse pertinente à l’insertion des diplômés du supérieur’’, selon la représentante de la Banque mondiale au Sénégal Vera Songwe, citée par le journal qui titre: ''Pose de la première pierre de l’ISEP de Thiès : cap sur des formations adaptées à l’offre d’emploi''.
Venu répondre hier à l'invitation de l'ex-président de la République, Abdoulaye Wade, le numéro 2 de l'Alliance des forces du progrès (Afp), Malick Gackou, a levé toute équivoque quant à un quelconque financement par les Wade. "Ni Karim Wade ni Abdoulaye Wade ne peuvent me financer", a-t-il déclaré pour couper court aux rumeurs distillées, selon lui, par un ministre de l'Afp.
Que mijotent l'ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade et l'ex-dauphin de Moustapha Niasse, Malick Gackou aujourd'hui sur le départ de son parti, l'Alliance des forces du progrès ? Cette question mérite bien d'être mûrie si l'on sait qu'hier, les deux hommes ont eu un tête-à-tête assez privé qui a duré plus de deux tours d'horloge.
Que se sont-ils dit, qu'envisagent-ils ensemble en perspective des échéances futures ? Autant de questions qui restent jusqu'ici sans réponse. Pour Malick Gackou, il n'y a pas de quoi fouetter un chat par rapport à cette rencontre qui n'est rien d'autre qu'une simple visite de courtoisie qu'un "fils" vient rendre à son "père".
"L'ex-président de la République Me Abdoulaye Wade m'a fait l'amitié de m'écrire une lettre pour me demander de venir lui rendre visite afin qu'il me donne ses conseils en tant que doyen, en tant que père, en tant qu'ancien chef d'Etat mais également en tant qu'homme politique qui a marqué l'histoire de notre pays et de l'Afrique", a-t-il laissé entendre au sortir de son tête-à-tête avec Me Wade.
Poursuivant ses propos, l'ex-dauphin de Moustapha Niasse confie qu'"Abdoulaye Wade, après lui avoir prodigué ses conseils, l'a simplement entretenu de son expérience d'homme politique". "Le leader du Pds m'a entretenu de son expérience et nous sommes revenus sur les grands moments de sa gestion du pays. Je le remercie de m'avoir conseillé d'autant que ses conseils me seront toujours utiles face à l'expression des missions fondamentales que je voudrais imprimer dans la marche de mon action pour le Sénégal", révèle le responsable progressiste.
Qui ajoute : "Abdoulaye Wade m'a demandé de garder la sérénité et les convictions très fortes que je garde pour notre pays, le sens de l'engagement patriotique qui m'a toujours animé".
Rappelant au passage les rapports qu'il a toujours eus avec le Pape du Sopi, Malick Gackou a tenu tout de même à préciser que le leader du Parti démocratique sénégalais (Pds) n'a jamais rien fait pour lui. "J'ai entendu récemment un ministre de l'Afp dire que ce sont Karim et le président Wade qui m'ont financé. C'est une énormité grossière puisque ni Karim Wade ni Abdoulaye Wade ne peuvent me financer. Je suis un homme libre. Je suis un enfant de pauvres et je sais ce que c'est le prix de la liberté. C'est la raison pour laquelle je ne me permettrai pas que quelqu'un me finance dans l'action que je mène pour mon pays. Cela, je me le refuserai toujours", tient-il à préciser.
Sur un autre registre, l'ex-dauphin de Moustapha Niasse s'est solidarisé avec Abdoulaye Wade dans l'épreuve qu'il est en train de subir concernant la traque des biens supposés mal acquis. "Abdoulaye Wade est un homme d'Etat, un homme politique envers qui j'ai beaucoup de considération et je considère que lui-même et sa famille politique sont en train de vivre une situation très difficile. Je prie Dieu pour que cette situation soit vite dépassée pour l'intérêt du Sénégal", soutient-il.
CARDIOPATHIE : 9 A 10 ENFANTS VONT BENEFICIER D’UNE OPERATION A CŒUR OUVERT A FANN
Dakar, 10 mars (APS) - Une équipe du CHU de Toulouse (France) est à Dakar cette semaine pour opérer neuf à onze enfants qui souffrent de cardiopathie, a-t-on appris du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ces opérations à cœur ouvert seront effectués au Centre national hospitalier universitaire (CNHU) de Fann avec les équipes des Professeurs Mouhamadou Ndiaye, Bara Diop et Omar Kane, précise le communiqué reçu à l’APS.
La même source indique que cette initiative ‘’est le fruit d'un partenariat entre la chaîne de l'espoir et le ministère de la Santé et de l'Action sociale’’ du Sénégal. Le ministre Awa Marie Coll-Seck va assister à l’une de ces opérations à cœur ouvert ce mardi.
Le communiqué relève que chaque année, ''entre 800 et 1000 enfants naissent au Sénégal avec une cardiopathie congénitale grave et 80% de ces enfants meurent avant l'âge de cinq ans faute de soins spécialisés''.
Selon le ministère, ''les services de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire et thoracique du CHNU de Fann travaillent depuis des années à la prise en charge de ces enfants''.
En partenariat avec l'ONG française la Chaîne de l'Espoir, ''les enfants qui ne peuvent pas, pour l'instant, être traités à Dakar, sont envoyés en France'', souligne le département de la Santé, notant toutefois que l’évacuation sanitaire ''est coûteuse (10.000.000 F CFA en moyenne) et difficile à organiser''.
Aussi, indique le communiqué, ''depuis une quinzaine d'années, avec l'appui de la Chaîne de l'Espoir, le CHNU de Fann reçoit trois fois par année, des missions chirurgicales ou médicales''.
Ces missions ''sont composées de spécialistes européens reconnus, qui viennent effectuer gratuitement à Dakar, conjointement avec les praticiens du CHU de Fann, une dizaine d'opérations à cœur ouvert pour les enfants démunis''.