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6 février 2025
LA FALEME N’EST PAS TOTALEMENT PERDUE
Le commandant de la zone militaire n°4, colonel Mademba Aliou Fall, assure que la Falémé, un affluent du fleuve Sénégal fortement agressé par des orpailleurs à travers l’utilisation de produits nocifs, ‘’n’est pas totalement perdue’’.
Tambacounda, 11 jan (APS) – Le commandant de la zone militaire n°4, colonel Mademba Aliou Fall, assure que la Falémé, un affluent du fleuve Sénégal fortement agressé par des orpailleurs à travers l’utilisation de produits nocifs, ‘’n’est pas totalement perdue’’.
Il en a donné l’assurance lors d’une rencontre tripartite entre les zones militaires frontalières de la Mauritanie, du Mali et du Sénégal sur la sécurité transfrontalière.
‘’La problématique de la Falémé est très importante et elle concerne les trois pays. La Falémé implique principalement le Mali et le Sénégal, mais se déverse sur le fleuve Sénégal qui impacte directement la Mauritanie’’, a expliqué le colonel Fall.
Il a signalé que la question de la Falémé figure cette année parmi les sujets au menu de la rencontre tripartite.
Rien pour que l’année 2023, a-t-il relevé, la zone militaire numéro 4 a ‘’démantelé plus d’une centaine de sites d’orpaillages clandestins’’. C’est ‘’l’une des sources du problème avec ce qui est déversé comme produits chimiques sur le fleuve’’, selon lui.
‘’Nous avons eu une note d’espoir durant nos patrouilles fluviales pendant l’hivernage. Nous avons pu noter qu’il y avait quelques hippopotames sur la Falémé, malgré tout quelques activités de pêche, ce qui n’est pas recommandé’’, a-t-il confié.
Il signale que décision a été prise, ‘’pour la première fois’’, pour ‘’des patrouilles conjointes sur la Falémé entre les forces armées malienne et sénégalaise’’.
Une telle démarche devrait permettre d’avoir ‘’un meilleur contrôle de cette étendue et d’agir d’un point de vue pénal de manière beaucoup plus dure, surtout contre ceux qui s’en prennent à la Falémé en déversant des produits nocifs’’.
En plus de la pollution de la Falémé, a précisé le colonel Fall, ‘’la problématique de l’orpaillage est également un vecteur d’autres formes de criminalités (…)’’.
‘’Pendant l’hivernage, dit-il, les braquages augmentent. Puisqu’ils n’ont plus accès à la terre, certains vont se tourner vers cela.’’
‘’C’est une problématique globale que nous prenons en compte. Nous ferons tout pour apporter des tentatives de solutions, mais ce ne sont pas les armées qui vont restaurer la Falémé, ce sont d’abord les populations (…), parce que ce sont elles qui vivent le long du fleuve’’, a toutefois fait remarquer le colonel Fall.
Il s’est félicité de la création d’un comité de protection de la Falémé, par le Sénégal et le Mali. »Nous nous en félicitons et les encourageons à poursuivre dans ce domaine’’, a-t-il-dit.
ILS VONT ELIMINER LE RESTE
Vingt et un candidats sont admis provisoirement pour la présidentielle. Mais pour Mary Teuw Niane il y a un projet d’élimination des candidats.
Mary Teuw Niane ne lâche pas. Pour lui, ce sont des candidats qui ont des positions opposées au régime qu’on a écartés. Mieux, selon lui, à chaque étape du processus électoral, ils vont éliminer des candidats. L’objectif final est de faire table rase des candidats qui posent problème, d’après le Pr Niane. En conférence de presse, hier, Mary Teuw Niane met de ce fait en garde. Il redoute un projet d’élimination graduelle des candidats qui n’arrange pas le pouvoir. «Nous sommes témoins d’une opération graduelle en vue d’éliminer des candidats», prévient-il. Chiffres à l’appui, Mary Teuw Niane rappelle qu’on est passé de 266 candidats à 21 en passant par 93 qui ont déposé leur dossier. Seuls 21 sont retenus en attendant la publication finale des candidats admis pour la course à la présidentielle.
Aujourd’hui, la question qui se pose, est plus celle de la régularité que du nombre de candidats compte tenu des complaintes dont des candidats ont fait état dans les PV, d’après Mary Teuw Niane qui avoue tomber des nues après le rejet de son parrainage. En effet, il ne comprend ni les changements de chiffres entre le dépôt et le contrôle des parrainages encore moins comment se fait-il qu’il ne soit pas dans le fichier, alors qu’il a déposé sa caution au Cdc. Chose qu’il n’aurait pas pu faire s’il n’était pas dans le fichier électoral. «Impossible que je ne sois pas dans le fichier électoral», soutient-il. Martelant qu’il n’y a pas d’erreur sur ses données personnelles.
Plus troublant pour lui, c’est de se rendre compte que les chiffres du parrainage signés ont varié. Ils avaient déposé 51 267 parrains. Cinq jours plus tard, lors des contrôles, c’est le chiffre de 51 254 parrains qui sont affichés, d’après lui. Plus en détail, Mary Teuw Niane relève des disparités pour les régions entre les chiffres lors du dépôt et ceux retrouvés après le contrôle. «Quelque chose s’est passé et que ne devrait pas l’être», lâche Mary Teuw Niane qui soupçonne une manipulation de sa clé. Aussi Mary Teuw Niane exhorte le Conseil constitutionnel à examiner tous les recours, car, pour lui, il y a eu manipulation «jusqu’à ce qu’on nous prouve le contraire». Les recours devront se faire dans les 10 jours d’après Mary Teuw Niane qui continue de s’étonner du fait qu’il vote depuis près de 20 ans et que son nom ne soit pas dans le fichier. «C’est étonnant qu’il ne soit pas identifié», s’exclame l’électeur de Dakar Bango, qui appelle à une élection inclusive.
VERS UNE ALLIANCE DES EXCLUS ?
Écartés du jeu électoral par des procédures juridiques controversées, Mimi Touré, Bougane Guèye Dany et Ousmane Sonko n'ont pas dit leur dernier mot. ils pourraient s’allier au sein d’une coalition déterminée à empêcher l'élection d'Amadou Ba
Exclus de la prochaine élection présidentielle, Mimi Touré, Bougane Guèye Dany et Ousmane Sonko pourraient se retrouver dans une grande coalition pour torpiller l’ambition du président Macky Sall de faire élire son candidat Amadou Ba..
Bien qu’ils soient exclus de la prochaine élection présidentielle, ils n’en seront pas moins très impliqués dans la campagne électorale. En effet, aussi bien l’ancienne Première ministre Mme Aminata Touré, l’homme d’affaires et patron de presse Bougane Gueye Dany que le chef de l’opposition Ousmane Sonko sont devenus incontournables pour le choix du cinquième chef de l’État du Sénégal. Très remontés contre le régime actuel, ils partagent le même combat visant à le faire tomber. Surtout qu’ils ont aussi en commun leur élimination de cette élection présidentielle par le biais d’artifices judiciaires ou administratifs. C’est pourquoi beaucoup s’attendent à les voir se retrouver dans une même coalition pour unir leurs forces et faire face au candidat de la mouvance présidentielle, leur principal adversaire. Même si aucune déclaration allant dans ce sens n’a encore été faite, tout le monde s’attend à cette union des forces. Ce d’autant plus que l’ex-Premier ministre Mme Aminata Touré et Bougane Guèye Dany ont toujours manifesté leur soutien à Ousmane Sonko pour les injustices qu’il subit personnellement et qui ont culminé avec son emprisonnement mais également l’emprisonnement de milliers de jeunes se réclamant de lui. Ainsi, en attendant la publication de la liste définitive des candidats, la semaine prochaine, il est probable que des discussions soient menées pour la formation d’une grande coalition de l’opposition qui pourrait regrouper, en plus de ces trois poids lourds, d’autres ténors ayant été recalés.
Aminata Touré : Un profil que tout candidat souhaiterait avoir à ses côtés
Ceux qui pensent qu’avec l’invalidation de sa candidature, elle va s’effacer du jeu politique n’ont qu’à déchanter. C’est du moins ce que cette dame de fer a fait savoir dès l’annonce de son élimination par le Conseil constitutionnel. Connue pour son courage à toute épreuve, l’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental n’a pas paru affectée par cette décision qu’elle dit avoir vu venir. D’après elle, c’est même le contraire qui l’aurait surprise ! Sans mâcher ses mots, « Mimi » impute l’entière responsabilité de sa disqualification au président Macky Sall qui lui en voudrait depuis qu’elle s’est opposée avec succès à sa troisième candidature. Et comme elle l’a toujours soutenu, c’est pour prendre sa revanche que le chef de l’État a tout mis en œuvre pour l’écarter. C’est peine perdue, estime-t-elle, car elle ne compte pas baisser les bras et a décidé de poursuivre le combat jusqu’à ce que le peuple soit libéré. Pour ce faire, Mme Aminata Touré compte s’appuyer sur le soutien constant de ses militants regroupés au sein de son mouvement Mimi 2024 mais aussi des Sénégalais en général. Son implication durant la prochaine campagne électorale pourrait faire mal à l’actuel régime. Après une expérience de onze ans dans l’appareil d’État, elle a eu aussi l’avantage de diriger la campagne du président Macky Sall en 2019 mais aussi d’être tête de liste de la coalition présidentielle aux dernières législatives. Autant de choses qui font que son expérience, ses réseaux, sa connaissance des armes de son ancien camp, son courage, sa notoriété pourraient constituer une sacrée valeur ajoutée pour l’opposition radicale. Même si elle n’a pas encore dévoilé le nom de celui qu’elle compte soutenir, nul doute qu’elle constitue un poids lourd que tout candidat souhaiterait avoir à ses côtés. Ceci, nonobstant son statut de cadre international ayant une parfaite maîtrise des grands dossiers internationaux.
Ousmane Sonko : Le faiseur de roi
S’il y a un candidat qui est capable de battre le candidat du régime, c’est bien le leader de Pastef. Malheureusement pour lui, il ne sera pas sur la ligne de départ pour cause de disqualification judiciaire ce qui ne l’empêche pas de demeurer incontournable dans le jeu politique. Son mérite, c’est d’avoir résisté au président Macky Sall jusqu’à l’ultime seconde du combat. C’est-à-dire jusqu’à la phase de contrôle des dossiers de parrainage. Ce bien qu’il soit en prison depuis juillet. Longtemps dans le viseur de son principal adversaire politique, le président Macky Sall, le farouche opposant a subi toutes les attaques, brimades, accusations, humiliations etc., mais a résisté avec stoïcisme et intelligence politique. Touché plusieurs fois, il n’a jamais coulé. Depuis sa cellule de la prison du Cap-Manuel, il a pu, par anticipation, placer ses hommes pour, en cas d’élimination, permettre à l’un d’eux de porter le « projet » de son parti. A l’arrivée, sur la liste des candidats ayant validé l’étape du parrainage figurent au moins trois hommes sur qui il peut compter pour aller à l’assaut de l’élection présidentielle. C’est pourquoi, même s’il est encore tôt de dire sur qui il va miser, tout le monde sait que sa consigne de vote peut s’avérer décisive. Ceci, il le doit à sa popularité, la discipline politique de ses partisans, la bonne organisation de son parti et l’engagement de ses partisans. Toutefois, pour augmenter ses chances, il a besoin du soutien d’hommes et de femmes expérimentés, aguerris dans la participation à des élections présidentielles et bénéficiant d’un électorat sûr. D’où la nécessité de former une grande coalition qui comprendrait notamment d’autres recalés à l’image de Mme Aminata Touré et de Bougane Guèye Dany pour ne citer que ces deux. La première pour son vécu politique et sa parfaite maîtrise de l’État et son statut au plan international. Le second pour sa popularité, son coefficient électoral sur l’étendue du territoire national, l’influence de ses supports de presse. Pour rappel, parmi les options possibles d’Ousmane Sonko, il y a Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy.
Bougane Guèye Dany, un candidat atypique mais redoutable une
Depuis la création de son mouvement « Gueum Sa Bopp » en 2018 Bougane Gueye Dany n’a jamais quitté la scène politique. Mieux, il a mené le combat qu’il fallait pour devenir un des hommes politiques les plus en vue grâce à la massification et l’implantation de son mouvement à travers tout le territoire national. Ceci, il le doit à sa proximité avec les populations, ses nombreuses actions sociales mais également son discours de souveraineté prônant une autre façon de faire la politique d’où son slogan « Gueum sa Bopp » (croire en soi-même). Longtemps soupçonné d’être de connivence avec le régime, le patron de presse a su, par la virulence de ses attaques, ses dénonciations des dossiers scandaleux et des pratiques anti- démocratique du pouvoir en place, montrer qu’il n’en est rien. Doté d’un puissant appareil politique, Bougane s’impose comme un homme de conviction, constant dans ses positions. C’est pourquoi partout où il passe, il draine des foules qui lui vouent soutien et fidélité. La grande mobilisation réussie lors de son investiture en est une parfaite illustration. Dans l’intérieur du pays, rares sont les localités où il n’a pas mis le pied pour s’enquérir des conditions de vie des populations et les sensibiliser sur les urgences de l’heure. Il se présente d’ailleurs comme l’homme politique qui a effectué le plus grand nombre de tournées à l’intérieur du pays.
Sa première tentative de participer à une élection remonte à 2019 et il avait déjà été recalé au contrôle des parrainages. Aux municipales de 2022, il réussit un excellent score le plaçant troisième au plan national avec plus de 200 mille voix. Pour la prochaine présidentielle, son espoir de devenir le cinquième président de la République du Sénégal a été plombé par le contrôle des parrainages comme en 2019. Une élimination parmi les plus surprenantes vu l’expérience de Bougane, les moyens notamment logistiques qu’il a déployés et les sommes dépensées par le patron de presse. A présent, il lui reste à intégrer une coalition à laquelle il pourrait être d’un grand apport l’essentiel pour lui étant de réussir à mettre fin au régime actuel.
PLONGEE DANS UN COMBAT CONTRE TOUTES LES FORMES D’INSECURITE
Cinq commandos marins sénégalais sont portés disparus en mer depuis vendredi, à la suite d’une mission d’interception d’un navire de narcotrafiquants. Un prétexte pour Bés bi de revenir sur les mesures de sécurité maritime prises par l’Etat.
Cinq commandos marins sénégalais sont portés disparus en mer depuis vendredi, à la suite d’une mission d’interception d’un navire de narcotrafiquants. Un prétexte pour Bés bi de revenir sur les mesures de sécurité maritime prises par l’Etat. Entre autres, il y a l’acquisition de nouveaux navires patrouilleurs de dernière génération, des outils de gestion comme la Hassmar, la coordination entre les forces de défense et de sécurité…
Avec un espace maritime de 212 000 Km2, le Sénégal qui possède 720 Km de côtes et 3 fleuves, a très tôt pris la pleine mesure des enjeux et défis sécuritaires sur le plan maritime. Et pour sauvegarder les ressources du domaine maritime, surveiller la pêche, lutter contre la pollution (hydrocarbures - déchets toxiques), la contrebande et le trafic des drogues, la marine nationale s’est dotée d’un dispositif qui permet de mailler toute la façade maritime. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le vendredi 5 janvier 2024, le patrouilleur de haute mer «Le Walo» avait lancé une opération contre de présumés trafiquants de stupéfiants en haute mer. Et au cours de la fouille, l’équipe d’intervention des commandos marins montée à bord a constaté une ouverture des vannes du navire, selon un communiqué de la Dirpa, qui soupçonne d’ailleurs une intention de couler l’embarcation pour effacer toute preuve de son chargement illicite. Finalement, 7 éléments de l’équipe d’intervention ont été récupérés ainsi que 10 membres du bateau en question. Malheureusement, 5 marins sont portés disparus depuis lors et l’espoir de les retrouver est mince. Il faut dire que le Sénégal en est à sa énième opération du genre, puisqu’en moins d’un mois, la marine nationale a saisi près de 6 tonnes de drogue. Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023, près de 3 tonnes de cocaïne ont été saisies par la marine au large des côtes. La cargaison a été interceptée par le patrouilleur «Fouladou». Le 14 décembre 2023, la Marine a une fois de plus, arraisonné un navire contenant le même tonnage (3 tonnes).
Une politique de gestion de l’espace maritime de Macky Sall
On aura peut-être perdu à jamais les 5 commandos marins puisque l’Armée a informé les familles des disparus. Le devoir de la patrie avec cette devise : «En mer pour la patrie. On nous tue, on ne nous déshonore pas». Mais on n’aura peut-être pas tout perdu en investissant dans la sécurité et la sûreté maritime. Et l’acquisition du navire «Le Walo». Et c’est toute une politique qui a été définie par le Président Macky Sall. Ce que le chef d’Etat-major de la Marine, amiral Abdou Sène, avait rappelé le 3 août 2023, lors de la réception du navire «Le Walo» à la base navale Amiral Faye Gassama. «Avec la prééminence des enjeux maritimes à l’échelle mondiale et la découverte d’importantes ressources naturelles dans notre pays, la gestion de notre espace maritime constitue un enjeu capital pour notre nation. C’est pourquoi, j’ai pris l’option stratégique de doter la marine de moyens nécessaires à la prise en charge efficace des défis économiques et sécuritaires liés à la gestion de notre espace maritime», avait-il dit, rapportant les propos du chef de l’Etat.
Montée en puissance Une flotte de dernière génération pour la Marine
Dans la montée en puissance de la marine nationale sénégalaise, il faut noter que le Sénégal a mis les moyens. Le Président Macky Sall a réceptionné le 3 août 2023, à Dakar, le premier patrouilleur lancemissiles sénégalais dénommé «Le Walo». Ce patrouilleur est «doté de missiles antisurface et antiaérien, d’une artillerie embarquée et de moyens de surveillance et défense à vue de dernière génération». Ce premier patrouilleur lance-missiles de haute mer est le premier d’une série de trois patrouilleurs de haute mer 58 S que l’État du Sénégal a commandés au chantier naval Piriou» (France). En effet, «Le Walo», peut à la fois effectuer des missions d’actions conventionnelles de préservation de l’intégrité du domaine maritime et des opérations de soutien à une action interarmées. Grâce à sa «dimension multifonctionnelle», «Le Walo» est appelé à «travailler avec d’autres intervenants en mer dans une démarche de mutualisation des moyens. «Ainsi, avec ses embarcations rapides, ‘’Le Walo’’ est en mesure d’effectuer des missions de sécurisation des plateformes pétrolières et gazières offshore, de lutter contre la pollution marine, la piraterie et autres trafics illicites ainsi que des actions de recherches et de sauvetage en mer et de mener avec efficacité une surveillance en profondeur des approches maritimes et de patrouiller partout dans le Golfe de Guinée, de Dakar à Luanda…»
Le Niani, 2e patrouilleur de haute mer lance-missiles en attendant Le Cayor
Le dernier venu est le patrouilleur de haute mer lance-missiles OPV 58S dénommé « Le Niani» réceptionné le 26 décembre 2023 par la Marine nationale sénégalaise. Le 3e Patrouilleur dénommé «Cayor» est en cours d’armement chez le constructeur naval français Piriou. Mais auparavant, les navires de la Marine nationale «Anambé» et «Le Kédougou», par exemple, ont été remarquables dans différentes opérations en mer. C’est «Anambé» qui avait mené des opérations de recherches ayant abouti au sauvetage de deux Syriens, membres de l’équipage du navire SUNRISE III de type cargo de nationalité togolaise dans la nuit du 20 au 21 décembre 2021, au large de Ngaparou. Avec «Le Kédougou», le Patrouilleur, les deux avaient permis à la Marine sénégalaise de saisir plus de 800 kg de cocaïne ou encore l’interception, en juin 2021, au large de Dakar, du navire «Asso 6» cargo battant pavillon togolais impliqué dans le trafic international de drogue. Mais pas que, dans la lutte contre l’émigration irrégulière, les navires sont d’un grand apport.
LE CRI DU CŒUR DES ELEVEURS
Les éleveurs de porcs ne dorment plus que d’un seul œil, du fait des nombreux cas de vol dont ils sont victimes.
Les éleveurs de porcs du département de Mbour dénoncent les cas récurrents de vol de porcs dont ils sont victimes. Lors de leur face-à-face avec la presse, ils ont tiré sur la sonnette d'alarme, avant de demander à l'Etat de les aider à trouver une solution à ce problème.
Les éleveurs de porcs ne dorment plus que d’un seul œil, du fait des nombreux cas de vol dont ils sont victimes.
«Depuis quelques années, nous sommes victimes de vols de porcs de la part de bandes organisées. Nous avons organisé cette manifestation pour sonner la mobilisation et tirer sur la sonnette d'alarme. Nous voulons que cela cesse et nous demandons à l'Etat son soutien» a lancé devant la presse le Président de l'Association des éleveurs de porcs du département de Mbour, François Mendy.
Selon lui, «compte tenu de la gravité de leurs actes, nous voulons que ces voleurs soient traqués et sévèrement punis. Nous pensons que des peines de trois mois de prison c'est peu».
Les femmes ne sont pas en reste dans la filière porcine
. «Nous sommes très fatiguées. Nous souffrons énormément de ces vols. C'est grâce à cet élevage que nous subvenons à nos besoins, que nous payons la scolarité de nos enfants. Le chômage est tel que c'est nous-mêmes qui entretenons nos enfants qui dépendent de nous. Ce que nous voulons, c'est des porcheries communautaires comme à Bignona» tempête Monique Khadidja Gomis.
Par ailleurs, les éleveurs de porcs de Mbour demandent une subvention sur l'aliment de bétail. «Nous nourrissons nos porcs avec les restes de tables ou "niamou mbaam", mais du fait de la crise, cela commence à manquer. Or, les prix de l'aliment élaboré sont inaccessibles, car le sac de 40 kilos est vendu à 5500f. C'est pourquoi, il nous faut une subvention subséquente» a suggéré François Mendy.
Les éleveurs de porc ont réclamé par la même occasion un périmètre pour installer leurs enclos. «Nous causons beaucoup de désagréments à nos voisins, avec l'odeur nauséabonde qui se dégage des porcheries. C'est pourquoi, il est important que nous ayons un périmètre où nous pourrons installer nos enclos» a ajouté Pascal Ndiaye.
34 CAS RECENSES AU SENEGAL DEPUIS DEBUT JANVIER
La pandémie du Covid 19 est de retour au Sénégal. L’annonce a été faite par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale.
La pandémie du Covid 19 est de retour au Sénégal. L’annonce a été faite par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale. Selon lui, depuis le début de l’année 2024, quelques 34 cas ont été recensés à travers tout le pays.
Le Covid-19 refait surface. La pandémie, qui a fait des centaines de morts et qui a créé une psychose générale, est réapparue au Sénégal. 34 cas sont recensés à travers tout le pays depuis le début de l’année 2024. Une information qui a été donnée, ce mercredi, sur les ondes de la Rfm par le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale. Docteur Mamadou Ndiaye, qui invite les Sénégalais au respect de certains gestes barrières édictés par les autorités sanitaires, a signalé au passage que «la Covid-19 n’a jamais disparu». «Il y a une diminution significative des cas et l’Oms a levé l’urgence de santé publique de portée internationale depuis 2023. Les mesures qui étaient préconisées restent toujours valables, à savoir la surveillance régulière de tous les cas, le port de masque, le lavage des mains», a-t-il précisé. Le docteur Mamadou Ndiaye souligne, toutefois, qu’aucun décès lié à cette maladie n’est à déplorer. En décembre 2022, le Sénégal était à 1968 décès et 2 059 225 vaccinés, selon le ministère de la Santé.
Il faut à ce propos rappeler que l’Organisation mondiale de la santé a recensé 850 000 cas de Covid-19 en quatre semaines à travers le monde, soit une augmentation de 52 % en un mois. La plupart sont dus à une nouvelle souche de coronavirus. L’Oms avertit que le nombre de personnes infectées pourrait être beaucoup plus élevé, car les mesures de surveillance et d’enregistrement des données ont diminué un peu partout dans tous les pays. «Le nombre d’infections par le Covid-19 est en hausse de 52% en un mois, et cette tendance devrait se poursuivre au cours des prochains mois d’hiver», a-t-elle indiqué lors de la publication de ses dernières données qui couvrent la période du 20 novembre au 17 décembre 2023. Et cette hausse des infections est due à une nouvelle variante de la covid-19 appelée JN.1.
Le DG de l’ANIDA viré après quelques mois de service
Visiblement, Amadou Hamath Touré fait partie des directeurs généraux, sous l’ère Macky Sall, qui auront le moins duré à leurs postes. N’ayant pris fonction qu’en avril dernier, suite à sa nomination à la tête de la direction de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), Amadou Hamath Touré, titulaire d’un Master en Administration des affaires, a été viré et remplacé hier par le Président Macky Sall, en conseil des ministres. Le désormais ex-Dg de l’ANIDA n’a donc même pas eu le temps de souffler. Selon nos sources, en plus d’être un ami de l’ancien ministre de l’Agriculture et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye, il est supposé être proche de l’opposant Thierno Alassane Sall. Ce qui est encore extraordinaire, c’est que dans le communiqué du conseil des ministres, il n’a été mentionné que le nom de son successeur, Alioune LECOR, titulaire d’un Master en finances publiques, précédemment directeur du développement communautaire au ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.
Augmentation des salaires des maires
Les décrets relatifs à l'augmentation des indemnités des maires, des adjoints aux maires et des indemnités de session des conseillers municipaux ont été adoptés hier en Conseil des ministres. Exprimant son bonheur après cette adoption, le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Oumar Ba, a dans une note expliq que ces avantages seront applicables à partir de la fin du mois de janvier. Selon lui, cela a été possible, suite aux accords avec le gouvernement, portant sur la revalorisation du Statut de l'élu local, le Bureau de l'AMS a continué, avec beaucoup d’engagement et de sérénité, le travail de suivi auprès des autorités et services techniques concernés pour l'application effective et rapide des accords. Dans la même lancée, poursuit-il, il a indiqué que l’AMS va poursuivre ce travail de suivi pour la mise en œuvre effective de tous les autres engagements dans les meilleurs délais.
Air Sénégal ne décolle pas
La compagnie Air Sénégal ne cesse de susciter des plaintes. Après les problèmes de retard de vols, il y a désormais ceux des bagages perdus. Certains journalistes sénégalais partis couvrir la CAN en ont fait les frais. Une fois arrivés à Abidjan, certains d’entre eux ont perdu leurs valises. Une mauvaise entrée pour eux. Air Sénégal peine à décoller.
Plus de 902 864 Sénégalais ne pourront pas voter
Participant à la conférence de presse du collectif des candidats à l’élection présidentielle hier, Aminata Touré estime qu’il y a plus de 902 864 Sénégalais qui ne pourront pas voter au scrutin du 25 février 2024. Selon elle, lorsque l’addition des rejets des parrains des 35 candidats présents à la conférence de presse a été faite, il a été remarqué que 452 684 parrains non identifiés ont été signalés. Aminata Touré ajoute qu’il y a aussi des candidats dont les parrains ont été invalidés parce que leur clé Usb n'est pas conforme au modèle remis par la Dge. Ce nombre est de l’ordre de 450 000, précise-telle. Ce qui signifie, pour l’ancienne présidente du CESE qu’en ce moment, il y a plus de 902 864 Sénégalais qui ne pourront pas voter au scrutin du 25 février 2024 parce qu’ils ne sont pas sur les listes électorales. Ce qui représente, pour Mimi Touré, 12% de personnes sur le fichier officiel en possession de leurs cartes d’identité mais qui ne pourront pas voter. Selon elle, cela fait peser un risque énorme sur la stabilité du pays.
Boun Dionne et ses enseignants
Les entités politiques ont souvent des mouvements de femmes, de jeunes, de sages, d’enseignants, etc. Ces groupes d’influence et d’actions renforcent le groupe et le leader qui l’incarne. Les yeux rivés sur le fauteuil de son ex-mentor Macky Sall, l’ancien Premier ministre dispose désormais de son Mouvement des Enseignantes et Enseignants (M2E) de la coalition DIONNE 2024. Ce cadre compte porter Mahammed Boun Abdallah DIONNE à la magistrature suprême au soir du 25 février 2024. Le mouvement est déjà présent dans les 46 départements et la massification se poursuit dans toutes les localités du pays. Les membres du M2E veulent contribuer fortement à l’élection de Mahammed Boun Abdallah DIONNE au soir du 25 février 2024, par des actions novatrices de portage du programme et de mobilisation des électeurs durant toutes les étapes du processus électoral. Il se félicite d’avoir franchi l’étape du parrainage malgré les insuffisances du système de vérification et de contrôle.
Polémique sur l’installation des Fan Zones
Un député en l’occurrence Aly Mané était sorti mardi dernier pour dénoncer l’installation de Fan Zones par la RTS, en collaboration avec la société SD consulting dans les 46 départements du Sénégal, considérant que c’était inopportun et que cela ne devrait pas être un service payant. Mais le ministère des Sports tranche pour la RTS et SD consulting. Une circulaire a été sortie hier à cet effet demandant aux préfets de département et aux gouverneurs de région de permettre la mise en place dans les départements de Fan Zones dans les 46 départements. Le ministère des Sports indique que la société SD consulting, dirigée par Serigne Diagne de Dakaractu, est détentrice exclusive des droits de retransmission sur tout le territoire sénégalais des matchs de la Coupe d’Afrique des Nations CAN Total Enerigies prévue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Ainsi, note-t-il, elle a en charge de mettre des Fan Zones dans tous les départements. A cet effet, le ministère des Sports invite l’administration territoriale à accompagner ce prestataire dans la mise en œuvre de cette importante initiative qui permettra aux populations de suivre les matchs de l’équipe nationale de football dans une ambiance festive et populaire.
Plainte contre Aly Mané
La société SD CONSULTING et son partenaire technique 37 CINQ ont été étonnés d’entendre Aly Mané parler de cette façon. Ils estiment que les propos tenus par le député sont inexacts et d’une extrême gravité. A les en croire, iI s'est en effet permis de qualifier de nébuleux le contrat liant SD CONSULTING à la RTS, d’alléguer un supposé paiement intervenu en espèces et une violation de la réglementation applicable en la matière. Sans verser dans la polémique et la calomnie pour ne pas parler de diffamation, ils estiment que les propos tenus par monsieur Mané ne peuvent demeurer sans suite. Et d’indiquer qu’il devra s'en expliquer. « Aussi avons nous instruit nos avocats de réserver la suite appropriée à cette sortie regrettable. Les avocats sont en train de travailler d’arrache-pied pour engager les procédures idoines et nous aviserons dès que le travail aura été fait», lit-on en définitive dans leur communiqué.
La Covid refait surface
Alors qu’on l’avait pratiquement oubliée, la Covid refait surface. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dit avoir recensé 850 000 cas de Covid-19 en quatre semaines à travers le monde, soit une augmentation de 52% en un mois, la plupart due à une nouvelle souche de coronavirus. Non sans dire que le nombre de personnes infectées pourrait être beaucoup plus élevé, car les mesures de surveillance et d’enregistrement des données ont diminué un peu partout dans tous les pays. L’OMS estime que cette augmentation d’infection est due à une nouvelle variante de la covid-19 appelée JN.1. Au Sénégal, le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l'Action sociale, Mamadou Ndiaye, invite les Sénégalais à plus de vigilance et au respect des gestes barrières édictés par les autorités sanitaires. Il informe que depuis le début de l'année, le Sénégal a enregistré plus de 100 cas suspects de covid-19, dont 34 cas confirmés qui sont suivis de très près et zéro décès.
Sossé Ndiaye quitte l’Office du Bac, ….
Après cinq ans à la tête de l’Office du Bac, monsieur Sossé Ndiaye a été remplacé hier par Cheikh Ahmadou Bamba Guèye. Celui-ci est Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Appelé à d’autres fonctions, il faut noter que durant son passage à la tête de cette structure, Sossé Ndiaye a eu des réformes intéressantes entre autres sur la délivrance rapide du diplôme de Bac, la proclamation des résultats des examens du bac par SMS. Toujours en réunion du conseil des ministres hier, Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, a été nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK. Tandis que Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, a été choisi pour Diriger SENEGAL CONNECT PARK autrement appelé Parc des Technologies numériques de Diamniadio.
Décès de l’actrice Daba Soumaré
Le monde de la culture a perdu une célèbre comédienne. Daba Soumaré, très connue dans le milieu du théâtre, est décédée hier à Zac Mbao des suites d’une longue maladie, surprenant ses fans et le public sénégalais dans sa globalité. L’actrice qui a toujours eu de bons rôles dans les films était une référence dans le domaine. Son engagement et sa passion pour son métier ont laissé une empreinte indélébile, inspirant de nombreux jeunes talents. Révélée par la troupe Diankhène de Thiès, Daba Soumaré était finalement adulée par toutes les maisons de production. Elle était en même temps présentatrice de l’émission Femme africaine moderne (FAM) sur la 2STV. Paix à son âme !
Suspension
La Fédération sénégalaise de Football suspend le stade de Dahra pour des raisons de violence. En effet, suite aux incidents malheureux qui ont émaillé la rencontre entre l'Asc Dahra et Ndar Guedj samedi 23 décembre 2023 au stade Bassirou Sidy NDIAYE de Dahra, la Fédération sénégalaise de football (Fsf) a dénoncé ce qui s’est passé. Elle a tapé fort en décidant de suspendre à titre provisoire ledit stade. Désormais, toutes les rencontres de l'Asc Dahra auront lieu au stade Alboury NDIAYE de Louga à compter de la 8ème journée jusqu'à nouvel ordre. La Ligue régionale de football de Louga est chargée de faire respecter cette mesure sinon il y aura des mesures de représailles.
Par Pr Aliou Lam
PRESIDENTIELLE 2024, LES BIAIS INADMISSIBLES DE LA SELECTION DES CANDIDATS QUI EBRECHENT LA NAVETTE AVANT LE DECOLLAGE
Dans une compétition l’objectif de l’organisateur est de sortir un vainqueur, premier du classement des concurrents. Pour ce faire des règles claires sont édictées et doivent guider le processus.
Dans une compétition l’objectif de l’organisateur est de sortir un vainqueur, premier du classement des concurrents. Pour ce faire des règles claires sont édictées et doivent guider le processus. S’engager sous-entend accepter de facto les conditions et les règles du jeu qui sont supposées être contrôlées par des arbitres qualifiés, avertis et entrainés à toute épreuve. Dans le sport l’arbitre est de surcroit assisté de nos jours par l’ordinateur et la vidéo. La VAR soucis de précision et de traçabilité en est l’illustration la plus populaire.
*Le candidat face à l’arbitre*
Par analogie, la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 est une compétition exceptionnelle pour l’avenir du pays et doit être arbitrée avec le maximum de professionnalisme par des instances dédiées et supposées pour ce qu’elles représentent, infaillibles pour le minimum perceptible car bien préparées, bienveillantes et très vigilantes pour répondre au risque zéro. Les opérations de cette année semblent particulièrement complexes eu égard au nombre de candidats engagés à la candidature. Mais je dirais à l’endroit de ceux qui souffrent du nombre et de la qualité des candidats déclarés qu’ils ont certes raisons d’être élitistes, mais l’habit ne fait pas toujours le moine. Avoir 200 ou 300 candidats à la candidature pour 360 partis et plus de 6 millions de sénégalais âgés de 35 à 75 ans est bien concevable et ne signifie point la banalisation de la fonction de président de la république, mais, s’apparente plus à l’inclusivité tant souhaitée par les acteurs politiques eux-mêmes et la société civile en particulier. L’idéal pour rassurer, ne serait certainement pas que quelques initiés seulement puissent briguer le suffrage des sénégalais quelques soient les casseroles et l’immaturité qu’ils charrient. Certains candidats n’ont vraiment pas fait bonne figure en déposant un dossier incomplet, sans parrains ou délibérément avec d’autres documents à la place de ce qui leur a été demandé. L’erreur est humaine. Cependant, de part et d’autre , pour les candidats et pour les arbitres du jeu démocratique, assumer certaines charges implique non seulement qu’on soit apte à le faire mais aussi, assez conscient des responsabilités et conséquences qui en découlent. A certain niveau tout doit être impeccablement exécuté. Malheureusement tel n’est pas encore le cas dans ce processus que le Sénégal compte parmi les plus importants de son agenda, à savoir choisir celui à qui incomberont les charges de présider à la destinée de notre pays les 5 prochaines années.
*Les dés semblent pipés*
D’abord tout ne paraît pas fin prêt. Et à l’étape de la candidature, on peut sans se tromper, attester que l’élection présidentielle de 2024 est déjà entachée d’irrégularités qui sont loin d’être terminées. Elle ne sera plus, par sa transparence, la belle réussite à laquelle on pouvait s’attendre. Les dés sont pipés de fait, volontairement, par négligence ou par excès de confiance. Dommage car pour la première fois dans notre histoire politique le tenant du siège ne sera pas candidat à sa propre succession. Ceci devrait constituer un point d’encrage solide dans notre démocratie et nous ouvrir l’ère des alternances pacifiques, fluides et régulières, mues par les intérêts supérieurs de la nation qui nous pousseraient non seulement à pacifiquement s’opposer politiquement parlant, mais à gouverner ensemble tant que faire se pourra. La gouvernance démocratique appellerait à ce que l’opposition participe à la gestion des affaires au prorata des voies bien que minoritaires qui lui ont fait confiance sans que cela ne soit de l’entrisme ou un gouvernement d’union national. Seulement à l’ouverture de la compétition les arguments ne manquent pas pour étayer la thèse d’un choix déjà biaisé.
*Primo, le fichier fantôme*
Ni les acteurs engagés dans cette compétition ni leurs juges ne savent pas sur quel fichier le parrainage a été arrimé : 2017 ; 2019 2022 2023 ? Et qu’est ce qui porte ou justifie réellement les 0,6 à 0,8% qui font des 44231 et 58957, le minimum et le maximum de parrains requis ? Un fichier de 7 371 833 électeurs ! C’est bien lequel ? Quand le véritable fichier sera dévoilé et connu est ce que ces chiffres garderons leurs sens et la valeur qui ont permis de sélectionner et de valider des candidatures, pipées par une foultitude de parrains qui bien que réels restent non identifiés sur le fichier utilisé par la commission de vérification du parrainage?
*Secundo, le casse-tête des doublons*
Le processus du contrôle des candidatures se déroule en plusieurs phases où chacune peut être un barrage, le starting-block étant l’obtention d’une fiche de parrainage. N’est-il pas envisageable que des Sénégalais désireux de participer n’aient pas pu franchir cet obstacle ? La réponse est bien que si. Les concertations et les préalables mettant tous les acteurs d’accords sur le fichier à utiliser et le paramétrage de certaines données qui le composent n’ayant pas eu lieu, le problème de doublons dans les fiches de parrainages reste insolvable. Leur origine est multiple. Des entités politiques ont gardé des données personnelles collectées depuis les parrainages des élections de 2019 à maintenant. En outre il y a une base de données personnelles des citoyens sénégalais, qui circule librement, détenue par des personnes tierces qui les utilisent en pareilles occasions et d’autres détenues par des dizaines d’agences, de sociétés et de services qui l’exigent de leurs usagers et clients sans pour autant être en mesure de les sécuriser ou de les rendre inutilisables à leur insu par des tiers. Cela expliquerait en partie la possibilité des doublons externes retrouvés sur plusieurs candidats sans que la personne impliquée ne soit responsable, car elle n’est plus la seule détentrice de sa volonté de parrainer un seul candidat mais elle a été utilisée par de multiples artifices pour parrainer d’autres personnes. Ainsi des candidats ont été des doublons externes sur leur propre fiche de parrainage. Des preuves existent et ont été relayées par les concernés.La question : ce parrainage est-il suffisamment fiable pour être validé ?
*Tertio, le traitement inéquitable des candidats une véritable forfaiture*
Le processus de contrôle, de sélection et de validation des candidatures s’est avéré être un tamis troué à plusieurs niveaux et n’a pas permis au finish d’accorder la même chance à tous les candidats, tant bien même qu’à cet effet certaines dispositions aient été annoncées au préalable. Le contrôle des parrainages qu’on le veuille ou non fait partie des contrôles de fond comme celui d’autre pièces qui composent le dossier de candidature et aurait eu plus d’impact par le tirage au sort qui remet une note aléatoire sur la sélection, si certaines étapes étaient bien marquées comme prévu. Parmi 260 fiches retirées ceux qui ne sont pas venus déposer, se sont éliminés eux-mêmes. Lors du dépôt ceux qui ne réalisaient pas les conditions du dépôt ont été éliminées de la course le 26 décembre à minuit. Puisqu’il fallait tirer au sort pour procéder à l’étude de fond des parrainages, il aurait été plus équitable d’emblée comme prévu, d’exclure ceux qui ne réunissaient pas les conditions globalement sur la forme, c’est à dire la mise à disposition des 9 points cités comme indispensables au dossier. Cela aurait permis encore comme tous les candidats s’y attendaient, d’éliminer ceux qui ne répondaient pas à ce critère de dossier incomplet par défaut du nombre de pièces exigés ou par production d’un autre document que celui demandé (par exemple la quittance de la CDC à la place de l’attestation de la CDC). Ainsi le tirage au sort aurait concerné moins de candidats et permis de tenir l’examen du parrainage dans de meilleures conditions.
Le tirage au sort donnant au candidat une chance d’être bien placé ou la malchance d’être le dernier, la détection et l’effet de doublons imputés sur toute la chaine à ceux qui se suivent, a trop favorisé le premier de la liste et anéanti le dernier qui n’avait pratiquement aucune chance de s’en tirer. Les candidats relancés pour le deuxième tour n’ont pas non plus eu la même chance de repasser devant la commission. Quand les premiers au lieu de 48 h, ont eu du 31 décembre au 08 janvier (8 jours) pour recharger le plein de parrains, Les derniers en plus d’être obligés de passer en dernier ressort n’ont eu que 48 heures du 06 janvier au 08 janvier pour compléter leurs parrainages. Un deuxième tirage au sort qui aurait pu rééquilibrer cette perte de chance bien que sollicité, n’a pas été jugé nécessaire. Il s’est encore passé une injustice notoire au détriment des derniers candidats du deuxième tour qui constitue un biais supplémentaire dans la sélection. N’est-ce pas là encore une preuve irréfutable du mauvais déroulement de cette phase de sélections des candidats qui appelle à annuler tout bonnement le processus déjà mal embarqué?
*Les leçons d’une compétition majeure mal arbitrée.*
La notion de perte de chance qui apparait a plusieurs niveau du processus et qui n’a jamais été prise en compte est ainsi restée une lacune inadmissible qui va participer à entacher le processus à la base en attendant les multiples autres qui ne manqueront pas de surgir dans les jours et semaines à venir.
Les leçons à tirer de tout ce qui précède, sont que toute compétition a des règles et elles doivent être claires et s’appliquer équitablement à tous. Aujourd’hui plus que jamais, dans nos sociétés assez dotées de moyens et de connaissances ces règles doivent être bien connues, maitrisées et partagées pour donner la même chance à tous les acteurs de participer mais aussi d’être jugés pareillement. Le cas échéant, quand les dés semblent aussi bien pipés et leurs conséquences mal considérées, cela peut être à l’origine de nombreux et regrettables contentieux difficilement surmontables. En outre on retiendra que le parrainage citoyen dans sa forme actuelle a atteint ses limites et ne pourra plus prévaloir, dans la mesure où il est assuré par la carte d’électeur qui en cette circonstance n’est plus la propriété exclusive du citoyen, bien qu’il en garde toujours et heureusement le contrôle en tant qu’électeur pour le vote physique.
Dans l’arène quand l’arbitre commet trop d’erreurs le combat est tout simplement arrêté. Pour cette fois-ci, certainement le fairplay citoyen va prévaloir, mais il faudrait que les détenteurs de l’ordre et de l’équité en matière électorale soient plus vigilants et plus exigeants envers tout le système. Alors à messieurs du jury de la présidentielle 2024 bon courage, le peuple en bon veilleur vous assistera.
*Pr Aliou Lam
Candidat recalé à la présidentielle de 2024*
«MON PROJET VISE A RENDRE TOUTES LES BERGES DE LA VILLE PROPRES, ATTRACTIVES, AGREABLES ET ACCUEILLANTES»
Agé de 74 ans et domicilié à Saint-Louis, précisément au Quai Roume, non loin du lieu où accoste le Bateau de croisière Bou El Mogdad, Cheikh Ahmeth Tidiane Sarr est un citoyen modèle qui a beaucoup œuvré pour le rayonnement de sa ville.
Agé de 74 ans et domicilié à Saint-Louis, précisément au Quai Roume, non loin du lieu où accoste le Bateau de croisière Bou El Mogdad, Cheikh Ahmeth Tidiane Sarr est un citoyen modèle qui a beaucoup œuvré pour le rayonnement de sa ville. Ici, l’environnementaliste ne passe pas inaperçu, du fait de tout son engagement et son militantisme manifeste. En effet, le «naturophile» est considéré comme étant un citoyen modèle, un bénévole qui milite pour la protection de la nature.
«Mon projet vise à rendre toutes les berges de la ville propres, attractives, agréables et accueillantes». Après de brillantes études primaires, secondaires et universitaires, cet intellectuel titulaire d’une Maîtrise en Sciences Politiques obtenue à l’Université d’Alger en 1979, d’une Maîtrise en Droit Public décrochée à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar en 1983, a réussi la prouesse de nettoyer et de reboiser, pendant des années, la berge du grand bras du Fleuve Sénégal.
Dès son retour au bercail (Saint-Louis), il s’est rendu compte de l’état d’insalubrité dans lequel se trouvait la berge d’en face de son domicile. En effet, des tas d’ordures ménagères, de déchets plastiques et solides, de carcasses d’animaux et autres immondices jonchaient le sol, allant jusqu’à dégager une odeur nauséabonde. Ainsi, le spectacle qui s’offrait à sa vue dans son environnement immédiat, était désolant, poignant, au point de le déranger et de lui ronger le cœur.
Ne pouvant plus supporter cette insalubrité, il commença par ramasser ces ordures avec sa main pour les mettre dans des poubelles. Cependant, ses parents, les membres de sa famille, les voisins, les amis, les sympathisants, les passants, entre autres, étaient foncièrement contre son initiative. On lui faisait partout des remontrances, pour qu’il cesse de nettoyer la berge. Mais cela était peine perdue, vue le dévouement de l’homme et son amour pour la nature. Aujourd’hui, il a réussi à faire de cette berge d’en face de son domicile, un endroit paradisiaque.
Si certains lui disaient que cette tâche n’est pas de son ressort, d’autres le grondaient, le rudoyaient, pour lui rappeler qu’il appartient à une grande famille honorable et qu’il n’avait pas besoin de s’intéresser à l’entretien de cette berge. «Les gens me traitaient de tous les noms d’oiseau. Mais cela me poussait, au contraire, à persévérer dans mes actions bénévoles de protection de la nature, de la préservation et de la sauvegarde de l’environnement», a-t-il fait savoir.
Il tenait à tout prix à faire de cette berge du fleuve «un endroit paradisiaque, de sorte que les populations, les touristes et autres visiteurs, puissent jouir pleinement d’un cadre de vie idéal, où on pourrait passer des moments agréables, en humant de l’air frais. C’est ce que j’ai réussi aujourd’hui, après avoir consenti des sacrifices».
Cet amoureux de la nature est souvent aux anges, lorsqu’il se rend compte que des centaines de touristes éprouvent du plaisir à se promener sur la berge, à s’asseoir sur ses bancs publics installés par l’écrivaine Mme Sokhna Benga. «Je suis également soulagé lorsque de braves femmes squattent la berge propre et bien nettoyée, pour y développer leurs petits commerces, en y vendant des sandwichs, des beignets et autres friandises, lorsque de nombreux concitoyens mettent à profit le week-end pour venir communier dans la joie et l’allégresse sur la berge ; ce beau spectacle m’apporte un baume au cœur».
Il est resté néanmoins profondément marqué par la visite inopinée du maire de la ville tricentenaire, Mansour Faye, qui est venu constater de visu ce qu’il a pu réaliser sur la berge. «Il m’a encouragé, remercié vivement, au nom des populations, avant de me remettre une enveloppe financière pour m’aider à acheter du petit matériel. Ensuite, il a fait en sorte que je perçoive, tous les mois, un pécule d’appui à mes initiatives, au niveau de la municipalité».
L’ORGANISATION DU SCRUTIN PRESIDENTIEL EST A LA UNE DE REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les parutions de ce jeudi 11 Janvier 2023 traitent principalement de l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février prochain
Dakar, 11 jan (APS) – L’organisation de l’élection présidentielle du 25 février prochain est le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus jeudi à l’APS.
‘’À moins de deux mois […] de la date du scrutin, seul le ministère de l’Intérieur, qui est dirigé par un responsable de la coalition [au pouvoir], dispose de la bonne version du fichier électoral’’, affirme Sud Quotidien en se demandant si le Sénégal arrivera ou pas à tenir ‘’un scrutin transparent et crédible’’.
Tribune note que ‘’les nuages ne cessent de s’amonceler sur le scrutin’’. ‘’Un fichier à problème, un parrainage controversé, qui a vu des inconnus au bataillon passer là où des poids lourds ont été recalés, des décisions de justice foulées au pied…’’ note Tribune.
‘’Encore quarante-cinq jours d’incertitude !’’ titre Kritik’.
Il s’inquiète des ‘’dysfonctionnements’’ et ajoute que ‘’les citoyens n’ont pas encore la certitude qu’ils [vont voter] dans les meilleures conditions’’.
Source A signale, concernant les dysfonctionnements en question, que les noms des candidats Mouhamed Ben Diop et Mary Teuw Niane ne figurent pas dans le fichier général des électeurs.
‘’J’affirme haut et fort qu’il y a eu une manipulation ou un remplacement de notre clé par une autre qui ne nous appartient pas’’, écrit L’info en citant M. Niane.
Ce dernier parle de la clé USB contenant les parrains collectés pour son dossier de candidature. Comme de nombreux autres candidats – sur 93 -, l’universitaire et ancien ministre a vu ses parrains invalidés par la commission de contrôle des parrainages.
Selon L’As, des candidats éliminés au terme du contrôle des parrainages ont décidé de déposer une plainte contre le Conseil constitutionnel pour ‘’falsification de documents’’.
‘’Après la vérification des parrainages, le Conseil constitutionnel va vérifier les huit pièces restantes des dossiers de candidature avant la publication de la liste définitive, au plus tard le 20 janvier. Une étape difficile pour les candidats’’, lit-on dans L’Observateur.
Il sera difficile pour le Conseil constitutionnel de procéder au contrôle des casiers judiciaires des candidats et du document ‘’prouvant qu’ils sont en règle avec la législation fiscale’’, selon le même journal.
Il faut s’attendre, selon Le Quotidien, à de nouvelles ‘’contestations et vociférations’’ après le contrôle des autres pièces du dossier de candidature.
EnQuête qualifie d’impitoyable le système de présélection des candidats à l’élection présidentielle. ‘’Si la nécessité de rationaliser les candidatures aux élections est admise chez la plupart des observateurs, de plus en plus de voix s’élèvent pour s’interroger sur le système de parrainage en vigueur’’, observe le même journal.
Bés Bi Le Jour croit connaître l’une des causes des doublons à l’origine de l’élimination de nombreux candidats lors du contrôle des parrainages. ‘’L’usage des réseaux sociaux pour la collecte de parrains montre la facette peu orthodoxe des mandataires [des candidats]. Le choix de WhatsApp notamment n’est pas étranger aux doublons externes et rejets […] qui ont été fatals à certains candidats’’, révèle-t-il.
WalfQuotidien signale que ‘’le système de Macky Sall […] disperse ses forces’’ en se faisant représenter par quatre candidats. Le journal considère Amadou Ba, Mahammed Dionne, El Hadji Mamadou Diao et Aly Ngouille Ndiaye comme des membres de ce ‘’système’’, tous les quatre candidats d’actuels ou d’anciens collaborateurs du président sortant.
Le Soleil et Vox Populi réservent leur une à l’arrivée des Lions du Sénégal à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, où ils doivent prendre part à la 34e Coupe d’Afrique des nations de football.
‘’Les nouvelles du groupe sont bonnes’’, confie à Vox Populi un membre de la délégation sénégalaise en parlant des Lions.
‘’La presse sportive sénégalaise risque de ne pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent’’, s’inquiète Le Soleil en parlant de l’interdiction faite aux journalistes d’assister aux séances d’entraînement de l’équipe nationale.
Le même journal ajoute que ‘’c’est déjà la pénurie de billets !’’ Il s’agit des billets d’entrée au stade où joueront les Lions, lundi, contre le Cameroun.