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6 février 2025
POURQUOI LES CAMARADES DU CANDIDAT HABIB SY EN VEULENT À ISMAÏLA MADIOR FALL
Selon le PEM/ Yaakaar U Rew Mi, le ministre des Affaires étrangères a « délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants » de son parti dans les commissions de distribution des cartes d’électeurs…
Le Parti de l’Espoir et de la modernité (PEM/ Yaakaar U Rew Mi) en veut au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le Pr Ismaïla Madior Fall. Pour cause, note un communiqué parvenu à Emedia, ce dernier, « nouveau ministre en charge des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants de notre parti dans les commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs, aux différentes représentations diplomatiques et consulaires concernées ». Se faisant, déduit le document, le patron de la diplomatie sénégalaise ne fait que « poursuivre sa mission de déconsolidation des acquis démocratiques, à lui confiée par Macky Sall ». D’autant plus que, poursuit notre source, « saisi par lettre du 19 décembre 2023 avec ampliation à la CENA, le ministre chargé des Affaires étrangères continue dans le dilatoire ».
Selon le communiqué, « la seule et unique réponse » donnée au représentant du PEM chargé du suivi du courrier est la suivante : « Les lettres sont dans le circuit et la transmission se fera dans les meilleurs délais ».
Ainsi, se désolent les camarades du candidat Habib Sy, « au moment où nos lettres, déposées à temps (avant le 31 décembre selon l’art R109 du code électoral), sont en souffrance dans le circuit du ministère chargé des Affaires Etrangères, les commissions de distribution des cartes d’électeurs des représentations diplomatiques et consulaires du Sénégal ont commencé à fonctionner, ce mercredi 10 janvier 2023 ».
Le Parti de l’Espoir et de la Modernité /PEM / Yaakaar U Rew Mi dénonce « vigoureusement, et en des termes les plus forts, cette forfaiture du ministère en charge des Affaires étrangères ». Avant de confirmer que « la CENA sera incessamment saisie, en vue de faire injonction au ministère chargé des Affaires Etrangères, conformément aux prérogatives que lui confère le Code électoral ».
CLASSEMENT 2024 DES PUISSANCES MILITAIRES EN AFRIQUE
L’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie disposent, dans l’ordre, des armées les plus puissantes du continent, selon le Global Fire Power index 2024 cité par l’Agence Ecofin.
L’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie disposent, dans l’ordre, des armées les plus puissantes du continent, selon le Global Fire Power index 2024 cité par l’Agence Ecofin.
L’Egypte reste la première puissance militaire africaine, selon l’édition 2024 du classement des armées les plus puissantes du monde, publié par le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP).
Ce pays d’Afrique du Nord occupe le 15e rang à l’échelle mondiale sur un total de 145 pays étudiés, avec un score de 0,2283 point d’après le classement qui se base sur 60 critères. Il s’agit notamment du nombre de militaires actifs, de la force navale, de la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, du nombre d’avions de chasse, du budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.
Le classement se base sur un « Power index » dont le score parfait serait de 0,0000 ; ce qui est impossible dans les faits. Ainsi, plus on s’éloigne de ce score plus on recule au classement.
GFP ne prend pas en considération les stocks nucléaires et ne pénalise pas les pays qui ne disposent pas de littoral par le manque d’une force navale.
L’Egypte dispose de 440 000 militaires actifs et de 480 000 réservistes, de 5340 chars, 1080 avions militaires et 140 navires et bâtiments de guerre.
L’Algérie (26e à l’échelle mondiale) occupe la deuxième position à l’échelle africaine devant l’Afrique du Sud (33e mondial), le Nigeria (39e), l’Ethiopie (49e), l’Angola (55e), le Maroc (61e), la RDC (73e) et la Tunisie (74e).
Le Soudan (76e à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain (voir le classement complet des 38 pays africains étudiés ci-dessous).
Selon Global Fire Power, les Etats-Unis demeurent la première puissance militaire mondiale en 2024, devant la Russie, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud.
Classement des puissances militaires africaines en 2024 :
1. Egypte (15e rang mondial)
2. Algérie (26e)
3. Afrique du Sud (33e)
4. Nigeria (39e)
5. Ethiopie (49e)
6. Angola (55e)
7. Maroc (61e)
8. République démocratique du Congo (73e)
9. Tunisie (74e)
10. Soudan (76e)
11. Libye (79e)
12. Kenya (89e)
13. Mozambique (92e)
14. Tchad (93e)
15. Zambie (97e)
16. Côte d’Ivoire (98e)
17. Zimbabwe (101e)
18. Tanzanie (103e)
19. Cameroun (104e)
20. Mali (106e)
21. Ghana (113e)
22. Ouganda (114e)
23. Erythrée (117e)
24. Soudan du Sud (119e)
25. Niger (121e)
26. République du Congo (122e)
27. Namibie (124e)
28. Botswana (126e)
29. Burkina Faso (127e)
30. Sénégal (130e)
31. Mauritanie (131e)
32. Gabon (132e)
33. Madagascar (133e)
34. Centrafrique (137e)
35. Sierra Leone (138e)
36. Liberia (140e)
37. Bénin (141e)
38. Somalie (142e)
L'INITIATIVE JOG NGIR SENEGAAL DÉNONCE LES DYSFONCTIONNEMENTS DANS LE PARRAINAGE
Audition réclamée d'experts électoraux, réintégration des parrains recalés sans raison, suppression même du système de parrainage : dans son implacable analyse, la plateforme liste ses exigences pour assainir une procédure jugée trop opaque
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
L'Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal a tenu à alerter l'opinion publique sur les nombreux dysfonctionnements relevés dans le processus de contrôle des parrainages pour l'élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Dans un communiqué de presse publié le 9 janvier, l'organisation a appelé la CENA, le Conseil constitutionnel et l'administration à résoudre ces problèmes dans les meilleurs délais afin de garantir des élections libres et transparentes.
Selon les constats de Jog Ngir Senegaal, la CENA ne dispose pas du fichier électoral à jour malgré ses attributions légales, laissant penser que le Conseil constitutionnel travaille avec un fichier erroné. De nombreux électeurs ayant voté en 2022 se sont vu refuser leur parrainage sans justification valable. Par ailleurs, les doublons de parrainage externes, prohibés par la loi mais tolérés de fait, ne devraient pas être opposés aux candidats.
Le coordinateur de l'initiative, Amadou Tidiane Wone, a déclaré que "certains candidats ont vu leur dossier rejeté pour fichier inexploitable sans raison leur étant imputable", constituant un traitement inégal. Il a rappelé les recommandations de la CEDEAO et de l'UE demandant la réforme du système de parrainage.
Face à ces problèmes, Jog Ngir Senegaal a suggéré que la CENA mène un audit du fichier dans les trois jours, et que les parrains rejetés à tort soient réintégrés. Elle demande aussi au Conseil constitutionnel de revoir les rejets pour doublons. Par ailleurs, Wone estime qu'il faut reconnaître "le recul démocratique" que représente la fin de la publication en ligne du fichier, et supprimer le système actuel de parrainage jugé trop peu transparent.
LE SYNPICS DU GFM MONTE AU CRÉNEAU POUR DÉFENDRE BABACAR FALL
Selon les informations du syndicat, Babacar Fall est la cible "d'individus non identifiés" depuis qu'il a "produit un commentaire sur la gouvernance du régime du président Sall, commentaire passé dans l'édition de midi de la RFM"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication (Synpics) de la section du Groupe Futurs Médias a publié ce jour un communiqué pour apporter son soutien au journaliste Babacar Fall, victime de menaces et d'intimidations depuis la publication d'un de ses commentaires sur la gouvernance du régime en place.
"Nous invitons les autorités du pays, le chef de l'Etat en particulier, garant de notre sécurité, à faire cesser immédiatement ces intimidations qui n'honorent en rien sa gouvernance. Faute de quoi, nous tiendrons son régime pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à notre confrère", a déclaré Cheikh Touré, secrétaire général de la section Synpics GFM.
Selon les informations du syndicat, Babacar Fall est la cible "d'individus non identifiés" depuis qu'il a "produit un commentaire sur la gouvernance du régime du président Sall, commentaire passé dans l'édition de midi de la RFM". Depuis, le journaliste subit "insultes, appels au lynchage, menaces de mort" à travers les nombreux messages hostiles reçus sur son téléphone.
"Nous condamnons fermement ces agissements qui portent atteinte à la liberté d'expression consacrée par la Constitution sénégalaise", a souligné Cheikh Touré. Le Synpics dénonce par ailleurs les tentatives de "mettre au pas les journalistes" de la part des "thuriféraires du régime" sur la base de "prétextes fallacieux".
Le syndicat rappelle que "la presse sénégalaise continuera à faire son travail d'information sur l'état de la gouvernance du pays, comme par le passé, n'en déplaisent les zélés et autres zoros du régime". Il affirme son soutien total à Babacar Fall dans cette épreuve et demande à nouveau aux autorités de prendre leurs responsabilités pour garantir la sécurité des journalistes.
COVID-19, PRÈS DE 10 000 DECÈS EN DÉCEMBRE 2023, SELON L’OMS
Le chef de l’agence de santé des Nations Unies a déclaré que les rassemblements pendant les fêtes de fin d’année et la propagation du variant le plus important à l’échelle mondiale ont conduit à une augmentation de la transmission du virus.
Le chef de l’agence de santé des Nations Unies a déclaré que les rassemblements pendant les fêtes de fin d’année et la propagation du variant le plus important à l’échelle mondiale ont conduit à une augmentation de la transmission du Covid-19 le mois dernier.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que près de 10 000 décès avaient été signalés en décembre, tandis que les hospitalisations au cours du mois avaient bondi de 42% dans près de 50 pays – principalement en Europe et dans les Amériques – qui partageaient ces informations sur les tendances.
« Bien que 10 000 décès par mois soit bien inférieur au pic de la pandémie, ce niveau de décès évitables n’est pas acceptable », a déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé aux journalistes depuis son siège à Genève.
Il a déclaré qu’il était « certain » que les cas étaient en augmentation dans d’autres endroits qui n’ont pas été signalés, appelant les gouvernements à maintenir la surveillance et à garantir un accès continu aux traitements et aux vaccins.
Le Dr. Tedros a déclaré que la variante JN.1 était désormais la plus répandue au monde. Il s’agit d’une variante Omicron, les vaccins actuels devraient donc encore offrir une certaine protection.
Maria Van Kerkhove, responsable technique à l’OMS pour le Covid-19, a évoqué une augmentation des maladies respiratoires dans le monde en raison du coronavirus, mais aussi de la grippe, du rhinovirus et de la pneumonie.
« Nous prévoyons que ces tendances se poursuivront jusqu’en janvier tout au long des mois d’hiver dans l’hémisphère nord », a-t-elle déclaré, tout en notant une augmentation du Covid-19 dans l’hémisphère sud – où c’est actuellement l’été.
Même si les accès de toux, les reniflements, la fièvre et la fatigue en hiver ne sont pas nouveaux, Van Kerkhove a déclaré cette année en particulier. « Nous assistons à une co-circulation de nombreux types différents d’agents pathogènes ».
Les responsables de l’OMS recommandent aux gens de se faire vacciner, si possible, de porter des masques et de s’assurer que les espaces intérieurs sont bien ventilés.
« Les vaccins ne vous empêchent peut-être pas d’être infecté, mais ils réduisent certainement considérablement vos risques d’être hospitalisé ou de mourir », a déclaré le Dr Michael Ryan, responsable des urgences à l’OMS.
JO DE PARIS 2024, ÉMILIE GOMIS VIRÉE À CAUSE D’UNE STORY SUR ISRAËL
L’ex-basketteuse Emilie Gomis a quitté mercredi son poste d’ambassadrice des JO-2024 de Paris, après avoir été critiquée pour une publication Instagram à propos d’Israël.
L’ex-basketteuse Emilie Gomis a quitté mercredi son poste d’ambassadrice des JO-2024 de Paris, après avoir été critiquée pour une publication Instagram à propos d’Israël, indique le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) dans un communiqué.
L’assemblée générale de Paris-2024, réunie mercredi, « a estimé que cette publication contrevenait à son devoir de neutralité et ne lui permettait plus de pouvoir exercer sereinement ses missions auprès de Paris-2024 », précise le communiqué. « Emilie Gomis, dans un souci partagé d’apaisement et de responsabilité, a souhaité présenter sa démission de son mandat de membre du Conseil d’administration et d’ambassadrice du label Terre de Jeux 2024 à Paris 2024 qui en prend acte », ajoute le Cojo.
« Un comportement exemplaire » demandé
Deux jours après les attaques perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre, l’ancienne basketteuse avait publié brièvement un message dans lequel on voyait des cartes de France de 1947, 1967 et 2023, sur lesquelles le drapeau tricolore recouvrant le territoire français était progressivement remplacé par le drapeau israélien, avec cette question : « Que feriez-vous dans cette situation ? ».
« Dans nos statuts, il est clairement indiqué que les représentants de Paris-2024 se doivent d’avoir un comportement exemplaire et avec une volonté d’apaisement au regard de ces sujets », avait alors souligné Tony Estanguet, le président du Cojo.
Les regrets d’Emilie Gomis
Le Conseil d’administration et l’Assemblée générale de Paris 2024 se sont donc réunis ce mercredi pour entendre Emilie Gomis et ses avocats. « Les membres du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale ont ainsi pu constater qu’Emilie Gomis condamnait les attentats du 7 octobre en Israël, toute forme d’antisémitisme ou de discrimination, contraires à ses valeurs. Emilie Gomis a également partagé ses regrets concernant sa publication et présenté ses excuses », indique le Cojo.
Ces excuses n’ont cependant pas été suffisantes pour qu’elle puisse conserver son poste, même si le Cojo a reconnu dans son message « le parcours remarquable d’Emilie Gomis en tant qu’athlète mais aussi ses engagements au service de la promotion de l’activité sportive de la jeunesse et des valeurs du sport et de l’Olympisme ».
AMADOU BA S’OFFRE LES SERVICES D’UN CABINET FRANÇAIS POUR SA CAMPAGNE DE COM
Le Premier ministre Amadou Ba compte mettre le paquet dans sa communication pour la présidentielle de 2024. C'est la raison pour laquelle, le candidat de Benno s’est offert les services du cabinet français Concerto pour sa campagne de communication.
Le Premier ministre Amadou Ba compte mettre le paquet dans sa communication pour la présidentielle de 2024. C'est la raison pour laquelle, le candidat de Benno Bokk Yakaar s’est offert les services du cabinet français Concerto pour sa campagne de communication.
En effet, selon LeQuotidien, le cabinet dirigé par François Hurstel est très connu des candidats africains à la présidentielle. C’est le cas Félix Tshisekedi ou Andry Rajoelina qui ont été ses clients.
Le camp d’Amadou Ba pour sa part rejette cette information et souligne qu’ils sont toujours à l’étape du traitement des différents cabinets postulants.
JUSTICE, NEUF PRO-SONKO SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Ces hommes et femmes qui vont passer leur première nuit au cachot sont membres de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS). Ils ont été interpellés par la police au cours d’une visite de proximité.
Comme il fallait s’y attende, les 9 Patriotes arrêtés dimanche dernier à la Médina viennent d’être placés sous mandat de dépôt. C’est le juge d’instruction en charge du 2e cabinet qui en a décidé ainsi.
Ces hommes et femmes qui vont passer leur première nuit au cachot sont membres de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS). Ils ont été interpellés par la police au cours d’une visite de proximité dénommée opération Fateu Fepp, alors qu’ils sensibilisaient les populations sur le retrait des cartes d’électeurs.
A l’enquête préliminaire, ils ont été auditionnés pour les délits d’occupation illégale de la voie publique, trouble à l’ordre public, participation à une manifestation non autorisée, entre autres.
THIERNO CISSÉ, LE CANDIDAT AUX FAUX DÉPUTÉS, CONDAMNÉ À SIX MOIS DE PRISON FERME
Interpellé par la DIC, le 26 décembre dernier, pour avoir déposé au Conseil constitutionnel une liste de 13 faux députés, Thierno Cissé a fait face, ce jeudi 26 janvier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar.
Son affaire n’a pas traîné. Interpellé par la DIC, le 26 décembre dernier, pour avoir déposé au Conseil constitutionnel une liste de 13 faux députés, Thierno Cissé a fait face, ce jeudi 26 janvier, au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Au verdict, il a été condamné à six mois de prison ferme. Il écope également d’une amende de 100 000 francs FCA.
CAN 2023, L’ATTAQUE DE TOUTES LES INCERTITUDES
À Yamoussoukro depuis mardi, l’équipe nationale du Sénégal entame la dernière ligne droite en vue de la Can 2023 avec une entrée en lice lundi face à la Gambie. Les Lions devront néanmoins panser leur manque d’efficacité qui soulève des inquiétudes
À Yamoussoukro depuis mardi, l’équipe nationale du Sénégal entame la dernière ligne droite en vue de la Can 2023 avec une entrée en lice lundi face à la Gambie. Les Lions devront néanmoins panser leur manque d’efficacité qui soulève des inquiétudes avec l’état de forme chancelant des attaquants de cette Tanière.
L’opération reconquête a un pris tournant depuis ce mardi soir avec l’arrivée des Lions à Yamoussoukro pour prendre part à cette 34ème édition de la Can. Une arrivée sobre qui cache quelque peu la forte attente autour de cette équipe nationale du Sénégal qui sera en quête d’un doublé historique. La bande à Kalidou Koulibaly est focus sur la préparation du premier match contre la Gambie. Elle devra néanmoins panser ces tares notées contre le Niger qui a soulevé quelques incertitudes. Le manque d’efficacité devant les buts est celle qui semble inquiéter le plus. Les Lions ont raté plusieurs occasions qui pourraient leur porter préjudice lors de la Can où il faudra faire preuve d’efficacité.
L’attaque des Lions de cette Can 2023 ne semble pas mieux armée que celle de 2021.
L’incertitude est en effet de mise à la pointe de l’attaque après le forfait du titulaire, Boulaye Dia. Nicolas Jackson (7 sélections, 7 passes décisives) et Habib Diallo (21 sélections, 4 buts et trois passes décisives) devront batailler pour le poste de titulaire. L’un a montré des signes d’inefficacité avec Chelsea et n’a d’ailleurs pas encore marqué en sélection alors que l’autre a perdu sa place de titulaire à Al- Shabab. Appelé en renfort, Bamba Dieng est en pleine rédemption mais ne semble pas avoir le même panache qu’en 2022. Un manque de buteur qui n’inquiète pas Aliou Cissé du moment où le Sénégal n’a jamais connu un grand buteur en Can.
Pas le Sadio de 2022
Ce n’est pas également la grande santé sur les côtés où Sadio Mané n’a pas les mêmes jambes qui ont fait de lui le meilleur joueur de la dernière Can et deuxième au Ballon d’Or France Football. Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye sont en deçà de leur véritable forme tandis que Krépin Diatta est plus attendu comme back-up de Sabaly que comme attaquant excentré.
Sans une attaque flamboyante, le Sénégal pourrait essayer de s’inspirer du Cameroun 2017 et de l’Egypte 2022 (solide derrière et réaliste devant) pour espérer réussir ce doublé. Aliou Cissé pourra compter sur une arrière-garde qui a enchainé quatre clean sheets et qui a en son sein des joueurs confirmés et en pleine forme. Le technicien aux dreadlocks aura comme objectif de ne pas faire briller les attaquants mais faire en sorte que son équipe marque un but de plus que son adversaire. Il pourra s’appuyer sur le fait que son équipe a joué deux finales de Can sans un vrai buteur devant. Les Lions peuvent aussi monter en puissance pour faire honneur à leur rang.
Aliou Cissé ne manquera pas de régler les imperfections au moment où l’équipe nationale du Sénégal a pris ses quartiers à Yamoussoukro où elle est arrivée mardi vers 22 heures Gmt.