SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 février 2025
ABDOURAHMANE DIOUF ET BOUGANE DÉTERMINÉS À POURSUIVRE LA BATAILLE
Les deux candidats à la présidentielle de février 2024 recalés pour défaut de parrainages ne sont pas prêts à baisser les bras. ‘’Nous allons introduire un recours...", a fait savoir Dr Diouf
Les deux candidats à la présidentielle de février 2024 recalés pour défaut de parrainages ne sont pas prêts à baisser les bras. ‘’Nous allons introduire un recours dès la publication ce 20 janvier des listes finales si nous n’y figurons pas’’, a dit le leader du parti ” AWALE” ce jeudi en conférence de presse. Le docteur Abdourahmane Diouf affirme avoir atteint le nombre de parrains requis après l’analyse des rejets par le Conseil constitutionnel.
Il a appelé les autres candidats recalés à faire des recours individuels à l’issue de la publication de la liste définitive des candidats ayant franchi l’étape du parrainage. Pour le leader d'Awale, la question de soutenir un candidat n’est pas encore à l’ordre du jour, car estimant être toujours dans la course.
Prenant la parole le leader de “GEUM SA BOPP”, Bougane Guèye Dany a fait savoir que l’invalidation de sa candidature n’est rien d’autre qu’une stratégie pour lui faire payer son combat contre la spoliation foncière et autres. “L’objectif c’est de disperser les forces vives de l’opposition. Sur cela; j’appelle à tous les candidats recalés à l’unité car cette élection doit être la nôtre’’ ; a dit Le leader “Gueum Sa Bopp” avant d’annoncer le lancement d’une caravane dénommée ‘’Doggali Benno” (achever Benno) dans peu de temps à travers tout le pays.
LES JOUEURS DE LA GAMBIE EXIGENT UNE PRIME AVANT LA CAN
Les internationaux gambiens ont refusé de s'entraîner mardi, réclamant le versement de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la compétition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Alors que la Coupe d'Afrique des Nations 2023 s'ouvre ce samedi en Côte d'Ivoire, l'équipe de la Gambie a failli ne pas pouvoir participer à la compétition en raison d'un mouvement de grève de ses joueurs. Selon des informations rapportées par le journal L'Équipe, les internationaux gambiens ont en effet refusé de s'entraîner mardi dernier, réclamant le versement d'une prime.
"Les joueurs, qui réclamaient une prime, ont décidé de ne pas s'y présenter", explique le ministre gambien des Sports Bakary Badjie, cité par L'Équipe. Les joueurs demandaient le paiement d'une prime de 38 millions de dalasis (environ 500 000€) pour l'ensemble de l'effectif, afin de les récompenser pour leur qualification à la CAN 2023 après leur beau parcours lors de la précédente édition où ils avaient atteint les quarts de finale.
Pourtant, les joueurs avaient déjà perçu 5000€ chacun pour leur participation à un stage de préparation en Arabie saoudite début janvier, a souligné le ministre. Ils avaient également renoncé à une prime de qualification en échange de passeports diplomatiques. Mais face à cette situation "courante dans le football africain" selon ses termes, Bakary Badjie a reconnu son impuissance.
Cette affaire est même remontée jusqu'au président de la République gambienne Adama Barrow, alors en déplacement à l'étranger. "Il a donné pour instruction qu'on paie pour qu'on s'en tienne au plan, qui est d'aller en Côte d'Ivoire et faire de notre mieux", a déclaré le ministre des Sports. "Parfois, quand vous vous retrouvez dans une situation comme celle-là, que vous pouvez appeler du chantage, vous cédez dans l'intérêt du pays", a-t-il ajouté.
Si l'équipe gambienne a finalement pu partir grâce à l'intervention du chef de l'État, elle a dû faire face à un autre imprévu puisque l'avion qui devait l'emmener en Côte d'Ivoire a dû faire demi-tour après seulement neuf minutes de vol en raison d'une panne technique.
La Gambie lancera finalement sa Campagne africaine lundi contre le Sénégal, avec peut-être encore quelques incertitudes levées de justesse.
PARRAINAGES, BENNO DÉNONCE LES ATTAQUES CONTRE LES INSTITUTIONS ÉLECTORALES
Réponse du berger à la bergère : le candidat Amadou Ba, soutenu par la mouvance présidentielle a tenu à répondre aux candidats recalés par le parrainage
Réponse du berger à la bergère: Le candidat Amadou Ba, soutenu par la mouvance présidentielle a tenu à répondre aux candidats recalés par le parrainage. Et il est passé par sa coalition .” Bennoo Bokk Yaakaar dénonce et condamne fermement les tentatives de jeter le discrédit sur les institutions de la République, spécialement sur celles en charge du processus électoral’’, déclare la mouvance présidentielle. La coalition au pouvoir estime que l’invalidation de certains parrainages a été dûment justifié.
‘”Bennoo Bokk Yaakaar appelle tous les acteurs au respect des institutions et des règles du jeu démocratique’‘, ajoutent Amadou Ba et ses camarades.
Par ailleurs la coalition Benno Bokk Yakkar appelle tous ses militants et militantes, sympathisantes et sympathisants, “à rester mobiliser dans l’unité et la cohésion jusqu’à la victoire finale”.
LE FORUM CIVIL DÉNONCE DES ARRANGEMENTS DOUTEUX DANS LA FISCALITÉ MINIÈRE
Redressements fiscaux non recouvrés, cadeaux fiscaux suspicieux, facilités injustes… L'organisation révèle des dossiers fiscaux douteux dans le secteur minier et demande une enquête parlementaire
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Le Bureau Exécutif du Forum Civil s'est réuni récemment pour examiner des questions relatives au secteur extractif sénégalais, notamment des litiges d'intérêt public en matière fiscale. En se basant sur des articles parus dans la presse, l'organisation a passé en revue plusieurs cas de redressements fiscaux engagés à l'encontre de sociétés opérant ou détenant des actifs au Sénégal.
Parmi les dossiers étudiés, le Forum Civil relève en particulier ceux concernant les sociétés Eiffage (redressement de 2,9 milliards FCFA), Philip Morris (3,7 milliards FCFA), Grands Moulins de Dakar (12 milliards FCFA) et Ericsson Sénégal (5 milliards FCFA), actuellement en cours d'instruction judiciaire.
Le Bureau note également qu'"il est fait état de « paiements cumulés de BARRICK GOLD de 9.678.167.296 FCFA au titre de redressements fiscaux » dans le rapport ITIE 2021", selon la citation issue du document.
Par ailleurs, le quotidien l'Express rapporte une "demande formulée par le Député Guy Marius SAGNA adressée à monsieur le président de l’Assemblée nationale du Sénégal pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour comprendre pourquoi le Gouvernement du Sénégal a donné 136 milliards de FCFA de cadeau fiscal à SGO", extrait de l'édition n° 0071 du 28 décembre 2023.
Face à cette situation, le Forum Civil "encourage les agents de l’administration fiscale à persévérer dans leur travail de mobilisation juste et transparente des ressources domestiques". Il les invite à "refuser d’exécuter ou de faire exécuter toute instruction ou décision illégale".
L'organisation s'étonne par ailleurs du "silence assourdissant du Ministre des Finances et du Budget", alors que ces transactions fiscales sur de lourds redressements dus à Barrick Gold et SGO interviennent dans un contexte où le Sénégal négociait un prêt de 166 milliards auprès du FMI.
Au vu de ces constats, le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, demande la production d'un rapport sur le contrôle fiscal, ainsi que des clarifications du gouvernement sur les dossiers Barrick Gold et SGO. Il appelle également à revoir les facilités fiscales accordées à certaines entreprises comme les ICS et la SOCOCIM.
VOICI LE NOUVEAU GOUVERNEMENT FRANCAIS
Deux jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le casting de l'équipe gouvernementale a enfin été annoncé par le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler depuis l'Élysée.
Deux jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le casting de l'équipe gouvernementale a enfin été annoncé par le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler depuis l'Élysée.
Nomination ou reconduction ? L'apparition du nouveau Premier ministre et de Gérald Darmanin ensemble mercredi 10 janvier, lors d'une visite dans un commissariat du Val-d'Oise avait déjà donné quelques indications. Bruno Le Maire, garde son portefeuille à Bercy et sera toujours en charge de l'Économie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et du Numérique. Eric Dupont-Moretti a su imposer son style dans le précédent gouvernement et conserve sa casquette de garde des Sceaux.
Stéphane Séjourné, un proche de Macron au Quai d'Orsay
On le donnait possible tête de liste aux prochaines élections européennes. Stéphane Séjourné va finalement diriger la diplomatie française. C'est un macroniste de la première heure. Il rejoint Emmanuel Macron en 2014, alors que le futur chef de l'État est encore ministre de l'Économie.
Homme de l'ombre, il sera l'un des plus proches conseillers à l'Élysée avant de sa lancée aux européennes de 2019. Malgré un manque de charisme pendant la campagne, c'est lui qui préside depuis le groupe Renew Europe au Parlement européen.
En plus de sa casquette de chef du parti présidentiel, il reste l'un des visiteurs du soir d'Emmanuel Macron. Sur le plan personnel, Stéphane Séjourné a été en couple avec le nouveau Premier ministre Gabriel Attal.
À 38 ans, Stéphane Séjourné devient le plus jeune ministre des Affaires étrangères. Sa proximité de 10 ans avec le chef de l'État devrait l'aider à trouver sa place au ministère des Affaires étrangères et de l'Europe, à côté de l'ambitieux ministre des Armées Sébastien Lecornu.
La sélection gambienne de football se préparant à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) a dû abandonner son vol à destination de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, mercredi dernier, en raison d'une perte de pression et d'oxygène dans l'appareil, selon une information rapportée par le site d'information sportive The Athletic.
L'équipe gambienne effectuait le trajet entre Banjul, la capitale du pays, et Yamoussoukro, capitale administrative de Côte d'Ivoire. Elle venait de passer du temps en Arabie Saoudite dans le cadre de sa préparation pré-tournoi. Selon la Fédération gambienne de football (GFF), les problèmes techniques ont été découverts par l'équipage seulement neuf minutes après le décollage de Banjul. Ils ont été confirmés après l'atterrissage d'urgence dans la capitale gambienne.
Dans un communiqué, la compagnie aérienne Air Côte d'Ivoire, transporteur officiel de la CAN 2023, a reconnu le problème de pression ayant conduit à devoir faire demi-tour. La GFF a assuré que l'ensemble des passagers étaient "sains et saufs" et que l'équipe a pu s'entraîner le soir même sous les projecteurs du stade de Bakau.
Saidy Janko, l'ancien latéral de Manchester United et Celtic évoluant désormais à Young Boys, a déclaré sur les réseaux sociaux que les joueurs avaient ressenti une "chaleur intense" dès l'embarquement et que plusieurs s'étaient endormis. Le joueur de 28 ans a jugé la situation "inacceptable" à l'aube de la CAN.
"J'ai pu dormir quelques heures", a déclaré jeudi matin le sélectionneur Tom Saintfiet à la presse belge. "Mais beaucoup de mes joueurs sont encore sous le choc. Certains ont encore des vertiges ou des maux de tête. Mais aujourd'hui nous allons nous entraîner, nous n'avons pas le choix."
La Gambie, dont c'est la première participation à la CAN, débute face au Sénégal, tenant du titre, lundi prochain. Elle affrontera également la Guinée et le Cameroun dans son groupe.
Contactée par The Athletic, la Confédération Africaine de Football, organisatrice de la CAN, n'a pas donné suite pour le moment.
L'AFRIQUE ECCLÉSIALE INFLEXIBLE SUR LE MARIAGE POUR TOUS
Sur le plan culturel, les prélats insistent sur l'incompatibilité des unions entre personnes du même sexe avec les valeurs familiales et les normes sociales profondément ancrées en Afrique
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
Réunis en Symposium du 11 au 15 janvier dernier à Accra, au Ghana, les évêques des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar ont réitéré leur refus de procéder à des bénédictions pour les couples homosexuels. Cette position, annoncée lors d'une déclaration commune adoptée à l'issue de leur assemblée plénière, vient confirmer leur réaction initiale à la publication controversée du Vatican sur cette question en décembre dernier.
Présidé par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, le SECAM a donné l'occasion aux évêques du continent de synthétiser leur doctrine sur le sujet. Lors de son allocution conclusive, le cardinal Ambongo a rappelé que "la grande majorité des intervenants au SECAM s'accordent à ne pas envisager de bénir les couples homosexuels en Afrique". Selon lui, une telle démarche "serait incompréhensible pour nos fidèles et porterait atteinte à nos valeurs sociales et culturelles profondément enracinées".
Dans leur prise de position commune, les évêques mettent en avant plusieurs arguments doctrinaux et contextuels pour justifier leur refus. Tout d'abord, ils réaffirment leur attachement au magistère du pape et à l'enseignement traditionnel de l'Eglise, pour qui l'union conjugale ne peut exister qu'entre un homme et une femme. Ils soulignent ensuite que de nombreux passages bibliques, comme dans le Lévitique ou les épîtres pauliniennes, condamnent clairement les actes homosexuels.
Sur le plan culturel, les prélats insistent sur l'incompatibilité des unions entre personnes du même sexe avec les valeurs familiales et les normes sociales profondément ancrées en Afrique. Ils estiment par ailleurs que de telles bénédictions seraient source de "scandale" et de "trouble" au sein des communautés ecclésiales.
Au-delà de cette question précise, le SECAM a permis aux évêques de réaffirmer leur communion avec le Saint-Siège tout en soulignant la nécessité de prendre en compte le contexte socio-culturel africain dans l'interprétation du magistère.
POURQUOI LES CAMARADES DU CANDIDAT HABIB SY EN VEULENT À ISMAÏLA MADIOR FALL
Selon le PEM/ Yaakaar U Rew Mi, le ministre des Affaires étrangères a « délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants » de son parti dans les commissions de distribution des cartes d’électeurs…
Le Parti de l’Espoir et de la modernité (PEM/ Yaakaar U Rew Mi) en veut au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le Pr Ismaïla Madior Fall. Pour cause, note un communiqué parvenu à Emedia, ce dernier, « nouveau ministre en charge des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a délibérément bloqué la transmission des lettres d’accréditation portant désignation des représentants de notre parti dans les commissions administratives de distribution des cartes d’électeurs, aux différentes représentations diplomatiques et consulaires concernées ». Se faisant, déduit le document, le patron de la diplomatie sénégalaise ne fait que « poursuivre sa mission de déconsolidation des acquis démocratiques, à lui confiée par Macky Sall ». D’autant plus que, poursuit notre source, « saisi par lettre du 19 décembre 2023 avec ampliation à la CENA, le ministre chargé des Affaires étrangères continue dans le dilatoire ».
Selon le communiqué, « la seule et unique réponse » donnée au représentant du PEM chargé du suivi du courrier est la suivante : « Les lettres sont dans le circuit et la transmission se fera dans les meilleurs délais ».
Ainsi, se désolent les camarades du candidat Habib Sy, « au moment où nos lettres, déposées à temps (avant le 31 décembre selon l’art R109 du code électoral), sont en souffrance dans le circuit du ministère chargé des Affaires Etrangères, les commissions de distribution des cartes d’électeurs des représentations diplomatiques et consulaires du Sénégal ont commencé à fonctionner, ce mercredi 10 janvier 2023 ».
Le Parti de l’Espoir et de la Modernité /PEM / Yaakaar U Rew Mi dénonce « vigoureusement, et en des termes les plus forts, cette forfaiture du ministère en charge des Affaires étrangères ». Avant de confirmer que « la CENA sera incessamment saisie, en vue de faire injonction au ministère chargé des Affaires Etrangères, conformément aux prérogatives que lui confère le Code électoral ».
CLASSEMENT 2024 DES PUISSANCES MILITAIRES EN AFRIQUE
L’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie disposent, dans l’ordre, des armées les plus puissantes du continent, selon le Global Fire Power index 2024 cité par l’Agence Ecofin.
L’Egypte, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Ethiopie disposent, dans l’ordre, des armées les plus puissantes du continent, selon le Global Fire Power index 2024 cité par l’Agence Ecofin.
L’Egypte reste la première puissance militaire africaine, selon l’édition 2024 du classement des armées les plus puissantes du monde, publié par le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP).
Ce pays d’Afrique du Nord occupe le 15e rang à l’échelle mondiale sur un total de 145 pays étudiés, avec un score de 0,2283 point d’après le classement qui se base sur 60 critères. Il s’agit notamment du nombre de militaires actifs, de la force navale, de la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, du nombre d’avions de chasse, du budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.
Le classement se base sur un « Power index » dont le score parfait serait de 0,0000 ; ce qui est impossible dans les faits. Ainsi, plus on s’éloigne de ce score plus on recule au classement.
GFP ne prend pas en considération les stocks nucléaires et ne pénalise pas les pays qui ne disposent pas de littoral par le manque d’une force navale.
L’Egypte dispose de 440 000 militaires actifs et de 480 000 réservistes, de 5340 chars, 1080 avions militaires et 140 navires et bâtiments de guerre.
L’Algérie (26e à l’échelle mondiale) occupe la deuxième position à l’échelle africaine devant l’Afrique du Sud (33e mondial), le Nigeria (39e), l’Ethiopie (49e), l’Angola (55e), le Maroc (61e), la RDC (73e) et la Tunisie (74e).
Le Soudan (76e à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain (voir le classement complet des 38 pays africains étudiés ci-dessous).
Selon Global Fire Power, les Etats-Unis demeurent la première puissance militaire mondiale en 2024, devant la Russie, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud.
Classement des puissances militaires africaines en 2024 :
1. Egypte (15e rang mondial)
2. Algérie (26e)
3. Afrique du Sud (33e)
4. Nigeria (39e)
5. Ethiopie (49e)
6. Angola (55e)
7. Maroc (61e)
8. République démocratique du Congo (73e)
9. Tunisie (74e)
10. Soudan (76e)
11. Libye (79e)
12. Kenya (89e)
13. Mozambique (92e)
14. Tchad (93e)
15. Zambie (97e)
16. Côte d’Ivoire (98e)
17. Zimbabwe (101e)
18. Tanzanie (103e)
19. Cameroun (104e)
20. Mali (106e)
21. Ghana (113e)
22. Ouganda (114e)
23. Erythrée (117e)
24. Soudan du Sud (119e)
25. Niger (121e)
26. République du Congo (122e)
27. Namibie (124e)
28. Botswana (126e)
29. Burkina Faso (127e)
30. Sénégal (130e)
31. Mauritanie (131e)
32. Gabon (132e)
33. Madagascar (133e)
34. Centrafrique (137e)
35. Sierra Leone (138e)
36. Liberia (140e)
37. Bénin (141e)
38. Somalie (142e)
L'INITIATIVE JOG NGIR SENEGAAL DÉNONCE LES DYSFONCTIONNEMENTS DANS LE PARRAINAGE
Audition réclamée d'experts électoraux, réintégration des parrains recalés sans raison, suppression même du système de parrainage : dans son implacable analyse, la plateforme liste ses exigences pour assainir une procédure jugée trop opaque
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/01/2024
L'Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal a tenu à alerter l'opinion publique sur les nombreux dysfonctionnements relevés dans le processus de contrôle des parrainages pour l'élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Dans un communiqué de presse publié le 9 janvier, l'organisation a appelé la CENA, le Conseil constitutionnel et l'administration à résoudre ces problèmes dans les meilleurs délais afin de garantir des élections libres et transparentes.
Selon les constats de Jog Ngir Senegaal, la CENA ne dispose pas du fichier électoral à jour malgré ses attributions légales, laissant penser que le Conseil constitutionnel travaille avec un fichier erroné. De nombreux électeurs ayant voté en 2022 se sont vu refuser leur parrainage sans justification valable. Par ailleurs, les doublons de parrainage externes, prohibés par la loi mais tolérés de fait, ne devraient pas être opposés aux candidats.
Le coordinateur de l'initiative, Amadou Tidiane Wone, a déclaré que "certains candidats ont vu leur dossier rejeté pour fichier inexploitable sans raison leur étant imputable", constituant un traitement inégal. Il a rappelé les recommandations de la CEDEAO et de l'UE demandant la réforme du système de parrainage.
Face à ces problèmes, Jog Ngir Senegaal a suggéré que la CENA mène un audit du fichier dans les trois jours, et que les parrains rejetés à tort soient réintégrés. Elle demande aussi au Conseil constitutionnel de revoir les rejets pour doublons. Par ailleurs, Wone estime qu'il faut reconnaître "le recul démocratique" que représente la fin de la publication en ligne du fichier, et supprimer le système actuel de parrainage jugé trop peu transparent.