KEEMTAAN Gi – SERVILITE
Kàccoor Bi est Cul-turel ! C’est son univers. Cela étant, il faut bien que l’on parle, à contrecœur, de celui qui a en charge dans notre pays le management de ce secteur qui est en train d’être « clochardisé ». Un ministre qui nous ramène aux premières heures de nos indépendances où des ministres chantaient bêtement à la gloire du Prince pour se faire remarquer. L’époque peu glorieuse des indépendances Cha Cha où tout était fait pour célébrer le dictateur. On parle de lui, parce qu’on aime bien les gens intelligents, même si, lui, se croyait un esprit supérieur. C’est avec dédain qu’il regardait celui dont il cire les bottes aujourd’hui carse voyant un destin présidentiel alors. Ça, il le disait avec une telle suffisance qu’il indisposait. Tombé de sa béatitude intellectuelle, il hisse celui qu’il critiquait et toisait à un rang supérieur. Bien entendu, dans sa démesure, il pensait avoir atteint le toit du monde avec son titre de… professeur d’université. Sa morgue a vite fait pschitt. D’où sa servilité, lui qui est devenu plus docile que les militants de la première heure de l’Apr dont certains ont réclamé en vain leur part de la pitance qui risque de leur filer entre les doigts en février. Pour la douzième édition du Festival National des Arts et Cultures (FESNAC), il a poussé la soumission jusqu’à nous offrir ce thème qui n’a semblé indisposer personne. « Macky, les Arts et le Patrimoine » ! On se croirait à l’époque de la gouvernance d’un Mobutu. Un thème pour le moins éculé en plus de sa dimension politicienne. Bien avant cet acte, il avait filé, ventre à terre, à Paris racheter des reliques du Père Léo, nous proposant même de nous offrir l’exposition « les dédales du pouvoir » qui se tenait au musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris. Dans sa propagande, il présentait cette exhibition comme étant tout à la gloire du Chef alors que des dictateurs reconnus comme tels étaient dans les « dédales » de ce musée. On oublie sa prétention à vouloir tenir un festival international de cinéma à Dakar, Gorée, Saint-Louis et Saly et dont les dates devraient être connues en juillet dernier. On attend toujours… Le comble de la médiocrité a été de classer, séance tenante, l’école où le Chef a usé son fond de culotte, site historique. En attendant de demander son classement au patrimoine mondial de l’Unesco ! Bien entendu, dans le monde de la culture, personne ne s’est senti offensé par une telle insulte. Il ne faut surtout pas courir le risque de se voir priver de subvention étant donné que la plupart de nos artistes en vivent ! Voilà un ministre qui se croit de la classe d’un Alioune Sène «Mendoza », d’un Makhily Gassama ou d’un Moustapha Ka alors qu’il est l’un des pires que la Culture ait connus dans notre pays. Après s’être ainsi rabaissé pour faire plaisir au Prince, on peut bien comprendre que celui-ci soit satisfait de son job. Flattez les rois, vous serez leur ami ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ANTI-PASTEF LE JUGE SECK NE RIGOLE PAS !
Avec la mise sous mandat de dépôt par le juge d’instruction, Mamadou Seck, des 9 jeunes membres de l’ex-parti Pastef, on peut bien se permettre de pouffer de rire, même si on compatit au sort de ces malheureux jeunes gens. Des jeunes qui n’étaient pas armés et ne marchaient pas sur la voie publique. Ils échangeaient avec des citoyens à quelques mètres de Sandaga où il y a foule chaque jour. Ils sont poursuivis pour… «participation à une manifestation non autorisée et actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique ». Cessez, svp, à ricaner pour ne pas paraitre idiots ! Des faits qui se passent dans un pays à la tradition démocratique chantée. Affiliés à la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS, un démembrement du parti Pastef), ces jeunes avaient été arrêtés dimanche dernier par la police de la Médina alors qu’ils effectuaient l’opération «fatt fepp», d’innocentes visites de proximité que les militants de Ousmane Sonko faisaient en étant habillés de tee-shirt à l’effigie du maire de Ziguinchor. Encore heureux que le bon juge Mamadou Seck, dans son infinie mansuétude, n’ait pas visé le crime de « terrorisme » ! Merci M. le juge…
CANDIDATURE AUDACIEUSE THIERNO CISSE CONDAMNE ! Six mois de prison ferme et une amende de 100 000 F CFA. Telle est la peine que le tribunal des flagrants délits de Dakar a infligée, ce jeudi, à Thierno Cissé, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février prochain. Il avait été arrêté, la semaine dernière, dans les locaux du Conseil constitutionnel, pour avoir présenté une liste de faux députés. Devant le juge, il a plaidé non coupable. « J’ai un compte et un chéquier. J’ai émis un chèque comme caution, mais je n’ai pas clôturé ce compte », s’est-il défendu. Il a écopé de six mois ferme alors que sa famille le présente comme un aliéné. Dans un pays qui ne marcherait pas sur la tête, on aurait procédé à une analyse psychiatrique avant de l’envoyer en taule. Pourvu qu’il ne fasse pas un drame à Rebeuss.
BATIMENTS INTELLIGENTS SABLUX REINVENTE LA VILLE DE DAKAR
Spécialisée dans les métiers de l’immobilier, Sablux est une entreprise 100% sénégalaise. Au cours d’un déjeuner de presse, les grands professionnels de l’immobilier qui dirigent cette fierté sénégalaise ont présenté leurs différents projets et réalisations au Sénégal et dans la sous-région. Un menu pas comme les autres : Une projection de film dans lequel défilent des bâtiments intelligents « Smart building », des immeubles futuristes aux façades en verre, de belles villas de luxe, des jardins paysagers, des centres commerciaux ultramodernes etc. Au cours de cette Immersion visuelle, « Le Témoin » quotidien se croyait tantôt dans un coin de Dubai (Emirats Unis), tantôt dans un recoin de New-York (Usa), tantôt dans une ville européenne. Ndékétéyo, nous étions bel et bien dans de différents quartiers résidentiels et populaires de Dakar tels que le Point-E, les Almadies, Sacré-Cœur, Sicap Liberté, Dakar-Plateau etc. où Sablux a construit des immeubles imposants qui font la fierté de notre capitale en matière d’architecture moderne. « Notre mission c’est de bâtir des cadres de vie innovants et écologiques en donnant une expérience unique à nos clients et partenaires par le respect permanent de nos engagements. D’ailleurs, notre expertise sénégalaise a été exportée dans plusieurs capitales africaines où notre multinationale sénégalaise Sablux a réalisé de grands projets immobiliers » a fait savoir le directeur général de Sablux Souleymane Diallo entouré de ses brillants proches collaborateurs à l’expertise avérée. En 15 ans d’existence, Sablux est en train de réinventer Dakar avec de belles infrastructures immobilières à magnifier.
CAN 2024 DES PROSTITUEES TOUS LES PAYS D’AFRIQUE QUALIFIES !
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football se déroulera à partir de demain, 13 janvier, au 11 février prochain en Côte d’Ivoire. Vingt-quatre équipes réparties en six groupes de 4 tenteront de succéder au Sénégal, victorieux de la précédente édition organisée au Cameroun. Donc la Côte d’Ivoire sera la capitale du football africain. En marge du football, le pays des Eléphants sera également la capitale africaine de la prostitution. Une seule particularité constate « Le Témoin » quotidien, toutes les nations africaines sont représentées par leurs prostituées voire leurs « ambassadrices » de nuit. D’ailleurs, nous renseigne-t-on, les prostituées sénégalaises, sud-africaines, algériennes, angolaises, béninoises, burkinabées, burundaises, camerounaises, égyptiennes, nigérianes, gabonaises, gambiennes, ghanéennes (que les Sénégalais d’un certain âge connaissent bien !), guinéennes, libyennes, Marocaines etc. toutes ces professionnelles du sexe, donc, commencent à débarquer à Abidjan au même rythme que les équipes de football. Ce qui différencie les pays dans cette « Can » du sexe en matière de « favorites », les unes sont des prostituées de luxe, les autres prostituées de la rue. A Abidjan y aura dur ces temps-ci !
CES CURIOSITES DANS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT FRANÇAIS ! Le gouvernement français formé hier comporte quelques curiosités à nos yeux de Nègres africains. Premièrement : il est dirigé par un homme (enfin, on suppose) ouvertement homosexuel. Deuxièmement : ce PM a nommé aux Affaires étrangères, l’un des portefeuilles les plus prestigieux, son ancien « mari » (pardon compagnon) Stéphane Séjourné. Troisième curiosité : au ministère de la Culture, c’est une beurette, Rachida Dati, remplace une autre beurette : Rima Abdul-Malak !
Baadoolo - Corona, souniou 1000 milliards !
Corona, tardé nga ! Rien ne nous arrêtera. Sénégalais yi guemeutouniou leu. Tu es revenu avec ton business ? Nos 1000 milliards d’abord. Même la justice a mis le masque pour qu’on n’identifie pas ces visages démasqués par la Cour des comptes. Tu trouveras le gel de tous tes accessoires. Nous avons fait d’autres tests au Conseil constitutionnel. Sur les 93, seuls 21 sont positifs. Nous avons préféré le bulletin de vote au bulletin du ministère de la Santé. Nioo la gueuneu baadoolo.
Pensions de retraite L’Ipres annonce une hausse de 10%
L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) a informé, hier, dans un communiqué que les pensions allouées aux retraités vont augmenter de 10%. Et ce, à compter de ce 1er janvier 2024. Cette décision fait suite aux recommandations du Conseil d’administration rendues publiques après la séance tenue mardi dernier. Le Directeur général, Amadou Lamine Dieng, a indiqué que l’Ipres a également décidé que les pensions seront payées le 5 de chaque mois. L’institution s’est dite engagée pour «l’amélioration continue du service public de gestion des pensions de retraite au bénéfice des allocataires».
Contrôle fiscal des entreprises Le Forum civil interpelle l’Etat
Les Litiges d’intérêt public (Lip) concernant l’entreprise Barrick Gold pour 120 milliards de FCFA et la société Sabodala gold operations (Sgo) pour 150 milliards de FCFA ont attiré l’attention du Forum civil. L’Organisation interpelle le ministre des Finances et du Budget et demande à la Direction générale des impôts et domaines de produire un rapport de redevabilité sur le contrôle fiscal. Dans une déclaration, Birahime Seck et Cie notent qu’«il est apparu que des procédures de redressement fiscaux ont été engagées à l’endroit de plusieurs sociétés exerçant des activités ou établies ou possédant des actifs au Sénégal. Il s’agit de Eiffage (2 milliards 900 millions FCFA), Philip Morris (3 milliards 700 millions FCFA), Grands Moulins de Dakar (12 milliards FCFA), Ericsson Sénégal (5 milliards FCFA), Barrick Gold (120 milliards de FCFA) et Sabodala Gold Operations (150 milliards de FCFA)». Le bureau exécutif de la Section sénégalaise de Transparency international dit «suivre avec attention le dénouement des cas des entreprises Eiffage, Philip Morris, Grands Moulins de Dakar et Ericsson Sénégal en cours d’instruction au niveau de la Justice», et déplore qu’il est fait état de «paiements cumulés de Barrick Gold de 9 milliards 678 millions 167 mille 296 FCFA au titre de redressements fiscaux» dans le rapport Itie 2021.
Le journaliste de la Rfm cible de menaces après son commentaire La Cap invite l’Etat à protéger Babacar Fall
Le Journaliste Babacar Fall de la Rfm est la cible d’attaques et de menaces après son commentaire sur la dernière sortie du chef de l’État critiquant les revues de presse au Sénégal. Dans un communiqué, la Coordination des associations de presse (Cap) rappelle aux « auteurs de ces insultes, attaques et menaces verbales » que le commentaire est un «genre journalistique reconnu et couramment utilisé dans la profession ». Elle exprime son «soutien» et sa «solidarité» au Directeur de la Rédaction de la Rfm et l’«encourage à porter plainte». Mais aussi, la Cap demande aux autorités de protéger le journaliste et d’ouvrir une enquête «dans les meilleurs délais afin d’identifier et de traduire devant la justice les auteurs de ces menaces injustifiées».
Le directeur de la prévention sur le retour du Covid-19 «Pas de quoi s’alarmer»
Le Covid-19 est de retour au Sénégal. 34 cas ont été signalés dans certaines parties du pays. Le directeur de la Prévention conseille aux populations de respecter les mesures barrières. Le docteur Mamadou Ndiaye, interrogé par iRadio, hier, assure que : «Par rapport à hier (mercredi), il n’y a pas de variation en tant que tel. Cela évolue en dents de scie. Pour l’instant, les cas ont repris légèrement. Il n’y a pas de quoi s’alarmer». Il a précisé qu’il n’y a pas encore de cas graves ni de décès. Toutefois, Dr Ndiaye a donné une prescription : «Dés que l’on se sent un peu grippé, des toux, éternuements, des douleurs respiratoires, une petite fièvre, il faut aller se faire consulter par la structure de santé la plus proche pour faire un test. Si le test est positif, il faut d’abord s’isoler et ensuite prendre des mesures par rapport à son entourage pour ne pas contaminer sa famille mais, également, à chaque fois, respecter les mesures barrières».
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
DE QUOI VOTRE AUDACE EST-ELLE LE NOM ?
"Où sont les grands leaders ? Où est la vision politique ?", s'interroge Penda Mbow. Pour cette figure intellectuelle, la multiplication des candidatures à la présidentielle révèle une crise du leadership politique que le parrainage n'a pas su résoudre
La présidentielle de 25 février ne rassure pas grand nombre d’observateurs de la vie politique pour des raisons bien évidentes. Dans cette entrevue exclusive, Penda Mbow, observatrice avertie de la vie politique sénégalaise et grande figure de la société civile livre sa fine analyse sur le processus électoral et expose ses craintes, ses doutes et son incompréhension sur cette floraison de candidature et le processus de validation qui pose question.
En effet, l’ouverture de dépôt de parrainage révèle une kyrielle de candidatures qui défie le bon sens. Le parrainage a quelque chose de mystérieux. En effet des acteurs et actrices avec une expérience politique réelle, des appareils politique échouent à faire valider leur parrainage tandis que des novices sans expérience ni envergure, passent sans encombre le filtre.
Des partis politiques insignifiants, irrespectueux de la loi et qui auraient dû être dissouts purement et simplement continuent de souffler le chaud et le froid dans l’arène de politique. Ils sont autorisés à présenter leurs candidats alors qu’on s’est permis de dissoudre un vrai parti politique influent qui a un vrai poids politique. Pour Penda Mbow, beaucoup de zone d’ombre méritent un éclairage, ne serait-ce qu’a posteriori et pour la postérité. Cela est d’autant plus urgent que presque personne ne comprend comment ça marche concrètement
Cette ’universitaire prolifique et figure de proue de la société civile sénégalaise se désole d'une expérience démocratique qui semble en panne, une démocratie qui prend des allures d’une ploutocratie (système politique tenu par le pouvoir de l’argent et des riches) et qui mérite que l’on marque une pause pour se réorganiser avant de repartir de plus belle sur de nouvelles bases. C’est peut-être le moment plus que jamais d’appliquer le résultats des Assises nationales et le recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI).
UN OFFICIEL PRÔNE UNE RÉFORME DE L’AGENCE JUDICIAIRE DE L’ÉTAT
Alioune Dione, un des conseillers techniques du ministre des Finances et du Budget , a souligné jeudi à Saly (Mbour, ouest) la nécessité de réfléchir à une organisation de l’Agence judiciaire de l’Etat adaptée aux nouveaux défis et enjeux sécuritaires.
Saly, 11 jan (APS) – Alioune Dione, un des conseillers techniques du ministre des Finances et du Budget , a souligné jeudi à Saly (Mbour, ouest) la nécessité de réfléchir à une organisation de l’Agence judiciaire de l’Etat (AJE) adaptée aux nouveaux défis et enjeux sécuritaires.
”Face aux nouveaux défis, aux nouvelles menaces et surtout à la perspective de mettre au cœur de la stratégie de défense de l’État, la prévention, il fallait réfléchir sur une nouvelle organisation adaptée de l’Agence judiciaire de l’État”, a dit M. Dione, lors de l’ouverture d’un atelier sur la mutation institutionnelle de cette institution.
”A l’heure actuelle, nous avons simplement le décret de 1970, mais nous n’avons pas de textes d’application“, a relevé M. Dione.
Selon lui, en dehors d’un texte d’application de 2014 qui “donne certaines prérogatives“, et faisant suite au décret qui réorganise complètement la direction de l’Agence judiciaire de l’Etat, il n’y a pas ni organisation ni arrêté.
“Nous nous sommes rendu compte que la gestion du contentieux de l’État est dispersée. Il y a plusieurs administrations qui interviennent dans le contentieux, telles que l’administration fiscale et l’administration douanière et tout cela ne donne pas une cohérence globale“, a-t-il ajouté.
Cet atelier est, selon l’officiel, une occasion de “réfléchir sur la nécessité de mise en place cette cohérence globale pour articuler l’action de l’État autour de dynamiques qui sont communes“.
Le premier volet de cette rencontre est institutionnel, et le deuxième est fonctionnel, a-t-il noté, précisant qu’il s’agit de voir “comment traduire dans les faits la réorientation stratégique de la défense de l’État autour de la centralisation“.
Un autre élément important porte sur la perspective, selon lui.
”De plus en plus, c’est la prévention qui est privilégiée dans la gestion des contentieux, et il fallait justement consacrer une place à cette mission de prévention dans le cadre des fonctions de l’agent judiciaire de l’État“, a dit Alioune Dione.