CANDIDATURES, LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL FAIT LE POINT
La commission de vérification des parrainage des parrainages a examiné les dossiers des 93 candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il ressort de leur vérification que 9 candidats ont atteint le nombre minimum de parrains requis.
La commission de vérification des parrainage des parrainages a examiné les dossiers des 93 candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il ressort de leur vérification que 9 candidats ont atteint le nombre minimum de parrains requis. Il s’agit de Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye,Déthié Fall, Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Khalifa Sall, Anta Babacar Ngom et Amadou Ba.
Les candidats admis à régulariser leur parrainages invalidés à cause des doublons externes sont au nombre de 21 :Me El Hadji Diouf, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Papa Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammad Bounn Abdallah Dionne, Aliou Camara, El Hadji Malick Gakou, Papa Mamadou Ngom, Aly Ngouille Ndiaye, Serigne Guèye Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdoul Mbaye, Aminata Touré, El Hadji Mamadou Diao, Amadou Seck, Bassirou Diomaye Faye, Abdourahmane Diouf, Bougane Guèye Dany, Amadou Ly “Akilee” et Thierno Alassane Sall.
“Ces candidats sont admis à régulariser leur situation par le dépôt, dans le délai de 48 h à compter de la réception par leur mandataire de l’acte de notification établi par le chef du greffe du Conseil constitutionnel, de nouvelles listes de parrainage, à hauteur du nombre de leurs doublons externes, conformément aux dispositions des articles L 126, alinéas premier et 2 du Code électoral et de l’article 13 de la décision No 1/2023 du 24 novembre 2023 du Conseil constitutionnel”, informe le communiqué de la commission de vérification. Le même source précise que les actes de notifications en vue de la régularisation des parrainages invalidés ont été remis aux mandataires et représentants concernés le vendredi 5 janvier 2024.
Quant aux candidats définitivement recalés, ce sont ceux dont le cumul des parrainages validés et des doublons externes ne leur permettrait pas d’atteindre le minimum requis au niveau national et/ou dans au moins 7 régions. Ils sont au nombre de 35. Il s’agit de Hadjibou Soumaré, Ousmane Kane, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Amadou Aly kane, Mohamed Ben Omar Diop, Mary Tex Niane, Assome Diatta, Papa Macodou Diouf, Samba Ndiaye, Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Déme, Cheikh Abiboulaye Dièye, Cheikh Abdou Mbacké, Jean Baptiste Diouf, Khadim Diop, Birima Mangara, Ndiack Lakh, Aliou Lam, El Hdji Ibrahima Sall, Mamadou Diop Decroix, Sheikh Alassane Sène, Al Hassane Ould Niang, Alpha Thiam, Hamidou Thiaw, Ibrahima Sall du Model, Cheikh Dieng, Ibrahima Cissokho, Mansour Ndiaye, Momar Nado Ascosen, Iboun Taimiya Sylla, Babacar Ndiaye, Aïssatou Mbodj.
Il y a 9 candidats dont les dossiers sont incomplets du fait de l’absence de l’une des énumérées à l’article L 121 du Code électoral, leur parrainage n’ayant pas été contrôlés. D’abord pour non présentation de l’attestation confirmant le versement de la caution. Sont concernés Ousmane Sonko, Assane Ka, Ibrahima Abou Nguette, Abdou Khadre Sall, Mamadou Dièye, Me Moussa Diop, Amsatou Sow Sidibé, Amdy Diallo Fall.
Pour les candidats ayant présenté des fichiers inexploitables: Il y a Malick Guèye, Mamadou Sambou Yatassaye, Oumar Sylla, Charles Emile Ciss, Mouhamadou Lamine Guèye, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Thione Niang, Mouhamadou Fadel Koné.
Viennent ensuite les candidats n’ayant pas versé la caution et dont le nombre de parrainages est inférieur au minimum requis: Papa Eugène Barbier, Mohamed Tounkara, Ql Ousseynou Ba, Issa Kanouté,
Pour non production du casier judicaire, de l’extrait de naissance et de la copie légalisée de la carte nationale biométrique CEDEAO. Ibrahima Datt a été éliminé.
Trois candidats ont retiré leur candidature: Ibrahima Mbow, Ndongo Ndiaye, Talla Sylla.
Enfin Thierno Cissé le faussaire ayant présenté une fausse liste de parrains députés clos la liste.
le contrôle du second tour débutera ce mardi 9 janvier 2024 à 9 h 30. les dossiers seront examinés dans l’ordre issu du tirage au sort effectué le jeudi 28 décembre 2023.
CAN 2023, BOULAYE ET SENY DIENG FORFAITS
Bamba Dieng sera là pour remplacer Boulaye et Alfred Gomis prendra la place de Seny. C'est la continuité. "Bamba et Alfred connaissent la maison", a déclaré le sélectionneur des Lions.
IGFM (Dakar) Aliou Cissé a confirmé le forfait de Boulaye Dia et Seny Dieng, pour la Coupe d'Afrique des Nations. Il a fait officiellement l'annonce, ce lundi soir après la conférence de presse du match Sénégal-Niger.
"C'est une triste nouvelle pour Boulaye et Seny. Avec les médecins de l'équipe, on pensait qu'ils allaient revenir avant la CAN, mais ce n'est pas le cas. J'avais dit que s'ils ne revenaient pas à leur meilleur niveau, on les changerait, mais ce n'est pas le cas.
Maintenant, Bamba Dieng sera là pour remplacer Boulaye et Alfred Gomis prendra la place de Seny. C'est la continuité. "Bamba et Alfred connaissent la maison", a déclaré le sélectionneur des Lions du Sénégal.
MERMOZ ET GADAYE, LE LITTORAL DE LA GRANDE CÔTE SOUS LA MENACE DES CONSTRUCTIONS
À Dakar, le littoral subit les assauts des promoteurs immobiliers. Ces derniers mènent une course effrénée pour l’obtention de quelques mètres carrés près de la plage. Le phénomène prend de l’ampleur.
Le littoral souffre de sa position stratégique qui offre un beau cadre. Son espace luxuriant attire bon nombre de personnes. Cela s’explique par ces nombreuses constructions constatées sur le long de la façade maritime de la capitale.
À Dakar, le littoral subit les assauts des promoteurs immobiliers. Ces derniers mènent une course effrénée pour l’obtention de quelques mètres carrés près de la plage. Le phénomène prend de l’ampleur. Cependant, la capitale du Sénégal vit les dernières heures où son littoral est exempt de toute occupation et accessible à tous. Les immeubles R+, les hôtels, entre autres sont construits près de la plage pouvant offrir le luxe de humer la brise marine.
À Mermoz, aux environs d’un hôtel de la place, le littoral est entièrement occupé. Des bâtiments en finition ont trouvé leur siège dans cet endroit au bord de la mer. Des hôtels flambant neufs jouxtent les pierres rocheuses qui les protègent contre une avancée de la mer. La marée est basse. L’océan est calme et le courant marin n’est pas si agité. La brise marine se fait sentir par le biais du vent frais et doux qui s’en échappe. En plein jour, le soleil fait jaillir ses rayons reflétant la lumière sur l’eau qui, à son tour, fait apparaître un décor jovial. Des signes qui montrent pourquoi le littoral fait l’objet de plusieurs convoitises. Parce qu’il fait bon vivre aux alentours.
Les maçons, les uns sur les toits, et les autres à l’intérieur des bâtiments, sont en pleine activité et aux derniers réglages des travaux. En plus des briques, des fers, d’autres matériaux de construction sont à gogo sur place. Ces immeubles, la plupart des hôtels, surplombent la mer pour offrir aux visiteurs une vue panoramique sur l’océan. Les bâtiments occupent carrément le littoral.
À la plage de Mermoz, une petite portion est dédiée aux gens qui viennent visiter où faire du sport. Le reste est synonyme d’une spéculation foncière sur cet endroit où les bâtiments en construction fleurissent comme des champignons. La plage est presque déserte, les rares personnes qui s’y trouvent s’adonnent à la course à pied et les autres, des groupes d’amis, devisent tranquillement.
Les bâtiments tout proches de la mer
Samsidine Ndoye dénonce une « prédation foncière ». À l’en croire, face à cette situation, les citoyens simples n’ont pas les moyens de combattre ou d’ester en justice les propriétaires de ces édifices. « Nous aurons affaire à des personnes réputées être riches et il sera difficile de les déguerpir de ces endroits », a déclaré Samsidine. Selon lui, il s’agit de la loi du plus fort. Toutefois, il demande qu’on laisse aux populations la liberté de continuer à visiter la plage. « Une majeure partie de la plage a été privatisée », a-t-il mentionné. Bien assis sur un banc, à l’ombre d’un arbre, El hadji Tall a bien noté ce qui se passe actuellement. « Il n’y a presque plus d’espace, les constructions ont envahi une grande partie du littoral, la plupart d’entre elles sont des hôtels et des auberges », soutient le quadragénaire.
À Gadaye, une localité située dans la commune de Yeumbeul, une pléthore de chantiers est visible dans cet espace à quelques mètres de la mer. Innombrables sur les lieux, les ouvriers sont à pied d’œuvre et leurs coups de marteau résonnent sans arrêt. De nombreux bâtiments sont en construction. Il fut un temps, cette partie du littoral était dominée par des filaos qui longeaient toute la côte de Guédiawaye à Malika. Aujourd’hui, ils sont menacés de disparition par l’action anthropique qui annihile tout espoir de survie des espèces végétales. À côté des bâtiments, quelques arbustes réussissent à résister face à cette ruée vers les terres du littoral. Ici, une grande partie du littoral a été lotie. Les arbres coupés de leurs racines cèdent la place aux immeubles. Dans des endroits où les constructions tardent à démarrer, des bornes ont été installées. Un signal pour alerter que ces terrains font office d’une occupation, tout le long de la Vdn 3. Sur cette voie, la circulation est fluide. À quelques encablures du giratoire de Gadaye, les vendeurs de poissons et de fruits à côté de leurs attelages sont à la quête de clients. Les charretiers et les laveurs prennent d’assaut les petits coins. Le bruit des vagues et des voitures est en symphonie.
Les immeubles ont chassé les filaos
Ibrahima Ba habite la cité depuis des décennies. Il montre son courroux face à cette situation qu’il déplore sans réserve. Rappelant son enfance effectuée dans ses filaos, qui étaient une beauté naturelle à contempler, d’après lui. Il garde de vieux souvenirs que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas la chance de vivre. « La nature était belle dans cette plage. Enfant, j’ai tout fait ici et maintenant avec ces constructions, les filaos ont été coupés et cela a commencé avant même avec la mise en place de cette route », a-t-il fait savoir.
Pa Fall, chauffeur de taxi-clando, abonde dans le même sens qu’Ibrahima, mais il aborde le sujet autrement, en fin connaisseur du lieu. Le sexagénaire souligne qu’il habite dans cette ville depuis 1978, dans un contexte où il n’y avait rien, ni infrastructures ni bâtiments R+3, entre autres. D’après lui, la forêt était dense et elle s’étendait à des centaines de mètres avant de rejoindre la façade maritime. Elle fut un moyen de contrer l’avancée de la mer. Ces particules de sables venant de la plage se transforment en dunes sous l’effet du vent, poursuit le vieux chauffeur. « Du fait que toute la flore est partie, cela n’augure rien de bon pour notre cadre vie et surtout cette avancée de la mer qui peut créer une situation difficile à maîtriser dans les prochaines années, d’où l’importance de cette forêt de filaos », a-t-il déploré.
FESNAC FATICK, MACKY DONNE LE DÉPART
Le Président Macky Sall a lancé, lundi, la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) au stade Massène Sène de Fatick, sous le thème « Macky, les arts et le patrimoine ».
Le Président Macky Sall a lancé, lundi, la douzième édition du Festival national des arts et cultures (FESNAC) au stade Massène Sène de Fatick, sous le thème « Macky, les arts et le patrimoine ».
La cérémonie a accueilli des invités tels que le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassane Naciri, et le ministre gambien de la Culture, Hamat Ba.
En présence de la Première Dame Marième Faye Sall, du Premier ministre Amadou Ba et de membres du gouvernement sénégalais, la cérémonie a débuté avec l’exécution des hymnes nationaux du Maroc et du Sénégal. Le livre « Les Mélanges », dédié à la vie et à l’œuvre du président, a été présenté au public.
Le FESNAC se clôture vendredi.
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LES LIONS PRÊTS POUR UN NOUVEAU SACRE
À quelques jours de la CAN 2023, le sélectionneur national Aliou Cissé s'est longuement confié sur ses objectifs et sa préparation. Déterminé à conserver le titre acquis en 2022, il affiche sa confiance en l'équipe malgré quelques incertitudes
À l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations 2024, l'entraîneur du Sénégal Aliou Cissé s'est longuement confié lors d'un entretien sans langue de bois avec la chaîne TFM. Le sélectionneur des Lions de la Teranga a évoqué de nombreux sujets, affichant sa grande motivation pour conserver le titre acquis en 2022.
Interrogé sur la préparation de son équipe, Aliou Cissé se veut serein et ambitieux : «Nous avons l'espoir et nous travaillons pour ça. Cette CAN, on la prépare déjà depuis notre victoire en 2022» assure-t-il. Bien que l'effectif compte quelques incertitudes liées à des blessures, Cissé garde confiance : «Le Sénégal a aujourd'hui largement les arguments pour gagner à nouveau.»
S'il admet que le groupe a évolué avec des jeunes qui poussent, Cissé défend l'importance d'un «noyau dur» et de la continuité dans la sélection. «Chaque génération doit écrire son histoire» rappelle-t-il. Son capitaine Kalidou Koulibaly et les cadres évoluant en Arabie Saoudite seront au rendez-vous selon lui.
Ces derniers mois, des rumeurs évoquaient des tensions entre Aliou Cissé et d'autres membres de l'encadrement technique. Le sélectionneur dément formellement : «Je n'ai aucun problème avec eux. Les critiques m'ont rendu plus fort.» Même son de cloche sur sa relation avec l'entraîneur des U23, Demba Mbaye : «Il n'y a aucun souci de communication avec lui» assure Cissé.
Concernant le jeu des Lions, Cissé revendique ses choix, comme son système en 4-3-3 flexible, ainsi que ses remplacements souvent tardifs. «Je ne fais pas des changements pour faire plaisir. Un changement c'est quand c'est nécessaire» argue-t-il, refusant de céder aux sirènes de l'opinion publique.
S'il admet pouvoir mieux faire offensivement, le coach rappelle que le Sénégal a inscrit 17 buts sur la campagne de qualification. «L'équipe ne manque pas d'efficacité» juge-t-il. Son animation offensive a en tout cas de quoi faire trembler les défenses adverses.
Aliou Cissé a tenu à remercier les supporters des Lions pour leur soutien indéfectible. «J'ai besoin de vous. Soyez présents pour ce rendez-vous» a-t-il lancé, en référence au match amical contre le Niger puis à la CAN.
LE FORUM CIVIL INVITE LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL À EXPLIQUER AUX CITOYENS SA MÉTHODE DE VÉRIFICATION DES PARRAINAGES
À l'approche de la présidentielle, les questions liées au parrainage agitent la classe politique et les citoyens. Birahim Seck enjoint les membres du Conseil constitutionnel à la pédagogie pour éclaircir les zones d'ombre
Le coordinateur du Forum civil, une organisation de la société civile sénégalaise, a invité dimanche les membres du Conseil constitutionnel en charge de la vérification des parrainages, à expliquer aux citoyens les modalités suivant lesquelles les dossiers de candidature à la prochaine présidentielle soumis à son examen ont été retenus ou rejetés.
« Pour rendre effectif le droit à l’information des citoyens, la commission chargée de la vérification du parrainage est dans une obligation d’informer les populations sur les conditions qu’ils ont utilisées pour pouvoir éliminer ou accepter certains candidats », a dit Birahim Seck.
Il intervenait en marge d’un atelier sur consolidation des plans d’actions des observatoires territoriaux du secteur extractif tenu à Saly-Portudal (Mbour).
« C’est le minimum dans une démocratie », a insisté M. Seck, estimant qu’une telle démarche permettrait d’ »apporter des éclairages sur les griefs soulevés par une partie de l’opposition, sur le système de parrainage, sur la technicité qui a été utilisée par rapport à la distribution des clefs et sur les cas de doublons ».
« Il y a une obligation de parler aux Sénégalais sur les conditions qui ont prévalu à la sélection de candidatures, parce que ce sont eux (membres de la commission du parrainage), qui sont habilités à apporter les réponses nécessaires aux questions soulevées par une partie de l’opposition », a-t-il- encore souligné.
Invitant les Sénégalais à la sérénité, Birahim Seck estime qu’ « une élection reste une compétition électorale, et […] ne devrait, en aucun cas, remettre en cause la paix et la stabilité du Sénégal ».
Le coordinateur du Forum civil a exhorté les partis politiques, l’opposition comme le pouvoir, les candidats indépendants et les acteurs chargés de la supervision des élections, à « organiser une élection transparente [pour] permettre aux Sénégalais de garder la paix et la concorde, surtout avec les tensions [constatées] dans la sous-région ».
L'IVRESSE DE LA CAN GAGNE LA CÔTE D'IVOIRE
L'événement sportif continental tant attendu, débarque en Côte d'Ivoire le week-end prochain. Mais l'ivresse gagne déjà tout le pays, des échoppes de la capitale aux ateliers de réparation de province. Supporters, commerçants, etc. sont en ébullition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 08/01/2024
À une semaine du coup d'envoi de la 34e Coupe d'Afrique des Nations (CAN) qu'elle accueille, la Côte d'Ivoire est entrée dans une frénésie footballistique, à la hauteur de la passion que suscite le continent pour ce sport.
"Ca sera électrique !", s'enthousiasme déjà Lassina Kanta, jeune supporter ivoirien de 21 ans interrogé par l'AFP, qui espère pouvoir assister au match d'ouverture entre son pays et la Guinée-Bissau samedi prochain. Cet enthousiasme, on le retrouve dans toutes les villes devant accueillir des rencontres selon les témoignages collectés.
À Abidjan, capitale économique du pays, les commerçants des marchés se chambrent déjà sur les chances de leurs sélections favorites, entre le Mali, le Sénégal ou bien sûr la Côte d'Ivoire. "L'ambiance monte peu à peu", croit savoir l'AFP. Si certains craignent les embouteillages, la majorité des Ivoiriens manifestent leur "tendance à l'enthousiasme".
Celui-ci dépasse les frontières d'Abidjan, puisqu'Oumar Doumbia, mécanicien à Bouaké, ville qui accueillera notamment le Burkina Faso et l'Algérie, a confié à l'AFP ne pas "vouloir manquer aucun match au stade", une chance qu'il n'avait "jamais eue".
Sur les plans économiques aussi, les retombées se font déjà sentir. Dans la capitale, les commerçants habillés à écouler souvenirs et articles traditionnels se sont mis aux maillots des Éléphants, réplique officielle vendue une dizaine d'euros et qui "partent comme des petits pains", selon Lamine Koné, marchand interrogé par l'AFP. Une manne pour certains devenus temporairement vendeurs.
Pour accueillir dignement cet événement auquel elle n'avait plus participé depuis 40 ans, la Côte d'Ivoire a investi 1,5 milliard de dollars dans de nouvelles infrastructures comme les 6 stades, routes, ponts ou hôtels. Dans une version actualisée de son discours du Nouvel An, le président Alassane Ouattara a insisté sur l'importance de "faire de cette CAN une grande fête".
Pour la réussite de leur vitrine sur la scène internationale, les autorités ont ainsi multiplié les inspections de chantiers ces derniers mois, jusqu'à la promesse du Premier ministre Robert Beugré Mambé jeudi de voir le pays "prêt à tous les niveaux". Jusqu'à 1,5 million de visiteurs sont attendus pour ce que la Côte d'Ivoire espère être "une fête de la jeunesse, de l’hospitalité ivoirienne et de la fraternité africaine". Le coup d'envoi de l'ivresse annoncée n'est plus très loin.
L’UE ANNONCE LE DÉPLOIEMENT D’UNE MISSION D’OBSERVATION ÉLECTORALE AU SÉNÉGAL
A l’invitation des autorités sénégalaises, l’Union européenne va déployer une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour y observer le déroulement de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 8 jan (APS) – L’Union européenne, par la voix de son haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a annoncé l’envoi prochain d’une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour observer le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 février prochain, a-t-on appris de source officielle, lundi.
‘’A l’invitation des autorités sénégalaises, l’Union européenne va déployer une mission d’observation électorale (MOE) au Sénégal pour y observer le déroulement de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, rapporte notamment un communiqué publié sur le réseau social X.
La mission attendue à la mi-janvier à Dakar sera dirigée par la députée du Parlement européen, Malin Björk, à la tête d’une équipe cadre composée de neuf analystes qui resteront dans le pays jusqu’au terme du processus électoral et élaborera un rapport final et des recommandations pour de possibles réformes, indique la source.
L’Union européenne signale que peu après son arrivée, l’équipe cadre sera rejointe par trente-deux observateurs de longue durée, qui seront déployés dans tout le pays, tandis que soixante-quatre autres observateurs de courte durée renforceront ces équipes à l’approche de la date du scrutin.
‘’L’invitation des autorités (sénégalaises) à observer le déroulement de la prochaine présidentielle est un nouveau témoignage concret de la solidité du partenariat qui lie le Sénégal et l’UE’’, a réagi le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et le politique de sécurité.
Il a affirmé que la longue tradition démocratique du Sénégal constitue une base solide pour assurer le respect les droits et libertés de tous les Sénégalais tout au long du processus électoral.
»Sous la direction de sa cheffe, la MOE de l’UE produira une évaluation détaillée, indépendante et impartiale du processus électoral’’, a rappelé Josep Borrell.
»C’est un honneur pour moi de diriger la MOE de l’UE au Sénégal. Grâce à cette mission, nous espérons contribuer à la réalisation d’un processus électoral transparent et inclusif. Nous présenterons les principaux résultats et les recommandations de notre mission de manière constructive à la fin de notre mandat, contribuant ainsi à identifier des pistes pour accroître la qualité démocratique des futurs processus électoraux dans le pays », a pour sa part souligné Malin Björk dans des propos rapportés par le communiqué.