La commission de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février reprend ses travaux, mardi, au Conseil constitutionnel.
Tout candidat devra pour que sa candidature soit entérinée, réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
Pour ladite option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
Ce mardi, la commission va contrôler les parrainages des candidats Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, Daouda Ndiaye, Cheikh Mamadou Abiboulave, Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké, Talla Sylla, Jean Baptiste Diouf, Idrissa Seck, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Fall, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djribril Fall et Ibrahima Datt.
Le travail de contrôle des signatures a démarré, samedi.
Trois candidats à la candidature, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale, a appris l’APS de plusieurs sources, dont la commission de contrôle des parrainages.
MM. Camara, Dièye et Fall font partie des principaux leaders de l’opposition. Ils sont les seuls à avoir réuni des parrains jugés recevables parmi les 20 candidats dont le parrainage a été examiné ce samedi.
Selon les mêmes sources, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont quarante-huit heures pour corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature.
La commission de contrôle des parrainages a jugé irrecevables les parrains réunis par Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop et Malick Guèye. Ceux de Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Mamadou Sambou Yatassaye, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye ont reçu la même sanction.
‘’Le représentant du candidat Ousmane Sonko […] ne s’est pas présenté’’ lors de l’examen des parrains de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois, déclare la commission de contrôle des parrainages.
Avoir des parrains conformes aux dispositions du code électoral fait partie d’une dizaine de critères requis pour être candidat à l’élection présidentielle sénégalaise.
Selon la commission, El Hadji Ibrahima Mbow a annoncé au président du Conseil constitutionnel avoir retiré sa candidature.
Quatre-vingt-treize dossiers de déclaration de candidature ont été déposés auprès du greffe du Conseil constitutionnel, a déclaré cette institution, vendredi.
Six femmes, dont les anciennes ministres Assome Aminata Diatta et Aïssatou Mbodj, dite Aïda, font partie des 93 candidats à la candidature à l’élection présidentielle.
Cette institution chargée d’examiner les candidatures a reçu aussi celles d’autres femmes : l’entrepreneure Anta Babacar Ngom, l’universitaire Amsatou Sow Sidibé, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et le médecin Rose Wardini.
Seules deux femmes, la styliste Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé, ont pris part à une présidentielle sénégalaise en tant que candidates. C’était en 2012.
La liste des candidats dont la collecte de parrainages est conforme à la loi sera publiée le 12 janvier.
Huit jours plus tard, le 20 janvier, le Conseil constitutionnel va rendre publique la liste des candidatures jugées recevables.
La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.
Les Sénégalais vont élire le cinquième président du pays. Pour la première fois, le Sénégal organise un scrutin présidentiel auquel le chef de l’État sortant n’est pas candidat.
L’IDÉE DU TIRAGE AU SORT VIENT DE MOI
Ndiaga Sylla décortique les dossiers électoraux brûlants. L'expert est revenu sur le parrainage, le tirage au sort, l'éligibilité de Karim Wade et Khalifa Sall mais aussi sur le recours contre la Cena à quelques mois de l'élection présidentielle
Bés Bi le Jour |
Cheikh Moussa SARR & Pape Doudou DIALLO (Photo) |
Publication 02/01/2024
Ndiaga Sylla était l’invité du dernier Jury du dimanche de l’année. L’expert électoral a décortiqué le parrainage et le tirage au sort dont il dit que l’idée vient lui. Il s’attendait aussi à ce que le Conseil constitutionnel se penche dès samedi sur la complétude du dossier de Sonko. S’il estime que Karim Wade et Khalifa Sall peuvent être tranquilles pour leur éligibilité sur les amendes qui leur sont infligées, il plaint cependant le fils de Abdoulaye Wade quant à sa nationalité qui pourrait le bloquer.
Il ferme le Jdd de l’année 2023. Ndiaga Sylla était l’invité de Aïssata Ndiathie ce dimanche sur iRadio et iTv pour décortiquer la matière électorale qu’il connaît du bout des doigts. Et cela dans un contexte où le contrôle des parrainages a démarré au Conseil constitutionnel. L’expert électoral est revenu sur le tirage au sort. «Je sais que le tirage au sort, l’idée vient de moi, en toute modestie. Parce que nous avons vécu en 2019, au premier jour, avec justement la généralisation des parrainages, toute une cacophonie. Vous vous rappelez à l’époque la bagarre qu’il y a eu (entre Mimi Touré et Malick Gakou) ? A l’époque, l’ordre du contrôle dépendait de l’ordre du dépôt. Donc, tout le monde se précipitait pour déposer en premier lieu. Or, nous savons par expérience qu’en général, s’il n’y avait pas cette contrainte, les candidats déposaient leur liste, justement, au dernier moment. Comme c’est le cas cette fois-ci. Donc, si on doit instaurer un tirage au sort, il ne devrait pas porter sur l’ordre du dépôt des candidats, mais plutôt sur l’enjeu fondamental : l’ordre du contrôle. Et c’est exactement ce que le Conseil a rétabli», a-t-il expliqué. Il estime, qu’a priori, le tirage au sort, «bien qu’il soit aléatoire, est quand même équitable parce que les chances sont égales. Et au moins, ça a le mérite d’éviter la cacophonie». Cependant, Ndiaga Sylla prône des «réformes majeures» en repensant le système de parrainage et rationalisant les candidats. Il indique qu’avec ce système, on peut espérer une vingtaine ou trentaine de candidatures au maximum.
«Le Conseil devait nous dire si le dossier de Sonko est complet»
L’expert électoral estime que le parrainage doit être amélioré. Il a rappelé que la Cour de justice de Cedeao avait ordonné à l’État du Sénégal d’abandonner ce système. Sur le refus de la Direction générale des élections de remettre la fiche de parrainage au mandataire du leader de l’ex-Pastef, il dit : «C’est pourquoi d’ailleurs j’ai longtemps considéré que l’administration électorale sénégalaise n’est pas chargée de recevoir ou de valider des candidats, n’avait pas à faire entrave justement à cette liberté de candidature. Ce n’est pas normal parce que nous sommes dans le cadre d’une élection présidentielle.» L’expert rappelle que les compétences en matière électorale sont attribuées au ministre de l’Intérieur, mais qu’il exerce à travers ses services centraux. «Alors, c’est pourquoi je m’attendais à ce que le Conseil constitutionnel, par rapport à la nouvelle procédure qui découle justement de sa décision, consistant à apprécier la complétude du dossier de candidature, nous dise si effectivement le dossier de Ousmane Sonko est complet ou non», a-t-il dit.
«L’amende ne peut empêcher Khalifa et Karim d’être candidats»
Le débat sur l’inéligibilité ou non de Karim Wade et Khalifa Sall se prolonge en dépit de la modification du Code électoral issu du dernier dialogue. S’il salue cette réintégration, Ndiaga Sylla se livre à une démonstration. L’amende non payée de Karim Wade fait débat et fait douter. «D’abord interrogeons le décret qui a gracié Khalifa Sall. Il est clairement dit qu’il est gracié à la fois de ses peines d’emprisonnement et de ses peines d’amende. Et le code électoral modifié en son article 28 dit que quelqu’un qui bénéficie d’une grâce présidentielle doit rester la période prévue pour la condamnation initiale. Par exemple, pour Khalifa Sall c’était 5 ans. Pour la peine d’amende, c’est le même code électoral modifié qui dit que si quelqu’un a été condamné à une peine d’amende pour retrouver son droit de vote doit rester une période de 3 ans pour être éligible. Donc, si on considère ces dispositions, Khalifa Sall devient éligible», a-t-il conclu. Sur le cas du fils de l’ancien président condamné à 6 ans de prison et à une amende de 13 milliards FCFA par la Crei, il explique : «Le décret de grâce de Karim Wade dit que M. Karim Wade est exempté de la peine d’emprisonnement mais pas du paiement de l’amende. Sauf que maintenant, on ne peut pas appliquer l’article L28 qui prévoit une période de 3 ans, mais plutôt l’article L30 qui règle le cas Karim. Cet article dit que ne peuvent être inscrites sur les listes électorales, à partir de la condamnation définitive, les personnes condamnées pour un certain nombre de délits pour une durée moindre. Cette disposition finit par dire toute personne condamnée à une peine d’amende supérieure à 200 000 francs. Or, Karim Wade est dans cette situation puisque c’est à coup de milliards. La condamnation définitive de Karim Wade est intervenue en 2015 alors qu’on est en 2023.» Ndiaga Sylla relève une différence entre l’amende en tant que peine prononcée par le juge et l’amende retenue par le code des impôts. Il en déduit qu’«aujourd’hui, juridiquement, l’amende infligée à Khalifa Sall et Karim Wade ne peut pas les empêcher d’être candidats».
«Si Karim devrait être bloqué, ce serait sur sa nationalité»
Par contre, entrevoit Ndiaga Sylla, si Karim Wade devrait être bloqué, ce serait sur la question de la nationalité. «Je pense qu’il en est assez conscient parce que c’est une disposition constitutionnelle qui date du Code électoral de 1992 qui dit que pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise. Et d’ailleurs, c’est tout à fait raisonnable parce qu’il faut quand même protéger la souveraineté de notre pays. Maintenant lui (Karim) étant de nationalité française, il doit y renoncer. Le président Wade (son père) avait dit d’ailleurs, pertinemment, qu’il fallait faire la différence entre bi-nationalité et double nationalité», a dit l’expert électoral.
«Le recours contre la Cena ne peut pas reporter les élections»
Il est l’initiateur du recours contre le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Ndiaga Sylla analyse les effets de la décision éventuelle de la Cour suprême qui statue sur ce référé ce 3 janvier. «Ma conviction est que ce recours ne peut pas empêcher la tenue des élections. La première conséquence de l’annulation du décret, c’est que l’ancienne équipe doit rester en place. Encore que le rôle de la Cena sera plus déterminant à l’approche des élections. Ou alors, le président de la République doit tenir compte des griefs que nous avions soulevés, à savoir le renouvellement au tiers qui n’a pas été respecté», a-t-il conclu.
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OUSMANE SONKO INVESTI PAR UNE LIESSE POPULAIRE A DIAMAGUENE SICAP MBAO
Accroché par Guédiawaye Fc (1-1), Dakar Sacré Cœur garde provisoirement sa place de co-leaders avec Teungueth Fc. Avec ce petit point, les Académiciens restent suspendus au résultat des Rufisquois qui bouclent ce mercredi la 10e journée avec le déplacement qu’il effectuera sur la pelouse du Casa Sports à Kolda. En course pour la première fois, le Jaraaf, n’a bougé après son échec à domicile devant le Stade de Mbour (2-2).
Dakar sacré cœur a raté ce samedi l’occasion de conforter la première place avec le match nul (1-1) concédé devant Guédiawaye Fc (5e ; 13 points). Les Académiciens (18 pts) restent provisoirement co-leaders et désormais suspendus aux résultats de Teungueth en clôture de la 10e journée. Les Rufisquois (1er ; 17 points), qui se déplacent demain mercredi 3 janvier au stade Kolda pour rencontrer le Casa Sports (14e, 5 points) ont l'opportunité de prendre la première place en cas de victoire.
Bien placé pour se hisser à la première place, le Jaraaf (3e ; 16 points) n’a pu profiter de l'occasion après le point du nul (2-2) enregistré lors de la réception du Stade de Mbour (8e ; 10 points). Grâce à son précieux succès (2-1) obtenu en déplacement sur la pelouse de Diambars 9e, 9 points) au stade Lat Dior, la Linguère de Saint-Louis fait un bond en quittant la 6e place pour la 4e place du classement (14 points).
L'AS Pikine (6e ; 13 points) qui lorgnait une place dans le trio de tête a été contraint à domicile au match nul (0-0) face à Génération Foot (9 points).
L'US Gorée qui a enchaîné au stade Iba Mar Diop, une deuxième victoire (1-0) devant Ouakam remonte à la 7ème place avec 13 points.
De son côté, la Sonacos a quitté la place de premier relégable pour la 12e place (9 pts) après sa courte victoire (1-0) face à Jamono Fatick (11e, 9 points).
MACKY SALL FELICITE FELIX ANTOINE TCHISEKEDI POUR SA REELECTION
Le président sénégalais a adressé, lundi, ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Félix Antoine Tshisekedi réélu à la tête de la République démocratique du Congo pour un second mandat de 5 ans.
Dakar, 1er jan (APS) – Le président sénégalais a adressé, lundi, ses ‘’chaleureuses félicitations’’ à Félix Antoine Tshisekedi réélu à la tête de la République démocratique du Congo pour un second mandat de 5 ans.
‘’Chaleureuses félicitations au Président Félix Antoine Tshisekedi suite à sa réélection à la Magistrature suprême de la RDC, avec mes vœux les meilleurs pour la réussite de son nouveau mandat’’, a déclaré Macky Sall sur le réseau social X.
Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été réélu pour un nouveau mandat après être largement arrivé en tête de l’élection présidentielle du 20 décembre avec un score de 73, 34 %, a annoncé, dimanche, la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon les chiffres provisoires rendus publics par la CENI, Félix Tshisekedi a obtenu plus de 13 millions de voix sur près de 18 millions de votes lors de cette élection à un seul tour. Le candidat arrivé en tête avec au moins de 20 % des suffrages peut être déclaré vainqueur, d’après la loi électorale congolaise.
Les résultats officiels seront annoncés le 10 janvier par la Cour constitutionnelle du pays.
Près de 44 millions d’électeurs congolais étaient appelés aux urnes le 20 décembre 2023 pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales. Vingt candidats étaient en lice pour l’élection présidentielle.
«LE SENEGAL S’EST DONNE LES MOYENS TECHNIQUES, PHYSIQUES, TACTIQUES ET MENTAUX POUR RAMENER LE TROPHEE»
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor a réitéré l’ambition du Sénégal de conserver son titre lors de la CAN 2033 qui s’ouvre dans quelques jours en Côte d’Ivoire
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor a réitéré l’ambition du Sénégal de conserver son titre lors de la CAN 2033 qui s’ouvre dans quelques jours en Côte d’Ivoire. Le président de la FSF qui s’exprimait ce dimanche 31 décembre lors de la rencontre Us Gorée–Us Ouakam a fait part de son optimisme a estimé que l’équipe nationale s’est donnée les moyens techniques, physiques, tactique et mentaux pour ramener le trophée à Dakar.
L e Sénégal est prêt pour aller reconquérir le titre continental lors de la CAN 2023 qui se dispute du 11 janvier au 13 février à Abidjan. Me Augustin Senghor a réitéré cet objectif ce dimanche 31 janvier au stade Iba Mar Diop en marge de la rencontre qui a opposée l’Us Gorée-Us Gorée, comptant pour la 10ème journée de la Ligue 1.
Le président de la Fédération sénégalaise de football pense qu’il n’y a aucun syndrome des tenants du titre qui échouent souvent dans leur tentative de conserver le titre. Si l’on sait que, seuls le Ghana, le Cameroun et l’Egypte ont, à ce jour réussi la performance de remporter deux trophées successifs.
«Il n’y a pas de syndrome des champions d’Afrique. Je pense qu’on joue au football. On est champion sortant et on part avec l’ambition de garder notre trophée. D’autres vont essayer de nous damer le pion mais nous sommes prêts avec beaucoup de motivation, d’ambition et aussi avec un zest d’humilité pour justement rééditer des exploits comme celui de 2022. Il faut savoir se recréer, se remettre en cause pour arriver à arracher ce trophée et le ramener à Dakar. C’est ça l’objectif. Quelle que soit l’adversité, ce sera difficile. Mais je pense que l’équipe nationale s’est donnée les moyens techniques, physiques, tactiques et mentaux pour ramener le trophée à Dakar», a-t-il déclaré, avant de se prononcer sur l’état des joueurs blessés : «On sait que ce sont des moments très sensibles. On ausculte et on observe nos joueurs. On n’est jamais à l’abri et espère sincèrement que ça ne soit pas grave. Ce qui est important c’est surtout que le coach a un effectif de 27 joueurs et s’était préparé en conséquence dans ces cas de joueurs interchangeables. Je pense qu’au moins, pour le début de la saison, on pourra avoir une équipe qui tiendra la route jusqu’à ce que les blessés reviennent. Ce sera un bon mercato pour nous et on sera en course pour le tournoi».
LES ADIEUX DE MACKY SALL ET LE CONTROLE DES PARRAINAGES A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les adieux de Macky Sall à la Nation, à l’occasion de son discours du 31 décembre, et les premiers résultats des opérations de contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février
Dakar, 2 jan (APS) – Les adieux de Macky Sall à la Nation, à l’occasion de son discours du 31 décembre, et les premiers résultats des opérations de contrôle des parrainages pour la présidentielle du 25 février sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’APS.
‘’Bilan et legs d’un homme d’action’’, affiche à la Une Le Soleil, parlant du dernier message à la Nation du président Macky Sall. ‘’Il a placé le Sénégal sur les rampes de l’émergence, et garanti la tenue d’une Présidentielle transparente à laquelle il ne prendra pas part. Après le pouvoir, il va se consacrer à une Fondation pour la paix, le dialogue et le développement’’, résume Le Soleil.
Le président de la République, Macky Sall, a saisi l’occasion de son dernier discours de nouvel an, le 31 décembre, pour faire ses adieux à moins de deux mois de l’élection présidentielle qui doit désigner son successeur. Il a, sur le bilan, souligné que les progrès sont ‘’réels et visibles à travers tout le pays’’, relevant que ‘’les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes’’ avant d’annoncer qu’il mettra en place ‘’une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement’’.
WalfQuotidien note que c’était ‘’un dernier discours entre adieu et autoglorification’’.
‘’Comme il fallait s’y attendre, le président Macky Sall a fait son discours d’adieu au peuple sénégalais. Un discours où il a tiré le bilan de ses douze ans à la tête de la Nation, marqué par des réalisations pour reprendre ses propos’’, souligne Walf.
Macky Sall a prononcé des ‘’mots sages à la Nation’’, selon Bes Bi.
‘’C’était presque un +Je suis venu vous dire que je m’en vais+. Ce n’est pas le ton et les cordes de Serge Gainsbourg. Mais il y avait une émotion contenue qui se dégageait de cette voix et de ce timbre familiers aux Sénégalais’’, écrit le quotidien.
Il ajoute : ‘’Pour son dernier message à la Nation, le président de la République a choisi un costume et une cravate bleus de nuit assortis d’une chemise bleu ciel. Pour remercier le Ciel d’avoir servi douze ans ! Avec toute la solennité et la neutralité qui se voient dans le décor. Le fond marron-beige polémique de son parti et sa coalition lors de ses derniers discours a disparu. Il laisse la place aux seules couleurs du drapeau national’’.
Dans ce discours, ‘’Macky Sall exhibe ses +trophées+’’, estime Sud Quotidien.
‘’Après le président-poète, Léopold Sédar Senghor relevant dans son discours à la Nation, le 31 décembre 1980, avoir refusé le dépôt d’une proposition de loi tendant à faire de lui un +Président à Vie+ (…) Macky Sall aura été le deuxième chef d’Etat à réussir à faire ses adieux aux Sénégalais qui lui ont fait confiance en 2012, avant de lui renouveler ce bail en 2019’’, écrit le journal.
La publication ajoute : ‘’Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau… Aussi a-t-il salué la situation d’accalmie en Casamance et le dépôt des armes par des groupes armés qui ont désormais leur place dans la Nation’’.
Alors que ‘’Macky Sall dénonce l’extrémise, le populisme et la manipulation et appelle au fair-play’’, EnQuête note que ‘’le camp de Ousmane Sonko parle d’un régime dictatorial qui foule au pied les libertés’’.
Vox Populi met en exergue le contrôle des parrainages et souligne que ‘’c’est le début de l’hécatombe’’. ‘’Seuls 3 candidats sur 19 passent au 1er tour : Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall’’.
‘’La commission de contrôle des parrainages a entamé son travail samedi 30 juin avec le passage de 20 des 93 candidats déclarés pour la prochaine présidentielle. Au cours de cette vérification, seulement trois, appartenant tous à l’opposition (Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall et Bouacar Camara), ont pu obtenir directement leur ticket d’entrée pour la prochaine étape. Malick Guèye et Mamadou Sambou Yatassaye ont été éliminés d’office. Le mandataire de Sonko ne s’est pas présenté. Me Elhadj Diouf et Rose Wardini sont appelés à remplacer leurs doublons. Les 14 qui restent ont été tous recalés’’, rapporte Les Echos.
MACKY EXHIBE SES «TROPHEES», POUR SES ADIEUX
Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau
Après le président-poète, Léopold Sédar Senghor relevant dans son discours à la nation, le 31 décembre 1980, avoir refusé le dépôt d’une proposition de loi tendant à faire de lui un «Président à Vie» car «Nguur kenn du ko ñedd», Macky Sall aura été le deuxième chef d’Etat à réussir à faire ses adieux aux Sénégalais qui lui ont fait confiance en 2012, avant de lui renouveler ce bail en 2019. Dans son message à la nation avant-hier, dimanche 31 décembre 2023, il a dressé le bilan de ses réalisations, durant ses 12 années de président de République, en matière d’infrastructures, d’emploi notamment des jeunes, d’accès à l’eau… Aussi a-t-il salué la situation d’accalmie en Casamance et le dépôt des armes par des groupes armés qui ont désormais leur place dans la nation.
«Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an. Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse». C’est le président Macky Sall qui fait ainsi ses adieux au peuple sénégalais. Mais avant de quitter officiellement la Présidence de la République, le 02 avril 2024, pour céder ses logements et bureau du Palais de l’avenue Roume, le président Sall a dressé le bilan de ses 12 ans à la magistrature suprême qui lui ont permis de placer, selon lui, le Sénégal sur les rails de l’émergence. «Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain», a-t-il déclaré lors de son message à la nation, le dernier de son magistère, avant-hier dimanche .
Il en veut pour preuve, entre autres, la comparaison des réalisations avant 2012 et celle d’après. «En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis. La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels. Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord. A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération».
LANCEMENT ANNONCE PROCHAINEMENT DU PREMIER SATELLITE DU SENEGAL
Ne s’en limitant pas là, il annonce que «Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor. Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026».
EAU POTABLE : «L’ACCES UNIVERSEL EST DESORMAIS A NOTRE PORTEE»
Revenant la distribution de l’eau potable, il relève que l’accès universel est désormais à la portée du Sénégal, vu les avancées notées dans ce secteur. «Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024».
«JE PENSE AU SENEGAL QUI SE REVEILLE TOT, TRAVAILLE DUR ET SE COUCHE TARD»
Selon Macky Sall, dans notre quête du mieux-être, il a «constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé derrière. Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous. Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies».
Voilà pourquoi, affirme-t-il, «j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 FCFA. Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de FCFA».
TAUX DE COUVERTURE MALADIE PORTE DE 20% EN 2013 A 53,2% EN 2023 ET PLUS DE 600 MILLIARDS DE FCFA A L’ENERGIE
A l’en croire, «Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ. Et nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture maladie, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023». Macky Sall rappelle que «de Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes». «En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de FCFA».
MIGRATION IRREGULIERE : «L’AVENIR DE NOTRE JEUNESSE, C’EST ICI»
Macky Sall reste convaincu que «L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles».
PAIX ET SECURITE AU SENEGAL ET EN CASAMANCE ET MONTEE DES PERILS ET CONFLITS VIOLENTS
La paix et la sécurité au Sénégal et particulièrement en Casamance n’a pas été occulté dans ce discours d’adieux. «Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays. La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre à Mamatoro
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation. C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique». Et de poursuivre : «Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre. Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai».
CREATION DE NOUVEAUX VILLAGES ARTISANAUX ET LANCEMENT PROCHAIN DU CHANTIER DU MEMORIAL DE GOREE
Sur le plan culturel, le président Sall note qu’«Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture. En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée». Pour ce qui est de l’artisanat, le chef de l’Etat informe qu’«en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition. S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares. Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions».
SEULS TROIS CANDIDATS ONT VALIDE LEURS PARRAINAGES
A peine lancé, le deuxième filtre des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain a déjà commencé à faire ses effets
La commission de contrôle des parrainages mise sur pied au Conseil Constitutionnel a livré le bilan de sa première journée de travail le samedi 30 décembre 2023 dernier. Sur une liste de 20 dossiers de parrainages examinés ce jour-là, seuls ceux de trois candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain ont été validés, deux autorisés à corriger des manquements observés dans les parrains et les 16 restants jugés irrecevables.
A peine lancé, le deuxième filtre des candidats à l’élection présidentielle du 25 février prochain a déjà commencé à faire ses effets. En effet, la commission de contrôle des parrainages installée au Conseil Constitutionnel qui a livré le bilan de sa première journée de travail le samedi 30 décembre 2023 dernier, a annoncé l’élimination de plusieurs dossiers de candidatures. Sur une liste de 20 dossiers de parrainages examinés ce jour, seuls ceux de trois candidats à la candidature à cette présidentielle du 25 février prochain ont été jugés conformes à la loi électorale, donc validés pour la prochaine étape du processus. Ces candidats qui ont validé ce deuxième filtre après le dépôt de la caution sont entre autres, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall. Outre ces heureux élus, la Commission de contrôle des parrainages a également informé que deux candidats déclarés à savoir, El Hadji Moustapha Diouf et Rose Wardini ont été autorisés à corriger des manquements observés dans les parrains présentés dans leur dossier de candidature dans un délai de quarante-huit heures. Le mandataire du candidat déclaré à cette présidentielle de 2024, Ousmane Sonko, qui était sorti 4e dans l’ordre de passage après le tirage au sort ne s’est pas présenté.
Pour les 16 autres candidats restants, la commission de contrôle des parrainages qui a travaillé de 9 heures 30 minutes à 21 heures 30 minutes a jugé irrecevables leurs dossiers de parrainages. Il s’agit entre autres de Cheikh Hadjibou Soumaré, Amadou Aly Kane, Papa Eugène Barbier, Abdoulaye Sylla, Cheikh Tidiane Gadio, Mohamed Ben Omar Diop, Mohamed El Habib Tounkara, Mary Teuw Niane, Assome Aminata Diatta, Papa Macodou Diouf et Samba Ndiaye. Mamadou Sambou Yatassaye et Malick Guèye ont été éliminés de la course à cause des problèmes d’exploitation de leurs fichiers électroniques de parrainage présentés sous un format différent de celui fourni par le ministère de l’Intérieur.
Pour rappel, cette commission de contrôle des parrainages est composée par des membres du Conseil constitutionnel, du chef du greffe, du personnel administratif et technique en service au Conseil constitutionnel, de représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA), et de personnalités indépendantes ayant des compétences électorales. Toujours dans leur bilan de travail rendu public, les responsables de la commission de contrôle des parrainages ont également précisé que sur les 20 candidats déclarés à la prochaine présidentielle convoqués lors de cette première journée de travail, seuls 19 dont un candidat, en l’occurrence Ousmane Kane de l’Union sacrée Sopi Sénégal et 18 représentants de candidats accompagnés de leur informaticien se sont présentés.
LA COMMISSION DE CONTRÔLE DES PARRAINAGES REPREND SES TRAVAUX, CE MARDI
Ce mardi, la commission va contrôler les parrainages des candidats Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, Daouda Ndiaye, Cheikh Mamadou Abiboulave, Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké, Talla Sylla, Jean Baptiste Diouf, Idrissa Seck, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Fall, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djribril Fall et Ibrahima Datt. Le travail de contrôle des signatures a démarré, samedi. Trois candidats à la candidature, Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall, ont collecté des parrains jugés conformes à la loi électorale.
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JEAN-BAPTISTE DIOUF RECADRE AMADOU BA ET LES VERTS
Selon le responsable socialiste de la cinquième coordination de Grand-Dakar, l’investiture du Premier ministre comme candidat du Ps est une décision unilatérale de la direction du parti qui a fait fi des aspirations de la base. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm le dimanche 31 décembre 2023 dernier, Jean-Baptiste Diouf, candidat dissident du Parti socialiste, a annoncé que la priorité de son régime sera le social pour aider les Sénégalais à faire face aux difficultés de la vie et booster le développement.
L e maire de Grand-Dakar et responsable de la cinquième coordination de Grand-Dakar apporte la réplique au Premier ministre, Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar qui avait déclaré le samedi 17 décembre dernier, lors de la cérémonie de son investiture par la direction du Parti socialiste que « Je suis le seul et l’unique candidat du Parti socialiste ».
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm le dimanche 31 décembre 2023, Jean-Baptiste Diouf, candidat dissident du Parti socialiste a révélé que l’investiture du Premier ministre comme candidat du Ps est une décision unilatérale de la direction du parti qui a fait fi des aspirations de la base. « La direction du parti aurait dû saisir l’ensemble des 138 coordinations et faire des assemblées générales pour que les uns et les autres donnent leurs avis. Ces avis remontés au niveau du bureau politique seront examinés et le secrétariat exécutif prendra une décision en respectant les aspirations de la base. Mais on a enlevé aux militants leur droit. Ce n’est pas raisonnable.
C’est ça qui a amené toute cette situation », a martelé le responsable de la cinquième coordination de Grand-Dakar qui précise dans la foulée. « Ma candidature qui a été déclarée bien avant celle de Amadou Ba, est l’aboutissement d’un cheminement cohérent. J’ai toujours défendu, lors des réunions du secrétariat exécutif et du séminaire que le parti a organisé au mois de février, l’idée selon laquelle il faut que le parti se présente à la présidentielle avec un candidat du PS ».
Par ailleurs, s’exprimant sur le programme de gouvernance qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu au soir du 25 février prochain, Jean Baptiste Diouf qui doit passer aujourd’hui devant la commission de vérification et de validation des parrainages mise en place par le Conseil constitutionnel, a annoncé que la priorité de son régime sera le social pour aider les Sénégalais à faire face aux difficultés de la vie et booster le développement.
Poursuivant son argumentaire, il a précisé que la santé et l’éducation seront au cœur des priorités de cette nouvelle politique de gouvernance sociale avec le renforcement de la formation du personnel et la modernisation des équipements. Toujours au sujet des actions qu’il entend mettre en œuvre, Jean Baptiste Diouf s’est également engagé à réduire drastiquement la taille de son gouvernement avec seulement une vingtaine de ministères qui seront soutenus par des Directions fortes dont les dirigeants seront désignés à la suite d’un processus d’appel à candidature.