En tant que privé et présent dans le secteur agricole, depuis seulement 7 ans, Loïc Kamwa compte à son actif 60 hectares mis en valeur, et 500 autres déjà acquis pour étendre son empire.
Le natif de Baham, petite ville de l’ouest du Cameroun, fait aujourd'hui autorité dans un secteur d’activité, dominé par des consortiums ou des entreprises présentes dans la filière depuis plusieurs décennies.
Baadoolo - Fite dans le Fitna
Revirement brusque et surprenant! C’est lorsque Mimi Touré annonce le retrait de la demande d’annulation du recours contre la nomination des nouveaux membres de la Cena. La Cour suprême, qui devait statuer sur cette décision polémique du Président Macky, est priée maintenant de se taire. De fermer les yeux ! Même s’il s’agit d’une «forfaiture»? Ah oui, la soif du pouvoir est passée par là. Par crainte d’un report de la Présidentielle. Mais ce sera sans compter la détermination de Ndiaye Sylla. Et ca risque de dégénérer au sein du front.
Lancement officiel de la semaine du patrimoine Des photos de Cheikh Ahmadou Bamba exposées au Musée
Le top départ de la « Semaine du patrimoine Cheikh Ahmadou » a été donné hier au Musée des Civilisations Noires de Dakar et sera clôturé le 6 prochain par le chef de l’Etat Macky Sall. Cette cérémonie empreinte de spiritualité avec un récital de Coran, des « Xassaides » et d’enseignements du fondateur du mouridisme, a été présidée par le Premier ministre Amadou Ba, le ministre de la culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, celui du Plan et de la Coopération, Doudou Ka. Dans une salle archicomble, l’évènement a vu aussi la participation du représentant du Khalife général des mourides à Dakar, El Hadji Mbackiyou Faye et d’autres dignitaires mourides. Tous sont revenus sur les missions, les œuvres et écrits de Serigne Touba. La rencontre a été clôturée par le vernissage photos de Cheikh Ahmadou Bamba acquises par des disciples mourides à hauteur 60.000 mille Euros, soit environ 387.181.242 millions de francs Cfa, le 8 mars 2023, lors d’une vente aux enchères à Lyon en France. Une exposition à l’issue de laquelle les visiteurs se sont arrachés les photos de Sérigne Touba vendues à coup de millions.
Demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena Le Fite rétropédale pour le respect du calendrier républicain
Le recours en annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena n’aura pas connu une suite au niveau de la Cour suprême. Parce que la demande a été annulée hier par ses auteurs, notamment ceux du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite). «Les candidats du Fite ont retiré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la Cena. Ils veulent des élections présidentielles pour le 24 février 2024 et un respect du calendrier républicain. Aucun report n’est ni possible ni envisageable », a justifié, sur sa page facebook, la candidate Mimi Touré. Même si, nous signale t-on, l’expert électoral Ndiaga Sylla et l’avocat Me Tine ont refusé de signer l’acte de désistement. Le premier soutien que l’annulation «sera opportun lorsque la cour suprême décidera de statuer sur le fond et de manière à entraver le déroulement du processus électoral»
Ecarté de la course présidentielle Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly conteste la fiabilité du fichier
Le président du mouvement « Nekal Fi Askan Wi » a été éliminé ce mardi de la course présidentielle. Cheikh Abdou Mbacké dit ne pas être surpris. Pour lui, «c'est Macky Sall lui-même qui ne veut pas que Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly soit candidat en tant qu'une personne issue de l'école coranique, en tant qu'un originaire de Touba ». Selon le parlementaire, le président de la République serait dans une logique de sélection des candidats qui doivent participer à la présidentielle. «Le fait est que c'est Macky Sall qui choisit ses candidats. Il a prévu de faire participer cinq candidats de Yewwi Askan Wi pour faire disperser ses forces », déclare-t-il. Même étant éliminé avant l'heure, Cheikh Abdou Mbacké promet de continuer à se battre pour faire "partir Macky Sall et son régime". Il appelle, en outre, l'opposition à se tenir debout pour que tout le monde ait accès au fichier électoral.
Prix Award Alioune Tine honoré pour ses combats démocratiques en Afrique
Alioune Tine a été désigné lauréat Prix Award pour ses combats démocratiques en Afrique. Toujours au-devant de la scène pour défendre l’intérêt de la population, l’ancien Président de la Raddho et ancien directeur d’Amnesty International et fondateur d’Afrikajom Center, a reçu le Prix Award pour la paix, la médiation et le règlement des conflits en Afrique. Un prix qui lui a été décerné par Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie. « Moustapha Dièye, éditeur du magazine panafricain Afrique Démocratie, à travers ce Prix Award, ne fait que consolider la prééminence du rôle joué par ce défenseur des droits de l’homme dans le renforcement de la démocratie et de la justice sociale au Sénégal et en Afrique », rapporte Confidentielafrique.com
7e plan d’action Le Sytjust décrète encore 72h de grève
Le syndicat des travailleurs de la justice a encore décidé de décréter 72 heures de grève courant mercredi 3, jeudi 4 et vendredi 5 janvier 2024. Ces derniers qui pointent encore du doigt la tutelle, continuent de déplorer le blocage du passage des greffiers à la hiérarchie A2 et le non reclassement du personnel dans le nouveau corps des assistants des greffes et parquets. Le Sytjust qui entend faire cesser le préjudice que les travailleurs de la justice subissent depuis 5 ans, cite plusieurs exemples de fonctionnaires de la hiérarchie B1 qui sont passés à la Hiérarchie A3, sans la moindre formation préalable. Selon eux, « des juristes non fonctionnaires ont été récemment reversés dans les nouveaux corps de juristes conseillers des hiérarchies A1, A2 et A3 grâce à des dispositions transitoires du décret n° 2023-678 du 23 mars 2023 portant statut particulier du cadre des fonctionnaires des affaires juridiques. Ils sont ainsi devenus fonctionnaires sans passer au préalable par un concours ni subir une formation ».
KEEMTAAN Gi - LE SENEGAL AU CŒUR
Pour cette nouvelle année, on aurait préféré vous entretenir de l’ambiance dakaroise avec le phénomène de la « Sonkorisatiion », des cadres du pouvoir ridiculisés sur tous les plateaux de nos télés locales par leurs co-débateurs ou de « l’enjaillement » de la First lady qui s’est bien décompressée lors du concert du King du Mbalax. Tout cela nous parait beau. L’image de l’épouse du Chef « s’enjaillant » sans protocole, le bonheur de vivre dans…le cœur. Mais voilà, il faut bien que l’on parle de notre démocratie. Comme elle est belle, celle-ci, si exemplaire, si juste envers les citoyens. Ceux qui disent qu’elle est chahutée ne peuvent être que des aigris, des malintentionnés qui n’ont pas au… cœur ce pays. Ils le détestent et veulent y semer le chaos. Eux, les vilains populistes, anarchistes. Vous doutez toujours de l’exemplarité de cette belle et vivifiante démocratie ? En voici quelques preuves qui montrent que tous les citoyens sont traités avec égalité et mis sur le même pied et sans parti pris de l’administration si équidistante des chapelles politiques. Une coalition de partis politiques reconnus a voulu tenir une cérémonie d’investiture de son candidat. Refus du préfet très républicain, fondant l’interdiction sur le motif éculé de menace de troubles à l’ordre public, entrave à la libre circulation des personnes et des biens et risque d’infiltration de personnes mal intentionnées… Il n’était donc pas au centre-ville de Dakar dimanche après minuit lorsque le concert d’un chanteur au Grand Théâtre a entravé la libre circulation des personnes et des véhicules pendant des heures où les malheureux automobilistes n’ont même pas pu bouger d’une centaine de mètres ? Monsieur le préfet, si ce n’est pas une entrave à la libre circulation des personnes ça… Pourquoi souriez-vous bêtement ? Un peu de sérieux ! S’agissant donc de l’interdiction du congrès d’investiture du leader de l’opposition, Ok, disent ces messieurs et dames qui se donnent rendez-vous dans un lieu privé pour investir leur candidat. L’établissement est aussitôt envahi par la gendarmerie. Vous doutez toujours de l’exemplarité de notre démocratie ? Allons-y ! Le même jour où l’on interdisait à cette coalition d’investir son candidat, d’autres tenaient meeting. Oh, pas grave, ils roulent pour le candidat du pouvoir. Quatre jours plus-tard, un grand combat de lutte était autorisé. Bien entendu, il ne s’est rien passé. Aucun citoyen n’a été agressé, aucune scène de violence constatée. Tout s’est passé normalement sans entrave à la libre circulation mais avec infiltration de voyous qui ont semé la zizanie malgré une forte présence policière. En voilà des entorses faites à la démocratie. On ne peut interdire un rassemblement politique de partis reconnus et autoriser un combat de lutte avec tout ce que cela contient comme risques de débordements. C’est même illogique. Il ne faut pas croire que, parmi les 17 millions de Sénégalais que nous sommes, un seul a le Sénégal chevillé au corps et l’a au cœur. Tous les autres le détestant et étant susceptibles de le détruire. Ce pays nous l’aimons tous. Il nous faut arrêter de le diviser entre bons et méchants ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ET HEUREUSEMENT QU’IL Y A LE PARRAINAGE
On a beau épiloguer, fureter, mais il faut avouer que l’introduction du parrainage se révèle être un acte politique judicieux. Déjà plus de 40 candidats ont quitté les rangs de la présidentielle de 2024.On applaudit et on prie pour que cela continue. Parce que nak, même 10 candidats, c’est trop pour un petit pays comme le Sénégal. L’on se demande d’ailleurs si le parrainage n’avait pas été instauré comment le Sénégal pourrait organiser une présidentielle avec près de 90 candidats du jamais vu. Depuis que le Conseil Constitutionnel a commencé à contrôler les parrainages des candidats, on se rend compte qu’il y en a qui ne peuvent même pas avoir 10.000 parrains valides. Et pourtant tout a été allégé suite au dialogue politique national. Le 20 juillet dernier, l’Assemblée nationale avait ramené le taux de parrainage citoyen à seulement 0,6% du corps électoral, alors qu’il était compris auparavant entre 0,8% et 1%. La réforme avait aussi instauré la possibilité de recourir au parrainage des élus (13 députés ou 120 maires et présidents de conseil départemental). Alors, quand des candidats ne peuvent avoir 0,6% de l’électorat, ils doivent débarrasser le plancher au plus vite. Heureusement que le parrainage est là. Il a permis de débusquer les candidats « door marteau » « plaisantins », « affabulateurs » qui seront jetés à la poubelle.
PRESIDENTIELLE 2024 IDY EN SURSIS
Le fait du jour hier est qu’Idrissa Seck n’a pas validé son parrainage. Le leader de Rewmi, arrivé en deuxième position lors de la présidentielle de 2019, devra corriger 8613 doublons externes pour passer le cap du parrainage. Un délai de 48h lui est donné pour la régularisation après l’examen de l’ensemble des 93 dossiers. Toutefois, son mandataire Ass Babacar Gueye reste optimiste. «Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019 mais nous avons cependant validé le nombre de parrains requis pour les régions. Le nombre de doublons que nous avons peut être comblé et avec le nombre de parrains que nous avons en stock».
LE CAUCHEMAR DES DOUBLONS EXTERNES
On l’avait dit les candidats qui ont eu la chance, comme Boubacar Camara, de sortir premiers du tirage au sort peuvent se frotter les mains. Ils ne courent pas le risque de tomber sur doublons externes qui restent le vrai cauchemar des candidats suivants. Les doublons externes ont empêché des candidats comme celui du PUR, Aliou Mamoudou Dia, Serigne Mboup, Idrissa Seck et Pape Djibril Fall de valider leurs parrainages ce mardi 02 janvier. Ils vont passer au second tour pour régulariser des doublons. La difficulté, c’est que les candidats sont parrainés par les mêmes personnes puisque tous ceux qui se sont inscrits sur les listes de parrainage constituent souvent le même électorat. Il va alors devenir de plus en plus difficile pour le reste des candidats de valider leurs parrainages au 1er tour, exceptés ceux qui ont un électoral fidèle. Ce mercredi des poids lourds sont attendus au Conseil Constitutionnel notamment les candidats Aly Ngouille Ndiaye, Karim Wade, Mahammad Boun Abdallah Dionne, Malick Gakou, Mamadou Lamine Diallo. Le Conseil constitutionnel va aussi examiner les parrainages de Mouhamadou Lamine Guèye, Aly Lame, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, AlHousseynou Ba, Aliou Camara, Babacar Diop, El Hadji Ibrahima Sall, Habib Sy, Pape Momar Ngom, Thione Niang, Dr Serigne Guèye Diop, Assane Kâ, Mamadou Diop Decroix et Souleymane Ndéné Ndiaye.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Les candidats recalés appelés à régulariser leurs parrainages devront patienter. En effet, le Conseil constitutionnel en application de l’art L.126 du Code électoral a indiqué hier via un communiqué que « les candidats susceptibles d’être admis à régulariser leurs parrainages ne pourront le faire qu’après réception de leur mandataire de la notification faite par le Chef du greffe à cette fin. Par conséquent, aucun dossier de parrainage en vue de la régularisation ne sera reçu au greffe du Conseil constitutionnel avant cette notification ».
CENA L’OPPOSITION SE DESISTE DE SON RECOURS
La Cour Suprême ne se prononcera pas ce mercredi 03 janvier 2024 sur le recours de l’opposition contre le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). En fait soupçonnant « les évolutions récentes de l’environnement politique et les manœuvres souterraines tendant à perturber le processus électoral en cours », la trentaine de candidats membres du FITE, des leaders de la Société civile et des citoyens ont décidé de se retirer de la procédure hier. Le 16 novembre, ces derniers avaient déposé à la Cour Suprême un recours en annulation des décrets de nomination des membres de la CENA. Ce recours devait être examiné ce mercredi 03 janvier 2024 à 12 h devant la Chambre administrative de la Cour suprême. Les membres du groupe ont saisi hier leurs avocats pour déposer des lettres de désistement. Leur souci, c’est que l’élection présidentielle se tienne à date échue, le 25 février 2024, et le calendrier républicain soit scrupuleusement respecté.
PRESIDENTIELLE 2024 KHADIM DIOP DE TOUBA CONFONDU AVEC UN AUTRE KHADIM DIOP
L’information a fait le tour de la toile. Khadim Diop, ancien ministre et actuel secrétaire général du khalife général des Mourides, a été confondu malencontreusement avec un autre Khadim Diop candidat invalidé de la Présidentielle. Certains n’ont pas hésité d’ailleurs à utiliser la photo de l’ancien ministre pour illustrer l’information sur l’invalidation de la candidature de Khadim Diop. Bien sûr que l’information a fait tilt à Touba et a fini même d’installer l’amalgame dans la ville religieuse. D’aucuns sont mêmes allés jusqu’à dire que le khalife Serigne Mountakha avait un candidat caché. Des proches de Khadim Diop ont câblé la rédaction du Témoin pour rétablir les faits. Khadim Diop ancien ministre, actuel Sg du Khalife, apparenté à ce dernier par sa mère ne fait pas la politique et n’est nullement concerné par la présidentielle. Contrairement à Khadim Diop qui est de Louga et dont la candidature a été invalidée.
MACKY SALL GATE LES MAIRES ET ADJOINTS AU MAIRE
Les maires et adjoints n’ont cessé de crier sur tous les toit qu’ils percevaient des émoluments dérisoires. Leurs complaintes ont été entendues par le chef de l’Etat qui leur octroie neuf bonnes mesures. Au sortir des négociations avec le président Macky Sall, ils peuvent esquisser des pas de danse. En tout cas comme cadeau d’adieu et de fin d’année, il leur a offert une augmentation de leurs indemnités de 300.000 frs à 800.000 frs. Les indemnités des adjoints au maire passent de 50.000 à 100.000 frs. Les maires, chef-lieu de département auront une hausse d’un million de frs, alors que les maires de villes et de région vont toucher 1.500.000 frs. En outre, les maires sont autorisés à acheter des voitures sur les budgets des communes sur la base d’un paiement à tempérament. Par conséquent les fonds d’équipement seront augmentés. Le statut du maire dans le protocole d’Etat sera revu et rehaussé. La prise en charge sociale, sanitaire et sécuritaire pour les maires est validée par le président de la République. La retraite des maires est aussi acceptée par le président de la République. Les modalités seront fixées et validées en commission paritaire. Enfin les indemnités de session des conseillers municipaux sont aussi acceptées et en cours de validation.
CHEIKH AHMADOU BAMBA ENRICHIT LE PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DU SENEGAL
Cheikh Ahmadou Bamba rejoint à travers sa mémoire iconographique, la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel du Sénégal. Cette information a été révélée hier par le Premier ministre Amadou Ba qui présidait au Musée des Civilisations noires la cérémonie de vernissage de l’exposition sur le patrimoine du fondateur du mouridisme. « Le vénérable Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké est une figure emblématique dont l’héritage transcende les frontières, le temps et l’espace. Il est une source intarissable de sagesse et de paix. Le Cheikh nous enseigne que la véritable richesse réside dans la foi, la tolérance et la bienveillance envers autrui. Ce sont là les socles des fondations du mouridisme qui s’est imposé comme la marque sénégalaise la mieux vendue à travers le monde » dira le Premier ministre. « A ce titre, il me plait de rappeler que le dernier inventaire pilote réalisé dans le cadre du Programme national d’inventaire du Patrimoine culturel immatériel a permis d’inscrire 59 éléments sur la toute première Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel du Sénégal ; valorisant ainsi la forte diversité culturelle nationale ». Et le bilan immatériel du président Macky Sall, à quand son inscription ?
BURKINA FASO DENONCIATION HYPOCRITE DE LA CEDEAO !
Faut-il en rire ou en pleurer ? En rire certainement à l’analyse du communiqué de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à l’endroit du Burkina Faso. Un communiqué qui frise l’hypocrisie là où la Cedeao exprime sa préoccupation concernant l’interpellation et la détention de personnalités politiques et de la société civile par les autorités du gouvernement Burkinabé. Mieux, la Cedeao fait un appel pressant au président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, de libérer immédiatement les personnes arrêtées dans les manifestations et « tentatives » de coup d’Etat « C’est une procédure illégale et arbitraire » s’emporte la Cedeao tout en oubliant qu’au Sénégal, presque un millier de jeunes et responsables politiques de l’opposition — dont le chef de celle-ci Ousmane Sonko ! — font l’objet d’arrestations arbitraires. Ce dans les mêmes conditions que les Burkinabés dont la Cedeao demande la libération. Et pourtant, on n’entend guère notre glorieuse organisation dénoncer ce qui se passe dans ce Sénégal !
NOUVEAUX CAFOUILLAGES AU DEUXIÈME JOUR DE CONTRÔLE DES PARRAINAGES
Formats non conformes, absence persistante, retard de communication des résultats, telle est la synthèse présentée par la Commission après cette nouvelle journée de vérification
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 03/01/2024
La Commission de contrôle des parrainages a repris ses travaux ce mardi 2 janvier 2024 au Conseil constitutionnel. Une vingtaine de candidats ou leurs représentants étaient à nouveau convoqués pour examen de leurs fichiers de parrainage.
Les opérations ont débuté à 9h30 selon le planning prévu. Cependant, les fichiers de deux candidats n'ont pu être contrôlés du fait de leur format non conforme à celui requis. Il s'agit d'Oumar Sylla, classé 26e, et de Charles Emile Abdou Ciss, classé 31e.
Le représentant de Talla Sylla, classé 28e, était une nouvelle fois absent. Les quatre candidats classés entre 15e et 19e place, à savoir Jean Baptiste Diouf, Ndiack Lakh, Aliou Mamadou Dia et Papa Djibril Fall, n'ont pas pu récupérer leur clé USB contenant la liste détaillée des parrainages rejetés.
Pour les autres candidats, les vérifications se sont déroulées conformément au planning prévu. Chacun a bien reçu communication des résultats du contrôle et documents y afférents avant la clôture des travaux à 22h30.
La Commission poursuivra demain l'examen des dossiers, dans le but d'achever sa mission dans le délai qui lui est imparti.
LE PUR EN SURSIS
Comme Idrissa Seck, le candidat du PUR, Aliou Mamadou Dia devra repasser. Il a certes validé 47 383 parrains. Seulement le Pur doit régulariser quelques parrains au niveau de la Région de Diourbel
Comme Idrissa Seck, le candidat du PUR, Aliou Mamadou Dia devra repasser. Il a certes validé 47 383 parrains. Seulement, le Pur doit régulariser quelques parrains au niveau de la Région de Diourbel. Il lui reste 202 parrains dans cette région.
A noter que même si un candidat valide le minimum de parrains requis ou le maximum, il est obligé de valider au moins les 2000 exigés dans 7 régions.
TOTTENHAM, PAPE MATAR SARR PROLONGE JUSQU’EN 2030
Le jeune milieu sénégalais a signé un nouveau contrat avec Tottenham, ce mardi 2 janvier. Le jeune milieu de terrain est lié désormais aux Spurs jusqu’en juin 2030.
Tottenham Hotspur a renouvelé le contrat de son milieu de terrain sénégalais, Pape Matar Sarr, ce 2 janvier 2023, soit 11 jours avant la CAN 2023. Le joueur âgé de 21 ans a signé une prolongation de contrat de six ans et demi avec les Spurs, ce qui le maintiendra au club du nord de Londres jusqu’au 30 juin 2030. L’international sénégalais a rejoint les Spurs en août 2021 en provenance du FC Metz pour une indemnité de transfert estimé à 17 millions d’euros.
Après avoir signé le contrat, il a été prêté à ce même club pour une saison supplémentaire avant de rejoindre le club de Premier League le 30 juin 2022.
Depuis, Sarr a disputé 33 matches toutes compétitions confondues, au cours desquels il a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives. Depuis le début de la saison, il a disputé 22 matches toutes compétitions confondues, au cours desquels il a inscrit deux buts et délivré deux passes décisives.
RÈGLEMENT DES CONFLITS EN AFRIQUE, ALIOUNE TINE HONORÉ
Le Prix Award pour la paix, la sécurité, la médiation et le règlement des conflits en Afrique a été décerné au fondateur de Afrika Jom Center par Le Magazine panafricain Afrique Démocratie.
Le Prix Award pour la paix, la sécurité, la médiation et le règlement des conflits en Afrique a été décerné au fondateur de Afrika Jom Center par Le Magazine panafricain Afrique Démocratie. Le choix porté sur l’ancien patron de la Raddho s’explique par ses combats pour la démocratie, les libertés, et les droits humains au Sénégal et un peu partout en Afrique. Depuis 2011 Alioune Tine se fait remarquer par comme une sentinelle de la démocratie et de L’état de droit. On se rappelle le rôle important qu’il a joué dans le combat contre la candidature de Me Wade à travers la manifestation du 23 juin 2011.
CONSEIL CONSTITUTIONNEL, PAPE DJIBRIL FALL ET SERIGNE MBOUP VONT DEVOIR REPASSER
Les dossiers de candidature de Pape Djibril Fall et de Serigne Mboup ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel ce mardi. Les deux candidats vont devoir revenir compléter leur stock de parrainages du fait de doublons.
iGFM - (Dakar) Les dossiers de candidature de Pape Djibril Fall et de Serigne Mboup ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel ce mardi. Les deux candidats vont devoir revenir compléter leur stock de parrainages du fait de doublons.
Après contrôle de son fichier de parrainages, le Conseil constitutionnel a validé «Plus de 30 000 parrainages du candidat Pape Djibril Fall», selon son mandataire. Le candidat devra, cependant, revenir avec 13 000 parrainages valides pour pouvoir valider son dossier de candidature et remplacer ainsi les doublons externes.
Même scénario du Côté de Serigne Mboup. «Notre parrainage n’est pas encore validé. On va repasser encore pour régulariser. Nous avons déposé le maximum c’est-à-dire 58 000, il n’y a que 116 rejets, qui ne sont pas sur le fichier électoral. Compte tenu du nombre de candidats qui sont passés avant nous (36), nous avons beaucoup de doublons», a déclaré le mandataire de Pape Djibril fall.
MBAPPE, ENTRE PARIS ET L'APPEL DES SIRÈNES
Le prodige de Bondy se retrouve face à un dilemme. Il doit choisir entre rester au PSG ou tenter un nouveau challenge ailleurs. Plusieurs prétendants sont déjà à l'affût pour attirer la star
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 02/01/2024
Alors que son contrat au Paris Saint-Germain prend fin en juin prochain, Kylian Mbappé se retrouve dans la même situation qu'il y a un an et demi: libre de s'engager dès le 1er janvier avec le club de son choix pour la saison suivante. Comme le rapporte le site d'information Le Parisien, "pour la deuxième fois de sa carrière au PSG, Kylian Mbappé est libre de s’engager pour un autre club, quitte à le rejoindre l’été prochain, pour la nouvelle saison".
Parmi les prétendants, deux clubs sont particulièrement à l'affût selon la source: le Real Madrid et Liverpool. Le géant espagnol "rêve constamment de l'accueillir" après les échecs des tentatives de recrutement précédentes. De son côté, Liverpool représente "le candidat le plus crédible et dangereux pour le PSG" avec un Jürgen Klopp qui "lui fait les yeux doux depuis neuf ans", note Le Parisien.
Pour autant, une prolongation au PSG n'est pas à exclure. Comme l'affirme l'attaquant lui-même en mars dernier après l'élimination en Ligue des Champions: "Je suis ici, je suis très content et, pour l’instant, je ne pense à rien d’autre qu’à faire les beaux jours du PSG". Depuis cet été agité, les relations avec sa direction se sont d'ailleurs "normalisées de manière spectaculaire" selon le média.
Beaucoup estiment qu'il serait "étonnant" que Mbappé quitte le club de la capitale dans l'immédiat. Ayant obtenu "tout ce qu’il voulait", "partir maintenant n’aurait pas de sens" pour le champion du monde 2018 qui ne trouverait pas "ailleurs un tel cadre politique pour s’exprimer". Néanmoins, le contexte sportif, avec une Ligue 1 devenue trop étriquée, pourrait le pousser vers un nouveau défi.
Réponse au plus tôt en janvier ou après le championnat d'Europe en été ? Tout reste ouvert pour l'avenir de Kylian Mbappé.