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7 février 2025
HABIB SY VALIDE LE PARRAINAGE PARLEMENTAIRE
Grosse surprise au Conseil constitutionnel cette après midi. Le candidat Habib Sy a validé sa candidature grâce à 13 députés du Pastef. la révélation a été faite par son mandataire, Ibrahima Diakhité
Grosse surprise au Conseil constitutionnel cette après midi. Le candidat Habib Sy a validé sa candidature grâce à 13 députés du Pastef. la révélation a été faite par son mandataire , Ibrahima Diakhité . “ Notre candidat a été parrainé par les députés de Pastef“, signale le mandataire.
Habib Sy, faut-il le souligner, est un très proche de Ousmane Sonko. Ancien président de la conférence de Yewi Askan Wi, cet ancien directeur de cabinet de Me Wade avait récemment annoncé sa candidature à la présidentielle.
La grande question est maintenant de savoir ce qu’adviendra de la candidature de Ousmane Sonko. Pourra-t-il bénéficier du parrainage parlementaire si jamais son dossier est accepté par le conseil constitutionnel? Ou bien les proches de Sonko sont déjà assurés que leur leader est définitivement forclos?
KAFFRINE, 10 PME ENRÔLÉES SUR UN GUICHET UNIQUE
La Chambre de commerce de Kaffrine, en collaboration avec l’Agence de coopération internationale allemande GIZ, a enrôlé des PME sur le guichet unique de financement.
Kaffrine, 3 jan (APS) – La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (centre-ouest), en collaboration avec l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), a enrôlé mardi dix petites et moyennes entreprises (PME) sur le guichet unique de financement.
Cette formation entre dans le cadre du programme d’accès au financement des PME, mis en place par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises(ADPME) afin de faciliter le financement rapide des PME, a expliqué Thierno Ndao, le secrétaire général de la Chambre de commerce de Kaffrine.
Il s’exprimait au terme d’un atelier d’enrôlement des PME sur le guichet unique de financement et de structuration des dossiers, dirigé par le président de l’institution consulaire, le docteur Moustapha Diop.
« Le processus comprenait la réalisation préalable de travaux sur le terrain dont la création de business plans et d’états financiers dans la plateforme », a- t-il rappelé.
Pour Talla Diaw, observateur à la coopérative des producteurs de semences certifiées de la commune de Kahi, »cette formation est intéressante, car permettant aux petites et moyennes entreprises d’accéder rapidement aux financements ».
COMPOSITION DE LA CENA, LA COUR SUPRÊME REJETTE LE RECOURS
Ndiaga Sylla et ceux qui ont maintenu leur recours contre le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) n’ont, finalement, pas eu gain de cause à la Cour suprême.
iGFM - (Dakar) Ndiaga Sylla et ceux qui ont maintenu leur recours contre le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) n’ont, finalement, pas eu gain de cause à la Cour suprême.
Ce mercredi, la Cour suprême a statué sur le recours introduit contre le décret de nomination des membres de la Céna. Le juge a finalement déclaré irrecevable la requête.
Mais, l’un des auteurs dudit recours a annoncé la couleur. Ndiaga Sylla, l’expert électoral compte se pourvoir en Cassation. Pour lui, la décision de la Cour suprême n'est pas fondée en droit.
«Si les citoyens et les partis politiques n'ont plus le droit d'attaquer un décret qui fait grief, l'on n'est plus dans une république. Nous allons introduire un pourvoi en cassation», a-t-il annoncé.
En novembre dernier, ayant décelé des irrégularités dans le décret du président de la République nommant les membres de la Céna, Ndiaga Sylla, expert électoral, et plusieurs hommes politiques avaient déposé une requête aux fins d'annulation pour excès de pouvoir, au niveau de la Cour suprême, a-t-il annoncé.
MODOU LO RÉVÈLE LES SECRETS DE SA VICTOIRE DEVANT BOY NIANG 2
Vainqueur de Boy Niang 2, lundi dernier, Modou Lo est revenu sur sa victoire lors du combat royal. Sur Sen Lamb TV, le roi des arènes a fait savoir qu'il pouvait "rester presque 10 jours enfermé dans sa maison à Lac Rose"
iGFM (Dakar) Vainqueur de Boy Niang 2, lundi dernier, Modou Lo est revenu sur sa victoire lors du combat royal. Sur Sen Lamb TV, le roi des arènes a fait savoir qu'il pouvait "rester presque 10 jours enfermé dans sa maison à Lac Rose" loin de sa famille uniquement pour préparer son adversaire.
"C’était très difficile de trouver du temps les années passées avec les combats à tenir. C’est ce qui explique ma longue absence en Gambie (ou il compte de nombreux supporters). Vous savez, il m’arrivait de rester plusieurs jours loin de Dakar. Je pouvais rester presque 10 jours enfermé dans ma maison à Lac Rose à m’entraîner loin de ma propre famille. Je passais mon temps à me préparer sur la plage et les salles d’entraînement. Parce que je voulais cette victoire" a-t-il déclaré au cours de la rencontre avec ses supporters "Kharagne Family".
MAMADOU LAMINE DIALLO A 5000 PARRAINS À COMPLÉTER
À sa sortie, le mandataire de Mamadou lamine Diallo de Tekki a révélé les conclusions du contrôle du dossier de son candidat.
Le passage des mandataires des candidats devant la commission de contrôle se poursuit au Conseil Constitutionnel. À sa sortie, le mandataire de Mamadou lamine Diallo de Tekki a révélé les conclusions du contrôle du dossier de son candidat.
Devant les micros des journalistes, Alioune Ndiaye déclare qu'il a été bien reçu par la commission de contrôle du conseil constitutionnel. Tout s'est pratiquement bien passé, dit-il, avant d'annoncer ces résultats : "Après contrôle, nous avons 0 doublon interne et nous avons eu 19.000 doublons externes. Ce qui fait que nous avons réussi à avoir 39.000 et quelques parrains valides. Il nous reste à compléter 5000 parrains pour valider notre candidature", déclare-t-il. Le mandataire se déclare ainsi optimiste pour le reste de l'aventure.
PARRAINAGE, UNE SURPRISE DÉSAGREABLE POUR BABACAR DIOP
"Nous avons soumis 56700 parrains. Et au terme du contrôle, on nous apprend que parmi ces parrains, plus de 22.700 ne sont pas sur la liste du fichier électoral et 13000 sont des doublons externes."
Après Karim Wade, ce fut au tour du candidat Babacar Diop, maire de la ville Thiès, de voir son dossier examiné par la commission de contrôle du Conseil constitutionnel. Son mandataire, Mamadou Bodian, a malheureusement eu une surprise désagréable.
«Nous avons soumis 56700 parrains. Et au terme du contrôle, on nous apprend que parmi ces parrains, plus de 22.700 ne sont pas sur la liste du fichier électoral et 13000 sont des doublons externes. Finalement on se retrouve avec un peu plus de 20000 parrains valides », annonce le mandataire de Dr Babacar Diop.
Mamadou Bondian de questionner la crédibilité même du fichier sur lequel se fait le contrôle du parrainage puisque, d'après lui, leur travail de collecte a été sérieux et fondé sur un travail de terrain.
PARRAINAGE, LE DOSSIER DE KARIM WADE VALIDÉ
Informé de la situation, Karim a saisi sa page X pour s'exprimer. "Étape importante franchie : le Conseil Constitutionnel a constaté que mon dossier de candidature était complet et a validé nos parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024
Ce mercredi, le dossier du candidat Karim Wade a été contrôlé par les sages du Conseil Constitutionnel. Son mandataire Maguette Sy a annoncé une bonne nouvelle pour son candidat, au sortir du contrôle.
Dès sa sortie du Constitutionnel, c'est un geste de victoire que le mandataire de Karim 2024 affiche. Au micro des journalistes, il a déclaré : «Nous vous annonçons avec plaisir que tout s'est bien passé, les parrainages de Karim Meissa Wade sont validés. On nous a demandé 13 députés pour parrainer notre candidat. Toutes les informations sont OK donc", informe le sieur Sy.
Informé de la situation, Karim a saisi sa page X pour s'exprimer. "Étape importante franchie : le Conseil Constitutionnel a constaté que mon dossier de candidature était complet et a validé nos parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. C'est le résultat de notre unité et de notre travail acharné. Merci à tous !"; lit-on. À noter que Karim Wade a fait le choix du parrainage parlementaire.
LES FAILLES DU FILTRE CONSTITUTIONNEL
Face aux insuffisances constatées dans les dossiers présentés devant les "Sages", des experts en analyse électorale pointent des dysfonctionnements dans le filtre du parrainage citoyen et invitent à renforcer la vérification en amont
Le Conseil constitutionnel continue de passer à la loupe les dossiers de candidature. C’est ainsi que 93 candidats déclarés sont soumis au tirage au sort pour le contrôle et la vérification des parrainages. Un exercice qui pourrait porter préjudice à beaucoup de candidats potentiels. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont vu leur dossier rejeté par le Conseil constitutionnel.
Des manquements sont relevés, allant de «clés Usb défectueuses», en passant par des «dossiers incomplets», «fiches de parrainage falsifiées» par-ci ou de «désistements de dernière minute» par-là. Pour parer à toute éventualité, Djibril Gningue du Gradec soutient au micro de la Rfm qu’il faut d’abord vérifier avant de définir l’ordre de passage des candidats comme l’exige le Code électoral. Alors que l’expert électoral El Hadj Seydou Nourou Dia parle de faille qu’il faudra corriger lors des prochaines échéances.
«Des candidats déclarés avec des dossiers incomplets font, malheureusement, partie du tirage au sort au Conseil constitutionnel ; ce qui constitue une violation du Code électoral», explique Djibril Gningue. Car, «sur la décision, il est indiqué très clairement que ceux dont les dossiers ne sont pas complets ou alors qui n’atteignent pas le minimum requis au niveau du parrainage, ne participent pas au tirage», renseigne l’expert électoral.
El Hadj Seydou Nourou Dia de renvoyer la balle aux candidats. «C’est aussi aux prétendants, aux candidats, à ceux qui veulent être des candidats, de s’assurer de remplir toutes les conditions, de veiller au respect strict des modalités dégagées pour que leurs dossiers soient acceptés», argue M. Dia.
Les 7 «Sages» du Conseil constitutionnel ont rejeté plusieurs dossiers de candidature. C’est pourquoi le membre du Gradec, Djibril Gningue, insiste d’abord sur le filtre de la vérification. «Lorsque le représentant du candidat ou son mandataire arrive avec le dossier, le greffier vérifie, à ce stade déjà, le dossier et lui délivre un récépissé de dépôt, qui mentionne également ce qu’il y a, au niveau du parrainage, le nombre de parrains. S’il y a des anomalies avec la clé Usb, il va le notifier au mandataire avant le tirage», fait comprendre M. Gningue.
Son collègue El Hadj Seydou Nourou Dia croit, quant à lui, dur comme fer que le salut passe par le fait qu’on arrive à «parfaire» le Code électoral consensuel sénégalais déjà existant. «Nous avons un Code électoral qui est consensuel. Ça veut dire qu’à la fin de chaque cycle électoral, on essaie de corriger les manquements.» Pour que, explique l’expert électoral, «l’autre cycle, qui va venir, soit des meilleurs. Mais pour le moment, l’examen continue au Conseil constitutionnel, et le taux de réussite est actuellement très bas».
2023, ANNEE DES INEGALITES
Si l’année 2022 a été celle du Covid 19, l’année 2023 est placée sous le signe des inégalités par la Banque mondiale. Selon l’institution financière, globalement, les économies du monde peinent toujours à se redresser, du fait des effets de la pandémie.
Si l’année 2022 a été celle du Covid 19, l’année 2023 est placée sous le signe des inégalités par la Banque mondiale. Selon l’institution financière, globalement, les économies du monde peinent toujours à se redresser, du fait des effets de la pandémie. Elles sont tiraillées entre changements climatiques, insécurité alimentaire etc.
Comme souvent, ce sont les pays les plus pauvres qui subissent les effets des crises économiques. Ainsi, informe la Banque mondiale dans son rapport de fin 2023, « beaucoup d’entre eux (les pays pauvres), déjà surendettés, se trouvent toujours plus à court de ressources financières. »
Dans ce rapport, la Banque mondiale est revenue sur les faits marquants de l’année 2023. La pauvreté, la dette et la chute de la croissance sont les points saillants de ce document. « L’extrême pauvreté a certes baissé dans les pays à revenu intermédiaire, mais elle s’est aggravée dans les pays les plus pauvres et ceux en situation de fragilité, conflit et violence. La persistance de la pauvreté dans ces pays complique d’autant plus la réalisation d’autres grands objectifs de développement mondiaux », a constaté l’institution financière mondiale.
De plus, selon le rapport de décembre 2023, « les pays en développement ont dépensé en 2022 un montant record de 443,5 milliards de dollars pour assurer le service de leur dette publique extérieure et des dettes garanties par l’État ».
A terme, l’année 2023 dans sa globalité n’a pas été reluisante pour les économies des pays, notamment pauvres. Et les perspectives ne sont pas non plus encourageantes. Les prévisions de la Banque mondiale tablent sur une croissance de l’économie mondiale de 1,7% en 2023 et 2, % en 2024, avec un ralentissement marqué et généralisé.
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SENEGAAL BI ÑU BËGG CI 2024
Que ce soit sur le plan personnel ou à l'échelle du pays, bien de citoyens n'ont pas beaucoup apprécié 2023 et espèrent le meilleur en 2024 dans leurs vies, le meilleur pour le Sénégal, y compris sur le pan politique.
En ce début de l'année 2024, nous avons rencontré des Sénégalais dans les quartiers pour recueillir leurs vœux alors que 2023 a vécu et laissant le pays avec de mauvais souvenir notamment sur le plan politique.
Que ce soit sur le plan personnel ou à l'échelle du pays, beaucoup de citoyens n'ont pas beaucoup apprecie 2023 et espèrent le meilleur en 2024 dans leurs vies, le meilleur pour le Sénégal, y compris sur le pan politique.
En cela, la paix reste primordiale. Des Sénégalais attendent des dirigeants plus de compétence que de copinage dans le choix des responsables publics afin que le pays soit mieux gouvernes pour le bien de tous.