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7 février 2025
CONTROLE DES PARRAINAGES, ALY NGOUILLE NDIAYE N'EST PAS TIRÉ D'AFFAIRE
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
S’agissant de Thione NIANG, son dossier n’a même pas pu être contrôlé. En à croire son mandataire, il n’a pas fait 10 minutes dans la salle. On lui aurait indiqué que leur fichier est inexploitable.
LES BOULANGERS EN RANG DISPERSÉ
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a annoncé une grève en janvier et février pour une augmentation du prix du pain ou un allégement des taxes sur le blé. Cependant certains de leurs collègues adoptent un contre-pied.
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a annoncé une grève en janvier et février pour une augmentation du prix du pain ou un allégement des taxes sur le blé. Cependant certains de leurs collègues boulangers ont pris son contrepied. En effet, le Collectif National des Boulangers du Sénégal (CNBS) et le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) se sont démarqués de ce mouvement d’humeur en gestation. Ils disent ne pas accepter qu’à la veille de chaque élection, une pression soit faite sur l’Etat alors que ce sont les ménages qui en pâtissent le plus souvent. Ainsi, le porte-parole des deux associations, Fallou SARR révèle qu’ils ne vont pas participer à la grève.
«Je voudrais rassurer les consommateurs que le prix du pain ne peut pas aller au-delà de 175 francs CFA à Dakar et 180 francs CFA dans certaines régions de l’intérieur. Même si le secteur de la boulangerie connaît présentement des difficultés, cela ne peut justifier une hausse du prix de la baguette, ou une menace de grève. La principale difficulté reste liée au prix d’achat des intrants », déclare-t-il.
Par ailleurs, Fallou SARR a exhorté l’Etat du Sénégal à mieux accompagner le secteur et à acquérir de nouvelles machines adaptées à leur travail.
PRESIDENTIELLE 2024, VOICI LES NEUF PIECES A FOURNIR POUR VALIDER SA CANDIDATURE
Tout Candidat à la présidentielle doit impérativement déposer neuf pièces au greffe du Constitutionnel, en vertu de l’article L 121. Il s’agit des pièces suivantes...
Tout Candidat à la présidentielle doit impérativement déposer neuf pièces au greffe du Constitutionnel, en vertu de l’article L 121. Il s’agit des pièces suivantes:
1-Un certificat de nationalité.
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2-Une photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO faisant office de carte d’électeur;
3-Un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois;
4-Un bulletin No 3 du casier judiciaire datant de moins de trois mois;
5-Une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes a investi l’intéressé en qualité de candidat ;
6-La liste des électeurs ayant parrainé le candidat, présentée sur fichier électronique et en support papier, conformément au modèle prévu par l’article L 57du présent code. Cette liste doit comprendre des électeurs représentant un minimum de 0,8 % et maximum de 1 % du fichier général. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions au moins à raison de deux mille au moins par régions. Le reste est réparti sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires;
7- Une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste que sa candidature est conforme aux dispositions des articles 4 et 28 de la Constitution, qu’il a exclusivement la nationalité sénégalaise et qu’il sait écrire , lire et parler couramment la langue officielle;
8- Une déclaration sur l’honneur par laquelle le candidat atteste être en règle avec la législation fiscale du Sénégal;
9-Une quittance confirmée par une attestation signée par le Directeur de la Caisse de dépôts et consignations(CDC)attestant du dépôt au cautionnement prévu à l’article L 122 du présent code.
Tout dossier incomplet à l’expiration des délais de dépôt fixés par l’article L 29 de la Constitution, entraine l’irrecevabilité de la candidature.
En cas d’irrecevabilité d’une candidature, le cautionnement est remboursé15 jours après la publication définitive de la liste des candidats.
ECHEC DE LA REPRISE DES COURS EN PRESENTIEL CE MERCREDI
Premier coup de départ raté pour la reprise des cours en présentiel pour les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop
Prévues pour ce mercredi 03 janvier 2024, les séances de remédiations pour les étudiants de la Faculté des Lettres de l'Ucad, initialement prévues au Cices et dans d’autres sites ne sont pas effectives. Sur les ondes de Iradio, le directeur du Cices, qui réclame une contrepartie financière, a campé sur sa position.
Premier coup de départ raté pour la reprise des cours en présentiel pour les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop. Initialement prévues pour ce mercredi, les séances de cours de remédiations prévues au Cices et dans d’autres sites ne sont pas effectives. Au centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), l’un des trois lieux choisis pour accueillir les séances de remédiations pour les étudiants, pas l’ombre d’un étudiant ni encore un endroit aménagé en ce sens. En fait, rien ne laisse croire à une reprise des cours.
Sur les ondes de Iradio, le directeur général du Cices, Saliou Keïta, qui a toujours demandé une contrepartie financière à l’Ucad pour ouvrir la porte aux étudiants, campe sur sa position.
«Le Cices a été choisi comme d’autres lieux tels que l’institut Islamique, le lycée Delafosse etc., mais c’est différent. Parce que, le Cices est une institution de l’État certes, mais nous sommes une structure événementielle. Nous avons nos salles, nous avons nos pavillons, nous avons de l’espace que nous mettons en location. Parce que l'État ne nous donne que 20% de notre budget. Les charges, les salaires sont payés à partir des recettes d’exploitation. Si nous acceptons de recevoir les étudiants, ça ne devrait pas être gratuit» a dit le directeur général du Cices. Sinon, tient-il à préciser, «à la fin du mois, j’aurais des problèmes pour payer les salaires. On veut régler un problème, mais il ne faut pas créer un autre problème».
Il faut noter qu’au-delà du problème signalé par le directeur du Cices, les étudiants ont d’autres préoccupations, concernant notamment le logement avec la fermeture du campus social de l’Ucad. En effet, beaucoup d’étudiants proviennent des régions et même ceux qui habitent la région de Dakar ne sont pas épargnés par les difficultés pour regagner les sites choisis par les autorités universitaires.
UN PROFESSEUR DENONCE ET CRIE AU SCANDALE
Le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française, spécialiste du 16ème siècle, ne se serait pas passé dans les règles de l’art. Un professeur du lycée de Tivaouane crie au scandale et interpelle le chef de l’Etat et le ministre
Le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française, spécialiste du 16ème siècle, ne se serait pas passé dans les règles de l’art. Un professeur du lycée de Tivaouane crie au scandale et interpelle le chef de l’Etat et le ministre de l’Enseignement supérieur..
Forfaiture
Y aurait-il forfaiture, scandale, injustice et népotisme dans le recrutement d’un enseignant-chercheur en littérature française du 16e siècle à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio ? Oui, pense Tafsir Mamour Ba. L’enseignant en lettres modernes interpelle le chef de l’Etat et le ministre de l’Enseignement supérieur. Dans une lettre ouverte dont Bès Bi détient une copie, le ci-devant professeur au lycée Ababacar SY de Tivaouane et enseignant vacataire à l’UCAD au Département de Lettres Modernes demande à ce que justice lui soit rendue, ainsi qu’à ses autres collègues qui ont postulé pour ce poste. Il ne peut comprendre que ce soit une dame vacataire au département de lettres modernes de l’Ucad et qui est spécialiste du 17 siècle, qui a été recrutée en lieu et place de ceux qui répondent au profil contenu dans l’appel à candidature. Selon lui, «l’Université Amadou Makhtar Mbow a lancé un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant–chercheur en littérature française du 16e siècle le 09 Novembre 2023. A la surprise générale, la candidate qui est proposée au recrutement ne répond même pas au profil du poste recherché, car elle est titulaire d’un doctorat en littérature française du 17e siècle». Pour toutes ces raisons, Tasfir Mamour Ba «conteste, dénonce et accuse le comité de sélection dont la décision est scandaleuse. C’est honteux, injuste et scandaleux dans un milieu comme l’université où le mérite et la compétence doivent primer. Et surtout, dans une université comme celle de Diamniadio qui vient de démarrer et dont le crédo s’appelle l’excellence».
Silence troublant du recteur et du président du jury
Tafsir Mamour Ba a, à son actif huit publications scientifiques. Il est titulaire d’un certificat d’aptitude à l’enseignement du secondaire et est docteur en littérature française du 16ème siècle. D’ailleurs, il a déposé un recours sur la table du recteur de l’université Ahmadou Mactar Mbow, mais, à ce jour, il n’a pas reçu de réponse. A ce recteur Ibrahima Cissé, il interpelle la conscience professionnelle. «Je ne comprends pas votre silence sur le recours que j’ai déposé sur votre table» a-t-il indiqué. Selon lui, «le copinage, le clanisme, le clientélisme et le favoritisme ne doivent pas et ne peuvent pas remplacer le mérite et la compétence». D’ailleurs, Tafsir Mamour Ba n’exclut pas de saisir la cour suprême pour être rétabli dans ses droits car selon lui, « le Sénégal est un Etat de droit».
Du côté de l’université Ahmadou Mactar Mbow, le chargé de communication avait promis de mettre en rapport Bès Bi avec la responsable des ressources humaines. Mais malgré les appels incessants aussi bien sur le numéro du recteur que du chargé de communication, on a eu aucune réponse. Seulement, une source bien informée renseigne qu’ « il y avait 275 candidats pour 13 postes». La même source d’indiquer que «tout s'est déroulé dans la transparence. Le candidat en question aura une réponse pour ce qui concerne son recours. Seul le recteur et le président de l'académie des sciences peuvent répondre des accusations formulées par l'accusateur»
AFFAIRE NDIAGA DIOUF, SUITE ET FIN AUJOURD'HUI
C’est ce jeudi 04 janvier 2023 que l’affaire Ndiaga DIOUF sera en procès, devant la Cour suprême. La juridiction suprême peut confirmer la décision de la Cour d’appel de Dakar et les choses s’arrêtent là.
C’est ce jeudi 04 janvier 2023 que l’affaire Ndiaga DIOUF sera en procès, devant la Cour suprême. La juridiction suprême peut confirmer la décision de la Cour d’appel de Dakar et les choses s’arrêtent là. La procédure sera alors définitive et pas susceptible de recours, comme ce fut le cas dans les affaires Khalifa SALL et Karim WADE. En cas d’infirmation, la Cour suprême peut, elle-même, connaître de l’affaire en chambres réunies. Tout comme elle peut renvoyer la cause à une autre Cour d’appel, ainsi que le consacre la jurisprudence Luc Nicolaï dans le dossier Lamantin Beach.
En tout état de cause, Dias-fils doit bien surveiller ses arrières. Parce qu’une condamnation définitive peut l’exposer à la révocation certaine. Seulement, la perspective d’un retour à la case prison n’est pas dans l’ordre du possible. Parce que Barth a déjà purgé 6 mois en détention provisoire, aux premières heures du meurtre du jeune nervi enrôlé par le PDS pour s’attaquer à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que Barthélémy dirigeait à l’époque.
Soulignons, pour mémoire, que Barth a été condamné à 2 ans dont 6 mois ferme pour le délit de coups mortels. Et le paiement de 20 millions FCFA à la famille de la victime en guise de dommages et intérêts. L’affaire Ndiaga DIOUF aura aura duré 12 ans. Douze longues années au cours desquelles le meurtre du jeune lutteur de Pikine n’est toujours pas définitivement élucidé.
Par DJIBRIL GNINGUE
A PROPOS DE LA BATAILLE JURIDIQUE ENTRE L’ETAT DU SENEGAL ET OUSMANE SONKO
La tournure prise par la bataille juridique entre l’état du Sénégal et les avocats de Monsieur Ousmane Sonko autour de son éligibilité est en passe de devenir un véritable cas d’école.
La tournure prise par la bataille juridique entre l’état du Sénégal et les avocats de Monsieur Ousmane Sonko autour de son éligibilité est en passe de devenir un véritable cas d’école.
Les obstructions et Les refus opposés au mandataire de Monsieur Ousmane Sonko par l’administration en l’occurrence par la DGE et la CDC à la suite des décisions de justice du tribunal d’instance de Ziguinchor d’abord et ensuite du tribunal de grande instance de Dakar annulant la radiation de son candidat des listes électorales et ordonnant sa réintégration à constituer aux yeux de plusieurs observateurs et spécialistes un grave précédent de nature à remettre en cause les dispositions pourtant très claires du code électoral en matière de contentieux des inscriptions sur les listes électorales.
En effet depuis la non observation de la ´’notification écrite’ de l’acte de radiation édictée par le code électoral en son art. L.. 41 qui dispose que ‘’l’électeur qui a fait l’objet d’une radiation d’office pour d’autres causes que le décès reçoit de l’autorité administrative compétente notification écrite des motifs de la procédure intentée contre son inscription à sa dernière résidence connue’’ jusqu’au dernier acte de blocage de l’accès à la DGE et à la CDC opposé a son mandataire venu signifier la décision rendue par le tribunal hors classe de Dakar ordonnant comme le tribunal d’instance de Ziguinchor la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales force est de constater que le dans le contentieux opposant Monsieur Ousmane Sonko a l’Etat du Sénégal la procédure est frappée de nombreux et substantiels vices de procédure dont on peut se demander s’ils n’ont pas été commis à dessein ou par méconnaissance et le cas échéant comment ceci a été possible et à quelles fins.?
En tout cas quoi qu’il en soit il faut constater que la conséquence directe d’un tel acte devait simplement empêcher Monsieur Ousmane Sonko à la lumière de l’article L.41ducode électoral d’exercer son droit de recours et par voie de conséquence à perdre toute possibilité d’être remis sur les listes électorales et donc d’être éligible pour se présenter à la présidentielle dès lors que comme le précise bien cet article il n’aurait pas intenté de recours faute d’avoir reçu ou su contourner à temps le défaut de notification écrite ‘’ dans les cinq jours qui suivent devant le Président du tribunal d’instance ‘’
En tout état de cause pour une bonne partie de l’opinion cette opération ressemble fort bien à une tentative consistant à museler un candidat potentiel qui pourrait être gênant quand on sait qu’en lieu et place de cette notification un simple courrier lui a été servi pour lui signifier sa radiation; lequel a de surcroît été déposée à la sous préfecture du plateau en totale violation des dispositions du code électoral. car le voudrait- on qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Cette hypothèse est d’autant plus plausibles que le principal argument avancé par la DGE et la CDC pour ne pas délivrer â son mandataire les fiches de parrainage et lui permettre de déposer sa caution à la suite des deux décisions de justice repose curieusement sur l’absence du nom de Monsieur Sonko sur les listes électorales d’une part et l’inexistence d’une décision de justice définitive d’autre part.
Mais à ce moment là on peut alors fort légitimement se demander que valent donc de tels arguments devant la loi régissant l’organisation et le fonctionnement du processus électoral ?
Concernant L’argument relatif à l’absence du nom de Ousmane Sonko sur les listes électorales il faut se rendre à l’évidence pour constater qu’il est tout simplement anéanti par les décisions rendues par les tribunaux de Ziguinchor et de Dakar tel qu’on peut le constater du reste d’abord avec l’article L. 44 du code électoral qui dispose que ‘’la décision du Président du tribunal d’instance est rendue en dernier ressort. Elle peut être déférée en cassation devant la cour suprême ‘’Mais ensuite par l’article L.47 du code électoral qui pour prémunir le processus électoral des délais en vigueur au niveau de certaines juridictions indique très clairement que : ’’en tout état de cause compte tenu des délais en vigueur au niveau de certaines juridictions les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit nonobstant la clôture de la période de révision et du traitement des mouvements’’.
Il faut donc comprendre par là que sur le terrain du droit électoral le caractère non définitif d’une décision de justice ne saurait lui enlever sa force et sa valeur exécutoires en raison surtout des délais légaux incompressibles du calendrier électoral fixés par la constitution les lois et règlements.
Et c’est pourquoi la commission électorale nationale autonome en tant qu’organe de supervision et de contrôle du processus électoral gardienne du respect du cadre légal régissant les élections et garante de l’application du droit électoral saisie par le mandataire et les avocats de Monsieur Sonko usant de ses pouvoirs de rectification d’injonction de désaisissement et de substitution que lui confère le code électoral avait adressé une correspondance à la DGE pour lui demander de remettre Ousmane Sonko sur les listes électorales et de donner â son représentant les fiches de parrainage .
A partir de ce moment les termes du problème étant ainsi clairement posés l’attitude adoptée par de la DGE pour s’opposer à l’injonction de la CENA confortée en cela par le décret 2023-2152 du 03 novembre 2023 du Président de la République portant nomination des membres de la CENA ainsi que la décision incompréhensible de la cours suprême de renvoyer le recours de l’AJE à une autre juridiction au regard des prescriptions du code électoral avait fini de transférer le contentieux électoral opposant Monsieur Ousmane Sonko à l’Etat du Sénégal du terrain du droit électoral à celui du droit commun sur lequel non seulement les juridictions ne sont pas toujours tenues par les délais du calendrier électoral mais encore où les décisions de justice ne sont exécutoires que lorsqu’elles sont définitives.
Aussi est-il important de relever qu’au regard de l’alinéas 2 de l’art. L. 47 qui dispose que ‘’ le greffier adresse sans frais la requête accompagnée de toutes les autres pièces fournies par les parties au greffe de la cours suprême qui la transcrit sur son registre.’’ et de l’alinéa 3 qui précise que :´’La cours suprême porte aussitôt l’affaire à l’audience et statue sans frais le procureur général entendu.’’ il est clair qu’au lieu de renvoyer la cours suprême devait plutôt impérativement statuer.
Au total Au vu de tout ce charivari politico judiciaire L’heure est-elle peut-être venue pour le Sénégal à l’instar de certains pays devant une telle situation porteuse d’énormes risques de porter atteinte à l’intégrité et à la transparence du processus électoral et de remise cause des droits fondamentaux des candidats ou listes de candidats de revoir son système électoral fondé sur une justice électorale mixte pour aller vers la mise en place d’un tribunal électoral en tant qu’instance juridictionnelle autonome dotée du personnel et des moyens adéquats pour trancher les contentieux électoraux sur la base stricte des normes du droit électoral et du respect de la loi électorale aussi bien par les autorités administratives les partis politiques les candidats que les électeurs.
DJIBRIL GNINGUE
Directeur exécutif de la plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections-PACTE
Abdoulaye Saydou Sow joue les temps morts !
Vous avez lu la manchette de l’édition d’hier du quotidien national « Le Soleil » ? Si oui, vous avez sans doute dû vous frotter les yeux ou vous pincer pour voir si vous ne rêviez pas. Qu’y apprend-on, en effet ? Ceci : « Projet 100.000 logements : L’enrôlement de la Diaspora entamé ». Et pour ceux qui n’auraient pas compris, le chapeau informe que « entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays ». Vous avez bien lu ! A 50 jours de la présidentielle, et alors que l’heure devrait plutôt être au bilan de ce projet phare du président de la République qui a été un échec complet, c’est le moment que choisit ASS pour aller en faire la promotion ! Sur un objectif de 100.000 logements, en effet, même pas 1000 unités résidentielles ont été réalisées. Un projet qui n’a pas de chance puisque, sur les 52 jours nous séparant de la présidentielle, ASS va prendre trois semaines pour aller assister à la Coupe d’Afrique des Nations de football en sa qualité de membre de la Fédération sénégalaise de football, un poste dont il a refusé de démissionner ! parrainage
LE POINT SUR LES 60 DOSSIERS TRAITES
Les candidats retenus pour le moment, après un contrôle réussi de leurs parrainages, sont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Daouda Ndiaye, Karim Wade et Habib Sy. Les candidats qui doivent régulariser leurs parrainages sont : Rose Wardini (31.000), Idrissa Seck (5.800), Serigne Mboup (13.000), Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions), Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel), Malick Gakou (3.449), Mamadou Lamine Diallo (5.199), Mouhamed Boun Dionne (7.817), Serigne G. Diop (13.228 et 02 régions), Aly Ngouille Ndiaye (1009), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669) Pour les cas de régularisations de Me El Hadj Diouf et Cheikh Tidiane Gadio, les informations ne sont pas encore disponibles sur leur position. « Je rappelle que l’obtention du nombre de parrainages requis est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures, celles-ci étant en outre soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du code électoral. Khalifa Ababacar Sall et Karim Meissa Wade avaient validé le parrainage en 2019 mais n’avaient pas réussi à être candidats pour d’autres motifs » renseigne Idrissa Fall Cissé membre du parti Awalé d’Abdourahmane Diouf. Il reste 35 dossiers de candidature à traiter par le Conseil Constitutionnel. Le contrôle des parrainages se termine ce vendredi 05 janvier et la liste des candidats définitivement retenus devrait être publiée par le Conseil Constitutionnel le 20 janvier prochain.
RECALE, ALIOUNE SARR RETOURNE AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Alioune Sarr ne s’avoue pas vaincu. Recalé par le Conseil Constitutionnel sur ses parrainages, l’ancien ministre saisit de nouveau la haute juridiction pour contester la décision de cette dernière. C’est ainsi que les avocats du maire de Notto Diobass et le mandataire de ce dernier ainsi que certains responsables nationaux de la coalition Cap2024 se rendent ce jeudi au Conseil Constitutionnel pour y déposer le dossier de régularisation, conformément aux dispositions prévues par le Code Electoral dans son article L.126. Cette démarche, selon le camp du ministre Alioune Sarr, fait suite aux nombreuses incohérences notées dans le rapport de la Commission en charge des parrainages du Conseil Constitutionnel. A l’issue du dépôt, les avocats et le mandataire feront face à la presse pour informer l’opinion sur les fondements de cette démarche.
DR ASSANE KA RECALE L’ESPOIR DES THIAROYOIS…BRISE !
Investi en grande pompe par la formation politique des Partisans du Nouvel Elan (Panel) pour la Présidentielle 2024, Dr Assane Ka a été recalé hier par le Conseil constitutionnel. A l’issue du contrôle de parrainages, le dossier de sa candidature a été rejeté pour le motif de dépôt tardif de sa caution à la Caisse des dépôts et consignations. Il est vrai que le Panel a eu à s’acquitter d’un montant de 30 millions CFA en guise de caution, mais de manière très tardive. En tout cas, constate « Le Témoin » quotidien, la non-participation à la présidentielle du célèbre docteur-pharmacien Assane Ka a brisé l’espoir d’une frange de la jeunesse thiaroyoise. Et surtout des banlieues et des couches vulnérables. Car Dr Assane Ka fait partie des dignes fils de la banlieue dakaroise que les populations donnent en exemple de réussite et d’abnégation à leurs enfants. Pour la petite histoire, il est bon de rappeler que Dr Assane Ka tire sa célébrité de la notoriété de son père feu l’adjudant-major Serigne Momar Ka, parachutiste. Et plusieurs générations d’habitants de Thiaroye se souviennent encore du parachutiste Momar Ka qui se distinguait dans les airs avec le drapeau tricolore accroché à son pied.
MACKY SALL INSISTE POUR LA BONNE ORGANISATION DE LA PRESIDENTIELLE
C’en est devenu une véritable obsession ! A chaque occasion, depuis quelques temps, le président Macky Sall rappelle la nécessité de la bonne organisation de l’élection présidentielle de février prochain. Hier encore, en Conseil des ministres, il a rappelé à son Gouvernement la nécessité d’une bonne organisation de la Présidentielle. « Poursuivant sa communication sur la bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et l’impératif d’assurer la continuité des services publics durant la période électorale, le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, Ministre chargé des élections, de prendre les dispositions nécessaires, en relation avec la CENA et toutes les parties prenantes, en vue d’un déroulement optimal du processus électoral sur l’étendue du territoire national et à l’étranger » lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
DES HOPITAUX CHANGENT DE DIRECTEURS
Le conseil des ministres a pris des mesures individuelles concernant le secteur de la santé notamment certaines directions d’hôpitaux. C’est ainsi que M. Cheikh Tacko DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Fann, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, en remplacement de M. Saliou TALL, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Mme Khadidiatou SARR KEBE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de FANN, en remplacement du Monsieur Cheikh Tacko DIOP, appelé à d’autres fonctions. M. Ousmane GUEYE, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional El hadji Ibrahima NIASS de Kaolack, en remplacement de Madame Khadidiatou SARR KEBE, appelée à d’autres fonctions. M. Abdou CISSE, cadre de gestion, précédemment Chef du Service administratif et financier du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeïni de Touba, est nommé Directeur de l’Etablissement public de Santé de niveau 2 de Ourossogui, en remplacement de Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions. M. Abdoulaye KANE, administrateur des services de santé, précédemment Chef du Service de la Pédiatrie de l’hôpital de Richard TOLL, est nommé Directeur de l’Institut d’Hygiène sociale (IHS), en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
AMENDES DE LA ROUTE LA GENDARMERIE ET LA POLICE LANCENT LE PAIEMENT EN LIGNE JOTALI
La Gendarmerie et la Police ont lancé hier un projet de digitalisation des amendes forfaitaires. Alors à partir d’une application mise en service par la société Jotali en relation avec la Police et la Gendarmerie, tout contrevenant de la route peut payer directement sur l’application détenue par la Police à partir des opérateurs comme Orange Money et Wave. La démonstration du système a été faite hier au Commissariat central par le célèbre policier Amoul Yakar et au niveau de la Gendarmerie de Diamnadio. Sur l’axe menant à Diamnadio, le général Moussa Fall et ses hommes déroulent depuis quelques jours des tests grandeur nature du nouveau système de digitalisation. Le contrevenant qui paie directement reçoit immédiatement son reçu. Il se voit restituer son permis de conduite ou sa carte grise saisie au préalable. L’argent encaissé tombe directement dans les caisses du Trésor public. On ne sait pas encore si les agents verbalisateurs pourront bénéficier de ristournes. Une stratégie qui pourrait garantir le succès de cette nouvelle approche qui vise à combattre la corruption au niveau de la circulation. Il faut avouer que la gendarmerie nationale, à travers l’alors colonel Moussa Fall promu général et Haut commandant de la Gendarmerie avait lancé une telle initiative, hélas cela n’avait pas abouti. Mais teigneux et déterminé à mettre en place cette nouvelle approche et au vu des premières réussites, le Général Moussa Fall a pris une décision audacieuse : étendre l’utilisation de la solution Diotali à l’ensemble des brigades de la gendarmerie dans la région de Dakar. L’objectif clair du général, est d’impacter directement les caisses du Trésor public du Sénégal, en éliminant tout intermédiaire dans le processus de collecte des amendes forfaitaires. Bravo, mon Général !
NOMINATION MEMBRES DE LA CENA NDIAGA SYLLA ET ME ABDOULAYE TINE DEBOUTES
Après le retrait du recours des candidats du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) contre le décret de nomination des nouveaux membres de la CENA, le professeur Ndiaga Sylla et Me Abdoulaye Tine, avaient maintenu le leur. Ils ont été déboutés hier par la Cour Suprême. « La décision de la Cour suprême n’est pas fondée en droit. Si les citoyens et les partis politiques n’ont plus le droit d’attaquer un décret qui fait grief, l’on n’est plus dans une république. Nous allons introduire un pourvoi en cassation » réagissait ainsi l’expert électoral. « Dans ce pays, quand l’illégalité n’arrange pas, les gens crient, dénoncent. Quand l’illégalité arrange, ce n’est pas grave, la fin justifie les moyens » ajoute Ndiaga Sylla.
CONTROLE DES PARRAINAGES, HABIB SY ET KARIM WADE, LES ADMIS D’OFFICE DU MERCREDI
Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à présidentielle de 2024
Dakar, 3 jan (APS) – Les opposants et anciens ministres Habib Sy et Karim Wade sont les seuls candidats, parmi les 20 concernés par le contrôle des parrainages de ce mercredi 3 janvier, à avoir fait valider les parrains fournis pour leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Selon Ibrahima Diakhaté, son mandataire, M. Sy va retirer sa candidature si les parrains d’Ousmane Sonko sont validés par la commission de contrôle des parrainages et sa candidature déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.
‘’Nous souhaitons que la candidature d’Ousmane Sonko soit validée. Juridiquement, rien ne s’y oppose. Le cas échéant, Habib Sy va retirer sa candidature pour soutenir Ousmane Sonko, qui est notre candidat’’, a promis M. Diakhaté.
La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les outils avec lesquels il devait collecter ses parrains. La DGE a invoqué la radiation de l’opposant du fichier électoral, même si deux juridictions la jugent illégale.
Le dossier de déclaration de candidature de l’opposant placé en détention depuis plusieurs mois a toutefois été déposé au Conseil constitutionnel par son mandataire.
Le député Mamadou Lamine Diallo, les anciens Premiers ministres Mahammed Dionne et Souleymane Ndéné Ndiaye, les anciens ministres Aly Ngouille Ndiaye et El Hadji Malick Gakou, et le maire de Sandiara (ouest), Serigne Guèye Diop, doivent corriger leurs parrains pour les faire valider par la commission de contrôle des parrainages, selon leurs représentants.
Pour diverses raisons, la commission a invalidé les parrains de Mouhamadou Lamine Guèye, d’Aliou Lam, d’Adama Faye, de Mouhamadou Madana Kane, d’Al Housseynou Ba, du maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, des anciens ministres El Hadji Ibrahima Sall et Mamadou Diop Decroix, de Papa Momar Ngom, de Thione Niang, d’Aliou Camara et d’Assane Ka.
Amadou Ba et deux de ses prédécesseurs attendus devant la commission, jeudi 4 janvier
L’instance chargée du contrôle des parrainages des candidats va examiner, jeudi 4 janvier, ceux du Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, des anciens Premiers ministres Abdoul Mbaye et Aminata Touré, et de 16 autres candidats.
En vertu du nouveau code électoral du Sénégal, tout candidat à l’élection présidentielle doit réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.
Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.
S’ils font cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.
Il est également loisible aux candidats de recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.
CAN 2023, DIX-HUIT JOUEURS AU QUATRIEME GALOP
Dix-huit joueurs de l’équipe nationale du Sénégal de football ont effectué, mercredi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, leur quatrième séance d’entraînement, deux se sont absentés, sept manquent encore à l’appel.
Dix-huit joueurs de l’équipe nationale du Sénégal de football ont effectué, mercredi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, leur quatrième séance d’entraînement, deux se sont absentés, sept manquent encore à l’appel.
Vingt joueurs sont présents dans la tanière, mais seuls dix-huit se sont entraînés. Sadio Mané et Cheikhou Kouyaté n’ont pas effectué la séance d’entraînement du jour.
Sept joueurs manquent encore à l’appel.
Il s’agit d’Abdallah Sima qui a joué, mardi, avec son équipe Glasgow Rangers en championnat et Pathé Ciss qui a un match de championnat, ce mercredi, avec son équipe Rayo Vallecano (Liga espagnole).
Blessés, Boulaye Dia, Pape Matar Sarr, Idrissa Gana Gueye, Seny Dieng et Youssouf Sabaly sont pour le moment absents.
La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades de la Côte d’Ivoire. Il s’agit des stades Alassane Ouattara et Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, du stade de la Paix à Bouaké, du stade Amadou Gon Coulibaly dans la ville de Korhogo, du stade Laurent Pokou basé à San-Pedro et du stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro.
Le stade Alassane Ouattara d’Abidjan accueillera le match d’ouverture et la finale.
Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, la Guinée et la Gambie.
Les Lions du Sénégal joueront leur premier match contre les Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h GMT.
Le match d’ouverture est prévu à 20h GMT entre le pays hôte la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.