SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 février 2025
FLSH, LES ENSEIGNEMENTS EN PRÉSENTIEL REPRENNENT LE 3 JANVIER
Le doyen de la faculté des Lettres et sciences, Alioune Badara Kandji, dans une note, a informé de la reprise des enseignement en présentiel du second semestre de l’année universitaire 2022 - 2023 à partir de ce 3 janvier.
Le doyen de la faculté des Lettres et sciences, Alioune Badara Kandji, dans une note, a informé de la reprise des enseignement en présentiel du second semestre de l’année universitaire 2022 - 2023 à partir de ce 3 janvier. Elle court jusqu’au 31 janvier.
A cet effet, il est demandé aux étudiants de se rapprocher de leurs départements respectifs pour les emplois du temps des enseignements.
Depuis plusieurs semaines, les syndicats d’enseignants du supérieur fustigent la fermeture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. La faculté des Lettres est la première à annoncer une reprise en présentiel.
GUINÉE, L'INCENDIE DU DÉPÔT DE CARBURANT À CONAKRY EST COMPLÈTEMENT ÉTEINT
Le gouvernement guinéen a annoncé que l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures du pays, qui a fait 24 morts et 454 blessés selon un nouveau bilan, était "complètement éteint" neuf jours après son départ
Le gouvernement guinéen a annoncé que l'incendie du principal dépôt d'hydrocarbures du pays, qui a fait 24 morts et 454 blessés selon un nouveau bilan, était "complètement éteint" neuf jours après son départ, selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
"Les opérations de refroidissement de tous les segments de l'installation pétrolière se poursuivent. Toutefois, la zone du sinistre reste fermée au public pour des fins d'investigations", souligne le gouvernement. L'incendie était jusqu'à présent maîtrisé, mais non éteint.
Le nombre de décès est porté à 24, parmi lesquels 11 corps demeurent non identifiés, dit le communiqué. Les déclarations sur les personnes portées disparues se poursuivent. Sur les 454 blessés accueillis dans les structures de soins depuis le sinistre, 31 sont encore hospitalisées et 423 ont regagné leurs familles.
Au niveau de la qualité de l'air, les relevés à Kaloum montrent une amélioration des indicateurs, mais le port du masque reste recommandé, indique le gouvernement. Il avait rétabli samedi la reprise de la distribution d'essence, en la rationnant à 25 litres par véhicule, 5 litres par moto et tricycle, avec l'interdiction de servir des bidons. Les camions-citernes avaient repris leur circulation sous escorte, notamment en provenance de la Sierra Leone voisine.
Un premier recensement avait dénombré 800 bâtiments endommagés, la plupart dans un rayon de 500 mètres autour de l'épicentre de l'incendie. 460 ménages ont bénéficié des kits de vivres distribués par le gouvernement et la distribution continue afin de couvrir les 2.141 ménages affectés, précise le communiqué. En tout, plus de 11.000 personnes ont été affectées directement par l'incendie.
SEULS 70 SUR 266 DES CANDIDATS ONT FRANCHI LE CAP DES DÉPÔTS
Sur 266 déclarations, seuls 77 ont payé la caution de 30 millions de francs, parmi lesquels 70 ont déposé leurs dossiers au Conseil Constitutionnel.
Hier à minuit, la clôture des dépôts pour l’élection présidentielle de février prochain a réduit la liste des candidats.
Sur 266 déclarations, seuls 77 ont payé la caution de 30 millions de francs, parmi lesquels 70 ont déposé leurs dossiers au Conseil Constitutionnel.
Parmi les candidats ayant franchi cette étape, on compte Abdourahmane Diouf, Malick Gakou, Amadou Ba, Aliou Mamadou Dia, et d’autres.
Cependant, le nombre de candidats a considérablement diminué pour atteindre seulement 70, soit le quart, malgré des déclarations initiales de mobilisation suffisante.
Des suggestions émergent pour améliorer le processus, notamment le versement préalable de la caution avant d’obtenir les fiches de parrainage, constituant ainsi un premier tri.
De plus, la nécessité de spécifier le type de parrainage avant le retrait de tout document est soulignée pour éviter toute possibilité de corruption.
Cependant, des préoccupations subsistent quant à la crédibilité des candidats, certains retirant leurs candidatures après avoir déclaré avoir rassemblé les parrainages nécessaires.
Des ajustements sont préconisés pour permettre aux candidats non bénéficiaires du parrainage des élus d’obtenir plus facilement ceux des citoyens.
Enfin, un appel à la responsabilité des citoyens est lancé pour accorder respect et considération à la fonction présidentielle, évitant ainsi que l’élection présidentielle ne devienne une opportunité pour des manœuvres politiques douteuses.
POUPONNIÈRE KEUR YERMANDE, DES BÉBÉS VENDUS À 8 MILLIONS DE FCFA
Parmi les accusations qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, il y a celle de traite de personnes. Libération rapporte que l’auteur de la vidéo qui a révélé le scandale.
iGFM – (Dakar) La Sûreté urbaine (SU) a bouclé et déposé sur la table du procureur de la République l’enquête sur la pouponnière «Keur Yeurmandé». La principale suspecte, Ndella Madior Diouf, et ses neuf employés désignés complices, ont fait l’objet d’un retour de parquet, ce mardi. Ils devraient être fixés sur leur sort ce mercredi.
Parmi les accusations qui pèsent sur Ndella Madior Diouf, il y a celle de traite de personnes. Libération rapporte que l’auteur de la vidéo qui a révélé le scandale, A. S, a confié aux enquêteurs «avoir entendu du personnel que Ndella Madior Diouf avait vendu un enfant à huit millions de francs CFA».
Selon le journal, cette dernière a réfuté ces accusations et clamé face aux policiers que son but, en créant la pouponnière, c’était de lutter contre l’infanticide, le refus de paternité et les violences faites aux femmes. L’enquête révèle autre chose. «Il s’avère, selon les policiers, que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes, en état de détresse ou vulnérables, qu’elle acheminait à la pouponnière, rapporte Libération. Ensuite, ces dernières accouchaient sur place avant d’abandonner leurs bébés auprès d’elle. Par la suite, elle procédait au trafic de ces êtres en les offrant à d’autres personnes moyennant une compensation financière.»
L’Observateur informe que «l’affaire pourrait faire l’objet d’une information judiciaire» et que «le maître des poursuites fera aujourd’hui (mercredi) son réquisitoire introductif pour ensuite désigner un cabinet d’instruction».
LE SYTJUST DÉCRÈTE À NOUVEAU 72 HEURES DE GRÈVE
Le bras de fer entre le ministre de la Fonction publique et de la transformation du service public, Gallo BA et le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) risque de durer encore longtemps.
Le bras de fer entre le ministre de la Fonction publique et de la transformation du service public, Gallo BA et le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) risque de durer encore longtemps. En effet, face à la ténacité du département de ne pas satisfaire leurs revendications, les syndicalistes ont décidé de reconduire leur grève afin de mettre le Gallo BA devant ses responsabilités. A les en croire, «les 24 heures de plus, par rapport aux grèves de 48 heures observées les cinq dernières semaines, est la réponse à l’absence de réaction de M. Gallo BA, ministre de la Fonction publique, face aux exigences que le SYTJUST lui a expressément adressées dans son préavis de grève du 19 octobre 2023».
«Ils ont voulu de cette façon substituer la problématique de la dénaturation d’une délibération du gouvernement à un juridisme qui ne convainc guère. Par des élucubrations juridiques, le ministre de la Fonction publique et son collaborateur ont essayé d’éluder les faits de falsification et de substitution perpétrés par des juristes de la Fonction publique contre des projets de décrets adoptés par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 25 juillet 2018 et qui empêchent depuis cinq ans les greffiers d’accéder à la hiérarchie réelle de leur corps et le personnel d’accéder au corps des assistants des greffes et parquets », déclarent-ils.
Pour le SYTJUST, le refus du ministre de respecter le projet de loi signé en 2018 «causé un extrême désordre statutaire avec la coexistence de greffiers de la hiérarchie B2 et de greffiers de la hiérarchie A2 dans les cours et tribunaux, les seconds récemment recrutés étant plus gradés que les premiers qui sont plus anciens».
LA COALITION D’OUSMANE SONKO FACE À LA PRESSE CE MERCREDI
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature
Le maire de Ziguinchor compte bien participer à l’élection présidentielle de 2024. La preuve, il a déjà réuni sa coalition dénommée Sonko président 2024 qui a déposé sa candidature. Celle-ci invite les médias à une conférence de presse ce mercredi 27 décembre à l’harmattan pour une importante déclaration.
A noter que Ousmane Sonko a déjà déposé son dossier de candidature au Conseil Constitutionnel et attend l’avis des 7 sages pour valider ou non sa candidature.
"Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne..."
Après l’annonce de sa candidature, suivie d’un retrait de la fiche de parrainage, le Capitaine radié de la gendarmerie s’est désisté de la course à la Présidentielle.
Dans un communiqué, l’Union pour un Sénégal juste (Usj) qu’il dirige, Seydina Ousmane Touré s’explique : «Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne, mais aussi et surtout aux valeurs pour lesquelles les Sénégalais nous aiment et nous respectent», a-t-il signifié.
«Dans les prochains jours et mois, l’avenir de notre patrie sera mis à rude épreuve. Voilà pourquoi nous restons dans le combat politique aux côtés de la vraie opposition et appelons les Sénégalais à en faire autant en restant mobilisés et vigilants afin de faire respecter la loi et la volonté du peuple sénégalais», a avancé M. Touré.
AMENDE DE KARIM WADE, LA GROSSE RÉVÉLATION DU MANDATAIRE DU CANDIDAT DU PDS
Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Après le dépôt de candidature de Karim Wade, quid de l’amende de 138 milliards qu’il doit payer à l’État ? Pour Magatte Sy, secrétaire national chargé des élections, coordonnateur national du parrainage et mandataire de Karim Wade, le débat ne se pose plus. La question a été prise en compte lors du dialogue politique et que la formation a d’autres préoccupations. À en croire M. Sy qui était au micro de iradio, l’on est loin du scénario de 2019 où leur mentor n’était pas sur les listes électorales. Scandaleux, s’indigne le chargé des élections au Forum civil. Aucun dialogue ne peut absoudre le candidat de s’acquitter de cette amende, martèle-t-il.
Le mandataire du candidat du Pds se veut formel : ceux qui agitent ce débat font de la diversion et que pour lui et ses camarades la page est définitivement tournée. Selon Magatte Sy, secrétaire chargé des élections au PDS, « Les fameux 138 milliards d’amende que Karim Wade doit rembourser à l’État ont été pris en compte lors du dialogue national ».
Avis rejeté catégoriquement par Djibril Gueye, chargé des élections au forum civil. Selon lui, aucun dialogue ne peut éponger cette dette s’indigne-t-il. Avant d’insister sur le fait que « ces fonds appartiennent au peuple ».
Quant au retour du candidat de l’ancien parti au pouvoir, c’est sous peu, réitère son mandataire qui se veut très optimiste.
CASAMANCE, UNE AUTRE VICTIME DES MINES ANTI-PERSONNELLES DANS LES RANGS DE L’ARMÉE
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.
Un militaire de première classe a sauté, mardi 26 décembre, sur une mine anti-personnelle lors d’une patrouille entre Diaboudior et le village de Gitanga, dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian.
Il est grièvement blessé au pied gauche. Lors de son évacuation à Ziguinchor, le convoi militaire a essuyé des tirs de roquettes et de Kalachnikov d’une bande armée.
Après les échanges de tirs, la grande muette a effectué une patrouille dans la zone. Elle a récupéré des roquettes RPG7 et des munitions de 7,62 mm pour les Kalachnikov.
Cet incident intervient 72 heures après la destruction des armes récupérées lors du dépôt des armes de la faction de Jakaay.
SEPT DÉCÈS SUR DIX NE SONT PAS DÉCLARÉS À L’ÉTAT CIVIL AU SÉNÉGAL
Pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages. C’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail.
Saly, 26 déc (APS)- Le spécialiste en protection de l’enfant au bureau pays de l’UNICEF Sénégal, Massamba Diouf, a indiqué mardi à Saly (Mbour Ouest), que sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal.
”Si on regarde la situation des mariages et des décès, pratiquement sept décès sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil. C’est la même chose pour les mariages”, a dit M. Diouf, indiquant que ”c’est une situation assez alarmante, qui nécessite beaucoup de travail ”.
Par rapport aux enfants sans état civil, a ajouté, le spécialiste, ”les dernières données qui datent de 2019 montrent que pratiquement trois enfants sur dix ne sont pas déclarés à l’état civil au Sénégal“
Selon lui, cette situation présente des ”disparités dans les régions, avec une plus faible déclaration dans les régions du Sud et du Centre et un peu à l’extrême Nord“.
Pour remédier à cette situation, Ibrahima Ethia, le chargé de communication du Programme de modernisation de l’état civil, a souligné qu’un ”ensemble d’activités de sensibilisation est en train d’être mené sur l’ensemble du territoire national“.
C’est dans ce cadre que s’est tenu à Saly, l’atelier de consultation des religieux sur l’élaboration de l’argumentaire religieux pour la promotion de l’enregistrement à l’état civil.
“Nous avons organisé cette rencontre pour permettre aux religieux de discuter, d’échanger et trouver les arguments les plus pertinents pour promouvoir les déclarations des faits à l’état civil au Sénégal“, a indiqué Ibrahima Ethia.
“Au sortir de cette rencontre, il est attendu un document national qui servira de base de travail, de dialogue et d’échanges entre les religieux et les communautés“, a-t-il souligné.