SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
8 février 2025
LES SEPT SAGES ENTRENT EN SCÈNE
L’élection présidentielle du 25 février 2024 a amorcé l’un de ses tournants les plus décisifs hier, mardi 26 décembre 2023, avec la clôture du dépôt des dossiers de candidature des différents prétendants à la succession de Macky Sall
A moins de deux mois de la présidentielle de février 2024, le Conseil constitutionnel est parti pour entamer son travail de validation ou d’invalidation des diverses candidatures à la succession de Macky Sall à la magistrature suprême. Pour cause, le dépôt des dossiers de candidature a été officiellement clos hier, mardi 26 décembre. Et dès demain, jeudi 28 décembre, les « Sept Sages » vont procéder au tirage au sort des dossiers, une innovation pour corriger l’imbroglio de 2019.
L ’élection présidentielle du 25 février 2024 a amorcé l’un de ses tournants les plus décisifs hier, mardi 26 décembre 2023, avec la clôture du dépôt des dossiers de candidature des différents prétendants à la succession de Macky Sall, le président sortant. Désormais, ce sont les « Sept Sages » qui entrent en scène pour valider ou invalider les candidatures des uns et des autres en fonction des dossiers déposés au niveau du greffe du Conseil constitutionnel. Des dossiers dont les derniers comme celui de l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, ont été admis au greffe du Conseil constitutionnel au dernier jour de la période de dépôt. Pour cause, officiellement ouverte le 11 décembre dernier, la période de dépôt des dossiers de candidature a devait être bouclée hier, mardi 26 décembre, avant minuit. Et à la différence de la trentaine de candidats à la magistrature suprême qui s’étaient acquittés de la procédure, à l’instar de Déthié Fall, Amadou Ba, Aminata Touré, Idrissa Seck, Karim Wade, Thierno Alassane Sall, Bougane Guèye, Ousmane Sonko et cie. d’autres candidats ont attendu la dernière minute, ou selon le dernier jour, pour se pointer au greffe du Conseil constitutionnel. Conséquence : à quelques heures de la clôture, des mandataires et représentants de partis politiques et mouvements avaient pris d’assaut l’institution dans la matinée d’hier, mardi. Les candidats de dernière minute, quatre au total, sont venus s’ajouter aux 36 autres prétendants à la succession de Macky Sall qui avaient déjà déposé leurs dossiers de candidature.
Du coup, avec la clôture du dépôt des dossiers, le Conseil constitutionnel peut s’atteler à jouer sa première partition dans la présidentielle de 2024 qui consacrera, pour la première fois, l’organisation d’une élection à la magistrature suprême au Sénégal sans la participation du président de la République en exercice. Et l’une des étapes les plus importantes avant la Présidentielle de février 2024 se jouera demain, au Conseil constitutionnel. C’est en effet ce jeudi 28 décembre que les « Sept Sages » vont procéder au tirage au sort pour le tri des dossiers de candidature. Seul hic ; tous les candidats à la candidature voudraient faire partie des premiers à passer, parce que c’est à ce niveau que se jouent les problèmes des doublons et de la validation des parrainages.
Pour rappel, en 2019, il y avait eu quelques frictions entre Aminata Touré qui déposait pour Macky Sall, et Malick Gakou qui portait le dossier de candidature d’Idrissa Seck. Finalement, c’est Aminata Touré qui est passée la première. Pour pouvoir franchir l’étape du parrainage au niveau du Conseil constitutionnel, chaque candidat doit engranger le soutien d’au moins 0,6 % du fichier électoral, ou bien recueillir suffisamment de parrainages d’élus, soit treize députés ou 120 maires et présidents de Conseil départemental.
L’ANGLETERRE VISE LAMINE CAMARA ET LE TRIO SENEGALAIS DE L’OM
Les Internationaux sénégalais pourraient faire un retour en force en Premier League anglaise lors du prochain mercato hivernal.
Après le trio marseillais Ilimane Ndiaye, Pape Guèye et Pape Sarr, la Premier League pourrait être le point de chute de Lamine Camara lors de ce mercato hivernal. Selon les informations de la presse britannique, deux clubs anglais surveillent avec intérêt du milieu sénégalais dont Chelsea et Brighton. Ce qui prélude un retour en force des Sénégalais en Angleterre.
Les Internationaux sénégalais pourraient faire un retour en force en Premier League anglaise lors du prochain mercato hivernal. Après Ismaila Sarr, Ilimane Sarr et Pape Guèye, l’Angleterre tend les bras au milieu de terrain de Metz Lamine Camara. Selon les informations de la presse britannique, deux clubs anglais surveillent avec intérêt l’ancien joueur de la Génération foot. Le milieu de terrain du FC serait, selon les informations de The Guardian, la cible de Chelsea et de Brighton.
S’il est recruté par Chelsea, le double vainqueur de la CAN U20 et du CHAN avec le Sénégal mais aussi meilleur jeune joueur africain 2023, rejoindrait son coéquipier en sélection Nicolas Jackson et probablement l’international sénégalais des U17 du Sénégal, Pape Daouda Diong dont le recrutement est égale- ment annoncé dans l’équipe de l’entraineur Pochétino.
A l’approche de cette fenêtre hivernale de transferts, la piste anglaise est très ouverte pour le trio Ilimane Ndiaye, Pape Guèye et Ismaila Sarr. De retour en suspension et en fin de contrat, Pape Guèye est placé sur la liste des priorités du club de Burnley. Ilimane Ndiaye qui a découvert la Ligue 1 cette saison serait également tout proche de revenir dans son ex-club Sheffield United. Même si aux dernières nouvelles, l’international sénégalais de 23 ans refuse tout départ. Du côté de Marseille, on entrevoit fermement leur départ durant le mercato d'hiver afin de compenser les nombreuses absences pour la Coupe d’Afrique des nations. Cette éventualité a été d’ailleurs évoquée par son président Pablo Longoria qui a reconnu que la période de la CAN sera une période compliquée pour le club phocéen.
Après une première partie de saison jugée globalement mitigée à l’Olympique de Marseille, Ismaïla Sarr est dans la même situation que son compatriote. Selon les informations de lequipe.fr, Ismaïla Sarr, qui a été recruté cette saison, n’aurait pas répondu aux attentes (4 buts et 2 passes décisives en 19 apparitions). Au point que le club aurait envisagé de se séparer de lui par le biais d’un prêt. L’attaquant des Lions est sur les tablettes de deux clubs anglais. Il s’agit de Wolverhampton et Fulham qui se sont déjà signalés.
VERS LA CREATION D'UN LYCEE D'EXCELLENCE A NDIOUM
Un lycée d’excellence verra bientôt le jour à Ndioum, a annoncé le maire de la commune, Cheikh Oumar Anne, soulignant que l’établissement pourra accueillir mille élèves issus de toutes les académies du Sénégal.
Ndioum (Podor), 26 déc (APS) – Un lycée d’excellence verra bientôt le jour à Ndioum, a annoncé le maire de la commune, Cheikh Oumar Anne, soulignant que l’établissement pourra accueillir mille élèves issus de toutes les académies du Sénégal.
M. Anne, également ministre de l’Education nationale, s’exprimait à l’occasion de la réunion du Conseil municipal de la commune de Ndioum, en présence de l’adjoint au préfet du département de Podor, Fodé Kaba Ndao.
Le lycée dont le coût et la date de démarrage des travaux n’ont pas été révélés »verra très bientôt le jour », a dit le maire, soulignant que »le site a été retenu ».
Selon lui, les conseillers municipaux ont affecté 10 hectares pour la construction de l’infrastructure.
Cet établissement d’excellence »va fortement contribuer à améliorer l’offre éducative et la qualité des enseignements dispensés dans le pays », a t-il dit.
»Outre les salles de classes, le bloc administratif, il comportera des dortoirs pour les élèves qui y résideront en régime d’internat », a-t-il fait savoir.
Le Conseil municipal a également délibéré sur 4 hectares pour la construction d’un deuxième collège, déjà ouvert dans le quartier de Ndioum Walo.
En 2024, la municipalité va »injecter 10 millions de francs Cfa pour la réfection et la réhabilitation des établissements scolaires de la commune », a informé le maire Cheikh Oumar Anne.
Les conseillers ont examiné et adopté, à l’unanimité, le projet de budget de la commune de Ndioum, pour l’exercice 2024 arrêté la somme de 174.970.000 FCFA contre 176. 794.103 FCFA. Il a connu une baisse d’ 1.824.103 en valeur absolue et d’1,3% en valeur relative.
«A-LUI SUCCES», UN DEUXIÈME SACRE POUR ENFIN ÊTRE PROPHÈTE AU SÉNÉGAL
Le Sénégal s’apprête à défendre son titre de champion d’Afrique, avec à sa tête, Aliou Cissé, l’homme de tous les succès. Le technicien de 47 ans va bientôt entamer sa 9e année sur le banc des Lions
Le Sénégal s’apprête à défendre son titre de champion d’Afrique, avec à sa tête, Aliou Cissé, l’homme de tous les succès. Le technicien de 47 ans va bientôt entamer sa 9e année sur le banc des Lions. A jamais le premier à avoir conduit le Sénégal sur le toit de l’Afrique, le technicien pour cette CAN 2023 vise la gagne, par ricochet, à mettre tout le monde d’accord sur ses qualités régulièrement discutées. Une nouvelle victoire lui donnerait indiscutablement ce statut.
LE TEST ULTIME DE RECONNAISSANCE
Visage fermé, rugissement à l’envi sur le terrain, signe de griffure en consigne depuis le banc, Aliou Cissé a toujours eu l’attitude d’un Lion. C’est donc logiquement que les termes de guerrier, meneur d’homme, harangueur, joueur de devoir caractérisaient déjà le joueur. Quand il s’agit encore de définir, le coach du Sénégal depuis 2015, le profilage n’a pas beaucoup évolué. Cela malgré sa victoire à la CAN 2021 et la progression constante des « Gaindés ». A-Lui Succés (Aliou Cissé) c’est en termes de résultats successivement (quarts de finale CAN en (2016) ; finale perdue (2019) ; victoire finale (2022). La logique de ses résultats en constante amélioration voudrait donc qu’il remporte la CAN ivoirienne. Sans doute son vœu pieux, d’abord pour le peuple sénégalais, et pour mettre enfin la totalité des sénégalais d’accord.... La CAN en terre ivoirienne est assimilable pour lui, à la quête de l’unanime reconnaissance de ses qualités de techniciens. Le débat serait définitivement clos, sa légende achevée. Il deviendrait « Prophète chez lui ».
LA VICTOIRE IMPORTE PLUS QUE LA MANIÈRE
Car, avec le coach aux longs rastas, aux grosses lunettes et le public sénégalais, la presse : il y a toujours après les encouragements, les félicitations, des réserves qui suivent. Ses options tactiques, certains de ses choix de joueurs, surtout le jeu développé par son équipe, font toujours l’objet de débats acharnés. Aliou heureusement, ne répond pas à ses détracteurs, semble n’en avoir cure des critiques auxquelles, même ces anciens coéquipiers se sont donnés. Stoïque en tout temps, il n’a jamais eu le mot de trop, de réponse même après la victoire à la CAN. Ce qui traduit sa force mentale. Pour Cissé, qu’importe la manière, seule la victoire est belle. Il s’est longtemps appuyé sur le classement FIFA, au besoin pour confirmer, l’embellie de la sélection, sur le pourcentage de victoires. Choses qui militent en sa faveur.
UN JEU PAS EMBALLANT MAIS EFFICACE
Mais d’un autre côté, la constante Aliou Cissé, c’est aussi que son Sénégal après 8 ans, n’a toujours pas développé une identité de jeu, des circuits préférentiels de jeu. Aliou valse entre les classements (4-4-2, 4-3-3, 3-5-2), son équipe ne développe pas un jeu flamboyant, sauf contre des adversaires non continentaux (Pologne, Brésil…). Allez savoir pourquoi ? C’est un Mourinho dans le texte. Et comme le technicien portugais, tout ce qui est unanime autour de celui qui est né en Casamance en 1976 et a rejoint la France à l’âge de 9 ans, c’est qu’il ne fait pas l’unanimité, qu’il divise le public, les techniciens… Mais au final, seule la victoire compte et Aliou a eu la CAN tant attendue. Il a, en plus, joué une autre finale, s’est qualifié deux fois de suite à la Coupe du Monde. Que lui demander de plus ?
MAITRE DE LA DISCIPLINE
Les clichés ont la dent dure, comme susmentionné, Aliou, est toujours vu comme le rastaman toujours rugissant. Celui qui sait mettre de l’ordre, qui impose le respect. Et, il faut reconnaitre que depuis son installation, à la tête des Lions de la Teranga, l’extra-sportif ne fait plus les choux-gras de la presse. De là à limiter son impact à cet aspect. Cela frise, la sous-estimation. 2023 sonne comme l’heure de vérité pour Aliou, la fermeture d’un chapitre, sur une fin convaincante pour tous enfin ? Aliou, le parachèvement du technicien !, sonnerait comme un bon titre au lendemain du 11 février. Une tout autre tournure, offrirait une suite, ouverte à toutes les possibilités… « Aliou et ses difficultés face aux blocs bas » ; « Aliou et la non-prise de risques » ; « Aliou et le jeu stéréotypé » ; « Aliou et le renouvellement tardif de l’équipe (les reproches du public) »…
LE PERPÉTUEL REMIS EN CAUSE
Il est reconnu que s’il y a un secteur qui caractérise l’ingratitude, c’est le sport de haut niveau, particulièrement le football. Aliou peut et/ou doit nourrir intérieurement une frustration face à une certaine minimisation de son parcours. Lui, qui est ironiquement appelé « El tactico ». Mais il n’a qu’à relativiser en se rappelant les précédents Shehata avec l’Egypte, Belmadi avec l’Algérie etc. Seul le résultat présent compte au football. Lui-même l’a affirmé au lendemain du sacre sénégalais.Aliou Cissé, a déjà tout donné ou presque au Sénégal. Une première CAN rangée dans l’armoire anciennement poussiéreuse et vide du Sénégal. Il a fait pleurer les jeunes et surtout les vieux qui ont traversé des décennies de déception, de frustration (1986, 1992, 2004…). C’est une immense source de fierté et de satisfaction, un homme respecté, malgré les critiques. Un homme qui a donné comme jamais ou rarement dans l’histoire autant de joie aux sénégalais.
CAPITAINE DU SÉNÉGAL, LORS DE SES MEILLEURS RÉSULTATS AVANT 2022
Il a par ailleurs, été le capitaine de la troupe de 2002 qui a disputé la première finale d’une CAN, certes perdue. Aliou Cissé a raté le penalty qui avait sacré le Cameroun. Ce qui l’a un peu prédestiné à devenir un entraineur. L’ancien joueur du PSG, s’étant promis par tous les moyens d’offrir au Sénégal un trophée en sélection. Il a aussi été le chef de meute lors de la campagne mémorable de l’année 2002 en Corée et au Japon, au Mondial, avec les quarts de finale atteints. Il a été de tous les hauts faits du football sénégalais.
LES VAGUES TRAVERSÉES AVANT LA VICTOIRE À LA CAN 2022
Aliou après le plébiscite, traversera d’assez grosses vagues, après l’élimination en quarts de la CAN 2017 contre le Cameroun, pour son 1er gros tournoi. Un échec qui a fait mal aux sénégalais notamment la presse et ses anciens coéquipiers qui ont décelé des lacunes tactiques, surtout face à un Cameroun inférieur en qualité intrinsèque, qui plus est avec des jeunes joueurs, inexpérimentés. Une autre déception sera de mise avec le scénario de l’élimination à la Coupe du Monde 2018 du Sénégal au 1er tour. Le Sénégal se fait éliminer en ayant le même nombre de points que le Japon à cause d’un surplus de cartons jaunes. Là aussi le bouc-émissaire tout trouvé est l’entraineur qui a terminé sa carrière à Nîmes. Là-aussi, l’élimination n’est pas passé, le Sénégal ne devait son élimination qu’à lui-même. 2 ans plus tard Aliou retrouvait la finale de la CAN, face à l’Algérie qui battra le Sénégal et en match de poules et en finale. Encore une fois, le public a imputé la défaite, à l’irrésolution de l’équation tactique posée par son ancien camarade de quartier Djamel Belmadi. Le Sénégal a montré une fois de plus après l’élimination par le Cameroun, une stérilité offensive, un manque de réactivité, de sursaut après avoir été mené au score. Mais Aliou, soumis à des contrats de performance reste toujours en poste. Il installe quoi qu’on puisse dire le Sénégal dans la régularité.
LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE
Enfin en 2022, Aliou triomphe en finale contre l’Egypte. Au soir de la victoire les critiques sont tues, Aliou peut savourer sa revanche par rapport aux critiques. Qui n’ont cessé de le toucher. « Je pense que cet homme mérite tout le succès qu’il obtient parce qu’il est l’entraîneur le plus critiqué que j’ai jamais vu dans ma vie, mais il n’abandonne jamais », déclarait Sadio Mané après la victoire en demi-finale de la CAN contre le Burkina Faso 3-1 en demi-finale mercredi dernier. Pour dire que le coach est aussi un homme proche de ses joueurs contrairement aux opinions le décrivant un dictateur « Yaya Jammeh ». Pour en revenir à la victoire du Sénégal à la CAN au Cameroun, le pays est en extase. Aliou se voit qualifier de tous les superlatifs. Il enchaine une 2e qualif au mondial après la double confrontation contre l’Egypte. Aliou vit ses meilleurs moments. Au Mondial 2022, « El tactico » passe le 1er tour, pour retrouver l’Angleterre en 8es et se fait laminer (3-0). L’exigeant public sénégalais, « qui a une haute estime de son football » comme disait Giresse, reprend les bonnes vieilles habitudes : les critiques. Aliou une fois de plus a montré ses limites technico-tactiques. L’argument lui est opposé comme à chaque résultat négatif par la presse et une partie du public. Son système changeant est aussi décelé, son manque de prise de risque aussi, la lisibilité de son jeu… Il repart, donc pour une nouvelle aventure qui démarre le 13 janvier pour se finir pour l’heureux élu le 11 février. Aliou a l’expérience requise pour atteindre ses objectifs, un groupe de qualité, des Lions de main, avec qui il a partagé des terrains de chasse… L’histoire d’Aliou se poursuit. Les sénégalais gagent que sa bonne étoile le suivra !
CARRIÈRE DE JOUEUR
Aliou Cissé pour finir son crayonnage c’est 57 victoires, 20 nuls et 12 défaites. Il a eu une carrière de joueur modeste démarrée à Lille (1994- 1997), poursuivi au CS Sedan Ardennes (1997-1998). Aliou Cissé a ensuite rejoint le PSG (1998-2001) puis Montpellier (2001-2002), avant de rejoindre Birmingham (2002- 2004), ensuite Portsmouth (2004-2006). Aliou Cissé retournera en France pour boucler la boucle. Il a d’abord joué à Sedan (2006-2008) et a enfin fini à Nîmes (2008-2009). Il a joué 2 CAN en tant que joueur (2002 et 2004), un Mondial (2022).
SPORTNEWSAFRICA
PARRAINER LES BÉBÉS !
Ce pays est unique. On parraine n’importe qui et n’importe quoi ! Alors que ce scandale Ndella Madior émeut tout un pays, personne ne songe à parrainer ou faire parrainer ces bébés.
Ce pays est unique. On parraine n’importe qui et n’importe quoi ! Alors que ce scandale Ndella Madior émeut tout un pays, personne ne songe à parrainer ou faire parrainer ces bébés. Sans père ni mère. Parrainage lamb sakh, c’est plus facile que prendre en charge ces innocents. Voilà pourquoi il faudra aussi «filtrer» ces «candidats» à l’adoption des enfants. Si seulement on prenait tout cet argent déposé à la Cdc par des marchands électoraux pour assister ces pouponnières !
« CHEIKH ANTA DIOP A PERMIS DE RESTAURER LA CONSCIENCE HISTORIQUE AFRICAINE »
L’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop dont on célèbre le centenaire de la naissance, a permis, à travers son œuvre, de restaurer la conscience historique africaine (…), instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire, souligne T. Obeng
L’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop (1923-2023) dont on célèbre le centenaire de la naissance, a permis, »à travers son œuvre, de restaurer la conscience historique africaine (…), instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire », a souligné, mardi, l’historien et égyptologue congolais Théophile Obenga.
«A travers son œuvre, Cheikh Anta Diop a opéré une rupture avec les schémas logiques de l’histoire du monde décrite par l’Occident. Il a restauré la conscience historique africaine dans toutes ses longues durées temporelles, instituant l’unité culturelle de l’Afrique noire », a dit l’ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Congo. Il s’exprimait en vision conférence au cours d’un panel organisé à Dakar, à l’occasion de la célébration du centenaire de Cheikh Anta Diop du 26 au 29 décembre au musée des Civilisations noires. »Cheikh Anta Diop et l’égyptologie : convergence histographique de l’antiquité à nos jours » est le thème dudit panel. « Dans l’Antiquité, comme dans les temps modernes contemporains, de grands esprits comme Homère, Platon, Aristote, Schuhl, Bernal et Burkert, ont déposé, dans l’historiographie mondiale, que l’Egypte pharaonique était à la source de la philosophie et des sciences de la Grèce antique », a-t-il rappelé. Selon lui, « pendant longtemps, l’Occident impérialiste, non sans mauvaise conscience, a fabriqué le fragile paradigme du +miracle grec+ dans l’Etat moderne. Il estime que « c’est Cheikh Anta Diop qui a rendu l’Egypte pharaonique dans son univers culturel natif négro-africain.
M. Obenga est revenu sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop pour « une Afrique solidaire, forte et digne ». « Cheikh Anta Diop a aussi travaillé pour une Afrique solidaire, forte et digne dans un Etat fédéral, pour que les peuples africains vivent et survivent mieux dans le futur », a-t-il martelé. Il souligne que « toutes les critiques eurocentristes de l’œuvre de Cheikh Anta Diop étonnent par leur indigence intellectuelle, leur approximation scientifique et leur incapacité de vérité ». Théophile Obenga a invité la « jeunesse panafricaine à se mettre debout » pour poursuivre le combat de Cheikh Anta Diop
Par Fadel DIA
BYE BYE, LA FRANCE !
Ce n’est pas nous qui quittons la France, c’est la France qui nous quitte, et nous ferme ses portes, l’une après l’autre, y compris celles que nous croyions les mieux verrouillées
Ce n’est pas nous qui quittons la France, c’est la France qui nous quitte, et nous ferme ses portes, l’une après l’autre, y compris celles que nous croyions les mieux verrouillées. Elle n’a pas seulement quitté le Mali, le Burkina Faso et le Niger, (et encore il ne s’y est agi que de fermer des bases et des ambassades), elle est après l’adoption de la loi Macron sur l’immigration, sur le point de quitter nos consciences.
Adoptée le lendemain de la Journée Internationale des Migrants, issue d’un projet hors contrôle du gouvernement, ficelée en trois heures par une commission parlementaire réduite et sous les directives du pouvoir exécutif, votée dans la panique, sous les acclamations de l’extrême droite qui a salué en elle une « victoire idéologique », c’est une loi dont la légitimité même pourrait être mise en cause. Sa promulgation devrait être l’occasion de tourner définitivement la page de la France célébrée chez nous comme « la patrie des droits de l’Homme », de pays des lumières, celui qui a inscrit la Fraternité sur le fronton de ses édifices. Il est vrai que ce n’est pas seulement elle mais toute l’Europe qui se ferme à nous, avec cet éternel paradoxe qui la caractérise puisqu’en même temps, elle nous reproche d’emprunter les autres portes qui s’ouvrent devant nous !
Nicolas Sarkozy avait démontré son ignorance de l’histoire de l’Afrique, Emmanuel Macron s’illustre par sa méconnaissance de l’histoire de la France. Le jeune homme immature en politique dont l’arrivée au pouvoir reste encore une énigme a, par cette loi, qu’il dit pleinement assumer et qui ne lui inspire ni honte ni regret, provoqué une rupture politique et morale et mis en cause les principes républicains fondamentaux qui ont fait la démocratie française. C’est une loi qui a dû se faire retourner dans leurs tombes tous ces enfants de l’immigration que sont Léon Gambetta, Emile Zola, Marie Curie, Paul Valéry etc. qui ont vécu sous une république à laquelle la France doit la reconnaissance du droit au sol. Comme on n’est jamais trahi que par les siens, ce sont aussi des enfants de l’immigration, qui sans doute ne laisseront pas les mêmes traces dans l’histoire, Gérald Darmanin, Eric Ciotti, Elisabeth Borne, Yaël Braun-Pivet etc. qui sont parmi les principaux artisans de cette déconstruction.
L’immigration a toujours été, en France, le disque dur du FN puis du RN, et avant de devenir le nouveau flambeau des Républicains, elle a fait l’objet d’une incroyable inflation législative (29 lois en quarante ans). C’est pourtant la première fois qu’une loi sur l’immigration cède sur toutes les lignes rouges de l’extrême droite et reprend ses principales revendications, dont la plupart ne figuraient pas dans le document laborieusement élaboré en 18 mois par le gouvernement -restriction des prestations sociales accordées aux immigrés en situation régulière, exclusion des sans papiers à l’hébergement d’urgence, remise en cause de l’aide médicale d’Etat ;
- glissement vers la préférence nationale et remise en cause des principes d’égalité des droits ;
- limitation du droit au sol dont l’automaticité n’est plus reconnue, mesure qui est pourtant sans lien avec une loi sur l’immigration ;
- durcissement du regroupement familial …
Cependant c’est sur une autre des dispositions de cette loi que je préfère m’appesantir, car si elle ne s’applique qu’à une population restreinte, c’est une mesure chargée de symboles parce qu’elle concerne une catégorie que l’on croyait sacralisée, celle des étudiants. Désormais, en France, il y a chez les étudiants aussi, les bons et les mauvais migrants, et parmi ces derniers figurent ceux qui viennent des pays d’Afrique qui sont à la fois les plus pauvres et les seuls à n’avoir que le français comme unique langue d’enseignement. Il leur est désormais exigé, de s’acquitter, au préalable, d’une caution retour qui ne leur sera restituée que lorsqu’ils quitteront le territoire français, car il est hors de question qu’ils y prennent racines. C’est une forme de prime d’otage, une « marchandisation de l’université », dénoncée par les plus prestigieuses structures d’accueil qui jugent qu’elle dégrade un domaine où précisément la France avait conservé une certaine attractivité. Pour nous, c’est un reniement de l’engagement de l’ancienne puissance coloniale à solder ses comptes et à constituer une communauté solidaire avec ceux auxquels elle avait imposé l’usage de sa langue, et par un curieux hasard, le Niger vient de suspendre sa participation à la Francophonie dont il était l’un des trois membres fondateurs! Cette ségrégation qui ne dit pas son nom ne servira qu’à ternir la réputation de la France comme « terre d’excellence d’enseignement supérieur et de recherches », au moment où on annonce qu’elle ne compte que 4 universités dans le top 100 du dernier classement académique (dit de Shanghai) des meilleures universités mondiales. Alors tant qu’à acheter une place, autant la choisir dans les meilleures, et dans celles qui forment dans des langues qui offrent bien plus de possibilités d’emplois que le français !
Bye bye à la langue française, avait lancé le Rwanda en décidant de basculer de la francophonie à l’anglophonie, et moins de vingt ans ont suffi pour opérer le revirement car, on l’oublie trop souvent, la langue française est une langue très minoritaire dans les pays africains communément appelés francophones. Il est peut-être temps, pour ces pays, de s’interroger s’il ne leur faudrait pas passer directement à la phase suivante : bye bye la France !
Pour en revenir à elle justement, on s’y inquiète que la nouvelle loi ait fracturé la majorité, au point de faire naître une fronde de députés et de ministres. C’est un évènement anecdotique car le macronisme ne survivra pas à Emmanuel Macron qui laissera le nom du président qui avait solennellement promis de faire barrage aux idées de l’extrême droite et qui en fin de compte, aura servi de passeur aux idées lepénistes. Ce qui serait plus lourd de conséquences ce serait que cette loi, qui est texte le plus régressif jamais voté en France sur l’immigration et dont le ministre de l’Intérieur lui-même a reconnu qu’il contenait des « mesures contraires à la constitution », s’avère inapplicable, ou improductive, ou sans effet sur les difficultés qu’elle était censée régler. On peut en tout cas noter qu’elle a déjà suscité une levée de boucliers qui fait vaciller ses auteurs et qui est le fait de parties qui comptent dans le pays et qui n’ont pas toujours les mêmes intérêts : universitaires, responsables humanitaires, professionnels de santé, syndicats, chefs de collectivités territoriales, mais aussi chefs d’entreprises dont certains ont estimé que la France allait avoir besoin de près de 4 millions de travailleurs étrangers d’ici au milieu du siècle.
On assiste ainsi à ce paradoxe : ce sont les initiateurs de la loi, dont le président de la République et la Première Ministre, qui supplient le Conseil Constitutionnel de servir de « voiture-balai à leur conscience », selon le mot d’un de leurs opposants, et de mettre fin à leur calvaire en sabrant les mesures qui font débat.
Dans le langage diplomatique tout ce jeu ressemblerait à de la real- politique, dans le langage ordinaire il porte le nom d’opportunisme ou plus simplement de lâcheté !
Baadoolo - Parrainez les bébés !
Ce pays est unique. On parraine n’importe qui et n’importe quoi ! Alors que ce scandale Ndella Madior émeut tout un pays, personne ne songe à parrainer ou faire parrainer ces bébés. Sans père ni mère. Parrainage lamb sakh, c’est plus facile que prendre en charge ces innocents. Voilà pourquoi il faudra aussi «filtrer» ses «candidats» à l’adoption des enfants. Si seulement on prenait tout cet argent déposé à la Cdc par des marchands électoraux pour assister ces pouponnières !
Annulation de la radiation de Sonko par le Tribunal d’instance de Dakar L’Aje a déposé son pourvoi encassation hier
L’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) bouge enfin ! Yoro Moussa Diallo et son équipe ont déposé, hier, le pourvoi en cassation contre la décision du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation de Sonko des listes électorales et ordonnant sa réintégration. L’Aje avait dix jours pour se pourvoir. La balle est dans le camp de la Cour suprême qui va statuer en chambres réunies. C’est la dernière carte de l’opposant dans cette affaire de radiation. Mais qui ne devrait pas remettre en cause le processus. Le leader de l’ex-Pastef a déposé, lundi, sa candidature au Conseil constitutionnel sans ses listes de parrainages et l’attestation de la Cdc pour sa caution
Présidentielles 2024 «Sénégal nouvelle vision» de Bengelloune investit Amadou Ba
Le candidat investi de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), Amadou Ba, a vu depuis ce dimanche le réseau de ses soutiens pour le scrutin de février prochain s’agrandir. Le mouvement Sénégal nouvelle vision (Snv) de Ahmed Bengelloune a, en effet, réuni ses sections locales pour une démonstration de force à Kaolack. Une rencontre qui a été présidée par le porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana, et qui a vu la participation d’une vingtaine de maires et de présidents de conseil départemental. «Le président Bengelloune a eu la perspicacité de mettre en place en 2012 Kaolack nouvelle vision (Knv) en vue de contribuer de manière innovante à la participation citoyenne au développement de sa ville natale», rapporte un communiqué. Le désormais président de Snv a profité de cette tribune pour lancer un appel à toutes les composantes de la majorité présidentielle pour élire leur candidat au premier tour. «Pour bâtir le Sénégal, aucun Sénégalais ne sera laissé en rade, y compris ceux qui, en un moment, ont été floués par les sirènes des aventuriers», a dit le responsable national de l’Apr qui a magnifié le leadership de Bengelloune et ses camarades.
Sur le front de la Présidentielle Capitaine Touré capitule
Après l’annonce de sa candidature, suivie d’un retrait de la fiche de parrainage, le Capitaine radié de la gendarmerie s’est désisté de la course à la Présidentielle. Dans un communiqué, l’Union pour un Sénégal juste (Usj) qu’il dirige, Seydina Ousmane Touré s’explique : «Nous vous informons par cette occasion que nous n’avons finalement pas déposé notre dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour des raisons liées à notre stratégie politique et citoyenne, mais aussi et surtout aux valeurs pour lesquelles les Sénégalais nous aiment et nous respectent», a-t-il signifié. «Dans les prochains jours et mois, l’avenir de notre patrie sera mis à rude épreuve. Voilà pourquoi nous restons dans le combat politique aux côtés de la vraie opposition et appelons les Sénégalais à en faire autant en restant mobilisés et vigilants afin de faire respecter la loi et la volonté du peuple sénégalais», a avancé M. Touré.
Digitalisation de l’assurance automobile L’Aas lance son programme
Les attestations d’assurance automobile seront désormais digitalisées. La cérémonie de lancement est prévue ce jeudi et sera présidée par le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Faye, en présence du représentant du ministre des Finances et du budget, Moustapha Ba. La digitalisation de l’assurance automobile est, en effet, une nouvelle contribution du secteur des assurances à la satisfaction des clients, au renforcement de la sécurité routière, à la sécurisation des ressources de l’État, à la mobilité et au développement durable. Elle va aussi générer des gains de temps considérables pour les assurés et les éléments des forces de sécurité préposés à circulation lors des contrôles. Pour l’Association des assureurs du Sénégal (Aas), qui a lancé ce programme en collaboration avec les services de l’État (Direction nationale des assurances, Direction générale des transports terrestres, Forces de défense et de sécurité), cette digitalisation garantira, par ailleurs, la rapidité dans le règlement des sinistres, ainsi que la transparence, la traçabilité et la fiabilité des transactions.
Mac de Mbour Les prisonniers annonce une grève de la faim
Les pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Mbour annoncent une grève de la faim. Les détenus qui disent vivre un calvaire à la Mac l’ont fait savoir dans une lettre ouverte adressée au ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall. «L’ensemble des détenus de la Mac de Mbour vous lancent un appel par rapport à la situation que nous font vivre les autorités judiciaires», ont-ils déclaré. Les prisonniers déplorent les longues détentions préventives. «Nous sommes 600 détenus en attente de jugement depuis plus de trois à cinq ans. En fait, il n’y a au tribunal que deux juges d’instruction, ce qui fait qu’il y a beaucoup de lenteurs», écrivent-ils au Garde des Sceaux - qu’ils invitent à visiter la Mac de Mbour. «A chaque fois que nous entamions une grève, les autorités judiciaires nous font la promesse de résoudre le problème, mais en vain», ajoutent-ils.