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8 février 2025
CE QUE L’ON SAIT DU DÉPÔT DISCRET DU DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO
Malgré le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, Ousmane Sonko a bel et bien déposé son dossier de candidature au conseil constitutionnel.
Le dossier de candidature de Ousmane Sonko a été déposé au Conseil constitutionnel. Une information confirmée par son mandataire Ayib Daffé à nos confrères de Radio France Internationale.
Malgré le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, Ousmane Sonko a bel et bien déposé son dossier de candidature au conseil constitutionnel.
«Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! » : ce sont les mots de Ayib Daffé, mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, qui refuse cependant de dire si c’est lui-même qui a posé cet acte tenu secret depuis dimanche dernier.
Pourtant, toujours d’après nos confrère de RFI, même les journalistes qui font le pied de grue devant le siège du Conseil constitutionnel affirment n’avoir pas vu le mandataire officiel d'Ousmane Sonko ni avoir recueilli une quelconque réaction de sa part, comme c’est toujours le cas pour les autres mandataires au sortir du bureau du greffe du Conseil.
Selon une source du parti dissout Pastef, c’est une consigne qui a été donnée dans ce sens. Une manière de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage», indiquent ces sources, selon Rfi.
NOS MES AU STYLO, UNE PLONGÉE DANS LE VÉCU DE DEUX ÉCRIVAINS EN HERBE À OGO
Adama Thiam et Demba Thiam, deux anciens élèves du lycée de Ogo, une commune du département de Matam (nord) viennent de faire paraître un recueil de poèmes intitulé “Nos âmes au stylo’’.
Ogo (Matam) – 26 déc (APS) – Adama Thiam et Demba Thiam, deux anciens élèves du lycée de Ogo, une commune du département de Matam (nord) viennent de faire paraître un recueil de poèmes intitulé “Nos âmes au stylo’’, dans lequel ils témoignent de leur vécu à l’école et retracent leur enfance dans leur village natal.
Cette publication de 84 pages, édité par Plumamare Sénégal, comporte plusieurs chapitres étalés à travers différentes thématiques qui servent à parler de leur vécu d’élèves, de leur enfance à Ogo et du quotidien de leur entourage.
“Dans le livre, nous avons voulu retracer notre vécu, mais aussi le quotidien de toutes les personnes qui nous entourent. Les lecteurs originaires du Fouta et vivant hors de Ogo, en lisant le livre, vont s’y retrouver, car nous avons presque le même vécu, que ce soit à l’école où dans la vie’’, a dit Adama Thiam, l’un des auteurs, dans un entretien accordé à l’APS.
Les deux jeunes auteurs abordent dans leur recueil de nombreuses thématiques liées à l’enfance, à l’amour, au Fouta, contrée traditionnel du nord Sénégal. Ils y parlent aussi de l’école et des enseignants.
Adama Thiam dit avoir été piqué par le virus de l’écriture à l’école, il y a trois ans, alors qu’il était en classe de Seconde et était membre d’un groupe littéraire dénommé “La Forge des mots’’, initié par un professeur de français.
“Nous étions quatorze élèves dans ce groupe, et on s’exerçait beaucoup à l’écriture avec des ateliers et des déclamations de poèmes en slam. C’est ce qui m’a inspiré à écrire’’, a expliqué le futur pensionnaire du département espagnol de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il intervenait au cours d’une cérémonie de présentation de ce recueil de poèmes, en présence de son préfacier, Abdou Rahmane Diène, professeur de Français et initiateur de “La Forge des mots’’.
Adama et Demba, qui ont également des liens de parenté, ont commencé à écrire leurs premiers poèmes quand ils étaient respectivement en classe de seconde et de Première, en 2020.
Ils se mettaient à écrire de temps en temps, partageaient aussi leurs idées avant de valider ensemble leurs textes.
“Pour le titre, nous avions choisi un jeune passionné de poésie, c’est après que nous avons changé l’intitulé pour choisir définitivement nos âmes au stylo’’, a soutenu le jeune bachelier, qui dit vouloir faire carrière dans la poésie.
Très brillant en espagnol, selon son professeur de français, Adama a consacré un chapitre à cette langue, qu’il a intitulé “Mi Suenio’’ (mon rêve), et qui commence par une phrase en espagnol. Une manière de montrer son “amour envers la langue espagnole’’.
Son binôme, Demba Thiam, bachelier depuis 2022, poursuit ses études en France, où il est inscrit en Langues étrangères appliquée, après avoir passé un semestre au département d’anglais de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
LA FOIS DES LIONCEAUX
L’année 2023 a été auréolée de succès pour le sport sénégalais, notamment chez les moins de 17 et 20 ans, vainqueurs des coupes d’Afrique de leurs catégories respectives.
Dakar, 26 déc (APS) – L’année 2023 a été auréolée de succès pour le sport sénégalais, notamment chez les moins de 17 et 20 ans, vainqueurs des coupes d’Afrique de leurs catégories respectives.
Le premier sacre de l’équipe nationale sénior de football à une Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2021 a ouvert la voie des premiers succès au Sénégal dans la discipline.
Le 4 février 2023, l’équipe nationale locale entrainée par Pape Thiaw remportait son premier titre au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en Algérie contre le pays hôte.
Au titre des distinctions individuelles, le Sénégal s’adjugeait les titres de meilleur entraîneur, meilleur gardien, et d’équipe fair-play du tournoi.
Le Sénégal était parvenu aussi à avoir cinq joueurs dans l’équipe type dont le milieu de terrain de Metz (France), Lamine Camara, élu meilleur jeune joueur du CHAN.
Quelques jours plus tard, c’est autour de la sélection des moins de 20 ans coachée par Malick Daf de s’illustrer en décrochant aussi son premier sacre continental contre la Gambie (2-0), en Egypte, sans encaisser aucun but durant la compétition.
Cerise sur le bateau, l’équipe remportait les titres de meilleur gardien avec Landing Badji, de meilleur buteur avec Pape Demba Diop, Lamine Camara étant élu meilleur joueur du tournoi. Quatre joueurs sénégalais figurent par ailleurs dans le onze-type.
Galvanisée par leurs aînés, la sélection des moins de 17 ans dirigée par Serigne Saliou Dia écrira à son tour, en Algérie, de nouvelles pages de l’histoire du football sénégalais en gagnant la CAN de sa catégorie contre le Maroc (2-1).
Elle aura deux distinctions individuelles avec Serigne Diouf, sacré meilleur gardien et Amara Diouf, meilleur buteur du tournoi, avec cinq réalisations. Le Sénégal alignera quatre joueurs dans l’équipe type de la CAN.
Les deux sélections nationales participeront aux Coupes du monde de leur catégorie. Logée dans la poule C avec la Colombie, Israël et le Japon, l’équipe U20, sans son milieu de terrain Lamine Camara, va s’arrêter en phase de poule.
Les U17 feront mieux que leurs aînés. Qualifiés en huitième de finale, sans leur meilleur joueur, Amara Diouf, ils seront éliminés par la France, future vainqueur du titre, aux tirs au but (5-3), après un score nul et vierge dans le temps réglementaire.
Le basket féminin maintient toujours bien haut le flambeau
L’équipe du Sénégal de football des sourds dirigée par Souleymane Bara Fomba a terminé à la troisième place, lors de sa première participation aux Championnats du monde de football de la catégorie (23 septembre -7 octobre), en battant, 2-1, l’Égypte, l’autre représentant de l’Afrique à cette compétition.
Elle a été éliminée en demi-finale par l’Ukraine, vainqueur de cette quatrième édition aux dépens du Japon (2-1).
Le rayonnement du football masculin s’est élargi jusque chez les dames. Jouant à un tout autre niveau, l’équipe nationale féminine sénior s’est qualifiée à sa troisième CAN, sa deuxième de suite au Maroc en 2024. Les Lionnes ont battu en amical et en match officiel la Tunisie, l’Algérie et le Maroc.
Grandes favorites du tournoi de basket-ball féminin des IXes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août), les Lionnes ont tenu leur rang en remportant la compétition contre le Cameroun (78-54), le 5 août.
Le handball féminin au rayon des bons souvenirs
Le même jour à Kigali, leurs coéquipières obtenaient la médaille d’argent à l’Afrobasket féminin 2023 contre le Nigéria.
L’équipe nationale féminine du Sénégal de handball a créé l’exploit au dernier Championnat du monde de la discipline organisé en Norvège, au Danemark et en Suède (29 novembre-17 décembre), en se qualifiant pour la première fois de son histoire au tour principal de cette compétition mondiale remportée par la France.
Les Lionnes ont terminé à la 18e place mondiale.
LE MAIRE BILAL DIATTA REMPLACE, SES PARTISANS DENONCENT
Keur Massar Sud, Ousmane Diop a été confié l’intérim par le Conseil municipal qui s’est réuni à cet effet
Le Conseil municipal de Keur Massar Sud a procédé, vendredi dernier, au remplacement provisoire du maire Bilal Diatta, en prison depuis avril dernier, par le Premier adjoint, Ousmane Diop, un autre élu de l’ex-Pastef. Mais les partisans du maire parlent d’une «décision illégale appuyée par les autorités administratives».
Le maire de Keur Massar Sud, Bilal Diatta, arrêté en avril dernier dans l’affaire Sonko, a été remplacé, vendredi dernier par un autre membre de l’exPastef. Ousmane Diop a été confié l’intérim par le Conseil municipal qui s’est réuni à cet effet. Les conseillers justifient cette décision par le ralentissement dans procédures administratives du fait de l’absence du maire. «Notre maire a été arrêté le 23 mars dernier. Depuis lors, il fallait faire le travail parce qu’on ne pouvait pas l’attendre car on n’a pas un maire, mais une mairie. C’est vrai qu’il y a des lenteurs et pour mes consultations, je suis tenu d’aller voir le maire (en prison) parce qu’il a son mot à dire», a expliqué l’intérimaire.
Ousmane Diop dit être à la disposition de la population pour continuer le travail en attendant la libération de Bilal Diatta. En outre, il a expliqué que le Conseil municipal ne pouvait plus supporter la situation difficile que vivent les agents de la commune de Keur Massar Sud. C’est ainsi qu’à la fin de la réunion, les membres du conseil municipal ont interpellé «à l’unanimité» le sous-préfet sur les textes qui régissent l’absence du maire. «Il a lu les textes devant les conseillers qui m’ont demandé, en tant que premier adjoint au maire, si je suis intéressé par prendre l’intérim. Ce que j’ai accepté parce que je ne pouvais pas laisser d’autres élus qui ne sont pas du même parti que nous prendre les destinées de la mairie», a dit Ousmane Diop. Seulement, des proches de Bilal Diatta, poursuivi pour manœuvres de nature à compromettre la sûreté, appel à un mouvement insurrectionnel, entre autres, confient que ce dernier n’a jamais été informé de cette décision. Même si celui qui a été choisi est membre de l’ex-Pastef.
LA FLAMME DE L’ESPOIR POUR LA PAIX
La cérémonie d’incinération des armes restituées par la faction de Jakaay s’est tenue ce samedi 23 décembre 2023, à Mamatoro.
La cérémonie d’incinération des armes restituées par la faction de Jakaay s’est tenue ce samedi 23 décembre 2023, à Mamatoro. Les facilitateurs et l’opération en charge de la collecte et de la destruction des armes ont formulé le désir de construire une dynamique plus inclusive dans la gestion du processus de paix en Casamance.
Jakaay a posé l’acte final dans le processus de paix qui le lie à l’Etat. La faction rebelle a assisté, samedi, à Mamatoro, dans la commune Enampore, à l’incinération de celles qui ont été restituées. Pour le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, cet acte matérialise une «volonté commune de faire de la paix l’alternative viable» au développement de la région. «Le 13 mai 2023, à travers l’accord de paix historique de Mongone, la faction de Jakaay venait de traduire en acte, à la face du monde, la décision irréversible de s’engager aux côtés de l’Etat pour l’instauration d’une paix définitive en Casamance après de nombreuses années de lutte armée», se félicite d’emblée le nouveau gouverneur de Ziguinchor. L’ancien préfet de Dakar d’ajouter : «En cette matinée radieuse du 23 décembre 2023, veille de Noël, nous voilà réunis pour la destruction des armes. Le chemin a été long et parsemé de nombreux obstacles. En effet, ce qui semblait relever de l’impossible s’est finalement concrétisé avec l’engagement inébranlable et la détermination des deux parties.» Le gouverneur a, dans son allocution très symbolique, invité les autres factions à suivre la voie indiquée par la faction de Jakaay. Avant de réitérer «l’appel constant» de l’Etat au dialogue, au dépôt des armes et à la paix définitive.
«Transformer la Kalachnikov en Kadiandou»
Le Malawo, l’opérateur chargé de la collection et de la destruction des armes a formulé un vœu à l’endroit des autorités centrales. «Notre rêve à partir de cet acte posé aujourd'- hui, c’est de voir au sein de la Maison de la paix de Ziguinchor, une stèle bâtie avec comme symbole, des instruments de culture obtenus de la transformation du reste de ces armes, je veux dire le fer en Kadiandou, hilaire et daba, comme pour dire que Jakaay vient de démontrer à la face du monde qu’il est bien possible de transformer la Kalachnikov en Kadiandou pour gagner le combat du développement durable et de la paix en Casamance», estime Cheikh Tidiane Cissé, coordonnateur de Malao Casamance.
Amiral Farba Sarr : «Nous sommesen contact avec Salif Sadio»
L’amiral Farba Sarr, très discret dans le pilotage du processus de paix, a confié que l’Etat est en discussion en ce moment avec toutes les factions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) sans distinction aucune pour faire adhérer tout le monde au processus de dépôt des armes comme dans le cas de Jakaay. «Aujourd’hui, toutes les factions sont d’accord pour discuter avec nous. Le seul problème, c’est le processus, nous avons des accords avec les factions de César Atoute Badiate et Mamady Coly qui est dans la zone nord. Il y a d’autres qui sont prêts à parler avec nous. Nous sommes en contact avec tout le monde, y compris avec Salif (Sadio) parce que c’est avec lui que nous avons commencé», a précisé le coordonnateur du comité ad hoc. Les facilitateurs et autres acteurs impliqués dans le processus de paix en Casamance ont tous fait part de leur satisfaction de voir les anciens combattants franchir une étape cruciale vers la paix définitive en Casamance.
LE MIRAGE DE LA FOULE DES PRÉTENDANTS
Plus de 230 candidats potentiels s'étaient manifestés mais seul un tiers a confirmé sa candidature. Derrière cet enthousiasme déclaratif se cache finalement peu de détermination
Plus de 230 candidats déclarés avaient récupéré des fiches de collecte de parrainage à l’ouverture des opérations en septembre dernier. un engouement qui avait impressionné les observateurs de la scène politique sénégalaise. Mais à quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures prévue aujourd’hui à minuit, juste une trentaine de dossiers de candidature a été déposée.
Le scrutin du 25 février 2024 est inédit dans l’histoire politique sénégalaise. Le Président sortant ne sera pas sur la ligne de départ. Macky Sall a renoncé à une troisième candidature préférant envoyer son dauphin Amadou Ba au charbon. En effet, cette compétition électorale sera l’une des plus ouvertes et des plus disputées. D’ailleurs, l’engouement autour du retrait des fiches de collecte de parrainage était assez révélateur. Plus de 230 mandataires étaient venus récupérer des fiches de parrainage en septembre dernier. Cette ferveur a été également constatée dans les opérations de collecte de signatures qui ont jeté les Sénégalais dans une atmosphère de campagne avant l’heure. Il faut relever également l’engouement créé par la désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat de l’ex-Pastef et la tension créée par le refus de la Direction générale des élections (DGE) de remettre au candidat Ousmane Sonko des fiches de collecte de parrainage. Ces opérations de parrainage ont permis aussi de relever le manque de sérieux de la plupart des acteurs politiques qui, inconnus du public, sont sortis de l’anonymat pour prétendre à la magistrature suprême. D’ailleurs, à ce jour et à quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures, juste une trentaine de dossiers de candidature a été déposée. Tous les candidats sérieux ou presque ont déjà déposé leurs dossiers. Il en est ainsi du candidat du régime sortant, Amadou Ba dont le dossier a été déposé hier au Conseil constitutionnel par le mandataire de BBY, le Ministre Benoît SAMBOU, le député Abdoulaye DIAGNE et de Oumar Abdoulaye BA, Dg de la grande muraille verte. Ses principaux rivaux en l'occurrence Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré, Aliou Mamadou Dia du PUR, Dr Abdourahmane Diouf, Anta Babacar Ngom, entre autres, ont également déposé leurs candidatures hier. Auparavant, le 23 décembre 2024, Karim Wade avait déposé sa candidature. Le vendredi 22 décembre 2023, Déthié Fall et Pape Djibril Fall avaient ouvert le bal.
Au total, une trentaine de dossiers de candidatures ont été soumis pour le moment au Conseil constitutionnel. Il est évident que ce nombre sera réduit encore une fois après la publication de la liste définitive des candidats par la juridiction constitutionnelle au plus tard le samedi 20 janvier 2024. On se rappelle qu’à l’élection présidentielle de 2019, seules cinq candidatures avaient été validées par le Conseil constitutionnel sur les 27 dossiers soumis à son examen.
Vérification des parrainages
Il faut relever par ailleurs qu’à l’expiration du délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature, la Commission de Contrôle des parrainages installée au siège du Conseil constitutionnel procède à la vérification des listes de parrainages suivant un ordre de passage déterminé par un tirage au sort. A en croire, le guide pratique confectionné par la DGE pour le scrutin du 25 février prochain, lorsque le dossier d’un candidat est vérifié, son représentant est admis à assister aux opérations de contrôle des parrainages de ce candidat. Toujours, selon le document, les dossiers incomplets pour absence de l'une des pièces exigées à l'article L. 121 du Code électoral et les dossiers n'ayant pas obtenu le minimum de parrains requis ne sont pas pris en compte dans les opérations de contrôle des parrainages.“ A l'issue de l'instruction des dossiers de parrainage, le Conseil constitutionnel procède au plus tard quarante-trois (43) jours avant le premier tour du scrutin, soit au plus tard le vendredi 12 janvier 2024, à la notification écrite, au mandataire ou au représentant du candidat indépendant, de l'invalidité de son dossier pour cause de présence de parrains sur plus d'une liste (doublons externes), si ce fait a entraîné la non-obtention du minimum de 44 231 électeurs inscrits au fichier général des électeurs et/ou du minimum de deux mille (2000) électeurs au moins par région, et dans au moins sept (7) régions, ou de treize (13) députés ou de cent vingt (120) chefs d'exécutif territorial”, lit-on dans le guide publié par la DGE. En définitive, il indique que la notification écrite indique au mandataire ou au représentant du candidat que ce dernier dispose d'un délai de quarante-huit (48) heures pour régulariser son dossier par le remplacement des parrainages invalidés pour cause de présence de parrains sur plus d'une liste.
«LES FEMMES ATTEINTES DE DYSTROPHIE OVARIENNE PEUVENT AVOIR DES PROBLEMES POUR PROCREER…»
Pathologie complexe qui touche beaucoup de femmes au Sénégal, le gynécologue, Dr Mouhamadou Seck décrypte cette maladie féminine.
Interview réalisée par Mame Diarra DIENG |
Publication 26/12/2023
Pathologie complexe qui touche beaucoup de femmes au Sénégal, le gynécologue, Dr Mouhamadou Seck décrypte cette maladie féminine. Dans cet entretien accordé à «L’As », il révèle que les femmes atteintes de dystrophie ovarienne peuvent avoir des difficultés pour avoir des enfants
Qu’est-ce que la dystrophie ovarienne ?
La dystrophie ovarienne ou syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection médicale qui regroupe, à des degrés divers, une hyperandrogénie avec hyperpilosité, acné, une absence d'ovulation marquée par des retards ou absences des règles et à l'échographie pelvienne, de gros ovaires avec plusieurs follicules, au moins 12, de petite taille.
Quels sont les symptômes de cette pathologie ?
Pour les signes d'hyperandrogénie, la patiente peut avoir beaucoup de poils et ceci même juste après la puberté. Ceci évolue lentement avec association à l'acné (présence parfois de beaucoup de boutons sur le visage dans les formes sévères). Et il peut y avoir une perte de cheveux sur le front, la masse musculaire peut aussi être augmentée et la voix peut devenir grave. Pour les signes d'anovulation, les règles sont rares et parfois même absentes pendant 02 mois ou plus. Ceci depuis le début de la puberté. En ce qui concerne le syndrome métabolique, l'obésité est présente dans la moitié des cas. C'est la poitrine et l'abdomen qui sont développés aux dépens de la hanche. Une hypertension artérielle (HTA) est souvent retrouvée. Il faut aussi des examens complémentaires comme le bilan hormonal. Les hormones mâles (testostérone sanguin) sont élevées. Le bilan métabolique recherche un diabète avec la glycémie et une élévation des lipides dans le sang. Et enfin, l'échographie pelvienne retrouve de gros ovaires caractéristiques.
Quelles sont les causes de la dystrophie ovarienne ?
La cause de la dystrophie ovarienne n'est pas connue mais on incrimine des facteurs familiaux et génétiques. On note de plus en plus des cas de dystrophie ivoirienne. Et cela est peut-être dû aux mauvaises habitudes alimentaires et à l'hygiène de vie défectueuse.
Est-ce que les femmes atteintes de cette pathologie peuvent avoir des difficultés à avoir des enfants ?
Les femmes atteintes de dystrophie ovarienne peuvent avoir effectivement des problèmes pour procréer parce qu’il y a un problème au niveau de l'ovulation. Pour rappel, pour qu'il y ait ovulation, il faut qu'un follicule se développe, s'accroît et sorte de l'ovaire vers le 14e jour du cycle. Donc si vous avez beaucoup de follicules qui ne grandissent pas, on peut facilement comprendre qu'il puisse y avoir ce problème d'anovulation.
Quelles sont les conséquences de cette pathologie sur l’organisme ?
Les conséquences sur l’organisme suivent surtout le syndrome métabolique associé. Il s'agit des complications propres à l'obésité, à l'hypertension artérielle, à l'hyperglycémie ou diabète et à la dyslipidémie avec hypercholestérolémie (taux élevé de cholestérol dans le sang) et leurs conséquences
Quelle est la tranche d’âge la plus touchée ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (dystrophies ovariennes ou SOPK) est un trouble hormonal qui touche principalement les femmes en âge de procréer. Autrement dit, il affecte la population féminine entre 15 et 44 ans.
Comment se passe la prise en charge ?
La prise en charge est globale puisqu’il s'agit d'une maladie constitutionnelle. Il faut que la patiente soit avisée, sensibilisée à l'importance d'une bonne observance et d'un suivi régulier. La première mesure, c'est une diététique et c'est souvent difficile à atteindre. Puisqu'il y a une obésité très souvent, donc il faut de l’exercice, diminuer la ration calorique globale (ce qu'on mange de façon globale), réduire surtout les apports en lipides au quotidien et augmenter surtout la quantité de fibres. Ce régime est souvent efficace pour éviter un diabète, une hypertension artérielle et une hypercholestérolémie Pour les signes d'hyperandrogénie comme l'excès de poils et l'acné, une consultation est souvent nécessaire chez l'endocrinologue, de même qu'une consultation dermatologique. Chez le gynécologue, parfois on peut donner des pilules contraceptives oestroprogestatives même si vous n'avez pas besoin de contraception ou même si vous n'êtes pas mariée. Parfois, c'est tout simplement de la progestérone macrodosée genre du phaston, lutenyl etc. En cas de désir d'enfant, on peut donner du citrate de clomifène. C’'est un médicament qui permet de régulariser le cycle en sélectionnant des follicules, en permettant une ovulation et donc une possibilité de fécondation.
Quels conseils donnez-vous aux patientes qui souffrent de la dystrophie ovarienne ?
Le syndrome des ovaires polykystiques est un ensemble de signes, donc qui est complexe et qui nécessite une prise en charge multidisciplinaire. La patiente doit être éduquée pour bien connaître sa maladie afin de pouvoir adhérer au traitement.
QUAND LES HORMONES DES FEMMES DEREGLENT LEUR VIE
Dystrophie ovarienne, la pathologie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes
Syndrome caractérisé par une aménorrhée, une stérilité et un hirsutisme en rapport avec une ovarite scléro-kystique, la dystrophie ovarienne est une maladie hormonale complexe qui touche de nombreuses femmes et qui est la pathologie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Au Sénégal, de nombreuses femmes souffrent de cette pathologie sans le savoir et cette maladie reste la cause principale de l’infertilité de certaines femmes.
La dystrophie ovarienne est une maladie d’origine hormonale. Il s’agit de la pathologie endocrinienne la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Elle se caractérise par un processus anormal au moment de la maturation des follicules, lors de la première phase du cycle ovarien (la phase folliculaire, juste avant l’ovulation). Lors de la dernière étape de la croissance folliculaire, de nombreux petits follicules s’accumulent sans entrer en croissance. Cela se traduit à l’échographie par l’accumulation de multiples petits kystes, de petits follicules ovariens en réalité autour des ovaires, d’où le nom de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), autre nom donné à cette pathologie. Elle se manifeste par différents symptômes notamment des règles irrégulières, peu fréquentes ou totalement absentes (aménorrhée) ou au contraire, des ménorragies (règles très abondantes), un hirsutisme (hyperpilosité sur le visage, le cou…) dû à la forte sécrétion de testostérone, de l’acné, une alopécie, une acanthose nigricans (brunissement et épaississement de la peau au niveau du cou, de l’aine, des aisselles et des replis cutanés). Ces signes ne sont pas forcément tous présents, et cette hétérogénéité clinique rend le diagnostic de la dystrophie ovarienne parfois difficile. Au Sénégal, cette pathologie est devenue un phénomène chez les femmes. Beaucoup d’entre elles en souffrent sans le savoir. C’est le cas de cette dame âgée de 37 ans mariée répondant au nom de Khadidiatou Ly. «J’ai fait 7 ans de mariage, je ne suis jamais tombée enceinte. J’ai consulté beaucoup de spécialistes mais après bilan ils m’ont dit que je souffre de la dystrophie ovarienne bilatérale. Je ne connaissais pas cette maladie, je peux rester 7 mois sans voir mes règles», raconte-t-elle.
MARIEME : «JE PEUX RESTER PLUSIEURS MOIS SANS VOIR MES REGLES. JE SUIS TRES INQUIETE CAR JE PENSE QUE JE NE POURRAI PAS AVOIR D’ENFANTS»
Marième est très confuse à cause de cette maladie car toute sa jeunesse, ses règles ont été irrégulières. «Je suis célibataire de 32 ans et je suis très confuse. Depuis que j’ai commencé à voir mes règles à l'âge de 17 ans, elles ne sont pas régulières. Au début, cela ne me posait pas de problème mais mes amies disaient qu’elles avaient vu leurs règles et quand je leur disais que je ne les avais pas encore vues, elles s'étonnaient. Depuis quelque temps, je reste des mois sans les voir et cela m’inquiète. Car je commence à prendre de l’âge» raconte Marième. C’est à l’hôpital que le gynécologue lui a révélé qu’elle souffrait d’un dérèglement hormonal appelé dystrophie ovarienne. «Je suis hyper inquiète car je pense que je ne pourrai pas avoir d’enfants une fois mariée et je pense à une ménopause précoce», soutient-elle. Marième partage le même traumatisme que Soda Fall qui a commencé à avoir ses règles, il y a juste 6 ans alors qu’elle a presque la trentaine. «J’ai 29 ans et j’ai commencé à avoir mes règles à l’âge de 23 ans. Et puis je n’ai pas de dates fixes pour les règles. Je peux rester 5 mois sans voir mes règles. Je suis allée en consultation après avoir fait l’échographie, le gynécologue m’a dit que je souffrais d’une dystrophie ovarienne droite. C’est compliqué et je pense réellement que je n’aurai pas d’enfants», lance-t-elle avec désolation.
AMINATA SAKHO : «MON PETIT AMI QUI S’APPRETAIT A M’EPOUSER M’A ABANDONNEE LORSQU’IL A SU MA MALADIE. DEPUIS LORS, J'AI DES DEPRESSIONS»
Âgée de 27 ans et célibataire, Aminata Sakho nous révèle qu’il y a un mois, elle avait vu beaucoup de sang accompagné d’une douleur atroce. «C’était la première fois. Je peux rester plus de 6 mois sans voir mes règles. Après consultation, on m’a signalé que je souffre d’une dystrophie ovarienne», soutient-elle. Elle est inquiète en pensant qu’elle n’aura pas d’enfants une fois mariée. « J’en avais parlé à mon petit ami qui s’apprêtait à m’épouser mais il a préféré me quitter car il m’a dit que je ne pourrai pas avoir d’enfants. Depuis lors, j'ai des dépressions et des règles irrégulières. Je crois que je vais devenir folle», confie Aminata Sakho.
NB : Ce sont des noms d’emprunt
L’EX-DEPUTEE FATOU THIAM INVALIDE LA CANDIDATURE DE KARIM WADE
Aux yeux de la loi, Karim Wade est disqualifié de la prochaine élection prochaine. C’est l’avis de l’ex-députée Fatou Thiam dans une note parvenue à L’As dans laquelle elle descend le fils de l’ex-chef de l’État Abdoulaye Wade en flammes.
Convaincue que Karim Wade «ne peut pas être candidat» à la prochaine élection présidentielle, l’ex-députée Fatou thiam est sortie de sa réserve pour foncer à vive allure sur le fils du pape du sopi. Avec des arguments à l’appui, la présidente du Mouvement ALur et conseillère municipale à saint-Louis semble déclarer que si le droit est appliqué, la candidature de l’ancien ministre du ciel et de la terre sera invalidée par le Conseil constitutionnel.
Aux yeux de la loi, Karim Wade est disqualifié de la prochaine élection prochaine. C’est l’avis de l’ex-députée Fatou Thiam dans une note parvenue à L’As dans laquelle elle descend le fils de l’ex-chef de l’État Abdoulaye Wade en flammes. «Condamné à payer une amende après avoir gravement secoué nos deniers publics, il est dans la diversion et ne doit aucunement oublier qu’il doit impérativement être en règle avec le trésor public.
Pour rappel, Karim WADE a été épinglé pour enrichissement illicite et condamné à payer une amende de 138 milliards. Une éventuelle candidature passerait forcément par un règlement de ce montant qui appartient au peuple sénégalais, et aucune concession ne peut être faite sur cette question», estime la présidente du Mouvement ALUR et conseillère municipale à SaintLouis, qui a été sur tous les fronts lorsque l’ancien ministre du ciel et de la terre a été arrêté dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
Pour Fatou Thiam, la justice doit faire son travail et elle invite Karim Wade à payer l’amende, à la suite de sa condamnation par la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (CREI). « Après le dialogue national, il a été certes amnistié par l’Assemblée nationale, mais les combinaisons politiques ne doivent pas et ne peuvent pas empêcher la justice de faire convenablement son travail. Et que faire de la déclaration sur l’honneur ? Nous lui demandons simplement de prendre le chéquier et passer à la caisse. Toutefois, s’il s’acquitte de cette forte amende, les Sénégalais sauront qu’il est en réalité un grand criminel financier. Par conséquent, nous lançons un appel solennel aux autorités compétentes pour exiger le paiement intégral de cette amende jusqu’au dernier centime, comme l’a fait Monsieur Khalifa Ababacar Sall, avant la validation de sa candidature», a signalé Fatou Thiam.
Qui plus est, souligne-t-elle, «Monsieur Karim WADE a la double nationalité (française et sénégalaise), et d’après la Constitution, tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». «D’après nos lois en vigueur, le candidat qui a la double nationalité doit renoncer à sa nationalité étrangère six mois avant l’élection présidentielle. Et à quelques encablures de l’élection présidentielle, nous ne sommes au courant d’une quelconque renonciation de sa part. Sa réticence serait due à un désir ardent de sauvegarder ses intérêts dans certaines sociétés étrangères acquis sous sa nationalité française qu’il pourrait perdre en cas de renonciation. Cela prouve, à bien des égards, que ses intérêts personnels ont largement pris le dessus sur ceux de la nation sénégalaise», a-t-elle indiqué. Il faut souligner que Karim Wade constitue une menace pour le régime en ce sens que des sondages le classerait deuxième en l’absence de Ousmane Sonko dontla candidature est plus que jamais hypothétique compte tenu de ses déboires judiciaires. Karim Wade va-t-il revenir ? En tout cas, selon ses proches, il ne foulera le sol du Sénégal que lorsqu’il sera sûr que sa candidature a été validée par le Conseil constitutionnel.
NICOLAS NDIAYE EXHORTE BBY A TAIRE LES QUERELLES
Après l’Alliance des forces de Progrès (AFP), le Parti socialiste et l’Alliance pour la République (APR), c’est au tour de la Ligue démocratique (LD) d’investir le candidat Amadou Ba.
Membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, la Ligue démocratique (LD) a investi le candidat, Amadou Bâ pour la présidentielle de 2024. Dans son allocution, son secrétaire général Nicolas Ndiaye a exhorté ses camarades de la mouvance présidentielle à taire les querelles partisanes et à se concentrer sur l’essentiel.
Après l’Alliance des forces de Progrès (AFP), le Parti socialiste et l’Alliance pour la République (APR), c’est au tour de la Ligue démocratique (LD) d’investir le candidat Amadou Ba. C’était en présence de certains membres du gouvernement, des députés ainsi que des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Conscient que les enjeux de cette élection présidentielle sont colossaux, le Secrétaire général du LD, Nicolas Ndiaye, a appelé ses camarades à faire preuve de solidarité pour relever les défis. «En nous unissant derrière notre candidat Amadou Ba, nous renforçons notre capacité collective à apporter des changements positifs et durables dans la vie de nos concitoyens», ajoute le député. Pour lui, l’unité de la mouvance présidentielle n’est pas simplement un principe, c’est une nécessité. «Nous devons montrer au peuple que malgré nos différences, nous sommes unis par un objectif commun : le progrès de notre nation. En travaillant ensemble, nous renforçons la crédibilité de notre coalition et démontrons notre engagement envers une gouvernance stable et efficace», indique le jallarbiste en chef.
Par conséquent, il appelle tous les leaders, toutes les entités, à mettre de côté les querelles partisanes et à se concentrer sur ce qui les unit. «Notre candidat incarne les aspirations de nos partis et des citoyens que nous représentons. En le soutenant d’une seule voix, nous envoyons un message puissant sur notre capacité à mettre de côté les intérêts personnels pour le bien collectif », ajoute le député. Il est d’avis que l’élection présidentielle est l’occasion pour leur coalition de montrer au peuple qu’ils sont unis, forts et prêts à assumer la responsabilité de guider notre nation vers un avenir plus prometteur. « En travaillant main dans la main, nous sommes non seulement plus forts, mais aussi capables de répondre aux attentes de ceux qui nous ont confié leurs voix», souligne Nicolas Ndiaye en appelant la coalition à renforcer l’unité, à cultiver la solidarité qui les lie et à marcher ensemble vers la victoire. «Nous pouvons réaliser des progrès significatifs et offrir au Sénégal un leadership fort et visionnaire», indique Nicolas Ndiaye. A cet effet, il engage ses camarades à travailler sans relâche pour assurer la victoire d’Amadou Ba au soir du 24 février 2024.
AMADOU BA : «NOUS NOUS ENGAGEONS A DONNER PLUS D’EMPLOIS ET PLUS D’EQUITE»
Se réjouissant de cette forte mobilisation des jallarbistes, le candidat de BBY s’engage pour sa part à poursuivre l’œuvre de construction du Sénégal. «Nous connaissons tous la LD. Un parti sérieux avec des gens rigoureux et engagés exclusivement pour la construction du Sénégal. Camarades, sachez qu’on va continuer l’aventure avec vous. On va continuer l’œuvre de construction entreprise par nos différents chefs d’Etat mais particulièrement par le Président Macky Sall pour faire du Sénégal un pays de prospérité et d'équité, c’est-à-dire plus de sécurité et de justice», affirme le candidat de la coalition Bby. Aussi, assure-t-il : «Nous allons surtout poursuivre la mise en œuvre du plan Sénégal émergent». A cet effet, Amadou Ba promet de mettre l’accent sur l’emploi. «Nous nous engageons à donner plus d’emplois et plus d’équité mais surtout à préserver la paix et la sécurité du pays parce que c’est notre première richesse», ajoute le Premier ministre. Il promet aussi de préserver la survie de la coalition Benno Bokk Yaakaar.