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8 février 2025
L’INITIATIVE DE RÉFLEXION ET D’ACTIONS SOCIALISTES DÉSAPPROUVE AMINATA MBENGUE NDIAYE
L’initiative de réflexion et d’actions socialistes (IRAS) n’adhère pas au congrès d’investiture de Amadou Ba dont certains leaders du parti ont pris part. Les militants à la base n’ont pas été consultés pour représenter le parti selon Daour Sagna
L’initiative de réflexion et d’actions socialistes (IRAS) n’adhère pas au congrès d’investiture de Amadou Ba dont certains leaders du parti ont pris part. Les militants à la base n’ont pas été consultés pour représenter le parti selon le porte-parole Daour Sagna. La démarche de leur secrétaire général Aminata Mbengue Ndiaye ne fait pas l’unanimité au sein de cette structure socialiste.
C’est à travers un point de presse tenu à Thiès, que les socialistes ont exprimé leur amertume en marge de la célébration de la 23ème année de la mort de feu Léopold Sedar Senghor. Le porte-parole Daour Sagna n’a pas manqué d’énumérer les bases solides que le président poète a bâti le parti. « C’est un moment de réflexion et de recueillement où nous honorons sa mémoire et le riche héritage qu’il a laissé derrière lui », avant d’ajouter que ce lègue n’est pas perpétuer. « Les valeurs qui ont été chères à Senghor, celles qui ont motivé sa vision progressiste et égalitaire, semblent aujourd’hui être foulées au pied et c’est une désolation ». Le socialiste estime que la démocratie interne n’y est plus.
Une tournée nationale pour contrer BBY
«Nous sommes profondément abasourdis par la nouvelle image que certains faisant partis d’un groupuscule véhiculent ces derniers temps au nom du parti », constate-il avec désolation.
L’initiative de réflexion et d’actions socialistes parle du non-respect des règles du parti qui, selon elle, ne se résument pas à ses dirigeants actuels mais de la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye. «La secrétaire générale par intérim, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, son groupe de responsables, adeptes de l’entre-soi plus intéressé par la mise en fagots de l’entretien politique pour préserver leurs égoïstes , privilège désuets voués à la disparition ».
L’organisation n’entend pas adhérer à cette coalition de Benno book yaakar et donne le feu vert pour voter à tous les candidats déclarés à la présidentielle sous la bannière du parti socialiste. Elle compte également organiser une tournée sur le territoire national pour se déclarer en dehors du BBY en appelant à parrainer les candidats socialistes et à œuvrer pour leur triomphe .
S’agissant de la situation politico-judiciaire du pays, Daour Sagna dénonce et invite l’État à appliquer les décisions de justice surtout sur le cas Ousmane Sonko. » Nous demandons donc que le citoyen Ousmane Sonko, conformément aux décisions de justice, doit être réintégrer et qu’on lui remette ses fiches de parrainages « , conclut-t-il.
CAN 2023, LA MONTEE D' ADRENALINE CHEZ ALIOU CISSÉ
L’équipe nationale du Sénégal s’apprête à rejoindre la Côte d’Ivoire pour tenter de conserver sa couronne continentale mais la tache s’annonce déjà dificile avant même le coup d’envoi. En fait, Aliou Cissé fait face à une myriade de blessés...
L’équipe nationale du Sénégal s’apprête à rejoindre la Côte d’Ivoire pour tenter de conserver sa couronne continentale mais la tache s’annonce déjà dificile avant même le coup d’envoi. En fait, Aliou CISSE est en train de faire face à une myriade de blessés, ce qui semble être une mauvaise nouvelle pour « El tactico ». L’on se souvient de la sortie sur blessure du latéral droit Youssouf SABALY lors du match amical du septembre dernier contre l’Algérie.
Ce dernier s’en était même remis de sa blessure et avait commencé à fouler les pelouses Espagnols avec son club, le Real Bétis, son retour sur les terrains, n’a duré que l temps d’une rose puisque l’ancien Bordelais succombe à nouveau d’une entorse de grade 2 du ligament latéral interne du genou droit, depuis lors, il n’a joué aucune rencontre.
Boulaye Dia n’est pas non plus épargné de la malédiction de son coéquipier (Youssouf SABALY) vu que l’attaquant des Lions souffre d’une douleur musculaire qui l’a obligé à quitter la pelouse à la 48ème minute de Salernitana Milan AC. Titulaire indiscutable sur l’attaque des champions d’Afrique, sa non-participation à cette CAN, pourrait chambouler tous les plans d’Aliou Cissé.
Comme si cela ne suffisait pas, l’on dirait que le virus des blessures a contaminé toute la tanière, les métronomes pour ne pas dire l’épine dorsale de l’équipe donnent des sueurs froides à tous les amoureux du ballon supportant le Sénégal vu qu’ Idrissa Gana Guèye, le plus capé en sélection nationale (106 sélections), a dû quitté ses coéquipiers durant la match qui opposait Everton à Tottenham. Nampalys Mendy est aussi chez le docteur.
Toutes ses blessures sont un véritable coup de massue sur la tête d’Aliou Cissé qui devra s’y faire en envisageant d’intégrer et faire confiance à cette vague de jeunes qui ont rejoint l’équipe A depuis un bon moment à savoir Dion LOPY, Pape Matar SARR, Pape GUEYE ou encore le plus récent Lamine CAMARA en espérant ces joueurs se rétablissent avant le démarrage de la compétition.
RÉINTÉGRATION DE SONKO SUR LES LISTES ÉLECTORALES, L’AGENT JUDICIAIRE DE L’ÉTAT DÉPOSE SON POURVOI
Alors que le dépôt des dossiers de candidature prend fin ce mardi à minuit, Yoro Moussa Diallo et son équipe sont au Greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation.
Alors que le dépôt des dossiers de candidature prend fin ce mardi à minuit, l’Agent judiciaire de l’Etat bouge enfin ! Emedia a appris que Yoro Moussa Diallo et son équipe sont à l’instant même au Greffe du Tribunal d’instance de Dakar pour déposer le pourvoi en cassation contre la décision de cette juridiction annulant la radiation de Sonko des listes électorales et ordonnant sa réintégration.
L’Aje avait dix jours pour se pourvoir. Après réception du pourvoi, la Cour suprême va statuer en chambres réunies. C’est la dernière carte de l’opposant dans cette affaire de radiation. Mais qui ne devrait pas remettre en cause le processus. Le leader de l’ex-Pastef à déposé, lundi, sa candidature au Conseil constitutionnel sans ses listes de parrainages et l’attestation de la Cdc pour sa caution.
30 DÉCEMBRE, EL MALICK NDIAYE LÈVE UN COIN DU VOILE
On en sait un peu plus après la révélation du secrétaire à la communication du Pastef. En effet, selon El Malick Ndiaye, Ousmane Sonko va sortir son troisième livre qui fera office de programme
On en sait un peu plus après la révélation du secrétaire à la communication du Pastef.
En effet, selon El Malick Ndiaye, Ousmane Sonko va sortir son troisième livre qui fera office de programme. A l’en croire, au moment où le pouvoir l’a barricadé durant plus de 55 jours chez lui, il en a profité pour faire le travail qu’il doit présenter aux Sénégalais sur sa vision de gouvernance et de développement du Sénégal dès son accession à la magistrature suprême.
El Malick Ndiaye ajoute que son séjour au cap manuel a permis de tout peaufiner et faire les derniers réglages.
SI OUSMANE SONKO VA AUX ÉLECTIONS, À 10 HEURES, IL DEVIENT PRÉSIDENT
Ancien ministre conseiller du président Macky Sall et candidat à la présidentielle de 2024, Ndongo Ndiaye est convaincu que si le Conseil constitutionnel valide la candidature du maire de Ziguinchor, il va gagner au premier tour l’élection
Ancien ministre conseiller du président Macky Sall et candidat à la présidentielle de 2024, Ndongo Ndiaye est convaincu que si le Conseil Constitutionnel valide la candidature du maire de Ziguinchor, il va gagner au premier tour l’élection. En effet, dans un entretien qu’il a accordé à un site en ligne, l’ancien basketteur souligne que ce qu’il dit n’est pas un rêve ou quelque chose qu’il dit selon son bon vouloir. A l’en croire, c’est une réalité qu’il vit tous les toujours.
«Ce que je sais, Macky Sall est le président de la République. Mais Ousmane Sonko est un phénomène, une existence politique réelle, une réalité politique. Tous les jeunes croient en lui. Si Ousmane Sonko libéré, va aux élections, à 10 heures pile, on ferme les bureaux de vote, il devient Président du Sénégal, voilà la réalité de la politique sénégalaise », déclare-t-il.
Par ailleurs, concernant le report de l’élection présidentielle agité quelques semaines auparavant par des acteurs politiques du pouvoir comme de l’opposition, il estime qu’à défaut de reporter, les autorités doivent faire de sorte que revienne la confiance, la stabilité…
LES FEMMES TRANSFORMATRICES PRENNENT ACTIVEMENT PART À LA FIDAK
Les femmes transformatrices de produits agricoles prennent part en nombre à la 31e édition de la FIDAK. Cette rencontre commerciale se tient depuis le 7 décembre et se poursuivra jusqu’au 31 décembre.
Dakar, 26 déc (APS) – Les femmes transformatrices de produits agricoles prennent part en nombre à la 31e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
Cette rencontre commerciale se tient depuis le 7 décembre et se poursuivra jusqu’au 31 décembre, selon la direction générale du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Les femmes prennent souvent part à la FIDAK, dont le thème de cette année, ‘’L’autonomisation des femmes pour le développement économique et sociale durable’’, leur est dédié.
Un après-midi à la FIDAK. Une puissante sono fait résonner de la musique dans l’enceinte du CICES, où se tient cette foire internationale courue par de nombreux commerçants et hommes d’affaires du continent et d’autres régions du monde.
Des coups de marteau amplifient le bruit. Des ouvriers installent du matériel dans le pavillon Sénégal, à l’intérieur duquel se sont installés de nombreux exposants.
Vêtue d’un tee-shirt blanc et d’un pantalon en jean, Faty Ousmane Abdou s’assoit devant son stand et attend la clientèle.
Titulaire d’une licence d’agrobusiness d’un célèbre établissement d’enseignement supérieur privé de Dakar, elle représente dans la capitale sénégalaise un groupement de femmes s’activant dans l’agroalimentaire, appelé ‘’Dandu’’ et basé à Ziguinchor (sud).
Ce groupement participe à la FIDAK pour la deuxième fois. ‘’Nous exposons de la ‘diouka’, un fonio cuit et mélangé à l’arachide, du ‘thiakri’ à base de mil, de la noix de cajou, du moringa en poudre, du miel et de la poudre de gombo’’, explique Faty Ousmane Abdou.
‘’Le fonio est un produit qui se vend difficilement au Sénégal, où il est supplanté par le riz’’, signale l’exposante.
Selon elle, cette denrée alimentaire est surtout prisée par les non-Sénégalais. Seynabou Kane Ka elle, vient exposer à la FIDAK pour la première fois.
Depuis sept ans, elle s’active dans la transformation des produits agricoles. Mme Ka juge l’affluence des visiteurs de la FIDAK très faible.
Son stand est garni de bouteilles contenant du jus à base d’hibiscus et de fruits du baobab, de moringa en poudre, etc. ‘’Il y a peu de clients’’, constate-t-elle, précisant que la Foire internationale de Dakar est, pour elle, davantage une occasion de nouer des contacts qu’un espace pour écouler des marchandises.
‘’Des visiteurs viennent pour identifier les produits pour nous contacter plus tard et s’approvisionner’’, dit Seynabou Ka.
Khardiata Seck est membre d’un groupement de femmes transformatrices, ‘’Kiming Kur Ki’’, ou l’avenir de Diass (ouest).
Elle invite les Sénégalais à consommer les produits locaux. ‘’Nos produits sont cultivés et transformés sans intrant chimique. Nous nous préoccupons beaucoup de la santé des consommateurs’’, assure Mme Seck.
Faty Ousmane Abdou soutient ce plaidoyer. ‘’L’agroalimentaire est l’un des piliers du développement’’, dit-elle.
COUVERTURE MÉDIATIQUE DU PROCESSUS ÉLECTORAL, LE CNRA FIXE LES RÈGLES DU JEU
En perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Cnra a rappelé aux médias les règles du jeu, appelant ainsi les professionnels de l’information à l’esprit de responsabilité dans la couverture du processus.
En perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a rappelé aux médias les règles du jeu, appelant ainsi les professionnels de l’information à l’esprit de responsabilité dans la couverture du processus.
A travers un communiqué de presse parvenu à la rédaction de lesoleil.sn, l’Assemblée du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a d’emblée tenu à rappeler que la couverture médiatique de l’élection présidentielle se fait dans le respect du Code électoral qui encadre le travail des médias dans les différentes phases : précampagne, campagne électorale et fin de la campagne.
Pour la précampagne, le gendarme de l’audiovisuel écrit que la période s’étend du vendredi 05 janvier 2024 à 00 heure au samedi 03 février 2024 à minuit. « Durant la précampagne, est interdite la diffusion, par les médias (presse écrite, presse en ligne, radio et télévision) de toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou à une coalition de partis politiques ou à une liste de candidats, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes, quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ; lors des visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifié, effectuées par toutes autorités de l’Etat sur le territoire national », lit-on dans ce document.
S’agissant de la campagne électorale, elle s’ouvre officiellement le dimanche 04 février 2024 à 00 heure et prend fin le vendredi 23 février 2023 à minuit, d’(après Babacar Diagne et ses services. Ils précisent, en outre, que « s’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, la campagne s’ouvre à compter du jour de l’affichage de la liste des candidats au Greffe du Conseil constitutionnel. Elle prend fin la veille de l’élection à zéro heure ».
Le Cnra a, par ailleurs, rappel les modalités de la couverture de la campagne électorale par l’audiovisuel public, en vertu de la loi électorale, soulignant que la RTS (radio et télévision) est assujettie à l’obligation de respect du principe d’égalité, dans le temps d’antenne mis à la disposition des candidats.
Pour les autres médias qui traitent de la campagne électorale, ils « sont tenus de veiller au respect des règles d’équité et d’équilibre entre les candidats dans le traitement des activités de campagne électorale », a-t-il ajouté.
CAS PARTICULIER DES RADIOS COMMUNAUTAIRES
Au premier tour, la campagne électorale prend fin le vendredi 23 février 2023 à minuit. Mais, « la veille et le jour du scrutin, au premier comme, s’il y a lieu, au deuxième tour, est interdite la diffusion ou rediffusion de toute activité assimilable à une campagne électorale. En guise de précision, cette interdiction concerne tout élément relatif à la campagne électorale y compris les débats, interviews, rediffusions, communiqués et revues de presse », », fait observer le Cnra, qui précise que les médias dans leur ensemble, ne doivent diffuser que les résultats provenant des instances habilitées.
Selon l’article 19 du Cahier des charges applicable aux radios de proximité ou communautaires : « Les radios de proximité ou communautaires sont interdites de programmer, de couvrir ou de rendre compte des activités relatives à la campagne électorale de l’élection présidentielle.
Toutefois, selon le Cnra, les radios de proximité ou communautaires sont autorisées à diffuser des messages relatifs à la citoyenneté, à la cohésion sociale, à la paix, à la sensibilisation sur le scrutin ; relayer, y compris en synchrone, le journal de la campagne électorale et les émissions spéciales diffusés par l’audiovisuel public ».
A ce titre, « le Conseil en appelle à l’esprit de responsabilité de tous les acteurs pour le strict respect de ces dispositions ».
RDC, LE GOUVERNEMENT INTERDIT LA MANIFESTATION DE L’OPPOSITION PRÉVUE MERCREDI
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement interdit la première mobilisation de l’opposition prévue demain. Un rassemblement qui doit exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre.
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement interdit la première mobilisation de l’opposition prévue demain. Un rassemblement qui doit exiger l’annulation des scrutins du 20 décembre. L’opposition pointe des irrégularités massives et exige même la mise en accusation des dirigeants de la commission électorale.
Le gouvernement congolais interdit la première mobilisation de l’opposition prévue demain pour exiger l’annulation des scrutins. Lors d’une conférence de presse ce mardi, le numéro deux du gouvernement, Peter Kazadi, vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la sécurité, a prévenu que les forces de sécurité seront mobilisées pour s’assurer que la marche n’ait pas lieu.
« Je peux vous rassurer, il n’y aura pas cette marche tout simplement parce que cela ne cadre pas avec le contexte. Cela ne cadre pas non plus avec le processus. Cela viole les dispositions légales qui prévoient que la contestation des résultats se fasse devant la Cour constitutionnelle, ou le tribunal compétent », a aussi déclaré Peter Kazadi.
Pour mercredi 27 décembre, le candidat et opposant Martin Fayulu, Denis Mukwege et d’autres candidats ont appelé à une mobilisation massive à Kinshasa. Les opposants affirment qu’ils n’accordent aucun crédit aux opérations électorales dont les résultats partiels sont en train d’être publiés, rapporte notre correspondant à Kinshasa,Patient Ligodi. Ils sont également ouverts à d’autres opposants qui ne sont pas signataires de leur communication. « Nous avons commencé certaines discussions. Si les gens sont d’accord, qu’ils viennent. Nous sommes là. Nous avons les bras ouverts. Ce que nous allons faire le 27 décembre. Nous pouvons le dupliquer partout. Les autres peuvent se dire qu’ils le feront à Lubumbashi ou à Goma », explique Martin Fayulu.
NDELLA MADIOR DIOUF DÉFÉRÉE AU PARQUET
Au terme de l'enquête de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, Ndella Madior Diouf et une dizaine de personnes ont été déférés ce mardi au parquet de Dakar.
Au terme de l'enquête de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, Ndella Madior Diouf et une dizaine de personnes ont été déférés ce mardi au parquet de Dakar, confie Me Aboubacry Barro à Seneweb.
Tout ce beau monde est actuellement dans la cave du tribunal de grande instance hors-classe de Dakar, en attendant de faire face au procureur de la République.
CE QUE L’ON SAIT DU DÉPÔT DISCRET DU DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO
Malgré le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, Ousmane Sonko a bel et bien déposé son dossier de candidature au conseil constitutionnel.
Le dossier de candidature de Ousmane Sonko a été déposé au Conseil constitutionnel. Une information confirmée par son mandataire Ayib Daffé à nos confrères de Radio France Internationale.
Malgré le refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui délivrer les fiches de parrainages, Ousmane Sonko a bel et bien déposé son dossier de candidature au conseil constitutionnel.
«Nous avons bien déposé notre dossier au Conseil constitutionnel ! » : ce sont les mots de Ayib Daffé, mandataire de l’opposant Ousmane Sonko, qui refuse cependant de dire si c’est lui-même qui a posé cet acte tenu secret depuis dimanche dernier.
Pourtant, toujours d’après nos confrère de RFI, même les journalistes qui font le pied de grue devant le siège du Conseil constitutionnel affirment n’avoir pas vu le mandataire officiel d'Ousmane Sonko ni avoir recueilli une quelconque réaction de sa part, comme c’est toujours le cas pour les autres mandataires au sortir du bureau du greffe du Conseil.
Selon une source du parti dissout Pastef, c’est une consigne qui a été donnée dans ce sens. Une manière de « détourner les attentions de l’administration centrale qui a même refusé d’accepter la caution de notre candidat et les fiches de parrainage», indiquent ces sources, selon Rfi.