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8 février 2025
NICOLAS NDIAYE EXHORTE BBY A TAIRE LES QUERELLES
Après l’Alliance des forces de Progrès (AFP), le Parti socialiste et l’Alliance pour la République (APR), c’est au tour de la Ligue démocratique (LD) d’investir le candidat Amadou Ba.
Membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, la Ligue démocratique (LD) a investi le candidat, Amadou Bâ pour la présidentielle de 2024. Dans son allocution, son secrétaire général Nicolas Ndiaye a exhorté ses camarades de la mouvance présidentielle à taire les querelles partisanes et à se concentrer sur l’essentiel.
Après l’Alliance des forces de Progrès (AFP), le Parti socialiste et l’Alliance pour la République (APR), c’est au tour de la Ligue démocratique (LD) d’investir le candidat Amadou Ba. C’était en présence de certains membres du gouvernement, des députés ainsi que des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Conscient que les enjeux de cette élection présidentielle sont colossaux, le Secrétaire général du LD, Nicolas Ndiaye, a appelé ses camarades à faire preuve de solidarité pour relever les défis. «En nous unissant derrière notre candidat Amadou Ba, nous renforçons notre capacité collective à apporter des changements positifs et durables dans la vie de nos concitoyens», ajoute le député. Pour lui, l’unité de la mouvance présidentielle n’est pas simplement un principe, c’est une nécessité. «Nous devons montrer au peuple que malgré nos différences, nous sommes unis par un objectif commun : le progrès de notre nation. En travaillant ensemble, nous renforçons la crédibilité de notre coalition et démontrons notre engagement envers une gouvernance stable et efficace», indique le jallarbiste en chef.
Par conséquent, il appelle tous les leaders, toutes les entités, à mettre de côté les querelles partisanes et à se concentrer sur ce qui les unit. «Notre candidat incarne les aspirations de nos partis et des citoyens que nous représentons. En le soutenant d’une seule voix, nous envoyons un message puissant sur notre capacité à mettre de côté les intérêts personnels pour le bien collectif », ajoute le député. Il est d’avis que l’élection présidentielle est l’occasion pour leur coalition de montrer au peuple qu’ils sont unis, forts et prêts à assumer la responsabilité de guider notre nation vers un avenir plus prometteur. « En travaillant main dans la main, nous sommes non seulement plus forts, mais aussi capables de répondre aux attentes de ceux qui nous ont confié leurs voix», souligne Nicolas Ndiaye en appelant la coalition à renforcer l’unité, à cultiver la solidarité qui les lie et à marcher ensemble vers la victoire. «Nous pouvons réaliser des progrès significatifs et offrir au Sénégal un leadership fort et visionnaire», indique Nicolas Ndiaye. A cet effet, il engage ses camarades à travailler sans relâche pour assurer la victoire d’Amadou Ba au soir du 24 février 2024.
AMADOU BA : «NOUS NOUS ENGAGEONS A DONNER PLUS D’EMPLOIS ET PLUS D’EQUITE»
Se réjouissant de cette forte mobilisation des jallarbistes, le candidat de BBY s’engage pour sa part à poursuivre l’œuvre de construction du Sénégal. «Nous connaissons tous la LD. Un parti sérieux avec des gens rigoureux et engagés exclusivement pour la construction du Sénégal. Camarades, sachez qu’on va continuer l’aventure avec vous. On va continuer l’œuvre de construction entreprise par nos différents chefs d’Etat mais particulièrement par le Président Macky Sall pour faire du Sénégal un pays de prospérité et d'équité, c’est-à-dire plus de sécurité et de justice», affirme le candidat de la coalition Bby. Aussi, assure-t-il : «Nous allons surtout poursuivre la mise en œuvre du plan Sénégal émergent». A cet effet, Amadou Ba promet de mettre l’accent sur l’emploi. «Nous nous engageons à donner plus d’emplois et plus d’équité mais surtout à préserver la paix et la sécurité du pays parce que c’est notre première richesse», ajoute le Premier ministre. Il promet aussi de préserver la survie de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Un troisième livre pour Sonko
Incarcéré à la prison du Cap Manuel, l’opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, se prépare, selon le patron de la communication de l’ex-Pastef, à sortir un nouveau livre pour présenter son programme aux Sénégalais. Pour El Hadji Malick Ndiaye, le maire de Ziguinchor a profité des semaines où les forces de l'ordre avaient barricadé les issues menant à son domicile pour faire le plus gros du travail. Selon lui, son séjour carcéral au Cap Manuel lui a aussi permis de bien travailler sur le livre et qu’il ne reste que les derniers réglages. La publication du livre révèlera sans nul doute si Ousmane Sonko a changé d’avis sur certaines questions comme le franc CFA, la criminalisation de l’homosexualité, entre autres.
Grève de la faim des prisonniers à la MAC de Mbour
Les détenus de la maison d'arrêt correctionnelle de Mbour vont entamer une grève de la faim à partir de ce mardi 26 décembre. Pour cause : les longues détentions préventives. Aujourd'hui, il y a plus de 200 détenus qui attendent une audience pour être édifiés sur leur sortie. Parmi les détenus, certains ont déjà été entendus dans le fond du dossier depuis 2 ans mais jusque-là, ils n'ont pas encore été présentés devant la barre, d'autres n'ont même pas été entendus sur le fond du dossier. Le tribunal de grande instance de Mbour n'ayant que deux juges d'instruction, le travail est jugé lent. Il n’y a pas assez de bras pour résoudre le problème. Ainsi, les détenus invitent le ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, à venir s'enquérir de la situation.
La Marine interpelle 5 trafiquants de drogue et repêche 690 kg de cocaïne
Interception d'une embarcation impliquée dans le trafic international de drogue par la Marine nationale. Les trafiquants de drogue n’ont aucune chance d’arriver à destination en traversant les eaux sénégalaises. Les marins multiplient les saisies de drogue en haute mer. Le patrouilleur de haute mer «Walo » a intercepté, à 220 km au large, une embarcation ultrarapide (de type Go fast) transportant de la drogue à destination de l'Europe. Selon la Direction de l'information et des relations publiques des Armées (Dirpa), le patrouilleur a dû effectuer des avertissements verbaux et des tirs de semonce pour stopper l'embarcation qui avait largué sa cargaison en mer avant l'intervention. Mais les marins ont pu repêcher 690 kilogrammes de cocaïne et interpellé 05 membres d'équipage, tous de nationalité espagnole. Ils ont été mis à la disposition des services compétents. D’après la même source, cette interception s'inscrit dans le cadre des opérations de lutte contre toute activité illicite dans la zone économique exclusive sénégalaise et les eaux de la sous-région.
Macky Sall en Sierra Leone pour apaiser la situation
Le Président Macky Sall a effectué une brève visite en Sierra Leone pour une mission de bons offices de la Cedeao. À son arrivée à Freetown, le Chef de l’Etat a reçu les honneurs militaires, d’après le service de communication de la Présidence. En compagnie de son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, le chef de l’Etat s'est entretenu avec Julius Maada Bio, Président sortant de Sierra Leone, réélu pour un deuxième mandat à l'issue de l'élection présidentielle du 24 juin dernier. Les entretiens visent à apaiser la situation en Sierra Leone suite aux événements du 26 novembre. Pour rappel, des hommes armés avaient attaqué des dépôts d’armes et une prison pour libérer des détenus. D’aucuns pensent qu’il s’agissait d’une tentative de coup d’Etat. Dans le cadre de l’enquête, l’ancien Président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, a été entendu et placé en résidence surveillée.
Bougane Guèye a déposé sa candidature
Bougane Guèye a déposé, avant-hier, par le biais de son mandataire, son dossier de candidature au Conseil constitutionnel pour l'élection présidentielle du 25 février 2024. La candidature du patron de D-média est portée par la coalition Bougane2024. Dans un message, Bougane Guèye dit vouloir amorcer la transformation du Sénégal et la lutte contre la corruption dans notre pays. Il a aussi remercié les membres de la coalition Bougane 2024, les militants et sympathisants de Gueum Sa Bopp notamment les jeunes et les 2 700 facilitateurs qui se sont mobilisés, écrit-il, pour la collecte, le tri, la sélection et le filtrage des parrainages. En plus du parrainage sur la fiche de collecte, selon le patron du groupe DMédia, les 58 975 sénégalais qui ont sponsorisé sa candidature ont également remis la copie de leur CNI à sa coalition pour parer à toutes éventualités.
Mame Boye Diao au Conseil constitutionnel
Mame Boye Diao a également déposé son dossier de candidature à l'élection présidentielle de février prochain. Dans une note, la conférence des leaders de la coalition Diao2024 a fait savoir qu'elle a déposé 58 975 parrainages avec toutes les pièces constitutives de chaque dossier, ceci conformément à la loi et aux dispositions du code électoral. D'ores et déjà, la coalition Diao 2024 qui détient par devers elle son récépissé de dépôt entend se projeter sur les prochaines actions à mener en fonction du calendrier établi par l'administration électorale. Par ailleurs, dans la note de la conférence des leaders de la coalition Diao2024, El Hadji Mamadou Diao dit rendre hommage à l'engagement et à la détermination de tous les acteurs qui ont travaillé pendant tout le processus de collecte et de consolidation de son fichier de parrainages. Enfin, la coalition Diao2024 exhorte ses responsables, ses militants et ses sympathisants à continuer le travail de massification et de partage de la vision et des propositions innovantes de son candidat dont le but est de se mettre au service des Sénégalaises et des Sénégalais.
Mary Teuw Niane au Conseil constitutionnel
Mary Teuw Niane, par le biais de son mandataire de MTN 2024, a aussi déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il s'agit d’une étape importante, a écrit l'ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous Macky Sall, dans l’espoir que suscite leur programme, leur entreprise patriotique de transformation nationale, en vue d’atteindre le plus rapidement possible le bien-être de la population sénégalaise. À cet effet, il a exprimé ses remerciements aux Sénégalais de toute condition qui leur ont permis d’avoir les parrainages et les moyens financiers d’atteindre cette étape cruciale. Enfin, il a réaffirmé l’impératif de tenir une élection présidentielle inclusive et transparente.
Candidature d’Aminata Touré
Au nom de Mimi ! Elle a préparé avec Macky Sall les élections présidentielles de 2012 et de 2019. Mais en 2024, l'ex-Première ministre a estimé que son heure a sonné pour la fonction suprême. Ainsi, Aminata Touré a déposé, hier, son dossier de candidature au Conseil constitutionnel. C'est le Mouvement pour l'intégrité, le mérite et l'indépendance (Mimi2024) qu'elle a mis sur les fonts baptismaux après son divorce avec son ex “bienfaiteur” en politique, Macky Sall, qui va porter sa candidature à cette prochaine élection. Aminata Touré a en outre remercié les Sénégalais qui ont parrainé sa candidature et les a appelés à se mettre ensemble pour relever les défis futurs.
Anta Babacar Ngom dépose sa candidature
« C'est avec fierté et reconnaissance que je vous annonce qu'une étape cruciale a été franchie avec l'enregistrement officiel du dossier de ma candidature par le Conseil constitutionnel», a annoncé sur les réseaux sociaux Anta Babacar Ngom. Cette étape, d'après la fille de l'homme d'affaires Babacar Ngom de Sedima, sans la moindre objection, témoigne de la rigueur et de l'excellence de la démarche entreprise. Elle a, enfin, adressé ses remerciements sincères à ses militants et sympathisants pour le soutien constant et indéfectible. Pour la candidate de la relève, le temps a sonné.
Aly Ngouille Ndiaye au Conseil constitutionnel aujourd’hui
Le leader de la Coalition «Aly Ngouille 2024» a attendu le dernier moment pour déposer son dossier de candidature au Conseil constitutionnel. Contrairement à beaucoup de candidats à la candidature à la présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye n’a pas effectué des tournées pour soutenir ses équipes dans la collecte de parrains. En confiance totale à ses militants, il est resté dans son bureau, leur laissant la tâche de collecter des parrains. C’est dire que le parrainage n’est qu’une formalité pour l’ancien ministre de l’Intérieur qui maîtrise sans doute le fichier électoral. Hormis la trentaine de candidats qui ont déposé leur dossier au Conseil constitutionnel, il faut dire que le reste des candidats (plus de 200) faisait du bluff pour ne pas dire qu’ils étaient à la recherche de buzz.
Dématérialisation intégrale des formalités de dédouanement
La Direction générale des Douanes procédera, le 1er janvier 2024, au lancement de la «dématérialisation intégrale» des formalités de dédouanement dans toutes les unités douanières connectées au Système «Gaindé». Selon un communiqué, cette réforme a été précédée par d’importantes campagnes de formation et de sensibilisation qui, depuis 2017, ont touché plus de 3 000 acteurs du dédouanement (agents des douanes, commissionnaires en douane agréés, consignataires, opérateurs économiques etc.). D’après le texte, cette dématérialisation des procédures se traduira par la digitalisation intégrale du traitement des déclarations en détail qui va mettre fin au dépôt physique des documents et à leur contrôle manuel. Selon l’équipe dirigée par Mbaye Ndiaye, la «Dématérialisation intégrale» des formalités de dédouanement présente plusieurs avantages pour les acteurs de la chaîne logistique internationale ; une célérité accrue des procédures induite par la diminution des intervenants dans la chaîne de dédouanement et la suppression du contrôle manuel qui se superposent en réalité au traitement automatisé des documents. Elle permettra aussi une diminution des frais de passage en douane consécutive, d’une part, au raccourcissement des délais de dédouanement, synonyme d’économies sur les frais de magasinage et de surestaries et, d’autre part, à la suppression des frais d’impression et d’archivage physique des dossiers. La «dématérialisation intégrale» vise également un gain substantiel de temps pour l’opérateur permis par la suppression des déplacements inutiles au moment du dédouanement et une sécurisation des recettes douanières avec une plus grande transparence introduite dans la gestion des formalités de dédouanement.
Tirs groupés sur le Directeur général de l’Anacmu
Le directeur général de l’Agence nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) est dans le viseur du Collège des deĺeǵueś de la sous-section SDT3S et la Section SAMES qui dénonce la situation extrêmement grave qui prévaut dans ladite agence. Malgré les nombreuses démarches pour le paiement des subventions de la restauration du personnel prévues par la loi, accuse le collège du personnel, la Direction générale oppose un refus catégorique. Face à la cherté de la vie et conformément aux orientations du chef de l’Etat d’augmenter les salaires des travailleurs, regrettent les travailleurs, aucune disposition allant dans ce sens, n’a et́é prise par la Direction geń eŕ ale. A la place, condamne le collègue dans un communiqué reçu à «L’As », la direction s’adonne à des affections abusives et des dépenses de prestiges et d’événementiels comme par exemple 5 milliards dépensés dans des campagnes de communication ; l’achat d’un terrain de 1.500 met̀res carreś à (200 millions etc. Ces travailleurs interpellent le chef de l’Etat et le ministre de tutelle pour mettre fin à cette situation.
LE NIGER AU MENU DU SENEGAL A DAKAR
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer, samedi 30 décembre prochain, sa préparation en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire.
Avant de s’envoler le 9 janvier prochain pour la CAN en Côte d’Ivoire, l’équipe nationale du Sénégal devra disputer un match amical contre le Niger à Dakar. Ce match amical interviendra lors du regroupement qui démarre le 30 décembre trois jours après la publication de la liste des 27 Lions attendue ce mercredi 27 décembre.
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer, samedi 30 décembre prochain, sa préparation en vue de la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire. Avant de s’envoler pour son camp de base à Yamoussoukro, les Lions disputera le 8 janvier un match amical contre le Niger, une équipe qui n’est pas qualifiée à la CAN. Ce sera une occasion pour le sélectionneur Aliou Cissé, qui rendra public sa liste de 27 joueurs, d’affiner son effectif et de porter les derniers réglages avant le coup d’envoi de la compétition qui se joue du 11 janvier au 13 février prochain.
«L’équipe va démarrer sa préparation le 30 décembre 2023. A la fin de la préparation, nous aurons un match amical contre le Niger le 8 janvier 2004. Nous partirons le lendemain du match après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République », a confirmé Augustin Senghor au terme de la réunion du Comité exécutif de la FSF. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) en a profité pour annoncer les dispositions qui ont été prises pour la reconquête du trophée continental. «Nous allons en Côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée. Mais en sachant que nous serons très attendus par les 23 autres nations. Nous avons pris l’habitude de bien nous préparer et nous avons passé en revue l’ensemble des activités liés aux préparatifs. Et nous avons rendu compte au Comex des réunions tenues avec le ministre des sports et son équipe. Puis qu’aujourd’hui, ce qui est important de retenir c’est qu’il s’agit d’une cellule mixte, un comité de suivi composé du ministère et de la fédération qui va être à l’œuvre pour réussir cette mission importante de conservation du trophée continentale », informe-t-il. Le ministre des Sports a déjà rappelé, mardi dernier, que l’équipe nationale partira en Côte d’Ivoire le 9 janvier. «Ce sera la CAN la plus importante, car celle vient après le sacre. Nous allons en côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée, mais nous savons aussi que nous serons très attendus par les 23 nations, car nous serons l’équipe à battre’», déclarait-il.
L’EGLISE PRÊCHE POUR UN SÉNÉGAL DE JUSTICE ET PAIX
La communauté chrétienne a célébré Noël hier, lundi 25 décembre 2023, a été une occasion pour l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays «de justice et de paix».
La communauté chrétienne a célébré Noël hier, lundi 25 décembre 2023. Cette fête de la Nativité, commémorant la naissance à Bethléem, localité située en Cisjordanie occupée (Palestine), de l'enfant Jésus, a été une occasion pour l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays «de justice et de paix». C’était lors de la veillée de Noël, dans la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar où plusieurs fidèles ont pris part à la messe du dimanche. Déjà, la veille, lors de son traditionnel message de Noël, l’archevêque de Dakar a apporté des éclairages sur la décision du Vatican «autorisant la bénédiction des couples de même sexe».
MONSEIGNEUR BENJAMIN NDIAYE, ARCHEVEQUE DE DAKAR «Unissons nos cœurs dans la prière, pour l’avènement du prince de paix qu’est Jésus-Christ»
«Puissions-nous actualiser le message du prophète Ésaïe dans notre Sénégal d’aujourd’hui, en accueillant les grâces de sa présence bienveillante, pour parler et agir comme un peuple ardent à faire le bien», a d’emblée prêché l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, à l’endroit des nombreux fidèles réunis dans la cathédrale Notre-Dame des Victoires de Dakar pour la veillée de Noël, avant-hier dimanche.
Le guide religieux a ainsi exhorté les fidèles à travailler à la promotion d’un pays «de justice et de paix», de «promotion et [de] respect du bien commun». Et d’ajouter : «Unissons nos cœurs dans la prière, pour l’avènement du prince de paix qu’est Jésus-Christ», leur a-t-il recommandé dans son homélie ; rapporte APS. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, qui rappelle que la nuit de Noël marque l’accomplissement des promesses divines, n’a pas manqué d’avoir une pensée pieuse pour les populations du Moyen-Orient qui n’avaient pas le cœur à la fête, à cause de la guerre que mène Israël contre le Hamas, à Gaza (Palestine). «Que ce message angélique essaie encore de frayer un chemin au Moyen-Orient meurtri par des conflits.» En outre, l’archevêque de Dakar a prié pour la fin du terrorisme et de la guerre dans les pays qui en sont victimes. De même a-t-il souhaité que se répande au Sénégal et ailleurs «une bonne gouvernance messianique, avec le passage des ténèbres à la lumière». Prières formulées à l’occasion de la célébration, par la communauté chrétienne, dimanche et lundi, de la naissance de Jésus-Christ.
DECISION DU PAPE FRANÇOIS «AUTORISANT LA BENEDICTION DES COUPLES DE MEME SEXE» L’Archevêque de Dakar éclaire la décision du Pape François
«La bénédiction qui consiste à prier pour que le Seigneur donne de la grâce à un tel ou à un tel, nous sommes tous promis à cela. Il n’y a pas de ségrégation là-dessus. Je peux prier pour tout le monde, parce que tout le monde est une créature sacrée de Dieu. Et, de ce point de vue, on doit le respect à l’autre, même si on n’est pas d’accord sur ses orientations ; on doit respecter son vis-à-vis.» C’est l’archevêque de Dakar qui apporte ainsi des éclairages par rapport à la décision du Pape François «autorisant la bénédiction des couples de même sexe». S’exprimant dans le cadre de son traditionnel message de Noël, Monseigneur Benjamin Ndiaye qui précise que l’Église ne peut pas valider de telles pratiques, en appelle au juste à respecter la conviction des gens. D’ailleurs, le guide religieux n’a pas manqué d’insister sur l’importance de prendre le temps de lire le document du souverain pontife, avant de formuler un avis, surtout dans un contexte où l’occident vit de plein fouet le phénomène. «J’insisterai sur le fait que peut-être le document est un peu orienté par rapport à des préoccupations dans le milieu occidental. Et donc on peut avoir du mal à rentrer dans la problématique, comme si on voulait nous amener à valider quelque chose que l'Église elle-même ne valide pas». «J’invite les gens à lire d’abord le document à ne pas se contenter de lire de petites dépêches ou des analyses sentimentales qu’on trouve sur internet. Il faut donc prendre le temps de lire le texte jusqu’au bout avant de vouloir se prononcer», a-t-il relevé. Pour ainsi lever tout quiproquo sur la position de l’Eglise, l’archevêque de Dakar révèle qu’il a été bien mentionné : «nous ne validons pas des orientations sexuelles qui ne correspondent pas à ce que nous croyons être». Et de poursuivre : «Personne n’a le droit au nom de sa foi d’aller tuer l’autre parce qu’il ne partage pas votre orientation. Il faut respecter les gens dans leur point de vue ; ça ne veut pas dire que vous validez leur option, mais vous leur devez respect. Qu’il n’y ait pas de confusion pour nous, nous ne validons pas cela et le document est très clair là-dessus».
MBOUR : Le père Bernard Manga invite à une élection présidentielle «paisible, transparente et inclusive »
Le père Bernard Manga, de la paroisse sainte Marthe de Mbour (ouest), a lancé, dimanche soir, un appel à l’organisation d’une élection présidentielle ‘’paisible, transparente et inclusive’’ au Sénégal, le 25 février prochain. En dirigeant la messe de Noël, le célébrant a lancé un appel aux leaders politiques, qu’il invite à travailler à une ‘’élection paisible, transparente et inclusive’’ ‘’Le message que je voudrais lancer aux autorités politiques, c’est d’inviter tout le monde à travailler pour la paix, pour qu’on aille vers une élection paisible, transparente inclusive’’, a dit le guide religieux. ‘’Le Sénégal est notre bien commun. Il n’y a pas une raison de brûler ce pays. Nous devons faire en sorte que tout se passe bien, et que la quiétude revienne dans ce pays’’, at-il recommandé. Le père Bernard Manga appelle aussi les Sénégalais à ‘’être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’. ‘’Que tout le monde comprenne que Dieu […] vient nous rejoindre dans notre humanité [et] nous apporte un message de paix. Comme croyants, au-delà de la communauté chrétienne, nous sommes tous invités à être des porteurs de messages de paix et de fraternité’’, a insisté le curé de la paroisse sainte Marthe. ‘’Le message de Noël est un message de paix et d’espérance. Aujourd’hui, nous sommes tous des porteurs de ce message-là’’, a ajouté Bernard Manga. Il affirme que ‘’Noël est l’incarnation du mystère du fils de Dieu’’. ‘’Quand on parle de l’incarnation, c’est l’entrée du fils de Dieu dans nos familles, dans nos vies, dans toute l’humanité, pour venir faire corps avec nous’’, a-t-il poursuivi.
TAMBACOUNDA : Monseigneur Paul Abel Mamba appelle les leaders politiques à laisser les électeurs choisir librement leur dirigeant
L’évêque de Tambacounda (est), Monseigneur Paul Abel Mamba, a appelé les leaders politiques, lundi, à laisser les électeurs choisir librement leur président de la République, le 25 février prochain. ‘’Qu’on leur donne l’occasion de choisir librement leur dirigeant’’, a soutenu le guide religieux en dirigeant une messe à l’occasion de Noël. Les citoyens appelés à voter ayant atteint l’âge de la majorité légale, personne ne doit chercher à les influencer, a laissé entendre Paul Abel Mamba. ‘’Qu’ils nous présentent chacun leur programme’’, a-t-il ajouté en parlant des candidats à l’élection présidentielle. ‘’Ça fait longtemps que nous sommes dans la frénésie de la préparation de l’élection présidentielle’’, a signalé l’évêque de Tambacounda, semblant déplorer l’ambiance de campagne électorale dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs années. Paul Abel Mamba soutient, par ailleurs, que ‘’la migration irrégulière est le résultat des mauvaises politiques de jeunesse de notre pays’’. ‘’On a instrumentalisé [la jeunesse sénégalaise] au lieu de la former’’, a-t-il fustigé.
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MAURICE SOUDIECK DIONE ETALE SES CRAINTES
Invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm, dimanche 24 décembre, le Professeur Maurice Soudieck Dione, n’a pas manqué de lister les dysfonctionnements qui compromettent l’indépendance des organes chargés de l’organisation et du contrôle des élections
Maurice Soudieck Dione, Professeur agrégé en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, est formel. La décision de la Direction générale des élections (DGE) qui a refusé, une nouvelle fois, d’exécuter la décision du juge du tribunal hors classe de Dakar favorable à Ousmane Sonko est une énième défiance qui dévoile les failles d’une administration électorale aux ordres du pouvoir en place. Invité de l’émission Objection de Sud Fm, dimanche 34 décembre, il a posé son regard crique sur l’indépendance des organes en charge de l’organisation et du contrôle des élections. Non sans manquer de s’inquiéter de l’avenir de la démocratie sénégalaise.
Invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm avant-hier, dimanche24décembre, le Professeur Maurice Soudieck Dione, agrégé en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, n’a pas manqué de lister les dysfonctionnements qui compromettent l’indépendance des organes chargés de l’organisation et du contrôle des élections. « Les organes de régulation en réalité, ce sont des autorités administratives indépendantes. C’est-à-dire une catégorie sui generis qui est un peu sortie des dispositifs hiérarchiques de l’administration classique comme la CENA et le CNRA. Elles devraient avoir une autorité, une indépendance qui devrait leur permettre de réguler efficacement les secteurs à eux confiés. Malheureusement, on se rend compte qu’il y a des tentatives de contrôle du pouvoir en place qui posent naturellement problème », analyse t-il d’emblée.
S’agissant spécifiquement de la CENA, le premier obstacle, à en croire le Pr Dione, c’est que « son budget est rattaché au ministère de l’Intérieur qu’elle est censée contrôler ». Ce qui pose « un problème », estime-t-il. Les garanties d’indépendance au sein de cette commission autonome sont dévoyées par les conditions de nomination de ses membres et leur mandat. « On laisse des retraités en place - dont le mandat est arrivé à échéance, on les maintient illégalement. Comment voulez-vous qu’ils soient indépendants ? Ce sont des manœuvres et manipulations politiciennes qui remettent en cause l’autorité et l’efficacité des organes de régulation », a relevé Maurice Soudieck Dione. Quid de la DGE ?
Le Professeur Dione a tenu à faire remarquer que son rôle n’est pas de fausser l’expression de la souveraineté populaire en favorisant le rejet des listes de l’opposition. Tout en évoquant dans la foulée les difficultés au sein de cette administration et tout en soulignant la création de l’Onel en 2005 pour résoudre une connivence problématique entre l’administration et le parti au pouvoir, Maurice Soudieck Dione a tenu à exprimer son incompréhension face aux efforts déployés par l’administration pour faire rejeter des candidatures, y compris en se pourvoyant en cassation.
L’avenir incertain de la démocratie sénégalaise a été aussi au centre de la réflexion du Pr Dione. Pour lui, le modèle démocratique sénégalais semble traverser des moments difficiles sous la présidence de Macky Sall. Aussi a-t-il pointé du doigt le recul des libertés individuelles, sacrifiées sur l’autel d’un développement économique à marche forcée. Qui plus est, selon lui, le parrainage citoyen pour filtrer les candidatures à la présidentielle est décrié, tant dans son principe que dans ses modalités actuelles. Le politologue s’est inquiété également de la primauté du politique sur le juridique, illustrée par les récentes décisions sur l’éligibilité des opposants lors du dialogue national, A son avis, seule une multiplication de fortes candidatures au sein de l’opposition pourrait mener à une alternance démocratique en 2024, d’où les manœuvres du pouvoir pour affaiblir ses rivaux potentiels. Le Pr Dione n’a pas manqué pour finir de déplorer le processus de déconstruction de l’héritage socialiste par la mouvance libérale actuelle. A la longue, la rigueur, l’exemplarité des gouvernants et un idéal d’État s’éloignent de plus en plus, ce qui suscite de fortes inquiétudes pour l’avenir de la démocratie sénégalaise.
LE BUDGET 2024 DE PLUS DE 4 MILLIARDS FCFA VOTE A L’UNANIMITE
Les conseillers municipaux de Saint-Louis ont voté au cours du week-end écoulé à l’unanimité le budget de l’exercice 2024. Ainsi 52,45 % du budget record des 4, 482 milliards FCFA sont accordés à l’investissement.
Les conseillers municipaux de Saint-Louis ont voté au cours du week-end écoulé à l’unanimité le budget de l’exercice 2024. Ainsi 52,45 % du budget record des 4, 482 milliards FCFA sont accordés à l’investissement.
Une occasion que le premier magistrat de la ville de Saint-Louis a saisie pour louer le pas important franchi par la commune pour améliorer le cadre de vie des populations. D’ailleurs, le conseil municipal s’est engagé à poursuivre les efforts pour atteindre la barre des 60% voire 70% du budget dans les trois années à venir. Pour une bonne prise en charge des populations locales, le conseil municipal de la commune de Saint-Louis s’est aussi engagé à investir une bonne partie de son budget dans les investissements.
Pour le maire de la commune de Saint-Louis Mansour Faye, l’enveloppe d’investissement de 52,45% permettra d’améliorer les conditions de vie des populations locales. « Pour la première fois dans l’histoire du conseil municipal, le budget a franchi la barre des 4,384 milliards de FCFA. Ce qui consacre l’ambition manifeste de la commune de Saint-Louis de développer davantage la ville. Mais le fait le plus marquant de ce budget, c’est le niveau d’investissement qui a connu une amélioration fulgurante dépassant de loin le taux de celui réservé au fonctionnement. Cet effort traduit une vision et une ambition claires de la commune de Saint-Louis pour consacrer davantage plus de ressources dans le cadre de vie mais également dans l’amélioration du bien-être des populations en faisant plus d’investissement et en étant beaucoup plus près d’elles », a fait savoir le maire Mansour Faye. Il a par la suite signalé que ces efforts du budget d’investissement seront poursuivis pour atteindre la barre des 60% voire 70% du budget dans les trois ans à venir. « Nous maîtrisons le fonctionnement, la masse salariale et nous essayons de tout notre possible pour que l’effectif travaille dans la performance. Mais ce que nous recherchons à travers ces efforts, c’est de pouvoir solliciter l’accompagnement des partenaires pour développer davantage Saint-Louis afin de faire face à son essor et aux retombées financières de l’exploitation du gaz », a-t-il expliqué. Cette session du conseil municipal a été également une tribune pour l’édile de Saint-Louis d’annoncer les très prochaines perspectives de la commune.
A l’en croire, la ville tricentenaire est en train de connaître une expansion fulgurante en termes de population mais aussi en termes d’activités. « Aujourd’hui, la ville connaît quotidiennement des embouteillages monstres surtout quand on quitte la partie du faubourg de Sor pour rejoindre l’île. Le pont Faidherbe est toujours rempli à toute heure. Ce qui nécessite la réalisation d’un second pont que les Saint-Louisiens attendent avec impatience », a-t-il déclaré. Une préoccupation des populations dont les services techniques du Ministère des Infrastructures Terrestres étudient la faisabilité. « Ce deuxième pont est pris en charge parle Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, à travers la Direction de l’Agéroute qui est en train de voir avec des partenaires comment matérialiser cet ouvrage. Je suis persuadé que des solutions seront trouvées courant 2024 et le projet de construction pourrait démarrer en 2025. Ce qui réglerait le problème de la mobilité à Saint-Louis », a rassuré Mansour Faye. Il a également annoncé le renouvellement du parc automobile surtout celui du transport urbain qui est assez vétuste dans le but d’améliorer le confort des populations dans le transport en commun urbain.
90 MEURTRES ET 121 MORTS PAR ACCIDENTS EN 2023
L’année 2023 amorce son dernier virage. A l’heure du bilan, on note une cascade de décès causés par plusieurs facteurs: les accidents de la circulation, les meurtres qui ciblent de manière particulière les femmes et les mineurs et l’émigration clandestine
L’année 2023 amorce son dernier virage. A l’heure du bilan, on note une cascade de décès causés par plusieurs facteurs : les accidents de la circulation, les meurtres qui ciblent de manière particulière les femmes et les mineurs et le phénomène de l’émigration clandestine. Plusieurs personnalités nous ont quittés cette année. Rétrospective sur les faits saillants, entre janvier et décembre !
Meurtres en série, cascade d’accidents mortels, arrestations suivies d’emprisonnements, procès d’ampleur, bavures policières suivies de mort d’homme, décès de personnalités… Tels sont les faits saillants de l’année finissante dont voici les temps forts, de janvier à décembre.
Le sang a coulé sur les routes. Entre janvier et décembre 2023, une centaine d’individus ont péri dans des accidents de la circulation, selon les bilans officiels combinés. Le drame le plus meurtrier reste celui de Sikilo survenu dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 janvier. Lorsque deux bus sont entrés collision. Bilan : 40 pertes en vies humaines. Le lundi 16 janvier, 19 personnes ont été tuées dans l’incident survenu à Sakal. Dans les mêmes circonstances de temps, un autre sinistre qui a occasionné 5 morts et de 33 blessés est survenu à l’entrée de Louga.
Les Sénégalais gardent encore en mémoire la tragédie du 26 juillet sur la route de Saint-Louis qui a causé 24 pertes en vies humaines. La route a encore fait parler d’elle durant le grand magal de Touba. Le bilan officiel fait état de 21 morts, selon la Police. L’accident survenu en début novembre à Bambilor a causé 6 morts. L’axe Pire-Ngaye Mékhé a été le théâtre d’un drame spectaculaire qui a fait 3 victimes. Deux jours après, ce fut Gandiaye dont l’accident a coûté la vie au chauffeur d’un bus.
Des personnalités ont été emportées par ces catastrophes. On peut citer l’acteur culturel Jean Paul D’Almeida, le gendarme Babacar Dia, l’adjoint au commandant de la brigade de la Foire, Ibrahima Ndao, enseignant et frère de l’ex-procureur de la Crei ainsi que le frère de la députée Adji Mberkane Kanoute. Bassirou NIASS, quant à lui, a fait un accident qui a coûté la vie à la victime.
90 meurtres dont 10 femmes, 11 mineurs et 23 bavures mortelles
2023 aura, assurément, été une année «féminicidaire». Au moins dix meurtres de femmes sont notés. Tout a débuté avec le meurtre d’Anne Marie Rosalie Béatrice, à Somone. Depuis lors, le sang continue de couler. Le dernier cas de féminicide est la gérante de multiservices, Ndèye Sophy THIOR, étranglée à mort à Mbour et son corps jeté dans les buissons.
Le cas de Mbour survient alors que l’on a fini de parler de l’affaire Ndèye Khady NDIAYE qui connait une fin tragique. Cette élève d’une vingtaine d’années a été tuée dans son domicile familial situé à Keur Mbaye Fall. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle a été égorgée par son petit ami surnommé «Papa moto». Ce dernier a pris la fuite après son crime passionnel avant d’être alpagué. Il y a eu d’autres cas auparavant. Awa BA a connu une mort cruelle le 8 avril dernier, à Tivaouane. Elle a été tuée et brûlée dans la brousse. À Kaolack, dans le quartier Gane SARR extension, la dame A. DRAMÉ a été tuée par son mari qui lui a asséné plusieurs coups de couteau.
Les mineurs ne sont pas épargnés par la vague de tueries sans limites. Une quinzaine d’enfants ont été tués à Dakar et dans les régions. Le 4 janvier, K. DIAGNE (6 ans) et son cousin B. M. FAYE (3 ans) ont été victimes d’une mort atroce, à Tivaouane. La fillette s’est retrouvée avec la tête fracassée, le garçon jeté au fond d’un puits. Le 14 août, Sam Notaire s’est réveillé dans la consternation en apprenant la découverte du cadavre de Fallou NDIAYE, 5 ans. Son corps a été retrouvé sur une terrasse, baignant dans une mare de sang.
Alors que l’on n’a pas fini d’épiloguer sur le talibé de 15 ans poignardé à mort à Thiès durant la même période, le même drame a eu lieu à Touba. S. Fam (13 ans) a été tué par son propre frère. C’est toujours dans la cité religieuse que le sieur Bara TALL a égorgé ses deux enfants. Au mois de février, le talibé M. CISSE (13 ans) a été battu à mort. Que dire de Fallou FALL (14 ans) mortellement poignardé à la nuque, à Yarakh ? Dans le nord du pays à Medina Yoro Foula, un jeune berger de 8 ans a été retrouvé dans les buissons. S’y ajoute Et l’enfant a été retrouvé mort à Mbao.
Chez les hommes, au moins 45 meurtres sont recensés. Le dernier cas est le gérant de station-services de Touba. Parmi les plus médiatisés on retient l’enseignant Bassirou Mbaye et le kankourang de Kédougou. Les bavures policières suivies de mort d’homme ont battu tous les records cette année. Entre le 1er et le 3 juin 2023, lors des manifestati, plus de 23 décès par balles réelles non encore élucidés sont enregistrés, selon Amnesty. Le cas le plus spectaculaire est la jeune fille de Ngor.
7 Sénégalais tués dans la diaspora
Au moins sept Sénégalais de la diaspora ont été victimes de meurtres, cette année. Le 12 janvier, Amadou DIOP a été tué à Akai, au Gabon. Avant d’être jeté dans une poubelle, selon des témoignages. Il y a aussi le transporteur Assane tué au Mali. Diadia TALL, une figure réputée dans le milieu du showbiz, a été retrouvé mort chez lui, à Abidjan. Il a été retrouvé chez lui par son taximan et voisin, baignant dans une mare de sang. Ahmet SARR (26 ans) a été tué à Rennes le 29 mai, à l’entrée d’une station de métro située au sud de la ville. Il a été victime d’une agression mortelle. S’y ajoutent le cas des taximen Mansour KIDÉ (Côte d’ivoire) et Serigne Mamoune (60 ans) retrouvé mort dans sa voiture vers l’aéroport John Fitzgerald Kennedy de New-York.
Ces célébrités qui nous ont quittés en 2023
Parmi les personnalités décédées cette année figurent l’avocat Ousmane SEYE, les journalistes Mame Less Camara, Fatou Kiné DEME et Boubacar DIOP dit «Diop Promotion», le khalife de pie cheikh Mansour CISSE ainsi que l’acteur culturel Jean Paul D’ALMEIDA. Et pour boucler la boucle, les bilans combinés rapportent que des centaines de Sénégalais sont décédés sur les routes de l’émigration clandestine.
Baadoolo - Tiey Ndella !
Deet kay hana ! Boulen suul ndaanaan waay ! Yeurmeunde book si borom Keur yeurmeunde. C’est vrai que dans cette histoire, Ndella s’est comportée comme un bébé. Parce qu’avoir une autorisation, c’est quand même moins compliqué que gérer une quarantaine des nourrissons. Mais au nom de l’intention de ramasser tous ses orphelins ou victimes de diour sanni, elle doit avoir une circonstance atténuante. Bon, maintenant, si elle en a fait un marché, c’est en rajouter une couche. Ce mardi, elle risque de crécher en prison. Heureusement, qu’elle n’a pas de fiches à retirer à la Dge. Tiey Ndella. Qui a dit Thiendella ?
Nouvelle interception d’une embarcation Près de 700 kg de cocaïne saisis par la Marine
Encore «Le Walo» dans ses œuvres ! Le navire de la Marine nationale a intercepté ce vendredi 22 décembre, à 220 km au large, une embarcation transportant de la drogue vers l’Europe. 690 kilogrammes de cocaïne ont été repêchés et ramenés à Dakar en même temps que le “go fast” et ses cinq membres d’équipage, selon l’Armée. «Des tirs de semonce ont permis d’immobiliser l’embarcation qui tentait de s’échapper après avoir largué sa cargaison illicite», lit-on dans une note postée, samedi, par la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) sur X. Le 14 décembre dernier, 3 tonnes de cocaïne avaient été interceptées à 425 kilomètres au large de Dakar.
Nécrologie Décès du journaliste Boubacar Diop «Promotion»
C’est une mauvaise nouvelle qui est tombée tard dans la soirée de ce samedi 24 décembre. WalfNet annonce le décès de l’ancien journaliste Boubacar Diop dit «Diop promotion», à l’âge de 87 ans. En 1972, il abandonne «Echos du Sénégal» à Mame Less Dia et crée le journal «Promotion». Bien plus tard, il s’était reconverti en guérisseur dans son quartier des Hlm de Rufisque. Celui qui était surnommé la «terreur» de Senghor, puis de Diouf, avait la plume acerbe, mais alerte. Il sera d’ailleurs envoyé en prison à au moins 3 reprises. Militaire, journaliste, greffier, agent des impôts et domaines, «Bouba», pour les intimes, a été emprisonné en 1986 à la suite d’une interview avec le principal opposant de Diouf, Abdoulaye Wade.
Non-respect de la parité à Ndindy Un nouveau bureau municipal installé samedi
Les élections municipales du 23 janvier 2022 ont été remportées dans la commune de Ndindy, dans la région de Diourbel, par la coalition Benno bokk yaakaar. Lors de l’installation du bureau municipal, la parité n’a pas été respectée. Il s’en est suivi une saisine de la Cour d’appel de Thiès par des conseillers municipaux de la coalition de l’opposition, Yewwi askan wi, pour faire invalider le bureau municipal. Cette juridiction avait donné raison à l’opposition mais, c’était sans compter avec la coalition au pouvoir qui s’était pourvu en cassation. Alors, la juridiction suprême a confirmé la décision de la Cour d’appel de Thiès. Pour faire appliquer cette décision de justice, en procédant à l’élection d’un bureau paritaire, une session du Conseil municipal est convoquée le samedi 23 décembre prochain. Désormais, le poste de 1er adjoint va revenir à une dame, le second à un homme et le 3ème à une dame. Il faut dire que Ndindy n’est pas seule dans ce cas depuis 2022. En effet, beaucoup de bureaux municipaux n’ont pas respecté la parité et l’un des plus célèbre a été celui de la Ville de Dakar. Même si Barthélémy Dias a fini par se conformer à la décision de justice. Et la parité avait d’ailleurs provoqué un froid entre les élus de Taxawu Sénégal et ceux de l’exPastef.
C’est l’une des figures de la gauche qui s’en va. Massène Niang a été rappelé à Dieu samedi, à Dakar. Leader du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu), parti créé par Mamadou Dia, le défunt a été aux côtés de l’opposition qui a accompagné les deux alternances. Il a été, avec le Pit, Aj Authentique, Ld et autres, l’un des alliés de l’Apr dans Benno bokk yaakaar. Un «Diaiste», jusqu’à la moelle qui a été aussi haut conseiller.
Décès de Massène Niang, leader du Msu : Un «Diaiste» convaincu est parti !
Transport interurbain Le mouvement Dolel Transport dénonce une «concurrence déloyale»
Le 27 décembre prochain, le Bus rapide transit sera mis en circulation. Mais déjà, des voix s’élèvent pour crier à la «concurrence déloyale». Dans un communiqué, Dolel transport alerte sur les «impacts négatifs». Le mouvement cite «les embouteillages liés aux deux voies très étroites réservées aux autres véhicules et qui sont parallèles à celle du Brt, la traversée de la route Bourguiba par le Brt, mais aussi la concurrence injuste que le Brt va imposer aux transport urbain». Les animateurs rappellent à l’Etat, «la nécessité d’apporter des solutions au transport irrégulier par certains véhicules (Yango, Yassir, et autres Thiak Thiak), lesquels exercent en violation des règles qui régissent le secteur».
LE MESSAGE DE NOËL DE L'ÉGLISE ET LA CLÔTURE DES DÉPÔTS DE CANDIDATURES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 26 traitent du message de Noël de l’Eglise qui a insisté sur les préceptes de paix, de justice sociale lors de la célébration de la Nativité et la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024
Dakar, 26 déc (APS) – Le message de Noël de l’Eglise qui a insisté sur les préceptes de paix, de justice sociale lors de la célébration de la Nativité et la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024 sont traités en priorité par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
Présidant la messe de minuit à la cathédrale Notre Dame des victoires de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye a saisi l’occasion pour formuler des prières pour la paix au Sénégal et au Moyen-Orient, rapporte le journal Le Soleil qui titre à sa Une “Paix, justice et Piété : les exhortations de l’Eglise’’.
Le journal Sud Quotidien porte en manchette “Le prêche de l’Eglise pour réconcilier les cœurs et les esprits’’.
“Le fête de la Nativité a été une occasion pour l’Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin Ndiaye, d’appeler les fidèles à la promotion d’un pays de justice et de paix’’, rapporte la publication du groupe Sud Communication.
La communauté chrétienne a célébré Noël au le 25 décembre. Cette fête de la Nativité commémore la naissance à Bethléem, localité située en Cisjordanie occupée (Palestine) de l’enfant Jésus.
“Unissons nos cœurs dans la prière pour l’avènement du principe de paix qu’est Jésus Christ’’, a lancé l’Archevêque de Dakar sur Sud Quotidien dans son homélie.
A quelques encablures de l’élection présidentielle du 25 février 2024, Monseigneur Benjamin Ndiaye n’a pas manqué de lancer des messages à l’endroit de la classe politique d’où le titre de Vox Populi “L’appel de l’Archevêque de Dakar aux politiques et aux peuple’’.
Monseigneur Benjamin Ndiaye a invité “à vivre de manière raisonnable, loin des passions conduisant au désordre social et personnel (…) à vivre avec justice dans le respect des personnes, des lois et règlements en étant ajusté à la volonté de Dieu’’, écrit Vox Populi.
“Monseigneur Benjamin Ndiaye sermonne les hommes politiques’’, commente le journal L’info à la Une.
“La tension politique est déjà vive dans le pays depuis des années, alors que l’on s’achemine vers la présidentielle du 25 février 2024. Suffisant pour que l’Archevêque de Dakar en appelle à la sagesse des acteurs politiques’’, souligne la publication.
“Je souhaite qu’on ait une campagne électorale civilisée, qu’on puisse parler et agir sans passions, qu’on puisse avoir des débats contradictoires entre des candidats pour permettre d’éclairer la lanterne des citoyens. Sur le champ de la campagne, sachons raison garder. Il faut maitriser nos passions pour l’intérêt de notre pays’’, a insisté dans le même journal l’Archevêque de Dakar.
Dans le chapitre politique de la presse du jour, les quotidiens reviennent largement sur les dernières heures avant la clôture des dépôts de candidatures pour la présidentielle du 25 février 2024.
“Lignes d’arrivées’’. C’est le titre choisi par le journal Le Quotidien pour expliquer la fin de dépôt des candidatures. Le journal fait part d’une “trentaine de dossiers enregistrés au greffe constitutionnel’’.
Walfadjri Quotidien note un “rush de dernière minute’’ au Conseil constitutionnel. “Sur plus de 200 candidats ayant retiré les fiches de parrainages, une quarantaine a déposé’’, fait remarquer la publication de Front de terre.
Pour le journal Le Soleil, “aujourd’hui (mardi) sera une course contre la montre’’.
“Les prétendants au fauteuil présidentiel doivent déposer leur dossier de candidature aujourd’hui, au plus tard à minuit. La plupart, partisans du dépôt à la dernière minute, ont assailli le greffe du conseil constitutionnel ces trois derniers jours’’, explique le journal.
“Ce sera le jour le plus long pour les retardataires‘’, estime Vox Populi qui fait part du dépôt de candidature de l’opposant en prison Ousmane Sonko “sans tambour ni trompette’’.
M.Sonko fait partie d’un lot d’une quarantaine de candidats ayant déposé leur dossier de candidatures au greffe du conseil constitutionnel.