La 7ème journée de la Ligue 1 s’ouvre ce week-end avec en attraction le déplacement de Dakar Sacré-cœur sur la pelouse de Jamono Fatick. Leader au classement, les Académiciens dakarois (12 pts), engagent en même temps le duel à distance avec leur dauphin Teungueth FC et le Jaraaf en embuscade et idéalement placés pour le déloger de son fauteuil.
Au coude à coude à la tête du classement avec le même nombre de points (12), Dakar Sacré-cœur et son dauphin Teungueth FC vont engager ce week-end un duel à distance pour le fauteuil de leader. Ce sera pour le compte de la septième journée qui s’ouvre ce samedi 9 décembre. Une occasion pour les Académiciens dakarois de renforcer leur position de leader qui ne tient encore qu'à un fil.
Dans cet élan, ils rendront visite ce samedi au stade Massène Sène, Jamono Fatick (5e, 8 pts). Après avoir enchaîné deux matchs nuls, ils auront grandement besoin de victoires pour maintenir à bonne distance Teungueth FC et le Jaraaf qui le talonnent au classement.
Deuxième au classement, Teungueth Fc (2e ; 12 points) accueille l’US Gorée (9e, 7 pts). Après leur probant succès devant Diambars, les Rufisquois de Teungueth voudront enchaîner dans leur antre du stade Ngalandou Diouf avec un nouveau succès pour espérer s’emparer de la première place. Ce qui ne sera pas donné devant l’Us Gorée (9e, 7 pts) qui a tout aussi besoin de se replacer après avoir été ralentie (1- 1) lors de la précédente journée par l’AS Pikine.
Après son éclatant succès devant Génération Foot, le Jaraaf de Dakar (3e ; 10 points) fera lui le déplacement au stade municipal de Kolda où il affrontera le Casa Sports. Les «Vert et Blanc» auront un bon coup à jouer lors de cette rencontre considérée depuis quelques saisons comme le «classico» de Ligue 1. Un nouveau succès face aux Ziguinchorois (14e ; 2 points) pourrait les propulser sur le fauteuil. A la peine et confiné à la place de lanterne rouge, le Casa Sports veut reprendre du souffle et signer enfin une première victoire. Sur cette lancée, le club casamançais n’a pas hésité à congédier son entraîneur pour insuffisance de résultats et son remplacement par le coach intérimaire Cheikh Tidiane Cissé. Freiné par le Jaraaf lors de la précédente journée, Génération Foot (10e ; 7 points) tentera de redresser la barre au stade Lat Dior de Thiès où elle accueille la Linguère de Saint-Louis (4e, 9 pts).
Dans une bonne dynamique, l’équipe saint-louisienne aura à cœur d’enchaîner et de regagner le podium à l’issue de cette journée. Revenue d’une défaite sur la pelouse de la Linguère de Saint-Louis (1-0), l’US Ouakam(11e, 5 pts), tentera de se relancer en accueillant au stade municipal de Ngor, le Guédiawaye FC (7e, 8 pts). De leur côté, l’As Pikine affrontera sur leur pelouse du stade Alassane Djigo, la Sonacos de Diourbel (6e, 8 pts). Au bas du tableau, le Diambars de Saly (13e, 5 pts) se rend au stade Caroline Faye pour le derby aux allures de duel des mal classés qui l’opposera Stade de Mbour (12e, 5 pts).
PROGRAMME 7EME JOURNEE LIGUE 1
SAMEDI 9 DECEMBRE 2023
Stade Ngalandou Diouf 16 h 30 : Teungueth FC / US Gorée
Stade Massène Sene 16 h 30 : Jamono Fatick / Dakar Sacré Cœur
DIMANCHE 10 DECEMBRE
Stade Caroline Faye 16 h 30 : Stade de Mbour / Diambars
Stade municipal de Kolda 16 h 30 : Casa Sports / Jaraaf
Stade Lat Dior 16 h 30 : Génération Foot / Linguère
Stade Alassane Djigo 16 h 30 : AS Pikine / Sonacos
Stade municipal de Ngor
16 h 30 : US Ouakam / Guédiawaye FC
«LE VERITABLE PROBLEME, C’EST LE TAUX D’ABSTENTION QUE NOUS DEVONS MINORER POUR CES JOUTES»
Pour Cheikh Diop, Sg Cnts-Fc, l’objectif est de travailler à minorer le taux d’abstention qui risque d’être élevé, à cause de l’éloignement de certains bureaux de votes
Les élections de représentativité des centrales syndicales vont se dérouler sur tout le territoire national. Les prétendantes à la représentativité iront à l’assaut des 10% de l’électorat, pour prétendre figurer à la table des négociations. La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Force du changement (Cnts-Fc), dirigée par Cheikh Diop, continue de sillonner le pays, à quatre jours des joutes. Pour M. Diop, l’objectif est de travailler à minorer le taux d’abstention qui risque d’être élevé, à cause de l’éloignement de certains bureaux de votes. Entretien !
Quelle est la situation dans vos rangs ?
Nous sommes en tournée pour la campagne depuis une dizaine de jours. Nous avons quitté Dakar et nous avons fait toutes les régions de la Casamance naturelle, Kaffrine, Tamba, Kaolack, Diourbel, Saint-Louis. Là (hier, ndlr), nous sommes à Louga. Nous sommes en train de faire le tour du Sénégal pour mobiliser nos militants, redynamiser la base pour préparer les élections de représentativité des centrales syndicales du 12 décembre prochain.
Les travailleurs montrent-ils un engouement pour ces élections ?
Pour ce qui nous concerne, on peut considérer que les travailleurs sont très sensibles aux élections et ils appréhendent correctement les enjeux. Mais, il faut relever que le grand défi de ces élections qui reste le taux d’abstention qui risque d’être très élevé. Nous sommes en train de travailler pour que l’abstention puisse être minorée. De travailler non seulement pour mobiliser nos bases, afin de les faire participer au vote, mais l’ensemble des travailleurs de tout bord. Aujourd’hui, si on évaluait la situation, on se rend compte qu’effectivement le discours que nous portons est très bien perçu par les travailleurs et l’engouement que nous sentons envers eux, nous met en confiance.
Pour prouver que l’espoir des travailleurs est placé à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal- Force du changement (Cnts- FC), il faut comparer les deux élections précédentes, car nous en sommes à la troisième édition. Les deux précédentes, en analysant les résultats, vous vous rendrez compte que malgré le respect du rang qui demeure, la seule centrale qui a évolué est la nôtre. Et elle a enregistré trois points positifs par rapports aux deux autres élections. Toutes les autres centrales ont régressé. Cela traduit l’espoir que les travailleurs portent en nous. Cela traduit l’adhésion des travailleurs que nous devons pour cette fois-ci concrétiser. Nous portons le leadership du mouvement syndical sénégalais et il faudrait que ce leadership se traduise par un leadership numérique. Nous pensons que, compte tenu de l’élargissement de nos rangs dans le secteur public avec l’adhésion de beaucoup d’organisations syndicales de l’élite intellectuelle comme des inspecteurs de l’éducation et des syndicats de la santé et des collectivités territoriales en plus des sympathisants des travailleurs d’autres secteurs, nous portons l’espoir du dialogue national sénégalais.
Y a-t-il des manquements remarqués dans l’organisation au cours de votre tournée ?
Il y a, dans quelques localités, une cartographie qui n’est pas très rapprochée des électeurs. Et cela contribue à renforcer le fort taux d’abstention. On aurait souhaité, dans certaines localités, que la cartographie soit beaucoup plus proche des travailleurs. Il y a également que le ministère de tutelle devrait communiquer davantage, mais cela ne veut pas dire qu’il ne l’a pas fait, pour rendre ces élections beaucoup plus lisibles.
Pour ce qui nous concerne, nous sommes en train de faire de notre mieux pour minorer ce taux d’abstention, mais pour faire voter le maximum de travailleurs. Aujourd’hui, les thèmes que nous développons intéressent généralement tous les secteurs parce que cela portent sur l’avenir du travail, sur l’état actuel du dialogue social de restructuration que nous devons traduire en dialogue social de conquête. Les accords qui sont signés et qui ne sont pas respectés et dont nous courrons derrière, des droits des travailleurs qui sont confisqués. Voilà ce qui caractérise le dialogue social.
Nous devons aussi, au nom de la solidarité, nous battre pour que le passif social des ex-travailleurs qui n’ont plus aucune capacité de mobilisation, ni de nuisance, comme les anciens travailleurs de la Sotrac, Air Afrique, Sias, Air Sénégal ou encore Ama Sénégal, reçoivent leur dû. Pour ces anciens travailleurs, il faudrait que nous qui avons encore cette force, au nom de la solidarité, nous battions pour que le passif social soit vidé. Et dans ce dynamisme, il n’y a que la Cnts-Fc, la seule centrale, qui porte ce combat et nous sommes en train de le réussir car une bonne partie du passif a été réglée.
Le fichier vous rassure-t-il ?
Le fichier a beaucoup progressé. Nous pouvons considérer que le fichier est assez bon ; il y a un niveau d’inscription acceptable. Donc, nous n’avons pas de problème de fichier. Il est vrai qu’il y a des entreprises qui ont trainé le pied jusqu’à forclusion des délais d’inscription ; mais ceci n’impacte pas les élections. Le véritable problème c’est le taux d’abstention que nous devons minorer pour ces élections.
De notre côté, nous nous sommes battus pour que les retards de la première phase soit rectifié au cours de la deuxième phase contentieuse. Il y a quand-même quelques rares entreprises qui n’ont pas inscrit leurs travailleurs. Aujourd’hui, notre combat, c’est d’exploiter les voies et moyens pour essayer de voir comment répartir les travailleurs, afin de les rapprocher des bureaux de votes.
Et quel est votre appel à l’endroit des travailleurs ?
Le mouvement syndical sénégalais a été pendant longtemps bipolarisé par les courants participationnistes et économistes. Chacun de ces courants est une extrémité. Les participationnistes, tout le monde sait leur façon de faire. Les autonomistes qui sont des va-t’en guerre. La Cnts-Force du changement est venu tracer une troisième voie qui est médiane. Cette voie tient compte à la fois de l’intérêt de l’entreprise et de la répartition juste et équitable des richesses produites par le capital et le travail. La Cnts-Fc est venue également prendre en charge, dans cette voie, l’avenir du travail. Aujourd’hui, en cette quatrième révolution industrielle, si on n’y prend garde, le travail sera fortement menacé parce que la force du travail est robotique, l’intelligence est artificielle, la production virtualisé, la force du travail robotisée.
Pour contrecarrer ce problème, nous devons nous mobiliser, nous travailleurs du mouvement syndical, au-delà nous liguer avec l’ensemble des militants du progrès, pour un nouveau contrat social qui répartisse de façon correct les richesses produites par les machines pour les humains. Parce qu’un robot ne revendique pas et ce sont les robots qui remplacent la force du travail.
UN MOYEN DE LUTTER CONTRE L'EXODE RURAL ET L'IMMIGRATION CLANDESTINE DES JEUNES
La première édition du camp agro-écologique des jeunes de la FONGS se déroule du 8 au 14 décembre à Ngue Gueye dans la commune de Ngoye, département de Bambey.
La première édition du camp agro-écologique des jeunes de la FONGS se déroule du 8 au 14 décembre à Ngue Gueye dans la commune de Ngoye, département de Bambey. Le thème porte sur les jeunes et les femmes, leviers de la transformation durable des exploitations familiales. Le but de ce camp agro-écologique est d'insérer les jeunes pour leur permettre d'éviter l'exode rural et l'émigration clandestine.
C'est la localité de Nguegueye dans la commune de Ngoye qui a abrité le premier champ agro-écologique des jeunes de la Fongs (Fédération des organisations non gouvernementales action paysanne). Le thème de ce camp est axé sur les jeunes et les femmes comme leviers de la transformation durable des exploitations familiales.
Le choix de la localité de Nguegueye s'explique, selon Pape Abdoulaye Diouf le Président de l'URAPD ( Union régionale des associations paysannes de Diourbel) par le fait que le groupement Diambar de Nguegueye est un exemple dans les activités de transition agro-écologique. Cette association a réalisé depuis 2007 beaucoup d'activités agroécologiques ». Ce camp a été organisé par URAPD, membre de la Fongs. Babacar Diop, consultant au niveau de la Fédération des organisations non gouvernementales action paysanne explique en détail son objectif : "l'Etat du Sénégal est en train de travailler dans les dynamiques de transition agro-écologique . Il est en train de renforcer ces dynamiques au niveau de ses politiques agricoles.
La Fongs en tant qu’organisation de producteurs a pris les devants. Elle est autour de l'agro-écologie mais elle a ciblé les jeunes pour leur permettre de jouer leur rôle important autour de l'agro-écologie. Cette dernière va nous permettre d'installer et d'insérer les jeunes, d'éviter l'exode rural et de bloquer les jeunes par rapport à l'émigration clandestine ».
Le souci principal, selon lui, « c'est de produire pour nous nourrir mais produire pour nourrir le Sénégal. Et les productions qui nous viennent de l'agro-écologique sont très saines et vont renforcer la santé. Avoir les jeunes comme cible est une très bonne piste. Et la Fongs a pu mettre beaucoup de programmes qui tournent autour de l' agro-écologique. Nous devons produire pour le Sénégal. Nous devons aussi contribuer au développement de notre nation. Mais l'idéal, c'est d'aller vers la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique.
La Fongs vient en appoint pour renforcer les capacités de ces jeunes pour leur permettre d'exercer le métier de l'agriculture qui est inscrit dans la loi d'orientation synvopastorale votée en 2004 et qui sera examinée en 2024 », a-t-il conclu.
L'adjoint au Sous Préfet de Ngoye Ousseynou Diop estimera que ce camp est une bonne initiative de par sa démarche participative et inclusive. Les participants vont échanger pendant ces 5 jours .Le fait de regrouper tous les jeunes venus des différents horizons du pays permet de revaloriser la jeunesse sénégalaise. Et cela entre dans le cadre de la politique de l'Etat du Sénégal ».
La relève générationnelle, l'agro-écologique sont les thèmes qui seront abordés durant ce camp en présence des 33 organisations de la Fongs. Il s'agit d'outiller ces jeunes venus des 14 régions du pays, selon Moustapha Faye, Président du collège des jeunes de la FONGS et membre de l'association pour le développement des agriculteurs des régions du Kaffrine et de Kaolack.
DÉRAPAGES À L'ASSEMBLÉE
L'hémicycle de l'Assemblée nationale résonne de plus en plus des éclats de voix de ses élus, quand ce ne sont pas des invectives. Derrière le privilège de l'immunité, certains députés usent leur droit de parole à des fins peu glorieuses
Lieu du débat démocratique par excellence, l’Assemblée nationale du Sénégal se distingue de plus en plus comme un lieu de règlement de comptes politiques. En effet, de plus en plus, des parlementaires semblent profiter du privilège de l’immunité parlementaire que leur confère la Constitution pour s’adonner à des déclarations fracassantes jamais prouvées dans le temps, sinon des accusations fallacieuses sur fond de désinformation. Du coup, l’espace de dialogue politique qu’est censé être l’hémicycle se retrouve dénaturé.
D’un lieu par excellence du débat démocratique, serein, courtois et impersonnel » (Article 55 du règlement intérieur) sur les sujets d’intérêt public, l’Assemblée nationale est-elle en train de devenir un espace de non droit où se fabrique la désinformation ? Cette question mérite bien d’être posée au regard de certains faits qui éclaboussent cette institution monocamérale exerçant le pouvoir législatif du Sénégal.
En effet, depuis quelques temps, la solennité de l’Assemblée nationale est gravement perturbée par les comportements de certains parlementaires qui semblent profiter du privilège de l’immunité parlementaire que leur confère la Constitution pour s’adonner à des déclarations fracassantes jamais prouvées dans le temps. Dernières déclarations en date, les graves accusations du député Makhtar Diop, militant du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), contre le leader du parti Pastef, dissous par décret présidentiel du 31 juillet, Ousmane Sonko qui aurait reçu de l’argent du Qatar en échange d’un engagement de renégociation des contrats pétroliers et gaziers en cas d’élection à la magistrature.
Prenant la parole lors du débat qui a précédé le vote du budget du ministère du Pétrole et des Énergies, le 25 novembre dernier, à l’Assemblée nationale, le député du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar était allé même plus loin en indiquant que Sonko aurait adressé au Président Macky Sall « une correspondance, signée de sa propre main » dans laquelle il demandait assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces de représailles des bailleurs étrangers du maire de Ziguinchor. Près d’une semaine après cette sortie qui n’avait suscité aucune réaction mise à part celle du patron du Groupe avenir communication éditeur du journal « Le quotidien » Madiambal Diagne qui a consacré le lundi 4 décembre dernier sa chronique « Les lundis de Madiambal » à ces accusations, le député de Touba est monté au créneau pour enfoncer Sonko. Dans un entretien accordé à nos confrères du site « Dakaractu.com » hier, mercredi 6 décembre, l’honorable Makhtar Diop, revenant sur les raisons qui l’ont poussé à faire ces accusations contre Sonko, a précisé que sa sortie était en réaction aux accusations de son collègue député Guy Marius Sagna contre Aliou Sall sur les fameux « 400.000 Frs du pétrole et gaz » et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines, sur les 94 milliards.
DES POSTURES RÉPÉTITIVES DE PARLEMENTAIRES
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que la tribune de l’Assemblée nationale est utilisée par des députés pour faire certaines déclarations qui n’ont jamais été prouvés dans le temps. En effet, avant le député Makhtar Diop et son collègue Guy Marius Sagna, l’actuel président du groupe parlementaire de la majorité, Abdou Mbow, avait lui aussi tenté en 2015 de jeter en pâture sa collègue député Aida Mbodji, en l’accusant « de tentative de transhumance » alors que cette dernière était en plein conflit avec son camarade de parti, Modou Diagne Fada, pour le contrôle de la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates.
S’exprimant sur ces accusations, la député-présidente du Conseil départemental de Bambey avait considéré que son jeune collègue, « Abdou Mbow ne mérite pas son mandat de député. Car un représentant du peuple ne peut pas se permettre de mentir de la sorte ». Toujours, dans cette liste des députés qui se sont illustrés par leurs déclarations fracassantes aux fondements douteux, on peut également citer l’ancienne députée libérale, Fatou Thiam. Invitée à prendre la parole lors du débat qui a précédé le vote du budget du ministère de la Justice le 4 décembre 2013 dans un contexte politique marqué par la traque des biens supposés mal acquis, la parlementaire libérale avait profité de cette présence du ministre de la Justice d’alors, Sidiki Kaba, pour accuser l’actuel chef de l’Etat d’être le « premier des voleurs ». « S'il y a vraiment une justice équitable dans ce pays, alors nous n'aurons plus de Président de la République, car celui qui nous dirige est le premier des voleurs», avait-elle indiqué.
LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR ENVOYÉ AUX OUBLIETTES
Toutefois, au-delà des dispositions de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale relatif à l’immunitaire parlementaire qui précise « qu’aucun député́ ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu'avec l'autorisation de l'Assemblée », ce règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne semble pas encourager les déclarations et autres affirmations gratuites lors des débats parlementaires.
En effet, les dispositions de l’article 68 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale relatives aux débats en séances plénières précisent que : « L’orateur ne doit pas s’écarter de la question en discussion, sinon le Président l’y ramène. S’il ne se conforme pas ̀a cette invitation, le Président peut décider que ses paroles ne figureront pas au procès-verbal. S’il y a persistance dans le refus opposé ̀a l’invitation du Président, l’orateur est rappellé ̀a l’ordre ». N’empêche, beaucoup de députés n’ont pu s’empêcher durant ces deux dernières mandatures, de s’adonner à des accusations légères souventes gratuites mais fortement attentatoires à la crédibilité des institutions, des personnalités publiques et même de leurs propres pairs. Ce qui démontre à souhait combien l’Assemblée nationale a récusé son statut classique de centre de débat démocratique axé sur les grandes préoccupations des populations et des grands enjeux de l’heure mais surtout d’espace par excellence du dialogue politique.
Baadoolo - Sonacos comme nokoss !
La Sonacos n’est pas loin de la mort cérébrale de la Poste. Ses plans de relance n’ont relancé que des carrières politiques, de transhumants. Qui ont huilé leur parti et leurs poches. Manaam daal, ils ont fait de la Sonacos leur nokoss bou saf sapp. Pas besoin de décortiquer ce gouffre. Puisqu’il n’y a même pas d’arachide. Ce ne serait que Fada(ises). Ndeysaan, on promeut ceux qui ont échoué parce qu’il leur reste encore un petit lopin électoral.
Injures publiques contre les Tidianes : Oustaz Omar Sall condamné à 6 mois de prison avec sursis
Le prêcheur Omar Sall a été condamné, hier, par le tribunal des flagrants de Dakar, à une peine de six mois de prison avec sursis. Il est reconnu coupable des faits d’injures publiques mais relaxé du délit d’incitation à la haine. L’association des disciples Tidianes, qui avait enclenché la procédure, a vu sa constitution de partie civile déclarée irrecevable par le tribunal. Les avocats de la défense ont estimé que les plaignants n’ont aucune preuve certifiant leur appartenance au collectif des tidianes. «Même s’il s’est excusé avec un sourire sournois, il faut aller dans le sens de l’apaisement en lui offrant une seconde chance. Mais, il va revenir, parce que c’est la nature de l’homme», a dit le procureur qui avait requis 3 mois dont 1 ferme.
Présumé «deal à 100 millions d’euros» dans un marché public : Le député Ismaïla Diallo interpelle le gouvernement
C’est par une question écrite que le député Ismaïla Diallo a interpellé, hier, le gouvernement sur un présumé «deal à 100 millions d’euros» dans un marché public passé par le ministre de la Santé. «En l’espace de quelques heures, depuis sa parution, l’article de presse est devenu virale. La presse sénégalaise s’en est rapidement saisie pour tenter d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale», a-t-il écrit à propos de l’affaire ébruitée par Africa Intelligence. «Ce marché ne risque-t-il pas de déboucher sur une situation de monopole et d’abus de position dominante du groupe Afrique conception distribution (Acd)? Si non, quelles en seraient les preuves et les garanties ? Le Groupe Afrique conception distribution présente-t-il toutes les capacités requises pour exécuter un tel marché ? Si oui, alors pourquoi il aurait eu recours à des sous-traitants ?», a adressé, entre autres questions, le responsable de l’ex-Pastef à la ministre de la Santé.
Incendie du marché de Boucotte Thérèse Faye Diouf remet 50 millions aux sinistrés
Suite à l’incendie qui s’est déclaré, mardi dernier, au marché de Boucotte, faisant de nombreux dégâts matériels, la ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale a remis, hier, une enveloppe de 50 millions de F CFA au gouverneur de Ziguinchor. Cet argent est destiné aux commerçants victimes de l’incendie. Thérèse Faye Diouf était accompagnée par la coordonnatrice du Programme de modernisation et de gestion des marchés (Promogem) Yaye Fatou Diagne. L’incendie avait ravagé plusieurs installations commerciales érigées sur une superficie de 4000 mètres carrés.
Enseignement supérieur numérique : L’Université Cheikh Hamidou Kane primée par l’Unesco
L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Un-Chk) a remporté le Prix Unesco-Ichei du cas Pionnier de la numérisation dans l’enseignement supérieur. Selon un communiqué de l’institution, la distinction a été remise au Professeur Moussa Lo, recteur de l’Université virtuelle, ce jeudi 7 décembre 2023, à Shenzhen (Chine) à l’occasion du Sommet mondial des partenaires de L’Iioe (Institut international de l’enseignement en ligne) qui s’y tient présentement. «Initié par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur de l’Unesco, le prix en question est pour encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur», a indiqué un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur. A noter que l’Université avait présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.
Saly Un accident fait deux morts
Un accident mortel a eu lieu, jeudi dernier, vers 17 h, à Saly du côté de l’Institut Diambars. Le bilan est de deux morts. Il s’agit de deux jeunes qui étaient à bord d’une moto renversée par une Peugeot 406. Les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital Elhadji Mansour Barro de Mbour. L’une des victimes, 33 ans, s’appelle Youssou Diongue. Alors quea l’autre, 25 ans, n’a pas encore été identifiée.