Baadoolo : Boîte de Pandore
Ça ne fait que commencer ! Les accusations et contre-accusations entre pouvoir et opposition vont miner cette élection présidentielle. Après le financement présumé de Sonko par des lobbies, agité par le député Matar Diop, c’est un présumé contrat irrégulier brandi par Me Moussa Diop. C’est toujours nos ressources : pétrole, gaz, or ou diamant… Vrai ou faux, c’est comme feu et contre-feu. Mais le plus important pour le Sénégalais, c’est l’origine du feu. Et ses dégâts éventuels. Pan d’or ou de diamant, on a ouvert une boîte de pandore. Et les pandores ont du boulot !
Kanel :Décès de l’ancien maire Haïmouth Daff
Kanel est en deuil. L’ancien maire de la ville, de 2009 à 2022, Haïmouth Daff, est décédé, ce dimanche, à l’hôpital Dalal jamm de Guédiawaye, selon des sources proches de la famille. Un responsable de Benno bokk yaakaar actif dans son fief. La levée du corps est prévue, ce lundi, à 10h dans cet établissement hospitalier, avant son enterrement le même jour à Kanel.
Paysage médiatique : Aïssatou Diop Fall lance une radio, un quotidien et un institut
Aïssatou Diop Fall lance sa propre structure. Ayant créé depuis quelque temps une maison de production télévisuelle dénommée «Prod’Adf», la journaliste a annoncé, samedi, le lancement d’une radio Web, d’un institut et d’un quotidien «Le public» qui paraît dès ce lundi prochain. Une annonce qui s’est déroulée en présence de doyens de la presse comme Oumar Diouf Fall, ancien directeur de Sud Fm, Adama Sow, Daouda Diouf du Groupe futurs médias, Bamba Kassé du Synpics... Fidèle à sa ligne de conduite, Aïssatou Diop Fall se fixe pour objectif d’être parmi les médias de référence au Sénégal. Elle a ainsi convié ses jeunes confrères à s’approprier ces differents projets.
Incendie à Kaffrine : Plusieurs greniers de mil ravagés
Le village de Pakala, dans le département de Koungheul, a été réveillé la nuit de ce vendredi par des flammes qui ont emporté plusieurs greniers remplis de mil. Les populations parlent d’un incendie «provoqué intentionnellement par une personne non encore identifiée». Les stocks de mil étaient constitués essentiellement de vivres pour plusieurs familles. L’incendie s’est déclaré à 1h du matin et le feu n’a été maîtrisé que vers 2h par les pompiers. Les populations appellent les autorités au secours.
Mbirkilane : 2 accidents, 2 morts
Un véhicule en provenance du marché hebdomadaire de Mbirkilane s’est renversé hier. Sur le coup, 5 personnes ont été grièvement blessées. L’une des victimes a finalement succombé en cours d’évacuation. Au même moment un autre accident est signalé à Nguer, dans le même département. Il s’agit, selon des sources concordantes, d’un malade mental qui a été percuté par un véhicule particulier et qui est décédé sur le coup.
Nomination de Directeurs régionaux de la Famille : Thiés, Diourbel, Louga et Kolda attendent
La nomination des directrices régionales de la Famille de Thiès, Diourbel, Louga et Kolda tarde à être faite. En effet, depuis le 12 juillet 2023 en conseil des ministres, celles de Dakar, Fatick, Saint-Louis, Kaffrine, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, Kaolack, Ziguinchor et Matam ont été choisies. Des observateurs avertis s’insurgent contre le fait que ce soient seulement des femmes qui sont nommées jusqu’ici
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
MACKY SALL ET LA RHÉTORIQUE DU CHAOS
EXCLUSIF SENEPLUS - Le président est désormais perçu comme le principal artisan des forces déstabilisatrices au sein de son administration. Son obsession pour sa fortune politique après le pouvoir représente un handicap
J-100. Macky Sall comprend-il tout ce qu'il voit ?
De la part d’un “cadre casamançais”.
Ce n'est pas la première fois que le président de la République du Sénégal s'en prend à la Casamance et à ses fils. Il n'est décidément pas un président rassembleur de toute la République.
À plusieurs reprises, il réaffirme sa détermination à lutter contre le "chaos" qui s'annonce, citant à nouveau la Casamance sous l'identification des "Cadres casamançais".
Le mot "chaos" qu'il a à la bouche fait référence à des phénomènes sociaux semblant inorganisés, désordonnés ou confus. En clair, il n'y a pas d'organisateur. Donc, laissez le Pastef tranquille.
Pour comprendre véritablement la stratégie de Macky Sall, il faut recourir à la théorie du chaos dont il semble adepte. Loin de sentir un désarroi devant le chaos, il le provoque. Il l'utilise comme un outil efficace (pense-t-il) pour négocier, diriger et ultimement atteindre ses objectifs. Le chaos lui permet de déstabiliser ses adversaires et de rendre nerveux ses alliés.
Mais est-ce bien prudent ? A-t-il atteint un tel niveau d'intelligence ? On peut en douter...
Monsieur le président, comme vous, nous ne voulons pas de chaos. À quoi bon ? À trois mois de votre départ, quel intérêt ? Les Sénégalais se préparent plutôt à fêter votre départ dans la joie.
En lançant chaque jour de nouvelles controverses, Macky Sall est désormais perçu comme le principal artisan des forces déstabilisatrices au sein de son administration. Son obsession pour sa fortune politique après le pouvoir représente un handicap. Ce qui nous importe, ce sont des élections libres et inclusives dont il sera exclu.
Arrêtez ce narratif du chaos, cela n'impressionne et n'intéresse personne. Si vous avez besoin d'aide pour déménager, nous enverrons des volontaires dégager le palais sans chaos !
Bon vent.
VIDEO
TARIQ RAMADAN DÉMENT LES RUMEURS LE LIANT AU QATAR ET AUX ÉLECTIONS SÉNÉGALAISES
L'intellectuel suisse balaie farouchement les informations l'accusant d'ingérence électorale au Sénégal en soutient à Ousmane Sonko, et menace d'actions judiciaires leurs instigateurs
L'intellectuel suisse Tariq Ramadan s'est exprimé le 9 décembre 2023 pour démentir les rumeurs circulant au Sénégal selon lesquelles il serait financé par le Qatar pour soutenir l'opposant Ousmane Sonko dans la course à la présidentielle.
"Il faut que cessent les discours fantaisistes et les constructions médiatiques autour de sujets mensongers me concernant", a-t-il déclaré. Qualifiant ces accusations "d'invraisemblables", il souligne l'incohérence qu'il y aurait pour le Qatar, allié de la France en Afrique, à soutenir un candidat opposé aux intérêts français.
Tariq Ramadan menace également de poursuites judiciaires ceux qui colporteraient ces rumeurs. "Je ne reçois pas d'argent du Qatar. Je ne suis impliqué dans le soutien à aucun candidat au Sénégal et ça n'a jamais été le cas", affirme-t-il.
L'intellectuel rappelle qu'il n'a aucun lien avec les Frères Musulmans et qu'il ne fait que défendre des principes démocratiques fondamentaux. "J'ai pris parti pour la transparence démocratique et l'alternance, et pour le respect des lois et de la Constitution du Sénégal."
Face à ceux qui lui disent de "s'occuper de ses affaires", Tariq Ramadan assume son droit de dénoncer les dérives du pouvoir en place au Sénégal. "Quand on est un être humain et qu'on défend des principes, on les défend partout dans le monde."
Texte Collectif
APPEL À LA RÉOUVERTURE IMMÉDIATE DE L’UCAD
Nous appelons les établissements autonomes à défier l’unilatéralisme de l’autorité et de sa majorité mécanique au Conseil académique et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel au sein du campus pédagogique
La presse a rendu publique le 9 décembre 2023 des propos qu’auraient tenus le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation lors d’un récent point de presse sur « la situation des universités publiques ».
D’après ces comptes-rendus, le professeur Moussa Baldé s’est livré à un plaidoyer pour un enseignement « bi-modal » et, s’exprimant sur la situation de l’UCAD, il a brandi les résolutions du Conseil académique qui auraient estimé que les « conditions nécessaires pour une reprise » ne seraient pas encore réunies. Pour rappel, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), fleuron de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de notre pays et de l’Afrique francophone, est restée fermée depuis les émeutes du 01 juin 2023 qui avaient embrasé plusieurs parties du pays. Les conséquences académiques et scientifiques de cette fermeture sont catastrophiques : réduction drastique du quantum horaire, baisse de niveau des étudiant.e.s, diplômé.e.s insuffisamment qualifié.e.s, chevauchement aggravé entre les différentes années universitaires, etc. Et pour tenter d’atténuer les conséquences pédagogiques et scientifiques de cette fermeture, l’autorité et sa majorité mécanique au Conseil académique ont décidé de remplacer l’enseignement en présentiel par un simulacre d’enseignement à distance.
Réduit - surtout dans les premiers cycles des grandes facultés - à une simple insertion de supports de cours sur des plateformes virtuelles, l’enseignement à distance, décrété de façon unilatérale et totalement improvisée par l’autorité, est au fond et en la forme très éloigné de ce qu’est réellement ce type d’enseignement. Malgré toutes ses limites et son inadaptation avérée à des étudiants de premier cycle universitaire qui doivent d’abord acquérir les compétences de base des techniques d’apprentissage, le véritable enseignement à distance est qualitativement un cran au-dessus de celui qui est en train de se mettre en place à l’UCAD et qui, faut-il le souligner, est loin d’avoir la qualité d’un très mauvais MOOC.
En outre, au-delà de ce problème de fond, la décision de remplacer de façon improvisée un enseignement en présentiel qui présentait certes des limites conjoncturelles dues essentiellement à la massification, au déficit d’infrastructures et de personnel enseignant par un faux-semblant d’enseignement à distance n’est pas sans poser de sérieux problèmes logistiques. Non seulement près de la moitié des enseignants de l’UCAD ne disposent pas de bureaux mais le pays est également insuffisamment électrifié et connecté à Internet. Cette situation a ainsi entravé l’essentiel du travail du Personnel d’enseignement et de Recherche (PER) et elle a mis de fait des dizaines de milliers d’étudiants de l’UCAD dans des situations d’impossibilité d’accès au simulacre d’enseignement à distance.
Si malgré les images insoutenables d’exil forcé des étudiant.e.s qui avaient été brutalement déguerpi.e.s, mis.e.s à la rue et exposé.e.s à d’énormes difficultés de transport et de nourriture, la communauté s’était résolue - la mort dans l’âme - à accepter la décision de fermeture de l’UCAD présentée à l’époque comme « provisoire » par les autorités académiques, c’est qu’elle avait cru en toute bonne foi que les dégâts occasionnés par les émeutes étaient assez importants pour nécessiter une telle mesure et que de toute façon les enseignements en présentiel reprendraient au plus tard en octobre 2023. Mais aujourd’hui, la fermeture prolongée, injustifiée et injustifiable de l’UCAD, ajoutée au précédent de juillet 2022 qui avait vu les autorités académiques prendre brutalement et sans concertation une mesure de même nature alors qu’aucune tension n’était notée en son sein, amènent à se poser légitimement la question des véritables motivations qui font régulièrement prendre à l’autorité et à sa majorité mécanique au Conseil académique, la décision contraire à toute logique académique et scientifique de vider l’institution de ses apprenants. Faut-il le rappeler, l’université sénégalaise est une institution dont le fonctionnement est fondé sur les principes d’autonomie, de gestion démocratique et de collégialité. Ces règles de fonctionnement, consacrées par les articles 10 et 11 de la loi 94-79 sur les franchises et libertés universitaires et par la Déclaration de 1997 sur la condition du personnel d’enseignement et de recherche (PER) de l’UNESCO, sont régulièrement bafouées par les décisions à forte teneur politicienne de l’autorité de l’UCAD dont cette tendance à maintenir les apprenants hors de leur lieu naturel d’apprentissage.
Pour toutes ces raisons, les signataires de cette tribune appellent :
Les établissements autonomes à entrer en défiance contre l’unilatéralisme de l’autorité et de sa majorité mécanique au Conseil académique, à recouvrer la plénitude de leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel au sein du campus pédagogique de l’UCAD ;
Les collègues à reprendre leurs emplois du temps et à se présenter aux heures et jours indiqués dans les salles et Amphithéâtres où leurs enseignements sont programmés ;
Les étudiants à regagner l’UCAD et à y recevoir en présentiel les enseignements qui leur sont destinés ;
La communauté à faire constater toute entrave au travail des PER et à porter éventuellement plainte contre l’autorité et l’Etat du Sénégal.
PAR Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake
VERS UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
ÉDITORIAL SENEPLUS – Le rôle vital des Assises Nationales et de la CNRI – Exiger de tous les candidats présidentiels un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre de ce pacte national
Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake |
Publication 10/12/2023
« Dix ans, et pas une ride pour les Assises nationales toujours actuelles dans leur quête de démocratie participative et de gouvernance transparente », écrivait Mame Less Camara en 2018 au moment de la célébration du dixième anniversaire de l’événement.
Et d’évoquer « cette méthodologie inédite de consultations citoyennes dont devraient s’inspirer bien des parlements » qui a permis de formuler des recommandations audacieuses, notamment à travers la Charte de Gouvernance Démocratique, et de sortir ainsi de ce « fixisme institutionnel installé par le modèle colonial qui bouche encore l’horizon de tous les pays qui l’ont enduré, y compris ceux qui ont subi la médication énergique des Conférences nationales ».
Concernant la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI), Mame Less Camara souligne qu'elle est née en 2013 à la suite d’un malentendu : le président Macky Sall l’a commanditée pour « adoucir » en quelque sorte les recommandations des Assises qui ne sont à ses yeux « ni le Coran ni la Bible, ni la Thora » alors que le président Amadou Mahtar Mbow et l’équipe chargée de la rédiger, en ont fait l’armature et le socle de la Charte de la Gouvernance Démocratique des Assises Nationales.
- De la pertinence actuelle des recommandations citoyennes -
L'objectif principal des recommandations issues des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI) était de préserver et de promouvoir l’État de droit, ce qui englobe la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi que le renforcement de l'indépendance de la justice. Ces recommandations visaient également à consolider et protéger les libertés publiques, à instaurer une démocratie participative et une gouvernance de qualité, fondées sur des principes de transparence, de dialogue avec les citoyens, d'équité et d'obligation pour les autorités de rendre des comptes.
Des restrictions variées sont imposées aux partis politiques d'opposition et aux organisations de la société civile, entravant l'exercice de leurs droits légaux. La presse indépendante fait face à des attaques injustifiées. De plus, l'exécutif néglige d'exécuter les décisions de justice qui visent à rectifier ces abus et manipule le système électoral, menaçant ainsi l'équité, la transparence et la régularité des élections présidentielles prévues en février 2024.
L'approche autoritaire du gouvernement a aggravé les tensions, engendrant un climat de peur et de défiance. Cette atmosphère oppressante a malheureusement poussé certains manifestants à recourir à des actions extrêmes et répréhensibles en réaction aux injustices perçues et à la restriction de leurs droits.
Dans un contexte marqué par la mauvaise gouvernance, la corruption, l'augmentation du coût de la vie et les pénuries de services et de biens essentiels, l'importance et la nécessité des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI n'ont jamais été aussi évidentes.
- De la dynamique du débat citoyen -
Il est essentiel que chacun, à son niveau et selon ses engagements, continue à lutter dès maintenant contre les atteintes à l’État de droit, les agressions contre les libertés publiques et individuelles et pour une élection présidentielle inclusive, transparente et équitable, mais nous devons aussi chercher à bâtir ensemble un nouveau pacte national capable d’assurer à terme la mise en œuvre des recommandations des AN et de la CNRI.
Comment ? D’abord par le débat citoyen. Puis par l’interpellation des candidats à l’élection présidentielle.
SenePlus, Sursaut Citoyen et Demain Sénégal ainsi que de nombreux mouvements citoyens associés ont d’ores et déjà investi le débat citoyen.
Le mouvement citoyen assurera le suivi du débat public ainsi lancé pour l’étendre aux différentes localités du pays ainsi qu’aux divers secteurs de la population.
Dans l’objectif d’alimenter et d’amplifier ce débat, SenePlus et plusieurs publications associées diffuseront les documents suivants dans les tous prochains jours :
L’intégralité de la Charte de Gouvernance Démocratique des Assises nationales.
L’intégralité des conclusions et recommandations de la CNRI.
Une série de tribunes sur les questions clés posées par les AN et la CNRI commissionnées pour alimenter le débat public pendant la période de décembre 2023 et janvier 2024.
De plus, un rapport mensuel SenePlus.com concernant la situation politique et sociale du pays sera publié en décembre 2023, ainsi qu'en janvier et février 2024.
Toutes ces publications seront largement diffusées en ligne, dans les réseaux sociaux, dans plusieurs journaux de la presse écrite mais également sur les radios et télévisions et cela dans plusieurs de nos langues nationales.
- Interpeller les candidats pour bâtir un Pacte national consensuel -
Il est également crucial de demander à chaque candidat présidentiel un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre du pacte national dès le début de leur mandat, ainsi qu'à organiser un référendum dans les 200 premiers jours du mandat sur le projet de Constitution proposé par la CNRI.
PAPE GUEYE À LA CAN ? LA RÉPONSE D'ALIOU CISSÉ
"On est conscient qu'on ne revient pas à son meilleur niveau au bout d'une semaine. Le plus important aujourd'hui, c'est de le voir sur un terrain."
iGFM (Dakar) Lors d’un entretien accordé au quotidien régional français La Provence, le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé sur le potentiel retour de Pape Gueye en sélection en perspective de la Coupe d'Afrique des Nations de football prévue du 13 janvier-11 février 2024 en Côte d'Ivoire.
"On est conscient qu'on ne revient pas à son meilleur niveau au bout d'une semaine. Le plus important aujourd'hui, c'est de le voir sur un terrain. Ce volume-là, ce rythme-là, il va l'acquérir au fil des jours à partir de ce match contre Lyon."
"Pape en fait partie de nos meilleurs éléments"
"Le Sénégal est une nation ambitieuse et nous souhaitons donc compter sur nos meilleurs éléments. Pape en fait partie. À nous de travailler avec lui, de travailler petit à petit, tout en gardant en tête qu'il n'est pas encore à 100%."
"On a toujours gardé le contact"
"On a toujours gardé le contact. Au cours d'une discussion que j'avais eue avec lui pour avoir de ses nouvelles, je lui avais soumis l'idée de nous rendre visite à Lens, où l'on allait disputer un match amical contre le Cameroun (16 octobre). Ça faisait longtemps qu'il n'était plus avec nous (dernière sélection le 20 juin, victoire 4-2 contre le Brésil). Il a mangé à notre table, regardé le match à nos côtés, il a retrouvé tous ses coéquipiers. Il avait l'air très affûté et bien dans sa tête. C'est ça aussi être sélectionneur : accompagner nos joueurs dans les périodes difficiles."
"JE NE FERAI QU’UN MANDAT UNIQUE SI JE SUIS ÉLU PRÉSIDENT "
Le mandat unique sera consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers de notre pays indique le leader de L'Act
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Abdoul Mbaye a été officiellement investi ce samedi. Face à l’Assistance, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail a réitéré son engagement. Celui de faire un mandat unique, si jamais il est élu président de la république.
Abdoul Mbaye ne compte pas s’éloigner de sa promesse, si jamais il est élu président de la République du Sénégal. Il assure qu’il ne fera qu’un mandat si jamais il est élu à la tête du pays.
«Moi Abdoul Mbaye, je saurais porter le souvenir du fardeau de mes promesses. Respecter les engagements que j’ais pris. Ceux d’hier, ceux de mon serment du 18 mars 2023. Notamment celui de ne faire qu’un mandat unique», a promis l’ex-premier ministre du Sénégal, candidat déclaré à la présidentielle de 2024.
Le mandat unique sera consacré à la transition démocratique du Sénégal et à la restauration des fondamentaux économiques et financiers de notre pays indique le leader de L'Act.
CAF AWARDS, CES LÉGENDES DU FOOTBALL ATTENDUES À MARRAKECH
À 24 heures de la prestigieuse cérémonie, la Confédération Africaine de Football a annoncé la présence de plusieurs invités de renom qui se joindront aux nominés pour célébrer l'excellence et les réalisations remarquables du football africain.
iGFM (Dakar) La cérémonie des CAF Awards est l'un des événements les plus attendus du calendrier footballistique africain. Cap vers Marrakech, cette année où la remise des trophées aura lieu ce lundi 11 décembre au Palais des Congrès Movënpick.
À 24 heures de la prestigieuse cérémonie, la Confédération Africaine de Football a annoncé la présence de plusieurs invités de renom qui se joindront aux nominés pour célébrer l'excellence et les réalisations remarquables du football africain.
Parmi les invités prestigieux qui ont confirmé leur présence figurent des légendes du football : Samuel Eto'o (Cameroun), El Hadji Diouf (Sénégal), Emmanuel Adebayor (Togo), Jay-Jay Okocha (Nigeria), Jonathan Pitroipa (Burkina Faso), Kalusha Bwalya (Zambie), Ahmed Hassan (Égypte), Perpetua Nkwocha (Nigeria), Patrick Mboma (Cameroun), Mikel Obi (Nigeria), entre autres.
L’aura de ces personnalités apportera une grandeur plus exceptionnelle à cet événement et contribuera à rendre cette édition des CAF Awards encore plus mémorable.
En marge de l'événement, un match de football de gala sera organisé au stade de Marrakech le dimanche 10 décembre à 16h00 heure locale (15h00 GMT) en l'honneur des victimes du tremblement de terre.
Les CAF Awards sont une occasion spéciale de reconnaître et de récompenser les performances exceptionnelles des joueurs, joueuses, entraîneurs, équipes et clubs africains au cours d'une période donnée.
Cette année, la période considérée va de novembre 2022 à septembre 2023 pour les catégories masculines et de décembre 2022 à novembre 2023 pour les catégories féminines.
Liste complète des CAF Légendes :
El Hadji Diouf (Sénégal)
Samuel Eto'o (Cameroun)
Manuel Jose Luis Bucuane (Mozambique)
Emmanuel Adebayor (Togo)
Gaelle Enganamouit (Cameroun)
Geremi Njitap (Cameroun)
Janine van Wyk (Afrique du Sud)
Pascal Feindouno (Guinée)
Herita Ilunga RD Congo
Charles Kabore (Burkina Faso)
Thomas N'Kono (Cameroun)
Abedi Pele (Ghana)
Alberta Sackey (Ghana)
Augustine Jay-Jay (Okocha Nigeria)
Clementine Toure (Côte d’Ivoire)
Emmanuel Amunike (Nigeria)
Ahmed Hassan (Égypte)
Siaka Tiene (Côte d’Ivoire)
Jonathan Pitroipa (Burkina Faso)
Kalusha Bwalya (Zambie)
Khalilou Fadiga (Sénégal)
Mercy Akide (Nigeria)
Mikel John Obi (Nigeria)
Onome Ebi (Nigeria)
Patrick M'boma (Cameroun)
Perpetua Nkwocha (Nigeria)
Mamadou Niang (Sénégal)
Precious Dede (Nigeria)
Rainford Kalaba (Zambie)
Titi Camara (Guinée)
Rigobert Song (Cameroun)
Salomon Kalou (Côte d’Ivoire)
Siphiwe Tshabalala (Afrique du Sud)
Anthony Baffoe (Ghana)
Mustapha (El Haddaoui Maroc)
Demba Ba (Sénégal)
TOUT SUR LE TÊTE-À-TÊTE ENTRE LE PRÉSIDENT SALL ET L’ÉMIR DU QATAR
Macky Sall est revenu sur la nécessité au plan international, d’une gouvernance juste et équitable. En d’autres termes, réformer les règles d’accès au crédit, les critères de notation des agences d’évaluation...
Aussitôt après l’ouverture du Forum de Doha, le Président Macky Sall et l’Émir du Qatar ont eu un tête-à-tête. Il faut dire que l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République est occupé par des investisseurs qataris, prouvant ainsi l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.
« Construire des futurs communs « est le thème de la 21e édition. À cette occasion, le Président Sall a développé le thème « Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable ». Durant son intervention, le Président Sall a donné les exemples de politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale comme le PSE avec la transformation structurelle de l’économie par des investissements massifs. Il a aussi insisté sur le capital humain, équité territoriale et justice sociale, PUDC, Bourses de sécurité familiale, CMU, DER/FJ, ciblant particulièrement les femmes et les jeunes qui constituent la composante majoritaire de la population.
Pour terminer, il est revenu sur la nécessité au plan international, d’une gouvernance juste et équitable. En d’autres termes, réformer les règles d’accès au crédit, les critères de notation des agences d’évaluation, les instances décisionnelles comme la BM et le FMI ; lutter contre les pratiques fiscales abusives ; instaurer la justice climatique.
Pour rappel le forum de Doha a été lancé en 2003. Il réunit, chaque année, des dirigeants étatiques, d’organisations internationales, du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté.
FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES, LES É CLAIRAGES DE ME DOUDOU NDOYE
Le président de l’Union pour la République (Upr) considère qu’aucun parti ne vit de cotisations de ses membres. Il a indiqué que l’argent des partis politiques vient en général d’une personne au Sénégal et d’autres à l’étranger...
Me Doudou Ndoye, invité de l’émission « Le Jury du dimanche » sur iradio, n’a pas voulu s’épancher outre mesure sur les accusations contre Ousmane Sonko qui aurait reçu des financements du Qatar, selon un député de la majorité, BBY. Interpellé sur la chaude actualité relative au présumé financement occulte dont aurait bénéficié Ousmane Sonko de la part du Qatar, l’avocat, ne voulant pas se prononcer sur une affirmation au conditionnel, a préféré discuter du sujet relatif au financement des partis politiques au Sénégal surtout, à quelques mois de la Présidentielle.
Le président de l’Union pour la République (Upr), ancien candidat à la Présidentielle, considère qu’aucun parti ne vit de cotisations de ses membres. Il a indiqué que l’argent des partis politiques, depuis les indépendances, vient en général d’une personne au Sénégal et d’autres à l’étranger et d’institutions publiques et privées à l’étranger. Puis, il a insisté sur le fait qu’au Sénégal aucun parti politique n’est régulier au regard de l’article interdisant les financements hors des cotisations des membres. Car, selon lui, la notion de «cotisation» et de «responsabilité individuelle» n’existe pas dans la société sénégalaise.
«Depuis que j’ai commencé à faire de la politique, je n’ai pas souvenance d’un parti politique dont l’argent ne vient pas de la poche de quelqu’un. La conséquence c’est que le parti doit être dissous. Quel est le parti qui a été dissous pour cette raison ? Aucun !», a-t-il affirmé.
«Il faut refuser que des pays étrangers puissent s’infiltrer dans notre vie publique…»
Ce qu’il a appelé une «dépendance financière». Pour lui, c’est la manière de penser des Sénégalais. Toutefois, le juriste avertit sur ces financements : «Ce qui pourrait être interdit et dont j’accepterais l’interdiction est qu’un parti politique soit financé par des pays étrangers ou des institutions privées ou publiques étrangères au Sénégal pour conditionner l’électorat. Il faut refuser que des pays étrangers puissent s’infiltrer dans notre vie publique et payer nos hommes d’Etat pour nous gouverner sous leurs ordres. Cela existe sous d’autres formes d’ailleurs, même à l’égard d’homme politique qui sont en fonction.