La Turquie a émis un mandat d'arrêt international contre le fils du président somalien qui aurait écrasé un coursier qui est décédé plus tard.
Un rapport de police indique que Mohammed Hassan Cheikh Mohamud est entré en collision avec le coursier en plein jour à Istanbul, rapporte la Bbc.
La police a déclaré qu'il conduisait une voiture qui appartenait apparemment au consulat somalien.
La Turquie a imposé une interdiction de voyager à M. Mohamud, mais les autorités pensent qu'il a déjà fui le pays.
Dans un message sur X , le maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu, a partagé des images de vidéosurveillance de l'incident du 30 novembre.
On peut voir une voiture semblant heurter l’arrière d’une moto sur une route à plusieurs voies, très fréquentée.
Le motocycliste, père de deux enfants, Yunus Emre Göçer, a été transporté à l'hôpital mais est décédé des suites de ses blessures six jours plus tard.
Un premier rapport de police avait conclu que c'est le défunt qui avait fauté. Et donc M. Mohamud a été libéré.
Mais un examen des images de sécurité suggère qu'il pourrait y avoir une autre explication.
Un mandat d'arrêt international contre M. Mohamud a donc été émis vendredi par le procureur turc.
C'était après que la police s'est rendue à son domicile et a constaté qu'il n'était pas là depuis près d'une semaine.
DAKAR ABRITE UN COLLOQUE SUR L’AUTONOMISATION DES FEMMES EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a annoncé qu’il compte organiser à partir de lundi, la deuxième édition du colloque international sur l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest.
Dakar, 9 déc (APS)- Le consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a annoncé qu’il compte organiser à partir de lundi, la deuxième édition du colloque international sur l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest.
Cette rencontre scientifique de deux jours (11 et 12) est organisée en collaboration avec le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), l’Organisation des Nations Unies pour les Femmes (ONU Femmes). Le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants la Délégation nationale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale font également partie des organisateurs de cet évènement.
« La deuxième édition du colloque est une activité qui s’intègre dans le cadre du plan d’action du forum pour l’autonomisation des femmes en Afrique de l’Ouest qui est une initiative récemment crée dans le but de renforcer les synergies entre les différents acteurs qui travaillent sur les questions d’autonomisation des femmes que ça soit des chercheurs, des décideurs publiques et privés comme des partenaires techniques et financiers » a expliqué Fatou Cissé, enseignante-chercheure au Consortium pour la recherche économique et sociale .
S’exprimant, vendredi, lors d’un atelier de sensibilisation destiné à des journalistes en perspective de cette rencontre dont le thème porte sur « femmes, travail de soins non rémunérés et transition verte », l’universitaire et économiste a indiqué qu’il s’agira pour les participants de « partager des connaissances en terme de production scientifique que les chercheurs ont réalisé sur la problématique ».
Fatou Cissé a aussi indiqué que le colloque devrait offrir un cadre pour discuter sur la nécessité d’aller vers ce qu’elle a appelé une « requalification » de certains métiers de femmes.
« Par exemple en zone rurale la femme qui avait comme activité de vendre du bois de chauffe ne pourra plus faire cette activité avec le contexte changement climatique. On va lui demander de contribuer à la protection de l’environnement’’, a expliqué l’enseignante affiliée au CRES.
A cet effet, elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser les jeunes filles pour qu’elles soient davantage dans les filières scientifiques qui leur permettent de « profiter des opportunités d’emplois dans les secteurs verts comme celui de la construction ou des énergies renouvelables ».
LE NOUVEAU SANCTUAIRE MARIAL DE POPENGUINE INAUGURÉ
Le secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin en compagnie de l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a inauguré samedi le nouveau sanctuaire marial de Popenguine (Ouest), dans une joie immense.
Popenguine, 9 déc (APS) – Le secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin en compagnie de l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a inauguré samedi le nouveau sanctuaire marial de Popenguine (Ouest), dans une joie immense, en présence plusieurs autorités administratives, religieuses et coutumières, a constaté l’APS.
“Nous sommes tous et toutes comblés de joie, parce que nous fêtons la bien heureuse vierge Marie. (…) Aujourd’hui notre joie est encore plus grande parce que nous sommes venus pour consacrer sa maison, le sanctuaire marial de Popenguine“, a dit le Cardinal Pietro Parolin, dans son adresse, marquant la consécration du nouveau sanctuaire.
”Quel bonheur de ce que nous venons de vivre!“, s’est réjoui à son tour, l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
”Nous sommes heureux d’être ici aujourd’hui et de nous sentir accueillis par la mère du sauveur qui est notre mère”, a poursuivi le religieux.
De nombreux fidèles chrétiens du Sénégal et de la sous-région, ainsi que des dignitaires musulmans ont pris part à cette consécration du nouveau sanctuaire marial de la Delivrande de Popenguine.
Poursuivant son message, le Cardinal Pietro Parolin a magnifié la mission de « l’Eglise sénégalaise au service de peuple ».
”Animé par la foi et la grâce de Dieu, l’Eglise au Sénégal est au service des communautés et contribue généreusement au gain commun, à la croissance et au développement du pays et de son peuple en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et des œuvres sociales”, s’est réjoui, le secrétaire d’Etat du Vatican.
Dans un pays à prédominance musulmane, a-t-il souligné, « l’Eglise au Sénégal continue d’accomplir sa mission avec conviction et modestie, par le travail et le dévouement immense, constant des nombreux agents pastoraux prêtres, religieux et laïcs”.
L’Archevêque de Dakar a remercié ”vivement” le président de la République Macky Sall pour avoir intégré Popenguine dans le programme du gouvernement consacré à la modernisation des cités religieuses.
”Que Dieu bénisse notre président pour avoir intégré dans un Etat laïc, la demande multiforme de ses populations, en leur offrant les bonnes conditions de célébration de leur foi”, a-t-il dit.
Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine est bâti sur une superficie de 20 800 mètres-carrés, pour un coût global de plus de trois milliards de FCFA, selon le Bureau d’architecture et de conservation des palais nationaux.
ENTRE DEUX FEUX, LE DÉSARROI DES ÉTUDIANTS SAHÉLIENS
Pris au piège de la crise entre la France et les juntes au pouvoir dans leur pays, des étudiants du Burkina Faso, du Mali et du Niger témoignent de leur détresse et de leur sentiment d'abandon
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/12/2023
Depuis la fermeture des services consulaires français au Burkina Faso, Mali et Niger, des centaines d'étudiants de ces pays se retrouvent sans perspective d'études en France. C'est ce que révèle Le Monde dans un article publié le 5 décembre.
À l'image de Fodé, Burkinabé admis en licence à Angers, beaucoup ont dû renoncer à leur projet, faute d'avoir pu déposer leur demande de visa avant la date butoir du 30 septembre. "J'ai perdu une opportunité en or", déplore l'étudiant.
Au Niger, où la plateforme Campus France reste fermée, Houzaifa a déboursé l'équivalent de 228 euros pour des démarches administratives vaines. "Je me retrouve sans perspectives", regrette-t-il.
Si le Quai d'Orsay justifie cette mesure par des "raisons de sécurité", nombre d'étudiants y voient une "rétorsion" contre les juntes au pouvoir. Certains ont tenté en vain de déposer leur dossier au Bénin voisin.
Les boursiers, eux, ont pu arriver en France mais avec retard, perdant parfois "un mois de recherche", selon Hamidou. "On a eu l'impression que la France nous abandonnait", déplore-t-il.
Face à la détresse de ces étudiants "pris au piège" des tensions politiques, le gouvernement français assure réévaluer la situation mais sans "visibilité" sur une évolution.
par Amadou Tidiane Wone
RÉPONSE, RAPPELS ET QUESTIONS À HAMIDOU ANNE
Se réclamer de “Gauche” dans des pays où personne, quasiment, ne se réclame de la “Droite” est, pour le moins, un abus de langage, caractéristique de la paresse intellectuelle de nos élites… francisées. Il est temps de crever l’abcès
J’ai lu avec intérêt, et je l’avoue un certain amusement, un article de M. Hamidou Anne, chroniqueur à la plume facile, agréable à lire et dont ma foi, les idées sont généralement bien ordonnées et les convictions clairement assumées.
Cela dit, sa dernière livraison, parue dans le journal dénommé «le Quotidien» et intitulée “La Gauche la plus bête du monde”, appelle de ma part quelques observations.
Parce qu’Hamidou Anne s’adresse en fait, et nommément, à un homme que je connais bien, le Docteur Dialo Blondin Diop. Un homme dont je sais les énormes sacrifices que lui et toute sa famille ont consentis, au prix de la vie de leur frère ainé Omar Blondin Diop, mort en détention politique le 11 mai 1973 à la prison de l’ile de Gorée, dans des conditions non encore élucidées. Sans parler du décès de son autre frère Pape Ndiaye Blondin Diop, des suites, on peut le croire, des conditions carcérales dramatiques subies aux côtés de son frère Omar. Il en parle, d’ailleurs douloureusement, dans un documentaire que le grand public gagnerait à visionner.
Est-il besoin de rappeler que la famille Blondin Diop, leurs amis et tous les patriotes sincères, restent en attente de la réouverture de ce dossier suite à des éléments nouveaux portés à la connaissance des autorités ?
Sans parler des emprisonnements dont Dialo, ses frères et leurs camarades ont fait les frais plusieurs fois, sur le chemin ardu des conquêtes démocratiques acquises dans notre pays. Il faut quand-même se souvenir, qu’au fil du temps et de la ronde des générations, des hommes et des femmes ont payé un lourd tribut à la construction du Sénégal de 2023 où l’accès à la parole est devenu bien plus facile que du temps du Parti unique … Du temps où, ce que Monsieur Anne appelle «la gauche », était confinée dans la clandestinité. Si … si !
Au titre des rappels concernant le Docteur Dialo Diop, il faut se souvenir qu’il a purgé plusieurs années de peine de prison pour les accusations “d’atteinte à la sûreté de l’Etat.” Au motif que lui et certains de ses camarades, avaient voulu lancer des «cocktails Molotov» sur le véhicule du Président de la République Française d’alors, Georges Pompidou en visite officielle au Sénégal… C’était en 1974 ( !) Souvenirs, souvenirs… Il faut aussi rappeler que c’est après avoir purgé plusieurs années de prison qu’il a repris et terminé ses études de médecine, interrompues violemment par son incarcération. Le traiter de manière si cavalière au détour d’une tentative de règlement de comptes politiciens avec la dynamique de Pastef est, pour le moins, irrespectueux pour sa trajectoire qui force le … respect !
Cela dit, pour mettre en contexte sa critique du Docteur Dialo Dop Blondin, les souvenirs de Hamidou Anne remontent à … 2008 au moment où, écrit-il, celui-ci “reprochait à Madior Diouf une allégeance au chef d’un autre parti en l’occurrence Moustapha Niasse”. En fait ce “souvenir” sert à légitimer l’affirmation de Monsieur Anne selon laquelle “depuis 2017, Dialo Diop et ses amis se sont mis à la disposition d’un autre chef de parti, validant tous ses choix trempés dans l’encre de l’intégrisme et du populisme”. Passons sur les qualifications “intégrisme et populisme” souvent collés au Parti Pastef-les-patriotes par un narratif courant dans les dîners mondains où l’on jase ! Entre la poire et le fromage … Ces concepts, à usage exclusif de … terrorisme intellectuel et moral (!) sont commodes pour justifier l’injustifiable. Ils servent, sous d’autres tropiques, à restreindre des libertés et à réprimer dans le sang avec bonne conscience. Mais c’est là un autre débat !
Revenons à nos rappels !
Arrêtons-nous un peu sur la consistance, pour nos pays africains, pauvres et dit-on très endettés, de la réminiscence dans les éléments de langage de notre action politique de concepts comme «la gauche » ou la «droite ». Ce détour, juste pour prendre la pleine mesure de la “bêtise” annoncée dans le titre de Hamidou Anne et dont il va falloir sonder les profondeurs pour en sortir enfin ! Se réclamer de “Gauche” dans des pays où personne, quasiment, ne se réclame de la “Droite” est, pour le moins, un abus de langage, caractéristique de la paresse intellectuelle de nos élites… francisées. Il est temps de crever l’abcès.
La droite et la gauche sont des concepts strictement, et exclusivement, rattachés à l’Histoire de France lorsqu’en 1789 un “coup d’état … constitutionnel” (déjà ?) a dépossédé le Roi Louis XVI des attributs de la royauté au profit d’une Assemblée constituante, embryon de ce qui deviendra l’Assemblée Nationale Française. Pour faciliter la visibilité des forces politiques en présence, ceux qui partageaient les mêmes valeurs s’asseyaient à la droite ou à la gauche du président de l’Assemblée nationale… Cet arrangement spatial finira par codifier, en France, une nomenclature du rapport entre les forces dites de progrès, à gauche, et les forces dites conservatrices, à droite. En quoi cette nomenclature concerne-t-elle encore des pays réputés indépendants et sensés écrire leur propre Histoire ? Cette digression, interroge le titre de Hamidou Anne et le tréfonds idéologique de la pensée qui le sous-tend. On en reparlera. Je l’espère !
Ayant dit cela, que reste-t-il de la diatribe de Monsieur Anne contre toutes les formes de gauche qu’il énumère «Totalitaire, liberticide, hémiplégique … »? Que de gros mots pour apeurer, stigmatiser et pour ne rien dire quant au fond ! Le mal de la gauche n’est pas dans ces jugements à l’emporte-pièce qui passent par pertes et profits le bilan devenu incontournable des trahisons à … gauche !
Quelques questions :
Dans notre pays que reste-t-il de la «gauche» héritière du Parti Africain pour l’Indépendance (PAI) ? Que sont devenus les fondateurs des courants … révolutionnaires de notre pays ? Que reste-t-il des combats pour la Révolution Nationale Démocratique et Populaire ? Que reste-t-il de nos rêves et aspirations à l’avènement d’un socialisme, première étape vers une société sans classes, égalitaire, démocratique tendant vers le communisme ? Ces questions sont au cœur de la nécessaire revue des troupes à «gauche»…
En attendant, force est de constater, pour le regretter, que le cœur ne bat plus à «gauche» en matière de prise en charge des revendications populaires dans plusieurs pays du monde. En Europe, notamment, l’extrême droite recrute au sein du … prolétariat ses soutiens les plus déterminés. Les forces les plus rétrogrades prospèrent au sein du prolétariat et mobilisent, au cœur des couches populaires, les ennemis de l’immigration et les racistes les plus virulents.
La «gauche» a pourtant accédé au pouvoir en France en 1981, quel est son bilan africain ?
Le temps de réfléchir sérieusement à des paradigmes refondateurs de l’engagement politique et citoyen dans notre pays doit revenir au cœur du débat public. Non pas sous la forme de fatwas, relativement simplistes, mais au prix d’une remise à plat des courants de pensées prétendument universels mais qui charrient des éléments de mépris culturel dont il va falloir se débarrasser.
Au fond, la sortie de Hamidou Anne sur un patriote remarquable de constance dans son engagement, le Docteur Dialo Diop Blondin, souligne l’impérieuse nécessité d’un débat de fond sur le véritable sens de notre histoire. Quelles sont aujourd’hui les forces politiques de progrès qui sont dans le bon sens pour reconquérir notre indépendance largement hypothéquée ? Quels sont les aspirations de la jeunesse sénégalaise et quelles forces sociales les prennent-elles en charge ? Sur les enjeux cruciaux du monde, quelles sont les voix qui portent les intérêts supérieurs du Continent africain … Et tant d’autres questions à soulever pour aller dans le sens de l’Histoire avec un grand H …
Ni à « gauche », ni à « droite », mais… tout droit !
Tout le reste nous distrait !
LE DANEMARK CRIMINALISE LES AUTODAFÉS DU CORAN
Dans un contexte de menaces terroristes accrues après les actes sacrilèges contre le Coran cet été, les députés danois ont voté une loi interdisant explicitement les profanations de textes religieux majeurs
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/12/2023
Le Parlement danois a adopté jeudi une loi criminalisant les "traitements inappropriés" de textes religieux, interdisant de facto les autodafés du Coran, révèle l'AFP. Cette décision fait suite aux profanations du livre saint de l'islam qui ont suscité la colère dans le monde musulman cet été.
Le texte, approuvé par 94 députés, rendra illégal de brûler, souiller ou donner des coups de pied publiquement sur des écrits religieux, ou de diffuser largement de telles images. La peine encourue sera de 2 ans de prison.
Selon le gouvernement, cette loi vise avant tout à protéger la sécurité nationale dans un contexte de menace terroriste accrue. En effet, les autodafés au Danemark et en Suède avaient provoqué la colère en Irak, où des manifestants avaient tenté de marcher sur l'ambassade danoise.
Introduit initialement fin août, le projet de loi a fait l'objet de modifications pour répondre aux critiques sur les atteintes à la liberté d'expression. Il ne couvre désormais que les textes des religions majoritaires, et non tous les objets religieux.
L'opposition s'est insurgée contre ce "recul" et cette "trahison", y voyant une restriction de la liberté d'expression. "Nous étions restés fermes" après la crise des caricatures de Mahomet en 2006, a déploré une ancienne ministre.
Avec cette loi, le Danemark rejoint 8 autres pays européens interdisant les autodafés du Coran, dont l'Allemagne et l'Italie. Reste à voir si elle permettra d'apaiser les tensions.
L'IFTAR COMMUNÉMENT APPELÉ NDOGOU AU SÉNÉGAL, INSCRIT AU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L'HUMANITÉ
Sur demande de quatre pays musulmans, le Comité de l'Unesco a validé cette semaine l'inscription de l'iftar, repas de rupture du jeûne pendant le ramadan, au prestigieux registre du patrimoine culturel immatériel mondial
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/12/2023
Bonne nouvelle pour la culture musulmane. Selon une information de l'Agence France Presse datée du 6 décembre 2023, le Comité intergouvernemental de l'Unesco réuni au Botswana a entériné l'inscription des "traditions socioculturelles" de l'iftar au patrimoine immatériel de l'humanité.
C'est une demande déposée par l'Azerbaïdjan, l'Iran, l'Ouzbékistan et la Turquie qui a ainsi été exaucée. L'iftar, le repas pris au coucher du soleil pour rompre le jeûne pendant le ramadan, rejoint donc la prestigieuse liste du patrimoine mondial immatériel.
Dans sa description, l'Unesco souligne que l'iftar est "observé par les musulmans au coucher du soleil pendant le mois de ramadan, après l'accomplissement de tous les rites religieux et cérémoniels". Il s'agit souvent de "rassemblements ou de repas, renforçant les liens familiaux et communautaires".
Sa pratique se transmet de génération en génération au sein des familles, précise l'organisation, qui note également que les enfants se voient confier la préparation de plats traditionnels. Au-delà de la dimension culinaire, l'iftar promeut des valeurs universelles de générosité, paix et tolérance.
Les quatre pays demandeurs espèrent que cette reconnaissance permettra de mieux faire connaître la diversité des traditions liées à l'iftar, mais aussi de montrer comment le patrimoine culturel immatériel peut favoriser le dialogue entre les peuples.
ZIGUINCHOR TOUJOURS MOBILISÉE DERRIÈRE SONKO
Malgré son incarcération, le maire de Ziguinchor reste une figure omniprésente dans son fief, où ses partisans multiplient les actions pour défendre sa candidature à la présidentielle. Portrait d'une ville toujours acquise à sa cause
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/12/2023
A Ziguinchor, le fief du maire Ousmane Sonko emprisonné, les partisans du leader du Pastef continuent de faire campagne activement pour recueillir les parrainages nécessaires à la candidature de leur champion à l'élection présidentielle de février 2024. C'est ce que révèle un reportage du Monde publié le 6 décembre dernier.
Dans les rues de la ville casamançaise, les affiches et slogans en faveur d'Ousmane Sonko sont omniprésents. "Les haut-parleurs installés par l’équipe du Pastef crachent sans interruption des chants à la gloire d’Ousmane Sonko", rapporte le journal. Un attachement intact pour l'opposant incarcéré, malgré les accusations de viols et les poursuites judiciaires à son encontre.
Après avoir longtemps refusé d'envisager une alternative, le Pastef a dû se résoudre à désigner Bassirou Diomaye Faye, numéro deux du parti, comme candidat. Mais les militants sonkoïstes restent mobilisés pour recueillir les parrainages, comme en témoigne un rassemblement organisé devant une épicerie du quartier de Lyndiane, selon le récit du Monde.
"J'y tenais plus que tout", confie un électeur âgé venu apporter son soutien. Pourtant, "avant la désignation de Bassirou Diomaye Faye, la campagne n’avait pas vraiment commencé à Ziguinchor", note Cheikh Cissé, chroniqueur politique pour le groupe de presse GMS.
Le 17 novembre dernier, un bref espoir a soulevé la ville lorsque la Cour suprême devait se prononcer sur la réinscription d'Ousmane Sonko sur les listes électorales. Mais la plus haute juridiction a finalement renvoyé l'affaire, provoquant des heurts.
A l'image d'Adama Kebe, jeune aquaculteur au chômage, de nombreux habitants dénoncent le "sentiment d'abandon" de la région et estiment qu'elle "paye pour avoir résisté plus que les autres contre l'injustice faite à Sonko". Depuis juin, les tensions n'ont fait qu'accroître ce ressentiment.
Malgré l'incarcération de leur champion, les partisans du Pastef à Ziguinchor continuent donc de se mobiliser pour défendre sa candidature. Bassirou Coly, adjoint d'Ousmane Sonko à la mairie, l'assure: "Nous avons déjà dépassé les 20 000 parrainages recueillis pour lui en 2019".
La ville reste un bastion indéfectible pour le maire emprisonné.
LA CAF DÉCERNE UN PRIX À MACKY SALL
"Cette distinction récompense la contribution exceptionnelle du Président Macky Sall au rayonnement et à la croissance du Football national, notamment son soutien affirmé aux différentes catégories"
iGFM '-(Dakar) Selon un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), la Confédération Africaine de Football (CAF) a décerné le prix d’Excellence du Président de la CAF 2023 au Chef de l'Etat sénégalais, son Excellence Macky Sall.
"Cette distinction récompense la contribution exceptionnelle du Président Macky Sall au rayonnement et à la croissance du Football national, notamment son soutien affirmé aux différentes catégories et son implication totale dans la construction d’infrastructures et d’installations sportives comme le stade Président Abdoulaye Wade à Diamniadio. Ses efforts ont permis de consolider la bonne place qu’occupe aujourd’hui le football Sénégalais en Afrique et dans le Monde", explique le communiqué de la FSF.
Et de préciser que "les Présidents Macky Sall du Sénégal et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire sont les deux lauréats du prix d’Excellence du Président de la CAF 2023". "Le prix sera remis lors de la cérémonie des CAF Awards, le 11 décembre 2023 à Marrakech (Maroc)", ajoute l'instance du football sénégalais, indiquant qu'en "raison d’engagements internationaux déjà convenus, son Excellence le Président Macky Sall sera représenté à la cérémonie de remise des distinctions par Monsieur Lat Diop, Ministre des Sports."
CLAUDE PIVI TOUJOURS INTROUVABLE, LE GOUVERNEMENT GUINÉEN DEMANDE DE L'AIDE
Après l’évasion spectaculaire du 4 novembre dernier à la maison centrale de Guinée, tous les fugitifs ont été appréhendés sont l’un d’entre eux. "Cet incident malheureux doit interpeler la communauté internationale à soutenir davantage la Guinée"
Après l’évasion spectaculaire du 4 novembre dernier à la maison centrale de Guinée, tous les fugitifs ont été appréhendés sont l’un d’entre eux. Il s’agit de Claude Pivi. Toujours en cavale, la Guinée sollicite l’aide de la communauté internationale.
« Cet incident malheureux doit interpeler la communauté internationale à soutenir davantage la Guinée en terme d’accompagnement pour bien conduire ce procès et surtout rechercher Claude Pivi toujours en cavale en terme de partage d’informations et de renseignement à l’effet de l’appréhender et de traduire à nouveau devant le tribunal », a déclaré le Garde des sceaux guinéen, depuis New-York.
Dans les colonnes de Africaguinée, le ministre guinéen de la Justice invoque des risques que le fugitif représente dans la conduite sereine du procès en cours. Au regard des risques encourus, selon Charles Alphonse Wright, « l’accompagnement des partenaires techniques et financiers est incontournable à cette phase pour garantir la poursuite du procès dans le strict respect de la Loi ».