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13 février 2025
CHEIKH OUMAR HANN ANNONCE LE RECRUTEMENT DE 500 ENSEIGNANTS EN ARABE À TOUBA
Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann a annoncé, mardi, à Touba, le recrutement prochain de 500 enseignants en langue arabe dans la fonction publique.
Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann a annoncé, mardi, à Touba, le recrutement prochain de 500 enseignants en langue arabe dans la fonction publique.
‘’On a pris la décision de recruter 500 ‘’ndongo daara’’, enseignants en arabe dans la fonction publique’’, a-t-il dit à sa sortie d’audience avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des daara et de la remise du Grand prix international du Chef de l’État pour le récital du Coran prévu le 16 décembre.
Pour prétendre à ce poste, a-t-il expliqué, ‘’il faut avoir le baccalauréat sénégalais ou avoir (…) la reconnaissance de la communauté des daara pour exercer le métier d’enseignant arabe.’’
Cheikh Oumar Hann a signalé que ‘’le tiers des enfants qui devaient être à l’école sont dans des daara, un secteur très important dans le dispositif de l’éducation nationale.’’
Cela justifie, a-t-il expliqué, le choix du président de la République de demander à ce que des mesures concrètes soient prises pour l’intégration de cette communauté dans le système de l’éducation nationale.
Le ministre de l’Education a également fait part au khalife de la décision du chef de l’État de mettre à la disposition des daara un montant de 6 milliards de francs CFA, destinés à leur financement et l’achat de 3000 tonnes de riz pour 8800 daara déjà identifiés.
S’agissant du Grand prix international du Chef de l’Etat, Macky Sall pour le récital du Coran, il a indiqué que la ‘’la sélection nationale est terminée. Les autres concurrents internationaux sont attendus dans la semaine.’’
Il a sollicité l’implication de tous les acteurs pour faire de ce concours, ‘’l’un des meilleurs en termes de qualité et de respect de la foi.’’
NOUAKCHOTT ET NDJAMENA ÉVOQUENT UNE DISSOLUTION DU G5 SAHEL
La Mauritanie et le Tchad ont déclaré avoir pris acte du retrait du Burkina Faso et du Niger du G5 Sahel et évoqué l’idée d’une dissolution de ce cadre de coordination et de suivi la coopération régionale en matière de développement et de sécurité.
Dakar, 6 dec (APS) – La Mauritanie et le Tchad ont déclaré avoir pris acte du retrait du Burkina Faso et du Niger du G5 Sahel et évoqué l’idée d’une dissolution de ce cadre de coordination et de suivi la coopération régionale en matière de développement et de sécurité, a-t-on appris de source officielle.
‘’La République islamique de Mauritanie et la République du Tchad prennent acte et respectent la décision souveraine des républiques sœurs du Burkina Faso et du Niger (…) mettront en œuvre toutes les mesures nécessaires conformément aux dispositions de la Convention portant création du G5 Sahel notamment en son article 20’’, rapporte le site de l’Agence mauritanienne d’information (AMI)
Relayant un communiqué signé des deux chefs d’Etat, le mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et le tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, l’agence officielle mauritanienne rappelle que le G5 Sahel peut être dissout à la demande d’au moins trois membres.
Dans ce cas la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement prononce la dissolution à la majorité des Etats membres et arrête les modalités de dévolution des biens de l’organisation.
Le Mali s’était retiré de l’organisation en mai des instances du G5 Sahel.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, dirigés par des juntes militaires ont mis sur pied, le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel (AES), un pacte de défense mutuelle.
Le G5 Sahel a été créé le 15 janvier 2014, à Nouakchott, en Mauritanie et comprenait à ses débuts le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
L’un de ses objectifs était de mettre en place une force conjointe capable de lutter contre la menace terroriste, mais aussi ‘’relever, solidairement, le double défi de la sécurité et du développement qui menaçait gravement la stabilité de la sous-région’’, rappelle le communiqué.
LA MAISON D’ÉDITION SÉNÉGALAISE ‘’ABIS ÉDITIONS’’ LAURÉATE DU PRIX AFRILIVRES 2023
La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ a remporté le prix ‘’Afrilivres 2023’’ pour son ouvrage ‘’L’odyssée périlleuse’’ dont Médoune Dabo est l’auteur, a appris l’APS de ses organisateurs.
Dakar, 6 déc (APS) – La maison d’édition sénégalaise ‘’Abis Editions’’ a remporté le prix ‘’Afrilivres 2023’’ pour son ouvrage ‘’L’odyssée périlleuse’’ dont Médoune Dabo est l’auteur, a appris l’APS de ses organisateurs.
‘’Le jury, après délibération, a décerné, le +Prix Afrilivres+ destiné aux éditeurs francophones à +Abis Editions+ du Sénégal pour son ouvrage +L’Odyssée périlleuse+ (roman) écrit par Médoune Dabo’’, a notamment indiqué un communiqué.
La maison d’édition ‘’Abis Editions’’ appartient à l’écrivain-éditeur Abdoulaye Fodé Dione.
Le jury, qui s’est réuni entre dimanche et mardi à Bamako, la capitale du Mali, a examiné les 40 ouvrages en compétition et fait ce choix »en raison de la très haute qualité de conception de la couverture, de la mise en page du contenu et du respect des normes de la profession », fait valoir le Bureau d’Afrilivres.
Le jury a dans le même temps salué la qualité des ouvrages en compétition, estimant que cela traduisait le professionnalisme des éditeurs africains.
Le jury du ‘’Prix Afrilivres 2023’’ était composé de l’écrivain et président Mamadou Camara (Sénégal), le bibliothécaire Fatogoma Diakité (Mali), et la libraire Binta Tini Djibo (Burkina Faso).
Afrilivres est une association d’éditeurs d’Afrique francophone subsaharienne, de Madagascar et de l’Ile Maurice basée à Cotonou au Bénin.
Le bureau Afrilibres a par ailleurs remercié l’Organisation internationale de la Francophonie, principal partenaire de l’association pour son soutien financier, la Bibliothèque nationale du Mali, la librairie la Farandole des livres de Niamey (Niger) pour leur soutien.
Par Mohamed GUEYE
PREPARER LE TOURISME MEDICAL.
L’opération de transplantation rénale réussie à Dakar par une équipe médicale sénégalaise a donné de brillantes perspectives au pays
L’opération de transplantation rénale réussie à Dakar par une équipe médicale sénégalaise a donné de brillantes perspectives au pays. Les nombreuses personnes souffrant d’insuffisance rénale, voient là s’ouvrir une perspective de rémission de leur maladie, dans l’hypothèse où ils trouvent un donneur avec lequel ils sont compatibles. Ce serait la fin d’interminables séances de dialyse pour ceux qui ont les moyens de se payer les soins, toujours coûteuses malgré une gratuité qui ne touche que très peu de malades
Macky Sall n’a pas manqué une occasion pour se féliciter de cette réussite médicale réalisée par des médecins sénégalais, sans grande assistance, sinon matérielle, de l’étranger. Le président de la République, pris d’enthousiasme, n’a pas écarté que l’on puisse assister, dans un avenir proche, à des transplantations oculaires par exemple. Et l’on sait que, s’ils ont les moyens techniques nécessaires, les médecins sénégalais sont en mesure de réaliser ces prouesses. C’est tout le paysage social et économique du Sénégal qui serait alors bouleversé à moyen terme. Car le pays va s’offrir ainsi une nouvelle ressource à exploiter, et qui est quasiment intarissable, à savoir le tourisme médical.
Il y a deux ou trois ans, les pouvoirs publics avaient dû dépenser beaucoup d’argent pour évacuer au Maroc beaucoup de malades du cancer, suite à la panne de l’unique machine de radiothérapie qui existait dans le pays à l’époque. Les plus chanceux parmi les malades avaient pu bénéficier d’une prise en charge de l’Etat pour être évacués au Maroc, de même que ceux qui avaient les moyens de pouvoir se prendre en charge par eux-mêmes. Nombreux autres patients et leurs familles avaient dû se contenter du soutien de leur chapelet. La lourde facture occasionnée par ces prises en charge médicales a sans doute contraint l’Etat à réparer rapidement la machine, mais également à doter d’autres hôpitaux des mêmes moyens.
Le Maroc n’est pas la seule destination médicale de certains de nos patients. La France a longtemps été la première. Beaucoup de personnes semblent connaître certains hôpitaux parisiens mieux que Le Dantec, Principal, Dalal Jamm ou autres Fann. Il y a d’ailleurs quelque temps, un éminent magistrat sénégalais avait fait bruire la Toile sénégalaise en parlant à visage découvert à une télévision française, sur une visite médicale qu’il avait effectuée en France, et de ce que cela lui avait coûté. Bien qu’il ait pris en charge ses frais de sa poche, beaucoup des censeurs du Net ne s’étaient pas gênés de critiquer le fait qu’il «snobait» nos structures hospitalières, pour se payer des soins auxquels le Sénégalais moyen ne pouvait aspirer. Et ses explications sur une impossibilité pour lui de bénéficier de la même qualité de soins au Sénégal n’avaient pas fait taire les critiques. Tout cela pour dire que, si le plateau technique de nos hôpitaux est amélioré de manière à permettre de réaliser sur place des soins de la nature de la transplantation rénale que nous venons de connaître, ou de traiter des malades du cancer aussi bien qu’en Europe, comme cela se fait maintenant dans certaines structures publiques et privées qui voient le jour dans la capitale, on peut dire que le Sénégal a tous les moyens pour devenir un hub médical.
L’expertise sénégalaise a été reconnue et louée quand il a fallu combattre Ebola lors de son éruption dans des pays voisins. Le Covid-19 a été endigué avec efficacité, malgré les dérapages financiers auxquels cette maladie a donné lieu. L’expertise sénégalaise existe et elle est de qualité. Nous avons donc les moyens d’épargner au Trésor, des milliards de francs Cfa en prise en charge médicale dans des pays comme la France, le Maroc ou la Tunisie. Il faut d’ailleurs dire que si les Maghrébins ont développé leurs plateaux techniques et leurs structures d’accueil des malades étrangers, c’est parce que les pays européens ont cru malin de durcir leurs conditions d’octroi de leurs visas.
Maintenant, de plus en plus de malades trouvent plus facile de se rendre, sinon au Maghreb, parfois en Turquie, aux Emirats arabes unis ou même en Inde. Tous ces pays ont compris l’avantage financier qu’il y avait à ouvrir leurs réceptifs aux malades venant des pays d’Afrique.
Le Sénégal a déjà l’habitude d’accueillir des riches malades venant de Mauritanie, du Mali ou de la Guinée. Ces gens viennent à Dakar bénéficier des soins qui ne sont pas facilement accessibles dans leurs pays. C’est quand ils atteignent un certain seuil qu’ils cherchent à aller ailleurs. Aujourd’hui, le pays a l’occasion de démontrer qu’il peut offrir un large éventail de soins, à des tarifs plus concurrentiels que d’autres pays du Nord ou d’Orient, et ainsi attirer chez nous une clientèle aisée avide de soins de qualité. Le bénéfice en serait grand pour tous.
Une forte demande de soins permettrait de mettre à niveau, non pas seulement des hôpitaux de Dakar, mais de certaines villes de l’intérieur également. Imaginez le profit qu’en tireront les diplômés de médecine de nos universités, qui ne craindront plus le spectre du chômage. De surcroît, à côté des hôpitaux à équiper, il faudra également améliorer l’offre hôtelière. Les malades ne viennent pas nécessairement pour être internés, et ils pourraient être accompagnés de certains proches. Ces derniers auront besoin d’être logés et nourris dans de bonnes conditions.
Quand ces conditions d’accueil et le plateau technique médical sont de qualité, on peut être sûr que les personnes qui ainsi viennent, ont tendance à vouloir mieux découvrir le pays. En jouant sagement sa carte, le Sénégal n’aura plus besoin de se mettre à la quête de touristes européens, parce qu’il pourrait se suffire de ceux d’Afrique. Cela pourrait représenter une manne parfois bien plus importante que ce que nous récoltons des visiteurs d’Occident. Mais cela demande aussi une bonne préparation.
QUAND L’ETAT PERD 391 MILLIARDS AU PROFIT DES MAJORS
Exonérations fiscales dans les industries extractives, Comment le Sénégal perd-il de l’argent dans l’exploitation des ressources naturelles ?
Malgré les 223 milliards de F Cfa tirés de l’exploitation des ressources naturelles en 2021, le Sénégal perd, selon une étude du Think-tank Leadership, Éthique, Gouvernance, Stratégies pour l'Afrique (Legs-Africa), 391 milliards en exonérations fiscales au profit des entreprises qui opèrent dans le secteur.
Comment le Sénégal perd-il de l’argent dans l’exploitation des ressources naturelles ? C’est à cette interrogation que LegsAfrica à chercher à répondre dans une étude. Selon le Thinktank, les chiffres du secteur des industries extractives en 2021 sont éloquents au détriment de l’intérêt général sénégalais. Le Sénégal a reçu comme ressources totales tirées de l’exploitation des mines et des hydrocarbures la somme de 223 milliards de francs CFA, selon le rapport ITIE de 2021. Comparé aux années précédentes, ce montant est en hausse car en 2013, à la publication du premier rapport de l’ITIE, il était à 44 milliards. Et dans un rapport de l’IGE datant de 2014, en quinze ans jusqu’à cette date, l’ensemble des ressources enregistrées provenant du secteur minier était de 14 milliards seulement. Cependant, Legs-Africa révèle : «Contrairement à ce que nous pouvons penser, la balance est encore déficitaire au profit des entreprises qui exploitent les ressources naturelles. Sur un coût budgétaire global des dépenses fiscales, qui s’élève à 952 milliards (37% des recettes fiscales, soit 6,2% du PIB), le secteur extractif s’arroge 41,10%, ce qui représente en valeur absolue 391,340 milliards dont 178 milliards d’exonération de TVA relatifs au régime particulier minier, 126 milliards du régime particulier pétrolier et 24,2 milliards d’exonérations de droits de douanes. En somme, là où le Sénégal gagne 223 milliards sur la base des paiements faits par les entreprises à l’Etat, le pays perd 391 milliards en exonérations au profit des entreprises qui exploitent nos ressources naturelles».
En effet, globalement, l’exploitation des ressources minières et en hydrocarbures a permis la création de richesses à travers plus de 947,64 milliards de chiffre d'affaires réalisé pour l’année 2021, a fait savoir l’organisation. «Les types de contrats signés favorisent une asymétrie des gains au profit de la partie privée. Nous savons que c’est surtout avec la fiscalité que l’Etat du Sénégal peut maximiser ses gains. C’est ce qui est mobilisé à travers des redevances et taxes directement perçues par nos différentes régies financières dont une partie alimente les fonds miniers. Mais c’est aussi par la fiscalité, notamment le régime particulier des codes minier et pétrolier que le Sénégal perd énormément de revenus», a noté le Think-tank dirigé par Elimane Kane qui souligne de grands défis à relever par de sérieuses réformes du secteur minier et surtout de la politique fiscale et du renforcement des capacités des fournisseurs locaux.
«SUR PLUS DE 1 000 MILLIARDS DE MARCHES, LES FOURNISSEURS LOCAUX N’ONT PU GAGNER QUE 200 MILLIARDS»
A cet effet, Legs-Africa fera noter qu’il reste des efforts pour permettre aux populations de tirer profit des ressources naturelles. «Nos représentants et nos spécialistes nous disent que dans ce secteur, c’est surtout sur la chaîne de valeur de l’économie dérivée que les nationaux peuvent tirer profit. Le contenu local est légiféré et planifié pour cela. Mais nous constatons de grands défis à ce niveau aussi», a suggéré l’organisation qui, à ce titre, note : «Sur plus de 1 000 milliards de marchés, les fournisseurs locaux n’ont pu gagner que la portion congrue de 200 milliards, le reste est raflé par des entreprises étrangères». En définitive, conclut l’organisation, l’économie des industries extractives renforce la structure extravertie de notre économie, contrairement aux objectifs du PSE et la fuite vers l’étranger de la valeur créée par l’exploitation de nos ressources. «Il y a encore loin entre le droit constitutionnel d’appartenance des ressources naturelles au peuple qui doit en tirer profit pour améliorer ses conditions de vie et la réalité asymétrique et extravertie de l’économie extractive au Sénégal», a souligné le Thinktank.
AMADOU BA, UNE COMMUNICATION EN QUESTION
Décrit comme réservé et peu enclin aux médias, le candidat du pouvoir mène pour l'instant une campagne silencieuse, suscitant interrogations et critiques sur sa capacité à porter et défendre le programme de BBY
A deux mois et vingt jours de l’élection présidentielle, et moins d’une semaine avant la clôture des parrainages, tous les moyens sont bons pour les candidats de se faire entendre. Bizarrement, Amadou Ba garde sa sérénité face aux attaques répétées de tout bord. Pis, rien n’est fait jusque-là pour vendre son image et son projet.
Décrit par-ci comme calme, poli et discret, et par-là comme réservé et distant, le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY) semble aller sans pression au scrutin du 25 février 2024. Pourtant, à l’heure actuelle, il devrait occuper l’espace et marquer son territoire. En effet, l’homme politique est un produit marketing qu’il faut polir et vendre. Il l’est encore plus dans un contexte électoral pendant lequel il doit user de stratégies pour favoriser le soutien de l'opinion publique et établir des liens réels et/ou virtuels avec les électeurs. Malheureusement, Amadou Ba est trop silencieux. Il parle rarement et quand il s’exprime, il a un ton technocratique qui ne fait pas rêver.
Preuve de son impopularité, une vidéo est largement diffusée sur les réseaux sociaux à travers laquelle un vieux berger, lors du dernier conseil présidentiel de Fatick, demandait au Président Macky Sall de transmettre son message de soutien à Amadou Ba. Or, ce dernier était présent à côté du chef de l’Etat pendant que le monsieur tenait de tels propos. Cette capsule vidéo conforte la thèse de l’impopularité du Premier ministre et le plus inquiétant dans cette affaire, c’est que l'événement se produisait dans un de leurs bastions politiques.
Il faut noter par ailleurs que le Premier ministre ne sait pas également se défendre face aux attaques justifiées ou non. Et il ne dispose pas encore de “commandos” qui peuvent monter au créneau pour le défendre à chaque fois qu’il reçoit des coups
Ses proches collaborateurs tout comme les membres de la mouvance présidentielle ne le vendent pas aussi assez. On n’évoque pas assez son parcours, sa vision politique, ses faits d’armes..
Le candidat de BBY est également toujours sous l’ombre du Président Macky Sall qui, lui, est plus concentré et préoccupé par ses discours d’adieux que par la promotion de l’image de son dauphin. N’étant plus l’homme de la situation, il devrait s’effacer et laisser plus de place au Premier ministre. Celui-ci devrait se charger de l’impérieuse tâche de défense du bilan du régime sortant tout en promettant de l'espoir aux Sénégalais. En outre, il faut relever qu’Amadou Ba ne semble pas bénéficier du même appareil de communication politique que Macky Sall lors des présidentielles de 2012 et de 2019 ainsi que les grands rendez-vous électoraux du Président Sall avec les Sénégalais. Ses moindres erreurs ou situations inconfortables sont amplifiées sans qu’il n’y ait aucune action de riposte. Récemment, une vidéo a fuité de chez lui le montrant dans un luxe insolent alors qu’il recevait Serigne Abdou Karim Mbacké. Sur les réseaux sociaux, il lui a été reproché de faire attendre le marabout dans son salon. Vrai ou faux, ces perceptions restent en l’état. Surtout que l’électorat mouride peut être sensible à ces faits.
En définitive, il serait difficile pour Amadou Ba de dominer dans l’espace digital fortement occupé par l’ex-Pastef et ses sympathisants. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il devait abandonner cet espace d’autant que de nos jours, il est en amont comme en aval de toute action de communication. Mais le constat, c’est qu’il n’y a pas apparemment une stratégie déployée avec de gros comptes qui le soutiennent.
Amadou Ba n’aime pas trop les médias. Il n’est pas trop proche de la base. Il ne descend pas souvent sur le terrain politique. Il est attaqué de toutes parts aussi bien par ses partisans que par ses adversaires de l’opposition. Ses partisans lui reprochent de ne pas être un homme de base, de ne pas se déplacer sur le terrain et de ne pas communiquer suffisamment avec les responsables de la mouvance présidentielle. L’opposition pense que c’est la continuité de Macky Sall avec qui il partage le bilan. Autant de critiques que le candidat de BBY et homme de dossier devrait corriger ou gérer en un temps record pour pouvoir prétendre à la magistrature suprême.
RECYCLAGE DE DECHETS POLITIQUES
Sénégal dou dem quoi ! Même si Y en a marre, Baadoolo ne peut dire «mêmes chats, même chiens». Ce ne serait pas yeufou Kilifeu ! Même si on le tolère pour un «Thiat».
Sénégal dou dem quoi ! Même si Y en a marre, Baadoolo ne peut dire «mêmes chats, même chiens». Ce ne serait pas yeufou Kilifeu ! Même si on le tolère pour un «Thiat». C’est que ce pays ne changera pas avec le comportement de certains politiciens qui ne servent plus à rien. Presque des «déchets» politiques. Solides comme des «sachets plastiques» parce que résistant à tous les régimes. Et il y en a qui font du «buuju man» pour les recycler. Fii daal, rien ne se perd tout se transforme !
Arrestation de Marie Diagne Sène
Rebelote dans l’affaire Marie Diagne Sène. La diplomate a été interpellée à nouveau lundi, selon le député Guy Marius Sagna, à son lieu de travail. Marie Diagne Sène a d'abord été conduite à la gendarmerie de Colobane puis à la gendarmerie de Mbao où elle est en prison. Elle risque la radiation du fait d'un Etat qui n'est fort que dans l'oppression de celles et ceux qu'il est censé servir, dénonce Guy Marius Sagna. L’ex-gendarme qui a réussi au concours d'entrée à l'ENA a été libérée le 22 novembre après une sortie musclée des amicales des travailleurs du ministère des Affaires Étrangères. Le député qui n’était pas rassuré, avait interpellé le gouvernement du Président Macky Sall le 27 novembre à travers une question écrite pour savoir si Marie Diagne Sène avait rejoint son poste de travail. A en croire Guy Marius Sagna, le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l'Extérieur demande à Marie Diagne Sène de rédiger une lettre de démission de la gendarmerie sans lui donner des garanties qu'elle retrouvera son poste au département des Affaires Etrangères. Selon lui, Marie Diagne Sène allaite un enfant de 12 mois qui risque d'être ainsi sevré. Pour rappel, Marie Diagne Sène, gendarme ayant réussi brillamment au concours d'entrée à l'ENA et qui a subi la formation en section diplomatie, a été ensuite affectée au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur. La Cour suprême lui a donné raison mais les autorités décident de fouler au pied cette décision de justice.
Question écrite au gouvernement sur l’affaire Marie Diagne Sène
Restons avec le député Guy Marius Sagna qui a adressé une question écrite au gouvernement pour être élucidé sur le cas de Marie Diagne Sène, à savoir si elle a recommencé à travailler au ministère des Affaires Étrangères. Dénonçant le traitement inacceptable fait à Marie Diagne Sène qui a été illégalement arrêtée à son lieu de travail, il demande au ministre Ismaëla Madior Fall si l’ex-gendarme a repris son travail au ministère des Affaires étrangères sinon, pourquoi elle tarde à reprendre service.
Liberté provisoire accordée à Zahra Wagué
Zahra Wagué croise les doigts et prie pour que le parquet général ne fasse pas appel de la décision de la Chambre d'accusation près la Cour d'appel de Tambacounda. La Chambre a confirmé l'ordonnance de mise en liberté provisoire accordée à cette sympathisante d’Ousmane Sonko et entrepreneure. Zahra Wagué est sur le point de humer l’air de la liberté.
Le ministre Pape Sagna Mbaye remet des pirogues aux pêcheurs
La modernisation du parc piroguier est l'un des engagements du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le cadre du plan Sénégal Émergent. Il s’agit de renforcer la sécurité des pêcheurs et leur permettre de travailler avec un confort et une sécurité. Hier, le ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime, Pape Sagna Mbaye, a remis des pirogues en fibre de verre à des GIE. Selon les bénéficiaires, les pirogues sont insubmersibles et présentent toutes les commodités pour permettre aux acteurs de faire leur travail en toute tranquillité. Vu les avantages que présentent ces embarcations en fibres de verre, le ministre de la Pêche demande à la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) de faire le maximum possible pour que d’ici quelques années, le parc soit complètement renouvelé. L’entreprise African Fiberglass Solution qui est chargée de fabriquer les pirogues promet que d’ici 2 ans, elle aura une capacité de production de 1 000 pirogues par an. Or au Sénégal, le parc compte 17 000 pirogues, ce qui veut dire qu’il nous faudra 17 ans pour renouveler le parc. C’est pourquoi M. Mbaye pense que l’entreprise doit trouver les voies et moyens pour produire plus de pirogues car les pêcheurs en ont besoin. Le ministre a pris l’engagement de débourser deux milliards qu’il mettra à la disposition de la DER pour renforcer sa capacité de financement dans le domaine de la pêche.
La DER a injecté 7 milliards dans le secteur de la pêche
Restons à la cérémonie de remise de bateaux pour dire que Dr Mame Aby Sèye, ministre déléguée à la DER, estime que la remise symbolique de 7 pirogues dont certains bénéficiaires sont de Foundiougne et Fass Boye montre que la DER est engagée pour la réussite du projet. Déjà 50 pirogues ont été remises et d'ici à janvier, 70 pêcheurs vont en bénéficier. A l’en croire, la DER a financé plus de 7 milliards dans le secteur de la pêche. Afin de permettre aux pêcheurs d’acquérir la pirogue, chaque bénéficiaire devra débourser 10 millions. Pour sa part, le directeur de l’entreprise qui fabrique ces pirogues, Pape Abdoulaye Thiam, indique que le projet est financé par la DER et la Banque africaine de développement. L'usine participe ainsi à la modernisation du parc piroguier. Les pirogues sont insubmersibles et disposent de deux ponts avec une capacité de 900 kg, une durée de vie de 20 ans et mesurent une longueur de 12 mètres et une largeur de 2,30 avec une profondeur d’un mètre. Selon M. Thiam si ce projet est réalisé, c’est grâce aux 40 milliards déboursés par la Banque Africaine de Développement
Avortement clandestin
Âgée de 23 ans, B. Sy a été condamnée hier, devant la barre du tribunal de grande instance de Dakar, pour avortement clandestin. En effet, après avoir entretenu une relation sexuelle avec son amant sans se protéger, elle a contracté une grossesse. Mais elle n’a su qu’elle était enceinte que 4 mois après. Ainsi, la jeune fille décide de se débarrasser du fœtus. Pour ce faire, elle prend des pilules abortives qu'elle commande sur internet. Mais les médicaments n’ont pas provoqué l’avortement. B. Sy est allée à la polyclinique Lac Rose le 30 octobre 2023. Après examen, le médecin a constaté une grossesse de 25 semaines et 4 jours. De retour chez elle, la jeune fille a continué à prendre les médicaments qu'elle avait achetés pour interrompre la grossesse. C'est ainsi qu'elle est retournée à la polyclinique Lac Rose le 28 novembre 2023 suite à des douleurs abdominales et des saignements. Mais avant l'échographie, le médecin a constaté la sortie d'une main de la vulve de la patiente. C’est ainsi que la brigade spéciale de gendarmerie de Niague a été informée d’un avortement clandestin. Les pandores ont fait une descente dans la chambre de la mise en cause où ils ont saisi 6 boîtes de médicaments abortifs épuisées. Alors B. Sy est interpellée le 29 novembre dernier après son hospitalisation.
Avortement clandestin (bis)
Après un interrogatoire serré, la mise en cause a avoué son acte. Suite à ses aveux, elle a été déférée et placée sous mandat de dépôt. B. Sy a fait face hier au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar pour avortement clandestin. Elle a réitéré ses déclarations faites à l’enquête préliminaire en reconnaissant les faits. «J’ai pris des médicaments pour avorter. J’avais honte de révéler la grossesse à ma mère », a-t-elle expliqué. Le parquet a requis deux ans dont trois mois ferme. L’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop, a plaidé la clémence. Finalement, la prévenue a été déclarée coupable et condamnée à six mois dont deux mois ferme. En plus de la peine, elle devra payer une amende de 100 mille francs.
Formation des mandataires et représentants des candidats
La Direction générale des élections (DGE) a initié une formation à l’intention des mandataires ainsi que des représentants des candidats à la candidature à l’élection présidentielle sur la constitution et le dépôt des dossiers. Selon le chargé de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE), Birame Sène, l’élection présidentielle, constituant un moment fort d'expression de la démocratie, est un baromètre d'appréciation de la volonté populaire. C’est pourquoi il pense que l’organisation d’un scrutin transparent implique la participation de toutes les sensibilités habilitées à y prendre part. Birame Sène a passé en revue les différentes parties du code électoral sur la constitution et le dépôt de candidature et donne des cas pratiques pour éviter aux mandataires des erreurs.
Les boutiques de droit de Sédhiou saisies par 4 133 personnes, dont 826 victimes…
Quatre mille cent trente-trois personnes ont sollicité les services des boutiques de droits de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) installées dans la région de Sédhiou, au cours de l’année 2023, dont 826 victimes de violences, a indiqué, la présidente de la commission droits des femmes de l’AJS, Seynabou Dieng. En effet, au courant de l’année 2023, les neuf boutiques de droit de l’AJS ont eu à recevoir 4 132 personnes sollicitant des services d’assistance et d’orientation juridique, parmi lesquelles 826 sont victimes de violences. La plupart d’entre elles sont passées par la ligne d’appel 116 mise en place par le projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genres (PASNEEG) pour faciliter l’orientation des victimes de violences. Elle s’exprimait à l’occasion de la journée de consultations juridiques gratuites organisée conjointement avec le groupe thématique genre de l’Agence italienne de développement, dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). L’objectif de cette rencontre, at-elle rappelé, est de rapprocher les justiciables de la justice. Elle a rappelé que les victimes de violences à Sédhiou sont orientées au niveau de la boutique de droit de la région, pour une prise en charge intégrée et holistique. Les boutiques de droit ont pour objectif de contribuer à l’éradication de tous les blocages juridiques et les pesanteurs socioculturelles qui empêchent les femmes de jouir d’une pleine citoyenneté et de libérer leurs potentialités, a-telle ajouté à l’Aps.
SEPT PIROGUES EN FIBRE DE VERRE REMISES A DES PROFESSIONNELS
Dans le cadre du programme de renouvellement du parc piroguier, un lot de sept (7) pirogues en fibre de verre vient d’être remis à des professionnels de la pêche.
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour |
Publication 06/12/2023
Dans le cadre du programme de renouvellement du parc piroguier, un lot de sept (7) pirogues en fibre de verre vient d’être remis à des professionnels de la pêche. Le ministre de la Pêche et de l’Economie Maritime, Pape Sagna Mbaye, qui a présidé hier mardi à Mballing la cérémonie de remise de ces embarcations, a affirmé que l’objectif de l’Etat est de passer à une production de 1000 pirogues en fibre de verre par an à partir de 2025 avec une perspective de renouveler l’ensemble du parc piroguier d’ici à quelques années. L’objectif est de mettre les acteurs de la pêche dans des conditions de travail plus adéquates, confortables et sécuritaires.
Hier, à Mballing, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, a présidé une cérémonie de remise de sept embarcations en fibre de verre concomitamment avec l’inauguration d’une unité industrielle spécialisée dans la fabrication de ces pirogues modernes.
Ces nouvelles pirogues en fibre de verre ont été acquises dans le cadre d’un financement de la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) qui ambitionne d’accompagner l’Etat dans son programme de renouvellement du parc piroguier national estimé à 17000 pirogues.
C’est dans ce cadre qu’un accord a été scellé avec une entreprise montée par des nationaux et qui est venue implanter à Mballing, un village de pêcheurs situé dans la périphérie de la commune de Mbour, une usine de fabrication d’embarcations en fibre de verre. Au vu des avantages que présentent les pirogues en fibres de verre, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a demandé à la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) de faire le maximum possible pour que d’ici quelques années le parc soit complètement renouvelé. «L’entreprise soutient que, d’ici deux ans, elle aura une capacité de fabrication de 1 000 pirogues par an. Or au Sénégal, le parc compte 17 000 pirogues, ce qui veut dire qu’il nous faudra 17 ans pour renouveler le parc. J’ai dit que l’entreprise, à travers son directeur, doit trouver les voies et moyens pour produire plus car les pêcheurs en ont besoin » a fait savoir Pape Sagna Mbaye.
Le ministère de la Pêche va appuyer la DER pour 2 milliards FCFA
Dans l’optique de renforcer la DER, le ministre a ainsi pris l’engagement de lui affecter 2 milliards FCFA pour accroître sa capacité de financement dans le domaine de la pêche
«La remise symbolique de 7 pirogues dont certains bénéficiaires sont de Foundiougne, Fass Boye montre à quel point la DER est engagée pour la réussite du projet. Nous avons déjà remis 50 pirogues et d’ici janvier nous devons remettre 70 autres pirogues. La DER a financé plus de 7 milliards dans le secteur de la pêche » a indiqué Dr Mame Aby Sèye, déléguée générale de la DER.
Pour acquérir ces pirogues modernes, chaque bénéficiaire devra débourser 10 millions FCFA, selon le directeur général de l’usine de fabrication de pirogues en fibres de verre. « L’usine participe ainsi à la modernisation du parc piroguier en remplaçant les anciennes par des pirogues plus modernes. La pirogue à remettre aujourd’hui est insubmersible, dispose de deux ponts, d’une place pour loger le moteur, une capacité de 900 kg, a une durée de vie de 20 ans et mesure une longueur de 12 mètres et une largeur de 2,30 , avec une profondeur d’1m» expliqué le directeur général. A l’en croire, d’ici à quelques mois, son entreprise envisage de fabriquer des pirogues plus longues allant jusqu’à 22 mètres
Pour l’adjoint au maire de Mbour, Macodou Niang, l’installation de l’usine dans la capitale de la Petite Côte permet aux pêcheurs de travailler en toute sécurité. Sachant que Mbour est le centre reliant la grande côte et la petite côte, l’adjoint au maire soutient que cela a été une source de motivation pour la municipalité de mettre à la disposition de l’entreprise un terrain gratuitement.
L'EQUATION DE LA COP 29
Alors que les négociations se durcissent à Dubaï durant la COP28, une question n’est pas encore tranchée. Où aura lieu la prochaine édition ? Elle peut paraître prématurée, mais elle implique pourtant des conséquences sur la suite des discussions
Alors que les négociations se durcissent à Dubaï durant la COP28, une question n’est pas encore tranchée. Où aura lieu la prochaine édition ?
Moins d’un an avant l’organisation de la COP29, la grande conférence sur le climat de l’ONU n’a toujours pas de pays hôte. Une anomalie, alors qu’on sait déjà que la COP30 aura lieu à Belem au Brésil et que l’Inde s’est proposée d’accueillir la COP33 en 2028.
Selon les règles des Nations unies, l’organisation d’une COP tourne en fonction de blocs géographiques. Les Émirats arabes unis, organisateurs cette année, sont dans le bloc Asie-Pacifique, et c’est à la région Europe de l’Est que revient la COP29. Mais voilà, la situation internationale influence grandement la décision du pays hôte. La Russie met son véto sur les pays membres de l’Union européenne, et il n’est pas question de l’organiser à Moscou, ni en Ukraine ou en Biélorussie. De leur côté, le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie les pousse à s’exclure mutuellement. Ne restent donc que des pays comme la Serbie, l’Albanie ou la Moldavie, qui n’ont pas nécessairement envie d’organiser un événement d’ampleur internationale avec des dizaines de milliers de participants. C’est en effet un autre paramètre à prendre en compte, un pays hôte doit disposer des infrastructures nécessaires.
Si aucune solution n’est trouvée, le choix par défaut se portera alors sur Bonn en Allemagne, où se trouve le siège de la Convention des Nations unies sur le réchauffement climatique. La ville avait ainsi accueilli la COP23 de 2017, alors présidée par les Fidji.