Baadoolo - Financements occultés
C’est une affaire. Peut-être dans les autres affaires. Un financement présumé occulte de Sonko qui défraie la chronique. Bon, après tout, qui mène l’enquête ? Qui doit porter plainte ? On adore «occulte» comme un culte. Tiens, où en est-on avec les «Forces occultes» ? A quelques semaines de ce scrutin à grands enjeux, il y a lieu aussi de voir les financements occultés de tous ces candidats millionnaires.
«Projet de cambriolage» Boy Djinné encore arrêté
Baye Modou Fall alias «Boy Djinné» a de nouveau été arrêté. D’après des sources sécuritaires, il a été alpagué dans la nuit du mardi sur l’autoroute Ila Touba par des éléments de la Section de recherches de Thiès alors qu’il s’apprêterait à commettre un cambriolage à Touba. L’as des évasions a été conduit dans les locaux de la section de recherches avec le véhicule et tout le matériel qu’il devait utiliser pour commettre son forfait, confie-t-on. Le voilà donc qui risque de retourner en prison alors qu’il a été libéré, il y a moins de 6 mois.
Nommé par Barth’ en 2022 Le capitaine Touré démissionne de la mairie de Dakar
L’ex-capitaine Touré ne travaille plus à la mairie de Dakar. «En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre, ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Dias, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar», indique Seydina Oumar Touré. L’ancien officier de la Section de recherches de la gendarmerie a salué la «franche et fraternelle collaboration» de Barth’ et lui exprime toute sa «reconnaissance».
Arnaque à Diourbel Un individu se fait passer pour le gouverneur
Une personne mal intentionnée se fait passer pour être le gouverneur de la région de Diourbel. L’usurpateur a pour le moment arnaqué un notable à Keur Goumack pour un montant de 3 millions et un chef d’établissement pour une somme de 1,5 millions. Son modus operandi consiste à cibler une personne et à lui demander de lui envoyer la somme demandée par Orange Money. Les forces de défense et de sécurité sont à ses trousses.
Congo, Qatar Macky Sall reprend les airs
Après le Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République, Macky Sall, s’est rendu, au Congo puis au Qatar pour assister à la journée du Sénégal de l’Expo. Cet événement coordonné par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), dirigée par Zahra Iyane Thiam, est prévu le 10 décembre prochain à Doha.
Coopération Le Royaume-Uni et le Sénégal signent un traité militaire pionnier
Dans une cérémonie historique à Dakar, le Royaume-Uni et le Sénégal ont consolidé leurs liens en matière de défense et de sécurité, avec la signature du tout premier traité de coopération militaire entre ces deux nations. Selon Seneweb, l’accord a été formellement conclu par James Heappy, ministre britannique des Forces armées, et son homologue sénégalais Oumar Youm. Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction envers l’excellence de cette coopération militaire, soulignant l’importance du dialogue pour maintenir la stabilité tant au niveau international que régional. Ils ont réitéré leur engagement à approfondir ce partenariat ancré dans les principes du respect mutuel de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de leurs nations respectives.
LES VOIES DU DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE SELON MAKHTAR DIOUF
Dans son ouvrage "Afrique, voies de développement", l'économiste sénégalais propose une analyse critique de la situation du continent et esquisse une stratégie audacieuse pour sortir l'Afrique du sous-développement
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 07/12/2023
L'Afrique cherche depuis des décennies la voie du développement économique et du progrès social, sans toujours y parvenir malgré ses richesses naturelles. Dans son ouvrage "Afrique, voies de développement", l'économiste sénégalais Makhtar Diouf propose une analyse critique de la situation et esquisse une stratégie alternative pour permettre à l'Afrique de s'extraire du sous-développement.
Selon lui, le premier obstacle au développement de l'Afrique réside dans "les obstacles léguées par la colonisation et les pesanteurs internes constituées par la gestion irrationnelle des économies africaines par leurs dirigeants", comme il l'écrit en introduction. Le continent a souffert des structures économiques mises en place pendant la colonisation, tournées uniquement vers l'exportation de matières premières, sans transformation ni valeur ajoutée. De plus, les gouvernements post-colonies ont trop souvent géré l'économie de manière clientéliste et non planifiée.
Makhtar Diouf estime qu'il faut rompre avec cette dépendance extérieure et ces errements internes pour permettre un véritable envol industriel de l'Afrique. Comme l'ont démontré les expériences des pays développés, "la clé du développement est l'industrialisation avec la promotion du fer et de l'acier qui propulse les autres secteurs", souligne-t-il. Or, l'Afrique reste trop peu industrialisée et industrialise insuffisamment ses matières premières, regrette l'économiste.
Plutôt que de considérer uniquement le taux de croissance, indicateur souvent trompeur sur le continent africain selon lui, Makhtar Diouf préconise de se concentrer sur "la valeur ajoutée manufacturière" pour mesurer le développement. Il faut transformer sur place les richesses naturelles pour créer de l'emploi et de la valeur. C'est dans cette optique qu'il plaide pour une véritable politique industrielle, avec la promotion des secteurs de la sidérurgie et de la métallurgie qui stimuleront les autres activités.
Makhtar Diouf propose une réorientation stratégique majeure pour l'Afrique, fondée sur l'industrialisation, la valorisation des matières premières locales et la mise en place de politiques économiques rationnelles et planifiées. Il s'agit selon lui d'extraire définitivement le continent des carcans du passé colonial et des errements du post-colonial pour suivre la voie vertueuse du développement industriel initiée par les pays aujourd'hui avancés. Un programme ambitieux mais nécessaire pour permettre à l'Afrique d'accéder, enfin, à l'émergence économique.
COUMBA GAWLO ANNONCE UN FESTIVAL INTERNATIONAL AU MALI
La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck va organiser au Mali un festival international dénommé « Le Chant des Linguère », du 14 au 17 février 2024.
Dakar, 6 déc (APS) – La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck va organiser au Mali un festival international dénommé « Le Chant des Linguère », du 14 au 17 février 2024, a-t-elle annoncé au sortir d’une audience que lui a accordée le Premier ministre malien, Choguel Maiga.
« Cette activité fait partie des questions abordées lors de cette audience » accordée lundi par le chef du gouvernement malien à la diva sénégalaise, indique un communiqué de son staff transmis à l’Agence de presse sénégalaise.
Coumba Gawlo Seck « se réjouit […] de la qualité des échanges avec le Premier ministre Choguel Maiga, qui ont porté, notamment, sur la prochaine édition du Festival international +Le Chant des Linguère+ au Mali, prévue du mercredi 14 au samedi 17 février prochain à Bamako », rapporte la même source.
Au cours de cet entretien avec M. Maiga, elle a salué « la disponibilité des autorités maliennes » et « a tenu à remercier en premier lieu le président de la Transition [malienne], le colonel Assimi Goita », indique la même source.
L’interprète de la chanson « Sant Rek », sortie en juillet dernier, s’est félicitée de l’accueil qui lui a été réservée au Mali, ce qui, selon lui, « s’inscrit en droite ligne d’une tradition fondée sur l’amitié et la fraternité entre le Sénégal et le Mali ».
Le communiqué ajoute que le thème principal de ce festival va porter sur « Paix, sécurité et cohésion sociale », avec des sous-thèmes comme « Le dividende démographique et l’autonomisation de la femme », « L’entrepreneuriat et le leadership féminins », « L’employabilité des jeunes », ou encore « La migration irrégulière ».
D’autres problématiques liées à la santé, à l’éducation et à la jeunesse seront abordées lors de cette manifestation, selon le communiqué.
Le programme de ce festival international prévoit par ailleurs un forum, un dîner de gala et « un méga concert » que la diva sénégalaise va animer avec « les femmes artistes du Mali ».
INCENDIE AU MARCHÉ DE BOUCOTTE, LES PERTES ÉVALUÉES A 1,5 MILLIARD FCFA
L’incendie survenu mardi au marché Saint Maur de Ziguinchor, communément appelé marché Boucotte, a entraîné des dégâts matériels et financiers évalués provisoirement à 1, 5 milliard de francs CFA.
Ziguinchor, 6 déc (APS) – L’incendie survenu mardi au marché Saint Maur de Ziguinchor, communément appelé marché Boucotte, a entraîné des dégâts matériels et financiers évalués provisoirement à 1, 5 milliard de francs CFA, a révélé, mercredi, le secrétaire général dudit marché, Serigne Kassé.
« Le bilan est lourd. Nous avons subi des pertes qui sont estimés provisoirement à 1,5 milliard de francs CFA pour près de 200 commerçants impactés », a-t-il précisé lors d’un point de presse.
Cet incendie a ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.
Serigne Kassé a fait savoir qu’une réunion de crise entre les responsables du marché de Boucotte et la mairie de Ziguinchor s’est tenue ce mardi, jour où s’était déclaré l’incendie.
Cette rencontre a « permis de tomber d’accord sur la destruction des cantines qui obstruent les voix d’accès, la création des conditions d’un accès en permanence aux bouches d’incendie et le relogement des commerçants impactés par l’incendie », a-t-il ajouté.
Serigne Kassé a invité l’État du Sénégal à terminer les travaux du marché Tilène de Ziguinchor afin, dit-il, de désengorger le marché Boucotte qui, selon lui, est « surpeuplé ».
Il a également demandé aux pouvoirs publics et aux bonnes volontés de penser à aider les commerçants impactés.
IL EST GRAND TEMPS QUE L’AFRIQUE AILLE SUR LE TERRAIN DE SES PROPRES NARRATIFS
Le journaliste Mactar Silla plaide pour que l'Afrique prenne en main ses propres narratifs médiatiques et ne se contente plus d'être le réceptacle des récits occidentaux. Il estime que le continent a les moyens de porter sa voix sur la scène mondiale
L’Afrique, sans plus attendre, doit aller sur le terrain de ses propres narratifs pour accéder à une souveraineté médiatique et parler au reste du monde, le continent ayant beaucoup à proposer au « banquet de l’universel », estime le journaliste et consultant international sénégalais Mactar Silla.
« Il est grand temps que l’Afrique aille sur le terrain de ses propres narratifs, car nous avons les compétences, les histoires, nous avons toutes les activités nécessaires » pour que « l’Afrique puisse non seulement s’occuper de l’Afrique, mais parler du reste du monde, car nous avons beaucoup d’apports à mettre sur ce banquet de l’universel », a-t-il déclaré.
Mactar Silla, par ailleurs universitaire et entrepreneur, était lundi l’invité de Radio Alger, station généraliste de la Radio algérienne (publique). Il représente les radios et télévisions privées du continent au sein du comité exécutif de l’Union africaine de radiodiffusion.
« Aujourd’hui, les modes de domination ne passent plus par les guerres, les armes avec fracas », mais « par les dominations à travers les médias, c’est ainsi qu’on formate les esprits, qu’on essaie d’imposer ses cultures, ses démarches », a souligné le fondateur de Label TV et Label Radio, média panafricain ayant son siège au Gabon.
Selon Matar Silla, le continent africain doit s’investir, « de manière résolue, pour avoir sa propre stratégie concertée à la fois nationale et panafricaine, afin que les Africains puissent peser de tout leur poids » dans le domaine des médias et avoir ses propres objectifs en la matière.
Il annonce pour bientôt la création d’une chaine de télévision panafricaine dont l’objectif sera de travailler à « une souveraineté médiatique de l’Afrique ».
« Au mois d’août dernier à Kinshasa (RDC), avec d’autres collègues, notamment de ‘Top Congo’, première radio en République démocratique du Congo, Ismaël Soumano, directeur général de ‘La Gazette du Golfe’, on a décidé de créer une chaine panafricaine qui soit disponible non seulement sur le continent, mais aussi en Europe, en Occident et partout », a-t-il indiqué.
« Cette initiative vise à imposer la réciprocité face à l’arrivée des chaînes occidentales sur le continent africain. Parce que nous croyons en cette réciprocité, nous pensons qu’il est hors de question que toutes les chaines viennent nous assiéger de partout, et que l’inverse ne soit pas possible, qu’il n’y ait pas de contenu africain, que nous ne soyons pas sur la fréquence disponible en Europe », explique l’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS).
Selon lui, « il faut inverser la tendance et appliquer la réciprocité », insiste Matar Silla. Il dit miser sur le partenariat public-privée qui devrait à ses yeux permettre de « surfer et d’engranger tout le capital qui peut y avoir sur le continent africain du point de vue des compétences visibles dans des rédactions africaines […] qui sont bien formées et qui sont dans des contextes beaucoup plus contraignants que les confrères européens et qui y tirent leur épingle du jeu ».
« Si nous arrivons à fédérer tout cela, en ne créant pas seulement des chaines généralistes mais thématiques aussi », de manière à ce que l’Afrique puisse aller « à l’assaut du monde grâce à des messages à dire, des narratifs, à ses contenus, ses histoires, ses valeurs dans un monde où beaucoup de choses sont en train de se désagréger, je pense qu’on a beaucoup de choses à apporter en termes de contenus, de savoir-faire, de savoir-vivre », indique-t-il.
Il a souligné l’importance de la formation pour la mise à disposition de compétences, soulignant la nécessité de « faire le tri des gens qui ont fait irruption dans le métier sans être des journalistes », afin d’éviter « toute censure inutile ».
“LES ÉTATS AFRICAINS ONT RATÉ LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE”
"Nos pays ont raté un virage dans la politique de la jeunesse. En effet, dit-il, à un moment donné, quand on a senti une évolution exponentielle de la population jeune, on n'a pas pu faire coïncider des aspirations et préoccupations des jeunes"
À l'occasion d'un atelier de présentation des résultats d'une enquête sur les aspirations, la résilience et l'adaptabilité des jeunes à la pandémie à coronavirus tenu hier, à Dakar, l'ancien ministre de la Jeunesse, Aly Koto Ndiaye, a déclaré que les États africains ont raté leur politique de la jeunesse.
Le président du Fonds de développement du service universel des télécommunications et ancien ministre de la Jeunesse, Aly Koto Ndiaye, a déclaré que les pays africains ont raté la politique de la jeunesse. Il s'exprimait hier, en marge d'un atelier de présentation des résultats d'enquête sur les aspirations, la résilience et l'adaptabilité des jeunes à la pandémie de Covid-19.
"Nos pays ont raté un virage dans la politique de la jeunesse. En effet, dit-il, à un moment donné, quand on a senti une évolution exponentielle de la population jeune, on n'a pas pu faire coïncider des aspirations et préoccupations des jeunes avec les priorités de dépenses et donc, les dépenses de l'État ont retenu comme priorité des secteurs qui sont certes importants, mais qui ne prennent pas en compte la montée en puissance de la frange jeune et, du coup, on est arrivé à un moment où l'État était débordé", a souligné l'ancien ministre de la Jeunesse.
Selon lui, "les agriculteurs, quand ils ont un problème, ils vont au ministère de l'Agriculture. Les hommes de santé, quand ils ont un problème, ils vont au ministère de la Santé et ainsi de suite". Mais, regrette-t-il, les jeunes, selon les problèmes qu'ils ont, ils vont faire le tour des ministères. "Et c'est ça le problème, c'est-à-dire, on attend beaucoup du ministère de la Jeunesse qui, en réalité, n'a pas tellement ce pouvoir de décision, d'orientation ou d'adaptation de l'action gouvernementale", a indiqué l'ancien ministre de la Jeunesse. Avant de préciser que "les jeunes ont des préoccupations qui regroupent, touchent ou interpellent l'ensemble des départements ministériels et dans l'organisation gouvernementale on parle du ministère de la Jeunesse qui est au 20e ou 25e rang protocolaire, sans aucun pouvoir d'orientation du ministère des Finances, de celui de la Santé ou n'importe lequel". Et c'est pourquoi, reconnaît-il," les attentes ne sont pas parfois suivies d'effets. Parce que, explique-t-il, souvent on ne sait pas où s'orienter et on fait focus sur le ministère de la Jeunesse qui n'a pas de pouvoir de décision et c'est un problème pour l'ensemble des pays africains".
D'après Aly Koto Ndiaye, nos États africains doivent se mettre dans un élan, dans une dynamique prospective, de prévention, de planification de nos politiques publiques pour endiguer cette masse juvénile, dont les préoccupations sont plurielles. "Si ces préoccupations ne sont pas prises en compte dans les politiques de développement, elles se traduisent par une angoisse isolée qui peut être gérée, mais aussi par une angoisse générale qui se traduit souvent par des déflagrations", a-t-il souligné.
Selon l'ancien ministre de la Jeunesse, son plaidoyer a toujours été de "renforcer au plan institutionnel, mais aussi et surtout au plan des moyens et dégradations des services ayant en charge des préoccupations de la jeunesse, de renforcer le ministère de la Jeunesse dans ce sens, parce que, dit-il, il est réceptionné très souvent les requêtes de la jeunesse sans trop de moyens pour répondre favorablement".
Par la même occasion, M. Ndiaye a souligné que les ateliers de ce genre constituent des éléments de prise de conscience, mais pas pour que les décideurs prennent des décisions pour les jeunes, mais que les seniors se mettent à harmoniser les préoccupations évoquées et déclinées par les jeunes.
In fine, dit-il, "le ministère de la Jeunesse ne peut pas tout prendre en charge. Il peut porter le plaidoyer, mais comment marchent nos États ?, ça, c'est un autre problème. La problématique jeune est une question qui n'interpelle pas seulement l'État. C'est un sujet multiacteurs aussi bien l'État, les collectivités, la communauté, la famille et surtout les parents ont une responsabilité dans la conception psychologique, intellectuelle de l'individu".
BOY DJINNÉ ARRÊTÉ
Baye Modou Fall alias boy djinné est de nouveau dans les liens de la prévention. D’après des sources dignes de foi, il a été alpagué hier nuit sur l’autoroute par des éléments de la section de recherches de Thiès.
Baye Modou Fall alias boy djinné est de nouveau dans les liens de la prévention. D’après des sources dignes de foi, il a été alpagué hier nuit sur l’autoroute par des éléments de la section de recherches de Thiès alors qu’il s’apprêtait à commettre un cambriolage à Touba.
Il est conduit dans les locaux de la section de recherches avec le véhicule et tout le matériel qu’il devait utiliser pour commettre son forfait.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 6 DÉCEMBRE
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a exprimé sa compassion aux sinistrés de l’incendie du marché Saint Maur des Fossés de Ziguinchor, et demandé au Gouvernement d’accompagner les commerçants concernés.
Le Chef de l’Etat a poursuivi sa communication sur le vote de la loi de finances pour l’année 2024, qui s’établit à 7003 milliards de FCFA, en adressant ses chaleureuses félicitations au Parlement et au Gouvernement, notamment au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre en charge des relations avec les Institutions, aux Ministres et à leurs services pour l’excellente préparation et le bon déroulement de la session budgétaire.
Le Chef de l’Etat a salué les performances budgétaires et financières de l’Etat ces dix (10) dernières années, démontrant la pertinence du Plan Sénégal Emergent (PSE), orienté vers l’investissement productif, l’inclusion, la protection sociale et la bonne gouvernance.
Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’Etat ; à la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes ; au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des Conseils présidentiels territorialisés.
Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale.
Abordant la mise en œuvre de la politique d’industrialisation, le Président de la République a insisté sur l’inauguration et la fonctionnement optimal de la deuxième phase du Parc industriel intégré de Diamniadio. A cet égard, il a félicité le Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries pour le travail remarquable accompli, à côté de la DGPU, de l’APROSI, de l’APIX et des entreprises installées dans la zone, pour faire de Diamniadio, un Pôle industriel international de référence.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour remercier la République populaire de Chine pour son accompagnement, ainsi que les industries implantées à Diamniadio, pour leur engagement à contribuer au renouveau industriel du Sénégal, seule dynamique apte, sur le long terme, à accélérer la croissance et à créer massivement des emplois décents sur l’ensemble du territoire national.
Revenant sur la politique de promotion des droits humains, le Chef de l’Etat a magnifié toutes les avancées significatives constatées, depuis 2012, dans la protection et le respect des droits humains à travers les différentes réformes juridiques, les structures créées et les importantes ressources budgétaires mobilisées.
Le Président de la République a ainsi indiqué la nécessité du renforcement institutionnel du Comité sénégalais des Droits de l’homme (CSDH) avec un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’Homme.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué les sujets suivants :
l’inauguration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine : en rappelant la priorité accordée à la construction et à la modernisation des édifices religieux, dont la réalisation du nouveau sanctuaire marial de Popenguine.
A cet égard, le Chef de l’Etat félicite la communauté chrétienne, les entreprises sénégalaises et le Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux, qui ont permis l’aboutissement de cet important projet.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Intérieur de veiller au bon déroulement de la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, prévue le 09 décembre 2023, en présence du Secrétaire d’Etat du SaintSiège, le Cardinal Pietro PAROLIN, représentant du Pape François.
l’intensification de la mise en œuvre du programme « Sénégal Zéro bidonvilles » : en saluant la réalisation, sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et des partenaires de l’Etat, du projet emblématique « BARAKA », qui a permis la restructuration urbaine, la modernisation de l’habitat et le relogement adéquat de plusieurs familles installées antérieurement sur le site.
Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le Conseil des dossiers de coopération et de partenariat, et de son agenda diplomatique, notamment la tenue, le 24 novembre 2023 à Dakar, de la réunion du Comité de Haut niveau du chantier Paix et Sécurité de l’UEMOA.
Dans sa communication portant sur la coordination de l’action gouvernementale, le Premier Ministre a évoqué :
l’inauguration de la maison de la femme et de la Maison des Associations de Guédiawaye ;
l’inauguration d’usines dans le domaine industriel de Diamniadio ;
la réunion sur le financement de la campagne agricole ;
le suivi des projets d’infrastructures de l’enseignement supérieur ;
le suivi des subventions des denrées de grande consommation.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la campagne de commercialisation agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
le projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme ;
le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ;
le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale de Ndayane entre le Port autonome de Dakar et Dubai Port World ;
le projet de décret portant règlement d’établissement de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles.
le projet de décret fixant les conditions de prélèvement de la cornée dans les établissements de santé.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire générale de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023
Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA
LA BCEAO FIXE SON TAUX DIRECTEUR À 3,50 %
La BCEAO a déclaré, mercredi, à Dakar, avoir décidé de relever de 0,25 point son taux directeur, celui auquel elle prête ses ressources aux banques commerciales, à partir du 16 décembre prochain.
Dakar, 6 déc (APS) – La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a déclaré, mercredi, à Dakar, avoir décidé de relever de 0,25 point son taux directeur, celui auquel elle prête ses ressources aux banques commerciales, à partir du 16 décembre prochain.
Le but de cette décision est d’‘’anticiper’’ et de ‘’contenir l’impact des risques’’ économiques, a expliqué le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou, lors d’une conférence de presse donnée à la suite d’une réunion du comité de politique monétaire (CPM) de l’institution financière.
‘’Le principal taux directeur, auquel la BCEAO prêtera ses ressources aux banques passera de 3,25 à 3,50 %’’, a précisé M. Brou.
Le coefficient des réserves obligatoires est maintenu à 3,0 %, selon le comité de politique monétaire. Ce coefficient désigne la proportion des dépôts de la clientèle et des crédits que les banques sont tenues de conserver à la banque centrale.
‘’Cette décision (le relèvement du taux directeur) survient dans un contexte où les risques d’un retour des tensions inflationnistes sont en hausse, en lien avec la montée des incertitudes, tant au niveau international que régional’’, a expliqué Jean-Claude Kassi Brou.
La hausse du taux directeur et le maintien à son niveau actuel du coefficient des réserves obligatoires tiennent également compte ‘’des tensions sur les comptes extérieurs de l’Union’’, les huit membres de la BCEAO.
La banque centrale s’attend à un taux de croissance économique de 5,7 % pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine, soit le même taux qu’en 2022, contre 6,1 % en 2021.
‘’Soutenir l’activité économique de l’Union’’
‘’L’activité économique au sein de l’Union a maintenu la dynamique de progression au troisième trimestre 2023, laissant augurer pour l’ensemble de l’année 2023 une croissance économique projetée à 5,7 %’’, a expliqué le président du CPM et gouverneur de la BCEAO.
Le taux d’inflation annuel devrait être de 3,7 % au terme de l’année 2023. Il était de 7,4 % en 2022.
‘’Les crédits à l’économie continuent d’évoluer à un rythme soutenu, enregistrant une progression de 13,9 % en rythme annuel à fin septembre 2023, après 16,2 % à la fin juin 2023’’, indique la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.
Le rythme de progression des crédits accordés aux entreprises privées est de 15,0 %, après une hausse de 18,9% au trimestre précédent, selon la BCEAO.
Les crédits octroyés aux ménages ont augmenté de 9,8 %, après une hausse de 11,3 % trois mois plus tôt, selon le gouverneur de la banque centrale. ‘’Cette évolution permet de soutenir l’activité économique de l’Union.’’
M. Brou assure que ‘’le comité de politique monétaire prendra, si cela est nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire de la zone contre les risques qui entourent les perspectives macroéconomiques’’.
DAKAR ET LONDRES SIGNENT UN TRAITÉ DE COOPÉRATION MILITAIRE HISTORIQUE
Le Sénégal et le Royaume-Uni ont déclaré dans un communiqué conjoint parvenu mercredi à l’APS avoir créé une commission militaire mixte et signé un traité de coopération de défense et de sécurité.
Dakar, 6 déc (APS) – Le Sénégal et le Royaume-Uni ont déclaré dans un communiqué conjoint parvenu mercredi à l’APS avoir créé une commission militaire mixte et signé un traité de coopération de défense et de sécurité, le premier de l’histoire des relations sénégalo-britanniques.
‘’Le Royaume-Uni et le Sénégal renforcent leurs liens en matière de défense et sécurité, avec la signature historique du […] traité de coopération militaire entre les deux nations’’, affirment les deux parties.
Elles ont mis sur pied, sur la base de l’accord en question, une commission militaire mixte.
Cette initiative ‘’permettra aux deux pays de planifier, d’organiser et de coordonner [des] actions de coopération, d’examiner de nouveaux axes de coopération’’.
Le traité a été signé par le ministre sénégalais des Forces armées, El Hadji Omar Youm, et son homologue britannique, James Heappey.
Les deux ministres ont exprimé ‘’leur satisfaction quant à l’excellence’’ des relations sénégalo-britanniques.
De même ont-ils ‘’souligné l’importance du dialogue pour garantir la stabilité internationale et régionale’’.
El Hadji Omar Youm et James Heappey ont ‘’réaffirmé leur détermination à approfondir ce partenariat fondé sur les principes de respect mutuel, de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale des deux États’’.
Sur la base du traité signé, ‘’le Royaume-Uni et le Sénégal vont œuvrer ensemble pour renforcer la sécurité et la stabilité régionales, combattre la criminalité organisée et le trafic de drogue dans le golfe de Guinée, et lutter contre l’instabilité et le terrorisme dans le Sahel’’, lit-on dans le communiqué.
Après avoir signé l’accord à Dakar, M. Heappey a été reçu en audience par le président sénégalais, Macky Sall, selon la même source.
‘’Les échanges ont porté sur les perspectives de coopération sécuritaire et ont permis de consolider et de faire progresser le partenariat bilatéral entre le Royaume-Uni et le Sénégal’’, poursuit-elle.