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13 février 2025
« OUSMANE SONKO, C’EST MONSIEUR PROPRE »
Les nouvelles accusations portées contre le leader du PASTEF n’ébranlent pas le président d’Afrika Jom Center. Alioune TINE demande aux partisans d’Ousmane SONKO de ne pas en faire cas.
Les nouvelles accusations portées contre le leader du PASTEF n’ébranlent pas le président d’Afrika Jom Center. Alioune TINE demande aux partisans d’Ousmane SONKO de ne pas en faire cas.
Selon lui, « Ousmane SONKO, c’est M. Propre, reconnu aux impôts comme un incorruptible ».
Alioune TINE qui met à l’index le député Matar DIOP qui a déclaré à l’Assemblée nationale qu’Ousmane SONKO avait bénéficié de financements pour avoir promis de renégocier les contrats pétroliers une fois élu, propose une nouvelle loi.
« Aucun de ses partisans ne doit avoir de souci pour une enquête exhaustive qui vise tous les candidats à la présidentielle. Nous proposons une loi sur le financement des campagnes électorales depuis 98/2000, les moments forts de la démocratie sénégalaise. Idem pour l’usage des moyens de l’Etat pour faire campagne. Nous n’avons rien à voir avec ceux qui font de la politique politicienne sur la question alors qu’en tant que député c’était plus pertinent de faire une proposition de loi sur le financement des campagnes électorales », écrit-t-il sur son compte X (ancien Twitter).
Embouchant la même trompette que le député DIOP, l’ancien journaliste, Cheikh Yérim SECK, a réitéré les mêmes accusations, estimant que le leader du PASTEF aurait reçu beaucoup d’argent venant du Qatar.
DIAMNIADIO, LA DEUXIÈME PHASE DE LA PLATEFORME INDUSTRIELLE INAUGURÉE
Le président de la République, Macky Sall, a procédé à l’inauguration, ce mardi après-midi, de la deuxième phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio (P2ID).
Le président de la République, Macky Sall, a procédé à l’inauguration, ce mardi après-midi, de la deuxième phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio (P2ID).
Le chef de l’État, après son arrivée dans cette ville située à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, a coupé le ruban symbolique de la mise en service de la P2ID.
Le Premier ministre, Amadou Ba, d’autres membres du gouvernement et des autorités administratives locales ont pris part à la cérémonie d’inauguration.
La plateforme industrielle internationale de Diamniadio fait partie des projets phares du Plan Sénégal émergent.
Constituée de bâtiments modernes, elle offre des avantages fiscaux et non fiscaux, des facteurs de production compétitifs et un positionnement stratégique à ses usagers, selon un document de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI).
La phase 2 de la P2ID s’étend sur 40 hectares et a été construite avec 60 milliards de francs CFA de la China Eximbank, indique l’APROSI.
Elle comprend trois hangars de type A de 7.900 mètres carrés, six hangars de type B de 5.000 mètres carrés et huit hangars de type C de 2.500 mètres carrés.
S’y ajoute un bâtiment à usage d’habitation d’une capacité de 1.000 personnes, qui est destiné aux travailleurs de la plateforme et des entreprises voisines, selon le document de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels.
Une zone administrative comprenant un guichet unique et un entrepôt douanier est construite aussi dans l’enceinte de la P2ID.
LE CASA SPORTS A UN NOUVEL ENTRAINEUR
Le comité directeur du Casa sports a nommé, mardi, Cheikh Tidiane Cissé, ancien joueur du Casa Sports et titulaire d’une licence B CAF, comme coach intérimaire sur le banc du Casa Sports.
Ziguinchor, 5 déc (APS) – Le comité directeur du Casa sports a nommé, mardi, Cheikh Tidiane Cissé, ancien joueur du Casa Sports et titulaire d’une licence B CAF, comme coach intérimaire sur le banc du Casa Sports, a informé le manager général du club fanion de Ziguinchor, Siaka Bodian.
S’exprimant lors d’un point de presse, il a signalé que Mame Moussa Diarra sera l’adjoint du nouvel entraîneur du Casa Sports.
Ansou Diadhiou a été démis de ses fonctions, ce mardi, par le comité directeur du Casa Sports.
« Nous avons mis en place un duo intérimaire avec à sa tête Cheikh Tidiane Cissé, un ancien sociétaire du Casa Sports des années 80. Il sera en compagnie de Mame Moussa Diarra qui, jusque-là, est l’entraîneur junior de l’équipe du Casa Sports’’, a précisé Siaka Bodian.
Il a annoncé que les deux entraineurs ‘’vont dès demain [demain] prendre en charge l’équipe pour préparer le match contre le Jaraal ».
« Le comité directeur du club s’est réuni pour examiner la situation difficile dans laquelle vit le club avec deux points seulement à son compteur. La situation était alarmante et il fallait prendre des mesures draconiennes pour relever très rapidement la pente », a-t-il expliqué.
Parmi les solutions envisagées, dit-il, « le comité a pris la décision de se séparer des entraîneurs qui avaient en charge les destinées de cette équipe première, notamment l’entraîneur principal, Papa Gorgui Ansoumane Diadhiou, son adjoint, Papa Maguette Gningue, et l’entraîneur des gardiens, El Hadji Mané ».
« C’est le cœur meurtri que le comité directeur a pris cette décision. Le club se sépare d’eux pour insuffisance de résultats, mais pas parce qu’ils ils ne sont pas compétents ou ils sont responsables de la situation que traverse le Casa sports’’, a-t-il justifié.
Il a souligné que cette décision s’inscrit dans ‘’la marche normal d’un club de football et les risques du métier d’un entraîneur », a justifié Siaka Bodian.
Il a ainsi remercié les supporters pour, dit-il, leur patience durant ces moments difficiles traversé par l’équipe de Ziguinchor.
par Bassirour Niang
ALIOU LAM, LE MÉDECIN MILITAIRE QUI VEUT SOIGNER LE SÉNÉGAL
Il mise sur son impressionnant parcours professionnel et humain pour élaborer avec son équipe un programme politique répondant aux besoins essentiels de la population sénégalaise
Le Professeur Aliou Lam, né le 20 mars 1960 à Gagué Chérif, dans le département de Foundiougne de la région de Fatick, se distingue comme une figure emblématique de la médecine au Sénégal. Sa carrière, marquée par une ascension exceptionnelle, témoigne de son engagement profond envers la médecine et le service public.
Son parcours académique débute en 1967 à l'école primaire de Gagué Chérif, avant de se poursuivre à l'école primaire St Kisito de Foundiougne (1969-1973). Il affine ses connaissances au Collège du Sine de Fatick (1974-1977), puis au Lycée Gaston Berger de Kaolack (1978-1980). Son ambition le mène à Dakar où, le 25 Août 1980 il intègre l'École Militaire de Santé de Dakar (EMS) et entame des études de médecine à la Faculté de Médecine de l'Université de Dakar, couronnées par une thèse de doctorat d’État le 23 mars 1988.
Entre 1986 et 1989, il se spécialise en chirurgie et en ophtalmologie en tant qu'interne des hôpitaux de Dakar. Dès le 1er janvier 1990, il est nommé assistant en ophtalmologie à l'Hôpital Principal de Dakar, un rôle qu'il assume jusqu'en mars 1995. Cette période est enrichie par un séjour en France pour une formation spécialisée en chirurgie vitréo-rétinienne, de janvier à juin 1999.
Dans le domaine militaire, il débute en 1980 comme élève officier médecin, progressant pour devenir médecin lieutenant en 1988, puis médecin capitaine en 1993. En mars 1995, il accède au rang de spécialiste des hôpitaux des armées à Paris et au grade de médecin commandant en avril 1999. Son expertise est couronnée en novembre 2001, lorsqu'il devient Professeur agrégé du Val de Grâce à Paris. Il atteint le grade de médecin lieutenant-colonel en 2004.
En 2002, le Professeur Lam est nommé chef du Service d'Ophtalmologie de l'Hôpital Principal de Dakar, poste qu'il occupe avec distinction jusqu'en 2006. Durant cette période, il est également à la tête du Département de Chirurgie Spéciale de l'hôpital. En décembre 2006 il prend sa retraite anticipée des armées et crée la Clinique Colaser première entreprise médicale agréée par l'APIX en 2007.
Au-delà de son parcours médical et militaire, le Professeur Lam brille par sa contribution scientifique notable, ayant rédigé et encadré une centaine de publications et thèses en médecine. Il manifeste également un vif intérêt pour des thèmes comme le développement durable, l'agriculture, et les défis de l'urbanisation au Sénégal, démontrant ainsi son engagement envers les enjeux sociétaux de son pays.
Aujourd'hui, avec son mouvement “ Ensemble pour le vrai changement ”, le Professeur Lam s'engage dans l'arène politique en se portant candidat à l’élection présidentielle de 2024. Animé par la volonté de guider le Sénégal vers des solutions concrètes face à ses multiples défis, il mise sur son impressionnant parcours professionnel et humain pour élaborer avec son équipe un programme politique répondant aux besoins essentiels de la population sénégalaise.
par Jean Pierre Corréa
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UN LIVRE SUR LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE REMET LE SÉNÉGAL AU COEUR DES ENJEUX GÉOPOLITIQUES
Pour comprendre les enjeux qui se dessinnent à l'orée de ces prochaines décennies, il est urgent de lire "Le Sénégal, une diplomatie au diapason du monde : Champ évolutif, jeux et enjeux".
Samedi 2 décembre, le Salon des Princes du Terrou Bi, accueillait le gratin de la haute diplomatie de notre pays, d'hier, d'aujourd'hui et de demain. De nombreuses personnalités sénégalaises, mais aussi de tout le continent, sont venues échanger autour de l'ouvrage de Son Excellence l'ambassadeur Amadou Diop, intitulé "Le Sénégal, une diplomatie au diapason du monde : Champ évolutif, jeux et enjeux".
Cet aéropage de diplomates ont surtout par leurs propos démontré que depuis des lustres, le ministère des Affaires Etrangères de notre pays avait su toujours être le creuset de l'élégance, du bon goût et du sens de l'État.
Son Excellence Amadou Diop, que beaucoup ont découvert à travers les témoignages de tant de hautes personnalités de notre diplomatie, est un pur produit de notre administration diplomatique. Il en a traversé toutes les époques, ce qui lui permet de dire de la Diplomatie Sénégalaise, qu'elle est au diapason du monde.
L'ambassadeur Amadou Diop est actuellement le Conseiller diplomatique de l'honorable président de l'Assemblée nationale, le Dr Amadou Mame Diop et c'est l'Ambassadeur Seydou Nourou Ba qui a eu l'honneur de dire qui est l'ambassadeur Amadou Diop et de nous narrer son parcours, depuis l'époque du président Diouf, jusqu'aux hautes fonctions d'ambassadeur auprès d'institutions africaines et européennes, notamment au Royaume de Belgique.
"Le Sénégal, une Diplomatie au Diapason du monde : Champ évolutif, jeux et enjeux." Pourquoi cet ouvrage prend toute son importance dans le moment que nous vivons actuellement, l’Ambassadeur Sylvain Sambou, l'a expliqué dans son intervention. Des témoignages édifiants sur l'importance de la diplomatie sénégalaise.
Qu'il se soit agi de l'ambassadeur Babacar Carlos Mbaye ou de madame la ministre des Sénégalais de l'extérieur, Annette Seck Ndiaye, et d'autres hauts fonctionnaires de notre administration diplomatique, ou encore de son Excellence Aisse Kabo, représentante permanente de l'UEMOA au Sénegal, tous ont magnifié l'énorme travail de l'ambassadeur Amadou Diop, qui a remis notre diplomatie au coeur des problématiques qui constituent la géopolitique actuelle du monde.
Le ministre Mankeur Ndiaye a souligné l'importance actuelle du rôle tenu par nos diplomates. Mankeur a rappelé les importants acquis diplomatiques du Sénégal sous Macky Sall : les initiatives prises durant sa présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Novembre 2016 et l'introducion pour la 1ère fois au Conseil de Sécurité de la thématique "Eau, Paix et Securité" (l'hydrodiplomatie). La tenue du Sénégal durant la crise gambienne et le départ sans effusion de sang du president Yaya Jammeh : un grand succès de la diplomatie sénégalaise.
Maître Djibril War, ministre Conseiller a tenu à faire remarquer l'importance de la diplomatie parlementaire, tout en racontant le parcours de l'Ambassadeur Amadou Diop. "Il est vrai, dit-il que la diplomatie a toujours été considérée comme relevant de l’exécutif, du président de la République qui signe les Accords et Traités, même si le pouvoir législatif a seul le pouvoir de le faire adopter par vote pour ratification. La diplomatie parlementaire est une réalité. Mais elle devrait bien sans faire concurrence à l'Exécutif jouer ses bons offices pour compléter, combler certains point devant certaines situations."
Avant de conclure son intervention en ces termes : " La diplomatie parlementaire peut par le biais des groupes d’amitié parlementaire jouer un rôle considérable pour trouver des solutions à des problèmes notamment la question migratoire des populations du Sud, de l’Afrique vers les pays du Nord comme l’Europe, l’Amérique qui connaissent souvent une tournure tragique."
L'ambassadeur Amadou Diop, démontre que de cette vaste expériencee, il a su retracer les balises de cette riche diplomatie dans ses constantes ajustées aux variables des multiples enjeux qui sous-tendent la marche du Monde.Il a ainsi eu le mérite, dans une approche prospective, de tracer les sillons des nouveaux défis multidimensionels, qui reconfigurent la géopolitique mondiale et mettent l'Afrique à la croisée des chemins.
De nouveaux enjeux pour une nouvelle génération de diplomates.
Ce fut enfin à l'honorable Moussa Diakhate, président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale de déclarer dans un style dynamique et d'une voix forte, que "la chance du Sénégal de disposer encore de ces sommités qui ont écrit l'histoire de ce pays, les oblige à rester disponibles, en les exhortant d'user de leur devoir de transmission à la future génération. Il vous est exigé à vous les doyens d'assurer la transmission de vos expériences pour garder le Sénégal dans le temps du monde". Il y eut de l'émotion, des expressions sincères d'amitié et de reconnaissance de l'expertise de l'Ambassadeur Amadou Diop.
Pour comprendre les enjeux qui se dessinnent à l'orée de ces prochaines décennies, il est urgent de lire "Le Sénégal, une diplomatie au diapason du monde : Champ évolutif, jeux et enjeux".
LES PLANS AMBITIEUX D'AKON CITY SE HEURTENT À LA RÉALITÉ DU TERRAIN
Cinq ans après avoir été présenté comme le nouveau Wuhan africain, Akon City n'est toujours qu'à l'état de projet. L'ambitieuse cité du futur peinant à sortir de terre, ses promesses initiales apparaissent aujourd'hui bien lointaines
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/12/2023
Le chanteur Akon a dévoilé il y a cinq ans ses plans pour construire une ville futuriste au Sénégal, baptisée Akon City. Mais comme le révèle le site d'information britannique The Guardian, ce mégaprojet inspiré de Wakanda semble aujourd'hui bien loin de ses promesses initiales.
En théorie, un étrange bâtiment blanc en béton situé dans le village de pêcheurs de Mbodiène devrait devenir le "centre d'accueil" de cette cité du futur. Pourtant, sur place, seul un terrain vague témoigne de cet ambitieux projet qui peine à voir le jour.
Les plans avaient été présentés en 2018 par Akon, artiste américano-sénégalais, avec comme objectif l'achèvement de la première phase de construction fin 2023. Mais selon The Guardian, Akon City a connu depuis de nombreux retards et controverses.
Jean Charles Édouard Sarr, ingénieur de maintenance et passionné de cryptomonnaies originaire du village, figurait parmi les plus enthousiastes à l'annonce du projet. "Si la jeunesse a accès à de bonnes universités, elle aura plus de chances de trouver un emploi ici", confie-t-il, espérant ainsi enrayer l'exode des cerveaux vers l'Europe.
Le chef du village, Michel Diome, qui a rencontré plusieurs fois Akon, misait quant à lui sur les retombées économiques pour la pêche locale en déclin. "Tout chef de village souhaiterait un tel projet générateur d'emplois", affirme-t-il.
Pourtant, selon les révélations du Guardian, le soutien des autorités sénégalaises semble désormais se distendre. La société Sapco, qui avait prêté 2 millions de dollars à Akon, menacerait de résilier le contrat si aucun progrès n'était constaté d'ici l'an prochain.
Par ailleurs, le projet serait entaché d'irrégularités concernant les droits fonciers des habitants de Mbodiène. Certains réclament toujours une indemnisation pour les terres cédées il y a plus d'une décennie. Sollicité par The Guardian, Sapco n'a pas donné suite.
Alors qu'Akon promettait de relier sa cryptomonnaie Akoin au développement d'Akon City, la réalité semble aujourd'hui bien moins rose pour ce chantier qui risque fort de rester lettre morte.
SONKO DANS L'ATTENTE DU TRIBUNAL
Le 12 décembre, la justice sénégalaise devra statuer sur le maintien ou non de l'opposant sur les listes électorales, élément déterminant pour sa possible candidature à l'élection présidentielle de 2024
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/12/2023
L'opposant sénégalais Ousmane Sonko sera fixé le 12 décembre sur sa réintégration ou non dans les listes électorales, un enjeu crucial pour sa candidature à l'élection présidentielle de 2024 au Sénégal. C'est ce qu'a appris l'AFP mardi de source judiciaire.
La Cour suprême avait cassé le 17 novembre un précédent jugement rendu en octobre qui avait remis M. Sonko dans la course électorale, annulant sa radiation des listes électorales prononcée suite à sa condamnation dans une affaire de mœurs. La plus haute juridiction du pays a décidé que ce dossier devait être rejugé en première instance par le tribunal de Dakar.
Cette "audience spéciale" est prévue le 12 décembre à 08H30 locales, selon un communiqué de la Cour d'appel consulté par l'AFP. L'opposant avait été radié après sa condamnation en juin à deux ans de prison ferme pour "débauche de mineure". M. Sonko nie ces accusations et y voit des "machinations" du pouvoir visant à l'exclure de la présidentielle, ce que le gouvernement dément.
Sa radiation l'empêcherait de se présenter à la présidentielle de 2024 si elle était confirmée. Cette affaire révèle les tensions persistantes entre l'opposant et l'Etat sénégalais depuis plus de deux ans, sujet de nombreux épisodes de troubles ayant fait des morts. Incarcéré fin juillet sous d'autres chefs, M. Sonko crie toujours au complot politique.
CHAMPIONNAT DU MONDE, QUALIFICATION HISTORIQUE DU SÉNÉGAL
L’équipe nationale féminine du Sénégal s’est qualifiée, mardi, pour la première fois de son histoire au tour principal du championnat du monde de handball, après son succès, 22-15, contre la Chine.
Dakar, 5 déc (APS) – L’équipe nationale féminine du Sénégal s’est qualifiée, mardi, pour la première fois de son histoire au tour principal du championnat du monde de handball, après son succès, 22-15, contre la Chine.
Après leur match nul (22-22) contre la Croatie et leur défaite face à la Suède (18-26), les Lionnes du Sénégal avaient besoin d’un résultat positif face aux Chinoises pour passer au tour suivant du championnat du monde de handball organisé en Norvège, en Suède et au Danemark. La demi-centre de l’équipe sénégalaise, Soukeïna Sagna est désignée meilleure joueuses du match.
Le Sénégal rejoint le Cameroun et l’Angola, les deux autres représentants africains qualifiés au tour principal.
CAN FÉMININE 2024, LE SÉNÉGAL ASSURE SA QUALIFICATION FACE À L’EGYPTE
L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a validé, mardi, sa deuxième qualification consécutive à la Coupe d’Afrique des nations 2024 de la catégorie prévue au Maroc, après son match nul (0-0) face à l’Egypte.
Dakar, 5 déc (APS) – L’équipe nationale féminine de football du Sénégal a validé, mardi, sa deuxième qualification consécutive à la Coupe d’Afrique des nations 2024 de la catégorie prévue au Maroc, après son match nul (0-0) face à l’Egypte.
Les Lionnes du Sénégal avaient battu les Égyptiennes, 4-0, jeudi dernier, à Thiès, à environ 70 kilomètres à l’est de Dakar, lors de la phase aller de ces éliminatoires.
Les Sénégalaises vont prendre part à leur troisième phase finale de CAN féminine, après celles organisées en Guinée Équatoriale (2012) et au Maroc (2022).
Lors de cette dernière édition, les Lionnes avaient atteint les quarts de finale. Le Sénégal avait été éliminé par la Zambie, 4 tirs au but à 2.
Le Ghana, le Mali, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, la Tunisie et la Zambie ont aussi assuré leur qualification. Les deux autres équipes restantes devraient valider leur ticket, mardi.
Les équipes qualifiées ce mardi rejoignent l’Afrique du Sud et l’Algérie qui ont validé leurs tickets, lundi, devant respectivement, le Burkina Faso et le Burundi.
Douze équipes prendront part à cette 15e édition de la CAN 2024. Le royaume chérifien va accueillir cette compétition pour la deuxième fois de suite.
La CAN féminine est organisée par la Confédération africaine de football depuis 1991.
Le Nigeria est la nation la plus titrée, avec 11 trophées (1991, 1995, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2010, 2014, 2016 et 2018).
La Guinée Équatoriale a remporté la CAN féminine à deux reprises (2008 et 2012).
par Habib Ka
MAMOUDOU SIDIKI KAH, DOYEN DES KAKABE DE THILOGNE JAARAAMA
Où que tu vinsses, quelqu'un témoignait que c'est toi qui l'avais pris par la main, la première fois, pour le faire entrer à l'école. Un autre confirmait que c'est toi, quand il avait perdu tout espoir, qui avais assuré son transfert sans difficulté
C'était le dernier mot que je pouvais dire, du fond de mon sincère moi-même, lorsque se refermait ta fraîche tombe, ce jeudi 30 novembre 2023 : Jaaraama Baab Mamoudou ! Au rayonnant soleil de ton âge, la quarantaine à peine, nous, cinq ou six garnements casse - cous, avions neuf, douze, treize ans. Proviseur du lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque tu étais et nous, tous nouveaux lycéens, pour la plus part.
Baab Mamoudou, tu nous avais tous réunis sous ton toit, et nous avais éduqués sous le sceau de ton empreinte.
Où que tu vinsses, quelqu'un témoignait que c'est toi qui l'avais pris par la main, la première fois, pour le faire entrer à l'école, un autre confirmait que c'est toi, quand il avait perdu tout espoir d'être orienté, qui avais assuré son transfert sans difficulté aucune.
Tu étais généreux, franchement gratuit sans calcul, sans attendre un retour ou une quelconque reconnaissance. Partout, tu étais parmi les tiens, des amis de différentes couches et conditions sociales, amitiés solides et fécondes que le temps et les vicissitudes de l'air n'ont jamais su altérer. De chaleureux rapports avec tes aînés, commissaire Mamadou Racine Ly, Abdoul Wahab Ly dit Zeynoul Abidine, premiers fonctionnaires thilognois dont les maisons, comme la tienne, ne désemplissaient jamais de monde. Que dirais-tu de Jagaraf Samba Mari Dia, de Daouda Fofana de Ndiouf, de Samba Thiam de la RTS, de Idrissa Ly de Lidoubé, de Jafaar Matel de la Mauritanie ? Que dirais-tu de Bassarou Sow, des frères Bham et Oumar Samba Diouldé, de Samba Mourouyel Mbodj de Mody Hawa Ba ? J'imagine la solitude de Sylla Ba.
De ce que le Fouta et la région comptait d'importants, du Fedde Bamtoore à l'Association Pour la Renaissance du Poular (ARP) dont tu étais membre fondateur, à certains membres du "Groupe Nobal" en passant par les chanteurs classiques jusqu'aux gens de modestes conditions, tu ne manifestais aucun complexe de t'afficher avec.
Tu savais compter et gérer tes relations, créer des cloisons étanches avec la personne concernée, donner de la main droite ce que la gauche ne pouvait évaluer. Houdou Sidiki Kah, commissaire ne savait distinguer les limites fraternelle de la tutelle parentale. Les rôles de grand frère s'emmêlaient à ceux de père protecteur.
Des homonymes, tu en avais, à profusion, à battre un record. Que dirais-tu de tes frères Mamadou Amadou, Kalidou Amadou, Abou Ka, Hamidou Sidiki, Diéliya Sidiki, de Kalidou, Adama et Fatimata Wahab de Saydou Kane de Blanchot, Mamadou Sow ? Nassirou Athie et Mouhadji Sam dit Baba Galle ?
Fiançailles, mariages, démarches administratives passaient entre tes mains, pour toute la famille. Quand vint le moment de fonder un foyer, tu ne fus en aucun instant attiré par les chants des sirènes. Tu choisis la famille Ka de Dakar qui a gardé intacte son originalité et eus comme beau-père Amadou Ibra Kane.
Khady Kane tu épousas dans toute son innocence, sa pureté à ses quinze ans comme ont disait "kosam am rufi e karaw am", les semblables se sont unis. Tu eus des enfants, sans exceptions, à l'image du couple béni pour l'éternité. Aucun parmi eux n'a dévié du droit chemin. Tous avaient eu un cursus scolaire exemplaire. Tous vivent sous leur propre toi, dans de confortables conditions.
Chez toi, on ne parle que le poular, le poular authentique. même si tous tes enfants sont nés et ont grandi à Dakar, tu ne leur parlais que dans ta langue maternelle. Un visiteur ou hôte se présente à la maison, la première chose à faire pour toi, c'est d'expliquer aux enfants leurs liens de parenté avec l'hôte. Ce fait semble banal mais très important. S'y ajoutent les soirées de conte, couché sur le dos, ton dernier sur ta poitrine, tu lui épelais les mots et lui faisais articuler les expressions avant de lui servir un féerique conte plein de morale.
L'arbre de ta généalogie, comme ton jeune frère, commissaire Houdou Sidiki Kah, tu en avais à revendre, même aux rares griots de la famille qui tenteraient d'en dérouler.Tu étais de l'Odyssée de la création de l'ASC des Sicap Amitié 2 avec les Amadou Elimane Kane, vice-président président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Tu avais un engagement citoyen pour la commune, le sport et la fondation de l'hôpital Gaspard Camara.
Tu étais aussi debout pour la Grande mosquée de Grand Dakar. Avec Thilogne c'était la consécration d'un patriote, d'un démocrate éprouvé qui vouait un amour infini à ses terres d'origine et le confirmait dans ses actions de tous les jours. Tu étais présent à tous les grands rendez-vous, à tous les moments historiques décisifs. Tu étais coopté par les sages dans le comité de suivi de la réhabilitation de la grande mosquée de Thilogne et avais montré ta sérénité inaltérable pendant les chauds moments de discussion. Tu étais là aux prémices de la fondation de Thilogne Association Développement (TAD), avec la jeunesse partageant leurs idéaux et en démocrate authentique frayant avec eux en toute modestie.
Tu étais chargé de la reconstruction de la mosquée de Badel, qu'on appelle Diama Amadou Yaya. Tu étais toujours là aux ziaras annuels de Thierno Hamet Baaba Talla quand tes forces te le permettaient. Tu étais à la mairie, dans les écoles, à encourager les jeunes à étudier. Tu étais là, dans la grande mosquée, après la prière, bonnet retourné à recueillir des billets et des pièces de monnaies pour la mosquée ou pour un nécessiteux. Tu étais là avec ton cousin le Khalif Thierno Mamadou Lamine Talla à aller rendre visite à Coumba Kodadi Sall, mère de Samba Soya Diagne, à l'historien Ounty Dia de Sinthiou Boukary, aux Jagarafs Yira et Diaga Dia. Tu étais là pendant la nuit de Maouloud entre Molle, Hallaybe Golléra tard dans la nuit à consacrer pour chaque quartier une partie de ton temps avec El Hadji Sidiki Kah, comme accompagnant. Tu étais là à la rencontre de la diaspora en France et aux États-Unis. Tu avais tenu une conférence mémorable avec Amadou Moudou Diallo de Thilogne, président à l'époque de Poular Speaking à New York. Tu avais tenu les foutankais en haleine en expliquant que Thilogne se transcrit Thilone et non Thilogne. Thilone, diminutif pluriel d'un arbre qui aurait donné son nom au village.
Pour un poularophone, mathématicien de plus, la faute est de la légèreté ou de la négligence du bureaucrate qui aurait peu de connaissance socio - historique du milieu. Cette erreur devait interpeler au plus haut point les autorités de tutelle, le maire de la commune notamment pour une rectification administrative du nom.
N, est une occlusion nasale dentale (muumal ñonndal deeƴngal takoñiiƴewal, "Ñ" est une occlusion nasale palatale (muumal ñonndal deeƴngal ɗakañiiwal). Amadou Moudo de souligner par ailleurs, que tu avais tenu ce jour-là un cours magistral sur comment lire et décrypter les textes du grand chanteur de Leele Samba Diop. Les Thilognois avaient t-ils réussi à déchiffrer et assimiler tes messages, ton enseignement ? Peu importait pour toi. L'essentiel pour toi était de poser des jalons. Tu ne parlais jamais des autres, tout comme tu ne parlais jamais de toi-même, donnant raison à l'adage "deyyere bhuri haala", le silence vaut son pesant d'or.
Tu ne leur diras jamais que tu étais le premier bachelier pas seulement de Thilogne mais du canton du Bossoya. Tu ne leur diras jamais que tu venais en vacances scolaire à cheval accompagné d'un garde de cercle, qui après les vacances, revenait te chercher. Tu ne leur dira jamais qui tu es, ce que tu représentes, les opportunités alléchantes maintes fois offertes à toi sur un plateau, que tu avais sagement repoussées du revers de la main. Parce que tu ne voulais jamais biaiser, te compromettre, tenir un langage de duplicité, langage qui n'avait jamais été le tien. Tu n'avais jamais affiché un comportement ostentatoire Tu n'avais jamais aimé les discours élogieux, flatteurs. Tu n'avais aucune hauteur, aucune suffisance, aucune prétention, aucune convoitise. Tout simplement parce que tu ne réclamais rien pour toi, ne revendiquais rien, ne demandais rien. Tu étais unique, indifférent aux lauriers, semblable à Sidiki et Amadou Djeliya. Tu préférais l'enseignement comme sacerdoce, ta bibliothèque bien fournie, le coran parmi, toujours à portée de main un crayon pour griffonner sur un jeu d'esprit, un journal ou un livre, si ce n'était te pencher pour écrire carrément un poème en poular, un livre.
Une chronique très prisée que je m'empressais de dévorer du temps de proliferation de journaux d'opinion, source de respiration de la démocratie portait la signature Dooro. Nul doute concluais-je son auteur était haalpoular de par la consonance du surnom. Il avait une belle plume, une très belle plume, ce Dooro. Les sujets d'actualités qu'il posait, traitaient avec un léger détachement, propre aux hommes de culture, de faits de société dont il soulevait un petit pan du voile pour inciter à la réflexion. Bien plus tard, quelques dix ans après, on me fila à l'oreille que ce Dooro était notre Dooro. Toujours effacé, toujours discret. Tu étais aussi touche à tout, à la mécanique automobile, à l'électricité, à l'entretien, à la réparation au bricole.
Les familles de Sylla, Gollera, Siiwe, Agnam Thiodaye, Sinthiou Bamambé Kaolack Mbour Tambacounda Dakar, tes innombrables homonymes de loin ou de près t'ont rendu un hommage reconnaissant à la hauteur de ta grandeur, de la grandeur de ton âme, père et grand-père de tous. Nous ne te pleurons pas Dooro, mais saluons ta mémoire, ce grand monsieur que tu es, qui part après avoir accompli entièrement sa mission, à la grande satisfaction des parents, amis et alliés. Nous ne te pleurons pas Dooro, miraculé de la nuit du Mawlid, après une visite des quartiers Hallaybe, Mollé, Gollera de Thilogne et environnants avec son accompagnant El Hadj Sidiki Ka qui sonnait comme un tour d'honneur, le glas d'un au revoir.
Repose en paix Dooro Sidiki Diéliya, dans la terre que tu as tant chérie, tant aimée, sur qui tu t'es tant investi.