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13 février 2025
CORRIDOR DAKAR-BAMAKO, LE CALVAIRE DES USAGERS
La circulation des personnes et des marchandises sur le corridor Dakar-Bamako s’effectue dans des conditions satisfaisantes, mais il arrive que les transporteurs soient confrontés à des lenteurs au port de Dakar
Dakar, 5 déc (APS) – La circulation des personnes et des marchandises sur le corridor Dakar-Bamako s’effectue dans des conditions satisfaisantes, mais il arrive que les transporteurs soient confrontés à des lenteurs au port de Dakar, a appris l’APS d’acteurs de cette voie commerciale reliant le Mali et le Sénégal, au terme d’un récent atelier à Dakar.
L’exécution du Projet d’amélioration de la compétitivité du corridor Dakar-Bamako est satisfaisante, a reconnu Boubacar Mballo, un fonctionnaire malien, conseiller technique au ministère de l’Industrie et du Commerce de son pays.
‘’Nous retenons que la mise en œuvre des activités du corridor est satisfaisante des deux côtés. Au Mali, nous avons un taux d’exécution de près de 80 %. Au Sénégal, le taux d’exécution est d’environ 50 %’’, a dit M. Mballo dans un entretien avec l’APS, au terme d’un atelier organisé début novembre à Dakar par le comité conjoint chargé du suivi du corridor Dakar-Bamako.
M. Mballo, qui dirigeait la délégation malienne, exhorte les gouvernements malien et sénégalais à ‘’renforcer’’ la compétitivité de cette voie par laquelle s’effectuent d’importants échanges commerciaux entre les deux pays.
‘’Il y a la nécessité de renforcer et de diversifier le transport multimodal pour contribuer à désengorger le port de Dakar et la ville de Dakar’’, a proposé Boubacar Mballo.
‘’Il faut aussi réhabiliter le pont entre Kidira et Diboli, qui est vétuste, aménager des aires de repos et des parkings, renforcer les mesures de sécurité sur le corridor et veiller à ce qu’il y ait des secours en cas d’accident’’, a suggéré M. Mballo aux autorités des deux pays.
‘’Nous lançons un appel fort aux deux gouvernements’’
Le comité conjoint chargé du suivi du corridor Dakar-Bamako a décidé d’‘’élaborer un nouveau plan d’action, dont le financement sera assuré par les gouvernements sénégalais et malien, notamment le secteur privé’’, a-t-il annoncé, rappelant qu’un précédent plan avait été financé par la GIZ, l’agence de coopération technique du gouvernement allemand.
La compétitivité du corridor reliant les capitales du Mali et du Sénégal est d’autant plus importante que les deux pays sont concernés par le projet de zone de libre-échange continentale de l’Union africaine (Zlecaf), a signalé le conseiller technique du ministère malien de l’Industrie et du Commerce.
‘’Cette zone de libre-échange va poser des défis de compétitivité pour nos deux États. Dans cette perspective, nous lançons un appel fort aux deux gouvernements en les invitant à financer ce nouveau plan d’action’’, a dit Boubacar Mballo.
Le représentant de la Coordination des professionnels des transports routiers du Sénégal (CPTRS), Momar Sourang, a invité les deux États à exploiter les conclusions et les recommandations de la rencontre du comité de suivi du corridor.
Lors de cette rencontre, ‘’nous avons recommandé la mise en place d’un observatoire des transports par les deux pays, avec la contribution du secteur privé’’, a dit M. Sourang à l’APS.
Pour renforcer la compétitivité du corridor Dakar-Bamako, il faudra aussi remédier aux ‘’lenteurs’’ liées aux procédures administratives ou douanières au port de Dakar.
‘’Nous avons demandé à ce qu’il y ait deux membres observateurs du secteur privé du Mali et du Sénégal, des représentants des transporteurs, au conseil d’administration du Port autonome de Dakar, pour que nous puissions parler de nos doléances aux autorités’’, a proposé Momar Sourang.
Il arrive que des armateurs et concessionnaires travaillent dans des ‘’conditions inhumaines’’ à Dakar, selon le représentant de la CPTRS. ‘’On voit des chauffeurs rester dans leur voiture pendant de longues heures pour charger des marchandises’’, a signalé M. Sourang.
UNE DÉLÉGATION RUSSE AU NIGER POUR RENFORCER LA COOPÉRATION MILITAIRE
Une délégation russe conduite par le vice-ministre de la Défense est arrivée à Niamey pour échanger avec les autorités militaires, arrivées au pouvoir lors d'un coup d'Etat fin juillet, ont annoncé ces dernières lundi à la radio nationale.
Une délégation russe conduite par le vice-ministre de la Défense est arrivée à Niamey pour échanger avec les autorités militaires, arrivées au pouvoir lors d'un coup d'Etat fin juillet, ont annoncé ces dernières lundi à la radio nationale.
Il s’agit de la première visite officielle d'un membre du gouvernement russe dans ce pays depuis le coup d’État du 26 juillet qui a bouleversé les relations diplomatiques entre le Niger et ses partenaires internationaux.
La délégation conduite par le vice-ministre russe de la Défense, le colonel-général Yunus-Bek Yevkurov, a été reçue lundi par le chef du régime militaire nigérien, le général Abdourahamane Tiani. A l’issue de cette rencontre, les parties ont procédé "à la signature de documents dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre la République du Niger et la Fédération de Russie", ont indiqué les autorités nigériennes.
La diplomatie russe se trouve en position favorable au Niger alors que la France, alliée privilégiée du régime déchu, est devenue la cible des nouvelles autorités qui ont dénoncé des accords de coopération militaire et obtenu le départ de ses 1.500 soldats déployés dans ce pays en proie aux violences jihadistes.
Cette délégation russe s'était rendue dimanche à Bamako au Mali, son principal allié dans la région, également gouverné par des militaires.
Les échanges ont notamment concerné des "projets de développement pour le Mali, en matière d’énergie renouvelable et d’énergie nucléaire", ainsi que des "questions liées à l’approvisionnement du Mali en engrais, en blé, et en produits pétroliers", avait indiqué Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances du Mali, dans une vidéo publiée par la présidence.
Il a également mentionné la réalisation d’un chemin de fer et d’un réseau de tramway, la création d’une compagnie aérienne régionale, ainsi que des projets de recherche et d’exploitation minière.
Les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina, pays sahéliens les plus touchés par les violences jihadistes et dont les relations avec la France sont exécrables, se sont rapprochés ces dernières semaines pour former l'Alliance des Etats du Sahel.
Samedi, le Burkina et le Niger ont annoncé, à l’instar du Mali en 2022, leur départ de l'organisation antijihadiste G5 Sahel, privilégiée par les partenaires occidentaux.
SAISIE DE 3 TONNES DE COCAÏNE, LE FILS D'UN PRÉSIDENT OUEST AFRICAIN CITÉ
L’enquête sur la saisie des trois tonnes de cocaïne avance. Les mis en cause ont évoqué des noms de cartels, de trafiquants et même de diplomates. Le fils d’un chef d’Etat ouest africain serait impliqué, renseignent les mis en cause.
L’enquête sur la saisie des trois tonnes de cocaïne avance. Les mis en cause ont évoqué des noms de cartels, de trafiquants et même de diplomates. Le fils d’un chef d’Etat ouest africain serait impliqué, renseignent les mis en cause.
Il y a quelques jours, la marine sénégalaise a intercepté le navire «Ville d'Abidjan» qui transportait 2975 kilogrammes de cocaïne. Les 10 membres de l'équipage, un Sénégalais, un Portugo-capverdien, un Anglo-Colombien, deux Bissau-guinéens et cinq Nigérians, ont été interpellés et mis à la disposition de l'Ocrtis.
Après l'enquête préliminaire, le groupe a été déféré hier lundi, devant le procureur de la République pour «association de malfaiteurs, détention aux fins de trafic international de drogue (cocaïne) par vecteur maritime en groupe criminel organisé portant sur 2975 Kilogrammes, blanchiment de capitaux, aide ou assistance dans une entreprise de trafic international et faux et usage de faux».
Il s'agit des nommés Innocent Onyejekwe Chibueze, Elijah Udo Esetang, Joaquim lopes Dos Reis Simoes, Mamadou Bathia, Godstime Ugnorugbo, Amacchi Leo Nkwocha, Alcali Gomies, Domingos Da Costa, Rogelio Vaniencia Vergara et Ezekiel Tumbiri. Mais, ils ont fait l'objet d'un retour de parquet.
Selon L’Observateur, les policiers de l'Ocrtis ont procédé à une perquisition chez le Sénégalais Mamadou Bathia à la Cité Asecna de Yeumbeul. Mieux, à la suite d'interrogations serrées, Ezekiel Tumbiri, avouant être le capitaine de façade du navire, a désigné Joaquim Lopes Dos Reis Simoes comme le commandant.
Il précisera que c'est James Holland, son patron et propriétaire du navire «Mother Comfort», qui l'a instruit, en avril 2023, d'aller superviser les réfections du navire «Ville d'Abidjan» appartenant à son ami Jack qui opérait au large de Sao Tomé et Principe et qui lui a proposé le poste de capitaine pour une opération qui lui permettra de rentrer dans ses fonds.
Interpellé sur son implication dans ce trafic, Ezekiel Tumbiri déclare avoir été contraint de participer à ce voyage, croyant que le bateau venait à Dakar pour des problèmes mécaniques. Selon lui, après plusieurs jours de navigation, Joaquim Lopes Dos Reis Simoes lui aurait dit qu'il s'agissait de récupérer un chargement en haute mer.
Sur le transbordement, il informera que c'est un bateau de plaisance qui a transporté la drogue. Invité à désigner les véritables responsables, il dira que seul Joaquim Lopes Dos Reis Simoes qui commandait le navire, communiquait avec l'autre navire à l'aide de deux téléphones satellitaires.
Entendu, Lopes Simoes, Portugo-capverdien reconnait avoir été recruté par son ami Jack Holland en qualité de logisticien, moyennant des sommes variant entre 100 000 et 150 000 euros. Il ajoutera être, en 2019, parti en Colombie pour récupérer des coordonnées GPS, moyennant 1 000 euros pour le compte d'un trafiquant nigérian dénommé Malik. Lopes a présenté la balle à Rogelio Valencia Vergara comme le véritable artisan de cette opération.
Après transbordement de la drogue, Valencia n'a pas hésité à mettre en garde les membres de l'équipage contre toute tentative de trahison. Lopes Simoes a précisé que la drogue devait être livrée en Gambie et que Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.
Rogelio Valencia Vergara a tout déballé. Déclinant son rôle, il soutient avoir été recruté, courant janvier 2023, par un membre du «Cartel Del Golfo», nommé Victor. À l’en croire, le cartel la menacé de représailles contre sa famille, en cas de refus. Il a rappelé que Victor lui avait assuré qu'en Afrique, tout était sous contrôle et qu'il n'y avait aucun risque sécuritaire lié à l'opération.»
Vergara a signalé que lors de ses séjours au Togo et au Bénin, une dame s'occupait des formalités administratives et financières liées à son hébergement. Mais qu'au Nigeria, c'est une voiture diplomatique qui est venue le prendre à la frontière béninoise.
Selon ses dires, c'est le 11 novembre 2023 qu'ils ont quitté «l'ile du Prince» à Bissau. Ils ont fait 6 jours en mer avant de croiser le «navire-mère» en provenance de Salvador pour le transbordement. Confiant que Joaquim Lopes Dos Reis Simoes assurait la communication avec le «navire mère» et Jack les attendait en Gambie, il persiste que les autres membres de l'équipage ignoraient le véritable objet de l'opération, dont ils ont été briefés à la veille du transbordement.
Confirmant que tous les membres avaient participé au chargement des sacs de drogue qui devaient être livrés en Gambie, il a cité les véritables propriétaires dont un fils d'un Chef d'Etat ouest africain et un Hollandais qu'il n'a pas identifié. Valencia déclare qu'il devait recevoir du Colombien (son recruteur) 40.000 Livres Sterling, soit 32 000 000 FCfa.
Poursuivis pour association de malfaiteurs, aide ou assistance à une entreprise de trafic international de cocaïne et faux et usage de faux, Mamadou Bathia, Innocent Onveiekwe Chibueze, Elijah Udo Besang, Godstime Ugnorugbo, Amaechi Leo Nkwocha, Aleali Gomies, Domingos Da Costa, Ezekiel Tumbiri ont clamé leur innocence, soutenant ignorer la nature réelle du produit transporté.
par Boubacar Mohamed Sy et Aboubacry Thiam
ET SI OUSMANE SONKO NE PRÉSENTAIT PAS DE CANDIDAT EN 2024
D’abord, il est important de rappeler que la présente chronique ne saura être appréciée par les aficionados de l’ex-Pastef. Aujourd’hui, on est à l’heure de la realpolitik ou tout acte posé doit être dénué de la toute petite once de sentiments.
iGFM |
Boubacar Mohamed Sy et Aboubacry Thiam |
Publication 05/12/2023
D’abord, il est important de rappeler que la présente chronique ne saura être appréciée par les aficionados de l’ex-Pastef.
Aujourd’hui, on est à l’heure de la realpolitik ou tout acte posé doit être dénué de la toute petite once de sentiments.
Sinon, c’est le retour du boomerang, avec fracas. Les conséquences se verront désastreuses. En politique, l’erreur se paie cash.
Il faut donc faire preuve de froideur aussi bien dans la réflexion, dans la conception que dans l’exécution des stratégies politiques.
Pour les erreurs politiques, Monsieur Ousmane Sonko l’aura appris à ses dépens.
Ses erreurs politiques ; qui peuvent être inavouées ou même réfutées par ses affidés, sont réelles et manifestes pour tout observateur politique averti.
On apprend dans le dur, nous ont fait savoir les anciens. Et, il peut être compris les erreurs du débutant.
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Ce ne sont que les circonstances atténuantes trouvées pour sa cause.
Aujourd’hui, il est possible de dire que Monsieur Ousmane Sonko pour s’en sortir devra faire dans la realpolitik.
Il l’a compris. Puis, il a posé un acte le manifestant.
En percevant l’impossibilité de sa candidature pour les joutes électorales à venir, et pour la première fois, il a orienté autrement au gré, paraît-il, de ses conseillers juridiques.
La carte Bassirou Diomaye Faye était brandie. Prouesse politique serait-on tenté de dire. Ma foi, il s’agissait d’une pièce du puzzle.
Une fois que ce puzzle était reconstitué, ça montrait subrepticement que le plan de À à Z était Ousmane Sonko, d’une part ; qu’il était possible qu’il ne soit présenté aucun candidat issu du parti Ousmane Sonko en 2024, d’autre part.
Politiquement, c’était fort.
Par un acte, beaucoup de messages étaient lancés à diverses personnalités politiques.
Aux alliés du Yewwi-Askan Wi, Le message était que Ousmane Sonko, pour une première fois, ne roulait que pour lui-même.
Pour dire vrai, les membres du Yewwi, pour la majeure partie candidats à l’élection présidentielle, attendaient que Sonko soit out définitivement pour espérer récupérer son solide électorat.
Au Benno Book Yakaar. En leur montrant une capacité de mobilisation, d’engouement, de faveur et de ferveur des militantes et militants, envers et pour Ousmane Sonko.
A lui-même. En appréciant de la loyauté de ses militantes et militants. Loyauté qui est intacte. C’est une force incommensurable, rarement constatée par le passé.
Pour revenir sur l’idée que Monsieur Ousmane Sonko pourrait ne pas présenter de candidat en 2024.
D’abord, il serait judicieux de rester sur le choix porté en Bassirou Diomaye Faye.
Ce dernier peut être le clone de Monsieur Ousmane Sonko. Il peut être vu plus virulent que lui. Ce qui ne va pas pour déplaire aux militantes et militants qu’ils ont en commun. Il peut être le seul dépositaire de sa confiance. Ce qui peut paraître, par ailleurs, dégradant pour les autres. Pour finir, il peut être un homme intellectuellement bâti.
Le fait est qu’il est en prison.
Tout porte à croire, en définitive, qu’il ne sera le candidat.
A supposé qu’il le soit, comment va-t-il faire pour battre campagne ?
Pour rappel, toutes ses demandes de liberté provisoire ont été rejetées.
Essentiellement, et par ailleurs, il est voulu des sénégalais entendre les candidats qui doivent se soumettre à leurs exigences mais aussi aux exigences d’une campagne électorale présidentielle.
Exigences qui sont morale - physique – spirituelle - intellectuelle –
La question à donc trouver réponse est de savoir pourquoi Monsieur Ousmane Sonko a choisi quelqu’un qui est en prison comme lui sachant que toutes les conditions ne sont réunies, pour lui et pour l’autre, d’être réellement candidats.
Ensuite ; et cela peut conforter qu’il ne présente de candidat en 2024, c’est pour lui qu’on a essayé de déposer une caution conformément à la loi électorale.
D’ailleurs, le nom de Bassirou Diomaye Faye a momentanément disparu de l’espace médiatique pour céder place à celui de son chef politique
Il n’est pas oublié la présence des députés favorables à Ousmane Sonko.
Ils pourront le parrainer.
Ce qui semble justifier le dépôt de la caution.
Toutefois, faudrait-il qu’il sorte victorieux de ses innombrables procès pour obtenir la fiche de parrainages.
Pour rappel, la fiche, avec la mention d’un numéro, attribuée au candidat sert aussi bien pour le parrainage citoyen que pour celui des élus.
Pour le moment, les déboires judiciaires sont constatés.
En vérité, Ousmane Sonko sait devoir jouer sa carrière politique actuellement.
Il ne doit, en conséquence, perdre en vue deux vérités qui nous semblent intangibles.
Premièrement,
S’il présente un candidat qui est défait le soir du 25 Février 2024 ; ce qui est très possible, il aura perdu et batailles juridiques et batailles politiques.
Si ce n’est sa mort politique actée, ça sera en tout cas un sacré coup sur la tête dont pour s’en relever il ne faudra que l’appui de Dieu.
Deuxièmement,
Il sait et nous savons tous que l’occupant du fauteuil présidentiel ne le cède facilement pour ne dire ne le cède jamais, bénévolement.
Cela pour dire qu’on ne prête jamais le fauteuil présidentiel même à son épouse. Le faire, caricaturalement, c’est s’exposer à perdre épouse après apres perdu le pouvoir.
D’ailleurs, le exemples qui montrent que l’occupant du fauteuil présidentiel cherche à mieux s’y installer sont nombreux dans l’histoire politique mondiale.
L’occupant du fauteuil présidentiel se met à son aise et exerce le pouvoir.
Encore que pour un autre président proche du leader de l’ex-Pastef faudrait-il régler son cas au niveau juridique et judiciaire. Ce qui est loin d’être facile puisqu’il s’agit d’une sorte d’imbroglio total.
Il ne faut oublier ; même si les gens ne le croient pas, que le Président de la République ne peut tout faire.
Cela pour relever quelques complexités liées à cette affaire du fait de la multiplicité des intervenants.
Analyse :
Il semble évident que le leader charismatique Ousmane Sonko puisse possiblement jouer sur l’abstention.
La technique a été expérimentée à l’occasion de l’élection des membres du HCCT.
Les membres du Yewwi, à leur tête Ousmane Sonko, avaient demandé à leurs élus de n’aller voter.
Le boycott, quelques années auparavant, a été usité par les socialistes. C’était en 2007. A l’occasion d’élections législatives.
Si Ousmane Sonko ne présente pas de candidat et jouera sur l’abstention de ses affidés, sa victoire pourra être le taux de participation faible.
Pour le régime, il faudra gagner le pari de la participation donc de la mobilisation pour aller voter.
Variante à ne pas escamoter.
Ça devrait être facile avec un stock de 4 millions de parrains.
Attention.
Au cas où Ousmane Sonko ne présente de candidat est que le taux d’abstention soit très élevé, l’impopularité de président sera un frein à une gouvernance aisée.
Il devra compter sur les autres leaders politiques puisque les joutes suivantes (locales et législatives qui peuvent être anticipées) détermineront sa gouvernance.
D’ailleurs anticiper des élections en ce contexte pourrait être suicidaires pour lui.
En vérité, les évènements à venir après 2024 seront tout aussi stratégiques.
Il urge, dès lors, pour tout acteur politique averti de les anticiper pour en déterminer la bonne posture à adopter. Cela n’est possible que par une bonne prévision.
Ousmane Sonko lui-même pourra avoir des arguments solides pour négocier.
Pour rappel, et à titre comparatif, le Parti Démocratique Sénégal à sa tête le vieux briscard Politique Abdoulaye Wade, avait boycotté les élections présidentielles de 2019.
Aujourd’hui, ils sont le parti numéro d’opposition au sein de l’Assemblée Nationale et sont en lice vraisemblablement pour participer aux élections à venir.
NB : Au staff de Monsieur Ousmane Sonko et à ses aficionados qui pensent que la politique ce n’est que le fighting Spirit et perpétuellement ; il leur reste beaucoup à comprendre.
La politique, partout dans le monde, consiste à user de techniques et de tactiques et non de n’user que de la force, qu’elle soit électorale, mobilisatrice ou autre.
En effet, la force peut être une sorte de prisme qui déforme la perception.
Au demeurant, c’est toujours le rapport de force, qu’il faut bien apprécier, qui justifie la posture à adopter.
Il faut pour cela des personnes détachées, qui sortent du tourbillon politique et des pesanteurs médiatiques pour apprécier juste et avec beaucoup de justesse.
A bon entendeur.
NB : il n’est pas exclu un candidat choisi par Ousmane Sonko. Guy Marius Sagna voire même Lansana Gagny Sakho ou quelqu’un d’autre. On est en politique. Les choses peuvent évoluer d’un moment à un autre. Toutefois, toute erreur de part et d’autre se paiera cash. Au grand dam des aficionados.
NIGER, LES ÉTATS-UNIS RECONNAISSENT OFFICIELLEMENT LA JUNTE
Pour les Etats-Unis, Mohamed Bazoum, le président nigérien déchu appartient visiblement au passé. Point n’est besoin de miser sur un homme qui ne détient plus le pouvoir.
iGFM - (Dakar) Pour les Etats-Unis, Mohamed Bazoum, le président nigérien déchu appartient visiblement au passé. Point n’est besoin de miser sur un homme qui ne détient plus le pouvoir.
L’oncle Sam est décidé à aller de l’avant sans céder aux sirènes de Paris qui ne veut aucunement reconnaître les nouvelles autorités de Niamey.
Le samedi 02 décembre dernier, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis au Niger Kathleen FitzGibbon a présenté la copie figurée de ses lettres de créances, au ministre des Affaires étrangères et de la coopération Bakary Yaou Sangaré.
Travailler avec les nouvelles autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel
C’est en prélude à la présentation officielle de ce document au chef de l’Etat nigérien Abdourahamane Tiani. Par cet acte posé le weekend dernier, les Etats-Unis reconnaissent officiellement la junte au pouvoir au Niger.
Ils montrent par la même occasion, que seuls ses intérêts lui importent. Pas besoin de s’aligner sur la position de la France. L’oncle Sam compte plutôt travailler avec le Niger et la Cedeao pour un « retour à l’ordre constitutionnel ». Il y tient. Le 10 octobre dernier, le pays avait formellement qualifié les évènements de juillet de coup d’Etat et suspendu son assistance budgétaire au Niger. La mesure n’a pas encore été levée.
« Ils sont là et c’est à nous de les convaincre maintenant »
Le porte-parole du département d’Etat américain Matthew Miller, a indiqué que toute « reprise de l’aide des Etats-Unis est subordonnée à la prise par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) de mesures propres à instaurer une gouvernance démocratique dans les meilleurs délais et de manière crédible ».
Le ministre nigérien des Affaires étrangères a pris bonne note et compte bien convaincre les USA des bonnes intentions de la junte. « Ils sont là et c’est à nous donc de les convaincre maintenant pour qu’ils sachent que les militaires ne sont pas là pour rester éternellement », a déclaré M. Bakary Sangaré samedi dernier. Actuellement toutes les coopérations entre le Niger et les USA sont suspendues sauf la coopération humanitaire.
« Pas pour que leurs soldats viennent combattre auprès de nos soldats, mais…. »
Le chef de la diplomatie nigérienne espère que les Etats-Unis reconsidéreront progressivement leur position car Niamey a besoin d'eux sur le plan militaire. « Nous sommes en train de travailler sur la prochaine étape qui sera la coopération militaire, car nous en avons besoin. Pas pour que leurs soldats viennent combattre auprès de nos soldats, mais qu’ils nous aident dans des domaines où pour le moment nous n’avons pas suffisamment de moyens, notamment la maîtrise du ciel et les informations », a-t-il expliqué.
Rappelons que la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis au Niger a été nommée en juillet 2023, peu avant le putsch. Elle a rallié Niamey, en août 2023.
L'AFRIQUE DU SUD MARQUE, DOUCE-AMÈRE, LES 10 ANS DE LA MORT DE MANDELA
L'Afrique du Sud marque mardi les dix ans de la mort de Nelson Mandela, entre nostalgie de son intégrité et déception de ce qui a suivi.
Son sourire s'affiche toujours en grand, peint sur plusieurs immeubles du centre de Johannesburg. L'Afrique du Sud marque mardi les dix ans de la mort de Nelson Mandela, entre nostalgie de son intégrité et déception de ce qui a suivi.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ne prévoit pas de s'exprimer. Mais en fin de journée, la Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel 2014 pour son combat pour l'éducation, a été choisie pour prononcer le discours anniversaire dans un grand théâtre de Johannesburg.
L'anniversaire a un goût doux-amer pour l'Afrique du Sud. Avec d'un côté le souvenir de Madiba, celui qui leur a apporté la démocratie, l'ex-bagnard de Robben Island devenu le premier président noir du pays après avoir défait le régime raciste de l'apartheid, une star mondiale qui s'est éteinte à 95 ans le 5 décembre 2013. Et de l'autre, en miroir, la situation actuelle du pays, toujours dirigé par son parti de l'ANC mais plombé par la corruption et les pannes d'électricité, et devenu le plus inégalitaire au monde selon la Banque mondiale.
"On aime ce qu'il (Mandela) a fait, on apprécie la liberté qu'il nous a offerte. J'aimerais juste que son héritage puisse se prolonger", confie à l'AFP Prosper Nkosi, qui vit près de l'ancienne maison de Mandela à Soweto, l'immense township collé à Johannesburg, témoin et acteur de la lutte contre l'apartheid. Mais "en dix ans, pas grand chose n'a changé ou ne s'est amélioré", ajoute-t-il.
Nelson Mandela est mort entouré des siens après un long crépuscule et des mois d'agonie, et d'angoisse pour les Sud-Africains et ses admirateurs du monde entier, au cours desquels son entourage se contentait de répéter que le vieux sage était dans un état "critique mais stable".
Nostalgie et symbole
La Fondation Mandela a organisé ce mois-ci dans la capitale économique sud-africaine une modeste exposition interactive intitulée "Mandela est mort", pour que les visiteurs puissent y laisser des messages, leurs critiques et espoirs, dix ans après.
Le visage de Madiba, son nom de clan, reste très présent: sur les billets de banque, sur de nombreuses peintures murales dans les villes et townships et plus officiellement par la présence de dizaines de statues. Dont celle, de plain-pied et de neuf mètres de haut, qui le représente les bras ouverts et trône devant le bâtiment où siège le gouvernement à Pretoria.
Pour Njabulo Mngadi, un habitant de Johannesburg, l'"Afrique du Sud doit redécouvrir l'esprit de Mandela" pour mieux changer. "On devrait continuer son œuvre", car "il y a toujours des choses qui ne vont pas en Afrique du Sud".
Verne Harris, président par intérim de la fondation Mandela et qui a longtemps été l'archiviste de Madiba, reconnaît qu'une "nostalgie profonde" reste palpable chez nombre de Sud-Africains. Mais il redoute qu'en "s'accrochant à ce symbole", le pays ne fasse du surplace: "Il est peut-être temps de le laisser partir, et de nous trouver de nouveaux modèles", estime-t-il.
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, SOUTENONS LA POSITION DU PRÉSIDENT MACKY SALL
Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière. Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité.
iGFM - (Dakar) Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière.
Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité. Ce dérèglement et ses conséquences constituent un défi urgent à relever. Le danger est unanimement reconnu par la Conférence des Parties (COP) des pays signataires de la convention sur le climat. Toutefois ce phénomène a son lot d’aspérités injustement vécues, dans la mesure où elles affectent plus sévèrement les populations les plus vulnérables, et pourtant moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Ainsi, les écosystèmes de notre planète sont durement impactés par les changements climatiques. Nous assistons, impuissants, à l'intensification de ses effets désastreux à travers des incendies, inondations, érosions ou canicules incontrôlés. Le constat comme les explications de ce phénomène font désormais consensus au sein de la communauté scientifique : les changements climatiques sont attribuables, au moins en partie, aux activités humaines et devraient se poursuivre au cours des prochaines décennies. L’ampleur dépendra donc des scénarios de transition énergétique à mettre en œuvre pour y faire face.
Partant, j’invite toute la classe politique de notre pays à jouer balle à terre, afin que nous parlions justement de la planète terre ; notre planète agressée. Le sommet de la COP 28 qui se tient aux Émirats Arabes Unis, septième producteur mondial de brut, nous y convie tous. Difficile, nous le savons, de se faire entendre dans un contexte électoral si chargé. En effet, le Sénégal est à moins de trois mois d'une élection présidentielle qui sera âprement disputée. Quand on sait les enjeux liés à la conquête du pouvoir et à son exercice, on imagine aisément pour le comprendre dans une certaine mesure, que les esprits des candidats sont résolument orientés vers l'échéance électorale du 25 février 2024. Cependant, pour peu que l'on soit préoccupé par le développement du Sénégal, la transition énergétique doit nous interpeller. Elle doit aussi être au cœur du débat programmatique des candidats qui aspirent à diriger notre pays, parce qu'elle nous concerne.
En effet, qu'on s'appelle Macky Sall, qui n'est pas candidat à sa succession –la précision a son importance- ou qu’on porte le nom de l’un quelconque des plus de 260 candidats déclarés (en attendant l’arrêt de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel), la responsabilité est la même. Il s'agit de la défense des intérêts supérieurs du pays au détriment des agendas personnels.
S'il est vrai, sous nos cieux, que les débats et querelles de personnes prennent souvent le dessus sur tout et sur tous, il est plus que temps pour l'élite politique, de se pencher davantage sur l'aspiration légitime des Sénégalais au développement avec son corollaire, le progrès. Cette forte aspiration au développement engage la classe politique à une prise de position courageuse par rapport à la transition énergétique.
En français facile pour nous faire comprendre, le pétrole et le gaz aux vertus et avantages tant chantés risquent de ne pas servir à grand-chose si nous ne gagnons pas le combat de la transition énergétique. Alors que notre pays s'apprête à exploiter ces deux ressources ô combien importantes, mais surtout stratégiques pour son décollage économique, voilà que certaines puissances économiques et financières veulent nous imposer un autre agenda ! Vos ressources, nous disent-elles en des termes à peine voilés, sont à ranger au musée des « énergies polluantes ». Autrement dit, votre pétrole et votre gaz ne sont bons qu’à rester là où ils sont, au fond des océans. Leur trouvaille : interdire « le financement à l'étranger de sources d'énergies fossiles y compris le gaz » ; notre cher gaz. Comme si le charbon que ces puissances continuent d'utiliser pour faire tourner leurs machines et pour vivre tout court était une « énergie propre » !
L'intention est claire. Après avoir pollué la planète, malmené la couche d'ozone, réchauffé et surchauffé le climat, ces chevaliers tardifs de la protection de l'environnement veulent subitement enfourcher un autre cheval : nous priver de notre droit au développement. Inacceptable. Non pas parce que le changement climatique, avec son lot de dérèglements de toutes sortes, ne nous préoccupe pas mais parce que la question, pour préoccupante qu'elle soit, doit être abordée sous l'angle de la souveraineté, de la justice et de l'équité. Si ce diktat des temps modernes passe, c’est toute notre stratégie basée sur le Gas to Power, Gas to Industry (marché local) et Gas to Export (exportation) qui tomberait à l’eau. Il y aurait alors, sans jeu de mots, de l’eau dans le gaz pour le Sénégal.
Le président Macky Sall l'a dit sans équivoque à ses pairs à Dubaï : « Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l'environnement. » Le bon choix, s’est-il empressé d’ajouter, c'est les deux. Après avoir entendu plus d'une fois le chef de l'Etat sur le sujet de la transition énergétique et ses enjeux de développement, je suis fondé à croire en la sincérité de sa position. De plus, il n’a pas tort. Il a même raison. Cette posture courageuse de leadership mérite d'être amplifiée et soutenue pour devenir tout simplement : LA POSITION du Sénégal.
Si elle ne l'est pas davantage, la question d'une transition énergétique juste et équitable est tout au moins aussi importante que la transparence du processus électoral, l'inclusivité de l'élection présidentielle à venir, l’indépendance de la justice, la garantie des droits et libertés ou le respect de l'Etat de droit. Le prochain président de la République héritera à coup sûr de ce brûlant dossier énergétique. Inévitablement. Le développement du Sénégal en dépend.
Le combat n'est pas gagné d'avance. Il n'est pas non plus perdu d'avance. Il requiert à la fois transpiration, inspiration et détermination. Evidemment c’est un combat qui ne se mène pas seul. Parmi les alliés potentiels, figurent des producteurs de pétrole et de gaz qui ne se reconnaissent pas dans la marche vers l’abandon des énergies dites fossiles que certains souhaitent ici et maintenant. L’Arabie Saoudite est de ceux-là. Les pays africains, producteurs ou non producteurs, de même que tous les autres à travers la planète qui aspirent au développement ne devraient pas être en reste. La société civile d’ici et d’ailleurs a également un rôle non négligeable à jouer, nonobstant son attachement au développement durable.
Entendons-nous bien : il n’est pas question ici, de soutenir que les énergies fossiles n’ont aucun impact sur le réchauffement climatique. Il s’agit plutôt de dire sans détour que les pays nouvellement producteurs comme le nôtre, ont le droit d’aller à leur rythme dans la marche vers une transition énergétique qui ne saurait être confondue avec une course de vitesse vers une sortie des énergies fossiles. Une exploitation raisonnable et raisonnée des énergies dites fossiles, tel est l’enjeu. En outre, l’alternative au fossile que sont les énergies renouvelables, coûte très cher. D’où un autre enjeu : celui du financement et de l’accès au financement qui n’est pas des moindres dans le débat sur la transition énergétique.
La transition énergétique est par excellence un bon thème de campagne quand on sait que l'exploitation « des ressources naturelles (qui) appartiennent au peuple » est inscrite dans notre Constitution. Voilà un sujet qui mérite pour aujourd’hui et demain, une CO-CONSTRUCTION avec les Sénégalais.
Macky Sall et la transition énergétique : je soutiens le combat.
MAMOUDOU IBRA KANE
Leader du Mouvement "DEMAIN C’EST MAINTENANT"
Ancien candidat déclaré à l’élection présidentielle
CAF AWARDS 2023, DÉCOUVREZ LE TOP 12 DES BUTS DE L'ANNÉE
Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus
iGFM (Dakar) Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus, ce qui rend le prix spécial par rapport à d'autres catégories. Les 30 % restants sont décidés par les experts techniques de la CAF.
Un panel d'experts a sélectionné 12 buts extraordinaires issus des différentes compétitions de la CAF qui seront soumis au vote du public sportif. Le vote du public représente 70 % du processus, ce qui rend le prix spécial par rapport à d'autres catégories. Les 30 % restants sont décidés par les experts techniques de la CAF.
Le vote s'ouvre aujourd'hui sur le site web de la CAF et se termine le 8 décembre 2023.
Le lauréat sera révélé lors de la cérémonie des CAF Awards le lundi 11 décembre 2023, au Palais des Congrès Movenpick de Marrakech, au Maroc.
Voici les nominés :
1. Alex Ngonga (RD Congo, TP Mazembe) - TP Mazembe vs AS Real
iGFM (Dakar) Pape Gueye est sur le point de faire son retour sur les terrains de football, après avoir été suspendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
C'est ce qu'on appelle une très bonne nouvelle. Après avoir été suspendu par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), le milieu international sénégalais de l'Olympique de Marseille, Pape Gueye (24 ans, 17 sélections), est sur le point de faire son retour sur les terrains de football.
Le champion d'Afrique et joueur de l’Olympique de Marseille a purgé une suspension de quatre mois pour avoir rompu unilatéralement son contrat avec le club anglais de Watford, peu de temps après son transfert en provenance du Havre à l’été 2020.
Fin de suspension, ce mardi
Ce mardi marque la fin officielle de la suspension, permettant au Lion de commencer à jouer à partir du weekend du 9 et 10 décembre. Gennaro Gattuso, l'entraîneur de l’OM, avait récemment confirmé en conférence de presse : « Pape (Gueye), sa suspension devrait finir le 5 décembre. Il s’est entraîné avec nous, il a joué avec l’équipe B en amical."
Cependant, le joueur de 24 ans devra suivre le “match en retard” entre l’OM et l’OL depuis les tribunes le mercredi 6 décembre, car il n'était pas éligible à la date initiale du match. Pape Gueye retrouvera le terrain à l'occasion de la 15e journée de Ligue 1 face à Lorient.
3 ou 4 matchs pour convaincre Aliou Cissé avant la CAN
En vue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) prévue du 13 janvier au 11 février, l’international sénégalais pourrait être rappelé pour représenter son pays. Mais avant cela, il devra retrouver sa meilleure forme physique après avoir été éloigné des matchs officiels pendant quatre mois. Avant le début de la compétition, Pape Gueye aura 3 ou 4 matchs pour prouver au sélectionneur Aliou Cisse qu’il en a toujours sous les crampons, et ce malgré l'éclosion de Lamine Camara et de Pape Matar Sarr durant son absence.
Pape Gueye a rejoint la sélection du Sénégal en 2021 malgré des passages dans de nombreuses catégories jeunes (U18, U19) en équipe de France. À l’époque, Aliou Cisse avait pesé dans la balance. Ce retour suscite l'attention des fans qui espèrent que Pape Gueye brillera de nouveau sur le terrain.
LITIGE SUR LE BLOC PÉTROLIER ATTRIBUE À TOTAL, L'ÉTAT DU SÉNÉGAL ÉVITE UNE CONDAMNATION
L’Etat du Sénégal vient d’éviter une condamnation au Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi).
iGFM - (Dakar) L’Etat du Sénégal vient d’éviter une condamnation au Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). Il y avait été attrait par African Petroleum (Apsl) de Frank Timis qui était attributaire des blocs Rufisque Offshore Profond et Sénégal Offshore Sud Profond.
African Petroleum reprochait à l’Etat du Sénégal d’avoir offert Rufisque Offshore profond à Total et mis en compétition Sénégal Offshore Sud Profond dans un cycle d'attribution. Deux blocs qui lui avaient été octroyés en 2011. La compagie avait saisi le Centre l'International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). La procédure d’arbitrage vient de connaître son épilogue.
En effet, le juge a rejeté les demandes d’African Petroleum. Pis, la compagnie pétrolière a été condamnée à payer environ 3 millions de dollars pour couvrir 90% des frais d’arbitrage et des frais de justice de la République du Sénégal, renseigne Apsl.
Mais African Petroleum n’a pas dit son dernier mot. «Nous étudions toutes les options disponibles concernant cette décision décevante, y compris le dépôt d'une demande d'annulation comme le prévoit la Convention Cirdi», annonce la compagnie.
Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à plusieurs années auparavant. En novembre 2011, le régime de Wade octroyait les deux blocs à Frank timis et sa Compagnie. Mais, en mai 2017, lors de la visite d’Etat du Président Macky Sall en France, le gouvernement du Sénégal octroie Rufisque Offshore profond à Total. Ce qui avait soulevé une vive polémique, notamment sur les conditions d’attribution, jugées nébuleuses.
Puis, l'Etat a inscrit Sénégal Offshore Sud profond sur la liste des blocs à attribuer dans le cycle d’octroi de licences. Dès le 5 mai, African Petroleum réagit à travers un communiqué pour dénoncer le deal avec Total. La compagnie a porté l’affaire au centre international pour le règlement des différends de paris.
Entretemps, en Mars 2019, African Petroleum de Frank Timis a fusionné avec PetroNor E&P Ltd, après avoir racheté l’essentiel de ses actions. African Petroleum deviendra, ainsi, PetroNor E&P Limited.