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13 février 2025
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TOUBA DOTÉ D’UNE UNITÉ DE PRÉTRAITEMENT DE DÉCHETS PLASTIQUES
Le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, a procédé, lundi, à l’inauguration de l’unité de prétraitement de déchets plastiques du Centre de regroupement et de commercialisation (CRM) installé à Mboukhatoul Moubarak à Touba
Touba, 5 déc (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a procédé, lundi, à l’inauguration de l’unité de prétraitement de déchets plastiques du Centre de regroupement et de commercialisation (CRM) installé à Mboukhatoul Moubarak, un village de la commune de Touba (centre), a constaté l’APS.
L’unité de prétraitement est construite par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) avec l’appui financier de Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg à hauteur de 200 millions de francs CFA.
« Elle a une capacité de traitement de trois tonnes par jour et contribuera à réduire le péril plastique, à stimuler l’industrie, le recyclage dans la ville, à générer des revenus et des emplois verts (…) et à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la condition plastique », a expliqué Abdoulaye Saydou Sow.
Le ministre s’exprimait en présence de la chargée de la coopération à l’Ambassade du Grand- Duché de Luxembourg au Sénégal, Tania Martins, de la Représentante résidente de GGGI au Sénégal, Assana Magazi Alio et du maire de la Commune de Touba, Abdou Lahat Ka.
« A Touba, plus de 24.000 tonnes de déchets plastiques sont générés quotidiennement, et cette unité pilote permettra de transformer ces déchets plastiques en granulés réutilisables », a-t-il précisé.
Pour sa part, la représentante de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magazi Alio, a salué la collaboration ayant abouti à la mise en œuvre de ce projet et à l’acquisition de l’équipement qui a été mise en place à Touba.
« L’installation de cette unité va jouer un rôle important dans la composante de gestion des déchets plastiques dans la ville de Touba », a de son côté soutenu, Tania Martins, la représentante de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg.
« Elle incarne une solution partielle certes mais essentielle aux problèmes actuels de la société en permettant la récupération, la transformation et le recyclage de tous ces déchets plastiques », a-t-elle ajouté.
LES LIBÉRAUX RÊVENT DE WADE
Réunis à Dakar, les Libéraux africains ont exprimé leur souhait de voir le pouvoir rester entre leurs mains au Sénégal. Leur président a lancé un appel à l'unité, s'inscrivant dans la vision d'Abdoulaye Wade de voir les siens régner 50 ans
La conservation du pouvoir au Sénégal par les Libéraux. Tel est le souhait du Réseau libéral africain émis hier par son président lors de l’ouverture du conclave de l’internationale libérale à Dakar. Une manière pour Gilbert Noël Ouédraogo de rappeler le rêve du mentor de ses camarades sénégalais, Abdoulaye Wade. Le Président Macky Sall se dit favorable, mais «dans le partage du pouvoir pour stabiliser les institutions en préservant l’espace politique».
L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, avait émis le vœu de voir les Libéraux régner au Sénégal pendant 50 ans. Ce souhait a trouvé preneur auprès de Gilbert Noël Ouédraogo, le président du Libéralisme africain. «Je demande aux partis libéraux sénégalais de faire la paix. A l’orée d’une campagne électorale, je voudrais saisir cette opportunité pour lancer un appel. Vous avez cette chance de garder le pouvoir depuis quelques décennies. Vous avez cette opportunité de conserver le pouvoir, mais cela ne dépend que de vous de conserver ce pouvoir. Donnez-vous la main de telle sorte que les Libéraux restent et conservent le pouvoir au Sénégal. C’est un appel du Réseau libéral africain», a déclaré M. Ouédraogo. «Nous voulons qu’un Libéral soit toujours au pouvoir au Sénégal», a-t-il demandé au chef de l’Etat, Macky Sall, à l’occasion du sommet Renewpac (Renew Europe, Pacifique, Afrique et les Caraïbes), organisé en collaboration avec les institutions libérales internationales de renom dont l’Internationale libérale et les organisations régionales africaines et européennes et qui se tient à Dakar.
De son côté, le président de la République ne dit pas non et donne une réponse nuancée. «Je suis pour la préservation du régime démocratique, mais aussi dans le partage du pouvoir pour stabiliser les institutions en préservant l’espace politique», a déclaré le Président Macky Sall.
Macky invite à combattre le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent
Par ailleurs, la situation politique tendue, la plupart du temps, du fait des violences qui ont secoué son pays, n’a pas manqué d’inspirer le chef de l’Etat sénégalais devant ses nombreux camarades membres de l’Internationale libérale, qui sont en conclave à Dakar depuis hier. Pour la stabilité des régimes en Afrique, le Président Macky Sall demande de combattre le populisme. «Comme nous avons des idéaux communs, nous avons aussi des ennemis communs. Ces ennemis, c’est le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent. Ce sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité des régimes. Ce sont ces menaces que nous devons combattre sans concession et sans répit, ensemble et solidairement.»
Toutefois, le Président Macky Sall n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son prédécesseur et ancien mentor, l’ancien Président Abdoulaye Wade. «C’est l’occasion pour moi de rendre hommage au père du Libéralisme africain, le Président Abdoulaye Wade. Il nous a, en effet, inculqué les valeurs du Libéralisme. Je me souviens, à cette époque, l’idéologie était plutôt une idéologie marxiste et léniniste, le socialisme ancien. Sur le continent africain, il a osé porter la voie du Libéralisme. Tous ceux que vous voyez dans cette rangée ainsi que moi-même, nous sommes ses héritiers», a-t-il dit à l’endroit de son ancien mentor.
Les Libéraux ont décidé de faire de Macky Sall le président distingué des Libéraux africains. «Nous avons décidé de faire de vous le patron distingué de l’Equipe libérale africaine», a annoncé Gilbert Noël Ouédraogo.
LES «LIONNES» A 90 MINUTES D’UNE QUALIFICATION
Vainqueur à l’aller au stade Lat Dior de Thiès, (4-0), l’équipe nationale féminine de football du Sénégal retrouve, cette après-midi, l’Egypte pour la manche retour des éliminatoires de la can féminine Maroc 2024
Vainqueur à l’aller au stade Lat Dior de Thiès, (4-0), l’équipe nationale féminine de football du Sénégal retrouve, cette après-midi, l’Egypte pour la manche retour des éliminatoires de la can féminine Maroc 2024. A l’extérieur, les filles de Moussa Cissé seront attendues pour confirmer afin de décrocher leur qualification.
Le stade As Salam sera cette après-midi le théâtre d’une explication épique entre l'Égypte etle Sénégal chez les filles. Une rencontre alléchante, avec à la clé une qualification pour le second tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie (Maroc 2024). A domicile, l’Egypte se présente avec de solides arguments. Les joueuses auront comme objectif de faire la différence dans cette partie en éliminant l’équipe sénégalaise malgré leur défaite lors de la manche aller (4-0). Avec un jeu agressif et costaud en défense, les pharaonnes possèdent des attaquants qui vont vite, des milieux très mobiles et qui savent comment utiliser le ballon. A l’extérieur, les Lionnes seront attendues pour confirmer leur statut. Sur une bonne lancée depuis l’ouverture des éliminatoires, les Lionnes devront confirmer leur état de forme. Aujourd’hui, les filles de Mame Moussa Cissé devront tout faire pour éviter une surprise lors de cette rencontre. Pour l'entraîneur, cette manche retour ne sera pas une partie de plaisir. «Un match ne sera jamais facile surtout dans ce contexte où cette équipe vient de prendre quatre buts. On va jouer à l’extérieur pour la manche retour et ça ne sera pas facile. Le plus dur est à venir. On va jouer un match difficile dans un contexte hostile à l’extérieur. Mais il va nous falloir un mental très fort et les ressources physiques pour gagner en Egypte», avait déclaré le technicien sénégalais en conférence de presse.
Pour venir à bout de leur adversaire du jour, le technicien sénégalais et son staff technique devront composer une équipe forte capable de rivaliser avec l’équipe égyptienne. Après avoir pris connaissance de leur adversaire, le sélectionneur sénégalais ne devrait pas trop chambouler ses plans, même si des changements sont attendus dans le onze de départ. Le technicien sénégalais devra compter à nouveau sur ses cadres pour faire la différence dans cette rencontre.
La gendarmerie de Keur Massar saisit 2 milliards de billets noirs
Les éléments de la Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de Gendarmerie de Keur Massar ont saisi des billets noirs d'une contre-valeur de 2 milliards francs CFA, par devers un ressortissant gambien et un Sénégalais. En effet, informés de l'existence d'un vaste réseau de faux-monnayeurs, les hommes du major Abdou Aziz Kandji ont réussi à infiltrer la bande, rapporte Dakaractu. C'est ainsi que le cerveau, de nationalité gambienne et son complice de nationalité sénégalaise ont été pris au piège par l’agent infiltré qui leur a fixé un rendez-vous. Ainsi le duo a été arrêté ce dimanche 03 décembre 2023 par les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) qui ont procédé en même temps à la saisie de 2 milliards FCFA en billets noirs.
La coalition «Dionne 2024» a déposé sa caution
C’est la ruée des mandataires des candidats à la candidature à l'élection présidentielle à la Caisse des dépôts et Consignations. Professeur Mouhamadou Mounirou Sy a déposé hier à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) la caution de l’ancien Premier ministre, leader de la coalition «Dionne 2024». Le président de ladite coalition, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, félicite et remercie l'équipe qui l’accompagne dans cet engagement de bâtir un Sénégal juste, dans la progression et le renouvellement.
Une trentaine de cases ravagées par un incendie à Bantako
Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi une trentaine de cases à Bantako, un village aurifère de la commune de Tomboronkoto, dans le département de Kédougou, a appris l’Aps de source sécuritaire. C’est à 4 heures du matin que le feu s’est propagé avec l’aide du vent, ravageant les cases de fortune des orpailleurs. Elle signale que l’intervention rapide de la brigade territoriale de Mako a permis de circonscrire le feu une heure après son déclenchement. Aucune perte en vie n’a été signalée mais d’importants dégâts matériels ont été enregistrés.
Les magistrats invités à travailler dans le strict respect des lois
Le président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a réaffirmé, lundi, l’importance pour les juges intervenant dans le processus électoral de travailler dans le strict respect des lois. A l’en croire, le magistrat doit observer un certain recul par rapport aux représentants des candidats et des partis et faire son travail dans le strict respect des lois. Il invite ses collègues à se démarquer de certaines pratiques. Le magistrat intervenait à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des juges du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, qui regroupe les régions administratives de Louga, Matam, et Saint-Louis. Il a tenu à regrouper les magistrats à la veille de l’élection présidentielle pour leur rappeler certains principes et échanger des expériences avec eux. Ousmane Chimère Diouf a ainsi invité ses collègues à privilégier les échanges dans les commissions où siègent des personnes qui ne sont pas des juristes, leur rappelant la nécessité de ne pas favoriser la prise de décision comme ils le feraient devant un justiciable.
Le Cardinal Sarah déplore une dénaturation du culte catholique
Le cardinal Robert Sarah, un traditionaliste dont le nom est cité parmi les possibles futurs papes, s'est élevé lundi à Dakar contre une « destruction » de la messe en occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et en Asie. Le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a célébré la messe dans la cathédrale de Dakar. Il est venu au Sénégal pour participer à un colloque sur la liturgie dans la banlieue de Dakar jusqu'au 8 décembre. Il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les vues traditionalistes pour lesquelles il est connu. A l’en croire, on assiste aujourd'hui, surtout en occident, à un démantèlement des valeurs de la foi et de la piété... et à une destruction des formes de la messe. «Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains, asiatiques, dénaturant ainsi le mystère pascal que nous célébrons ; nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent quelquefois six heures», a-t-il dit selon l’Afp. Selon lui, les liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes. La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l'éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l'autel d'une quarantaine d'évêques et de prêtres. Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en ouolof, la langue locale, comme c'est le cas un lundi ordinaire. «Si nous regardons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (...), nous risquons de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies», a dit le cardinal Sarah. Il a exalté la mémoire du pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013.
Habib Sy dépose 30 briques à la CDC
C’est la bousculade à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) où nos très chers compatriotes qui désirent prendre la place de « ñangal » se ruent chaque jour pour faire du « battré », en décaissant chacun 30 briques en ces temps où les « goorgoorlu » peinent à joindre les deux bouts. Pour cette étape incontournable de la course au Palais, les vieux ne comptent pas laisser les jeunes occuper les premières places. Hier, tonton Habib Sy, connu pour son calme, a mis la main à la poche pour demander à son mandataire d’aller verser sa caution. Il faut rappeler que l’ancien président de la conférence des leaders de Yewwi n’est pas sûr de participer aux joutes électorales à venir. Car « buur jolof » a précisé que son destin politique est lié à celui d’Ousmane Sonko, privé de liberté et de parrainage.
30 personnes pour déposer le chèque de Pape Djibril Fall à la CDC
Venu tout fraîchement des champs de Khelcom, on peut dire que la récolte a été bonne pour l’ex-ami des militants de l’ex-Pastef, Pape Djibril Fall. Béni par l’ange de la prospérité, le patron des « Serviteurs » est passé à la caisse pour remettre ses 30 millions de francs CFA à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cependant, il faut souligner que Djibril Fall n’aime pas faire les choses à moitié. Après mûre réflexion, il a envoyé une délégation de 30 personnes chez Issa Sall, rien que pour remettre son chèque. Il a quand même tenu à préciser que l’argent ne vient pas directement de sa poche mais que c’est le fruit de cotisations collectives et spontanées de concitoyens jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de toutes les couches sociales qui partagent sa vision, son programme et ses projets.
Le message de Gallo Ba aux enseignants
Assis aux côtés de la colonelle Ndèye Khady Ndiaye et de la brillante et charmante journaliste Amy Sarr Fall, Gallo Bâ a saisi l’occasion idéale pour rassurer les enseignants sur l’une de leurs revendications les plus pressantes. Selon le ministre de la Fonction publique, il n’y a aucune raison de s’alarmer. Gallo Ba dit à qui veut l’entendre qu’il a été personnellement instruit par le Chef de l’État en chair et en os pour travailler autour de cette requête concernant le projet de décret portant modification du décret 74-347 sur les décisionnaires. « Et à cet égard, je puis vous assurer que les dispositions sont déjà prises pour que le projet soit signé. Le président de la République avait juste demandé à ce qu’on délimite le périmètre financier budgétaire qui nous permettrait, une fois le décret signé, de pouvoir définir l’impact budgétaire. Ce projet a été discuté en conseil des ministres. Le Premier ministre est en train de prendre les dispositions avec le ministre en charge des Finances et moi-même pour que cela puisse se réaliser », a-t-il expliqué.
Mansour Faye annonce un deuxième pont pour désenclaver l’Île
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé, lundi, la construction d’un deuxième pont pour désenclaver la Langue de Barbarie, espérant sa réalisation dans les années à venir. A l’en croire, Saint-Louis a besoin d’un deuxième pont. C’est l’appel solennel que M. Faye a lancé à l’endroit du président de la République qui, d’abord, a effectivement donné son accord pour la réalisation de ce deuxième pont. Il s’exprimait en marge de la cérémonie consacrée à l’ouverture du pont Moustapha Malick Gaye. Il espère que ce projet fera partie des projets du Plan d’actions prioritaires (PAP3) du Plan Sénégal émergent, le référentiel des politiques publiques (PSE). Il a signalé que l’Ageroute est en train de travailler avec des partenaires, pour que ce deuxième pont puisse se réaliser dans les meilleurs délais. Il estime que cela va complètement changer et permettre de s’adapter par rapport au développement économique fulgurant de la ville de Saint-Louis. Ce pont sera érigé à hauteur du lycée Charles De Gaulle et permettra de renforcer le désenclavement de l’île de Saint-Louis. Il a expliqué que l’exploitation prochaine du gaz au Sénégal, notamment à Saint-Louis, doit plus que jamais être accompagnée de projets structurants, à l’image de ce futur pont qui va participer au désenclavement de la Langue de Barbarie. Il indique que l’activité autour du gaz va créer beaucoup d’investissements, donc créera aussi de la richesse non seulement au niveau du Sénégal, mais aussi au niveau de la ville de Saint-Louis. Selon lui, cela doit impérativement s’accompagner de projets structurants, dont le deuxième pont qu’on n’attend impatiemment, et dont il est sûr qu’il se réalisera d’ici deux ou trois ans
par Mamadou Ndiaye
REVERS ET AVERS
À vue d’œil, l’industrie décline dans notre pays. Peu s’en émeuvent pourtant. Une telle indifférence inquiète alors que le plongeon détruit des emplois, désarticule le marché où l’offre et la demande font pâle figure.
À vue d’œil, l’industrie décline dans notre pays. Peu s’en émeuvent pourtant. Une telle indifférence inquiète alors que le plongeon détruit des emplois, désarticule le marché où l’offre et la demande font pâle figure. Devant une inflation galopante, la contraction du pouvoir d’achat inflige à la consommation de sévères cures.
N’est-ce pas que toute hausse des prix a pour conséquence d’avantager ou de désavantager ? À fortiori quand il y a plus de désœuvrés que d’actifs ! Des gagnants et des perdants en quelque sorte ! Aussi vieux que le monde, le débat persiste sur le gain social d’une perte de revenus. Il n’ y a jamais de lecture uniforme d’une production de biens, des échanges et des conséquences.
Économes de leurs efforts, les Sénégalais observent ce repli avec étonnement. Toutefois, ils se montrent prudents. La grande boulimie, jadis apanage de nos compatriotes, recule. Elle n’est perceptible que chez de rares personnes aux poches profondes qui se cachent d’ailleurs pour vivre heureuses…
Les dépenses des familles se compriment. Pire, elles se contractent. Pour preuve : l’envol de la vente au détail qui s’étend aux couches sociales relativement aisées. En cas de pénurie, le coup est rude pour plus grand monde. Les voies de survie sont impénétrables. La peur du lendemain tétanise les foyers de plus en plus attentifs aux achats utiles et nécessaires et au demeurant très regardants sur la consommation passive.
Cet état d’esprit ne résulte pas d’une prise de conscience aiguë mais découle d’un réalisme dicté par la conjoncture qui sévit. Tout le monde s’ajuste par nécessité parce que tout le monde adopte des conduites raisonnables. La main-d’œuvre sénégalaise tourne au ralenti. Les investissements actifs fléchissent à cause des chutes de commandes auxquelles sont sensibles les industriels encore téméraires malgré les prévisions de baisse dans un contexte préélectoral plein d’incertitudes.
N’étant pas une nation prospère ce qui peut nous galvaniser viendrait des efforts de tous pour produire davantage ce dont nous avons besoin. Plus le pays produit, moins il a les yeux tournés vers l’extérieur. Prime à la manufacture de chez nous, sans chauvinisme aucun, soit dit en passant. L’impulsion devrait venir de l’État en accroissant la commande publique auprès des entreprises sans « allongement des délais de paiement. »
Les PME redoutent des défaillances du fait de la faiblesse de leurs trésoreries exposées à de « fréquents abus » provenant de la complexité des procédures administratives que rien ne justifie a priori. Or l’efficacité dans le paiement permettrait aux trésoreries d’être renflouées ce qui constituerait une aubaine pour des entreprises très essoufflées.
Elles produisent. Mais les acheteurs sont rares à cause des prix auxquels ils sont cédés. D’où la ruée vers des biens et des services de moindres qualités. Ce spectacle, pas du tout valorisant, nous interpelle. Comment assurer le regain industriel dans l’embellie qui s’annonce ?
La porosité de nos frontières laisse pénétrer toute sorte de marchandises qui, en inondant le marché, perturbent l’organisation au détriment des acteurs nationaux poussés à n’être que des grincheux. L’équilibre de marché est souvent rompu par des facteurs inattendus : achète-t-on moins lorsque les prix montent et plus quand ils baissent ?
Simple ? Pas si sûr. Néanmoins, la prudence doit gouverner nos actes dès lors que l’économie doive s’appréhender sous plusieurs angles. La meilleure posture consiste à faire des choix de cœur en privilégiant les productions intérieures. C’est un moyen sûr de domestiquer les plus-values : se préparer à être forts en ayant le soutien de consommateurs compréhensifs, patients et tolérants.
La réussite étant au bout de l’effort, la compétitivité de nos champions « nationaux » sera un jour brandie comme un trophée conquis de haute lutte. Le modèle sénégalais de performance doit se frayer un chemin au détour d’échecs retentissants qui prédisposent aux réussites de demain.
De fait, l’information suffisante guiderait consommateurs, acheteurs et vendeurs vers des rapports mieux assainis pour la prise de la bonne décision sur une base bien intentionnée.
Pas que des mots pour nous soulager de nos maux, récurrents et nocifs. Une nouvelle race d’entrepreneurs émerge. Ils progressent à pas feutrés et affichent des ambitions industrielles fort légitimes. Issus en majorité de l’univers des « daara », ils allient discrétion et mesure.
Loin d’être naïfs, ils flairent les opportunités, creusent leurs sillons et font appel à des compétences rompues aux techniques et aux tâches de management. Cette soudaine inversion des rôles dissipe bien des malentendus en rapprochant des extrêmes qui s’évitaient ostensiblement.
Ces capitaines d’industries évoluent dans la transformation avec des lignes de production maîtrisées de manière graduelle. Ils apprennent vite et comprennent les procès autant que les ingénieurs travaillant sous leurs ordres. Les uns sont dans les détergents et se distinguent. D’autres dans les boissons naturelles et, avec audace, titillent des « grands aux pieds d’argile ».
D’autres encore investissent dans les usines de montage automobiles, les assemblages complexes, la manufacture, la sous-traitance d’intrants industriels, les emballages et peut-être même le compostage de déchets industriels. Ils travaillent dur et restent intraitables en affaires.
En s’approchant d’eux, on découvre des « héros » empreints d’humanité et de modestie, ouverts et enracinés, modernes et conservateurs, soucieux de poser pieds sur terre ferme plutôt que d’être « hors sol » ! Loin d’eux toute idée de se détacher des réalités qui les environnent. Ils découvrent les monopoles au contact du réel et, avec habileté, ils s’en accommodent sans baisser les bras, convaincus que le temps est leur arme maîtresse.
Les positions qu’ils engrangent et les acquisitions qui tombent dans leur portefeuille laissent deviner leur cheminement vers plus de conquêtes en affichant de subtiles proximités aves les goûts et les préférences des Sénégalais.
Difficile dès lors de dresser le bilan économique de ces entrepreneurs que personne n’a vu venir. La ressemblance de leurs itinéraires de vie ouvre des perspectives de rassemblement.
A n’en pas douter, ces « modèles d’efficacité » ringardisent les patrons endimanchés qui peuvent les percevoir comme une menace par le renouvellement de l’offre de leadership. L’avers de la médaille ! Faut-il se réjouir qu’ils apportent une nouvelle dimension aux affaires ? Vivement…
Eux invoquent productivité, rentabilité ou investissement actif, les autres s’adonnent à la litanie de doléances ou manifestent une nette propension à l’exhibitionnisme et aux dépenses ostentatoires. Signe des temps. Projections et conjectures…! La différence n’est pas que visuelle voire artificielle. D’ailleurs les nouveaux hommes d’affaires ne fréquentent pas les prétendus cercles d’influence dans lesquels fleurissent les esprits connivents. Les actes plaident en leur faveur.
Par le silence, ils transforment le monde !
AVEC LE GAZ, ON A LA POSSIBILITÉ DE RÉDUIRE DE 30 À 40% LE PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
L’année prochaine, le Sénégal commencera à produire du Gaz. Ce qui pourrait faire baisser substantiellement la facture d’électricité des sénégalais, selon Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
L’année prochaine, le Sénégal commencera à produire du Gaz. Ce qui pourrait faire baisser substantiellement la facture d’électricité des sénégalais, selon Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
Le gaz que le Sénégal va produire pourrait faire baisser de 30 à 40% la facture d’électricité des ménages sénégalais. C'est ce qu'a déclaré Manar Fall Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.
«Tout le monde se plaint du fait que nos factures d’électricité sont élevées. En remplaçant le fioul qu’on utilise aujourd’hui, qui fait 70% du cout de l’électricité au Sénégal, par du Gaz, on a la possibilité de réduire d’à peu près à 30 à 40% le prix de l’électricité», a indiqué Manar Fall.
S’exprimant lors de la 5ème édition du du Gingembre littéraire, il ajoute que la production de gaz permettra aussi aux entreprises d’être un peu plus efficientes et productives et ainsi tirer le pays vers l’industrialisation.
Manar Fall expliquera aussi que le pays a un projet de fabrication d’urée à partir du gaz. Un projet de 1,5 milliards de dollars pour produire 1,2 millions de tonnes d’urée avec le gisement gazier de Yakaar-teranga.
L’idée, dit-il, c’est de pouvoir approvisionner nos agriculteurs et de leur permettre de produire plus tout en exportant. «On va pouvoir inverser la balance des paiements. Plutôt que d’importer de l’urée, on va exporter vers des pays comme les Usa, le Brésil et dans la sous-région. Et c’est cela le bon schéma», indique M. Fall.
CHAMPIONNAT DU MONDE FÉMININ DE HANDBALL, LES LIONNES AURONT UN JEU AGRESSIF CONTRE LA CHINE
L’équipe nationale du Sénégal va jouer avec ‘’beaucoup d’agressivité en défense’’, contre celle de la Chine, mardi à 17 h 00 GMT, en Suède, pour le Championnat du monde féminin de handball, a assuré son entraîneur, Yacine Messaoudi.
Dakar, 5 déc (APS) – L’équipe nationale du Sénégal va jouer avec ‘’beaucoup d’agressivité en défense’’, contre celle de la Chine, mardi à 17 h 00 GMT, en Suède, pour le Championnat du monde féminin de handball, a assuré son entraîneur, Yacine Messaoudi.
Le Sénégal jouera ce match pour la troisième journée des poules de la 26e édition de ce championnat organisé en même temps au Danemark, en Norvège et en Suède (29 novembre-17 décembre).
‘’Nous allons jouer avec beaucoup d’agressivité en défense et mettre la main sur le rythme du match. La Chine est une équipe qui a beaucoup de vivacité. Elle est très technique et met beaucoup de vitesse dans son jeu’’, a dit Messaoudi dans un entretien avec la presse.
Après un match nul contre la Croatie (22-22) et leur défaite contre la Suède (18-26), les Lionnes du Sénégal ont besoin d’une victoire face aux Chinoises pour se qualifier au deuxième tour.
‘’L’enjeu est important, puisqu’une victoire qualifierait l’une ou l’autre équipe au tour suivant. Il ne faudra pas se laisser mettre sous pression’’, a souligné l’entraîneur du Sénégal.
‘’Nous avons une équipe très résiliente’’
Le technicien français assure que ses joueuses vont ‘’essayer d’accélérer’’ leur jeu pour ‘’marquer sur les grands espaces et couper les jambes’’ à leurs adversaires, a-t-il dit.
‘’Nous avons jusque-là affronté des équipes que nous ne pouvions pas battre dans la course à pied […] Nous avons très peu de profondeur de banc, ce qui nous empêche de mettre du rythme sur la durée d’un match. Les joueuses se sont complément appropriées la stratégie et sont passées maîtres en la matière’’, a analysé Yacine Messaoudi.
‘’C’est une grande finale. Nous en parlons depuis des mois’’, a dit l’ailière droite du Sénégal, Raïssa Dapina, en parlant du match contre la Russie, ajoutant : ‘’Nous avons pu faire deux grands matchs déjà. Le maître-mot pour nous, demain, c’est la combativité : donner le meilleur de nous-mêmes pour gagner et continuer l’aventure.’’
Selon la joueuse de 28 ans, il faudra à l’équipe sénégalaise beaucoup de patience. ‘’Nous devons respecter les consignes en attaque, rester concentrées sur le repli et bien défendre.’’
‘’C’est une équipe qui va vite, qui a un jeu collectif. Nous avons une équipe très résiliente, avec des joueuses qui ont du caractère’’, a analysé Raïssa, présente en équipe nationale depuis 2016.
UN LOGICIEL MIS EN PLACE PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL POUR DETECTER DES DOUBLONS DE PARRAINAGES
A moins de trois mois de l’élection présidentielle de février prochain, le Conseil constitutionnel est en train de prendre toutes les dispositions pour une bonne tenue de ce scrutin surtout au plan juridique.
A moins de trois mois de l’élection présidentielle de février prochain, le Conseil constitutionnel est en train de prendre toutes les dispositions pour une bonne tenue de ce scrutin surtout au plan juridique. C’est ainsi que cette haute juridiction a annoncé avoir mis en place un logiciel pour détecter les doublons sur les parrainages. Le Conseil constitutionnel emboîte ainsi le pas à la plateforme de l’opposition F24 qui a déjà conçu un logiciel destiné à détecter les doublons et remis un matériel informatique de ce type aux différents candidats de l’opposition regroupés en son sein.
Pendant que des candidats sont en train de sillonner le pays pour collecter des parrainages et que certains parmi eux ont déjà déposé leurs cautions à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le Conseil constitutionnel a annoncé qu’il mettra en place un logiciel pour détecter les éventuels doublons de parrains. Un logiciel qui devrait jouer un rôle essentiel dans le processus de vérification de ces parrainages. Il est conçu pour contrôler l’authenticité des signatures de parrainage, un élément crucial pour l’éligibilité des candidats. Sa fonctionnalité principale réside dans la détection des doublons et la validation de l’exactitude des informations fournies par les parrains. Cette étape assure que chaque parrainage respecte les critères établis, notamment en termes d’identité des parrains et de distribution géographique.
Selon un document signé par tous les membres du Conseil constitutionnel et publié lundi, la haute juridiction a intégré dans ce logiciel des algorithmes avancés pour effectuer des vérifications minutieuses. Ces dernières incluent mais ne se limitent pas à l’authentification de l’identité des parrains et la conformité de ces parrainages avec les critères régionaux et quantitatifs exigés par la loi. L’objectif est de s’assurer que chaque parrainage est légitime et conforme aux normes électorales, éliminant ainsi les risques de fraude ou d’irrégularités.
Il faut dire que, du côté de l’opposition, le F24 avait déjà anticipé les choses en mettant à la disposition des candidats de l’opposition un logiciel pour détecter les doublons. Ce logiciel remis aux partis de l’opposition ayant un candidat déclaré pour la prochaine présidentielle va leur permettre de vérifier et de procéder au dédoublonnage externe, de sorte qu’il n’y ait point de doublons externes entre les différents candidats membres du F24.
La plateforme indiquait que les dispositions sont également prises pour une maîtrise de la carte électorale afin de garantir une représentation fiable dans tous les bureaux de vote sur l’étendue du territoire afin de procéder de manière précise et autonome au recensement des votes et à la compilation des résultats à temps.
APPEL DE MACKY SALL À FAIRE BARRAGE AU POPULISME ET À L’EXTRÉMISME VIOLENT A LA UNE DE LE REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 5 Décembre relatent l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’, au ‘’radicalisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’ à l’occasion du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023) qui se tient à Dak
Dakar, 5 déc (APS) – Les quotidiens reçus mardi à l’APS se font largement écho de l’appel de Macky Sall à faire barrage au ‘’populisme’’, au ‘’radicalisme’’ et à ‘’l’extrémisme violent’’ à l’occasion du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023) qui se tient à Dakar.
»Après Marrakech en 2022, c’est au tour de la capitale sénégalaise d’abriter l’édition 2023 du Sommet des dirigeants libéraux d’Europe et d’Afrique (RENEWPAC 2023). Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre prévue sur deux jours hier, lundi 4 décembre, le président de la République, Macky Sall a appelé à une union sacrée contre le +populisme+, le +radicalisme+ et +l’extrémisme violent+’’, souligne Sud Quotidien.
Macky Sall s’érige en ‘’sentinelle’’ de la lutte contre ‘’le populisme’’, ‘’le radicalisme’’ et ‘’l’extrémisme violent’’, selon L’Info.
»Démocratie, libertés, droits fondamentaux, responsabilité…Ces termes sont devenus indissociables des discours de Macky Sall. Hier, lors de son adresse, à l’occasion de l’ouverture de la conférence RENEWPAC 2023, il les a encore ramenés au-devant de la scène. Et c’était pour insister sur la nécessité de maintenir +l’équilibre entre liberté, responsabilité et respect des Institutions et de l’ordre public+, mais aussi d’inviter à la lutte commune contre +le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent+, qui, assure-t-il, +sont les pires menaces à la démocratie et à la stabilité+ », rapporte le journal.
Selon Vox Populi, le chef de l’Etat »a livré un message fort (…) invitant à combattre, sans concession, le populisme, le radicalisme et l’extrémisme violent pour préserver la démocratie ».
A Dakar, le Soleil relève que Macky Sall prône la recherche d’un nouveau ‘’logiciel’’ pour consolider les relations de partenariat entre l’Europe et l’Afrique.
»Présidant, hier, la cérémonie d’ouverture du Sommet Renewpac (Renew Europe, Pacific, Africa and Caribbean/ rassemblant les libéraux d’Europe, d’Afrique et des Caraïbes, le chef de l’État, Macky Sall, a plaidé pour qu’on repense, refonde et revitalise les relations entre l’Europe et l’Afrique afin de les consolider davantage’’’, écrit le journal, qui se fait également écho de l’hommage du chef de l’Etat à son prédécesseur Me Abdoulaye Wade.
Macky Sall a rendu ‘’un hommage appuyé à son prédécesseur à la tête du pays, Me Abdoulaye Wade, qu’il a qualifié de +père du libéralisme africain+’’, rapporte la publication.
»Il nous a inspiré les valeurs du libéralisme à une époque où les idéologies marxistes avaient le vent en poupe en Afrique. Il a osé ramer à contre-courant. Moi-même et beaucoup de personnalités qui participons à ce Sommet sommes ses héritiers’’, a déclaré le président sénégalais en hommage à son ancien mentor, sous les applaudissements nourris de la salle, rapporte Le Soleil.
Dans sa publication du jour, le quotidien Bës Bi annonce que Macky Sall va réceptionner ce mardi les logements de la nouvelle cité ‘’Baraka’’ à Dakar.
»La Cité Baraka de Liberté 6 fait peau neuve. Cinq années, après le lancement de sa réhabilitation, les bâtiments sont sortis de terre. C’est ainsi que les 1600 habitants du quartier longtemps restés dans la vétusté, vont enfin pouvoir pousser un ouf de soulagement. C’est parce que ce bidonville créé au début des années 90 par feu Jacques Bugnicourt, fondateur de l’Ong Enda Tiers Monde manquait de tout. Les maisons étaient construites en taule et des planches de bois et n’offraient pas la sécurité minimale aux habitants dont la plupart étaient des personnes démunies. Cette cité résidentielle qui prend maintenant la place du bidonville a coûté plus 5 milliards », écrit le journal.
LES FOURNISSEURS MEDICAUX DEMANDENT L’ANNULATION DU MARCHE DE 71 MILLIARDS DE FRS ENTRE LE MINISTERE DE LA SANTE ET ACD
La nébuleuse qui entoure le marché de gré à gré d’un montant de 71 milliards de francs signé entre la ministre de la Santé, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, et Mme Assyetou Cassé Dioum, un marché ébruité par la presse récemment n’a pas laissé indifférente ..
Au-delà de demander au président de la République de faire la lumière sur le marché de gré à gré de 71 milliards de francs passé entre le ministère de la Santé et Afrique Conception Distribution (ACD), une autre préoccupation surgit concernant le marché de la maintenance de l’imagerie médicale. Cette préoccupation est portée par l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dont les membres évoquent les possibles disparitions ou faillites de plusieurs structures de maintenance médicale à cause de la configuration de ce marché de gré à gré. L’Association demande au président Macky Sall d’annuler ce marché controversé et aux relents de scandale.
La nébuleuse qui entoure le marché de gré à gré d’un montant de 71 milliards de francs signé entre la ministre de la Santé, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, et Mme Assyetou Cassé Dioum, un marché ébruité par la presse récemment n’a pas laissé indifférente l’Association des fournisseurs de matériaux médicaux. Lors d’une rencontre tenue le mercredi 29 novembre dernier, l’Association des fournisseurs de matériels médicaux a essentiellement évoqué cette affaire.
D’après des sources proches de ladite structure, les fournisseurs ont indiqué clairement qu’ils ne sont ni opposés, ni réfractaires qu’un fournisseur sénégalais puisse être attributaire d’un marché de plusieurs milliards de FCFA. Au contraire, disent-ils, cela honore le secteur privé national. Ce qu’ils déplorent, c’est la configuration du marché qui représenterait selon eux une énorme menace pour tout le système médical du pays. Décortiquant le dossier, ils expliquent d’une manière ferme que le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché de plusieurs lots (construction d’un hôpital, construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, acquisition d’ambulances, achat d’équipements en imagerie médicale) pose assurément un problème très sérieux.
L’Association des fournisseurs de matériels médicaux soutient en effet dans un communiqué que « le lot d’équipement en imagerie médicale est composé de plusieurs scanners, des IRM, d’appareils de radiologie, de reprographe d’un montant d’environ 40 milliards et qui va générer annuellement entre 15 et 20 milliards qui sera détenu par une seule marque à savoir Siemens représenté par ACD.
A noter aussi qu’aujourd’hui le marché d’imagerie est ouvert et est géré par plusieurs entreprises sénégalaises pour la maintenance et la fourniture de consommables. Or, l’attribution de ce lot sur l’imagerie médicale à une seule société conduira inéluctablement toutes les autres structures qui s’activent dans le secteur vers la faillite du fait de l’absence de prestations de leurs services de maintenance et fourniture de consommables pour lesquels des efforts financiers considérables ont été déployés en termes de formation du personnel et d’investissement en équipements, sans compter les goulots d’étranglement et contraintes liées à leurs engagements bancaires ». « Pire, il y’aura un risque réel d’un impact négatif sur l’économie sénégalaise du fait que seule une société aura le monopole et la liberté totale de fixer les prix sur la branche de l’imagerie sans que personne ne puisse y trouver à redire. Et ce n’est pas tout, car au cas où cette société qui tient le monopole serait défaillante ou bloquerait ses prestations pour quelques raisons que ce soient (différends entre partenaires, défaut de paiements…) c’est tout le système sanitaire qui sera anéanti voire paralysé sur l’ensemble du territoire national pour défaut de système de diagnostic monopolisé par une seule marque » soutient encore l’Association des fournisseurs de matériels médicaux.
Le bureau de ladite structure pense que le président de la République n’est pas au courant « de ces manœuvres et des graves dangers au triple plan social, économique et sanitaire encourus ». Et de finir par solliciter auprès du président de la République l’annulation de ce marché ou, à tout le moins, qu’il en écarte « le lot relatif à l’imagerie médicale et ceci pour les risques encourus dans le système sanitaire et pour rester dans sa dynamique d’une gouvernance vertueuse ».