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23 février 2025
LE DIRECTEUR GENERAL DU LNR-BTP POSE LE DIAGNOSTIC DU SECTEUR DES BTP
Etudes de sol mal menées ou pas faites et mauvaise qualité des matériaux de construction, Pr Chérif Baldé a révélé que près de 1 500 bâtiments menacent de s'écrouler dans le pays
En marge de la cérémonie d'installation officielle du collège du Laboratoire national de référence des bâtiments et des travaux publics (Lnr Btp), le directeur général a relevé la mauvaise qualité des matériaux de construction des bâtiments. D’ailleurs, PR Chérif Baldé a révélé que près de 1 500 bâtiments menacent de s'écrouler dans le pays
Le niveau de qualité de construction et des réalisations des bâtiments est loin d'être satisfaisant. C'est la conviction du Directeur général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP), Pr Chérif Baldé qui révèle d'ailleurs que près de 1 500 bâtiments menacent de s'écrouler. «Ces chiffres sont de la direction de la sécurité civile. Et les causes sont multiples : des études de sol mal menées ou pas faites et la qualité des matériaux utilisés est incriminée», affirme le Directeur général du LNR-BTP.
Outre la mauvaise qualité des bâtiments, Pr Chérif Baldé a relevé la dégradation prématurée des routes. A son avis, cela pourrait être aussi lié au non-respect des règles de l'art. «Les routes au Sénégal sont en général dimensionnées pour une durée de vie de 20 ans. Cependant, il a été constaté beaucoup de dégradations prématurées de routes dues à plusieurs facteurs dont les plus importants sont la surcharge à l'essieu des poids lourds mais également la qualité dans la mise en œuvre des matériaux de chaussée», regrette le Directeur général de LNR-BTP. Soulignant dans la foulée que 2 000 milliards FCFA ont été injectés dans la construction et la réhabilitation des routes, d’autoroutes et ponts. C'est pourquoi il s’impose, à ses yeux, la nécessité d'un meilleur suivi pour leur durabilité.
A l'en croire, le LNR apportera son appui au suivi de la mise en œuvre de tous les matériaux de chaussée mais également dans la recherche et l'utilisation de nouveau matériaux de substitution pour la construction des routes parce qu’on note une raréfaction des matériaux classiques pour la construction des routes comme la latérite. « Le LNR procédera à l'homologation des matériaux pour la construction et fera les contrôles nécessaires sur les projets d'infrastructures publiques pour s'assurer de la qualité des matériaux utilisés, du respect des normes de construction, mais aussi de la capacité technique des laboratoires intervenant sur ces projets», affirme le Directeur général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP), Pr Chérif Baldé.
POUR LE BRT, LES COMMERCANTS DU ROND-POINT 6 SOMMES DE DEGUEPIR
L’opération de déguerpissement le long du tracé du Bus Rapid Transit (BRT) se poursuit au rond-point Liberté 6. Occupant les lieux depuis des années, les commerçants sont sommés d’emballer leurs marchandises et de quitter les lieux
L’opération de déguerpissement le long du tracé du Bus Rapid Transit (BRT) se poursuit au rond-point Liberté 6. Occupant les lieux depuis des années, les commerçants sont sommés d’emballer leurs marchandises et de quitter les lieux, laissant ainsi la place aux équipes de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged).
Les éboueurs procèdent au nettoiement de cet endroit toujours bondé de monde, du fait de son marché de friperie, d’accessoires et de vente de produits cosmétiques.
Prix au dépourvu, ces commerçants haussent le ton et appellent à l’aide. « Le constat est que c’est plus facile pour un étranger de réussir au Sénégal. C’est dur et triste ce qui se passe. Tu quittes le Sénégal des profondeurs pour venir travailler à Dakar, mais on nous déplace souvent à cause des déguerpissements.
Avant d’investir dans des fleurs, il faut donner du travail à la jeunesse », lance Lamine Samb, vendeur trouvé sur place.
Au deuxième jour de l’opération de déguerpissement du rond-point 6, les tables et les bâches qui constituaient le décor du rond-point sont démolies, les commerçants assistent, impuissants, à la scène avec beaucoup de tristesse.
« On n’a pas reçu d’avertissements. Les autorités nous ont demandé de quitter tout simplement. C’est difficile. Nous sommes des pères de famille. Nous demandons à l’État d’aider cette jeunesse. Certains parmi nous ont pris la mer », se désolent-ils sur iRadio.
Déguerpis une nième fois, les commerçants demandent à l’État de les accompagner et de mettre à leur disposition un site de recasement. « Les autorités doivent avoir une autre vision. Elles doivent nous aider, nous assister. Nous n’avons pas fait d’études poussées, mais nous sommes obligés de trouver quelque chose à faire ».
Démarré depuis hier, le déguerpissement du rond-point Liberté 6 se poursuit jusqu’à la libération des alentours du BRT. L’opération se déroule sous la haute surveillance de la police.
La guerre ouverte entre boulangers et livreurs de pain
La tension est vive entre les boulangers et les livreurs pour le contrôle de la distribution du pain. Les livreurs haussent le ton après la décision prise par l’État d’interdire la vente de pain dans les boutiques. Ils estiment que cette mesure encouragée par les boulangers est discriminatoire et risque de compromettre des emplois. «Nous sommes là pour dénoncer avec la dernière énergie la politique voire l’hypocrisie du patronat de la boulangerie-pâtisserie envers les livreurs. Ce patronat de la boulangerie composé de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal et du regroupement des boulangers du Sénégal nous envoie en chômage pour leurs intérêts », déplore le président de la fédération, Seydou Nourou Ba. Et son adjoint Mamadou Diop parle de discrimination. Les livreurs de pain interpellent le ministre du Commerce, le Premier ministre et le président de la République afin qu’ils reviennent sur leur décision pour leur éviter l’émigration clandestine. et tribunaux.
Le Sytjust annonce la poursuite de la grève
Tirant le bilan de son mouvement d’humeur, le syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) se félicite du respect du mot de grève qui a paralysé le système judiciaire. Selon Me Boun Ayé Diop, les travailleurs de la justice ont clairement affiché leur détermination à arrêter le sabotage contre le statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice orchestré par des juristes de la Fonction publique. La mobilisation, dit-il, augure une victoire certaine. Cependant, les travailleurs de la justice dénoncent la stratégie du pourrissement adoptée par le ministre de la Fonction publique, Gallo Ba qui « s’est emmuré dans un silence face à la paralysie du service public de la justice que sa posture a provoquée au détriment du droit des usagers ». Cette tactique sortie des manuels désuets ne peut en aucune manière prospérer et ne fera que prolonger, voire empirer le dysfonctionnement du service public de la justice qui cause déjà des désagréments préjudiciables aux citoyens, prévient le Sytjust qui n’a d’autres options que de décréter d’autres mots de grève dans les jours à venir. A les en croire, le mutisme affiché par Gallo Ba est la preuve de ce qu’il n’a pas les arguments valables pour justifier son refus d’harmoniser sa position à celle adoptée par le garde des Sceaux. Les travailleurs interpellent le président de la République pour qu’il reprenne en main le dossier avant que les errements de Gallo Ba ne provoquent des dommages irréversibles sur la carrière des fonctionnaires de la justice et sur le fonctionnement des cours
Le CICES fait peau neuve pour accueillir les exposants
Le Sous-Préfet des Parcelles Assainies et le Directeur général du Cices, Saliou Keita, ont lancé hier les opérations de désencombrement des alentours du site pour accueillir les exposants de la Fidak 2023. Plusieurs véhicules sont mis en fourrière et les épaves de voitures et autres objets dans l'enceinte du CICES et à l’extérieur ont été dégagés. Les autorités préparent la 31e édition de la foire Internationale de Dakar prévue du 07 au 31 décembre 2023. A cet effet, la Direction générale du CICES avait demandé aux occupants des espaces extérieurs pour libérer le site au plus tard le mardi 31 octobre 2023. Ce désencombrement va faciliter la circulation des exposants et des visiteurs. En fait, 300 mille visiteurs sont attendus avec des exposants venant de 12 pays.
Formation au métier de la petite enfance
Malika a abrité hier le lancement officiel du programme de formation aux métiers de la Petite enfance. Un projet qui vise à enrôler 4 500 jeunes et des moniteurs de Collectivités éducatives aux métiers de la Petite enfance, avec l’objectif de mettre en place des crèches réglementées au niveau des centres d’éducation physique et sportive, d’après la Directrice de l’Institut académique des bébés, Fa Diallo. Occasion saisie par le Directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Mamadou Diop, pour donner des gages sur l’accompagnement des jeunes une fois formés, en termes de prise en charge salariale
Tension à Malika
La guerre fait rage à Malika entre le maire Mor Talla Gadiaga et des maraîchers qui s’opposent à ce qu’ils considèrent comme une spoliation de leurs champs. Hier encore, les maraîchers ayant eu vent de la présence du maire sur le site litigieux avec ses collaborateurs et des engins, se sont déplacés sur les lieux pour s’opposer à l’extraction du sable sur le site. Ce qui a entraîné une altercation entre les deux camps et l’intervention de la police qui a tiré des grenades lacrymogènes sur les maraîchers. Les échauffourées se sont soldées par l’arrestation de trois personnes et la blessure de deux autres.
La député Mame Astou Guèye pas convaincue par Sidiki Kaba
La député libérale de la diaspora, Mame Astou Guèye, se désole de la réaction du ministre de l’Intérieur à propos de la gestion des passeports. Selon elle, ce retard est en train de compromettre le travail des émigrés dont certains ont perdu leurs autorisations de séjour. Pour la parlementaire, la réponse fournie par Me Sidiki Kaba lors de son passage à l’Assemblée nationale n’est pas du tout convaincante. Mame Astou Guèye interpelle le chef de l’État afin qu’on appuie les associations d’émigrés basés en Espagne pour qu’elles puissent assister leurs pairs et diligenter les dossiers concernant les regroupements familiaux qui accusent beaucoup de retard.
ADHA préoccupée par la fermeture irrationnelle des universités
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime son indignation et sa vive préoccupation suite à la fermeture de certaines universités. Son président Adama Mbengue rappelle à l’État son rôle de garantir l’éducation pour tous. M. Mbengue demeure profondément préoccupé par ce qu’il considère comme un manque de volonté et de considération empêchant à tous les étudiants des universités publiques de terminer correctement l’année académique 2022/2023. Il soupçonne une volonté de sacrifier toute une génération et souligne que la fermeture durable encourage la fuite de cerveaux de notre pays. Ainsi ADHA s’associe au syndicat autonome de l'enseignement supérieur (SAES) qui exige l'arrêt définitif des cours en ligne ne remplissant pas les conditions essentielles et qui a fini par décréter une journée «université morte», ce jeudi 30 novembre 2023, pour exiger la réouverture des universités publiques du Sénégal. Adama Mbengue demande au Conseil supérieur de l’enseignement public de prendre ses responsabilités en vue de la reprise des enseignements en présentiel. Il recommande aux ministères compétents de veiller aux engagements, de mettre en place toutes les conditions permettant de respecter le calendrier universitaire afin que nos universités publiques retrouvent leur lustre d’antan.
Les ventes de Senelec vont baisser de 254 128 778 FCfa en décembre
Le ministre des Énergies et du Pétrole avait fait l’annonce lors de son passage à l’Assemblée. Désormais, la décision de suppression de la 3e tranche est effective. La commission de régulation sur le secteur de l’énergie (CRSE) a officialisé la décision qui prend effet à partir d’aujourd’hui. En effet, la Senelec avait soumis à la CRSE, pour approbation, une nouvelle grille tarifaire accompagnée d'une note sur l'impact de la suppression du tarif de la troisième tranche de consommation des clients en prépaiement sur ses ventes et sur la Tva facturée. La suppression de cette tranche permet d'atténuer les effets de l'augmentation des tarifs appliquée à compter du 1er janvier 2023 sur la facturation des clients en prépaiement. Ainsi, la CRSE considère qu'elle ne remet pas en cause la structure globale et l'équilibre de la grille tarifaire. Pour ce qui est des impacts de la mesure, la suppression du tarif de la troisième tranche de consommation des clients en prépaiement devrait, selon les données de Senelec, concerner près de 200 000 abonnés dont environ 10 500 clients professionnels. Sur le plan financier, les ventes de Senelec connaîtront une baisse de 254 128 778 FCFA TTC pour le mois de décembre 2023, dont 38 765 407 FCFA relatifs à la TVA sur les consommations de la troisième tranche. Pour l'année 2024, la baisse attendue sur les ventes sera de 3 milliards 640 millions de FCFA TTC dont 555 millions de FCFA relatifs à la TVA facturée. L'application de la nouvelle grille tarifaire n'induit pas de recettes issues des ventes supérieures au revenu maximum autorisé de Senelec en 2023.
Justice est faite pour le journaliste Gambien Deyda Hydara
Reporters sans frontières (RSF) salue le verdict historique dans la quête de justice pour son ancien correspondant en Gambie. En fait, pour son rôle dans l'assassinat de Deyda Hydara, en 2004, le gambien Bai L. est reconnu coupable de crime contre l'humanité, meurtre et tentative de meurtre etl’a condamné, ce jeudi 30 novembre, à la prison à perpétuité. Cet ancien membre des « Junglers », une unité paramilitaire mise en place par Yahya Jammeh, était notamment accusé d’être impliqué dans le meurtre, le 16 décembre 2004. Le verdict rendu hier par la justice allemande, dans le premier procès ouvert à l’étranger pour poursuivre les violations des droits humains commises en Gambie pendant l'ère Yahya Jammeh, est un pas historique vers la justice. Le Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, demande à présent l’extradition de l’ancien président Jammeh, principal commanditaire de ce crime, en Gambie ou dans un pays tiers pour qu’il y soit jugé. Pour M. Marong, ce verdict est une étape majeure pour la famille de Deyda dans sa quête de justice, et un jour historique pour l’ensemble de la presse gambienne dont il était un infatigable défenseur.
Le vendeur de légumes en prison pour viol d’une élève de 12 ans
Vendeur de légumes, âgé de 47 ans, A. Dione est envoyé à la citadelle du silence. Le susnommé a été déféré au parquet par la police de Thiaroye pour viol suivi de grossesse sur l’élève D. D. âgée de 12 ans. Selon nos sources, le mis en cause, habitant Pikine, a été interpellé suite à une dénonciation de la maman de la victime, habitant également à Pikine. En effet, le vendeur de légumes interceptait très souvent la mineure sur le chemin de l’école pour lui offrir des sandwichs. Ayant eu vent de la proximité de A. Dione avec sa fille, la mère de la victime s’approche du bourreau de l’élève pour en connaître davantage sur la nature de leurs relations. A. Dione déclare agir en bienfaiteur tout en niant toute relation intime avec la fille. Ce qui n’était qu’une stratégie pour appâter la fille. Car le vendeur de légumes a fini par entretenir des relations sexuelles avec l’élève, dans sa chambre. Quelque temps après, la victime ne voyait plus ses règles. Sa mère décide alors de la conduire dans une structure sanitaire de la place pour des examens gynécologiques. Et là, elle tombe des nues lorsque le médecin lui dit que sa fille est en état de grossesse. Elle se rend à la police de Thiaroye pour porter plainte contre le vendeur de légumes. A l’interrogatoire, la mineure affirme avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec le vendeur de légumes qui l'entraîne dans sa chambre pour lui offrir des sandwichs et de l’argent. Une réquisition est faite par le Commissariat de Thiaroye pour les besoins d’un examen gynécologique à l’hôpital Baudoin. Les résultats ont confirmé la grossesse.
VIDEO
MIC MAC AUTOUR DE 20 000 HA DE TERRES
Coucou revoilà Franck Timiss. Après le pactole dans pétrole, l'homme d'affaires d'origine Roumano-australienne se met au vert dans le Ndiael à Dagana, dans la Région de Saint Louis, au Nord du Sénégal.
Coucou revoilà Franck Timiss.
Après le pactole dans pétrole, l'homme d'affaires d'origine Roumano-australienne se met au vert dans le Ndiael à Dagana, dans la Région de Saint Louis, au Nord du Sénégal.
Son entreprise African Agriculture Inc est propriétaire de 20 000 ha, pour un projet dénommé les "Fermes de la Téranga".
Un nouveau budiness agro-indusyriel qui prend la suite du fameux projet toujours contesté Senhuile senethanol.
Franck timiss hérite par cet investissement, d'un lourd contentieux avec les communautés de Ndiael, toujours vent debout contre l'accaparement de leur terre.
En 2020 déjà, ce litige foncier avait fait l'objet d'un documentaire inédit qui remontait aux origines de cette affaire jusqu'à la spéculation foncière sur les marchés financiers internationaux.
Flash back sur
" *MIC MAC AUTOUR DE 20 000 HECTARES DE TERRES* ".
L’Assemblée nationale a clôturé jeudi soir le marathon budgétaire de l’année 2024 avec le vote de la Loi de finances initiale (LFI), dont le montant s’élève à 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023
Dakar, 1er déc (APS) – L’Assemblée nationale a clôturé jeudi soir le marathon budgétaire de l’année 2024 avec le vote de la Loi de finances initiale (LFI), dont le montant s’élève à 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliard FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
Dans ce budget, 1248,2 milliards FCFA correspondent à l’amortissement de la dette, a indiqué Mamadou Moustapha Ba. ‘’Certains voudraient qu’on en retranche les 1248,2 milliards FCFA correspondant à l’amortissement de la dette en 2024, pour afficher un budget de 5 755,4 milliards FCFA’’, a-t-il fait observer, en réaction aux critiques de quelques députés.
Se livrant à des explications techniques, il estime que ‘’ce serait tromper le Parlement que de mettre en avant un budget qui ne comprendrait pas le remboursement du capital de la dette’’.
M. Ba s’est livré à des rappels historiques, en relevant qu’en 1981, le dernier budget préparé par le président Léopold Sédar Senghor s’élevait à 191,6 milliards FCFA, y compris le service de la dette.
En 2000, a-t-il ajouté, le président Abdou Diouf a quitté le pouvoir en laissant un budget de 831,5 milliards FCFA, comprenant le service de la dette. En 2012, le dernier budget du président Abdoulaye Wade s’élevait à 2344,8 milliards FCFA, y compris le montant du service de la dette.
‘’Nous sommes en 2023 et certains voudraient nous reprocher d’avoir préféré dire à l’Assemblée nationale, qu’en adoptant cette loi de finances, vous autorisez en réalité le paiement de 7003,6 milliards FCFA, incluant l’amortissement de la dette’’, s’est étonné le ministre. La réalité est que Macky Sall laissera à son successeur un budget de 7 003,6 milliards FCFA, a-t-il martelé.
Par Wagane FAYE
DECES D’UN MAGISTRAT, TEMOIGNAGE D’UN AVOCAT
Ceux qui ont connu Monsieur Basil Senghor, de son nom complet d’Etat civil, Basile René Pierre Senghor, rappelé à Dieu le 22 avril 2017, ont du mal à laisser partir comme ça, ce grand monsieur, icône dans la justice sénégalaise
Ceux qui ont connu Monsieur Basil SENGHOR, de son nom complet d’Etat Civil, Basile René Pierre SENGHOR, rappelé à Dieu le 22 avril 2017, ont du mal à laisser partir comme ça, ce grand Monsieur, icône dans la justice sénégalaise, sans commenter, ne serait-ce qu’une partie de ce qu’ils savent de lui, surtout dans l’exercice de sa profession de magistrat, dont il s’était acquitté honorablement.
Humble, il l’a été, esclave des lois qui protègent les droits de l’homme, il ne l’a été que de trop. Qu’on se rassure, le rédacteur de ce témoignage n’est pas quelqu’un qui invente des qualités pour des défunts ou des vivants, cela ne lui ressemblerait pas.
Basile SENGHOR peut et doit être cité comme un citoyen sénégalais, du genre qui ne court pas les rues et ne se rencontre pas toujours dans les palais de justice. Contentons-nous de deux cas précis, pour en convaincre, qui ne sont pas le fruit d’une imagination trop généreuse à son égard ou d’une envie de faire entendre de belles paroles, qui ne reposeraient pas sur un socle véridique, sincère.
Basile, Procureur à Thiès, relevé
Basile SENGHOR, alors Procureur de la République à Thiès, qui aurait la réputation d’être esclave de son serment, pour ne jamais transiger sur les principes, ne jamais violer les textes quelles que soient les interventions et les pressions, pour faire plaisir ou faire mal à qui que ce soit. Deux exemples qui corroborent ce que ses concitoyens retiennent notamment de son exercice de la profession de magistrat.
Lorsqu’il s’était agi de poursuivre quelqu’un, un certain Abdou Ndafakhé FAYE qui avait tué d’un coup de couteau un haut responsable politique du parti unique de l’époque, pour laver un affront de celui-ci, qui l’avait giflé au sortir d’une réunion politique au cours de laquelle, ce militant insignifiant qu’il serait, aurait donné une opinion contraire à celle de celui qui était en passe de subir sa furie, d’en perdre la vie.
La hiérarchie du parti-Etat de l’époque, coiffée par le Président de la République, son oncle Léopold Sédar Senghor, lui aurait donné des instructions de poursuivre l’auteur indiscutable de la mort brutale qu’il n’avait pas cherchée, de celui qui l’avait giflé. Ceux qui connaitraient bien Basile Senghor racontent qu’il n’était pas un magistrat à exécuter les souhaits des politiques
Se débarrassant du souci de carrière, il refusa d’exécuter des instructions qui divergent d’avec les éléments constitutifs du crime d’assassinat, et avait opposé à sa hiérarchie une qualification des faits, en meurtre. Il fut relevé de ses fonctions de Procureur de la République et commença une traversée du désert. Ce qui laisse indifférents les êtres fiers Etre procureur ou ne pas l’être, ce n’est pas la fin du monde, pour lui, et ne devrait l’être pour personne.
Ce qui le serait, c’est poursuivre sans tâche sa carrière de magistrat comme il l’a fait jusqu’à sa retraite professionnelle, puis jusqu’à la fin de son intermède comme Ministre de la Justice.
Basile, Procureur Général
Mais comme « Dieu n’a rien dit à personne », entre temps il accéda à des fonctions plus hautes, celles de Procureur Général. Ni parmi ses collègues magistrats, ni parmi les avocats, personne de bonne foi ne pouvait détecter des poux sur sa tête, à l’occasion des règlements des affaires où ses interventions s’imposaient, y compris celles soupçonnées « signalées ».
Dans l’exercice de ses fonctions de Procureur Général, saisi d’une anomalie au niveau d’un des parquets régionaux, où veiller à l’égalité des citoyens au regard de leurs droits n’est pas une mince affaire, en tout cas requiert un courage de la part de ceux qui sont chargés d’y veiller, à savoir les Procureurs de la République et leurs collaborateurs que sont les officiers de police judiciaire.
Pour la petite histoire, une entorse qui mérite d’être relatée, comme faisant partie des situations dont le règlement par le Procureur Général Basile Senghor en rajoute à sa renommée de magistrat exemplaire.
Un citoyen de condition modeste, n’ayant personne sur qui compter pour être considéré, croupissait en prison, attendant son jugement par le tribunal des flagrants délits, suite à une plainte pour des futilités, qui ne tenaient pas, déposée par une influente autorité religieuse, dans les bonnes grâces de laquelle les fonctionnaires carriéristes cherchaient à profiter. Le pauvre, sous mandat de dépôt, était en quelque sorte en otage, car sans motif aucun, le jour de son procès allait de renvoi en renvoi, sans liberté provisoire, aucun des avocats sollicités pour sa défense par ses parents n’étant chauds pour le défendre, les uns après les autres se contentaient de conseiller d’implorer le pardon, seul moyen selon l’entourage de ne pas moisir en prison, simplement parce qu’il avait affaire à quelqu’un qui n’était pas s’importe qui ! Ne pas être s’importe qui signifiant ne pas être justiciable du droit commun
Une audience de flagrants délits
Finalement un avocat qui ne craint que les représailles du seul juge infaillible, le Bon Dieu, sollicité, accepta de prendre sa défense. Mais le jour de l’audience en vue, lorsqu’il se rendit au tribunal où son tout nouveau client devait être jugé, après moult renvois, sans liberté provisoire, le Procureur se dressa lorsqu’il entendit son nom, pour demander le renvoi au motif que la fameuse partie civile n’était pas présente. Oui, en effet la fameuse partie plaignante n’était pas dans la salle d’audience, mais bien à l’intérieur de la cour du tribunal, l’avocat venu assister son otage l’y ayant bel et bien remarqué. Mais le seul motif des renvois de la cause du pauvre détenu est que son cas s’analyse comme le cas d’un otage obligé de satisfaire les caprices du plus fort qui l’a privé de sa liberté : tu payes, on te laisse partir, tu ne paies pas, tu ne bouges pas d’ici. Rien à dire. Pour ne pas être long, je préfère ne pas rentrer dans les détails pour démontrer que son seul tord était d’être faible et de n’avoir personne derrière lui
Le juge que le Président du tribunal avait désigné pour présider l’audience, peut-être parce que ne voulant peut-être pas être impliqué dans ladite affaire, dont tout le tribunal savait qu’il s’agissait d’une « affaire signalée », comme il y’en a malheureusement de plus en plus dans nos cours et tribunaux, s’était « librement » senti obligé de ne pas contrarier le Parquet qui tenait au renvoi comme promis sans doute, à la partie civile qui tenait en main son otage.
Le énième renvoi étant acquis, l’avocat plaida longuement avec un argumentaire en béton, une demande de liberté provisoire de son client, dont la durée de la détention provisoire avait largement dépassé la durée de la peine prévue pour le délit prétendu. Le juge fit droit à cette demande. Le Procureur se dressa encore et, fixant le prévenu qui avait déjà retrouvé l’espoir de la liberté, lui dit : « vous ne serez pas libéré car je vais faire appel »
L’Avocat se rendit au cabinet du Procureur Général, Basile Senghor.
Il n’en fallait pas plus pour qu’à tombeau ouvert, son avocat se rendit à Dakar, taper à la porte du Procureur Général, pour lui exposer la situation de son client, en terminant par la violation de la loi qu’avait commise le Procureur en question qui eut à dire à haute et intelligible voix, en audience publique au prévenu qu’il ne sortirait pas de prison car il allait faire appel. Il avait peut-être confondu une liberté provisoire que peut accorder un juge d’instruction, qui peut-être sans effet, avec une liberté provisoire, ordonnée par le juge de la juridiction de jugement.
Après avoir entendu l’avocat haletant, le Procureur Général lui tendit une feuille de papier et un stylo, et l’invita à écrire ce qu’il venait de relater, en lui précisant que ce qu’il venait d’entendre ne pouvait pas lui donner une présomption de fiabilité, et avait besoin de s’entourer de cette précaution, pour les commentaires éventuels
Celle-ci étant prise, le Procureur Général usa régulièrement de ses prérogatives hiérarchiques avec le Procureur concerné et lui demanda de lui faire parvenir de toute urgence, le dossier de la procédure. La privation de liberté du détenu prit fin, aussitôt, suite à l’entretien entre les deux magistrats par téléphone, entre collègues, l’avocat toujours hors de lui en attente dans une salle d’attente.
Avec le décès de Basile René Pierre Senghor, la Justice sénégalaise a perdu un droit-de-l’homiste, un vrai, pour lequel, le serment présenté en début de carrière avait un sens.
* La première partie de ce témoignage a été publiée par le quotidien « Le Soleil », parue le samedi 29/04/17
LA MASSE SALARIALE DE L’ETAT S’ÉLÈVE À PLUS DE 100 MILLIARDS
La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
Dakar, 1er déc (APS) – La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
»Nous versons chaque mois 104,096 milliards FCFA à 177.727 agents (et je n’inclue pas les personnels des collectivités territoriales et du secteur parapublic)’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba qui s’exprimait devant les députés à la clôture du vote de la Loi de finances 2024.
Alors que les parlementaires ont beaucoup échangé sur la masse salariale dans le secteur public, le ministre a rappelé sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’.
Selon lui, ‘’les agents de l’État sont, dans la vie de tous les jours, à la fois des consommateurs, des épargnants et des investisseurs’’.
Il soutient que ‘’mieux ils sont payés, plus ils achètent de biens et de services, plus ils épargnent, plus ils se lancent dans des projets (une maison d’habitation par-ci, un atelier de couture ou un poulailler par-là…)’’.
‘’Et c’est une bonne nouvelle pour nos commerçants, nos paysans, nos artisans, nos industriels, nos transporteurs, nos ouvriers, etc. C’est une bonne nouvelle pour les banques et les systèmes financiers décentralisés, qui reçoivent plus de dépôts et peuvent accorder plus de prêts’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’’tous ces agents économiques, en travaillant, développent leurs entreprises et augmentent leurs chiffres d’affaires’’.
‘’De manière très concrète, ils contribuent à la croissance économique, laquelle rejaillit sur l’État sous forme de revenus fiscaux’’, a-t-il ajouté.
Tout en reconnaissant la préoccupation des députés sur la masse salariale, le ministre assure que l’Etat est aussi vigilant sur ce point.
‘’Le niveau de la masse salariale de l’État constitue un sujet de préoccupation pour certains Honorables Députés. Je l’ai bien noté et ils n’ont pas tort’’, a dit Mamadou Moustapha Ba.
‘’C’est aussi un point de vigilance de notre politique budgétaire’’, a-t-il assuré, soulignant qu’il ‘’ne faut jamais oublier que la masse salariale fait partie de ces canaux à travers lesquels l’État irrigue tout le système économique’’.
Et le ministre de soutenir : ‘’au final, ce sont les 18 millions de Sénégalais qui en profitent’’.
« CE QUE NOUS AVONS FAIT DES 40.000 MILLIARDS DE FRS DE 12 ANS DE BUDGET DE L’ETAT»
En clôture de la session plénière du Budget 2024, hier, le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, a présenté aux députés l’utilisation de l’argent des différents budgets votés lors des 12 ans de pouvoir du président Macky Sall.
En clôture de la session plénière du Budget 2024, hier, le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, a présenté aux députés l’utilisation de l’argent des différents budgets votés lors des 12 ans de pouvoir du président Macky Sall. Selon l’argentier de l’Etat, au cours de cette période, les budgets cumulés du Sénégal ont atteint près de 40.000 milliards de francs !
Moustapha Ba a attendu hier la fin de la clôture de la session plénière consacrée au budget pour présenter aux députés les différents secteurs où l’argent des différents budgets de l’ère Macky Sall a été dépensé. De 2012 à 2022, qu’est-ce que le Gouvernement a fait de cet argent ? La réponse est simple, selon le ministre des Finances et du Budget. A l’en croire, cet argent a globalement servi à payer les salaires et les primes des agents de l’Administration (au sens large, y compris le secteur parapublic) pour un montant de 7.387,51 milliards de FCFA, à assurer le fonctionnement de l’Administration et de nos services publics, y compris les structures hospitalières, les universités et les collectivités territoriales pour un montant de 10.582 milliards de FCFA. Ce montant englobe le paiement des bourses des étudiants (579,56 milliards FCFA) ; la subvention du monde rural (567,75 milliards FCFA), le carburant et l’électricité (1 431,6 milliards) et les denrées alimentaires de première nécessité (164,5 milliards en termes de subvention et de renonciation de recettes). Il y a eu aussi la distribution des bourses de sécurité familiale à 354 951 ménages vulnérables, pour un montant cumulé de 201,735 milliards de FCFA, a égrené l’argentier de l’Etat.
Moustapha Ba très pédagogue a expliqué que, s’agissant des investissements, la volonté de l’Etat était de doter notre pays d’infrastructures et d’équipements dignes de ce nom. Dans ce domaine ô combien important, l’Etat a investi environ 12 679,39 milliards FCFA. « Si l’on examine le pendant physique de celui financier, on peut dire, Honorables Députés, que le peuple sénégalais en a eu pour son argent… « Wëddi, guiss bokku ci », comme on dit. En effet, les investissements publics réalisés depuis 2012 ont donné comme résultats, pour prendre quelques exemples dans le domaine de l’énergie, que le taux d’électrification est passé en zone rurale de 24% en 2012 à 61% en 2022, tandis qu’il atteint les 97% en zone urbaine. De 1660 villages électrifiés en 2012, nous - le Sénégal —dispose de 1 787 mégawatts (MW) en puissance installée en 2022, contre 674,5 MW en 2012, et le réseau de transport d’électricité s’est enrichi de 1552 km de lignes nouvelles durant la même période. En matière d’infrastructures routières et de services de transport, c’est là où notre pays a accompli les progrès les plus spectaculaires puisqu’il a réalisé depuis 2012, 2 918 km de routes revêtues contre 1 578 km qui existaient en 2012, 225 km d’autoroutes en 2022, là où on n’avait que 32 km en 2012 ; 6 900 km de pistes en 2022, contre 5 000 km de pistes dans tout le Sénégal en 2012 ; 23 ponts construits entre 2012 et 2022, quand notre pays comptait 11 ponts lors de la première élection du Président Macky SALL. Construire des routes, c’est bien, mais encore faut-il les entretenir. Sur ce plan, les inspections effectuées en fin 2022 sur l’état du réseau routier classé permettent de dire que 84% des routes revêtues et 58% des routes en terre sont en « bon/moyen état ». En 2012, la même évaluation donnait 60% des routes revêtues et 40% des routes en terre en « bon et moyen état ». Ces efforts importants réalisés par l’État ont permis à notre pays de posséder l’un des meilleurs réseaux routiers en Afrique de l’Ouest. Selon le classement de «the Global Economy», le Sénégal fait partie du top 10 des pays ayant les meilleurs réseaux routiers et autoroutiers d’Afrique. Il occupe la 8ème place sur les 38 pays évalués » s’est enorgueilli Mamadou Moustapha Ba.
Performances dans les domaines agricoles, de la santé, de l’école…
L’argentier de l’Etat a aussi évoqué les performances réalisées dans le domaine agricole, toujours avec les 40.000 milliards des budgets cumulés durant les 12 années du magistère du Président Macky Sall. Il a cité les productions céréalières qui sont passées de 1 512 092 tonnes en 2012 à 3 663 498 tonnes en 2022-2023. La production arachidière est passée de 692 572 tonnes en 2012 contre 1 501 498 tonnes en 2022. Les productions horticoles sont estimées à 1 547 280 tonnes en 2022/2023 contre 905 000 tonnes en 2012. « En matière d’éducation et d’enseignement supérieur, grâce aux budgets que vous avez votés ces onze dernières années, le Gouvernement a construit 17 522 salles de classes dont 2 361 dans le cadre du remplacement des abris provisoires, 83 lycées, 404 écoles, 356 collèges et 5 896 blocs d’hygiènes, 143 blocs administratifs, 78 926 mètres linéaires de clôtures ; - 5 universités, 14 Espaces numériques ouverts (ENO), 5 instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), 34 centres de formation professionnelle, le tout avec un nombre de lits universitaires qui est passé de 5 000 à 22 125 » a listé le ministre des Finances et du Budget. Dans le domaine de la santé, les investissements ont permis la finalisation des chantiers des hôpitaux Dalal Jamm de Dakar ainsi que ceux de Fatick, Ziguinchor, Matam, sans compter la construction de 5 nouveaux hôpitaux (Touba, Kaffrine, Sedhiou, Kédougou et Agnam). 10 ont également été construits 15 centres de santé, 300 postes de santé et 21 centres de dialyse (à noter que jusqu’en novembre 2010, seules 3 structures hospitalières publiques offraient ce service : Le Dantec, Hôpital Principal et Hôpital de Saint Louis. Aujourd’hui, ce sont 22 322 insuffisants rénaux qui bénéficient gratuitement de la dialyse). Et ce n’est pas tout : depuis 2012, l’État a injecté dans la Couverture Maladie Universelle 175,28 milliards FCFA, ce qui a permis de porter le taux de couverture globale de 20% à 53,2% et le taux de pénétration des mutuelles de santé à 86% » a indiqué le ministre aux députés.
En outre, et toujours selon Moustapha Ba, dans le cadre de la politique de gratuité, « on dénombre 499 321 cas d’enfants de moins de 5 ans pris en charge, 9 313 femmes et 45 750 cas de personnes de plus de 60 ans. En matière d’hydraulique rurale, de 2015 à 2023, ce sont 796 forages qui ont été réalisés (dont 642 nouveaux, 128 renouvelés et 26 réhabilités), 521 châteaux d’eau, 9 849 154 mètres linéaires de réseaux, 5 114 bornes fontaines, 568 abreuvoirs et 43 544 branchements sociaux. En matière d’assainissement, en décembre 2022 le taux moyen d’accès se situait à 74,2% au niveau national (contre 47,5% en 2012)) et de 62,2% en milieu rural (contre 35,6% en 2012) ». Qui peut faire mieux par les temps qui courent ?
L’AMS FORMULE 7 DOLEANCES A L’ENDROIT DU PRESIDENT MACKY SALL
Le président de cette association, Oumar Ba, le maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf, et le secrétaire général de l’AMS, Mbaye Ndione, ont fait hier une déclaration de presse pour évoquer l'Amélioration de leur situation et préoccupations des maires
Après la réunion du Bureau de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), tenue le 23 novembre dernier à Dakar pour examiner leur rapport d’activités pour la période allant de janvier à novembre 2023 et dégager des perspectives, le président de cette association, Oumar Ba, le maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf, et le secrétaire général de l’AMS, Mbaye Ndione, ont fait hier une déclaration de presse pour évoquer l’amélioration de la situation et des préoccupations des maires.
L’AMS étant la seule Association des maires reconnue par l’Etat du Sénégal depuis 1958, son bureau a constaté les nombreuses initiatives et activités réalisées depuis sa mise en place et qui ont contribué à consolider et à renforcer son leadership au niveau régional et international avec les multiples actions réalisées pour marquer la solidarité de l’association avec ses membres et leurs administrés ayant vécu des situations préoccupantes. Le président de l’AMS a salué les initiatives et activités mises en œuvre pour promouvoir le dialogue entre les maires et la territorialisation des interventions de l’AMS. Le bureau de l’AMS considère les acquis considérables au profit des communes et des villes, fruits du plaidoyer et des actions de médiation portées par l’Association, les acquis significatifs et les perspectives prometteuses concernant l’accroissement des ressources des communes et des villes par des transferts financiers de l’Etat dont ceux indexés sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la qualité et le renforcement du partenariat de l’AMS avec le gouvernement et ses démembrements qui se traduisent par diverses activités conjointement menées à travers des conventions et autres types/formes d’accords. Considérant que les bonnes perspectives présentées par le Bureau sont liées à l’optimisation de son fonctionnement, à l’animation de l’AMS et à la défense des intérêts des maires ainsi qu’à la prospective, le bureau de l’AMS s’engage à poursuivre les efforts fournis en vue d’une meilleure prise en charge des préoccupations légitimes des maires. Toutefois, le bureau n’a pas manqué de rappeler et de formuler des doléances pour une amélioration de la situation des Maires conformément à l’honorabilité que leur confère leur légitimité institutionnelle/juridique et populaire renforcée avec le mode de leur élection au suffrage universel direct, en plus des dispositions statutaires de l’Acte 3 de la Décentralisation. Selon le président Oumar Ba, les doléances de l’AMS portent sur la mise à la disposition des maires, dans les plus courts délais possibles, de véhicules de qualité sur la base des recommandations de l’étude conduite par les services techniques du ministère en charge des Finances et qui a déjà révélé la faisabilité technique, financière et juridique de cette doléance. Le bureau de l’AMS demande aussi la délivrance de passeports diplomatiques à tous les maires compte tenu de leur statut et de leurs missions qui les obligent à voyager régulièrement hors du Sénégal dans le cadre de la coopération décentralisée qui constitue un autre levier pour le financement du développement territorial.
DOLEANCES SOUTENUES DES MAIRES
Autres doléances : la revalorisation de l’indemnité des maires, l’intégration de représentants de l’AMS dans les équipes de formulation des projets et programmes par les ministères et agences en charge pour garantir une prise en charge plus judicieuse des attentes des collectivités territoriales gage d’un développement territorial harmonieux et d’une territorialisation des politiques publiques effective, la prise en compte des maires dans le Programme 100 000 logements à travers un quota dédié, la définition et l’application, sur une base concertée, d’un système mieux pensé de partage des ressources tirées des prestations des délégataires du service public de l’eau dans les communes. Poursuivant sa déclaration, le président de l’AMS a décidé de tenir, avec l’appui du chef de l’Etat, deux rencontres d’échanges par an avec les responsables d’agences et sociétés publiques chargées d’appuyer et d’accompagner les exécutifs territoriaux (DG, Administrateurs généraux, Directeurs exécutifs etc. « Il s’agira, notamment, de les écouter, de passer en revue et d’évaluer conjointement leurs programmes, de leur faire part de nos attentes, de nos recommandations et d’identifier toutes les contraintes, dans une logique d’amélioration de l’efficacité des politiques, programmes et projets mis en œuvre dans les villes et les territoires », a précisé le présent de l’AMS. En direction de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le bureau de l’AMS a décidé d’auditionner tous les candidats confirmés sur leur vision de la Décentralisation en rapport avec les aspirations des Maires du Sénégal.
LE BILAN DE LA SESSION BUDGÉTAIRE ET LE REJET DE LA CAUTION D’OUSMANE SONKO A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi 1er décembre dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens dressent le bilan de la session budgétaire de l’Assemblée nationale et évoquent le rejet de la caution de l’opposant Ousmane Sonko par la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
‘’Les représentants du peuple se sont […] montrés à la hauteur de leur mission. Au nom du gouvernement, je les remercie bien sincèrement. Le débat a été vif, parfois virulent. Il a été sincère et constructif’’, rapporte Kritik’ en citant le ministre des Finances et du Budget.
M. Ba a tenu ces propos à la clôture de la session budgétaire.
Tribune retient de cette session de trente-deux jours que 1.248,2 milliards du budget général de 7.003,6 milliards de francs CFA de l’État seront destinés au paiement de la dette publique.
‘’Quelques lueurs d’espoir au Parlement’’, observe Le Quotidien.
‘’Il est heureux de constater que le moule avec lequel se bâtissent des serviteurs publics de haute qualité intellectuelle et éthique ne s’est pas brisé’’, commente le même journal après avoir regardé les députés débattre du budget général de l’État pour 2024.
Moussa Diakhaté, un élu de Bokk Gis-Gis, le parti politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale Pape Diop, ‘’s’est montré totalement conscient de sa mission’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’des députés comme lui, il nous en faut des légions’’.
‘’Certains députés de l’opposition ont réaffirmé leurs doutes et désaccords pour le budget général de l’État estimé à plus de 7.000 milliards de francs CFA’’, constate EnQuête, L’As retenant que ‘’Mamadou Moustapha Ba met tout le monde d’accord’’.
Le ministre des Finances et du Budget a été acclamé par les députés, qui ‘’ont salué son ouverture au dialogue, sa maîtrise [des finances publiques] et sa courtoisie’’, note L’As.
Concernant le budget, ‘’quel que soit le nombre de zéros qui s’alignent sur les budgets [des ministères et des institutions], personne ne devrait avoir le toupet de bomber le torse, car on connaît la réalité […] Des responsables qui n’ont pas le sens des priorités, qui préfèrent les mauvaises dépenses aux bons investissements’’, s’indigne Bés Bi Le Jour.
Une ‘’volte-face […] inexplicable’’
‘’Encore un mauvais départ’’, titre Sud Quotidien, concernant la campagne de vente des récoltes d’arachide.
‘’Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide n’augure rien de bon […] Le prix plancher fixé à 280 francs CFA le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs, qui [pourraient] vendre leurs graines aux exportateurs ou dans le marché noir, ce qui ne va pas arranger les huiliers, notamment la SONACOS’’, affirme Sud Quotidien.
Libération annonce que 540 millions de francs CFA ont été volés au Crédit mutuel du Sénégal (CMS).
Deux personnes mises en cause, dont un ancien chef de l’agence du CMS à La Médina, à Dakar, ont été arrêtées et devraient être mises à la disposition du parquet de Dakar, ce vendredi, selon le journal.
La Caisse des dépôts et consignations a refusé d’encaisser la caution du mandataire d’Ousmane Sonko en vue de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février.
‘’On a une liste venant du ministère de l’Intérieur, qui nous indique tous les candidats ayant retiré des fiches de parrainage. Puisque [son nom] ne figure pas sur cette liste-là, nous avons jugé nécessaire de lui retourner le chèque’’, écrit Source A en citant le directeur général de la CDC.
La Direction générale des élections (DGE) a refusé de remettre au mandataire de M. Sonko les fiches et les autres outils de collecte de parrains au motif que l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), en prison depuis plusieurs mois, a été radié du fichier électoral.
Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a dénoncé, selon Vox Populi, ‘’une volte-face […] inexplicable’’ de la CDC.
‘’La tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’
‘’C’est par voie de presse que nous avons appris que la CDC avait décidé de nous retourner notre chèque’’, a expliqué M. Daffé au même journal, jugeant inacceptable cette façon de la Caisse des dépôts et consignations de lui notifier le rejet de la caution d’Ousmane Sonko.
L’info constate qu’‘’après le rush à la DGE, c’est le désert à la CDC’’.
Il rappelle que plus de 200 candidats à la candidature avaient pris d’assaut les locaux de la Direction générale des élections pour retirer leurs outils de collecte de parrains.
‘’Moins de 10 dépôts de caution’’ ont été dénombrés à la CDC ‘’en trois jours’’, signale L’info.
‘’Gros nuages sur la présidentielle’’, titre WalfQuotidien.
Malgré les assurances données par le président de la République sortant, Macky Sall, ‘’des inquiétudes planent sur la sincérité du scrutin, avec la nouvelle composition de la CENA (Commission électorale nationale autonome), le logiciel de décompte des parrainages et la volonté du régime d’écarter le candidat Ousmane Sonko’’, s’inquiète-t-il.
Papa Moussa Saliou Guèye, enseignant-chercheur en droit public, partage l’inquiétude de WalfQuotidien, dans les colonnes duquel il affirme que ‘’la tenue d’un scrutin présidentiel transparent semble menacée d’incertitudes’’.
Le Soleil publie en exclusivité l’intégralité d’un document du Conseil constitutionnel. Il s’agit d’une ‘’décision […] fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidature et les règles de fonctionnement de la commission de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.