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23 février 2025
LIGAMENT CROISÉ, FIN DE SAISON POUR BOUNA SARR
L’aventure de Bouna SARR (31 ans, 5 apparitions toutes compétitions cette saison) au Bayern Munich a peut-être pris fin ce vendredi. Peu utilisé par Thomas Tuchel, le milieu polyvalent sénégalais a été victime d’une rupture du ligament croisé.
L’aventure de Bouna SARR (31 ans, 5 apparitions toutes compétitions cette saison) au Bayern Munich a peut-être pris fin ce vendredi. Peu utilisé par Thomas Tuchel, le milieu polyvalent sénégalais a été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche à l’entraînement.
Ainsi, l’international sénégalais est forfait pour la CAN et pour le reste de la saison. Un gros coup dur pour l’ancien Marseillais, dont le contrat au Bayern expire en juin prochain.
VIDEO
PROFESSION POLICIERE, FONCTION COMMISSAIRE
Comment suis-je devenue la première commissaire ? 40 ans après quelle place pour les femmes dans la police ? Le recrutement devrait-il s'adapter aux sexospécificités des femmes ? A BÂTONS ROMPUS AVEC LA COMMISSAIRE ABY DIALLO
Juriste de formation, Aby Diallo est la première femme sénégalaise à avoir accédé à la fonction de Commissaire de police depuis que le corps a été ouvert à la gent féminine.
La première policière à avoir dirigé des policiers est interrogée récemment en marge de la cérémonie d'hommage à sa consœur juriste Elizabeth Dior Fall Sow, elle aussi première procureure au Sénégal.
Revenant sur quelques aspects de sa carrière, la commissaire a conscience d'avoir fait des émules, d'avoir montré le chemin puisque l’on peut trouver de plus en plus de femmes dans le corps.
Des femmes qui ne se donnent d’ailleurs aucune limite pour gravir des échelons de la hiérarchie telle que l'avait fait la commissaire Aby Diallo à son époque.
En revanche, on ne saura pas beaucoup sur plein d'anecdotes mémorables que la première policière a dirigé des policiers vécu pendant son exercice en vertu de l'obligation de réserve à laquelle elle est tenue.
DES DOUTES SUR LES 4 MILLIONS DE PARRAINAGES D'AMADOU BA
À quelques semaines de la date butoir pour le dépôt des candidatures, les millions de parrainages revendiqués par le candidat du pouvoir crispent l'atmosphère politique et alimentent les soupçons de fraude
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/12/2023
Alors que la date limite pour le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 approche, la polémique enfle autour du nombre astronomique de parrainages revendiqué par Amadou Ba, candidat de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar.
Selon une récente annonce provenant de son camp, le Premier ministre aurait recueilli pas moins de 3 782 052 parrainages de la part d'électeurs sénégalais. Un chiffre exceptionnel qui, s'il était avéré, représenterait plus de la moitié du corps électoral.
Cependant, comme le rapporte le magazine Jeune Afrique dans un article publié ce 1er décembre 2023, de nombreux observateurs et membres de l'opposition s'interrogent sur la plausibilité de tels chiffres. Le système de parrainage physique au Sénégal, qui requiert de se déplacer en sous-préfecture avec une copie de sa carte nationale d'identité, semble difficilement compatible avec un tel déferlement de supporters.
Selon plusieurs sources politiques anonymes citées par Jeune Afrique, le parrainage est souvent organisé de manière communautaire dans le pays, incitant les populations à soutenir le candidat de leur camp. Mais les quatre millions avancés pour Amadou Ba semblent défier toute vraisemblance statistique.
Reste désormais à la Commission nationale de recensement des votes du Conseil constitutionnel à valider chacun des millions de parrainages lors du dépouillement des dossiers prévu à la mi-décembre.
Une tâche herculéenne qui pourrait s'avérer décisive pour la régularité du scrutin à venir.
MIMI TOURE TRAINE LE SOLEIL DEVANT LA JUSTICE
Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre qui a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann.
Aminata Touré vient de traîner le quotidien national Le Soleil devant la justice. L’ancien Premier ministre qui a saisi, ce vendredi 1er décembre 2023, le procureur de la République d’une plainte contre l’astre de Hann.
Elle pointe un délit de diffusion de fausses nouvelles. En effet, la candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, reproche à Yakham Codou Mbaye et sa rédaction sa Une du 27 novembre dernier qui ne reflète pas la réalité, selon elle.
Le journal avait titré « Amadou Ba est à 3 782 052 parrains ». Dans sa plainte, Mimi Touré estime qu’à ce jour, « aucun candidat à la candidature ne peut réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits sur le fichier électoral ».
Ainsi, Aminata Touré invoque l’article 255 du code pénal sénégalais qui dispose : « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs Cfa ».
LA FINE LIGNE DE MADIAMBAL DIAGNE
Du journal d'opposition au régime de Wade à l'éminence grise de Macky Sall, le fondateur du Quotdien a opéré un virage stratégique. Sa posture face au pouvoir divise, entre réalisme politique assumé et soupçons de complaisance
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/12/2023
Figure de proue du journalisme sénégalais, Madiambal Diagne entretient depuis des années une relation privilégiée avec le président Macky Sall. Fondateur du célèbre Quotidien, longtemps journal d'opposition de référence, ce vétéran des médias assume désormais pleinement sa proximité avec le pouvoir, selon un portrait que Jeune Afrique lui a consacré sur son site ce 1er décembre 2023. Mais si son amitié avec le chef de l'État lui permet un accès unique aux coulisses du palais, elle soulève aussi de nombreuses critiques sur son indépendance éditoriale.
Longtemps considéré comme un contre-pouvoir indispensable à la démocratie sénégalaise, Madiambal Diagne s'est forgé dans les années 2000 une solide réputation de grand reporter à travers ses enquêtes et révélations chocs. À la tête du Quotidien, il devient la bête noire du régime d'Abdoulaye Wade, n'hésitant pas à mettre en lumière scandales politico-financiers et dérives autoritaires. Un courage journalistique qui lui vaudra même 17 jours de prison en 2004, après la publication d'articles dénonçant des affaires de corruption au sommet de l'État.
Mais à mesure que Macky Sall accède au pouvoir en 2012, à la faveur de la contestation populaire ayant chassé Wade, Madiambal Diagne opère un virage stratégique. Désormais étroitement lié au nouveau chef d'État, dont il dit partager les combats, il se fait conseiller officieux du Palais et multiplie les chroniques élogieuses à son égard. Une proximité inédite qui lui vaut critiques et suspicions d'avoir compromis son indépendance journalistique au profit d'une complaisance assumée envers le régime.
Lui s'en défend, affirmant n'avoir jamais reçu de "consignes" politiques. Mais ses détracteurs soulignent que le ton du Quotidien a radicalement changé depuis qu'il a cédé les rênes de la rédaction en 2015. Nombre de plumes critiques ayant été écartées, le journal paraît aujourd'hui bien moins enclin à l'investigation qu'à la promotion du bilan présidentiel. En témoigne aussi son dernier livre, présentant Macky Sall sous un jour uniquement élogieux, à mille lieues de l'esprit d'indépendance qui animait naguère son organe de presse.
Reste que Diagne, rompu aux arcanes du pouvoir, conserve une liberté de ton que peu peuvent se targuer d'avoir au Sénégal. Capable de critiquer certaines décisions du chef de l'État, il n'hésite pas non plus à fustiger l'opposant radical Ousmane Sonko, grande bête noire du régime. S'il assume désormais sa proximité présidentielle comme partie intégrante de son métier, le journaliste n'en conserve pas moins certaines analyses éclairantes sur le political game version Sénégal.
Mais au-delà de ce débat sur son indépendance journalistique, la vraie question reste celle du rôle à jouer par la presse dans une démocratie. En tant qu'observateur privilégié ou lobbyiste assumé ? Fort de son expérience des arcanes du pouvoir, Diagne porte une réflexion intéressante sur la nécessaire implication des médias dans la vie politique. Reste que sa proximité avec Macky Sall jette le trouble sur la frontière, de plus en plus poreuse, entre information et influence au sommet de l'État sénégalais.
LE SOLEIL ACCUSÉ DE DÉSINFORMATION ÉLECTORALE
Le quotidien national est visé par une plainte pour diffusion de fausses informations. Aminata Toure lui reproche notamment d'avoir récemment avancé un chiffre invérifiable concernant les parrains du candidat Amadou Ba
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/12/2023
Aminata Touré, membre éminent du Comité de Coordination du Front pour l'Inclusion et la Transparence de l'Election (FITE), a déposé plainte hier auprès du Procureur de la République contre le quotidien Le Soleil. Dans sa plainte, Mme Touré accuse le journal d'avoir "diffusé de fausses nouvelles" dans son édition du 27 novembre dernier.
En une, Le Soleil affirmait en effet qu'"Amadou Ba est à 3.782.052 parrains", laissant entendre que le candidat à l'élection présidentielle avait déjà réuni le soutien d'un tel nombre d'électeurs. Or, comme le souligne Mme Touré dans sa plainte, "il est plus que manifeste que cette nouvelle est non seulement trompeuse mais infondée".
En citant l'article 255 du code pénal sénégalais qui punit la "publication [...] de nouvelles fausses", la plaignante estime que Le Soleil a diffusé des informations mensongères. Selon elle, "à ce jour, aucun candidat à la candidature ne peut réussir à réunir un tel nombre qui correspondrait dans les faits à plus de la moitié des électeurs inscrits".
Plus encore, Mimi Touré y voit une "manœuvre" du quotidien visant à "tenter d'impressionner et de porter atteinte au moral d'une partie de la population qui s'oppose déjà à cette candidature". Une tentative manifeste d'influencer l'opinion publique par la désinformation qui, si avérée, pourrait valoir au journal des poursuites judiciaires.
Reste désormais au Procureur de la République d'ouvrir une enquête, comme le réclame avec insistance la plaignante, afin "de faire toute la lumière sur cette affaire" et de "manifester la vérité".
Une affaire qui pourrait amener la justice sénégalaise à se pencher plus avant sur la nécessaire déontologie de la presse en période électorale.
par Madieye Mbodj
VERDICTS DE LA HONTE CÔTÉ COURS, PARRAINAGE-PLÉBISCITE CÔTÉ JARDIN
Empêcher à tout prix la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle, c’est de la part d’un pouvoir finissant et paniqué, dem ba boole jàq ak jafur, tordre le cou au droit, à la vérité et à la justice. C’est-à-dire à la paix et à la stabilité nationale
Les têtes de pont de la FrançAfrique et du club des chefs d’Etat de la CEDEAO, les présidents Sall et Ouattara en particulier, ont obtenu de la Cour de Justice de cette institution communautaire qu’elle entérine la dissolution arbitraire du parti Pastef-Les Patriotes, et récuse tous les griefs formulés par son leader, au motif qu’« aucun des droits d’Ousmane Sonko n’a été violé »!
Peine perdue, aucun Décret, nulle mesure administrative ne sauraient enterrer d’un trait de plume ni l’esprit, ni l’espoir ni le projet incarnés par Pastef. Les citoyens, démocrates et progressistes du Sénégal, d’Afrique et du monde ne se reconnaissant pas dans la décision arbitraire et infondée de cette Cour de Justice, continueront d’assumer leur solidarité avec le président Ousmane Sonko et le parti Pastef, comme l’illustre déjà entre autres initiatives, le lancement récent de la plateforme Pastef Africa.
Autre verdict, autre honte, venant cette fois-ci de la Cour Suprême du Sénégal, qui casse et annule la décision du Tribunal d’Instance de Ziguinchor ordonnant la réinscription d’Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette Cour, torpillant ses attributions régaliennes, sa propre doctrine et sa « jurisprudence en matière électorale », s’est mise à esquiver et à se déresponsabiliser en renvoyant l’affaire devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar, sous le prétexte curieux que le citoyen Sonko résiderait à Dakar et non à Ziguinchor. Circonscription électorale où il est pourtant inscrit et vote, commune dont il est le maire depuis janvier 2022 de par la volonté des populations locales. Un dilatoire de plus en vérité, visant à frapper Sonko et ses alliés d’une forclusion cyniquement préméditée.
Le régime Sall/APR/BBY se révèle ainsi de plus en plus ouvertement comme une dictature au service des intérêts égoïstes d’un clan de prédateurs sans foi ni loi, ne respectant même plus ses propres lois ni ses propres institutions ou organes, à l’exemple des décisions bafouées du Tribunal de grande instance de Ziguinchor ou de l’injonction de la CENA royalement ignorée par la DGE du ministère de l’Intérieur en charge de l’organisation des élections. Ni le réquisitoire de l’avocat général Ousmane Diagne prenant fait et cause en faveur du juge Sabassy Faye et rejetant le pourvoi sans fondement de l’agent judiciaire de l’Etat, ni le retrait d’une des cinq juges ne voulant probablement pas cautionner une forfaiture, n'ont réussi à infléchir la décision de la Cour suprême, amenant Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de Sonko, à parler de « brigandage d’Etat» en lieu et place d’une Justice qui se respecte et se fait respecter.
S’y ajoutent les dénégations gênées de madame la ministre de la Justice voulant faire croire à l’opinion que « le Sénégal ne compte aucun détenu politique », que les plus de 1 000 citoyens retenus dans les geôles de Macky Sall « sont tous des détenus de droit commun », qu’il s’agisse d’Ousmane Sonko, Fadilou Keïta, Bassirou Diomaye Faye, Toussaint Manga, Kaba Diakité, Amy Dia, Cheikh Oumar Diagne et tant d’autres, généralement accusés d‘ailleurs de « complot contre l'autorité de l'Etat, appels à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste… », Ouf ! Et pourtant, il ne s’agirait là que de simples détenus de droit commun.
Alors Excellence, monsieur le président, futur envoyé spécial, avant d’aller prochainement plaider pour « la bonne gouvernance mondiale et la reconfiguration des institutions internationales », ne serait-il pas plus approprié de commencer par balayer devant sa propre porte ? Mais que nul ne s’y trompe, le président Ousmane Sonko et ses alliés, le projet Pastef et ses adhérents, seront bel et bien présents à la présidentielle de février 2024 et ils la remporteront, la protégeront, avec le peuple et pour le peuple.
Il s’agit donc plus que jamais de renforcer l’organisation et la lutte, avec intelligence, lucidité et vigilance, détermination, engagement, unité et solidarité, comme en appelle Ousmane Sonko lui-même. Les décisions injustes et scandaleuses du pouvoir Sall-APR-BBY, son armada de FDS, de blindés, d’engins de répression et de mort n’ont fait que stimuler et décupler la motivation des larges masses populaires à poursuivre le combat, jusqu’à la victoire, au nom du président Ousmane Sonko, de Pastef et du projet commun de souveraineté, de libération, d’émancipation, de refondation en profondeur de la société, de l’Etat et des insrirurions, porté par différentes générations de patriotes au Sénégal et en Afrique.
La campagne de parrainage citoyen en faveur de l’imperturbable Bassirou Diakher Diomaye Faye, parfaitement éligible en bonne et due forme, candidat à la candidature, campagne menée tambour battant sous le thème « Parrainer Diomaye, c‘est parraier Sonko », est venue certainement battre, malgré son démarrage tardif et par conséquent sa très courte durée, tous les records d’engouement populaire volontaire, d’adhésion citoyenne massive, de créativité, de générosité et de partage, donnant tout son sens à la devise : « Le don de soi pour la patrie !» Inédit tout simplement. Plébiscite citoyen, démonstration en actes par le peuple de la légitimité incontestable de la candidature d’Ousmane Sonko.
Quand pendant ce temps, les partisans du candidat de la continuité du système néocolonial de servitude, d’autocratie, de prédation et de misère sociale n’arrivent plus à étouffer leurs dissensions internes et se mettent à faire du bruit, y compris à travers la Une du très officiel quotidien national, autour de quelque ‘’quatre millions‘’ de parrains déjà obtenus, il s’agit là au mieux d’un coup de com ou de bluff, et au pire, des prémices d’un scénario de hold-up électoral en marche vers la date fatidique du 25 février 2024.
Empêcher à tout prix la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle, c’est vouloir enterrer l’espoir de tout un peuple, de toute une jeunesse au Sénégal, en Afrique et dans la diaspora. C’est aussi, de la part d’un pouvoir finissant et paniqué, dem ba boole jàq ak jafur, tordre le cou au droit, à la vérité et à la justice, c’est-à-dire à la paix et à la stabilité nationale.
L’éligibilité de Sonko restant toujours de mise malgré toutes les entourloupes et décisions cavalières, ses excellents avocats continuent de mener le combat sur le terrain judiciaire, avec professionnalisme, brio et pertinence, mettant chaque fois à nu le vrai visage du système, dans ses diverses connexions internes et externes. Faut-il le répéter, le projet Pastef n’est pas l’affaire d’un individu ni d’un parti ; c’est pourquoi en la circonstance, il se poursuit et présente autour d’un plan unique, déroulé de A à Z, de façon ininterrompue et par étapes, de sorte à pouvoir s’adapter aux différentes évolutions et déjouer tous les pièges du camp des autocrates prédateurs. Il faut donc poursuivre sans faiblir le parrainage, avec en ligne de mire la désignation, selon les modalités et le moment jugés opportuns, du candidat porte-étendard du camp des patriotes. Nul doute qu’il en sera ainsi jusqu’à l’étape ultime du Conseil constitutionnel. Et alors, comme déjà souligné, « ou le respect des conditions d’une élection inclusive, transparente régulière et démocratique permet l’expression pacifique de la volonté populaire, ou la confiscation et le piétinement du suffrage universel libre, égal et direct, stimule la résistance populaire légitime, pour le triomphe de la vérité des urnes, de la justice et de la volonté du peuple debout ».
MAMADOU MOUSTAPHA BA ANNONCE UNE RÉSERVE DE GESTION DE 50,43MILLIARDS FCFA
Le gouvernement a prévu une réserve de gestion qui lui permettra de prendre en charge en 2024 des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA.
Le gouvernement a prévu une réserve de gestion qui lui permettra de prendre en charge en 2024 des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA, a annoncé le ministre des finances et du budget.
Mamadou Moustapha Ba a fait cette annonce, jeudi soir, à la clôture de la session budgétaire 2024.
Cette réserve de gestion est hors LFI dont le montant est de 7003,6 milliards de francs CFA, contre 6411,5 milliards CFA en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliards FCFA en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
‘’C’est vrai, pour des raisons techniques facilement compréhensibles, le projet de loi de finances déposé par le Gouvernement ne peut pas, à ce stade, faire l’objet de changements. Mais nous avons prévu dans ce projet de loi une réserve de gestion qui permettra de prendre en charge des dépenses nouvelles de fonctionnement et d’investissement jusqu’à hauteur de 50,43milliards FCFA’’, a expliqué le ministre face aux députés.
Cette réserve permettra au gouvernement, dès le début de la prochaine gestion, ‘’de gérer beaucoup de demandes’’ sur lesquelles les députés ont, selon lui, ‘’fortement insisté’’ au cours des débats.
Il a cité, entre autres, le renforcement de l’appui aux Daaras pour lequel le président de la République a alloué 6 milliards FCFA par an à compter de l’année 2023 ; l’accélération de la résorption des abris provisoires ; la revue à la hausse le montant d’un milliard (1000 000 000) FCFA, positionné en 2024, pour la reprise des travaux de construction et d’extension du lycée technique de Sandiara.
A cela s’ajoutent l’augmentation du budget de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; la construction d’un nouvel hôpital de niveau 3 dans le département de Mbour ; le soutien au projet de relance de l’industrie pharmaceutique à travers le fonctionnement de la Delivery Unit 8, la revue à la hausse des fonds d’aide et de secours en faveur des concitoyens émigrés.
LA RTS DIFFUSERA LA CAN TOTAL ENERGIES CÔTE D’IVOIRE 2023
La RTS s’engage à diffuser en direct tous les matches ainsi que des résumés. Les extraits des matches auront une durée illimitée, et la diffusion sera strictement limitée au territoire du Sénégal pour une distribution gratuite uniquement.
La Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), diffuseur public, est heureuse d’annoncer l’obtention des droits de diffusion sur tous les supports (Télévision – Radio – Digital) des qualifications africaines pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026, suite à un accord conclu avec la société Marketing & Media Solutions.
Le communiqué officiel établit que la RTS a acquis les droits exclusifs pour diffuser le tirage au sort, ainsi que les droits d’exploitation digitale, sur les réseaux sociaux et à la radio.
La RTS s’engage à diffuser en direct tous les matches ainsi que des résumés. Les extraits des matches auront une durée illimitée, et la diffusion sera strictement limitée au territoire du Sénégal pour une distribution gratuite uniquement. La direction de la RTS souligne son engagement envers cette restriction, que ce soit à la télévision, sur son site internet, son application ou sur les réseaux sociaux.
La RTS donne rendez-vous à son public pour partager ces grands moments et célébrer le football mondial à travers ses diverses plateformes de diffusion.
LE PROCÈS DE OUMAR SALL RENVOYÉ AU 8 DÉCEMBRE
Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal des flagrants délits, le procès du prêcheur a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023. Sur la demande de la partie civile.
Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal des flagrants délits, le procès du prêcheur a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023. Sur la demande de la partie civile. En effet, les plaignants, le collectif des Tidianes, a sollicité un peu plus de temps pour rassembler davantage de preuves.
Pour rappel, Oumar Ahmad SALL est poursuivi pour « « diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes».