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23 février 2025
ARC D'ANTA BABACAR NGOM DÉPOSE SA CAUTION
Un pas de plus dans le processus électoral pour le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne, ARC. La candidature de Anta Babacar NGOM se concrétise, si l’on en croit son staff
Un pas de plus dans le processus électoral pour le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne, ARC. La candidature de Anta Babacar NGOM se concrétise, si l’on en croit son staff. En effet, ce jeudi 30 novembre 2023, une délégation du mouvement ARC s’est rendue à la Caisse des dépôts et de consignation. Et, en application aux dispositions de l’article L.122 du code électoral, elle a déposé 30.000.000 de francs CFA à titre de caution pour la prochaine présidentielle. Selon Issakha DIOUF, mandataire national de la présidente du mouvement : « c’est une étape importante franchie ce jour ».
« L’enjeu démocratique de cette élection transcende les individus ; il concerne l’ensemble de notre nation. ARC est en ce sens plus que déterminée à consolider son assise politique dans tout le Sénégal. Notre engagement repose sur la conviction que la démocratie est le fondement de notre nation », explique-t-il.
Poursuivant, le mandataire national de ARC estime que le mouvement citoyen lancé en grande pompe en août dernier par Anta Babacar NGOM s’immisce dans la cour des grands. “Nous avons récolté pas moins de 300 000 parrainages. C’est un témoignage puissant du soutien populaire dont bénéficie notre candidate Anta Babacar et de la confiance que nos militants et sympathisants, ont placé en notre vision pour le Sénégal. Notre méthode de collecte de parrainages a été purement citoyenne, basée sur l’engagement passionné de chacun des Sénégalais ayant remis avec conviction leur pièce d’identité. Jour et nuit, à travers le pays, nous avons travaillé main dans la main pour rassembler ces parrainages, démontrant ainsi la force de notre démarche collective », souligne-t-il à sa sortie de la CDC où la caution a été déposée.
Issakha DIOUF a également souligné l’importance de la tenue d’une élection démocratique et transparente. « Il est inenvisageable pour nous d’imaginer une configuration dans laquelle nous ne passerons pas le parrainage. Nous avons travaillé avec acharnement, avec la conviction que notre vision pour le Sénégal est celle que partagent nos concitoyens. En cette période cruciale, nous appelons à des élections transparentes et équitables, où la voix du peuple sera pleinement respectée. Nous croyons en la démocratie, en la souveraineté du peuple sénégalais, et nous nous engageons à poursuivre notre démarche dans le respect des principes démocratiques les plus élevés », martèle-t-il.
Le parrainage bouclé, la caution déposée, le mouvement Alternative pour la Relève Citoyenne poursuit sa quête présidentielle et se dit déterminée à obtenir et à sécuriser le maximum d’adhésion citoyenne. Prochaine étape pour Anta Babacar NGOM, parcourir le Nord du pays après une tournée en Casamance. Ce avant d’engager l’échéance déterminante qu’est le dépôt du dossier de candidature au Conseil constitutionnel.
COP 28, MACKY SALL APPELLE À UNE TRANSITION ÉNERGETIQUE JUSTE ET ÉQUITABLE
Macky Sall estime que « le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergie fossile pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes.
« Près de dix ans après l’adoption en 2015 de l’Accord de Paris, l’urgence climatique reste entière, grave et préoccupante. Au lieu de ralentir, le réchauffement de la planète s’accélère et nous rapproche dangereusement de la limite des 2°C à ne pas franchir », a déclaré ce vendredi le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, lors de la Cop28.
Il estime que ce 28e rendez-vous ne doit pas juste être une COP de plus, mais « celle des engagements tenus ».
Pour ce faire, le président sénégalais préconise « la prise de bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet serre, de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable, et de mobilisation des ressources ».
S’agissant en particulier de la transition énergétique, Macky Sall estime que « le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. Conformément à la Déclaration de Nairobi issue du Sommet africain sur le climat, nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ».
Il insiste sur le fait que nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement.
Ainsi, « c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé en juin dernier notre Partenariat pour une Transition énergétique juste, (JETP), dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique de 31 à 40% d’ici 2030 », révèle-t-il.
De même, dans le cadre de son JETP, le Sénégal est disposé à examiner avec le FMI, les pays partenaires et le Centre mondial pour l’adaptation, la possibilité de réorienter des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique.
GUINÉE-BISSAU, L'ÉTAT-MAJOR DIT AVOIR ARRÊTÉ LE CHEF DES REBELLES
L'état-major bissau-guinéen a dit vendredi détenir le chef de l'unité des forces de sécurité impliquée dans une nuit d'affrontements dans la capitale, et a assuré que l'armée contrôlait la situation.
iGFM - (Dakar) L'état-major bissau-guinéen a dit vendredi détenir le chef de l'unité des forces de sécurité impliquée dans une nuit d'affrontements dans la capitale, et a assuré que l'armée contrôlait la situation.
"Le colonel (Victor) Tchongo est entre nos mains. La situation est totalement sous contrôle", a dit le capitaine Jorgito Biague, un porte-parole de l'état-major militaire de ce petit pays pauvre d'Afrique de l'Ouest politiquement instable.
Un responsable militaire s'exprimant sous le couvert de l'anonymat compte tenu de la sensibilité de la situation a dit que le colonel Tchongo, de la Garde nationale, s'était rendu. Une photo censée le montrer entre les mains de l'armée a été envoyée à des journalistes.
Il a indiqué par ailleurs que deux membres du gouvernement que les éléments de la Garde nationale sont soupçonnés d'avoir soustrait à la police alors qu'ils étaient en cours d'interrogatoire avaient été récupérés sains et saufs.
Des tirs, nourris par intermittence, ont retenti une partie de la nuit et vendredi matin dans la capitale Bissau entre les éléments de la Garde nationale d'une part et les forces spéciales de la Garde présidentielle de l'autre, après l'extraction des deux membres du gouvernement des mains de la police, a rapporté un correspondant de l'AFP.
Les coups de feu ont commencé jeudi soir aux alentours d'une garnison du quartier de Santa Luzia.
Des membres de la Garde nationale s'y étaient retranchés après avoir libéré le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d'Etat au Trésor public, Antonio Monteiro, selon des responsables de l'armée et du renseignement de ce pays coutumier des crises.
Tous les accès aux quartiers sud de la ville ont été bloqués par des forces de sécurité.
Des habitants ont dit fuir le sud de la ville pour le nord après une nuit de peur.
"Mes enfants et moi n'avons pas fermé l'œil à cause des tirs. Les enfants ont peur et se collent à moi chaque fois que les armes crépitent", a dit une institutrice jointe par téléphone et taisant son identité pour sa sécurité, alors que les rafales continuaient à retentir.
Le ministre de l’Économie et le secrétaire d'Etat au Trésor public avaient été convoqués jeudi matin par la justice, puis placés en garde à vue.
Ils ont été interrogés pendant plusieurs heures par la police judiciaire à propos du retrait de dix millions de dollars des caisses de l'Etat, selon les mêmes sources.
M. Seidi, questionné lundi sur ce retrait par des députés lors d'une séance à l'Assemblée nationale, avait affirmé qu'il était légal et destiné à soutenir le secteur privé national.
- Tirs nourris -
Les sources de l'armée et du renseignement ont indiqué que les forces spéciales étaient intervenues contre la Garde nationale après plusieurs tentatives de médiation infructueuses.
Des éléments de la Force d'appui pour la stabilisation de la Guinée-Bissau, déployés dans ce pays par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), ont été vus vendredi matin en patrouille dans les rues.
Ces événements surviennent alors que le président Umaro Sissoco Embalo, élu en décembre 2019 pour cinq ans, se trouve à Dubaï pour assister à la 28e conférence des Nations Unies sur le climat (COP28).
Petit pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, la Guinée-Bissau souffre d'une instabilité politique chronique et a été victime depuis son indépendance du Portugal en 1974 d'une kyrielle de coups de force, le dernier en février 2022.
Les législatives de juin 2023 ont donné la majorité absolue à la coalition d'opposition Pai-Terra Ranka, imposant une cohabitation au président Embalo, dont la famille politique n'est pas représentée au sein du gouvernement.
En septembre, le président Embalo avait nommé deux généraux, Tomas Djassi et Horta Inta, respectivement chef de la sécurité présidentielle et chef d'état-major particulier du président. Ces deux postes, prévus dans l'organigramme officiel, n'étaient plus pourvus depuis des décennies.
Ce renforcement de la sécurité présidentielle est intervenu alors que les coups d'Etat ou tentatives se multiplient en Afrique de l'Ouest, au Gabon, au Niger, au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et, cette semaine encore, en Sierra Leone.
COMMENT J’AI SURVECU AU CANCER, LE NOUVEL OUVRAGE DE LA CHANTEUSE GUIGUI
Après des mois d’absence sur la scène musicale sénégalaise, Guigui Sarr réapparaît avec une autre facette. En effet, elle vient de publier un ouvrage intitulé « Comment j’ai survécu au cancer ».
iGFM – (Dakar) Après des mois d’absence sur la scène musicale sénégalaise, Guigui Sarr réapparaît avec une autre facette. La chanteuse a posé son micro pour faire parler sa plume. En effet, elle vient de publier un ouvrage intitulé « Comment j’ai survécu au cancer ».
Dans cette production littéraire qui parle du cancer du sein. Etant une fervente combattante de cette maladie qui fait ravage, Guigui a trempé sa plume dans l’encre pour raconter l’histoire de Rama, une mère célibataire atteinte par le cancer.
Qui est l’auteure Guigui Sarr ?
Artiste et chanteuse sénégalaise, GuiGui Sarr commence sa carrière artistique en jouant un rôle principal dans une série à succès au Sénégal. Après des études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle obtient un bachelor en business administration et un master2 en communication. Pendant cinq ans, elle travaille dans une banque tout en continuant à créer de la musique, sortant deux albums. Passionnée de cinéma, elle suit une formation et s’inscrit en MBA production audiovisuelle, rêvant de voir un jour ses œuvres adaptées au cinéma. Marquée par la mort d’une de ses tantes, GuiGui s’engage dans le combat contre les cancers du sein et de l’utérus. Chaque année depuis 2016, elle organise un festival au Sénégal offrant des consultations et des dépistages gratuits pour les cancers du sein et du col de l’utérus, bénéficiant à plus de vingt mille femmes jusqu’à présent. Elle utilise maintenant sa plume pour sensibiliser à ces maladies, offrant un message d’espoir et de résilience.
Le résumé du livre, « Comment j’ai survécu au cancer » !
Mère célibataire luttant contre le cancer du sein, Rama se bat quotidiennement pour joindre les deux bouts. Sa grossesse précoce, causée par celui qui aurait dû la protéger, la plonge dans une longue période de solitude et de survie. Malgré une intense histoire d’amour avec Alexandre, cet espoir est écourté lorsque ce dernier apprend l’existence d’un lourd secret. Il laisse alors à Rama un deuxième enfant qui grandit sans son père. Atteinte d’un cancer du sein et gardant enfoui les traumatismes de son enfance, elle puise dans sa force intérieure pour affronter ces défis. Entre les rivalités de ses filles, les mensonges et la maladie, sa vie s’effondre tel un château de cartes. Son dernier combat contre la maladie révèle l’essence même de son destin. Entre maladie et mésentente avec sa fille aînée, Rama pourra-t-elle tenir le coup ? Pardonnera-t-elle à Alexandre qui l’a abandonnée du jour au lendemain ? Quels sont ces lourds secrets que cache Rama ?
CANABASSE SIGNE SON RETOUR AVEC UN NOUVEL ALBUM
Canabasse dévoile son tout nouveau projet, un album intitulé « Mbeuguel doyoul ». Dans cet opus de 13 titres, l’artiste développe les thèmes qui tournent autour de l’amour.
iGFM – (Dakar) Canabasse dévoile son tout nouveau projet, un album intitulé « Mbeuguel doyoul ». Dans cet opus de 13 titres, l’artiste développe les thèmes qui tournent autour de l’amour. L’album fait un tabac sur les réseaux sociaux, 3 chansons figurent dans les tendances Youtube dont « Ci mane », un featuring avec les artistes Vito et Pispa, qui est actuellement classé à la sixième place.
Comme à l’accoutumée, Canabasse est toujours au cœur des polémiques même loin de la scène. Avec ce nouvel album, il est de nouveau au cœur des conversations sur les réseaux sociaux.
Chacun donnant son avis sur cette sortie musicale qui a été une surprise pour les amoureux du rap sénégalais.
KOULIBALY ET MANÉ S'AFFRONTENT POUR UN CHOC AU SOMMET
Al-Hilal (1er) reçoit Al-Nassr (2e), ce vendredi (18h GMT) pour un choc au sommet dans le cadre de la 15ème journée du championnat d'Arabie saoudite. On vous dit tout ce qu'il y a à savoir au sujet de ce derby de Riyad
iGFM (Dakar) Al-Hilal (1er) reçoit Al-Nassr (2e), ce vendredi (18h GMT) pour un choc au sommet dans le cadre de la 15ème journée du championnat d'Arabie saoudite. On vous dit tout ce qu'il y a à savoir au sujet de ce derby de Riyad qui s'annonce tout sauf ennuyant !
Le premier contre le deuxième ! Cette affiche entre Al-Hilal et Al-Nassr a de quoi faire rêver les amateurs de football. Surtout quand on sait les talents qui seront sur le terrain. Cristiano Ronaldo, Sadio Mané, Seko Fofana ou encore Aymeric Laporte du côté des Bleu et Jaune, le Lion de l'Atlas Yassine Bounou, le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly ou encore Malcolm, l'ancien joueur du Barça, dans les rangs d'Al-Hilal… Côté forme, les Bleu et Blanc restent sur un succès fleuve 9-0 en championnat (contre Al Hazm) et une victoire 2-0 mardi sur la pelouse de Navbahor Namangan (Ouzbékistan), en Ligue des champions d'Asie.
De son côté, Al-Nassr a fait nul 0-0 face à Persepolis (Iran) lors de son dernier match en C1 asiatique mais reste sur une victoire 3-0 contre Al-Okhdoud en championnat. Au classement de SPL, Al-Hilal devance son adversaire du jour de quatre points et a l'occasion de creuser l'écart. Pour la bande à Mané, un succès leur permettrait de revenir à un petit point du leader. Une belle rencontre en perspective ! Rappelons qu'en août dernier, Al-Nassr avait disposé d'Al-Hilal en finale pour remporter la Coupe Arabe des clubs champions (2-1, ap).
LA MASSE SALARIALE DE L’ÉTAT RÉVÉLÉE
La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
iGFM (Dakar) La masse salariale de l’Etat est de 104,096 milliards FCFA, a indiqué jeudi soir le ministre des finances et du budget, qui a largement insisté sur sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique’’ face aux inquiétudes des députés.
"Nous versons chaque mois 104,096 milliards FCFA à 177.727 agents (et je n’inclue pas les personnels des collectivités territoriales et du secteur parapublic)’’, a déclaré Mamadou Moustapha Ba qui s’exprimait devant les députés à la clôture du vote de la Loi de finances 2024.
Alors que les parlementaires ont beaucoup échangé sur la masse salariale dans le secteur public, le ministre a rappelé sa ‘’dimension redistributrice’’ et sa ‘’dimension économique".
Selon lui, ‘’les agents de l’État sont, dans la vie de tous les jours, à la fois des consommateurs, des épargnants et des investisseurs’’.
Il soutient que ‘’mieux ils sont payés, plus ils achètent de biens et de services, plus ils épargnent, plus ils se lancent dans des projets (une maison d’habitation par-ci, un atelier de couture ou un poulailler par-là…)’’.
‘’Et c’est une bonne nouvelle pour nos commerçants, nos paysans, nos artisans, nos industriels, nos transporteurs, nos ouvriers, etc. C’est une bonne nouvelle pour les banques et les systèmes financiers décentralisés, qui reçoivent plus de dépôts et peuvent accorder plus de prêts’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’’tous ces agents économiques, en travaillant, développent leurs entreprises et augmentent leurs chiffres d’affaires’’.
‘’De manière très concrète, ils contribuent à la croissance économique, laquelle rejaillit sur l’État sous forme de revenus fiscaux’’, a-t-il ajouté.
Tout en reconnaissant la préoccupation des députés sur la masse salariale, le ministre assure que l’Etat est aussi vigilant sur ce point.
‘’Le niveau de la masse salariale de l’État constitue un sujet de préoccupation pour certains Honorables Députés. Je l’ai bien noté et ils n’ont pas tort’’, a dit Mamadou Moustapha Ba.
‘’C’est aussi un point de vigilance de notre politique budgétaire’’, a-t-il assuré, soulignant qu’il ‘’ne faut jamais oublier que la masse salariale fait partie de ces canaux à travers lesquels l’État irrigue tout le système économique’’.
Et le ministre de soutenir : ‘’au final, ce sont les 18 millions de Sénégalais qui en profitent’’.
Par Yakhya Diouf
L’EDUCATION SCIENTIFIQUE, MYTHE OU NECESSITE ?
Les sciences et les techniques font désormais partie de notre univers culturel. Une culture pour l’avenir doit donc pouvoir répondre à l’accélération récente des savoirs, aux mutations technologiques en cours, et surtout à leur impact, sur les individus
J’ai eu l’opportunité de visiter un grand pays industrialisé qu’est le japon. Pays doté d’un système éducatif performant. Des universités particulièrement structurées et bien gérées. Celle de Naruto dans laquelle j’ai séjourné grâce au Premst -Programme de renforcement de l’Enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie-, c’est là que j’ai pu mesurer à sa juste valeur, l’importance des sciences et techniques dans le développement d’un pays.
Aussi, notre éducation pour les deux décennies à venir -puisque nous travaillons désormais pour cette échéance- n’est plus seulement «apprendre à lire, à écrire et à compter» ! Ces finalités, maintes fois répétées, depuis l’indépendance, si elles demeurent toujours indispensables, apparaissent désormais nettement insuffisantes.
Les sciences et les techniques font désormais partie de notre univers culturel. Une culture pour l’avenir doit donc pouvoir répondre à l’accélération récente des savoirs, aux mutations technologiques en cours, et surtout à leur impact, sur les individus et la société. Elle requiert, dans tous les cas, un optimum de savoirs scientifiques et technologiques qui ne peuvent procéder que de l’éducation scientifique.
Je ne pense pas qu’il y ait un acte de la vie quotidienne qui ne renvoie à des développements scientifiques ou techniques. Notre environnement quotidien comparé à celui du siècle passé, correspond à un monde totalement original, qui a connu une évolution extrêmement rapide, dans laquelle sciences et techniques jouent un rôle essentiel.
Il ne s’agit pas seulement des événements spectaculaires -l’énergie nucléaire, les manifestations génétiques ou le clonage des mammifères-. Il s’agit plutôt des multiples innovations auxquelles nous avons été con¬frontés ces vingt dernières an¬nées : l’informatique, la télématique, la robotique ont révolutionné le monde de l’entreprise.
L’ordinateur individuel, le téléphone portable, les réseaux sociaux, Internet, le train à grande vitesse, etc. ont bouleversé la vie personnelle et sociale. Certaines innovations initiées par les sciences et les techniques pénètrent parfois même jusque dans notre plus stricte intimité. La pilule et aujourd’hui la micropilule, ont aussi fait évoluer nos pratiques sexuelles…
Le four à micro-ondes, le con¬gélateur, les aliments préparés et survitaminés ont largement modifié notre alimentation.
Pour faire face aux nouvelles structures de production et aux nouveaux services, les emplois nécessitent aussi de plus en plus de compétences et de qualifications spécifiques, où savoir et savoir-faire scientifiques et technologiques tiennent une place centrale.
Toutefois, de telles connaissances ne sont pas seulement nécessaires pour des professions strictement scientifiques, comme celles de chercheurs, d’ingénieurs, de médecin ou de technicien. Un agriculteur doit être au fait des divers produits chimiques qu’il déverse sur ses cultures. Des professions à priori très éloignées des sciences, comme celle d’avocat, se trouvent également concernées.
L’homme de Loi-juge, policiers ou gendarmes- est de plus en plus souvent sollicité pour des affaires où interviennent des conformités technologiques.
Mais le domaine professionnel n’est plus le seul à exiger une maîtrise des savoirs scientifiques et techniques. Tous les individus sont désormais concernés pour des raisons parfois graves, de survie immédiate. Par exemple, chacun se trouve directement confronté aux problèmes d’environnement qui mettent, à moyen terme, l’humanité en danger : dégradation des milieux de vie, notamment les pollutions, l’effet de serre ou le trou dans la couche d’ozone, l’usage du nucléaire, pour ne citer que ça.
En outre, un autre rapport à la santé et aux soins est à valoriser. En effet, de nouvelles épidémies, difficiles à combattre, sévissent actuellement, comme le Sida, l’hépatite B ou celle liée au virus Ebola ou récemment au Covid-19. Il en est de même pour l’usage immodéré des antibiotiques. La tuberculose, que l’on pensait vaincue, redevient une maladie extrêmement difficile à soigner.
Par ailleurs, les parlementaires sont aussi démunis que le simple citoyen pour faire face aux questions liées au développement scientifique et technologique. Il nous faut vivre autrement qu’en aveugles face aux défis d’aujourd’hui. Une démocratie digne de ce nom exige que ses citoyens aient accès à un «certain niveau de savoir» pourvu bien sûr que la scolarisation universelle soit assurée.
L’éducation, la médiation scientifique et technique ont une grande responsabilité dans notre vision du monde, de notre imaginaire. Une civilisation ne fonctionne que par rapport à ce qu’elle croit et aux principes d’action qu’elle se donne. Le bon fonctionnement de la démocratie exige des citoyens d’être au fait des grands apports des sciences et des technologies.
Dès lors, quelle éducation scientifique envisager ? Nous vivons dans un monde «hyper-scientifique» et surtout «hyper-technicisé» qui doit à mon sens préoccuper au plus haut point, nos gouvernants, sous l’angle éducatif tout au moins.
Les sciences et les technologies constituent un moyen privilégié pour relever les défis d’une société en mutation. Pour jouer ce rôle déterminant, l’esprit scientifique doit être partagé au plus tôt, en l’occurrence dès l’école maternelle. Faire manipuler à des enfants de cet âge, des objets qui «coulent», qui «flottent» est déjà une propédeutique au fameux principe d’Archimède, hautement scientifique.
A ce niveau et même au-delà -le cycle fondamental dans son ensemble-, il s’agit en priorité de valoriser l’acquisition d’une attitude où l’étonnement, la confiance en soi et l’esprit critique sont mis en avant. Cette démarche doit s’inscrire dans un processus d’élaboration de savoirs où le questionnement est toujours prioritaire.
De plus, ces savoirs doivent en permanence être opératoires, c’est-à-dire «mobilisables», applicables aux situations réelles que vit l’enfant. D’où la nécessité de lieux, de pratiques et de moments où l’élève à la possibilité d’élaborer par lui-même des connaissances.
De ce point de vue, l’enseignement actuel est-il une impasse ? Apparemment oui ! Comment s’en sortir ? Depuis une quinzaine d’années, des innovations ont été développées avec l’appui de la coopération internationale – Projet de renforcement de l’enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie (Premst) du Japon et la Main à la pâte (Map) de la France avec Georges Charpak.
Malheureusement, ces expériences restées insolées, surtout non évaluées, encore moins capitalisées ; une grande partie de leurs apports a donc été perdue. Et bien que ces expériences aient fait l’objet de nombreuses publications tant par les équipes régionales que nationales, elles n’ont pas entretenu l’espoir initial.
Heureusement, un nouveau champ de recherche intitulé «didactique des sciences» se met de plus en plus en place sur le plan international et le Sénégal n’est tout de même pas en reste malgré la tendance des élèves et étudiants vers les études littéraires.
C’est ainsi que la construction des curricula a réservé une place importante aux «sciences» ; aux «activités d’éveil» ou à l’environnement à l’école élémentaire. Parmi les différentes composantes du curriculum avec l’approche par les compétences et la pédagogie de l’intégration, on note notamment dans le sous domaine : «Découverte du monde», l’activité 3 est essentiellement consacrée à l’initiation scientifique et technologique (I.S.T). Activité d’une importance capitale quant à l’éveil et à l’ouverture de l’esprit de l’enfant, à la science, mais malheureusement mal enseignée. J’ai pu observer, en classe, des séances particulièrement aériennes, abstraites, ne se fondant sur aucun matériel concret tiré du milieu de l’enfant. Il va sans dire, qu’une telle manière de faire défie de façon obstinée les objectifs de cet enseignement. Bon nombre d’enseignants ne savent pas et de surcroit mal encadrés.
C’est justement pour redresser ces pratiques lacunaires parce qu’abstraites, que l’opération «la main à la pâte» a été initiée. Elle mettait essentiellement l’accent sur le fait que «les enfants observent un objet ou un phénomène du monde réel, proche et sensible et expérimentent sur lui. Au cours de leurs investigations, les enfants argumentent et raisonnent, mettent en commun et discutent leurs idées et leurs résultats, construisent leurs connaissances, une activité purement manuelle ne suffisant pas», extrait des dix principes de l’opération «La main à la pâte», 1998.
Ainsi donc, les activités proposées aux élèves par le maître sont organisées en séquences en vue d’une progression des apprentissages en I.S.T. Elles relèvent du curriculum et laissant une large part à l’autonomie des élèves.
Un volume minimum de deux heures par semaine est consacré à un ou deux thèmes pendant plusieurs semaines. Une continuité des activités et des méthodes pédagogiques est assurée sur l’ensemble de la scolarité.
Aussi, les enfants doivent-ils tenir chacun un cahier d’expériences avec leurs mots et leurs dessins à eux. L’objet majeur est une appropriation progressive, par les élèves, de concepts scientifiques et techniques opératoires, accompagnée d’une consolidation de l’expression écrite et orale.
Ces directions de travail indiquées convergent totalement avec les récents travaux des didacticiens ; ce qui crée une certaine synergie indispensable au succès de ces activités à caractère scientifique. Cette initiation dès le jeune âge – maternel et élémentaire- constitue une réelle chance pour favoriser le développement d’une éducation scientifique à l’échelle de notre beau pays pourvu que les enfants soient confiés à des enseignants motivés et compétents.
Yakhya Diouf
Inspecteur de l’enseignement élémentaire à la retraite
KAOLACK ENREGISTRE PLUS DE 200 CAS DE VIOLENCES SUR LES FEMMES EN ONZE MOIS
Plus de 200 cas de violences exercées sur des femmes, dont deux cas d’inceste, ont été recensés à Kaolack (centre), entre janvier et novembre 2023, a appris l’APS de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).
Kaolack, 1er déc (APS) – Plus de 200 cas de violences exercées sur des femmes, dont deux cas d’inceste, ont été recensés à Kaolack (centre), entre janvier et novembre 2023, a appris l’APS de l’Association pour la promotion de la femme sénégalaise (APROFES).
‘’A Kaolack, plus de 200 victimes, dont 38 cas de violences sexuelles et 02 cas d’inceste, ont été enregistrées entre janvier et novembre 2023’’, a révélé la responsable du point d’écoute de ladite organisation, Ndèye Diagne.
Elle a fait cette révélation lors d’une caravane de sensibilisation sur les violences exercées sur les femmes. Cette caravane s’inscrit dans le cadre du ‘’projet de lutte contre les violences machistes’’.
Cette initiative entre dans le cadre de la campagne annuelle internationale des ‘’16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles’’, organisée dans la capitale du Saloum.
Le projet intervient dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Matam, Louga, Saint-Louis, Dakar et Kaolack.
Des femmes membres de plusieurs organisations féminines ont profité de cette activité annuelle pour ‘’exiger’’ la gratuité du certificat médical au profit des femmes et des filles victimes de violences.
La gratuité du certificat médical n’étant pas un choix mais plutôt un droit pour les femmes et les filles, les organisations féminines du Sénégal se disent mobilisées afin qu’elle soit une réalité.
GAZA REPLONGE DANS LE CAUCHEMAR
L'armée israélienne a repris vendredi ses frappes dans la bande de Gaza accusant le Hamas d'avoir violé la pause en vigueur depuis une semaine.
L'armée israélienne a repris vendredi ses frappes dans la bande de Gaza accusant le Hamas d'avoir violé la pause en vigueur depuis une semaine.
■ La trêve à Gaza a volé en éclats vendredi matin. L'armée israélienne a repris raids aériens et tirs d'artillerie et le Hamas a recommencé à tirer des roquettes vers Israël. Le Hamas s'était pourtant dit « prêt à prolonger la trêve » en vigueur depuis le 24 novembre.
■ Huit otages israéliens ont été libérés ce jeudi 30 novembre, dont la franco-israélienne Mia Schem. En échange, trente prisonniers palestiniens ont été relâchés par Israël
■ Depuis le 24 novembre, 110 otages – 80 Israéliens et 30 étrangers – ont été libérés par le Hamas, selon le décompte d'Israël. De son côté, Israël a libéré 240 prisonniers palestiniens depuis le 24 novembre.
■ Le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza a fait près de 15 000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 6 150 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués.
11h18 : Le Hamas va recevoir « la pire des raclées », promet le porte-parole du gouvernement israélien
Le Hamas va recevoir « la pire des raclées », promet le porte-parole du gouvernement israélien après la reprise des hostilités dans la bande de Gaza à l'expiration de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. « Le Hamas va maintenant recevoir la pire des raclées », a déclaré Eylon Levy lors d'une déclaration à la presse, accusant le Hamas de ne pas avoir fourni de nouvelle liste d'otages devant être relâchés en échange de détenus palestiniens et d'avoir tiré une roquette sur le territoire israélien avant la fin de la trêve ce matin.
Un peu plus tôt ce vendredi, c'est le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré dans un message posté sur X : « Pour le bien des enfants qui ne sont pas encore revenus, pour les personnes assassinées qui ne reviendront plus, pour que les horreurs du 7/10 ne reviennent jamais, nous devons revenir et écraser Gaza de toutes nos forces, détruire le Hamas et retourner dans la bande, sans compromis, sans accords. au maximum de notre puissance. »
10h54 : Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme juge la reprise des combats « catastrophique »
Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié vendredi de « catastrophique » la reprise des hostilités dans la bande de Gaza. « J'exhorte toutes les parties et tous les États ayant une influence sur eux à redoubler d'efforts, immédiatement, pour garantir un cessez-le-feu », a-t-il déclaré dans un communiqué, jugeant « très troublantes » des déclarations israéliennes sur « une expansion et une intensification » de l'offensive.
10h45 : [En images] Les hostilités ont repris dans le ciel des deux côtés de la frontière
10h33 : La France juge « indispensable » une reprise de la trêve entre Israël et le Hamas
La France a jugé vendredi « indispensable » une reprise de la trêve entre Israël et le Hamas après que les hostilités ont repris à Gaza. « La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n'apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent », a déclaré la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna en marge de la COP28 sur le climat à Dubaï.
« Nous demandons que la trêve reprenne. Il le faut. C'est indispensable à la fois pour continuer la libération d'otages qui sont maintenant depuis 55 jours dans des conditions extrêmement difficiles, pour faire arriver davantage d'aide humanitaire et pouvoir la distribuer à l'intérieur de la bande de Gaza où la population civile souffre », a affirmé la ministre française à des journalistes.
« Et puis, pour continuer de penser au jour d'après », « il faut le faire dès maintenant pour restaurer un horizon politique, faire revenir sur la table des discussions concrètes sur la façon de conforter l'Autorité palestinienne et de parvenir à une solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité. C'est la seule solution viable, nous le savons, il faut continuer d'y travailler », a-t-elle ajouté.
Alors que quatre Français sont toujours considérés comme otages ou portés disparus depuis l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, Catherine Colonna a regretté que la rupture de la trêve vienne interrompre « ce que l'on avait espéré être une dynamique permettant la libération de tous les otages ». Quatre Franco-Israéliens ont pu être libérés pendant la trêve.
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