KEEMTAAN GI - ILFAUT RAMENER LE MINISTERE DE LA PROPAGANDE !
A la télévision de Brejnev Racine Talla, qui nous a ramenés des années-lumière en arrière, tout est permis et autorisé. Aux autres, on sort la matraque et les fait contrôler par la police de la pensée. Gare à leur impertinence si elles se hasardent à faire la propagande d’un élément de l’opposition. Au candidat Bougane Gueye Dany, par exemple, on lui interdit presque de montrer sa gracieuse tronche sur sa propre télé. Rien de ses activités ne doit apparaître dans ses étranges lucarnes L’intransigeant gendarme des médias veille et pourrait lui couper le signal sans crier gare comme Wal Fadjri en a souvent vécu l’amère expérience. Et si Sen Tv et Sen-Radio persistent à montrer d’autres vilains candidats de l’opposition, le groupe de presse de Bougane pourrait connaitre le même sort que celui du défunt Mollah de Sacré-Cœur. Un groupe qui, en plus de la coupure de son signal, avait vu ses ressources, qui lui reviennent de plein droit, amputées de dizaine de millions. On lui reprochait de diffuser en direct des scènes de guérillas urbaines qui inciteraient une jeunesse à descendre dans les rues. Et les images de la guerre Israël/Hamas que montrent en boucle les télévisions diffusées sur les bouquets qui inondent notre pays alors! Quant à la télé du très chouchouté Brejnev Racine Talla, elle peut s’autoriser tous les écarts et incartades. On nous convoquera la mission du service public avec l’argent du contribuable bien sûr, pour nous offrir un matraquage sans fin du candidat du Chef qui se promène dans les coins être coins du pays pour une campagne électorale sous le couvert de tournées économiques dans des zones où l’économie est inexistante. De fortes foules à l’accueil, des rencontres chez des dignitaires religieux où l’on censure des propos quand certains d’entre eux ont la langue fourchue et disent les choses comme ils les sentent. Cette orgie médiatique dure des dizaines de minutes dans les JT en français comme dans ceux présentés dans toutes les langues « vernaculaires » du pays. Une overdose d’images qui ne dérange, hélas, ni le CNRA ni nos confrères du CORED qui semblent « oublier » la télévision publique quand il s’agit d’admonester les confrères coupables de prendre des libertés avec l’éthique et la déontologie de la profession. Dans notre Télévision dite nationale, n’existe également aucune émission politique destinée aux partis politiques légalement constitués. Un grand recul qui tranche avec les magistère du président Abdou Diouf et du Père Wade où les opposants avaient une tribune pour se défouler sur le pouvoir. Personne ne se souvient avoir vu à la télé de Brejnev Talla le vilain faciès du leader de l’opposition. Même quand un énergumène sans relief nous indispose à saturation avec des images du Chef ou de son candidat dans une émission consacrée à la… lutte, le CNRA et le CORED détournent pudiquement les yeux. Par excès de pudeur sans doute ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
LA CDC RETOURNE LA CAUTION DE 30 MILLIONS D’OUSMANE SONKO
Va-t-on vers un nouveau bras de fer du président de Pastef Ousmane Sonko avec une structure de l’Etat ? Après la Direction générale des élections (DGE), cette fois-ci, c’est la Caisse des dépôts et consignations (CDC) qui entre dans le jeu. Après avoir encaissé les 30 millions de francs de caution du candidat Ousmane Sonko des mains du mandataire de ce dernier Ayib Daffé, la CDC a tout simplement décidé de retourner le chèque du leader de Pastef. Cette décision découlerait, selon Matar Diop le chargé de la communication de la CDC cité par DakarBuzz, de la constatation de l’absence de M. Sonko sur les listes électorales. Après avoir délivré un quitus de dépôt à Ayib Daffé, la CDC a relevé que le candidat Ousmane Sonko ne figurait pas sur les listes électorales. Cette nouvelle décision qui jette un flou sur la candidature d’Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024 va certainement déboucher sur un nouveau feuilleton politico-judiciaire. Réagissant à cette décision de la CDC, le mandataire Ayib Daffé qui disait n’avoir pas encore reçu le retour du chèque de 30 millions, a indiqué dans un communiqué de presse que « la CDC à l’instar de la DGE, n’a aucune compétence en matière de contrôle et d’admission des candidats à la candidature. Son rôle se limite à recevoir les dépôts des cautionnements, conformément à l’art L 122 du Code électoral. Face à cette volteface brutale et inexplicable, signe d’un banditisme administratif orchestré, nous comptons sommer le directeur général de la CDC de délivrer sans délais l’attestation qui doit accompagner la quittance de versement ». Commentant une telle décision de la CDC, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup a clairement indiqué que la CDC a violé la Constitution et le Code électoral. « Seul le Conseil constitutionnel est habilité à vérifier la recevabilité et la validité des pièces et mentions qui composent le dossier de déclaration de candidature. La CDC ne peut outrepasser ses compétences pour s’arroger les compétences du Conseil Constitutionnel. Rien n’est plus dangereux que la confusion des pouvoirs. Ousmane Sonko est discriminé, persécuté, ses droits constitutionnels confisqués et piétinés » a l’enseignant de l’université de Dakar sur sa page Facebook.
MOUSTAPHA BA REND HOMMAGE A « SES » HOMMES
Ce sont des milliers de fonctionnaires qui accompagnent le ministre des Finances et du Budget dans son travail. Hier en clôture de la session, Moustapha Ba a remercié ce beau monde. Mais il a réservé le meilleur à certains de ses collaborateurs. « A tout seigneur, tout honneur ; nous sommes ici pour parler de budget, je commencerais donc parle Directeur général du Budget, monsieur Maguette NIANG. Ceux qui me connaissent bien, sur le plan personnel, savent que c’est mon condisciple de l’ENEA et mon ami depuis plus de trente ans. Cher Maguette, que de chemin nous avons parcouru depuis nos années d’étudiants ! Mais je suis ravi et chanceux de pouvoir compter, dans les challenges extraordinaires auxquels nous faisons face quotidiennement, sur ton engagement, sur ta compétence et sur ta loyauté. La deuxième personne à qui je voudrais rendre hommage n’est pas avec nous en ce moment, mais elle mérite nos félicitations et nos remerciements : je veux parler de l’Inspecteur général d’État Abdourahmane DIEYE. Son bilan en tant que Directeur général des Douanes est connu et apprécié de tous. Nous lui souhaitons une belle suite de carrière, sous la protection du Tout-Puissant. Mais il faut reconnaître que la Douane, le ministère des Finances et l’État du Sénégal ne perdent pas au change, avec son remplaçant : le Colonel Mbaye NDIAYE, que je n’ai pas besoin de vous présenter. Monsieur le Directeur général, je vous salue et je vous souhaite plein succès dans votre nouvelle mission. Vos qualités professionnelles et humaines, mais aussi vos remarquables états de service, nous rassurent sur votre capacité à relever les défis qui s’annoncent ». « Pour rester sur les recettes, je profite de l’occasion pour rendre hommage au Directeur général des Impôts et des Domaines, monsieur Abdoulaye DIAGNE. Monsieur le Directeur général, vous avez prouvé en l’espace de quelques mois que le Président de la République et le Premier Ministre avaient eu raison de faire confiance à une nouvelle génération de managers publics, dont vous êtes l’un des plus talentueux représentants. Il suffit de voir la progression des recettes fiscales entre 2023 et maintenant 693,3 milliards de FCFA, soit une hausse de 20%). Il suffit de voir l’ampleur des réformes que vous avez engagées, dans la continuité de votre prédécesseur, M. Bassirou Samba NIASSE, dont je salue également l’action. Appartient aussi à la jeune génération, monsieur Bamba KA, qui préside aux destinées de la Direction générale du Secteur financier, avec beaucoup de talent et d’engagement. Enfin, last but not least comme on dit, je voudrais rendre hommage au Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, monsieur Cheikh Tidiane DIOP, l’homme qui gère la caisse de l’État. Lui aussi est mon ami, puisque cela fait bientôt un quart de siècle que nous nous croisons dans les coulisses de la gestion des finances publiques du Sénégal…
KHADIJA BOUSSO ET MONAB RAJOUTENT 38.750 PARRAINS AU COMPTEUR DU CANDIDAT
Khadjija Bousso est restée fidèle au Premier ministre Amadou Ba. La dame qui a cheminé comme conseiller en communication et très proche collaboratrice aux côtés du Premier ministre lorsque ce dernier avait les portefeuilles de l’Economie et des Finances, puis des Affaires étrangères a continué à soutenir son mentor… depuis Washington. Eh bien à partir des rives du Potomac, elle s’est impliquée sur le terrain du parrainage pour le candidat de BBY. A travers le mouvement Manko Outi Ndamm li, elle a procédé hier au dépôt de parrainages auprès du Délégué national aux parrainages Abdoulaye Diagne. Khadija Bousso hors du pays a délégué ses collègues Moussa Fall, Woury Ba, El Hadj Ndiaye, Pape Magor Touré, Astou Sy Ndiath, Boucar Diouf et d’autres membres de la délégation pour déposer ses fiches de parrainages. C’est quelques 3875 fiches dûment remplies compilant 38.750 qui ont été ajoutées au compteur d’Amadou Ba. « Bien vrai que je ne fais pas de politique mais il était important pour moi d’activer mes réseaux et tout le capital sympathie dont je dispose au plan national pour appuyer le candidat Amadou Ba dans la conquête du pouvoir » a commenté Mme Khadjija Bousso. Un grand bravo à elle !
SPORTS LE JUDOKA OUMAR DANGA LOUM EST MORT
Le sport particulièrement le judo sénégalais est en deuil avec le décès hier à Dakar de Oumar Danga Loum. L’information a été rendue publique par la Plateforme Club des experts, Globe Sports et Revue de presse. L’ancien président de la Fédération sénégalaise de judo et Secrétaire général de l’Union Africaine de judo est décédé dans la soirée du 30 novembre à son domicile de Grand Yoff. L’homme, un ancien inspecteur de la Jeunesse de classe exceptionnelle s’était retiré de la vie active depuis quelques temps, suite à une maladie. Il a animé pendant longtemps, avec connaissance, talent et brio, la rubrique judo dans la page « Sports » du quotidien national « Le Soleil » ainsi que dans le défunt hebdomadaire « Zone 2 » où il signait sous le pseudonyme de Samba Farou Ndao. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille éplorée !
ENCORE UN MAUVAIS DEPART
Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide de cette année n’augure rien de bon. Pour cause, le prix au plancher fixé à 280 francs Cfa le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs qui risquent de vendre leurs graines aux export
Le début de la campagne de commercialisation de l’arachide de cette année n’augure rien de bon. Pour cause, le prix au plancher fixé à 280 francs Cfa le kilogramme n’est pas approuvé par certains producteurs qui risquent de vendre leurs graines aux exportateurs ou au niveau du marché noir. Ce qui ne va pas arranger les huiliers notamment la Sonacos.
La campagne de commercialisation de l’arachide a officiellement démarré hier, jeudi 30 novembre. Pour cette année, le prix plancher du kilogramme d’arachide est fixé à 280 francs CFA. Un prix consensuel selon le Premier Ministre, Amadou Ba qui présidait le conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation de l’arachide 2023- 2024.
Cependant, l’annonce du prix d’achat du kilogramme d’arachide a provoqué l’ire chez certains paysans notamment ceux du bassin arachidier qui déclarent être déçus de cette « décision unilatérale et discriminatoire » et menacent de tourner le dos aux opérateurs du pays et de vendre leurs graines d’arachides aux plus offrants, notamment des Chinois.
De leurs côtés, les opérateurs privés stockeurs et transporteurs ont demandé à l’État de rembourser les dettes de 2022 qui sont estimées à 71 milliards de Fcfa. Selon le porte-parole de la fédération nationale des opérateurs privés stockeurs et transporteurs (FNOPS/T), Cheikh Tall, ceci permettra d’éviter des blocages au niveau des banques et facilitera du côté des opérateurs la mise à disposition de moyens financiers pour entrer convenablement dans la campagne de commercialisation de l’arachide.
Comme les campagnes précédentes, cette situation risque de constituer un frein pour les huiliers. Car, les producteurs vont préférer vendre leurs graines aux Chinois qui offrent le meilleur prix. Malgré les mesures prises par le gouvernement pour un bon déroulement de la campagne de commercialisation des récoltes, cette année encore, on risque d’assister à une « guerre des graine» entre producteurs, exportateurs et huiliers. Donc, l’Etat doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour bien réguler le marché.
ZIGUINCHOR, TOUJOURS DANS L’ATTENTE
Rien ne montre à l’usine Sonacos de Ziguinchor que la campagne de commercialisation arachidière est lancée depuis hier, jeudi 30 novembre
Rien ne montre à l’usine Sonacos de Ziguinchor que la campagne de commercialisation arachidière est lancée depuis hier, jeudi 30 novembre. Les travailleurs de l’usine Sonacos sont dans l’attente tout comme les opérateurs privés stockeurs dans l’expéditive qui n’ont pas encore démarré les opérations de collecte dans les champs.
Une campagne dont la réussite reste tributaire à la rencontre de ce vendredi à Dakar entre les différents acteurs et le nouveau Directeur général de la Sonacos, a confié Assane Mbaye, opérateur privé stocker (OPS), par ailleurs, vice-président de la Fenopst.
«Pourl’heure, nous ne pouvons rien avancer dans cette campagne… Nous attendons d’en savoir plus sur les conditions de démarrage lors de la réunion de ce vendredi. Si la Sonacos décline des conditions qui sont approuvées par l’ensemble des acteurs, nous pourrons alors démarrer cette campagne. Et les premiers camions pourront venir dès la semaine prochaine. A défaut, celle-ci risque de connaître des problèmes…», déclare l’OPS qui estime que pour l’heure c’est un stand-by qui marque le démarrage de la campagne dans la région Sud.
Même s’il reconnait que la production d’arachide est très satisfaisante cette année, il n’en demeure pas moins qu’il agite la lancinante question du financement de cette campagne. «Il faudrait que la Sonacos s’acquitte également de sa dette de dizaine de milliards de francs cfa pour nous permettre d’éponger l’ardoise dans les banques et de contracter des prêts pour faire face à cette campagne de commercialisation arachidière», lance M. Mbaye qui fixe déjà les exigences des opérateurs privés stockeurs.
Du côté des producteurs d’arachide, l’heure est à l’abattage dans les champs où le prix du kilogramme fixé par l’État est loin d’enchanter ces paysans de la région Sud.
Ces paysans qui avaient exprimé leurs aspirations pour le prix du kilogramme d’arachide au moins à 500 francs cfa sont également dans l’attente. En attendant, aussi bien du côté de l’usine Sonacos que du côté des acteurs rien ne bouge.
L’EFFONDREMENT DES PARTIS POLITIQUES CLASSIQUES SE POURSUIT
Cinq ans après une présidentielle historique sans les grands partis, celle de 2024 pourrait symboliser leur crépuscule définitif sur la scène politique. Seuls deux d'entre eux semblent encore dans la course, les autres ont choisi l'allégeance au pouvoir
L’élection présidentielle du 25 février 2024 pourrait aggraver le processus de descente aux enfers des principaux partis politiques classiques du Sénégal qui ont participé aux différentes élections présidentielles depuis 2000. En effet, cinq ans après le coup de théâtre de la dernière présidentielle de 2019 qui s’est déroulée pour une première fois sans la présence d’un candidat issu de ces partis politiques traditionnels, seul le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ) sont pour le moment annoncés sur le départ.
Une révolution de l’espace politique avec à la clé la disparition des partis politiques classiques ou dits traditionnels qui ont marqué l’histoire politique du Sénégal est-elle en marche ? Toute porte à le croire au regard des jeux d’alliances en cours et des déclarations de candidature en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024 qui va se tenir pour une première fois au Sénégal sans la participation du président sortant qui a bouclé ses deux mandats autorisés par la Constitution du Sénégal. En effet, cinq ans après le coup de théâtre de la dernière élection présidentielle du 24 février 2019 qui s’est déroulée pour une première fois sans la présence d’un candidat issu de ces principaux partis politiques classiques du Sénégal, le processus électoral en perspective de la prochaine présidentielle du 25 février 2024 est de nouveau marqué par un renoncement à la candidature de la plupart de ces partis
Aujourd’hui, de tous ces partis politiques classiques qui ont participé aux différentes élections présidentielles depuis 2000, seul le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ) sont annoncés sur le départ pour avoir investi des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février prochain. D’ailleurs, ces derniers ont annoncé avoir déposé leur caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations, conformément aux dispositions du Code électoral. Pour le reste, à savoir le Parti socialiste (Ps), l’Alliance des forces de progrès (Afp) et le Rassemblement des travailleurs africains - Sénégal (Rta-s) pour ne citer que ceux-là, ils ont tout simplement préféré rester dans leur position de soutien du candidat du parti au pouvoir adoptée depuis la dernière présidentielle en échange des postes de responsabilités au sein du gouvernement mais aussi à la tête de certaines institutions. A cela, il faut également ajouter l’effritement du poids électoral de ces partis sur le terrain politique, au profit des nouvelles formations politiques dirigées par de jeunes leaders qui prônent de nouvelles idéologies politiques basées non plus sur l’opposition entre le socialisme et le libéralisme mais plutôt sur le patriotisme politique.