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24 février 2025
GUY MARIUS SE DEFOULE SUR PAPE MALICK NDOUR
La question de l'émigration clandestine a été au cœur des débats lors du passage du ministre de la Jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi Pape Malick Ndour à l'Assemblée nationale.
Les députés ont examiné hier le projet de budget 2024 du ministère de la jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi. Au cours de la plénière, le ministre Pape Malick Ndour a été interpellé sur plusieurs sujets dont l'émigration clandestine. Conscient des dangers du phénomène de l'émigration irrégulière, Pape Malick Ndour a lancé un appel poignant aux jeunes en les invitant à faire confiance au gouvernement.
La question de l'émigration clandestine a été au cœur des débats lors du passage du ministre de la Jeunesse, de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi Pape Malick Ndour à l'Assemblée nationale. Le ministre a profité de la tribune pour lancer un cri du cœur à l'endroit de jeunes qui tentent tous les jours l'émigration clandestine. «Je suis d'accord avec eux des difficultés qu'ils rencontrent. Je suis d'accord qu'on doit mobiliser des ressources au profit de cette jeunesse. Il nous faut davantage de mécanismes permettant de régler les problèmes Mais nous n'avons pas le droit d'abandonner ou de quitter ce pays.Un pays que nous devons construire puisque nous sommes les délégataires légitimes», affirme le ministre de la Jeunesse. Il invite ainsi les jeunes à continuer à faire confiance à l'État, au président de laRépublique, à son gouvernement et à son Premier ministre Amadou Ba. «Nous sommes conscients que l'État doitfaire encore des efforts mais nous apprécions les actions de l’État. Elles sont incommensurables. En attestent les nombreux programmes et projets que l'État a mis en faveur des jeunes depuis 2012», ajoute Pape MalickNdour. Il lance en outre un appel à tous les acteurs, notamment aux acteurs de l’opposition, de la société civile, aux guides religieux. «Je pense que s'il y a un consensus fort qu'il faudrait avoir aujourd'hui, c'est celui autour du phénomène de l'émigration irrégulière. Cette question, de mon point de vue, doit être abordée avec compassion et non pas avec passion. Parce que ceux qui partent sont souvent intoxiqués», souligne le président du conseil départemental de Guinguineo. A ses yeux, la grande offensive, c'est avant tout de dire aux jeunes qu'ils ne doivent pas partir et qu'ils peuvent avoir des solutions chez eux.
LE QUOTA ALLOUE AU PROGRAMME «XËYU NDAW ÑI» A ETE DEPASSE AVEC 67 000 EMPLOIS
Revenant par ailleurs sur les efforts de l’Etat, notamment sur la question de l’employabilité des jeunes, Pape Malick Ndour reconnaît, à travers le programme «Xëyu ndaw ñi», notamment le recrutement spécial, que beaucoup d’efforts ont été consentis. A cet effet, il rappelle que le quota alloué à ce volet a été dépassé avec 67 000 emplois créés alors que l’objectif était 65 000 emplois. S’agissant de la qualité des emplois créés dans le cadre du programme «Xëyu ndaw ñi», le ministre a souligné aussi que c’est grâce à ce programme que 5 000 enseignants ont été recrutés, en plus du recrutement des forces de défense et de sécurité avec une perspective claire d’intégration dans les corps tels que la police. «Dans chaque secteur, une politique publique est adossée à une perspective réelle pour permettre aux jeunes d’avoir une pérennité en matière d’emploi», ajoute le ministre. En outre, Pape Malick Ndour renseigne que grâce au programme «Xëyu ndaw ñi», plus de 500 personnes ont été recrutées et seront affectées dans les maisons de la jeunesse et de la citoyenneté. Ainsi, par rapport au nombre d’emplois créés exclusivement par le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, le ministre a annoncé un nombre de 700 volontaires du service civique national, en plus des autres quotas dans le cadre de la correction territoriale, ce qui fait un total de près de 6 000 emplois créés.
GUY MARIUS SAGNA : «AU LIEU D’ALLER CIRER LES PLATEAUX DE TELEVISION, VOUS AURIEZ DU VOUS OCCUPER DE LA POLITIQUE DE LA JEUNESSE DU PAYS»
Auparavant, certains députés ont dénoncé l’absence d’une politique de la Jeunesse. De l'avis du député Guy Marius Sagna, le départ massif des jeunes s'explique par une mauvaise politique du gouvernement. «Un gouvernement qui ne peut créer que 30 000 emplois, alors que chaque année vous avez plus de 300 000 demandeurs d'emplois, c'est normal que vous ne puissiez pas régler ce problème», regrette le député. Pire, poursuit-il, le gouvernement a donné les marchés aux étrangers. «C'est donc normal que les entreprises sénégalaises ne puissent pas absorber les questions d'emploi», peste Guy Marius Sagna. A ses yeux, c'est une faillite du Président Macky Sall et du plan Sénégal émergent. Il dénonce en outre l'insouciance du Ministre Pape Malick Ndour, par rapport aux préoccupations de la jeunesse. «Monsieur le ministre, nous sommes le 29 novembre, il y a toujours certains jeunes du programme civique national qui n’arrivent pas à percevoir leurs salaires. Voilà votre politique de jeunesse : retard de salaire, emprisonnement. Au lieu d’aller cirer les plateaux de télévision, vous auriez dû vous occuper de la politique de la jeunesse du pays », tonne amèrement l’activiste. Pour sa part, Ndèye Satala Diop estime que le problème de l'emploi des jeunes n'est pas lié à un problème de budget. «Je constate que chaque année, on augmente le budget alloué à la jeunesse. Cela n’a pas empêché les jeunes d'émigrer ou de se confronter à un problème d'emploi. Je pense qu'il faut chercher les problèmes ailleurs», affirme la parlementaire.
LES 800 MAITRES POLYVALENTS CRITIQUENT SUR LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Après avoir payé leurs inscriptions, ils attendent depuis plus de 6 mois la signature du ministre de l’Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne pour commencer leur formation.
Les maîtres polyvalents au nombre de 800 exerçant dans les cases des tout-petits réclament une formation diplômante. Après avoir payé leurs inscriptions, ils attendent depuis plus de 6 mois la signature du ministre de l’Éducation nationale Cheikh Oumar Hanne pour commencer leur formation.
Les maîtres polyvalents ne supportent plus la situation qu’ils vivent. Après 6 mois d’attente pour démarrer leur formation, ces anciens bénévoles de la case des Tout-Petits sont en train de broyer du noir. Cette situation est causée par le retard de signature de l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale pour permettre aux 800 maîtres polyvalents de démarrer leur formation. Devant la presse, ils ont exprimé leur angoisse causée par ce retard. Selon Amdy Moustapha Kounta, porte-parole des bénévoles de la case des tout-petits, ils sont confrontés à des difficultés à cause du non-respect des engagements du ministre de l’Education nationale. «Nous remercions le président de la République qui fait le maximum possible pour honorer sa parole. Il avait recommandé le recrutement de tous les maîtres polyvalents qui sont dans les écoles. Depuis plus de 20 ans, nous servons dans les cases des tout-petits. Avec la politique du Président Sall, l'État nous a recrutés», a fait savoir Amdy Moustapha Kounta. Les nouvelles recrues devraient bénéficier d’une formation mais jusque-là, rien n’est fait. «Or c’est à l’issue de cette formation qu’on doit nous affecter dans une structure. Aujourd’hui, il reste la formation ; pourtant depuis le 10 juillet, les maîtres-polyvalents se sont inscrits. Le lendemain, plus précisément le 11 du même mois, alors qu’ils étaient partis pour commencer la formation, on leur a demandé d’attendre le mois d'août. Maintenant on nous demande d’aller jusqu’à nouvel ordre», a fait savoir M. Kounta.
Las d’attendre, les maîtres-polyvalents lancent un appel au ministre de l’Éducation nationale Cheikh Omar Hanne qu’ils considèrent comme le seul responsable de la situation. «Tous les documents ont été fournis. Maintenant il ne reste que la signature du ministre pour démarrer la formation. Nous lui demandons de faire son autocritique car il doit savoir qu’on lui a confié un ministère du savoir», a dénoncé le porte-parole. En dépit de cette situation précaire qui envoie au chômage plus de 800 maîtres polyvalents, il y a seulement quelques mois, on parlait de déficit d’enseignants dans ces structures. «Comment est-ce possible qu’il y ait des enseignants qui ont leur CAP et qu’on leur refuse la formation pour terminer leur cycle. Paradoxalement, il y a des écoles qui n’ont pas assez d’enseignants», a dit M. Kounta. Une marche nationale est prévue à Dakar le week-end prochain par les maîtres polyvalents pour exiger du ministre de l’Éducation nationale la signature de l’arrêté.
LA COUR DES COMPTES RELEVE DES INSUFFISANCES NOTABLES
Apres examen des rapports annuels de performance (rap) de 9 ministères, La Cour des comptes dit avoir décelé des insuffisances notables par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
La Cour des comptes a rendu public hier son avis sur les rapports annuels de performance (RAP) en 2021. Après en avoir examiné dix-sept (17), elle dit avoir décelé des insuffisances notables par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
Depuis 2020, l’Etat du Sénégal a adopté l’approche budget programme qui instaure la démarche de performance dans la conduite de l’action publique. Cela signifie que chaque programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble cohérent d'actions représentatives d'une politique publique clairement définie dans une perspective de moyen terme.
Ainsi, chaque programme est assorti d'objectifs précis, arrêtés en fonction de finalités d'intérêt général et des résultats attendus. Ces derniers font l’objet d'évaluations régulières et donnent lieu à un rapport de performance élaboré en fin d'exercice par les ministères et institutions constitutionnelles concernés. Et la Cour des Comptes donne son avis sur le système de contrôle interne et le dispositif de contrôle de gestion, sur la qualité des procédures comptables et des comptes ainsi que sur les rapports annuels de performance. Elle fournit, à travers ses avis, des messages clés pour améliorer la qualité de la reddition, et les recommandations qu’il contient se veulent à « effet domino».
Dans son avis dont “L’AS” détient une copie, la Cour des comptes renseigne que dans le cadre de l’approche graduelle mise en œuvre par le gouvernement, les travaux de vérification menés portent sur les programmes des neuf (09) ministères retenus pour l’expérimentation de la déconcentration de l’ordonnancement. Elle relève cependant que les RAP des programmes du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications ainsi que ceux du Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel ne sont pas transmis. Il s’y ajoute que le RAP du programme «Promotion de la Diplomatie économique» du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur n’a pas été produit.
Finalement, l’examen n’a porté que sur 17 programmes provenant des ministères suivants: “Fonction publique et Renouveau du service public”;“Forces armées”, “Travail, Dialogue social et Relations avec les institutions”; “Economie, Plan et Coopération”; “Microfinance, Economie sociale et solidaire”; “Mines et Géologie”.
Rappelant les textes juridiques en la matière, la Cour estime que la production et la transmission des RAP constituent une exigence légale et instaurent une culture de redevabilité et de transparence dans la gestion des finances publiques.
PRINCIPALES CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS
Par ailleurs, la juridiction financière a mentionné dans son avis ses principales constatations et des recommandations pour améliorer la qualité de la reddition des comptes. Elle a ainsi indiqué que les informations contenues dans les dix-sept (17) RAP examinés dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances au titre de la gestion 2021 présentent des insuffisances par rapport aux critères de pertinence, de compréhensibilité et de comparabilité.
D’abord, note-t-elle, les RAP ne rendent pas adéquatement compte des réalisations concrètes au regard des objectifs définis et des ressources utilisées
Ensuite, il a été établi que les RAP ne rendent pas compte de manière suffisante des informations relatives à la stratégie du programme et que les dispositifs de gestion des risques mis en place ne sont pas clairement indiqués
Enfin, il est relevé que les informations contenues dans les RAP ne facilitent pas, en l’état, la prise de décision.
En conséquence, la Cour recommande au ministre des Finances et du Budget de veiller à la complétude et à la transmission, dans les délais, des rapports annuels de performance.
Aux responsables de programme, elle les exhorte de veiller, entre autres à la concordance des objectifs et actions contenus dans les Projets Annuels de Performance (PAP) avec ceux présentés dans les RAP ; à la qualité et à la complétude des cadres de performance des programmes budgétaires; et à une description sommaire, dans les RAP, de la stratégie du programme.
La Cour des comptes demande également aux responsables de programme de procéder à l’analyse complète des liens entre les ressources mobilisées et les résultats obtenus. Elle les exhorte aussi de mentionner les facteurs explicatifs des écarts entre les résultats prévus et ceux atteints ; et de faire ressortir les dispositifs de gestion des risques et de contrôle de gestion mis en place au sein des programmes
En définitive, la Cour des comptes invite les responsables de programme à systématiser l’analyse comparative entre les résultats de l’année sous revue et ceux des gestions précédentes ainsi que des standards reconnus ; et à fournir les informations pertinentes sur les mesures prises en cours de gestion pour améliorer les performances.
JOUR DE VERITE POUR MOHAMED BAZOUM
La Cour de justice de la CEDEAO va rendre son jugement jeudi concernant la plainte déposée par le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, pour ‘’destitution illégale’’, ‘’séquestration et détention arbitraire’’.
Dakar, 29 nov (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO va rendre son jugement jeudi concernant la plainte déposée par le président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, pour ‘’destitution illégale’’, ‘’séquestration et détention arbitraire’’.
M. Bazoum, qui a été renversé le 26 juillet dernier par un coup d’Etat, pour le motif d’incapacité à faire face à l’insécurité croissante’’ dans son pays, est retenu en résidence dans le palais présidentiel depuis cette date alors qu’il refuse de démissionner.
L’avocat sénégalais Seydou Diagne, membre de son équipe juridique, estime que ‘’la destitution du gouvernement de Bazoum constitue une violation de ses droits politiques’’, appelant à sa ‘’libération inconditionnelle’’’ et sa ‘’réintégration à la présidence’’.
‘’La détention de [Mohamed] Bazoum, ainsi que de sa femme et de son fils porte atteinte à leurs droits humains’’, ont ajouté les défenseurs du président nigérien destitué.
En réponse, l’un des avocats de la junte, Aïssatou Zada a affirmé que M. ‘’ Bazoum, sa femme et son fils n’avaient pas été détenus arbitrairement ou contre leur gré’’, faisant savoir qu’‘’ils avaient la liberté de se déplacer’’, tandis que l’ancien président ‘’ [est] retenu (…) pour des raisons de sécurité’’.
Le 1er novembre dernier, le procureur général près la Cour d’appel de Niamey avait confirmé l’accusation de la junte nigérienne selon laquelle l’ancien président aurait tenté sans succès de s’évader avec l’aide de complices.
La Cour de justice de CEDEAO est un organe créé en 1991 pour traiter les questions au sein du bloc régional.
Les États membres ne sont pas liés par les décisions qu’elle rend, et il n’existe aucun mécanisme pour les faire appliquer.
LE DOUBLON FITE-F24
Un temps, c’était pour la guerre contre le 3e mandat de Macky Sall. Comme pris de cours, le F24 change de fusil d’épaule. Et refuse de mourir. Les arrestations donnent de la matière à cette plateforme de l’opposition et de la société civile.
Un temps, c’était pour la guerre contre le 3e mandat de Macky Sall. Comme pris de cours, le F24 change de fusil d’épaule. Et refuse de mourir. Les arrestations donnent de la matière à cette plateforme de l’opposition et de la société civile. Toutes ses manifestations sont interdites. Les politiques quittent le front de la rue et investissent le terrain du parrainage. Finalement, le F24 a trouvé un logiciel pour éviter le «piège» des doublons externes contre leurs candidats. C’est ce qu’on appelle changer de logiciel. Et il faudra commencer par le doublon Fite-F24 !
LA PRISE EN CHARGE DU CANCER EFFECTIVE À L’HÔPITAL RÉGIONAL DE SAINT-LOUIS
La direction de l’hôpital régional de Saint-Louis informe de la disponibilité des activités d’oncologie médicale pour la prise en charge du cancer dans toute la zone nord.
Saint-Louis, 29 nov (APS) – La direction de l’hôpital régional de Saint-Louis informe de la disponibilité des activités d’oncologie médicale pour la prise en charge du cancer dans toute la zone nord.
Dans un communiqué, elle souligne que le paquet de service offert est constitué de la consultation d’oncologie médicale, la mise en œuvre de protocole de chimiothérapie, d’hormonothérapie, d’immunothérapie, de thérapie ciblée et de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
La même source signale par ailleurs que l’hôpital dispose de médicaments anticancéreux par l’entremise de la direction de la lutte contre la maladie.
ALIOUNE TINE APPELLE À RÉHABILITER LA CULTURE
Le fondateur du think tank ‘’Afrikajom Center’’, Alioune Tine, a appelé, mercredi, à ‘’réhabiliter la culture’’ qui, selon lui, est ‘’ trop abîmée’’ depuis quelques années au Sénégal,
Dakar, 29 nov (APS) – Le fondateur du think tank ‘’Afrikajom Center’’, Alioune Tine, a appelé, mercredi, à ‘’réhabiliter la culture’’ qui, selon lui, est ‘’ trop abîmée’’ depuis quelques années au Sénégal, alors qu’elle a beaucoup apporté au pays sous le règne de son premier président de la République, Léopold Sédar Senghor.
‘’La culture sous Senghor a beaucoup apporté au Sénégal. Il est temps de réhabiliter la culture trop abîmée depuis quelques années, de renforcer et soutenir les jeunes créateurs, innover et mettre en place une vraie économie politique de la culture’’, a-t-il plaidé sur son compte X (anciennement Twitter).
Le militant des droits de l’homme dénonce ‘’une conception archaïque’’ qui fait croire que la culture n’est pas un secteur rentable.
‘’Il faut demander aux Américains ce que Hollywood représente dans leur économie nationale, demander à la France ce que rapporte la culture à l’économie, et surtout, en terme de prestige’’, a fait valoir le leader du centre de recherche Africajom, basé à Dakar.
Il interpelé les candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024 : ‘’Qui parle de culture dans son programme de la présidence ?’’ ‘’Faut-il s’étonner que la politique se soucie de moins en moins d’éthique, de valeurs, de principes, qu’il y ait moins de tolérance, plus de haine de violence et de conflit ?’’, s’interroge-t-il encore.
Le fondateur d’Afrikajom Center invite à ‘’retourner à la culture, à l’humanisme et aux valeurs de la reconnaissance et de la solidarité humaine’’.
Selon lui, ces valeurs prolifèrent dans les fictions cinématographiques et romanesques véhiculées par les cinéastes, les écrivains, les peintres, entre autres artistes.
Le décret portant convocation du corps électoral adopté
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil des ministres a examiné et adopté, hier, le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. En outre, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l'Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo le 27 juin 2014 et le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Ecole nationale supérieure d'agriculture (ENSA) ont été adoptés.
Macky Sall toujours euphorique
Le chef de l'État est revenu hier en Conseil des ministres sur le succès de la première transplantation rénale réalisée, ce 26 novembre, au Sénégal. Toujours euphorique, Macky Sall a de nouveau adressé ses félicitations au Comité national du don et de la Transplantation d’organes et de tissus humains, les personnels de l’hôpital militaire de Ouakam (HMO), le consortium HMO-Hôpital Le Dantec, les donneurs, ainsi que les partenaires de la République de Türkiye mobilisés pour le succès de l'opération. Sous ce rapport, le Chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller, avec les acteurs impliqués, au respect strict des procédures indiquées afin de consolider les efforts soutenus de lutte contre l’insuffisance rénale.
Organisation du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité
Le président de la République a clos sa communication, lors de la traditionnelle réunion hebdomadaire du gouvernement, sur la 9ème édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité. Se saisissant de l'occasion, Macky Sall a adressé ses chaleureuses félicitations au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et à ses services, aux pays partenaires, aux Diplomates, militaires et acteurs de la sécurité du Sénégal, au Centre des hautes études de Défense et de Sécurité (CHEDS), pour l’excellente organisation de cet évènement majeur qui, d'après lui, se positionne comme un grand rendez-vous international de la diplomatie, de la paix et de la sécurité en Afrique. Le Chef de l’Etat a particulièrement remercié et félicité le corps diplomatique sénégalais qui a fortement contribué à la mise en œuvre efficace de la politique étrangère et au rayonnement international du Sénégal, autour des principes de bon voisinage, de consolidation des amitiés historiques, d’ouverture et de partenariat gagnant - gagnant.
Mamadou Ndiaye, nouveau PCA de la BRM
Le chef de l'État a nommé hier en Conseil des ministres l'Économiste-Financier Mamadou Ndiaye au poste de Président du Conseil d’Administration de la Banque régionale des Marchés. Le nouveau Pca de la BRM est titulaire d’un master en gestion de la politique économique. En outre, le conseiller en Planification, Guéladio Abdoul Sow, a été nommé Secrétaire général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics.
Le Promoged a un nouveau boss
Le chef de l’Etat a nommé Cheikh Oumar Gaye Directeur du Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Économie des Déchets solides au Sénégal (PROMOGED) au ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. L’ingénieur de son état remplace à ce poste Ibrahima Diagne appelé à d’autres fonctions. En outre, El Hadji Djily Mbaye Lo, Socio-économiste, a été nommé Coordonnateur national du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal. Par ailleurs, au ministère de la Fonction publique, Thioro Mbaye Sall a été promu Secrétaire général du ministère de la Fonction publique. L'inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, qui était jusque-là Directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, remplace Mohamed Diop à ce poste.
Mamadou Moustapha Dieng hérite du FDCU
Le secteur de la Culture est aussi concerné par la vague de nominations intervenue hier en Conseil des ministres. En effet, le chef de l’Etat a nommé Mamadou Moustapha Dieng, entrepreneur culturel, au poste de Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures urbaines et des Industries créatives. En outre, dans ce même département ministériel, Cheikh Ndiaye, animateur culturel, précédemment Directeur de la Maison de la Culture Douta SECK, a été nommé Directeur général du Fonds de Développement des Cultures urbaines et des Industries créatives. Enfin, Khadidiatou Ndoye, psychologue conseiller, est nommée Secrétaire général du Fonds de Développement des Cultures urbaines. Elle était jusqu'à hier Conseiller technique au ministère de la Culture et du Patrimoine historique.
Faty Sèye nommée Directrice de l’ENFEFS
Le président de la République a nommé hier la Professeure de l’Enseignement secondaire, Faty Sèye, Directrice de l’École nationale de formation en Économie familiale et sociale, un poste jusque-là vacant. Au ministère de la Formation professionnelle, Sidy Faty Ndiaye, Professeur de l’Enseignement moyen, est nommé Directeur des Ressources humaines audit ministère. Il remplace à ce poste Aminata Diop qui vient d'être promue Directrice du Centre national d'information et de documentation, en remplacement de monsieur Khadim SYLLA appelé à d’autres fonctions. En outre, Alassane Djigo, professeur de l’Enseignement secondaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur des Examens, Concours professionnels et certifications. Il remplace à ce poste Mamadou Mbenda Fall appelé à d’autres fonctions. Enfin, Ndèye Soukeyna Fall, Professeur de l’Enseignement secondaire, précédemment Conseiller technique au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, vient d'être nommée Secrétaire générale de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil, poste vacant
Déthié Fall a rendu visite à Sonko
Le président du Parti républicain pour le progrès a rendu visite à Ousmane Sonko, à la prison de Cap Manuel de Dakar. Déthié Fall loue la grande sérénité et la haute dignité de son allié face à cette épreuve. La place d’Ousmane Sonko, selon le candidat déclaré à l'élection présidentielle, n’est pas à la prison. À cet effet, il a demandé au Président Macky Sall d’œuvrer immédiatement à sa libération. Déthié Fall a réitéré au plus célèbre détenu du pays son total et indéfectible soutien. Enfin, il dit militer pour une élection présidentielle inclusive et transparente qui verra la participation de tous dont Ousmane Sonko
Aminata Touré n'a pas pu voir le maire de Ziguinchor
Par contre, contrairement à Déthié Fall, Mimi Touré devenue entre-temps un allié du maire de Ziguinchor depuis sa disgrâce, n'a pas pu voir Ousmane Sonko. Munie d’une autorisation de visite en bonne et due forme, écrit-elle dans un post sur sa page Facebook, elle s'est rendue, hier matin, à la prison du Cap Manuel pour rendre visite au leader de l'ex-Pastef. « J’ai été normalement enregistrée comme visiteur et j’ai attendu dans la salle d’attente en compagnie de M. Déthié Fall et de l’honorable député Ayib Daffé. Après 40 minutes d’attente, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu me dire que je ne pourrais pas effectuer la visite car le tampon sur l’autorisation n’était pas….nettement visible. Depuis quand les citoyens sont-ils responsables de la qualité des tampons de l'administration ? » regrette la candidate déclarée à l'élection présidentielle. Elle dénonce un excès de zèle inacceptable surtout après une première acceptation du permis de visite.
Indemnités des adjoints au maire et retraite
Le ministre des Collectivités territoriales, Modou Diagne Fada, a été interpellé sur les indemnités des adjoints au maire qu’on trouve dérisoires. A cet effet, le ministre a précisé que le gouvernement n'est pas insensible à leur situation ainsi que les agents des Collectivités territoriales d’une manière générale. Il reconnaît que certains adjoints aux maires perçoivent 50 000 francs CFA, mais les indemnités dépendent du budget de la collectivité parce qu’il y a des adjoints qui reçoivent plus. Concernant la retraite des maires, le ministre des Collectivités Territoriales a fait savoir que le gouvernement a longtemps milité pour le statut des élus locaux et cela a fait l’objet de discussions avec les concernés pour avoir une proposition qui sera soumise au Chef de l’État. Une éventuelle loi sur le statut de l’élu local va prendre en compte les indemnités des adjoints, leur protection sociale et la retraite. Il précise par ailleurs que le conseiller municipal est un bénévole
Thierno Alassane Sall dépose sa caution
Le défilé des candidats à la candidature à la présidentielle à la Caisse des Dépôts et Consignations se poursuit. Après Karim Wade, c’est au tour du leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, de déposer sa caution de 30 millions de francs CFA. La délégation de la République des Valeurs était dirigée par Mme Madeleine Mendy Dioussé, coordinatrice nationale des femmes du parti etle mandataire national Makhète Niang. Mme Mendy a rassuré quant au bon déroulement de la collecte de parrains
Saisie de 50 kg de chanvre indien à Bounkiling
La brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Sédhiou a saisi cinquante kilogrammes de chanvre indien dans le département de Bounkiling, a appris l’Aps de source sécuritaire. Le 28 novembre 2023, les limiers ont procédé à l’interpellation, dans le département de Bounkiling, d’un individu transportant à moto 50 kg de chanvre dissimulés dans 3 sacs en sisal. Le mis en cause provient du Nord Sindian, dans le département de Bignona, où les champs de chanvre sont arrivés à maturation. Il devait se rendre dans le Fouladou, a fait savoir la même source, ajoutant que l’enquête ouverte suit son cours.
La prise en charge du cancer effective à Saint-Louis
La direction de l’hôpital régional de Saint-Louis informe de la disponibilité des activités d’oncologie médicale pour la prise en charge du cancer dans toute la zone nord. Dans un communiqué, elle souligne que le paquet de service offert est constitué de la consultation d’oncologie médicale, la mise en œuvre de protocoles de chimiothérapie, de l'hormonothérapie, d’immunothérapie, de thérapie ciblée et de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). La même source signale, par ailleurs que l’hôpital dispose de médicaments anticancéreux par l’entremise de la direction de la lutte contre la maladie.
Akon dément l’échec de son projet hôtelier
Alioune Badara Thiam «Akon» est monté au créneau pour démentir l’échec de son projet «Akon city». L’artiste dit apprendre avec surprise à travers la presse que le promoteur de «Akon City» n’aurait pas respecté les termes de la convention signée avec la Sapco au point de faire l’objet d’une mise en demeure. Rétablissant la vérité, dit-il, le chanteur précise avoir fait bien plus qu’on ne le dit à la suite de la première pierre posée en septembre 2020. A l’en croire, des bornes ont été implantées par un géomètre pour délimiter l’étendue des 50 ha à la suite d’une cartographie aérienne par drone. Mieux, ajoute Akon, l’inventaire des essences végétales protégées est faite en plus du relevé topographique sur 50 ha qui sont débroussaillés avant de procéder au terrassement général de 20 ha. L’artiste renseigne aussi que des études géotechniques de fondation sur 20 ha ainsi que des études bathymétrie sur 10 ha sont faites. Seulement, regrette Alioune Badara Thiam, cela semble anodin pour certains, mais pas pour le promoteur qui ne veut pas voir des immeubles s’effondrer par négligence. Pour montrer sa bonne foi, rapporte le communiqué reçu à «L’As», il a décidé de montrer aux Sénégalais lors d’une visite avec la presse les travaux réalisés pour un projet qui reste plus que jamais d’actualité, même s’il semble si gigantesque qu’on le lui reproche.
LES STRATÉGIES DE CONQUÊTE OU DE CONSERVATION DU POUVOIR DES LEADERS POLITIQUES A LA UNE DE LA REVUE DE L’ACTUALITÉ DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi 30 Novembreévoquent les stratégies auxquelles recourent l’opposition et la majorité présidentielle en vue de la conquête ou de la conservation du pouvoir.
Dakar, 30 nov (APS) – Les quotidiens de ce jeudi évoquent les stratégies auxquelles recourent l’opposition et la majorité présidentielle en vue de la conquête ou de la conservation du pouvoir.
Par souci de transparence de l’élection présidentielle du 25 février prochain, le F24 a pris les ‘’dispositions’’ pour ‘’une maîtrise de la carte électorale, afin de garantir une représentation fiable, dans tous les bureaux de vote’’, des candidats en faisant partie, rapporte Kritik’.
Les leaders de ce rassemblement de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile ont mis ‘’à la disposition des candidats [qui en sont membres] un logiciel permettant de vérifier et de procéder au déboulonnage externe, de sorte qu’il n’y ait point de doublons’’ dans les parrains qu’ils sont en train de collecter pour le dépôt des candidatures, ajoute le journal.
‘’Les doublons externes pour le parrainage sont une psychose pour les candidats. Le F24 a mis à la disposition des candidats issus de ses rangs un logiciel pour limiter les dégâts’’, confirme Bés Bi Le Jour.
Il ne s’agit pas seulement de trouver un logiciel, selon Sud Quotidien. ‘’Le F24 demande au gouvernement de garantir une élection présidentielle transparente et apaisée’’, note-t-il.
Les leaders du F24 ‘’ont listé leurs inquiétudes, exigences et attentes pour un processus électoral transparent’’, rapporte Le Soleil.
‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’
La CEDEAO a envoyé au Sénégal une mission d’évaluation des préparatifs de l’élection présidentielle, annonce Vox Populi.
Selon le journal, les membres de la mission vont rencontrer les candidats, dans le but de trouver le ‘’consensus nécessaire à un environnement propice [à des] élections pacifiques et crédibles’’.
‘’Souvent donné en exemple en Afrique en matière de gestion des affaires publiques et de sa stabilité, le Sénégal n’est pourtant pas ce qu’il prétend être’’, écrit Le Quotidien en rendant compte d’un débat consacré à la pratique sénégalaise de la démocratie.
‘’Le Sénégal n’est pas un pays démocratique’’, rapporte le journal en citant un enseignant-chercheur du Centre des hautes études de défense et de sécurité de Dakar.
L’As évoque le programme que tentent d’élaborer si candidats à l’élection présidentielle se réclamant de la gauche sénégalaise, dont le maire de Thiès (ouest), Babacar Diop, et les anciens ministres Mamadou Diop, dit Decroix, et Cheikh Tidiane Gadio.
‘’De la lutte des classes, la gauche n’a-t-elle pas bifurqué vers la lutte des places ? Les privilèges ont-ils concassé les convictions de la gauche ?’’ se demande L’As.
Les ‘’arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’
Les six candidats désireux d’avoir un programme commun et d’aller éventuellement à l’élection présidentielle avec une candidature unique ‘’sont manifestement conscients de tous les soubresauts et mutations de la gauche sénégalaise’’, commente-t-il.
‘’Ces arguments de campagne du candidat Amadou Ba’’, titre WalfQuotidien, ajoutant que ‘’le candidat de la majorité présidentielle a démarré sa campagne électorale’’.
‘’Pour espérer convaincre les électeurs, Amadou Ba compte sur les travaux routiers qu’il vient de lancer, les milliards promis par le chef de l’État, le BRT…’’ lit-on dans le même journal.
EnQuête évoque l’‘’affaire de la cocaïne saisie en haute mer’’ par un patrouilleur de la Marine nationale.
‘’Plus de vingt-quatre heures après leur arrestation en pleine mer, l’identité des mis en cause est connue. Ils seront transférés [à la] DOCTRIS’’, la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants de la Police nationale, ‘’pour la poursuite de l’enquête’’, explique le journal.
KEEMTAAN Gi - LES ANGES ET LES MONSTRES
Quoi qu’il puisse arriver, un nouveau soleil se lèvera sur le Sénégal après février 2024. C’est un impératif catégorique, tellement Galsen s’est trouvé déchiré et agité ces cinq dernières années. Une douloureuse et très longue parenthèse pour un pays jadis si calme et à la démocratie apaisée malgré quelques accès de colère vite contenus autour d’une table. Il faudra tout remettre en ordre et ouvrir une nouvelle page de notre commune volonté de vivre ensemble. Cette aspiration à la paix nous semble à l’heure actuelle compromise et menacée. Même si de l’autre côté, on plastronne, affirmant et bandant les muscles que la sérénité est revenue avec la mise au silence et au gnouf de celui qui serait le seul fauteur de troubles. L’enfer, c’est l’autre… Piètre vision de gens qui semblent tout ignorer de la marche de l’Histoire et qui n’ont cessé de nous prédire l’apocalypse. Ce charmant pays a connu un long procès très médiatisé de supposés Djihadistes dont le cerveau a souffert dans sa chair avant d’être blanchi par la justice qui a considéré qu’il n’y avait pas de quoi fouetter son chat. Plus tard, le brave homme, éprouvé sans doute par les rigueurs carcérales, a rendu l’âme. On a effrayé le peuple en lui agitant la présence dans notre pays de terroristes, salafistes, rebelles, forces spéciales et forces occultes, et aussi mis des centaines de jeunes en prison sous l’accusation de « terrorisme » sans qu’une seule bombe n’ait jamais explosé dans ce pays. Bref, ils ont tout fait pour créer la peur dans un si beau pays où les gens aiment s’encanailler dans leurs différences religieuses, culturelles, confrériques etc. Des musulmans, coupables de ne pas partager la même vision de l’islam que d’autres musulmans, sont jetés en prison pour avoir usé de leur liberté d’opinion. Ce qui aurait pu se régler autrement que par l’ingérence de la justice dans des questions purement religieuses. Dans un pays prétendument laïc en plus ! Mais il est vrai que ce même gouvernement d’un pays dit laïc est devenu le premier constructeur de mosquées ! Cherchez l’erreur… Mieux, une partie du pays est isolée, victime de représailles politiques… Bref, c’est se moquer de la gueule des gens que de prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes alors que tout serait plutôt à reconstruire. A l’heure actuelle, ce serait un miracle de voir l’étau se desserrer sur ceux que l’on veut réduire au silence face à la détermination de milliers de personnes qui croient et portent un projet. Le plus grand danger pour ce pays, ce ne sont assurément pas ceux qui sont réduits au silence mais ceux qui fabulent, écumant les médias par une dangereuse propagande qui fait de leurs adversaires des monstres et de leurs amis des anges. Voilà les plus grands ennemis de ce pays qui a tant besoin de se parler pour faire taire la rage et la haine qui sommeillent dans les cœurs ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO EXPLOSE LE PARRAINAGE AVEC 447.579 PARRAINS !
Les autres leaders de BBY devront s’entraîner très dur pour dépasser la barre placée très haut parle président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Abdoulaye Daouda Diallo. Le maire de Bokidiawé, sans tambour, ni trompette a cassé la baraque hier en remettant au délégué national du parrainage de BBY, Abdoulaye Diagne, un lot de 447.579 parrains ! Qui dit mieux au sein de BBY ? En tout cas hier, à Mermoz où se trouve le siège de l’APR, Abdoulaye Daouda Diallo n’avait pas fait le déplacement. Mais c’est son très fidèle lieu tenant Mamadou Dia, président du conseil départemental de Podor, qui a conduit la délégation composée entre autres de Mamadou Salif Sow Président du Parti Ensemble pour le Sénégal. Ce dernier représentait les partis et mouvements qui soutiennent le président du CESE sous le sigle « ADD National ». Une chose est sûre : cet engagement remarquable d’ADD pour soutenir le candidat de BBY Amadou Ba fera taire les critiques sur son supposé non engagement depuis que le président Macky Sall a porté son choix sur le Premier ministre pour défendre les couleurs de la majorité lors de la présidentielle de février prochain.
STRATEGIE NATIONALE PORTUAIRE
La nouvelle stratégie nationale portuaire portée par différentes structures comme le Port de Dakar, l’ANAM doit reposer sur une cohérence globale. Une telle exigence a été formulée hier par le président de la République hier en Conseil des ministres. A l’entame de sa communication, Macky Sall a indiqué au Gouvernement l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics dans une dynamique d’optimisation de leur gestion avec le potentiel maritime du Sénégal favorisé par ses 700 km de côte et l’étendue de sa zone économique exclusive. A cet effet, le Chef de l’Etat a souligné l’impératif de maitriser l’agenda de mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale, afin d’accélérer la réalisation des zones économiques spéciales (ZES) et des zones industrielles portuaires (ZIP), prévues au sein de certains ports, notamment, Foundiougne - Ndakhonga et Ndayane.
PRESIDENTIELLE 2024 MACKY SALL CONVOQUE LE CORPS ELECTORAL
Ceux qui parlaient de report de la Présidentielle de 2024 peuvent déchanter. Macky Sall ne se soucie guère de ces fossoyeurs du calendrier électoral. En tout cas hier, il s’est porté en faux contre ces derniers. En effet, à la lecture du communiqué du Conseil des ministres, il est mentionné dans les textes législatifs et réglementaires le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.Alorssaufretournement de dernière minute dont les politiques ont le secret, les Sénégalais iront aux urnes le dimanche 25 février 2024 pour élire un nouveau président qui va succéder à Macky Sall. Ce dernier affiche ainsi sa détermination à organiser la Présidentielle à date échue.
LA CEDEAO DEPLOIE UNE MISSION D’INFORMATION PRE-ELECTORALE AU SENEGAL
Une mission d’information préélectorale de la Cedeao séjourne dans notre pays depuis le 27 novembre dernier. Cette équipe envoyée par le Président de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray, conformément aux dispositions du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance va séjourner au Sénégal jusqu’au 03 décembre 2023. La Mission est dirigée par l’Ambassadeur Dr. Abdel-Fatau MUSAH, Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité. Elle est composée de plusieurs experts des Etats membres de la CEDEAO, dont : - S.E. Mme Awa Amadou Aboudou NANA, ancienne Présidente de la Cour de Justice de la Communauté (CCJ) et membre du Conseil des Sages de la CEDEAO; - S.E.M. Nassirou Bako ARIFARI, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Bénin, membre du Parlement de la CEDEAO; - S.E.M. Joao Ribeiro Butia mCO, Représentant Permanent de la République de Guinée Bissau auprès de la CEDEAO, membre du Comité des Représentants Permanents;-Mr Roland Kouassi AMOUSSOUGA GERO, ancien Directeur des Affaires Politiques au Bureau du Représentant du Secrétaire General des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel basé à Dakar ; - Me Amlan Victoire ALLEY, experte juriste de la Cote d’Ivoire. Selon un communiqué de presse de la Cedeao, la Mission a pour objet de tenir des consultations avec les acteurs politiques et les parties prenantes au processus électoral du Sénégal en vue d’évaluer le niveau de préparation du pays pour les élections, les défis à surmonter, et les aspects pour lesquels un appui de la CEDEAO serait nécessaire afin de soutenir les efforts visant à établir le consensus nécessaire à un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques et crédibles au Sénégal. A cet effet, l’ambassadeur Abdel-Fatau MUSAH et sa délégation ont rendu une visite de courtoisie au Dr Ismaila Madior FALL, Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour lui présenter la Mission être connaitre le rôle que joue le Sénégal dans la consolidation de la démocratie en Afrique de l’Ouest. Le Ministre des Affaires Etrangères a remercié la Commission de la CEDEAO pour avoir déployé une mission aussi importante afin d’évaluer le niveau de préparation du pays et de toutes les parties prenantes au processus électoral en vue des prochaines élections. Il a rassuré la délégation de la CEDEAO que, malgré les défis actuels, le pays est prêt à organiser des élections pacifiques, transparentes et crédibles.
LE CHEF DE L’ETAT AU SOMMET A LA COP28 A DUBAÏ
Le Président de la République Macky SALL a quitté Dakar ce mercredi 29 novembre 2023, pour Dubaï aux Émirats arabes unis, pour prendre part à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (COP28). Un événement de dimension mondiale, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre 2023, et qui sera l’occasion pour le Chef de l’Etat de porter, comme il sait le faire, la cause du continent africain devant les dirigeants du monde entier. Il en profitera aussi, sans doute, pour faire ses adieux à quelques uns de ses pairs et aussi étrenner son titre d’envoyé spécial du président Macron !
CPHIA 2023 A LUSAKA LA SANTE MILITAIRE A L’HONNEUR !
La 3e Conférence Internationale sur la Santé Publique en Afrique (CPHIA 2023) s’est ouverte, hier, à Lusaka, Zambie. C’est la plus grande conférence en santé publique organisée par l’Union africaine (Ua) dont le thème cette année est : « Briser les barrières: repositionner l’Afrique dans l’architecture mondiale de la santé ». Parmi les 5.000 participants venus du monde entier, notre compatriote, le Médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye fait partie treize (13) éminents professeurs et experts en santé publique sélectionnés à prendre la parole ou dispenser un cours magistral. Un grand honneur pour l’Armée sénégalaise, notamment la Santé militaire puisque le Médecin-colonel agrégé Abdou Rajack Ndiaye, Professeur en rhumatologie, fut médecin-chef adjoint de l’Hôpital Principal de Dakar avant d’être promu directeur du Service de Santé des Armées. Pour « Le Témoin » quotidien, cette considération de l’expertise sénégalaise intervient trois jours après la première transplantation rénale réalisée par les Médecins-colonels Pr Youhanidou Wane Dia et Pr Babacar Diao de l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo).
CENTRE-VILLE UN POLICIER REÇOIT UNE BALLE APRES UNE COURSE-POURSUITE, LE TIREUR ARRETE A LA GRANDE MOSQUEE
La scène est digne d’un film. Une course-poursuite que l’on voit rarement dans les rues dakaroises. Et pourtant, elle s’est passée sous les yeux des populations. Les faits se sont déroulés ce mercredi, du côté de l’hôpital Abass Ndao. Selon les sources de «Seneweb», deux voleurs, roulant en scooter, ont tenté d’arracher le sac d’un passant qui contenait la somme de cinq millions de francs. Les voleurs ont été pourchassés par les cris d’alerte de la victime qui a pu protéger sa sacoche de billets. Automatiquement, des agents du Groupement mobile d’intervention (GMI) sont intervenus. Ils ont pourchassé les malfrats dont l’un est tombé de l’engin et a pris la fuite. Talonné par les policiers, il a dégainé son arme et tiré sur un des agents qui a reçu une balle à la jambe. Le tireur s’est caché à la Grande Mosquée de Dakar où il a été arrêté. Il est actuellement détenu à la police de la Médina. Quant à son complice, il était armé d’un couteau et a pu continuer sa course. Activement recherché, il ne devrait pas tarder à tomber dans les mailles des filets des enquêteurs.
DETHIE FALL DONNE DES NOUVELLES DE OUSMANE SONKO…
Le président du PRP Déthié Fall a rendu visite hier au président Ousmane Sonko à la MAC du Cap Manuel. « Je loue sa grande sérénité et haute dignité face à cette épreuve. Sa place n’est pas la prison et je demande au Président Macky Sall d’œuvrer immédiatement à sa libération. Nous lui réitérons notre total et indéfectible soutien et militons pour une élection présidentielle inclusive et transparente qui verra la participation de tous dont le Président Ousmane Sonko » a indiqué Déthié Fall.
…MIMI TOURE EMPECHEE DE VOIR SONKO
Aminata Touré a été interdite de voir le président Ousmane Sonko. Pourtant l’ancien Premier ministre s’est bien déplacée jusqu’à la prison du CAP Manuel. L’administration pénitentiaire lui a interdit tout simplement de voir le maire de Ziguinchor. « Munie d’une autorisation de visite en bonne et due forme, je me suis rendue ce matin à la prison du Cap Manuel pour rendre visite à Ousmane Sonko. J’ai été normalement enregistrée comme visiteur et j’ai attendu dans la salle d’attente en compagnie de M. Déthié Fall et de l’Honorable député Ayib Daffé. Après 40 minutes d’attente, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu me dire que je ne pourrais pas effectuer la visite car le tampon sur l’autorisation n’était pas… nettement visible. Depuis quand les citoyens sont-ils responsables de la qualité des tampons de l’Administration ? » a vigoureusement dénoncé l’ancien Premier ministre. Dire que Mimi a été ministre de la Justice et, en tant que telle, ministre de tutelle de l’Administration pénitentiaire ! Thiey adouna…