Baadoolo : Le doublon Fite-F24
Un temps, c’était pour la guerre contre le 3e mandat de Macky Sall. Comme pris de cours, le F24 change de fusil d’épaule. Et refuse de mourir. Les arrestations donnent de la matière à cette plateforme de l’opposition et de la société civile. Toutes ses manifestations sont interdites. Les politiques quittent le front de la rue et investissent le terrain du parrainage. Finalement, le F24 a trouvé un logiciel pour éviter le «piège» des doublons externes contre leurs candidats. C’est ce qu’on appelle changer de logiciel. Et il faudra commencer par le doublon Fite-F24 !
Cambriolage près de la Grande mosquée : Il emporte 4 millions et tire sur un civil et un policier
Incroyable ! Un cambriolage en plein jour au cœur de Dakar. C’était hier dans l’après-midi. Une bande s’est attaquée à un magasin à côté du stade Iba Mar Diop et a emporté 4 millions de FCFA. Pris dans une course-poursuite, l’un d’entre eux a tiré sur un civil. Dans sa folle course pour une survie, il est stoppé net par des agents de la police à hauteur de la Grande mosquée de Dakar. Il tire là aussi sur un policier. Et un autre de la bande a pu récupérer les 4 millions et prendre la fuite. L’homme qui a été arrêté est entre les mains de la police de la Médina alors que les forces de l’ordre sont en alerte pour retrouver l’autre.
Empêchée de voir Sonko : Mimi Touré dans tous ses états
Aminata Touré est dans tous ses états. Elle n’a pas pu rencontrer Ousmane Sonko, hier, alors qu’elle avait son autorisation de visite «en bonne et due forme», selon elle. «J’ai été normalement enregistrée comme visiteur et j’ai attendu dans la salle d’attente en compagnie de M. Déthie Fall et de l’Honorable député Ayib Daffé. Après 40 minutes d’attente, un agent de l’Administration pénitentiaire est venu me dire que je ne pourrai pas effectuer la visite car le tampon sur l’autorisation n’était pas…. nettement visible», a-t-elle rapporté sur son compte X. Très remontée, la candidate déclarée à la Présidentielle de s’interroger. «Depuis quand les citoyens sont-ils responsables de la qualité des tampons de l’Administration?» Pour elle, «cet excès de zèle est inacceptable surtout après une première acceptation du permis de visite».
Bureau international des expositions Zahra Iyane Thiam à la Commission information et communication
Le Bureau international des expositions (Bie) a tenu son assemblée générale, ce mardi 28 novembre à son siège, à Paris, pour renouveler ses instances. À l’issue de cette rencontre, la Directrice générale de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex) a été portée à la tête de la Commission information et communication avec 104 voix contre 34 pour Sania El Kadi du Palaos. Le Sénégal qui occupait jusque-là, la Vice-présidence de la Commission exécutive, devient ainsi membre du bureau du Bie.
Prix Découvertes Rfi 2023 Amadeus et Jozie parmi les finalistes
Mais il n’est pas le seul candidat sénégalais, puisque l’artiste Jozie aussi est nominée. C’est un jeune artiste talentueux qui fait son bonhomme de chemin sans tambour ni trompette. Amadeus est nominé parmi une dizaine d’artistes africains pour le prestigieux «Prix Découvertes Rfi» 2023. Le jury est composé d’artistes et de professionnels du monde musical. Le public peut voter jusqu’au 11 décembre. Il s’agira de désigner le lauréat. Massamba Walo à l’état civil, n’est pas le seul candidat sénégalais, puisque l’artiste Jozie aussi est nominée. Initié en 1981, le Prix Découvertes Rfi a distingué plusieurs artistes de renom comme Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam, Rokia Traoré, Dj Awadi, Naby en 2009, Maréma Fall…
Budget du ministère des collectivités territoriales pour 2024 : Une hausse de 10 milliards enregistrée
Les députés ont adopté, hier, à l’Assemblée nationale, le projet du budget du ministère des Collectivités territoriales, de l’aménagement et du développement des territoires pour l’année 2024 qui est arrêté à 139 milliards 756 millions 142 mille 483 F CFA, soit une augmentation de 10 milliards 560 millions de F CFA par rapport à l’année 2023. Cette hausse s’explique principalement par l’augmentation des fonds transférés aux collectivités territoriales. La cohérence et la gouvernance territoriale, le financement du développement territorial et le pilotage, la coordination et la gestion administrative seront les principaux axes pour l’exercice 2024 dudit
Bignona Un jeune se jette dans un puits et meurt
La population de Kabadio, un village situé dans le département de Bignona, s’est réveillée, hier, dans la tristesse et la consternation suite à la mort d’un jeune homme âgé d’une trentaine d’années. Ce dernier s’est donné la mort en se jetant dans un puits. Avertis, les sapeurs-pompiers ont repêché le corps sans vie. La gendarmerie de Bignona a ouvert une enquête sur les circonstances du drame.
LES ASSISES NATIONALES ET LES RECOMMANDATIONS DE LA CNRI, ENJEUX MAJEURS DE LA PRÉSIDENTIELLE
EXCLUSIF SUD QUOTIDIEN ET SENEPLUS – « S’attaquer à un mal pour le guérir, c’est en faire l’analyse diagnostique pour rechercher les causes et y appliquer le traitement adéquat » - ENTRETIEN AVEC MAMADOU NDOYE
Vieux Savané et René Lake |
Publication 29/11/2023
Sud Quotidien et SenePlus : A quelques encablures de la présidentielle de février 2024, il se déploie des initiatives citoyennes visant à repositionner les conclusions des Assises nationales (AN) et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) au cœur du débat public. Quelle pertinence, voire quelle urgence y a-t-il à cela ?
Mamadou Ndoye : Personnellement, je dois d’abord préciser que je n’ai pas participé aux Assises Nationales, ni aux travaux de la CNRI. Je n’y ai apporté aucune contribution. Toutefois, vous comprendrez au cours de cet entretien pourquoi j’y suis si fortement attaché.
Parlons de la pertinence, elle se situe à deux niveaux. D’abord, elles répondent incontestablement à des besoins posés par le contexte actuel. Car les conclusions des AN étaient essentiellement orientées vers la sauvegarde et la promotion de l’Etat de droit (séparation et équilibre des pouvoirs, primauté des décisions de justice…), des droits et libertés des citoyens renforcés par une démocratie participative et la bonne gouvernance basée sur les principes de transparence, de concertation avec les concernés, d’égalité et de traitement équitable des citoyens et d’obligation de rendre compte des délégataires de pouvoir…
Il se trouve précisément que notre pays est confronté présentement à des défis majeurs qui appellent de telles réponses, à l’instar des graves événements mettant en cause les libertés individuelles et collectives ainsi que les acquis démocratiques conquis par le peuple sénégalais : interdictions systématiques et répressions brutales de rassemblements publics mobiles ou fixes, tirs à balles réelles sur des manifestants provoquant de nombreux morts et blessés, arrestations massives pour délits d’opinion ou participation à des manifestations, entraves de toutes sortes à l’exercice par les partis politiques d’opposition et par des organisations de la société civile de leurs droits légaux, attaques injustifiables contre la presse indépendante, refus par l’exécutif d’exécuter les décisions de justice réparatrices de l’arbitraire…
Le second niveau de pertinence va au-delà de la démonstration de l’utilité actuelle de ces conclusions pour poser la question des utilisations possibles dans le présent, pour répondre à l’actuel et dans le futur.
Il nous faut certes lutter immédiatement contre les atteintes à l’Etat de droit, à la démocratie et à la bonne gouvernance avec l’urgence que requièrent les graves événements soulignés ci-dessus. Toutefois, pour éviter la récurrence, surmonter d’une certaine manière le statu quo et rechercher une solution durable à la crise, il nous faut apprendre des AN et de la CNRI pour, en pointillé :
- savoir que s’attaquer à un mal pour le guérir, ce n’est pas simplement le décrire pour le dénoncer et traiter ses symptômes, c’est plutôt en faire l’analyse diagnostique pour rechercher les causes et y appliquer le traitement adéquat ;
- savoir que l’analyse critique approfondie du système politique actuel appelle une véritable révolution copernicienne permettant de passer d’un système politique où tout tourne autour du service au leadership politique au plus haut niveau vers un système politique où tout tourne au service du citoyen ;
- savoir que pour y arriver, il faut construire un nouveau contrat social ou Pacte national et que cette construction ne peut être l’œuvre d’une élite mais doit s’opérer à travers un débat national inclusif et refondateur ;
- savoir que pour asseoir ainsi une forte légitimité du Pacte sur l’inclusivité de la participation au débat et la fidélité à l’expression des citoyens, il faut une méthodologie de consultations, de synthèse et de prise de décision basés à la fois sur des éclairages scientifiques et sur la connaissance des réalités locales ainsi que sur des règles d’établissement solide du consensus.
Comment comptez-vous vous y prendre pour que les conclusions des Assises nationales qui se sont tenues il y a plus de 10 ans ne soient pas l’affaire de la seule classe politique et puissent notamment interpeller la jeunesse des villes et des campagnes qui constitue la majorité de la population et dont la plupart n'avait pas atteint la majorité civile à cette époque ?
Il faut noter que la plupart des initiatives qui se déploient actuellement sur le terrain autour de la question des AN, dont la nôtre, ont pour origine le mouvement citoyen et non les partis politiques. Les partis politiques y sont plutôt invités pour les impliquer plus et, surtout, les amener à intégrer les orientations des AN et de la CNRI dans le débat électoral et dans leurs projets et programmes de transformation du pays. Cette appropriation par le mouvement citoyen est à renforcer et nous nous y attelons.
Concernant les jeunes, certains participent déjà à nos initiatives en tant que membres et les orientent vers les besoins et réalités spécifiques de cette couche majoritaire de notre population. Nous comptons également les faire participer à travers nos différentes cibles dont ils sont aussi membres : organisations de la société civile, syndicats, associations religieuses, organisations du monde rural, associations professionnelles, etc.
De manière plus spécifique, nous misons sur les jeunes pour prendre en main le débat sur les transformations à opérer afin de dessiner un avenir qui est leur. A cette fin, des actions ciblant les jeunes seront développées, telles que fora de jeunes sur le Pacte national. Le travail dans la durée avec les jeunes doit ouvrir des perspectives plus prometteuses : faire émerger dans le pays une citoyenneté démocratique forte, active et exigeante dans l’exercice aussi bien des libertés et droits que des devoirs et responsabilités. Les jeunes ont le potentiel pour y arriver au regard de la force de leur engagement social actuel qu’il nous faut accompagner et renforcer.
Quels sont les grands axes qui méritent d'être revisités aux plans institutionnel, économique, social, culturel ?
Capitaliser sur les acquis des AN et de la CNRI, c’est surtout en tirer des connaissances partageables et s’appuyer sur les leçons apprises pour se confronter avantageusement aux défis actuels. A cet égard, les orientations, c’est-à-dire les finalités, principes et valeurs qui fondent le contrat social ainsi que les critères, normes et dispositifs qui en découlent pour l’action publique représentent nos priorités. Autrement dit, nous nous focalisons sur la construction d’un consensus national sur l’essentiel qui doit s’imposer à tous :
- les réformes transformationnelles permettant d’asseoir durablement l’instauration et le respect de l’Etat de droit, le plein exercice par les citoyens de leurs libertés et droits, une éthique de gouvernance du bien public obéissant rigoureusement aux normes établies ;
- les règles consensuelles d’un jeu électoral apaisé parce qu’équitable ;
- les innovations en matière de dispositifs institutionnels pour garantir l’effectivité de ces principes et normes à travers des moyens de mise en œuvre et, au besoin, de recours, d’arbitrage et de sanction ;
- les mesures incitatives et les processus de conscientisation pour faire émerger et renforcer une citoyenneté démocratique active comme rempart contre les dérives des pouvoirs.
Une fois cette base consensuelle du vivre ensemble assise, le reste relève des options et des opinions donc du champ de la diversité, voire des contradictions.
De nombreux candidats à la dernière élection présidentielle s’étaient engagés à appliquer les recommandations des AN, y compris Macky Sall qui en sera le vainqueur. Une fois au pouvoir, il n’a cessé de répéter qu’il avait « émis des réserves » et de facto il a rangé ses engagements dans un tiroir. Ne craignez-vous pas que le scénario de non-respect des engagements, comme observé avec le président Macky Sall, se reproduise après les élections du 25 février 2024 ?
Nous avons organisé un séminaire à destination des mouvements citoyens pour une compréhension approfondie et partagée des conclusions des AN et de la CNRI. Plusieurs organisations se sont engagées avec enthousiasme notamment : l’ONG 3D, Legs Africa, Forum Civil, AfrikaJom Center, Présence chrétienne, Africtivistes, Enda, Forum social, Mouvement citoyen, Conseil sénégalais des femmes (Cosef), Ligue sénégalaise des Droits de l’Homme, Raddho, Publiez ce que vous payez, Forum citoyen, Raja Sénégal, ainsi que des organisations professionnelles notamment de juristes mais aussi des universitaires, journalistes, société de presse et de médias, des syndicats sectoriels et des centrales syndicales. Ce n’est qu’un premier pas car notre objectif est que tout le mouvement citoyen s’en approprie et, à travers lui, les différents secteurs de la population. Tant que cette bataille de l’appropriation citoyenne et populaire n’est pas gagnée, le scénario que vous évoquez reste probable. Autrement dit, dans l’alternative, aucune force décisive ne peut être mobilisée pour obliger à l’application. Alors, seul le bon vouloir des tenants du pouvoir politique compte. C’est pourquoi aussi nous ne limitons pas notre initiative à cette période préélectorale mais nous saisissons celle-ci comme un moment fort du débat politique pour l’inscrire à l’ordre du jour tout en considérant que le travail à faire se situe dans la durée.
Quel est l’objectif de la conférence publique que vous organisez ce samedi 2 décembre 2023 à L’Harmattan, une semaine après avoir organisé dans le même lieu un séminaire citoyen de mise à niveau avec pour l’essentiel des acteurs de la société civile ?
Le séminaire organisé le samedi 25 novembre devait préparer la conférence publique de ce samedi 2 décembre 2023 et plus largement le travail en profondeur précisé ci-dessus. La compréhension partagée des conclusions des AN et de la CNRI qui y était recherchée est censée constituer une base d’expression cohérente pour que les différentes organisations impliquées livrent un message public audible. Quant à l’objectif de la conférence publique, nous visons une appropriation active et profonde de ces conclusions qui ne peut être obtenue par la simple transmission mais par le questionnement, le débat et l’articulation avec les problématiques et défis du contexte actuel. La conférence sera animée par d’éminents acteurs des AN et de la CNRI : le Premier Ministre Mamadou Lamine Loum en tant que modérateur accompagné par des panélistes, le sociologue Moussa Mbaye et les professeur Jean-Louis Corréa et Abdoulaye Dièye.
Dans ce premier débat public, nous souhaitons en relation avec les prochaines échéances électorales, après les messages du mouvement citoyen, donner la parole à des candidats à la candidature aux présidentielles de 2024 pour qu’ils puissent exprimer publiquement leur position et leur engagement vis-à-vis des conclusions des AN et de la CNRI. Ce type d’interpellation publique appelle aussi les candidats à s’engager devant l’opinion. Le mouvement citoyen aura la charge non seulement d’en assurer le suivi mais de prendre toutes les initiatives nécessaires pour l’effectivité des engagements pris. Nous comptons poursuivre ce débat public pour l’étendre aux différentes localités du pays et aux divers secteurs de la population.
LES MESURES PHARES DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 29 novembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky Sall
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 29 novembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a indiqué au Gouvernement l’urgence d’une mise en cohérence des projets portuaires publics dans une dynamique d’optimisation de leur gestion avec le potentiel maritime du Sénégal favorisé par ses 700 km de côte et l’étendue de sa zone économique exclusive.
A cet effet, le Chef de l’Etat a souligné l’impératif de maitriser l’agenda de mise en œuvre de la stratégie portuaire nationale, afin d’accélérer la réalisation des zones économiques spéciales (ZES) et des zones industrielles portuaires (ZIP), prévues au sein de certains ports, notamment, Foundiougne – Ndakhonga et Ndayane.
Au demeurant, le Président de la République a demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de procéder à l’évaluation de l’exécution des deux phases du Projet d’Infrastructures et d’équipements maritimes et des activités de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM).
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Gouvernement, la nécessité d’engager, dans les meilleurs délais, la modernisation et le développement des chantiers navals avec l’implication de toutes les parties prenantes nationales.
Enfin, le Président de la République a invité le Gouvernement et tous les acteurs concernés à finaliser le processus d’adoption du cadre législatif de l’action de l’Etat en mer pour renforcer la sécurité et la sûreté dans le territoire maritime national.
Poursuivant sa communication sur la préservation de la zone des Niayes et la conservation des terroirs du littoral, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle indispensable de ces écosystèmes dans la stabilisation des dunes et le développement des cultures maraichères.
A cette fin, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délai, des concertations avec les ministères et administrations concernés en vue d’une cartographie précise des occupations et de la définition d’un Plan d’Aménagement et d’occupation intégré des sites relevant des Niayes et du littoral nord, espaces de développement par excellence de l’horticulture.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :
• le développement de la transplantation rénale au Sénégal : en félicitant le Comité national du don et de la Transplantation d’organes et de tissus humains, les personnels de l’hôpital Militaire de Ouakam (HMO), le consortium HMO-Hôpital Le Dantec, les donneurs, ainsi que les partenaires de la République de Türkiye mobilisés pour le succès de la première transplantation rénale réalisée au Sénégal, le 26 novembre 2023.
Le Chef de l’Etat a également demandé au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de veiller avec les acteurs impliqués, au respect strict des procédures indiquées afin de consolider les efforts soutenus de lutte contre l’insuffisance rénale.
• le renforcement des efforts pour accélérer l’accès universel à l’eau : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de prendre toutes les mesures préventives nécessaires en rapport avec les programmes de l’Etat (PUDC, PUMA..) et les opérateurs publics et privés du secteur de l’Eau, en vue d’assurer l’approvisionnement correct et régulier des populations en eau potable et l’accélération de la réalisation et de la réhabilitation des infrastructures hydrauliques.
Clôturant sa communication sur la 9ème édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses chaleureuses félicitations au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur et à ses services, aux pays partenaires, aux Diplomates, militaires et acteurs de la sécurité du Sénégal, au Centre des hautes études de Défense et de Sécurité (CHEDS), pour l’excellente organisation de cet évènement majeur, qui se positionne comme un grand rendez international de la diplomatie, de la paix et de la sécurité en Afrique.
Le Chef de l’Etat a notamment remercié et félicité le corps diplomatique sénégalais, qui a fortement contribué à la mise en œuvre efficace de la politique étrangère et au rayonnement international du Sénégal, autour des principes de bon voisinage, de consolidation des amitiés historiques, d’ouverture et de partenariat gagnant-gagnant.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• le Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation arachidière ;
• le lancement des travaux routiers dans la région de Dakar ;
• le suivi des projets présidentiels et des entreprises du secteur parapublic.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale;
• le Ministre de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation de l’arachide et le suivi des exportations des produits horticoles ;
• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la tenue de la journée nationale des Daaras ;
• le Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants a fait une communication sur la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles ;
• le Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a fait le point sur l’instruction des demandes d’autorisation de construire à travers la plateforme Télé-Demande d’Actes Administratifs« TELEDAK » ;
• le Ministre auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur en charge des Sénégalais de l’Extérieur a fait un compte rendu de sa participation au 5e sommet consultatif du Comité des dix Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies (C-10).
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
• le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention de l’Union Africaine sur la Coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014 ;
• le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ;
• le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Ecole nationale supérieure d’Agriculture (ENSA).
LE PROJET DE DÉCRET PORTANT CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL ADOPTÉ
Le projet de décret de convocation du corps électoral a été adopté, ce mercredi, en conseil des ministres. Ce, en direction de la future présidentielle.
iGFM - (Dakar) Le projet de décret de convocation du corps électoral a été adopté, ce mercredi, en conseil des ministres. Ce, en direction de la future présidentielle.
Un pas de plus dans le processus menant à l’élection présidentielle de 2024. En effet le projet de décret portant convocation du corps électoral a été examiné et adopté en conseil des ministres ce mercredi.
Ladite convocation intervient à la suite de la révision exceptionnelle des listes électorales tant sur l'étendue du territoire national qu'à l'étranger pour le vote des sénégalais de l'extérieur.
MACKY SALL À DUBAÏ POUR LA COP 28
Macky Sall quitte Dakar ce mercredi, à destination des Dubaï, aux Émirats arabes unis, où il va prendre part à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (COP28)
Le président Macky Sall quitte Dakar ce mercredi, à destination des Dubaï, aux Émirats arabes unis, où il va prendre part à la 28e Conférence de l’Organisation des Nations unies sur le climat (COP28), informe une source officielle.
Lors de cet événement de dimension mondiale, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre 2023, le chef de l’Etat sénégalais va porter ‘’la cause du continent africain devant les dirigeants du monde entier’’, indique le Bureau d’information gouvernemental (BIG).
Cette publication officielle souligne que le président Macky Sall ‘’est très attendu sur des problématiques déterminantes pour l’humanité telles que le doublement du financement de l’adaptation, décidé à la COP26 Glasgow, pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025 ; l’opérationnalisation effective du Fonds créé à la COP27 et dédié aux pertes et dommages associés aux changements climatiques’’.
Elle cite également ‘’une transition énergétique juste et équitable ; l’’exploitation et la gestion des ressources en eau ; – les financements verts ; la résilience à la sécheresse’’.
Le BIG annonce que concernant la problématique de la résilience à la sécheresse, le Sénégal et l’Espagne vont d’ailleurs co-organiser une réunion sur le sujet dans le cadre de l’Alliance pour la résilience à la sécheresse qu’ils ont conjointement lancée à la cop27.
La publication est revenue sur les actions du Sénégal en matière de transition énergétique et de financement de projets verts.
Elle souligne que le 10 novembre 2023, à Paris, le président Macky Sall indiquait que ‘’31% de nos capacités électriques installées du Sénégal proviennent de sources d’énergies renouvelables et l’ambition est de porter ce taux à 40% d’ici 2030 avec le soutien des partenaires’’.
En matière de ‘’transports collectifs ultramodernes’’, le BIG cite le TER et le BRT.
Dans le cadre des efforts du Sénégal toujours, la publication note que le pays ‘’ambitionne de protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations et réduire de 90% ses superficies vulnérables aux feux de brousse’’.
Elle signale que le Sénégal, parmi les pionniers dans la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, a récemment versé une contribution volontaire de plusieurs milliers de dollars en appui à l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (GMV), en plus de ses cotisations statutaires.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 29 NOVEMBRE
En Conseil des ministres ce mercredi, le président Macky Sall a entériné plusieurs nominations dans des postes de Direction.
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du mercredi 29 novembre 2023.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, en remplacement de Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Mamadou NDIAYE, Economiste- Financier, titulaire d’un Master en Gestion de la Politique économique, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Banque régionale
des Marchés.
Monsieur Mamadou Moustapha DIENG, Entrepreneur culturel, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures urbaines et des Industries créatives.
Monsieur Cheikh NDIAYE, Animateur culturel, précédemment Directeur de la Maison de la Culture Douta SECK, est nommé Directeur général du Fonds de Développement des Cultures urbaines et des Industries créatives.
Madame Khady Diattou NDOYE, Psychologue Conseiller, précédemment Conseiller technique au Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, est nommée Secrétaire général du Fonds de Développement des Cultures urbaines.
Monsieur Cheikh Oumar GAYE, Ingénieur, est nommé Directeur du Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Economie des Déchets solides au Sénégal (PROMOGED) au Ministère de
l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIAGNE, appelé à d’autres fonctions Monsieur El Hadji Djily Mbaye LO, Socio-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal.
Monsieur Guéladio Abdoul SOW, Conseiller en Planification, est nommé Secrétaire général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP).
Madame Faty SEYE, Professeur de l’Enseignement secondaire, est nommé Directeur de l’Ecole
nationale de Formation en Economie familiale et sociale, poste vacant.
Monsieur Sidy Faty NDIAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, est nommé Directeur des Ressources humaines au Ministère de la formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Madame Aminata DIOP, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Alassane DJIGO, Professeur de l’Enseignement secondaire de classe exceptionnelle, est nommé Directeur des Examens, Concours professionnels et certifications, en remplacement de Monsieur Mamadou Mbenda FALL, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aminata DIOP, Inspecteur de spécialité, précédemment Directeur des Ressources humaines, est nommée Directeur du Centre national d’Information et de Documentation, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA, appelé à d’autres fonctions.
Madame Ndèye Soukeyna FALL, Professeur de l’Enseignement secondaire, précédemment Conseiller technique au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, est nommée Secrétaire générale de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil, poste vacant.