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24 février 2025
GAGNER LARGEMENT POUR MIEUX VOYAGER
Qualifications can féminine : Sénégal - Egypte ce jeudi au stade Lat Dior (17 h) - Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine Mame Moussa Cissé a convoqué 23 joueuses pour cette double confrontation
Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine Mame Moussa Cissé a convoqué 23 joueuses pour la double confrontation contre l’Egypte, pour le compte du deuxième et dernier tour des qualifications à la CAN 2024. Le Sénégal devra écarter l’Egypte pour valider une troisième et deuxième participation consécutive au rendez-vous africain. Le match aller est prévu ce jeudi 30 novembre au stade Lat Dior de Thiès et le retour le 05 décembre au Caire.
Mame Moussa Cissé, sélectionneur des Lionnes a fait appel à 23 joueuses en vue du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Les Lionnes vont affronter l’Egypte dans une double confrontation prévue au stade Lat Dior de Thiès, ce soir à partir de 17 heures et le match retour, le 5 décembre au Caire. Pour cette dernière étape, le coach des Lionnes a rappelé dans le groupe la gardienne Tening Sène, absente des terrains depuis plusieurs mois pour cause de blessure.
Cette liste est marquée par une forte présence des joueuses expatriées. Il s’agit notamment les défenseurs Ndèye Lohourignon (Thonon Evian Grand-Genève FC / FRA), Meta Camara (Etoile Ornésienne en France, Mbayang Sow (Olympique de Marseille), Noélie Mendy (En Avant Guingamp), Marème Babou (FC Metz / FRA), des milieux de terrains Safietou Sagna (FC Metz / FRA), Marie Virginie Diop (RC Saint-Denis / FRA). Mais aussi les attaquantes Nguénar Ndiaye (Bourges Foot 18), Mama Diop (Olympique de Marseille / FRA) et Hapsatou Malado Diallo (SD Eibar/ESP). Cette cuvée dont la majorité a disputé la dernière CAN aura la mission de hisser le Sénégal à une 2ème participation consécutive à ce rendezvous continental. «Notre objectif reste et demeure une deuxième qualification consécutive à la Coupe d’Afrique des nations», a rappelé le coach Mame Moussa Cissé.
A rappeler que l’équipe du Sénégal a participé à deux phases finales de CAN féminine de 2012 en Guinée équatoriale et de 2022 au Maroc. Eliminées en phase de poules lors de leur première en 2012, les coéquipières de Mbayang Sow avaient réussi à atteindre le stade des quarts de finale lors de l’édition de 2022 disputée au Maroc. Avec au bout une élimination par la Zambie après une égalité parfaite à la fin du temps réglementaire (1-1, 4 tab 2).
DÉFENSEUSES : Anta Dembelé (USPA), Ndeye Lohourignon (Thonon Evian Grand-Genève FC / FRA), Meta Camara (Etoile Ornésienne / FRA), Wolimata Ndiaye (AS Bambey), Mbayang Sow (Olympique de Marseille / FRA), Noélie Mendy (En Avant Guingamp / FRA), Marème Babou (FC Metz / FRA), Maty Cissokho (USPA)
MILIEUX DE TERRAIN : Safietou Sagna (FC Metz / FRA), Marie Virginie Diop (RC Saint-Denis / FRA), Bineta Seck (Aigles de Médina), Korka Fall (Sans club), Sadigatou Diallo (USPA), Fatima Dramé (Kaolack FC)
ATTAQUANTES : Nguénar Ndiaye (Bourges Foot 18 / FRA), Haby Baldé (Aigles de Médina), Mama Diop (Olympique de Marseille / FRA), Hapsatou Malado Diallo (SD Eibar / ESP), Coumba Sylla Mbodji (USPA), Jeanne Coumba Niang (Aigles de Médina)
DES DEPUTES PLAIDENT UNE SURVEILLANCE ELECTRONIQUE POUR SONKO
Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a été interpellé hier, mercredi 29 novembre par des députés sur la question du statut des maires
Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a été interpellé hier, mercredi 29 novembre par des députés sur la question du statut des maires. Lors des débats qui ont précédé le vote du projet de budget 2024 de son département à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont pris la parole pour dénoncer la détention des maires tout en plaidant leur libération sous surveillance électronique. Le ministre a rassuré que le gouvernement travaille actuellement sur un texte qui devrait aboutir à une loi sur le statut de l’élu local.
La question de l’arrestation et de la détention des maires s’est invitée hier, mercredi 29 novembre aux débats de l’Assemblée nationale, lors de l’examen du Projet de budget 2024 du ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires. En effet, certains députés de l’opposition ont profité du passage de Modou Diagne Fada, ministre de tutelle des élus locaux, pour dénoncer la détention de plusieurs maires. Premier à ouvrir le bal sur cette question, l’ancien député du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, devenu aujourd’hui non-inscrit après la rupture entre la plateforme Taxawu Sénégal de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et la coalition YAW. Malick Kébé a dénoncé l’incarcération du maire des Parcelles assainies, Djamil Sané et a interpellé le ministre Diagne Fada sur la question de l’immunité des maires.
«On ne peut pas comprendre qu’un maire qui bénéficie d’une légitimité, n’a même pas d’immunité. Aujourd’hui, des maires sont arrêtés. Dans votre département, c’est la catastrophe et vous risquez de vous retrouver avec 5 voire 7 maires arrêtés. On doit vraiment trouver des paramètres face à cette situation. Nous avons évoqué ici le cas du maire El Mamadou Ndiaye de Thiaroye Sur-mer interdit de signature bloquant ainsi le fonctionnement de sa commune», a-t-il dénoncé.
Abondant dans le même sens, son ex-collègue de groupe parlementaire, le député-maire de Yeumbeul Sud, Bara Gaye a fait remarquer que la «place d’un maire n’est pas en prison». Poursuivant son propos, le député du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, après avoir cité la liste de tous les maires actuellement en détention dont la majorité est constituée de membres du parti Pastef, dissout par décret présidentielle du 31 juillet dernier mais qui fait l’objet d’un recours à la Cour suprême, a plaidé pour leur libération conditionnelle sous surveillance électronique. «Monsieur le ministre, vous devez faire un plaidoyer parce qu’il y a beaucoup de maires en prison. J’estime que le maire qui a été élu exactement comme le président de la République Macky Sall l’a été, c’est-à-dire au suffrage universel direct, sa place n’est pas en prison. Actuellement, il y a beaucoup de maires en prison», a-t-il dénoncé avant de proposer.
«J’estime que les maires méritent qu’on les place sous bracelet électronique et leur permette d’aller s’occuper du développement de leur collectivité»
Prenant la parole également sur cette question, le député Sanou Dione est revenu sur le cas du maire El Mamadou Ndiaye et c’est pour révéler que le personnel de la mairie de Thiaroye SurMer est resté quatre mois sans salaire à cause de sa détention depuis le 18 août dernier. Pour sa part, évoquant cette question du statut des maires, le député maire de Kébémer et président du groupe parlementaire Wallu, Mamadou Lamine Thiam a tout simplement demandé qu’on «donne aux maires leur dignité» puisqu’ajoute-t-il, «ils sont élus au suffrage universel et sont les répondant de l’administration centrale et des populations, donc à la croisée de deux types de légitimité mais ne sont pas protégés».
STATUT DE L’ELU LOCAL EN GESTATION
Prenant la parole, le ministre Modou Diagne Fada a souligné que le gouvernement travaille depuis quelques temps sur le statut de l’élu local qui devait aboutir à une loi. «Ce texte va renforcer le maire, ses adjoints et les élus dans le cadre leur mission. Il va également prendre en charge la question des indemnités des adjoints, leur protection sociale de même que la question de leur retraite indemnisation même si la fonction de conseil municipal est volontaire», a-t-il révélé.
LA GAUCHE CHERCHE SA VOIE
Six candidats de la Gauche entendent endosser le projet de société de la plateforme progressiste panafricaine Seen Egal-e-Seen Egalité en perspective des échéances électorales du 25 février 2024. I
Six candidats de la Gauche entendent endosser le projet de société de la plateforme progressiste panafricaine Seen Egal-e-Seen Egalité en perspective des échéances électorales du 25 février 2024. Il s’agit pour les forces de gauche de mettre en place un nouveau contrat social. Ces candidats réunis hier, mercredi 29 novembre, sont entre autres Dr Babacar Diop des Forces démocratiques du Sénégal (FDS), Mamadou Diop Decroix d’And-Jëf parti africain pour la démocratie et le socialisme, Cheikh Tidiane Gadio du mouvement panafricain et citoyen-Luy Jot Jotna.
Sur initiative de la plateforme Seen Egal-e-Seen Egalité, six candidats réunis hier, mercredi 29 novembre, sous la même bannière comptent unir leurs forces en signant un protocole pour tenter d’aller vers un programme conjoint et peut-être une candidature unique ou autrement de poursuivre la conquête du pouvoir avec leur programme respectif, articulé sur le projet Seen Egal-e-Seen Egalité
«Ils sont venus avec des idées, des suggestions et ils ont approché un certain nombre de personnalités politiques qu’ils pensent être de sensibilité de Gauche ou en tout cas d’être des progressistes et des panafricanistes. Finalement, après de longues discussions, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il fallait signer un protocole», a expliqué Dr Cheikh Tidiane Gadio, candidat déclaré du Mouvement panafricain et citoyen «Luy Jot Jotna» à la Présidentielle 2024.
A son avis, l’objectif fondamental de la plateforme s’articule autour de deux points. «Le travail qu’ils ont fait et qu’ils veulent partager avec nous et tout en nous rassurant sur le fait qu’ils ne vont pas nous imposer une vision, mais ils nous proposent des points pratiques liés par exemple à l’écologie, au féminisme, à l’équité sociale...», a-t-il indiqué. Il s’agira ainsi pour chacun des six candidats de garder sa vision tout en consultant librement le document préparé par Seen Egal-e-Seen Eaglité et puiser des idées programmatiques.
Le deuxième point en outre, selon le président du mouvement panafricain et citoyen «Luy Jot Jotna», c’est que «toutes les forces de Gauche dans un mouvement politique complètement émietté, dispersé parfois même antagonistes, le populisme, les violences que nous avons connues comme crise au Sénégal, elles ont pensé que nous devons aussi travailler sur le processus d’unification autour des forces de Gauche ou de forces progressistes éventuellement autour d’une stratégie victorieuse. Parce qu’aller aux élections, avoir de très bonnes idées et nous retrouver tous sur les carreaux par suite, ça ne permet pas aux forces de la Gauche de pouvoir jouer le rôle qu’elles souhaitent jouer», a-t-il estimé.
«Si nous apprenons dans cette plate-forme lors de cette réunion à nous unir, à nous allier, à mieux nous comprendre et nous estimer réciproquement et à comprendre l’importance du combat que nous menons pour le peuple sénégalais pour les peuples africains, on est bien partis pour que progressivement, comme je l’ai dit, le parrainage va faire un filtre. Après le parrainage, il y aura d’autres raisons qui vont faire que certains d’entre nous vont décider des alliances même avant le premier tour des élections parce que nous voulons qu’un d’entre nous soit au deuxième tour. Et, si cette personnalité est au deuxième tour, nous sommes assurés de la victoire», a ajouté Dr Cheikh Tidiane Gadio
A la question de savoir si la Gauche arriverait à s’entendre sur une candidature unique, l’ancien d’Etat, ministre des Affaires étrangères sous le régime libéral de répondre : «En tout cas, aucun de nous ne va gêner un autre camarade qui est dans une bonne posture et comme je dis, les circonstances peuvent évoluer dans une situation où c’est nous-mêmes qui allons prendre la décision de prendre un de nos champions. On peut décider nous-mêmes de prendre un champion parmi les champions, de le mettre au-devant et tous de travailler pour qu’effectivement les forces progressistes, populaires, démocratiques arrivent au pouvoir au Sénégal et que le règne libéral qui a déjà duré 24 ans qu’on leur dit merci», a-t-il conclu.
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LE F24 SONNE L’ALERTE ET POSE SES CONDITIONS
La transparence et la sincérité de l’élection présidentielle du 25 février 2024 préoccupent le mouvement des Forces vives de la nation (F24)
La nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) ; le refus de la Direction générale des élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire du chef de l’opposition Ousmane Sonko ; la non-disponibilité du fichier électorale… Voilà autant «d’irrégularités» notées dans le processus électoral par le mouvement des Forces vives de la nation (F24). Fort de ces préoccupations affectant la sincérité du processus, le F24 demande au gouvernement de garantir une élection présidentielle transparente et apaisée. C’était lors d’une conférence de presse organisée hier, mercredi 29 novembre.
La transparence et la sincérité de l’élection présidentielle du 25 février 2024 préoccupent le mouvement des Forces vives de la nation (F24). En conférence de presse hier, mercredi 29 novembre, la plateforme d’opposition a fixé des conditions pour un scrutin sans contestations. «Il faut une mise à disposition des candidats du code source du logiciel, avec possibilité de s’assurer à tout moment que le logiciel n’a pas été modifié. Sur le fichier électoral, il faut permettre aux candidats et aux observateurs un accès permanent direct et illimité au fichier électoral, à tous les stades. Il faut afficher les listes provisoires dans les communes, pour donner aux électeurs la possibilité de vérifier leur présence, la conformité de leurs données (…) La publication de la liste du nombre et de la localisation des bureaux de vote doit se faire à temps », a fait savoir le coordonnateur du F24, Mamadou Mbodj.
Pour le mouvement des Forces vives de la Nation, il y a lieu également de faire un « appel d’offres international transparent pour l’achat d’une encre indélébile certifiée, avec possibilité de contrôle public aléatoire à tous les stades», de retirer le «décret illégal n°2023-2152» et de «désigner des membres de la CENA selon les dispositions légales». Parmi les conditions fixées par le F24, figure la « nomination d’une personnalité non partisane et consensuelle pour organiser l’élection présidentielle de 2024 ». En effet, si le F24 pose autant d’exigences pour une élection transparente et apaisée, c’est parce qu’il dit constater beaucoup « d’irrégularités » dans le processus électoral. « L’analyse du processus en cours fonde préoccupations et inquiétudes en raison de plusieurs facteurs. D’abord la durée très courte de la révision des listes électorales induisant une exclusion délibérée de nombreux primo votants. Il y a la désignation illégale et partisane des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA). Il y a la numérotation inédite des fiches de parrainage. Il y a des clés USB défectueuses. Il y a un fichier électoral consolidé non disponible mais il y a le comportement de fonctionnaires aux ordres refusant d’appliquer la loi où se rendant complices de la sélection de candidats », a souligné Mamadou Mbodj.
Face à ces « irrégularités» qui peuvent entacher les élections, le F24 a ainsi décidé de sécuriser le système électoral. « D’ores et déjà, F24 met à la disposition des candidats un logiciel permettant de vérifier et de procéder au dédoublonnage externe de sorte qu’il y ait point de doublons externes entre les différents candidats membres de F24 », confie le coordonnateur de la plateforme. Il indique que des « dispositions sont prises pour une maitrise de la carte électorale afin de garantir une représentation fiable dans tous les bureaux de vote sur l’étendue du territoire national».