SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 février 2025
PARRAINAGE, LA SOLUTION DU F24 POUR ÉVITER LES DOUBLONS
"D’ores et déjà F24 met à la disposition des candidats un logiciel permettant de vérifier et de procéder au dédoublonnage externe de sorte qu’il n’y ait point de doublons externes entre les différents candidats membres de F24."
En perspective de la présidentielle de février 2024, le F24 a fait montre de ses préoccupations relativement à la sincérité et à la transparence de cette élection. En marge d’une conférence de presse, Mamadou Mbodji, coordonnateur de ladite plateforme a commencé par rappelé que : « l’analyse du processus en cours fonde préoccupations et inquiétudes en raison de la durée trop courte de la révision des listes électorales induisant une exclusion délibérée de nombreux primo-votants, de la désignation illégale et partisane des membres de la CENA, de la numérotation inédite des fiches de parrainage, clés USB défectueuses, du fichier électoral consolidé non disponible, du comportement de fonctionnaires aux ordres refusant d’appliquer la loi, ou se rendant complices de la sélection des candidats … ». Pourtant, dit-il, il ne fait pas de doute qu’un processus biaisé et piégé en amont ne pourra que fausser le résultat du scrutin et déboucher inéluctablement sur des contestations violentes.
Poursuivant, il ajoute que le climat social délétère qui prévaut depuis mars 2021 est suffisamment conflictogène et tout doit être mis en œuvre pour – non pas attiser mais – apaiser afin de contribuer à cet apaisement, gage d’une paix civile durable. « F24 et les candidats qui en sont membres demandent à tous ceux qui ne veulent pas se rendre complices d’un contentieux post électoral mortifère, de s’impliquer dans la réalisation des recommandations de la Misson d’observation du processus électoral (rapport juin 2021).
Par ailleurs, Mamadou Mbodji indique qu’en tout état de cause, les travaux sur le processus électoral ont permis à F24 de prendre des dispositions anticipatoires à même de sécuriser le scrutin, ce qui passe d’abord par une mutualisation des ressources humaines, financières et techniques de ses parties prenantes. « D’ores et déjà F24 met à la disposition des candidats un logiciel permettant de vérifier et de procéder au dédoublonnage externe de sorte qu’il n’y ait point de doublons externes entre les différents candidats membres de F24. Les dispositions sont également prises pour une maitrise de la carte électorale afin de garantir une représentation fiable dans tous les bureaux de vote sur l’étendue du territoire ; enfin, de procéder de manière précise et autonome au recensement des votes et à la compilation des résultats à temps ». Toutefois, le F24 réaffirme son attachement indéfectible à l’organisation d’une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée en 2024. À cet effet, la plateforme invite le Président Macky Sall à privilégier la concertation sur le processus et exhorte les citoyens à rester vigilants et mobilisés pour le triomphe de la vérité et la préservation de la stabilité dans notre pays.
Auparavant, les membres du F24 ont exigé la libération des détenus Alioune Sané, Pape Abdoulaye Touré et Mamadou Ndiaye de la société civile, mais aussi Ousmane Sonko, Cheikh Oumar Diagne et Bassirou Diomaye Faye candidats à la présidentielle de 2024.
LA DATE D’ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA SUPPRESSION DE LA 3E TRANCHE DU WOYOFAL CONNUE
Pour se conformer à la décision du Gouvernement de supprimer la troisième tranche du Woyofal, Senelec a soumis au régulateur une nouvelle grille tarifaire qui pourrait être « applicable et effective à partir du 1er décembre ».
Pour se conformer à la décision du Gouvernement de supprimer la troisième tranche du Woyofal, Senelec a soumis au régulateur une nouvelle grille tarifaire qui pourrait être « applicable et effective à partir du 1er décembre », annonce son Directeur général, Papa Mademba Bitèye.
Face aux députés, le 25 novembre, le Ministre du Pétrole et des Énergies avait annoncé la suppression de la troisième tranche du Woyofal « avec effet immédiat ». Une annonce accueillie avec joie par certains consommateurs, mais dont beaucoup ignorent les modalités pratiques. Interrogé par la Rts dans le Journal télévisé de 20h d’hier soir, le Directeur général de Senelec a apporté quelques éclairages. Papa Mademba Bitèye annonce ainsi la mise au point d’une nouvelle grille tarifaire. « Senelec a élaboré une nouvelle grille qui correspond à cette décision et l’a soumise au régulateur [la Commission de régulation du secteur de l’énergie, Crse] pour validation. Maintenant, nous attendons sa décision. Et à partir de ce moment, nous allons l’appliquer », explique M. Bitèye. Il espère que cette décision pourrait être « applicable et effective à partir du 1er décembre ». Le Dg de Senelec justifie la suppression de la troisième tranche par le souci de soulager les unités productives (les boulangeries, menuisiers, tailleurs, commerces…) qui utilisent le Woyofal.
Contactée par « Le Soleil », la cellule de communication de Senelec explique que cette suppression de la troisième tranche vient soulager les usagers de l’électricité en ce sens qu’elle permet aux clients domestiques dont la consommation est supérieure à 250 kilowattheures (kWh) de rester dans le tarif de la deuxième tranche qui est de 136 FCfa au lieu de 149 FCfa, soit un gain de plus de 13 FCfa sur chaque kWh. Autrement dit, les clients qui consomment jusqu’à la 3ème tranche paieront cette énergie au coût de la 2ème tranche. « Donc, tous les clients domestiques et professionnels paieront leur consommation de la 3ème tranche au prix de la 2e tranche : tel est le principal avantage pour les clients de cette tranche », précise la source. Et vu le nombre de clients concernés (1 672 852 clients utilisent le Woyofal à fin octobre 2023), « c’est une importante somme d’argent que le Gouvernement va devoir encore supporter pour le consommateur. Ceci, en plus de la subvention déjà faite pour la tranche sociale », estime la Senelec sans avancer un montant précis.
À noter que la 1ère tranche va de 0 à 150 kWh, la 2e, de 151 à 250 kWh et la 3e tranche, au-delà des 250 kWh. Toutefois, le client situé dans la catégorie Domestique petite puissance (Dpp) peut atteindre la troisième tranche à partir de 250 kWh, celui de la catégorie Domestique moyenne puissance (Dmp) au-delà de 300 kWh, mais pour les clients professionnels, la troisième tranche commence à partir de 500 kWh, qu’ils soient en petite ou moyenne puissance.
CAN-BILLETTERIE HYBRIDE, MARCHÉ NOIR... JANVIER KOUAKOU DIT TOUT
Le chef du département billetterie du COCAN, s'est exprimé sur le mécanisme mis en place, pour la vente des tickets pendant la Coupe d'Afrique des Nations de football prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire.
iGFM (Dakar) Germe Janvier KOUAKOU, chef du département billetterie du COCAN, s'est exprimé sur le mécanisme mis en place, pour la vente des tickets pendant la Coupe d'Afrique des Nations de football prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. C'est lors d'une interview avec cocan2023.ci.
Où en est-on avec la billetterie?
Le Département Billetterie est prêt à déployer la billetterie hybride qu’elle a promis et qui sera une grande première dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations. On aura ainsi des tickets physiques et des tickets numériques. C’est un défi que nous nous fixé et nous sommes heureux de l’avoir relevé.
Concrètement, comment cela va-t-il se traduire?
Pour éviter les bousculades et les attroupements, les tickets ne seront pas vendus sur les stades, mais en dehors. Pour les tickets physiques, nous aurons des box comme canaux de distribution. L’acheteur qui s’y rend devra décliner son identité, son numéro de téléphone et son lieu de résidence.
Où ces box seront-ils disponibles?
Ils seront installés dans les villes hôtes de la compétition: Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro. Leur implantation exacte se fera de concert avec les services techniques de la mairie.
Outre les box, il y a quelques administrations (mairies, bureaux de sous-préfecture, notamment) qui seront des lieux de vente.
Au niveau d’Abidjan, d’autres lieux ont été ciblés pour accueillir des box. Leur liste sera communiquée en temps opportun.
Combien de tickets peut se permettre chaque acheteur?
Pas plus de six par match et pas plus de 30 sur toute la compétition! L’achat en ligne se fait par carte de crédit visa.
Une disposition spéciale est-elle prévue pour les entreprises et collectivités appelées à s’investir pour assurer le succès populaire de la compétition en offrant des tickets au public?
Les entreprises et collectivités sont considérées comme des personnes morales pour lesquelles il est prévu des tickets dits groupés. Elles doivent en faire la demande à valider par le Département Billetterie du COCAN et la CAF.
Cela n’ouvrirait-il pas une porte aux acteurs du marché noir tant redouté?
Nous avons anticipé sur cette probabilité. Si elle advenait, il nous sera facile de remonter la filière à partir du numéro de série du billet incriminant.
L’achat des tickets peut-il se faire sur le long terme ou match par match?
Dès que la mise en ligne a été faite, toute personne qui le désire a la latitude d’acheter son ou ses tickets depuis le match d’ouverture jusqu’à la finale.
LA GAUCHE EUROPÉENNE FUSTIGE LE RÉGIME DE MACKY SALL
Alors qu'une jeune Française est emprisonnée au Sénégal pour avoir manifesté, le Parti de la gauche européenne monte au créneau contre le président de la République accusé entre autres d'affaiblir la protection des droits humains
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 29/11/2023
Dans un communiqué cinglant publié mercredi 29 novembre 2023, le Parti de la gauche européenne (PGE) charge durement le régime sénégalais après l'arrestation de Coline Fay. Cette militante française de 26 ans est emprisonnée depuis le 24 novembre pour avoir participé à une manifestation pacifique.
Le PGE dit sa "profonde préoccupation" face à cette détention, estimant que Coline Fay et ses co-accusés se sont vu reprocher d'avoir "exercé leur droit fondamental" à manifester de manière non-violente. Une atteinte grave aux "libertés civiles et politiques" dans un contexte où "la démocratie est malmenée" au Sénégal selon l'organisation.
Cette répression s'inscrit dans une "affaiblissement de la protection des droits humains" pointé du doigt par Amnesty International. Selon l'ONG, le régime de Macky Sall réprime actuellement "la liberté d'expression, les manifestations de l'opposition et les victimes de violations".
Dénonçant une "violation flagrante" des libertés, le PGE exige la "libération immédiate" de Coline Fay et des détenus politiques du pays. Car en emprisonnant des voix dissidentes, le régime "compromet gravement les principes démocratiques", fustige la gauche européenne.
Alarmée par le "silence" coupable de l'UE, elle demande une position "ferme" pour le respect des droits au Sénégal. Et appelle la France et les pays européens à mettre leur "pression" sur le gouvernement de Macky Sall afin que "cesse cette répression injustifiée".
BARGNY, UNE PIROGUE PORTÉE DISPARUE DEPUIS LE 31 OCTOBRE
L’émigration irrégulière continue de faire des ravages. Une pirogue qui a pris départ à Bargny le 31 octobre 2023 reste introuvable jusqu’à ce jour.
L’émigration irrégulière continue de faire des ravages. Une pirogue qui a pris départ à Bargny le 31 octobre 2023 reste introuvable jusqu’à ce jour. Partis trouver de meilleures conditions de vie en Europe, des jeunes sont portés disparus depuis bientôt un mois. L’embarcation avait à son bord 173 jeunes. Selon les familles des jeunes qui ont fait face à la presse, l’inquiétude grandit de jour en jour.
Ainsi, elles demandent aux autorités de faire le nécessaire afin que leurs mères sachent s’ils sont encore vivants ou pas.
Par Mohamed GUEYE
REVOIR L’AMENAGEMENT DE NOS VILLES
Les rapports des corps de contrôle financier mettent en avant le boom immobilier qui saisit le Sénégal, comme étant un élément de blanchiment d’argent. La configuration spatiale de la capitale presqu’île fait que, faute de place, les immeubles poussent ..
Depuis des années, les rapports des corps de contrôle financier, mettent en avant le boom immobilier qui saisit le Sénégal, comme étant un élément de blanchiment d’argent. Des dossiers ont même atterri sur la table du procureur. Cela n’empêche pas les villas de se transformer en gratte-ciel à Dakar et ses quartiers résidentiels. La configuration spatiale de la capitale presqu’île fait que, faute de place, les immeubles poussent de plus en plus haut, même dans des quartiers dits populaires.
Cela a un effet sur l’aménagement du territoire. La demande est si forte sur le foncier urbain, que des ménages moins aisés de la Médina, de Grand-Dakar, des Hlm GrandYoff et j’en passe, vendent leurs parcelles et se cherchent un logement dans la plus lointaine banlieue, dans les communes du département de Rufisque, ou même plus loin. Avec les autoroutes à péage, Illa Touba et Autoroute de l’avenir, les distances ont été fortement raccourcies, cela avec l’appoint du Train express régional (Ter). Ces nouvelles habitations en hauteur sont fortement recherchées par ceux qui peuvent se le permettre, car elles leur permettent de résider non loin des centres de décision et des milieux des affaires. Malheureusement, il ne semble pas que les pouvoirs publics aient tenu compte de la nouvelle configuration que cela entraîne.
Dakar est connue, depuis les indépendances, pour l’étroitesse de ses rues. Quand les habitations ne dépassaient pas les R+1, les familles disposaient de cours spacieuses pour les loisirs, et les fonctionnaires pouvaient facilement garer leur véhicule, pour ceux qui en avaient. Avec les nouvelles concentrations, la naissance de nouveaux quartiers à l’aménagement précaire, les ruelles non goudronnées sont devenues banales, même dans de beaux quartiers. Les voies sont tracées selon les caprices des riverains dont peu respectent le plan originel. Cela donne des chemins où deux véhicules ne peuvent pas se croiser de front sans que l’une ne se pousse de côté. Quant aux piétons, quand les trottoirs existent, ils doivent les céder aux véhicules en stationnement, ou à des vendeurs de rue. Et les piétons se retrouvent à slalomer entre les véhicules en circulation.
S’il ne s’agissait que de cela encore… Le plus grave est que ces nouvelles habitations n’ont pas incité les aménagistes ou les pouvoirs publics à redimensionner les systèmes d’assainissement et d’évacuation des eaux usées à la mesure des nouveaux habitants. Pas étonnant que l’on voie, dans des quartiers dits chics, des égouts qui pètent et laissent échapper parfois pendant plusieurs jours, leur contenu sur la chaussée.
Tout cela se passe au vu et au su des autorités compétentes dont on ne voit pas les mesures qu’elles prennent pour améliorer les choses. La conséquence en est qu’au moment où Dakar devait s’embellir de toutes les nouvelles constructions et de nouvelles artères qui sortent de terre, la circulation y est infernale et la vie de plus en plus coûteuse. Dans chaque rue ou presque, des jeunes gens de tous âges jouent à la balle à leurs moments de loisir, rendant encore plus difficiles la circulation automobile et la cohabitation entre voisins. La faute étant aux grands architectes qui cherchent à faire disparaître toute végétation de la capitale. Les espaces verts semblent être prohibés. Si les riverains manquent de vigilance, les promoteurs qui ont vendu les terrains, sont les premiers à vouloir transformer les espaces publics en terrains à vendre. Des cas sont tellement nombreux qu’il serait inutile de les énumérer ici.
Et il semble difficile de leur faire le reproche, quand les pouvoirs publics ne donnent pas le bon exemple en ce domaine. Il suffit de prendre la «nouvelle ville de Diamniadio» pour voir que l’Etat ne fait pas mieux que les privés en la matière. Etablie de part et d’autre d’une autoroute à très grande vitesse, Diamniadio n’a compté pendant plusieurs années, qu’une seule passerelle pour relier les deux côtés. D’ailleurs, la seconde passerelle n’est toujours pas achevée. Comme ne sont pas terminés les travaux de Vrd. Ce qui fait que sur certains grands immeubles de la «ville», les occupants sont encore obligés de faire appel à des camions citernes pour vider leurs fosses septiques. Et personne ne se pose la question de savoir où ces camions vont vider leur contenu, puisqu’il n’y a pas de station de transformation dans la zone, hormis celle de Cambérène, qui a déjà atteint son niveau de saturation. Pourtant, il suffirait de s’éloigner de quelques mètres dans la broussaille alentour pour voir ce que deviennent ces détritus déposés à l’air libre, avec les effets que l’on peut imaginer sur la santé des riverains.
Nous parlions d’asphalte et de goudron pour Dakar, un peu plus haut. A Diamniadio également, en dehors de larges artères que les regards des autorités croisent en se rendant au Cicad, les voies asphaltées se comptent sur les doigts d’une main. De même que le réseau électrique, pour une ville appelée à se développer, dépend encore de la centrale de Rufisque, qui suffit à peine pour cette cité. On peut se demander à quel point ces manquements jouent dans le retard enregistré dans l’expansion et le développement de la fameuse nouvelle ville. Manquements auxquels il faudrait ajouter, pour les habitants, le manque de système scolaire pour leurs enfants, l’inexistence de commerce de proximité pour les ménagères, un système de santé, ou même… un cimetière. D’autant plus que, en attendant le gaz, ils peuvent inhaler les émanations de la centrale à charbon de Bargny, située à moins de 2 km à vol d’oiseau. Le Sénégal compterait actuellement un peu plus de 18 millions d’habitants, très jeunes en majorité. Les problèmes notés ici vont aller croissant dans les années à venir, quand ces jeunes atteindront l’âge adulte. Va-t-on les laisser les résoudre en ce moment, alors qu’ils devraient plutôt s’occuper des générations à venir après eux ? La responsabilité des Etats est de favoriser l’embellissement du cadre de vie des populations, pour leur permettre de travailler et de bénéficier des moments de loisir. Notre cadre de vie pour le moment à Dakar, tourne plutôt au cadre de stress.
LE SECTEUR DE LA JUSTICE À NOUVEAU PARALYSÉ
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décrété, hier, un nouveau mot d’ordre de 48 heures de grève, à compter de ce mercredi 29 novembre 2023.
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a décrété, hier, un nouveau mot d’ordre de 48 heures de grève, à compter de ce mercredi 29 novembre 2023. A travers cette décision, le bureau exécutif national invite les usagers du service public de la justice à prendre leurs dispositions les 29 et 30 novembre 2023. «Le Sytjust exercera son droit de grève en réaction à la posture de sabotage adoptée par le ministre de la Fonction publique à l’encontre des efforts consentis par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice qui s’est inscrit dans une dynamique de faire cesser le préjudice subi par les travailleurs de la justice et le désordre statutaire qui commence à gagner le corps des greffiers», lit-on dans un communiqué.
Selon les syndicalistes, «cette situation difficile découle de la falsification du projet de décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice, adopté par le conseil des ministres le 25 juillet 2018, perpétrée par des juristes de l’entourage du ministre de la Fonction publique». «Le ministre de la Fonction publique, qui affiche clairement un manque d’autorité vis-à-vis de certains de ses collaborateurs, est l’unique responsable de la crise et de la perte de sérénité qui sont en train de faire leur lit dans le service public de la justice», dénoncent-ils. Les grévistes indiquent que «face à cette attitude du ministre de la Fonction publique, il est urgent que le président de la République, garant du fonctionnement des institutions, reprenne les choses en main pour que le service public de la justice soit exempt de dysfonctionnement».
LA CLÉ DU QG DE BASSIROU DIOMAYE FAYE ENTRE LES MAINS DE LA POLICE
Le candidat du Pastef est dans le collimateur des forces de l’ordre. Ce mardi 28 novembre, la police a fait une descente inopinée au quartier général des partisans de Bassirou Diomaye Faye sis à Pikine
Le candidat du Pastef est dans le collimateur des forces de l’ordre. Ce mardi 28 novembre, la police a fait une descente inopinée au quartier général des partisans de Bassirou Diomaye Faye sis à Pikine.
Les limiers ont arrêté trois personnes avant de les libérer. Cependant, selon les militants du candidat, les éléments de la police qui ont fait la descente au QG ont emporté avec eux les clés du bâtiment.
Par ailleurs, ils ont montré leur inquiétude quant aux fiches de parrainage déjà remplies et qui sont à l’intérieur.
APRÈS KARIM WADE, SERIGNE BARA DOLLY DÉPOSE 30 MILLIONS DE CAUTION
le leader du mouvement ‘Nekal fi Askan’ a franchi une autre étape dans cette perspective. Il a déposé sa caution de 30 millions de F CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Candidat à l’élection présidentielle de 2024, le leader du mouvement ‘Nekal fi Askan’ a franchi une autre étape dans cette perspective. Il a déposé sa caution de 30 millions de F CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) ce mardi 28 novembre.
A l’en croire, l’étape du parrainage est juste une formalité pour lui. Il est le candidat dont le Sénégal a besoin pour se développer à travers son programme 1.5.5.
Par ailleurs, le député Cheikh Bara Dolly déplore la floraison de candidatures qui, selon lui, est une « fantaisie ».
LA DEMANDE DE DÉTHIÉ FALL APRÈS SA RENCONTRE AVEC SONKO
Ce mercredi 29 novembre, c’est le président du PRP et membre de Yewwi Askan Wi, qui a rendu visite Ousmane Sonko
Les leaders et alliés politiques du maire de Ziguinchor font, depuis quelques jours, un ballet à la maison d’arrêt du cap manuel. Ce mercredi 29 novembre, c’est le président du PRP et membre de Yewwi Askan Wi, qui a rendu visite Ousmane Sonko.
« Ce mercredi 29 novembre 2023, nous avons rendu visite à notre frère et ami, le président Ousmane Sonko, à la M.A.C. de Cap Manuel. Je loue sa grande sérénité et haute dignité face à cette épreuve. Sa place n’est pas la prison et je demande au président Macky Sall d’œuvrer immédiatement à sa libération », écrit Déthié Fall sur sa page Facebook.
Par ailleurs, Déthié Fall a réitéré son «total et indéfectible soutien et milite pour une élection présidentielle inclusive et transparente qui verra la participation de tous dont le président Ousmane Sonko».