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24 février 2025
LES SUJETS POLITIQUES ET LE FORUM INTERNATIONAL DE DAKAR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 29 Novembre 2023 s'intéressent aux sujets politiques dont les travaux du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique
Dakar, 29 nov (APS) – Les sujets politiques, dont les travaux du neuvième Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, dominent la livraison des quotidiens de ce mercredi.
Plusieurs journaux annoncent le dépôt d’un rabat d’arrêt des avocats d’Ousmane Sonko auprès de la Cour suprême en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant du fichier électoral.
‘’La décision rendue le 17 novembre souffre de […] graves irrégularités’’, note Vox Populi en citant Me Saïd Larifou, l’un des avocats de M. Sonko.
Le journal parle de la décision de la Cour suprême qui, saisie par les conseils de l’opposant, a renvoyé les deux parties, l’État du Sénégal et Ousmane Sonko, devant le tribunal hors classe de Dakar, le chargeant de les juger.
La haute juridiction a cassé et annulé le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), lequel avait annulé la radiation de l’opposant et ordonné sa réintégration dans le fichier électoral.
‘’Le dossier va atterrir devant les chambres réunies de la Cour suprême’’ en raison du dépôt du rabat d’arrêt, explique Libération.
Le même journal signale que les chambres de la haute juridiction se réunissent ‘’très rarement’’, alors que les avocats de l’opposant exigent qu’une ‘’décision’’ soit prise ‘’le plus vite possible’’.
‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’
Kritik’ évoque la collecte des parrainages en vue de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat de Pastef – le parti politique de M. Sonko dissous par le président de la République – par quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko.
‘’Les opportunistes, qui lorgnaient l’électorat de Pastef, peuvent déchanter’’, puisque les militants de cette formation politique dissoute ne voteront que pour le leader désigné, au cas où M. Sonko ne participe pas au scrutin.
‘’Ousmane Sonko a emprunté le même chemin que Khalifa Sall’’, lequel ‘’avait déposé un rabat d’arrêt que la Cour suprême a rejeté’’, commente Bés Bi Le Jour, laissant entendre que cette voie ne serait pas salutaire.
Il y a quelques années, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade avaient recouru au rabat d’arrêt, dans des procès les opposant à l’État, sans obtenir gain de cause, rappelle-t-il.
‘’L’absence de l’un des membres de la composition de l’audience de la chambre administrative de la Cour suprême […] a motivé […] les avocats d’Ousmane Sonko a déposer un rabat d’arrêt’’, lit-on dans Le Quotidien.
Comme l’affirme Me Larifou, il existe, selon Le Quotidien, d’autres raisons pour lesquelles les avocats d’Ousmane Sonko ont recouru à ce moyen.
Sud Quotidien considère le rabat d’arrêt déposé à la Cour suprême comme ‘’la dernière carte’’ d’Ousmane Sonko.
‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires’’
L’opposant Cheikh Bamba Dièye dénonce l’engagement politique des gestionnaires des régies financières de l’État. ‘’Comment est-ce que vous pouvez gérer une régie financière, avoir un devoir de redevabilité […] et être partisan ?’’ se demande-t-il, ajoutant : ‘’Nous avons […] 300 milliardaires qui sont des fonctionnaires.’’
Le Témoin Quotidien évoque le programme du candidat et ancien ministre Alioune Sarr. Il a fait la promesse de ne pas diriger le Conseil supérieur de la magistrature, s’il est élu président de la République.
M. Sarr s’engage à faire en sorte que le chef de l’État ne soit plus autorisé à diriger un parti politique.
‘’La recherche de la paix s’accompagne d’une redistribution des ressources en commun. C’est l’un des engagements que l’on peut tirer d’un panel sur la gouvernance des ressources naturelles en Afrique, lors du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité’’, rapporte EnQuête.
Des officiers généraux ont pris part à cette rencontre internationale au cours de laquelle ils se sont prononcés en faveur de la limitation des mandats présidentiels en Afrique, selon L’As. ‘’Le mandat unique peut être une bonne solution’’, a dit l’un d’eux.
La Force africaine en attente, créée par l’Union africaine en vue du maintien de la paix dans les pays instables du continent, va ‘’bientôt’’ déployer une unité dédiée à la sécurité des frontières, selon Le Soleil.
‘’Lancée en 2002 pour servir de bras armé à l’Union africaine, cette force militaire peine à décoller et à être opérationnelle’’, observe-t-il.
LE CANDIDAT ALIOUNE SARR A DEVOILE SON PROGRAMME DE «TRES PROFONDES RUPTURES» ET DE «REFORMES MAJEURES»
Six mois après l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain, le président de la coalition « Alioune président « Cap 2024», a présenté, hier, son programme politique à la presse.
Six mois après l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain, le président de la coalition « Alioune président « Cap 2024», a présenté, hier, son programme politique à la presse. L’ancien ministre du Tourisme et des Transports aériens dit avoir rencontré les Sénégalais des profondeurs pour s’enquérir des problèmes qu’ils rencontrent. L’ancien « progressiste » promet ainsi de mettre fin à leurs souffrances une fois élu président au soir du 25 février prochain.
« Ainsi, répondant à ces appels, j’ai fait plusieurs fois le tour de notre pays et la diaspora à la rencontre de nos compatriotes. Au cours de ce périple d’échanges citoyens, j’ai rencontré nos compatriotes, jeunes, femmes, enfants, adultes, citadins comme ruraux, travailleurs comme chômeurs. Oui, nous avons entendu leur cri du cœur. (...) Dans le Dandemayo à Matam, accompagné de Ouleye, j’ai rencontré des femmes agricultrices qui ont des problèmes de panneaux scolaires et d’accès à l’eau productive et à l’eau potable. Elles veulent des puits. A Paris, j’ai rencontré, dans le 18ème arrondissement, la restauratrice Ndèye Coumba qui m’a manifesté sa colère d’avoir l’impression d’être abandonnée par son pays », a indiqué le candidat déclaré à la présidentielle 2024 au cours de la présentation de son programme politique à la presse. D’après l’ancien camarade de Moustapha Niasse—il était l’un des plus hauts responsables de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP —, le Sénégal est à un tournant décisif de son avenir dans un contexte national de tension politique réelle, de renchérissement du coût de la vie où les incertitudes bousculent les certitudes établies, un contexte aggravé par une crise multiforme induite par les effets de la géopolitique mondiale.
« L’heure de rupture a sonné « clame Alioune Sarr
Alioune Sarr reconnaît les mérites des différents chefs d’État qui se sont succédé à la tête de notre pays concernant la construction de la démocratie et les acquis obtenus par notre pays dans ce domaine. Toutefois, il estime qu’il ne s’agit plus de faire dans la continuité ni de faire de la continuité mais plutôt de procéder à de très profondes ruptures et des réformes majeures. Des réformes institutionnelles, économiques, sociales et politiques. A l’en croire, un nouveau cap devra être franchi dans une démarche irréversible sans laquelle nous courons le risque d’une crise majeure pour notre pays. « Pour notre génération née après les indépendances, ces ruptures sont indispensables et appellent à une inversion des paradigmes qui ont prévalu dans la conduite de nos politiques nationales depuis l’avènement de notre souveraineté nationale » a ajouté l’ancien ministre du Commerce puis des Transports aériens.
L’exploitation des ressources naturelles et assistance médicale !
S’il est élu Président de la République au soir du 25 février 2024, M. Alioune Sarr promet de soumettre au Parlement une loi d’orientation destinée à rendre obligatoire la transformation sur le sol du Sénégal de toutes les ressources naturelles, minières, énergétiques extraites de notre sous-sol. Cela concernera le raffinage de l’or à Kédougou qui sera un comptoir international pour l’or, l’exploitation du fer de la Falémé qui fera, selon lui, de la région de Tambacounda une région sidérurgique majeure et de montage de véhicules et de matériels électroménagers. L’accès médical aux couches vulnérables préoccupe aussi le président de « Cap 2024 ». A ce sujet, il promet que chaque Sénégalais pourra se soigner sans aucun paiement préalable grâce à une assurance et une assistance médicale obligatoire dont bénéficiera chaque Sénégalais. Cette assurance, à l’en croire, sera financée, d’une part, par une partie de nos ressources publiques qui sera inscrite dans la Loi des finances, la contribution des collectivités locales et des entreprises employeurs, mais aussi par une partie des intérêts financiers générés par le placement intelligent de nos ressources en hydrocarbures et par de nouvelles ressources qui seront générées par la taxe carbone qui sera instaurée selon le principe pollueur-payeur.
Les réformes du Cap 2024 sur le plan institutionnel et social
Last but not least, Alioune Sarr promet de faire en sorte que chaque jeune Sénégalais qui dispose de revenus puisse, à partir de 25 ans, accéder à un logement à travers les vastes programmes de logements sociaux qu’il mettra en place. « Sur le plan institutionnel, nous avons tous constaté le temps et les énormes ressources perdus par notre pays dans les débats stériles sur le 3e mandat. Si je suis élu Président de la République en février 2024, ces débats n’existeront plus. Je proposerai une incompatibilité entre les fonctions de Président de la République et le statut de Chef de parti ou de coalition de partis politiques. Notre conviction est que l’Etat doit être au-dessus des organisations partisanes pour des raisons que nous connaissons tous. Je proposerai aussi que le Président de la République ne préside plus le Conseil supérieur de la Magistrature pour renforcer l’indépendance de notre justice. Je proposerai la création d’une Cour Constitutionnelle qui sera la clef de voûte de nos institutions, dont le Président, qui sera élu par ses pairs, présidera le Conseil supérieur de la Magistrature » a encore promis le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, Alioune Sarr, acclamé par une forte assistance composée de ses supporters.
KEEMTAAN GI – INCERTITUDE
A moins de trois mois de la présidentielle, c’est toujours l’incertitude. Personne ne sait à quelle sauce ce beau peuple sera bouffé dans un contexte inédit où le président sortant ne sera pas sur la ligne de départ. Il sera arbitre d’une compétition dans laquelle il sera également partie prenante à travers son poulain qu’il aura à cœur de faire gagner par tous les moyens pour préserver ses arrières. Personne ne peut faire de pronostic entre les forces qui seront en présence dans une démocratie tropicale où les sondages d’opinion sont interdits. Sans compter qu’à trois mois de cette mère des batailles électorales, on ne sait toujours pas qui s’alignera sur la ligne de départ. Seule certitude, ce qui reste de la coalition au pouvoir aura un candidat. Une équipe sélectionnée en dehors de l’armée mexicaine est en train de baliser le chemin à ce candidat, lui déroulant le tapis rouge. Il a déjà fait exploser les compteurs des parrainages, pendant que des flagorneurs vendent le produit. Un bouquin dans un pays où personne ne lit lui est dédié pour lui lustrer le portrait et détruire l’image de milliardaire que le commun de nos compatriotes se fait du mec. Un fonctionnaire multimilliardaire, cela ne se voit que dans nos démocraties tropicales ! Le silence le plus bruyant provient de celui qui disait être né pour devenir président. Le pauvre ! Personne ne l’entend. Ni lui ni ses lieutenants d’ailleurs qui sont aphones et semblent avoir déserté le combat politique. Il y a aussi le fils de l’autre. On nous a tellement annoncé son retour d’exil forcé que personne n’y croit plus. Même après que ses camarades ont déposé sa caution pour la présidentielle, y a toujours des gens qui restent sceptiques quant à ce retour toujours annoncé et jamais effectif. Une véritable Arlésienne ! Quand il débarquera dans ce charmant pays qui marche sur la tête depuis mars 2021, il pourrait bien être une curiosité zoologique, ce fils de l’ex. Sa bonne dégaine en wolof sera également le sujet le plus discuté. Son compagnon d’infortune lors de la dernière présidentielle cherche, lui, à recoller les morceaux épars de la famille socialiste. Reste l’homme le plus attendu et désiré par des millions de Sénégalais et dont l’avenir pour cette présidentielle se joue à la Cour Suprême. En attendant de connaitre son sort, son ombre commence à importuner le pouvoir. A Pikine, une permanence où des jeunes membres du parti du banni tenaient leur rassemblement pour le parrainage a reçu la visite de la police. Trois jeunes gens ont été arrêtés puis libérés et la permanence fermée. Personne ne leur interdira certainement de se mettre à la devanture de ce siège. En attendant qu’on vienne leur coller les délits d’appel à l’insurrection, d’actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public et autres incriminations d’association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste ! Pourquoi donc pensez-vous au jeune « Sora le Révolutionnaire » envoyé en prison pour ces délits tant galvaudés que les Sénégalais les récitent désormais par cœur ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALLINSISTE SUR LA NECESSITE DE PACIFIER L’ESPACE UNIVERSITAIRE
La pacification de l’espace universitaire est une préoccupation forte du président de la République. Hier à Diamnadio, à l’occasion de l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, à l’Université Ahmadou Makhtar Mbow, il a assuré que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité dans les universités. Il a invité l’ensemble des acteurs à aider les autorités à pacifier ces espaces d’enseignement. ‘’Il faut que les étudiants, les enseignants nous aident pour pacifier l’espace universitaire. Nous allons prendre toutes les mesures pour sécuriser les universités. On met plus 26% du budget sur l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation. Est-ce qu’on va laisser ce secteur comme ça au nom de quelle liberté ? », s’est demandé le chef de l’Etat, invitant les acteurs du secteur à accompagner l’Etat. ‘’C’est en ce moment que le pays gagnera des dividendes. Quand il s’est agi de donner les moyens, on l’a fait. Quand on fait autant d’efforts, on ne s’attend pas à avoir un secteur en ébullition permanente, ce n’est pas possible. L’université n’est pas un espace de gladiateurs, c’est un espace de réflexion’’, a martelé Macky Sall. Haussant le ton devant un public attentif, il a asséné quelques vérités. ‘’Je n’ai pas peur des combats, je suis un politique. Quand il faut poser les problèmes, il faut le faire, nous sommes à l’université et c’est ici que je vais les poser. Aucun enseignant ne doit aller à un amphithéâtre avec la peur d’être agressé, ce n’est pas acceptable dans une université ; Aucun étudiant ne doit être inquiété dans l’espace universitaire. Et là vous avez un partenaire, l’Etat va mettre davantage de ressources’’, a tonné le chef de l’Etat.
APOLOGIE DES SERIES SCIENTIFIQUES
Restons à Diamnadio et avec le chef de l’Etat pour dire qu’il a profité de l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, à l’Université Ahmadou Makhtar Mbow pour faire l’apologie des séries scientifiques. Sur la nécessité d’orienter les étudiants vers les sciences, les mathématiques et les technologies, Macky Sall estime que ‘’l’Afrique a besoin de développer les sciences et la technologie ». Autrement, « nous serons à la traine avec l’avènement de l’intelligence artificielle. Il nous faut développer un capital humain de qualité. Je suis très engagé à mettre plus de ressources dans l’enseignement supérieur, mais nous sommes obligés d’être exigeants aussi avec des résultats. On ne peut pas mettre autant de ressources dans ce secteur sans exiger la qualité en retour’’, a martelé le chef de l’Etat Pour y arriver, il a invité à rééquilibrer la proportion des effectifs selon les filières. Quatre-vingt pour cent des étudiants sont dans les filières littéraires, ‘’c’est cela qu’il faut rééquilibrer’’, a-t-il précisé. Selon lui, « l’Afrique doit se donner les moyens d’employer un plus grand nombre de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens en vue de réaliser sa souveraineté sanitaire, alimentaire, énergétique, toutes les souverainetés ». Il faut dire qu’en marge de la Biennale, le Programme thématiques de recherche (PTR) ‘’Langues, sociétés, cultures et civilisations’’ a reçu le premier Prix Macky Sall pour la recherche du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cette distinction dotée d’un montant de 60 millions de francs CFA a été décernée au coordonnateur de ce PTR, le Pr Aimée Danielle Leou Koffi (Côte-d’Ivoire). Le deuxième prix, doté d’un montant de 25 millions de francs CFA est revenu au PTR ‘’Sécurité alimentaire & nutrition’’. Le troisième prix d’un montant de 15 millions de FCFA a été décerné au PTR « Gouvernance et développement’’. Le Prix Macky Sall pour la recherche est destiné à récompenser les chercheurs de l’espace Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), qui s’illustrent par des résultats de recherche innovants et à même d’apporter des réponses pour renforcer la résilience des États dans les différents secteurs de développement.
APR MATAM ME MALICK SALL REMET 46.814 PARRAINS POUR AMADOU BA
Me Malick Sall à la tête d’une forte délégation des Forces républicaines de Matam a remis hier au délégué national M. Abdoulaye Diagne un lot de 46.814 parrains pour le candidat de BBY Amadou Ba. La cérémonie s’est déroulée au siège de l’Alliance pour la République à Mermoz. Me Malick Sall ne s’est pas déplacé seul. Il avait mobilisé de grosses pointures de l’APR de Matam notamment le directeur général de l’ASER Baba Diallo, les maires de Bokidiawé, Thilogne, le député Kalidou WAGUE, Mamadou Elimane KANE et le Conseiller économique, social et environnemental, Sidy Kawory Dia, Abou DIALLO. Pr Ibrahima Ka et Harouna Diallo respectivement maires de Vélingara Ferlo et de Louguéré Thioly y étaient représentés. En sus des maires cités plus haut, de grands responsables politiques de Nguidjilogne, Dabia, Nabadji, Ogo (Matam), Ndendory, Seno Palel (Kanel) et de Ranérou Ferlo : MM. Daha Seck et Baba Diallo Dg Aser ; El Hadj Thimbo, Moussa SY et Cheikh Kassé ; Ousmane KANE et le député Ousmane BA, avaient aussi remis leurs lots de parrainages à Me Malick SALL et ont pris part à cette cérémonie de dépôt. D’autres grands responsables, hommes et femmes, jeunes et vieux et les principaux collaborateurs de Me SALL ainsi que des conseillers municipaux des cinq communes de la région de Matam étaient également e la partie.
DESCENTE A LA PERMANENCE DE BASSIROU DIOMAYE FAYE 3PERSONNES INTERPELLEES, PUIS LIBEREES
Que cherchait la Police jusqu’à faire une descente inopinée hier à Pikine au siège du candidat Bassirou Diomaye Faye ? En attendant la réponse, il faut dire hier que le siège départemental de Pastef de Pikine a été visité par les éléments de la Police de Pikine. Les lieux servaient de quartier général pour la collecte de parrainage du candidat Bassirou Diomaye Faye. La Police aurait confisqué des fiches de parrainage pour le compte du candidat Bassirou Diomaye Faye en prison actuellement et emporté les clés du siège. O3 individus El Hadji Loum, Amina Dicko et un certain Atoumane ont été interpellés. Ces derniers seront d’ailleurs libérés plus tard après interrogatoire sur instruction du Procureur de la République. Le responsable de Pastef Pikine Daouda Guèye a réclamé les clés de la permanence. Il a indiqué qu’avec ce qui s’est passé hier, ce sont des fiches de parrainage pour Bassirou Diomaye Faye qui ont été confisquées. « C’est un acte de forfaiture » dira-t-il.
ASSIMI GOITA REÇOIT UNE DELEGATION DE PASTEF
Pastef est connu pour avoir beaucoup de militants en dehors du pays, notamment en Europe. Mais, hier, c’est au Mali qu’une délégation de ce parti mois a été reçu par le premier des Maliens, le président de la transition Assimi Goita. Avec à sa tête le Docteur Dialo Blondin Diop, la délégation a remercié le président malien pour son soutien à la manifestation de la vérité à propos du militant sénégalais Oumar Blondin Diop tué dans une prison de l’île de Gorée en 1973, dans des conditions obscures. Les deux parties ont aussi évoqué un sujet concernant l’Alliance des Etats du Sahel (AES). ‘’L’AES est une initiative stratégique, un acte qui rappelle la Fédération du Mali. Sauf que les Français ont réussi à la saboter. La constitution de l’Alliance est une défaite politique majeure pour la France’’, a regretté Diop. Il reste persuadé que la nouvelle Alliance ne subira pas le même sort, ajoutant qu’il ne pense pas qu’ils pourront saboter l’AES puisque sa constitution est une défaite politique majeure pour le colonisateur. Il a rappelé la raclée que la France vient de connaître avec la prise de Kidal.
PRESIDENTIELLE SIX CANDIDATS DE LA GAUCHE SE CONCERTENT POUR UNE CANDIDATURE UNIQUE
Une candidature unique pour la Gauche pourrait être possible lors de la Présidentielle de février. En tout cas ce mercredi 29 novembre, six candidats déclarés de la Gauche ou proches de la Gauche (Babacar Diop Forces Démocratiques du Sénégal, Mamadou Diop Decroix, And Jef Parti africain pour la démocratie et le socialisme, Cheikh Tidiane Gadio, Mouvement panafricain et citoyen -luy JotJotna, ElHadj N’diaye Diodio, Taaru Senegaal, Taaru Afrik, Mouvement pour le socialisme autogestionnaire, Bouna Alboury Ndiaye, Rassemblement National Démocratique, El Hadj Ibrahima Sall, Parti Demain la République) ont décidé d’endosser le Projet de société de la Plateforme Progressiste Panafricaine Seen Egal-e Seen Égalité.
MEDIAS DISPARITION DE DEUX BELLES VOIX DE LA RADIO JOSEPH SANE ET IBRAHIMA SOLY MANDIANG
La presse nationale est doublement endeuillée ces jours-ci avec le décès de deux icônes de la Radio. Il s’agit d’abord de Joseph Sané, décédé le vendredi 24 novembre tandis que Ibrahima Soly Mandiang a quitté ce bas monde ce mardi 28 novembre. Ces deux grandes figures de la Radio, notamment la RTS, ne sont pas connues de la jeunesse actuelle. Et pourtant, elles ont marqué de leur empreinte la presse nationale des années 70-80 et 90. Elles étaient de très belles voix radiophoniques avec des timbres uniques. Elles ont la particularité d’avoir fait la quasi-totalité de leur carrière à Radio Sénégal. Joseph Sané a eu une brillante carrière radiophonique puisqu’il fut d’abord un journaliste de télévision à la BBC de Londres. Après la radio, il a été un pionnier de la télévision nationale naissante dans les années 70. Ibrahima Soly Mandiang, quant à lui, s’est illustré au niveau de la chaine nationale RTS 4 de Ziguinchor. Dans cette zone Sud, il a eu à former plusieurs générations de journalistes. Après sa retraite de la RTS, il est resté dans les médias du Sud en dirigeant la radio Kassumay Fm. Deux pertes immenses, donc, pour la presse nationale. La rédaction du Témoin présente aux familles des deux disparus ses sincères condoléances.
«LE SENEGAL S’ATTEND A DES JOUTES RELEVEES»
Privée du ticket qualificatif au tournoi de la qualification olympique, l’équipe nationale du Sénégal se projette vers l’Afrobasket 2025.
Ecarté du tournoi de qualification au JO 2024, le Sénégal se lance dans la préparation des qualifications à l’Afrobasket 2025. Le tirage qui a été effectué ce vendredi en Afrique du Sud le place dans le groupe C en compagnie du Cameroun qui l’avait éliminé au tournoi de pré-qualification olympique, le Rwanda, coaché par le Sénégalais Cheikh Sarr et un autre pays qui sortira des matchs de pré-Éliminatoires entre les Zones 3 et 4. Le directeur technique national a estimé que le Sénégal est averti et a d’ores et déjà pris les devants pour ces prochaines joutes qui, selon lui, vont être très relevées.
Privée du ticket qualificatif au tournoi de la qualification olympique, l’équipe nationale du Sénégal se projette vers l’Afrobasket 2025. Le tirage au sort des qualifications qui a été effectué vendredi dernier à Johannesburg (Afrique du Sud) le place dans le groupe D où il retrouve le Cameroun, le Rwanda et une équipe qui sera issue de la zone 3 et 4. Un groupe relevé selon le directeur technique national Raoul Toupane.
«Ce ne sera pas très facile parce que nous avons le Cameroun qui est une grande nation de basket. Donc, le Sénégal s’attend à des joutes vraiment relevées. En face, nous aurons aussi le Rwanda qui est la nation montante du basketball africain et qui sera un challenge très intéressant pour le Sénégal. Le coach Cheikh Sarr est là-bas et il se fera un malin plaisir de vouloir battre le Sénégal. Donc, nous sommes avertis dès le départ. Ce ne sera pas un match contre Cheikh Sarr mais ce sera une motivation supplémentaire pour Cheikh Sarr de vouloir bien faire. Mais, c’est à nous de prendre les devants pour ces rencontres» a-t-il réagi.
Pour technicien sénégalais, les chances de qualification du Sénégal restent intactes. «Nous avons des chances de qualification. C’est un groupe de quatre et les trois sont qualifiés. Sur deux matchs, on peut battre le Cameroun en aller comme en retour comme sur l’un des deux matchs. Le Rwanda est largement à notre portée mais il y a beaucoup de paramètres que personne ne maîtrise en ce moment. Ce sont la disponibilité des joueurs et l’état de forme de tous les joueurs. Il faudra faire attention. Sinon, les chances du Sénégal pour la qualification sont intactes», a-t-il indiqué. La FIBA informe que les qualifications à l’AfroBasket 2025, auront lieu en février et novembre prochains, dans des lieux qui seront dévoilés ultérieurement. La fenêtre de février 2024 verra l’entrée en lice des Groupes D, B et E, tandis que les Groupes C du Sénégal et A disputeront la fenêtre qualificative de novembre 2024.
CHERCHEURS ET SCIENTIFIQUES DE 21 PAYS AFRICAINS PARTAGENT LES ACQUIS
Saint-Louis : Réunion annuelle du projet Kafaci au niveau de AfricaRice - Lancé en 2017, ce projet KAFACI a permis l’homologation d’une trentaine de variétés de riz dans ces 21 pays dont le Sénégal
Le Centre pour le Riz en Afrique (AfricaRice) abrite depuis quelques jours la réunion annuelle du Projet KAFACI qui est financé par la République de Sud Coréenne. Il couvre 21 pays en Afrique qui sont tous représentés à cette rencontre. L’objectif est de partager les résultats et les acquis sur la modélisation de la sélection variétale en Afrique.
En effet, lancé en 2017, ce projet KAFACI a permis l’homologation d’une trentaine de variétés de riz dans ces 21 pays dont le Sénégal. C’est ce qu’a fait savoir le Directeur régional du Centre AfricaRice de Saint-Louis, Dr Mandiaye Diagne. Il révèle que 15 millions de tonnes de riz par an, sont produites par ces 21 pays africains qui sont accompagnés par la République de Corée du Sud dans le cadre de la mise en œuvre du Projet KAFACI. Ce dernier vise à accélérer le processus de développement variétal en Afrique. Cependant, la consommation annuelle de ces 21 pays est de 25 millions de tonnes de riz. «Si on prend l’ensemble de ces 21 pays africains, ils représentent 79% de la production de riz en Afrique subsaharienne. Ce qui veut dire que le riz est une spéculation importante dans ces 21 pays. Leur consommation moyenne annuelle depuis 2017 tourne autour de 25 millions de tonnes, soit un gap de 10 millions de tonnes que ces pays sont obligés d’importer», a confié Mandiaye Diagne. Il a fait part également de la nouvelle approche développée par ces chercheurs à travers ce projet KAFACI qui consiste à accélérer le processus de développement variétal. «Au lieu d’un cycle de 10 ans pour avoir une variété, maintenant au bout de 2 ans, on peut avoir une variété qui peut répondre aux besoins des consommateurs», a-t-il rappelé. Des projections sur diverses thématiques sont au menu de cette réunion annuelle où il est prévu également des descentes sur le terrain au niveau des centres d’AfricaRice de la région.
22,13% DES CAUSES D’EMPRISONNEMENT SONT DUES A L’INFANTICIDE
Femmes en conflit avec la loi - L’infanticide figure parmi les cinq (5) motifs d’incarcération des femmes au Sénégal, soit 22, 13% des causes d’emprisonnement
L’infanticide figure parmi les cinq (5) motifs d’incarcération des femmes au Sénégal, soit 22,13% des causes d’emprisonnement. La vulnérabilité économique, l’exclusion sociale et la peur de la récrimination sont autant de facteurs qui expliquent la commission d’un infanticide. The African Population and Health Research Center (APHRC) a publié une étude sur la question.
The African Population and Health Research Center (APHRC) a mené une étude sur l’infanticide au Sénégal, dénommée «Ethnographie de l'infanticide au Sénégal : expériences et mécanismes de pénalisation». Les enquêtes ont été faites dans la région de Dakar notamment dans les maisons d’arrêt pour femmes de Libertés 6 et Rufisque, dans les Tribunaux et en banlieue. Il ressort de cette étude, réalisée entre mai 2021 et janvier 2022, que l’infanticide figure parmi les cinq (5) motifs d’incarcération des femmes au Sénégal, soit 22,13% des causes d’emprisonnement. 19 femmes ont été enquêtées, pour une moyenne d’âge comprise entre 25 et 30 ans.
Les conclusions de l’étude sont aussi que les femmes qui tombent enceintes et qui finissent par commettre l’infanticide sont en majorité non instruites ou ont un cycle limité aux études primaires. Leur travail est très souvent informel. Elles sont vendeuses ambulantes, élèves ou étudiantes qui dépendent de leurs familles ou simplement des sans-emplois. Selon l’étude, à cause de leur précarité économique, les femmes mènent des transactions qui découlent assez souvent sur une grossesse.
L’enquête montre, par ailleurs, qu’il y a un silence autour des cas de viols qui aboutissent à des grossesses non désirées. Les filles sont accusées, parfois, d’avoir provoqué leur grossesse. L’intimidation au sein de la famille, pour garder le silence, et les doutes sur les propos avancés par les victimes, sont autant de facteurs qui expliquent les infanticides.
Ce qui pousse les filles à commettre l’infanticide ce sont également les grossesses non planifiées, la crainte de l’humiliation, le rejet de la grossesse par le partenaire et la violence sexuelle. L’isolement et les privations associées aux grossesses pré ou extra maritales, sont autant de facteurs qui expliquent le recours à l’infanticide.
Les causes de l’infanticide sont en outre liées à une fragilité des liens sociaux et familiaux, avec des filles issues de familles polygames où régnaient une grande rivalité et des conflits récurrents. Elles sont élevées dans des familles monoparentales, du fait de divorces ou de décès de l’un des parents.
MAMADOU MOUSTAPHA BA S’ENGAGE
La situation alarmante des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) est en passe d’être résolue si l’on se fie aux engagements du ministre des Finances et du Budget
La situation alarmante des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) est en passe d’être résolue si l’on se fie aux engagements du ministre des Finances et du Budget. Mamadou Moustapha Bâ l’a fait savoir hier mardi 28 novembre, lors de l’adoption du budget 2024 du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire arrêté à 219.494.446.493 FCFA.
Le traitement salarial d’un chercheur de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) est très faible comparativement à celui d’un enseignant chercheur employé par une université sénégalaise. Une dévalorisation qui n’est pas sans conséquences sur la disponibilité de ces ressources humaines de qualité puisqu’ils sont nombreux à aller trouver autres débouchés pour se faire une meilleure vie après tant d’années d’études et de recherches. Pivot de l’agriculture sénégalaise, la recherche agricole semble perdre son élan et de moins en moins sa place dans un contexte de souveraineté alimentaire telle que préconisée par le président Macky Sall. A la base de cette contreperformance, le traitement salarial et la faiblesse des dotations allouées à la recherche agricole.
Pour les chercheurs, ils se retrouvent presque tous dans la classe 6 et ce, quel que soit leur niveau de formation, leur compétence ou la qualité de leur travail. Sensibles au mal être de ces chercheurs, les députés ont suggéré l’amélioration significative de leurs conditions de travail, non sans interpeller le ministre sur l’état d’avancement de la révision du statut du personnel de cette structure. A ces questions latentes, le ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba a pris l’engagement de faire bouger les choses d’ici la fin de l’année. « Le coordonnateur de l’inspection des finances vient de me signifier (hier), l’accord du ministère des Finances et du budget pour donner suite favorable à la requête de l’Isra». En retour, «je m’en chargerai aux côtés du premier ministre Amadou Ba pour porter ce plaidoyer auprès du président de la République Macky Sall. Et j’espère bien ce dossier sera réglé d’ici la fin de l’année 2023 », a déclaré Mamadou Moustapha Ba.
Autre point développé, relatif au renforcement des crédits attribués à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), est le Fonds d’appui au développement du secteur rural (Fadrs). Lequel fonds bénéficie d’un important Programme de modernisation et d’intensification agricole. Sur ce, confie le ministre, la nécessité de revoir à la hausse les crédits accordés au Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (Fnraa). Tout ceci pour booster le développement agricole. Sur la question du prix du kilogramme d’arachide, le ministre a loué les efforts du chef de l’Etat, non sans rappeler qu’en 12 ans de pouvoir, « le prix du kilogramme d’arachide est passé de 165 FCFA en 2012 à 275 FCFA en 2023 ». Au titre de l’année 2024, le projet de budget du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (Maersa) a été adopté à 219 494 446 493 FCFA en autorisations d’engagement et 207 842 023 528 FCFA en crédits de paiement.
LE CORED APPELLE LES MEDIAS A « PLUS DE PRECAUTION » ET MET EN GARDE
Le CORED n’agrée pas la publication de chiffres se rapportant aux nombres de parrainages collectés par des politiques, candidats et soutiens de candidats à la candidature à la présidentielle du 25 février 2024, par des organes de presse, sans vérification
Le CORED n’agrée pas la publication de chiffres se rapportant aux nombres de parrainages collectés par des politiques, candidats et soutiens de candidats à la candidature à la présidentielle du 25 février 2024, par des organes de presse, sans procéder à une vérification préalable. Quid des résultats de sondages électoraux que des organes publient, malgré son interdiction dès la prise du décret portant la convocation du corps électoral ? Face à la récurrence de tels entorses, l’autorégulateur rappelle les médias à l’ordre et, «en cas de manquement à l’avenir, se réserve le droit de saisir son Tribunal des pairs».
« Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) constate la récurrence de la publication de chiffres se rapportant au nombre de parrainages déposés au profit de tel ou tel autre candidat. Le CORED déplore que les organes de presse publient ces chiffres sans que les journalistes aient réellement la possibilité de procéder à la vérification de telles informations », désapprouve le autorégulateur des médias dans un communiqué de presse daté d’hier, mardi 28 novembre 2023. En cette période pré-électorale, il recommande plus de précaution, tout en mettant en garde les journalistes contre toute manipulations de politiques. «Le CORED invite les médias à utiliser avec plus de précaution de tels chiffres et l’interprétation que les différents acteurs en compétition en font. Dans ce contexte pré-électoral, le CORED attire l’attention des confrères sur les risques de manipulation de la part d’acteurs politiques, et les appelle à plus de discernement devant des sources douteuses, à faire preuve de plus de professionnalisme pour un traitement plus rigoureux de certaines informations ».
INTERDICTION DE PUBLICATION OU DIFFUSION DE TOUT SONDAGE D’OPINION…
L’autre manquement à l’éthique et la déontologie, pardon à la loi, que dénoncent Mamadou Thior et son équipe, c’est les résultats de sondages électoraux qui se retrouvent dans les médias. «Par ailleurs, le CORED a aussi noté la publication de sondages électoraux alors que c'est formellement interdit par la loi au Sénégal depuis 1986, qui stipule que ‘’la publication ou la diffusion de tout sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection réglementée par le Code électoral, est interdite à compter de la date de publication au -Journal officiel- du décret portant convocation du corps électoral jusqu’à la publication définitive des résultats du scrutin’’», note la source. Suffisant pour que l’organe d’autorégulation des médias rappelle que le rôle des médias, plutôt que d’être de « simples caisses de résonance des acteurs politiques », c’est «d’aider le citoyen à se forger une opinion et faire son choix». « Le CORED exhorte les médias à ne pas accepter d'être de simples caisses de résonance des acteurs politiques en cette période sensible. Le rôle des médias est plutôt d’aider le citoyen à se forger une opinion et faire son choix », alerte-t-il le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias qui menace de sévir, en saisissant son Tribunal des pairs, en cas de récidive dans la violation de la loi et des règles d’éthique et de déontologie. «En cas de manquement à l’avenir, l'organe d'autorégulation se réserve le droit de saisir son Tribunal des pairs», conclut le texte.
LE RABAT D’ARRET, LA DERNIERE CARTE DE SONKO
La défense de l’opposant Ousmane Sonko ne compte pas lâcher du lest pour la réintégration de leur client sur les listes électorales afin de pouvoir participer à l’élection présidentielle
Après la publication de l’arrêt de la Cour suprême cassant la décision du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales, les avocats du maire de Ziguinchor ont déposé un rabat d’arrêt hier, mardi 28 novembre à la Cour suprême. La défense de l’opposant estime ainsi que la «Cour doit faire preuve de célérité» parce qu’il s’agit d’un «contentieux électoral». Une course contre la montre afin de permettre au chef de l’opposition sénégalaise de s’aligner sur les starting-blocks pour la Présidentielle du 25 février 2024.
La défense de l’opposant Ousmane Sonko ne compte pas lâcher du lest pour la réintégration de leur client sur les listes électorales afin de pouvoir participer à l’élection présidentielle de février 2024. Elle a ainsi déposé hier, mardi 28 novembre, un rabat d’arrêt à la Cour suprême. «Les sénégalais qui ont suivi l’audience du vendredi (17 novembre) portant sur le pouvoir porté sur la décision du juge de Ziguinchor, ont constaté que l’un des membres qui avait participé à la proposition de cette audience, n’a pas signé l’arrêt. Et il est prévu textuellement qu’il y a une irrégularité à ce niveau-là. Mais, la question essentielle tourne autour de la participation ou non de Ousmane Sonko à ces joutes électorales et c’est une procédure qui est pendante. A partir de ce moment-là, on ne peut pas parler de radiation. Donc, Sonko garde toutes ses chances d’éligibilité dans cette élection-là. A partir de ce moment, il y a une urgence absolue », a déclaré Me Babacar Ndiaye.
«Tous les sénégalais doivent savoir que la participation ou non de Ousmane Sonko à ces élections dépendra de cette procédure que nous avons introduite aujourd’hui (hier) et par conséquent, la balle est dans le camp de la Cour suprême», a-t-il ajouté. Il estime que le dossier doit être réexaminé au plus vite. «La Cour suprême doit faire preuve de célérité. C’est une obligation morale et éthique. C’est une obligation d’essence républicaine. On est dans un pays démocratique », a ajouté Me Babacar Ndiaye. A ce propos, Me Saïd Larifou abonde dans le même sens. «Le contentieux électoral, c’est le contentieux de célérité. Il doit être examiné en toute urgence et c’est pour cette raison que nous osons espérer que nous serons convoqués très prochainement. Le contraire serait un acte attentatoire aux droits de Ousmane Sonko parce que les autres candidats à l’élection présidentielle sont sur le terrain, mènent leur campagne, récoltent leurs parrainages et côtoient les citoyens sénégalais pour exprimer leurs programmes politiques et nous avons du mal à accepter que notre client soit privé de ce droit mais nous, les avocats de Sonko, sommes très déterminés et nous exerceront toutes les voies de recours possibles, juridiques pour faire valeur ses droits», a fait savoir la robe noire.
Pour rappel, le 17 novembre dernier, la Cour suprême a cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor du 12 octobre et a renvoyé l'affaire au tribunal hors classe de Dakar pour qu'elle soit rejugée. Ce qui annulait la réintégration de Sonko dans le fichier électoral. Ce rabat d’arrêt constitue dont la dernière carte pour le Chef de l’opposition sénégalaise.