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23 février 2025
CHAMPIONNAT DU MONDE FÉMININ DE HANDBALL, LE SÉNÉGAL ET LA CROATIE SE NEUTRALISENT
L’équipe senior féminine de handball du Sénégal et celle de la Croatie ont fait match nul 22 partout, vendredi, lors de la première journée du groupe A du championnat du monde de la catégorie.
Dakar, 1er déc (APS) – L’équipe senior féminine de handball du Sénégal et celle de la Croatie ont fait match nul 22 partout, vendredi, lors de la première journée du groupe A du championnat du monde de la catégorie.
Le Sénégal dominait (19-11), à la mi-temps.
Les autres représentants de l’Afrique, le Cameroun, l’Angola et le Congo ont perdu, jeudi, leur match, respectivement contre Monténégro (11-25), la France (29-30) et la République Tchèque (23-32).
Le Sénégal joue son prochain match de groupe, dimanche à 17h GMT, contre la Suède. Les Lionnes seront opposées à la Chine, mardi à 17h GMT, pour leur dernier match de poule.
LE PORT AUTONOME DE DAKAR REÇOIT 316 NAVIRES CHAQUE ANNÉE
Le Port autonome de Dakar reçoit, chaque année, 316 navires venus de divers pays à travers le monde, a révélé, vendredi à Saly (Mbour, Ouest), Mountaga Sy, directeur général de ladite infrastructure.
Saly, 1 déc (APS)- Le Port autonome de Dakar reçoit, chaque année, 316 navires venus de divers pays à travers le monde, a révélé, vendredi à Saly (Mbour, Ouest), Mountaga Sy, directeur général de ladite infrastructure.
” Le Port autonome de Dakar est le poumon de l’économie. Il y a 316 navires qui arrivent au Port chaque année, venant de tous les horizons. Nous avons au Port autonome de Dakar 800 équipes au niveau des plateformes pétrolières qui passent par le Port“, a relevé M. Sy.
Selon le DG du port qui prenait part à un atelier de réflexion sur ”les défis sécuritaires du domaine portuaire face aux nouvelles menaces“, ” deux millions de personnes transitent par le Port“ chaque année, dont un million de personnes vont à Gorée et un million en Casamance.
” Le Port autonome de Dakar est un lieu d’échange de transit et de séjour d’événements extrêmement importants à sécuriser”, a-t-il souligné.
Le Capitaine de vaisseau Amadou Ndiaye, secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR), juge, dès lors, “fondamental“ de préserver cette plateforme de toute menace.
“Nous avons pensé impliquer les forces de défense et de sécurité, pour faire à notre niveau une présentation de l’ensemble des risques que nous avons identifiés et voir comment ils peuvent nous aider avec leur expertise pour les mitiger“, a relevé M. Sy.
Les conclusions issues de cet atelier devront, a précisé Mountaga Sy, permettre de “soutenir les décisions des autorités en charge des choix opérationnels et capacitaires pour anticiper et conforter les dispositifs de gestion de la sécurité des infrastructures et de l’économie maritimes”.
LA BAD ACCORDE UN PRÊT DE PLUS 48 MILLIARDS FCFA AU SÉNÉGAL
La BAD a annoncé avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel
Dakar, 1er déc (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).
« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.
L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».
Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.
« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes. De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.
« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.
Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».
Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.
« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.
LA COUR SUPRÊME REJETTE LA REQUÊTE EN URGENCE DE SONKO
Par une ordonnance rendue vendredi 1er décembre 2023, la Haute juridiction a rejeté la demande d'abréviation des délais formulée par les conseils de l'opposant
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/12/2023
Par une ordonnance rendue vendredi 1er décembre 2023, la Cour suprême a rejeté la demande d'abréviation des délais formulée par les conseils d'Ousmane Sonko.
Dans le document numéroté 05/2023, consulté par nos soins, le premier président Ciré Aly Ba indique que "le délai de recours en rabat et le recours ne sont pas suspensifs" selon l'article 52 de la loi organique sur la Cour suprême.
Il estime que "le président du tribunal d'instance hors classe de Dakar doit être saisi afin de mettre en œuvre la seule procédure d'urgence prévue par les articles 76 et suivants". Le juge considère en outre que "le jugement en chambres réunies ne s'accommode guère d'une telle procédure".
Sur la base de ces motifs, le Premier président "rejette la requête" déposée par les avocats du leader de Pastef, Maîtres Demba Ciré Bathily et ses collègues.
LA CAUTION DE SONKO AU COEUR DE LA DISCORDE
La coalition soutenant l'opposant emprisonné ne décolère pas après le rejet de la caution de son candidat par la Caisse des dépôts. Son mandataire annonce une sommation au directeur de l'établissement accusé d’‘’outrepasser’’ ses prérogatives
La coalition ‘’Sonko Président’’ va servir une ‘’sommation’’ au directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) pour se faire délivrer l’attestation de dépôt de la caution d’Ousmane Sonko, a déclaré à l’APS le député Mohamed Ayib Daffé, le mandataire du candidat à l’élection présidentielle.
‘’Nous allons adresser au directeur général de la CDC une sommation, pour qu’il nous remette l’attestation de dépôt de la caution du candidat Ousmane Sonko, parce qu’il n’a pas le droit de la retenir’’, a soutenu M. Daffé, estimant que la CDC est en train d’‘’outrepasser’’ ses prérogatives.
‘’Le rôle de la CDC est de recevoir les cautionnements. Elle n’est pas juge de la validité des candidatures. Ce n’est pas son rôle’’, a insisté le mandataire d’Ousmane Sonko.
Mohamed Ayib Daffé déclare n’avoir pas récupéré un chèque qu’il dit avoir déposé à la CDC en guise de caution.
‘’Ce n’est pas vrai. Jusqu’au moment où je vous parle, on ne m’a retourné aucun chèque’’, a-t-il soutenu.
‘’On m’a délivré une quittance attestant que j’ai déposé à la Caisse des dépôts et consignations un chèque de 30 millions au nom du candidat Ousmane Sonko’’, a ajouté M. Daffé, assurant que ‘’tout s’est très bien passé, lors de la vérification’’ du dossier.
‘’Ils (les agents de la CDC) ont vérifié mon mandat, le nom de la coalition et les attestations d’investiture. Et tout s’est très bien passé’’, a-t-il insisté.
C’est à la suite de cette vérification qu’‘’on m’a remis la quittance qui devait être suivie de l’attestation’’. ‘’L’attestation qui confirme la quittance doit être signée par le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations’’, a poursuivi le mandataire du candidat de la coalition ‘’Sonko Président’’.
‘’C’est le directeur de la communication de la CDC qui […] est revenu me dire que la caution a été rejetée’’, a dit M. Daffé.
La Caisse des dépôts et consignations déclare avoir constaté que le nom d’Ousmane Sonko ne figurait pas sur la liste contenant les noms des candidats ayant retiré les fiches de parrainage auprès de la Direction générale des élections (DGE).
‘’C’est à partir de ce moment que nous avons aussitôt commis un huissier pour lui remettre le chèque qu’il a déposé’’, a déclaré Matar Diop, le directeur de la communication de la CDC.
‘’L’huissier rendra compte à la CDC ce matin. Nous ne l’avons pas encore vu’’, a ajouté M. Diop.
En raison de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, la DGE a refusé de remettre à son mandataire les outils avec lesquels les candidats doivent collecter les parrains nécessaires à la validité de leur candidature.
Le 17 novembre, la Cour suprême a cassé et annulé une décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) favorable à la réintégration de M. Sonko dans le fichier électoral.
Un juge dudit tribunal avait jugé sa radiation illégale et avait ordonné son annulation.
SECTEUR EXTRACTIF, DES COLLECTIVITÉS PERDENT DES RESSOURCES FINANCIÈRES FAUTE DE SIÈGE SOCIAL DES ENTREPRISES
Les collectivités territoriales perdent beaucoup de ressources à cause de l’absence de siège social des entreprises minières exploitant des ressources naturelles dans ces zones.
Dabia (Matam), 1er déc (APS) – Les collectivités territoriales perdent beaucoup de ressources à cause de l’absence de siège social des entreprises minières exploitant des ressources naturelles dans ces zones, a indiqué, vendredi, le lead-programme manager du programme USAID Traces à l’ONG 3D, Ibrahima Diop.
»Nous demandons aux communes d’aller plus loin dans leur collaboration avec les entreprises. Car, les collectivités territoriales perdent beaucoup de ressources avec une déperdition financière par rapport au secteur extractif », a-t-il dit lors d’un atelier de validation de la stratégie d’urgence de financement des priorités avec les élus de la commune de Dabia, dans le département de Matam.
Selon lui, beaucoup de taxes ne sont pas reçues par les communes, une situation due au fait que les sociétés extractives n’ont pas de siège au sein des communes dans lesquelles elles exploitent des ressources naturelles.
Il a soutenu que l’ONG veut pousser les collectivités territoriales à »faire ce plaidoyer pour que l’entreprise exerçant dans une commune puisse y avoir un siège social ». »Cela leur permettra d’augmenter leurs parts de revenus des ressources issues du secteur extractif », a déclaré Ibrahima Diop.
Au cours de cette rencontre, les acteurs ont pu identifier cinq secteurs prioritaires, notamment le secteur de l’agriculture arrimé à l’élevage, le secteur de l’éducation, la formation, la santé, l’environnement et le secteur de l’eau et l’assainissement.
Ce sont des projets arrimés au plan de développement des collectivités, a-t-il signalé. Avec la collaboration du secteur extractif, il espère que ces axes prioritaires seront soutenus par les collectivités territoriales à travers les fonds d’appui et de péréquation et la contribution des entreprises minières à travers la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).
LA CAP PRÉOCCUPÉE PAR LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES JOURNALISTES
Ibrahima Lissa Faye, un des responsables de la Coordination des associations de presse (CAP), a souligné, vendredi, la nécessité de changer les conditions d’existence et de travail des journalistes.
Fatick, 1er déc (APS) – Ibrahima Lissa Faye, un des responsables de la Coordination des associations de presse (CAP), a souligné, vendredi, la nécessité de changer les conditions d’existence et de travail des journalistes.
« Nous devons travailler pour changer les conditions d’existence des journalistes de manière générale. Que les contrats de travail soient étendus à tous les reporters qu’ils soient de Dakar ou des différentes régions », a-t-il plaidé.
Ibrahima Faye prenait part aux Assises régionales des médias à Fatick avec les journalistes de Kaolack, Kaffrine et Diourbel.
Au cours de cette rencontre, la délégation de la CAP a recueilli « les avis, les préoccupations et les recommandations des reporters et techniciens de la zone centre ».
Il a été mis en place six commissions des assises nationales sur la régulation et autorégulation; le statut de travailleur des médias; la viabilité des médias; les supports et contenus; la formation; la sécurité et la protection des journalistes.
« Les questions ont beaucoup plus tourné sur les conditions de travail des correspondants régionaux. Nous avons toujours considéré que c’est une question prioritaire et il faut trouver des solutions », a déclaré Ibrahima Lissa Faye.
Il a indiqué que la CAP va essayer de trouver des solutions pour que les cotisations sociales des journalistes et leur prise en charge médicale soient respectées.
ANTONIO GUTERRES APPELLE À UNE JUSTICE CLIMATIQUE POUR LES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT
‘’La justice climatique est attendue depuis longtemps, particulièrement pour les pays en voie de développement dévastés par des catastrophes qu’ils n’ont pas provoquées"
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, a plaidé, vendredi à Dubaï, pour une justice climatique pour les pays en voie de développement.
‘’La justice climatique est attendue depuis longtemps, particulièrement pour les pays en voie de développement dévastés par des catastrophes qu’ils n’ont pas provoquées », a-t-il dit à l’ouverture du sommet mondiale sur l’action climatique (Cop 28) en présence du président de la conférence, Dr Sultan Ahmed Al-Jaber, et de plusieurs dirigeants du monde.
Il a indiqué que »des coûts d’emprunt exorbitants bloquent leurs plans d’action climatique et le soutien est bien trop insuffisant’’.
Le SG de l’ONU a suggéré que le premier bilan mondial de l’Accord de Paris s’engage à accroitre les financements y compris l’adaptation au changement climatique des pays en voie de développement.
‘’Aux pertes et dommages associés au changement climatique, a-t-il poursuivi, ils doivent être soutenus par la réforme des banques multilatérales de développement afin de mobiliser davantage de financements privés à des coûts raisonnables pour les pays en développement dans l’action climatique’’.
Le secrétaire général de l’ONU a appelé les pays développés à montrer comment ils doubleront le financement de l’adaptation au changement climatique à 40 milliards de dollars US par an d’ici 2025 comme promis et clarifier comment ils vont respecter les 100 milliards de dollars pour l’action climatique.
Concernant l’action climatique pour inverser la tendance actuelle du réchauffement climatique, il a appelé ‘’les pays du G20 qui représentent 80% des émissions de gaz mondiales à prendre l’initiative d’une réduction de ces gaz’’.
‘’Nous devons accélérer une transition juste et équitable vers les énergies renouvelables, s’aligner sur la limite de 1,5 °C et le bilan mondial doit également s’engager sur ce point, s’engager à tripler les énergies renouvelables, à doubler l’efficacité énergétique et à apporter une énergie propre à tous d’ici 2030’’, a-t-il encore lancé.
Il a souligné que l’économie est claire et le passage mondial aux énergies renouvelables est inévitable. ‘’La seule question est de savoir dans quelle mesure les conséquences sur notre planète persisteront avant que cela ne se produise’’, a-t-il précisé.
Toujours sur l’action climatique, il a appelé les dirigeants des sociétés des combustibles fossiles à mener la transition vers les énergies renouvelables et les gouvernements à aider les industries à faire le bon choix en fixant un prix équitable au carbone, en mettant fin aux subventions aux combustibles fossiles et en adoptant une taxe exceptionnelle.
Le Secrétaire général a également fait savoir que la protection de notre planète est le plus grand test de leadership au monde.
Selon lui, ‘’le sort de l’humanité est en jeu’’.
La 28ème conférence des Nations unies sur le climat se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023.
ZIDANE RÉVÈLE LA PLUS GRANDE DÉCEPTION DE SA CARRIÈRE
Dans un entretien accordé à Tony Parker pour le Skweek Show, Zinédine Zidane revient sur les moments marquants de sa très riche carrière.
iGFM (Dakar) Dans un entretien accordé à Tony Parker pour le Skweek Show, Zinédine Zidane revient sur les moments marquants de sa très riche carrière. Zizou révèle notamment la plus grande déception qui, bizarrement, n’est pas son coup de boule adressé à Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde 2006…
Dans un entretien accordé à Tony Parker pour le Skweek Show, Zinédine Zidane revient sur les moments marquants de sa très riche carrière. Zizou révèle notamment la plus grande déception qui, bizarrement, n’est pas son coup de boule adressé à Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde 2006…
Même 17 ans après la fin de sa carrière, Zinédine Zidane sait toujours manier à merveille l’art du contre-pied. Zizou sait encore surprendre. S’il a rarement fait des vagues face aux micros durant son parcours de joueur comme d'entraîneur au Real Madrid, le Ballon d’or 1998 risque d’en surprendre plus d’un en révélant la plus grande déception de sa carrière.
Si vous vous attendez à la finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie, un match qui marque la fin de sa carrière sur un carton rouge sanctionnant son coup de boule adressé à Marco Materazzi (on vous refait pas l'histoire), vous faites fausse route. Idem pour ses autres échecs avec les Bleus, les Girondins de Bordeaux, la Juventus Turin ou encore les Galactiques du Real Madrid… Il faut remonter à ses débuts pour trouver la trace du plus mauvais souvenir de la légende tricolore (51 ans - 108 sélections).
Dans l'entretien qu'il a accordé à Tony Parker pour le Sweek Show, Zidane dit ne pas vouloir mentionner une défaite en particulier ("j’ai perdu des matchs mais ce n’est pas le plus important") mais prefère plutôt parler de "déception". "La plus grosse déception que j’ai eue, c’est plus jeune, quand je suis descendu (en Ligue 2) avec l’AS Cannes", révèle-t-il à TP.
"Ma plus grande déception était de descendre avec un club"
Formé dans le club des Alpes-Maritimes qu’il a rejoint à 15 ans, le jeune Zidane y a fait ses débuts dans l’élite, la feu-Division 1, en mai 1989, à 17 ans. Malgré son talent, celui qui a disputé 71 matchs avec son club formateur (6 buts), n’empêchera pas la descente de l’AS Cannes à l’issue de la saison 1991-1992 (le club a terminé 19e). "Je n’ai pas joué", rembobine-t-il. "Comme j’étais un espoir, ils m’ont vendu tout de suite. Je suis allé à Bordeaux (en 1992). J’étais jeune. Ma plus grande déception était de descendre avec un club." L'AS Cannes évolue aujourd'hui en National 2.
Zinédine Zidane avec l'AS Cannes face à l'OM le 25 avril 1992 au stade Vélodrome
Côté meilleur souvenir, en revanche, pas de grande surprise. Zinédine Zidane place la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde 1998 au-dessus de tout : "L’histoire qui a marqué notre sport, c’est d’avoir gagné la Coupe du monde. Et chez toi. Quand c’est la première fois, c’est toujours un truc incroyable. Le vivre, avec les gens, c’était extraordinaire", conclut Zinédine Zidane.
LIGAMENT CROISÉ, FIN DE SAISON POUR BOUNA SARR
L’aventure de Bouna SARR (31 ans, 5 apparitions toutes compétitions cette saison) au Bayern Munich a peut-être pris fin ce vendredi. Peu utilisé par Thomas Tuchel, le milieu polyvalent sénégalais a été victime d’une rupture du ligament croisé.
L’aventure de Bouna SARR (31 ans, 5 apparitions toutes compétitions cette saison) au Bayern Munich a peut-être pris fin ce vendredi. Peu utilisé par Thomas Tuchel, le milieu polyvalent sénégalais a été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche à l’entraînement.
Ainsi, l’international sénégalais est forfait pour la CAN et pour le reste de la saison. Un gros coup dur pour l’ancien Marseillais, dont le contrat au Bayern expire en juin prochain.