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25 février 2025
TOGO VS SÉNÉGAL, LES ÉPERVIERS A L'ÉPREUVE DES LIONS
Le Togo accueille le Sénégal, ce mardi à Lomé (16h GMT), dans le cadre de la 2e journée des qualifications à la Coupe du monde 2026. Une rencontre que les Togolais comptent bien gagner même s'ils reconnaissent la qualité qu'il y aura devant.
iGFM (Dakar Le Togo accueille le Sénégal, ce mardi à Lomé (16h GMT), dans le cadre de la 2e journée des qualifications à la Coupe du monde 2026. Une rencontre que les Togolais comptent bien gagner même s'ils reconnaissent la qualité qu'il y aura devant.
Entre-temps le Soudan venait de prendre les commandes dans ce groupe à la faveur de son succès aux dépends de la RD Congo lors de la deuxième journée avancée ce samedi. Les Crocodiles du Nil ont dominé par 1 but à 0 les Léopards de la RDC. En remportant cette précieuse victoire, le Soudan prend désormais la tête du groupe avec une longueur d’avance sur le Sénégal et la RDC. Le Togo désormais occupe la 4e position avant son match ce mardi à Lomé au stade de Kegué.
Une pression supplémentaire
C’est donc une pression supplémentaire pour les Éperviers avant de rentrer dans les arènes afin de déloger les Crocodiles du Nil de ce confort gênant et s’assurer d’une suprématie sur les Lions. Pour cela les Poulains de Paulo Duarté ont l’impérieux devoir de mieux faire en touchant les filets de Edouard Mendy. L'attaque togolaise dirigée par Kévin Denkey, Placca-Fessou Mêmê, Fo-Doh Laba ou encore Ihlas Bebou a du boulot. Mais en face, il y a le rouleau compresseur mené par Sadio Mané. Les Sénégalais ont déjà marqué 4 buts contre le Soudan du Sud. Ceci montre déjà la tâche qui attend Djene Dakonam, Loïc Bessile et leurs partenaires.
Duarte : "Nous allons être efficaces devant les buts"
Malgré tout, le sélectionneur des Éperviers, Paulo Duarte, reste confiant : "Le Sénégal est une équipe très difficile à jouer mais nous allons essayer de faire notre meilleur match avec lui si nous voulons vraiment rivaliser pour la première place du groupe. Nous allons être efficaces devant les buts si nous voulons gagner ce match. Les deux équipes ont changé par rapport il y a deux ans avec des joueurs plus forts que avant donc c’est à nous de bien jouer…", a-t-til déclaré à la veille du match.
Le classement du groupe B
1er SOUDAN 04pts(2-1)+1
2e SÉNÉGAL 03pts
3e Rdc 03pts(2-2)+0
4e Togo 01pt(1-1)+0
5e Mauritanie 00pt (0-2)-2
6e Soudan du Sud 00pt(0-4)-4.
NB: A l’exception du Soudan et de la RDC qui ont déjà deux matchs, les autres n’ont joué qu’un seul.
OUSTAZ OUMAR SALL PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Oustaz Oumar Sall, qui avait été arrêté le 15 novembre dernier, a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 20 novembre 2023.
iGFM - (Dakar) Oustaz Oumar Sall, qui avait été arrêté le 15 novembre dernier, a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 20 novembre 2023.
Après son retour de parquet vendredi dernier, Oustaz Omar Sall a encore été déféré au parquet ce lundi. Il a finalement été placé sous mandat de dépôt et il passera sa première nuit en prison ce lundi, informe la Rfm. Accusé d'avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie Tidiane, Oustaz Oumar Sall a été interpellé pour «diffamation et insulte commises par le biais d'un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d'actes d'intolérance entre des personnes». Ce, suite à une plainte du collectif international des talibés Cheikh.
QUAND L'AGRICULTURE RÉCONCILIE TOUT UN PEUPLE
Le périmètre maraîcher d’Agnak Petit, situé dans la commune d’Adéane du département de Ziguinchor, est un exemple patent que la rébellion casamançaise est un vieux souvenir.
Le périmètre maraîcher d’Agnak Petit, situé dans la commune d’Adéane du département de Ziguinchor, est un exemple patent que la rébellion casamançaise est un vieux souvenir. Ce lieu traditionnellement chaud est devenu une rencontre entre plusieurs ethnies qui y cultivent pour vivre, mais aussi pour gagner leur vie.
Il y a de cela plus de vingt ans, le village d’Agnak Petit était au centre du conflit casamançais. Ensuite, le village situé dans la commune d’Adéane, département de Ziguinchor, n'a existé que de nom, puisque vidé de sa population qui a fui les combats. Dernièrement, un projet de périmètre maraîcher y a été institué, à travers le projet AMP-Mangrove.
D'après Assane Camara, génie rural du projet AMP-Mangrove, ce projet a été réalisé sur une superficie de 4 ha. Il regroupe plus de 350 femmes qui disposent de 27 bassins de plusieurs puits et de mini-forages. "Avec une structure qui s'appelle Usophoral, nous avons mutualisé les moyens pour réaliser notre autonomie en eau, mais aussi la clôture. L'importance de ce projet réside dans le fait qu’Agnack était un village ‘chaud’ sur le plan sécuritaire. Le tissu social était disloqué et ce projet de maraîchage a permis à des gens de se retrouver. Il a installé une dynamique communautaire et une synergie au niveau du village. Les gens se retrouvent et discutent autour des problèmes du village en passant par le périmètre qui regroupe plusieurs ethnies. Ils commencent à faire des réalisations. Les membres de cette communauté se marient aussi entre eux", renseigne M. Camara.
Ainsi, les habitants aimeraient que le projet perdure. "Plus de 20 millions F CFA ont été mis là. Il faut vraiment commencer à les rentabiliser. Au niveau de chaque quartier, il y a des représentantes qui travaillent et elles sont sous l'encadrement d'une technicienne horticole. Elle les encadre sur les espèces culturales à mettre sur place comme l'oignon, l'hibiscus, les concombres et d'autres spéculations qui sont mises ici. Il faut faire l'étude du marché et voir le produit qui marche le mieux. Pour la vente, elles s'organisent parfois elles vendent à bord champs ou vont vendre sur Ziguinchor, s'il y a un stock suffisant. Elles ont subi des formations dans le cadre organisationnel chaque fois qu'il y a vente, il y a une partie qui revient à la caisse, l'autre partie à la personne qui a cultivé", renseigne-t-il. Avant de poursuivre : "Maintenant, la partie qui va revenir à la caisse va servir au renouvellement du matériel dégradé, a des cotisations du groupement. Exemple : quand le village doit avoir une salle de classe, il va y avoir un apport. Il y a aussi des participations à des fêtes du village."
KHALIFA SALL PRÔNE LA RECONSTRUCTION
Khalifa Ababacar Sall, s’est prononcé, ce samedi, sur son programme électoral. Il prône la reconstruction pour faire du Sénégal un pays développé ces cinq prochaines années.
Le président de la coalition Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, s’est prononcé, ce samedi, sur son programme électoral. Il prône la reconstruction pour faire du Sénégal un pays développé ces cinq prochaines années.
L’Assemblée générale de l'Amicale des anciens des mouvements des jeunesses, étudiants, pionniers et arabisants socialistes s’est tenue samedi dernier en présence du leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall ainsi que de cadres, sympathisants et alliés de la coalition. Un moment de retrouvailles pour les anciens socialistes pour fidéliser leur compagnonnage, tout en investissant l’ex-maire de Dakar candidat pour les joutes présidentielles de 2024.
Le président Alioune Dia ainsi que les membres de l’amicale estiment que Khalifa Sall demeure la seule alternative possible pour sauver l’héritage socialiste. A leurs yeux, c’est le candidat idéal pour bâtir ‘’un nouveau contrat social autour de l’humain’’ qui était, d’ailleurs, le thème de l’assemblée générale.
Pour sa part, Khalifa Sall a levé un coin de son programme qu’il veut articuler autour de la reconstruction avec la réconciliation et l’unité de la nation. ‘’Il faut que les gens comprennent que le Sénégal est notre priorité et moi, je suis très bien placé pour le diriger.
Nous proposons une nation réconciliée, rassemblée, une nation de paix où chaque citoyen jouera sa participation. Nous voulons reconstruire un État respectueux, respectable, mais respecté. Faire en sorte que le Sénégal que nous voulons reconstruire soit un pays du consommer local et de l’autosuffisance alimentaire. La population, l’eau et la terre seront la trame de notre politique. Si nous faisons le nécessaire, on avancera. Aujourd’hui, notre pays est celui de toutes les possibilités. Nous avons un spectre démographique avec la jeunesse. Que les jeunes nous fassent confiance et qu’ils puissent rester et travailler ici’’, dit-il.
‘’Quand je serai président, poursuit-il, je ferai en sorte que ce pays se développe ces cinq prochaines années. Je suis la synthèse des régimes qui se sont succédé. Nous allons reconstruire ce pays avec l’agriculture et l’industrialisation. Que les Sénégalais sachent que c’est le moment de la reconstruction et qu’ils comprennent que nous avons l’expérience et l’expertise de faire du Sénégal un havre de paix et de développement intégré’’.
Le leader de Taxawu Sénégal a aussi profité de l’occasion pour dénoncer et compatir avec les détenus politiques. Dans ce sillage, il exige la libération du maire de Thiaroye-sur-Mer et avocat El Mamadou Ndiaye.
Pour accompagner et soutenir leur candidat, les femmes d’And Demb ak Tey lui ont remis une somme de cinq millions pour la caution présidentielle.
LE PLAN BASSIROU DIOMAYE FAYE, COUP DE MAÎTRE OU TENTATIVE DE LEURRE POLITIQUE
Effet d’annonce ! Pastef a annoncé, hier, la prise de parole d’Ousmane Sonko dans l’après-midi, obtenant ainsi l’attention de tout le pays. Le premier a tombé dans le panneau a été le ministère de la Justice.
L'ex-Parti africain du Sénégal pour le travail l’éthique et la fraternité (Pastef) dissous a désigné comme candidat pour la Présidentielle en février 2024 Bassirou Diomaye Faye. Le secrétaire général du parti, aujourd’hui détenu et poursuivi pour ‘’actes de nature à compromettre la paix publique’’, ‘’outrage à magistrat’’ et ‘’diffamation à l'encontre d'un corps constitué’’, a désormais moins de trois semaines pour réunir les 44 559 parrainages de citoyens, afin de participer au scrutin présidentiel de 2024.
Effet d’annonce ! Pastef a annoncé, hier, la prise de parole d’Ousmane Sonko dans l’après-midi, obtenant ainsi l’attention de tout le pays. Le premier a tombé dans le panneau a été le ministère de la Justice qui, dans la foulée de cette annonce, a publié un communiqué, par le truchement de l’administration pénitentiaire, pour menacer de ses foudres tous ceux qui se rendraient complices d’un tel fait. Après avoir rappelé qu’un détenu n’a pas le droit de communiquer avec l’extérieur de façon directe comme indirecte, elle a prévenu : ‘’ Si des complicités à un quelconque niveau devaient être détectées dans l’utilisation d’un moyen extérieur de communication, les sanctions idoines seraient prises contre leurs auteurs, les complices et le détenu’’.
Ainsi, à la place de Sonko, ce sont les quatre candidats déclarés de Pastef , Birame Souleye Diop, Guy Marius Sagna, Abass Fall et El Malick Ndiaye qui ont pris la parole pour annoncer un plan B pour la Présidentielle.
En effet, la realpolitik a, semble-t-il, eu raison des vœux et espérances des ex-pastefiens concernant une possible candidature d’Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024. La direction du parti, qui n’indiquait n’avoir pas de plan B ou Z en remplacement d’Ousmane Sonko emprisonné pour atteinte à la sureté de l’État, appel à l’insurrection et le terrorisme, a été rattrapé par la dure réalité politique. La décision de la Cour suprême de renvoyer le dossier d’une possible réintégration de Sonko sur les listes électorales a accéléré ce processus de quête d’une alternative.
Ainsi, ils ont indiqué hier vouloir déclencher la ‘’phase 2 de (leur) plan’’, en parrainant le n°2 et secrétaire général du parti Bassirou Diomaye Fall.
La mèche a été vendue par un cadre de l’ex-parti. Moussa Balla Fofana, membre du cabinet de Sonko, avait annoncé dans l’émission ‘’Grand Jury’’ hier sur la Rfm, qu’Ousmane Sonko prendra ‘’ses responsabilités’’ et que ‘’le plan a été toujours de gagner les élections à travers un projet que nous présenterons au peuple sénégalais’’, a-t-il soutenu.
Dans cette dynamique, les quatre responsables de l’ex-Pastef ont indiqué, en concertation, le lancement d’une opération collecte de parrainages en faveur de Bassirou Diomaye Faye, incarcéré pour ‘’actes de nature à compromettre à la paix publique’’, ‘’outrage à magistrat’’ et ‘’diffamation à l'encontre d'un corps constitué’’, à compter de ce lundi 20 novembre 2023.
Cette course contre la montre, qui doit durer trois semaines, avant le début des dépôts des parrainages prévu le 11 décembre 2023, n’effraie pas les patriotes. Car, disent-ils, ‘’faire parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye, c’est faire échec à la stratégie de pourrissement du régime de lancer une des multiples cartes de (leur) projet’’.
Birame Souleymane Diop et Cie espèrent ainsi parvenir à un parrainage citoyen massif pour leur candidat. ‘’Nous le voulons comme la meilleure réponse à la volonté du régime de confisquer les droits, le parrainage et la candidature du Président Ousmane Sonko par de basses manœuvres. Nous le voulons comme une vraie déferlante patriotique autour du projet’’, a indiqué Birame Soulèye Diop, porte-parole du jour.
Ainsi, dit-il : ‘’ À la volonté du régime, opposons la volonté du peuple ! Ce parrainage doit être exceptionnel à tous points de vue, sur le plan quantitatif comme qualitatif. C'est pourquoi nous sollicitons le sens du sacrifice de chacun d'entre vous, le don de soi pour la patrie. Allez massivement à la rencontre de nos collecteurs et parrainez le candidat Bassirou Diomaye Faye, car cela revient à parrainer le président Ousmane Sonko, ce qui est le souhait de millions d'entre vous’’.
Les Pastéfiens indiquent clairement avoir abattu une nouvelle carte. "Le régime s'amuse avec ses stratégies, tandis que nous nous renforçons dans les nôtres. Quoi qu'il en soit, nous serons victorieux, car le peuple est de notre côté et le peuple ne perd jamais", déclare Birame Soulèye. Qui ne désespère pas de voir Sonko revenir dans le jeu politique.
‘’Au moment où nous nous adressons à vous, a-t-il, ajouté, la candidature du Président Ousmane Sonko n'est toujours pas écartée, malgré toute l'armada juridico-administrative mise en place par le régime de Macky Sall. Ses excellents avocats poseront tous les actes nécessaires à tous les niveaux juridictionnels les heures et jours à venir.’’
Un boulet judiciaire comme principal handicap
Néanmoins, ce choix peut être risqué pour l’ex-parti Pastef. En effet, le 16 novembre dernier, la Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dakar, qui statuait sur le cas de Bassirou Diomaye Faye, a refusé d’ordonner une liberté provisoire. L’inspecteur des impôts et des domaines a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Le responsable de l’ex-parti Pastef n’a pas encore eu de procès et est toujours maintenu en détention préventive.
De ce fait, le parti prend le risque d’une candidature biaisée avec un Bassirou Diomaye Faye qui risque d’être maintenu en prison, l’empêchant de pouvoir battre campagne. Le réquisitoire supplétif du parquet demandant au doyen des juges de prendre ordonnance de jonction des procédures à l’encontre de Diomaye Faye, désormais accusé des mêmes chefs que son leader Ousmane Sonko, pourrait prolonger sa détention.
D’après nos sources, cette candidature du chef des cadres de l’ex-parti Pastef apparaît comme une manœuvre pour faire bouger l’État sur ce dossier. Une méthode visant surtout l’État à faire un choix cornélien. En effet, si l’État décide de corser son dossier judiciaire pour l’empêcher d’être candidat, elle pourra renforcer le narratif de Pastef concernant l’acharnement contre l’ex-parti de Sonko. Par contre, s’il venait à être validé par le Conseil constitutionnel, cette candidature pourrait se révéler dangereuse pour le pouvoir. Le parti gardant toujours en option la possibilité de parrainer à travers ses députés deux autres candidats de l’ex-Pastef, afin de multiplier leurs chances d’être présents en février 2024.
Profil de Bassirou Diomaye Faye, Monsieur n°2
Le président des cadres de l’ex-parti Pastef, Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général et n°2 du parti, apparaît comme le successeur naturel d’Ousmane Sonko. Cet inspecteur des impôts et des domaines est connu pour son calme et sa rigueur dans les dossiers. Il est investi au sein de l’ex-Pastef, depuis ses débuts. Bassirou Diomaye Faye, emprisonné depuis avril, est désormais marqué du sceau du martyr.
Cet homme politique originaire de Ndiagagnao peut bénéficier du soutien de l’appareil du parti. Sa jeunesse (la quarantaine) pourrait constituer un atout pour séduire la jeunesse. L’inspecteur affirme que son entrée en politique est une surprise. ‘’Il ne me traversait pas l’esprit de faire de la politique’’, a-t-il affirmé. Très proche d’Ousmane Sonko qu’il a côtoyé au sein du syndicat des impôts et des domaines, il pourra rapidement être adoubé par les cercles proches du maire de Ziguinchor qui verraient en lui un continuateur du combat de leur leader.
Bassirou Diomaye Faye trouve que combattre l’injustice est un sacerdoce, d’où son intransigeance à maintenir le cap des réformes que voulait initier Ousmane Sonko.
Toutefois, sa défaite lors des élections locales à Ndiagagnao a fait tache sur sa légitimité politique et sa capacité à mobiliser autour de son nom. Ce débatteur hors pair doit d’abord se départir de l’affaire judiciaire qui le maintient en détention, depuis avril dernier.
En outre, la déstructuration des entités de l’ex-parti Pastef pourrait aussi constituer un handicap pour la candidature de cet ancien pensionnaire du lycée Demba Diop de Mbour. Son image de technocrate pourrait aussi constituer un handicap dans une élection présidentielle où la personnalité du candidat est primordiale, afin de mobiliser l’électorat.
UN LIVRE POSTHUME DE SIDY LAMINE DANS LES RAYONS LE 4 DÉCEMBRE
Le 4 décembre prochain, cela fera 5 ans jour pour jour que disparaissait Sidy Lamine Niass. Le Pdg de Walf, Me Cheikh Niass compte mettre à profit l’anniversaire du décès du «Mollah de Front de Terre», pour publier l’un de ses livres inédits.
Quatre décembre 2018 – quatre décembre 2023. Le 4 décembre prochain, cela fera 5 ans jour pour jour que disparaissait le président fondateur du Groupe WalFadjiri, Sidy Lamine Niass. Et cette année, le Pdg de Walf, Me Cheikh Niass compte mettre à profit l’anniversaire du décès du «Mollah de Front de Terre», pour publier l’un de ses livres inédits, «L’Apoclypse Salvatrice».
Après «Le système islamique : dimensions et perspectives» ; «Sharifou ou la fin de l’obscurantisme, 1999» ; «Un arabisant entre presse et pouvoir» ; «Arguments pertinents en réponse à ceux qui interdisent aux hommes de saluer les femmes de la main» ; «Abdoulaye Wade, un président par défaut» et «L’étranger parmi les siens», Sidy Lamine Niasse, de son vivant, avait écrit d’autres ouvrages qui sont restés à l’état de manuscrits. Ainsi, dans le cadre de la commémoration des cinq ans de sa disparition, le 04 décembre prochain, informe Me Cheikh Niass, Pdg du Groupe WalFadjiri, «il nous a semblé opportun d’en publier un que nous avons retrouvé dans son legs». «Un ouvrage de haute portée, à la fois scientifique et historique, un peu philosophique sur les bords. C’est, certainement, cette dernière caractéristique qui fit que l’auteur hésita à le mettre sur les rayons. Aussi, pour honorer sa mémoire et rester fidèle à sa pensée, nous avons choisi de n’y changer aucune virgule, de le publier tel quel», explique le patron du Groupe WalFadjiri dans l’avant-propos de ce livre préfacé par l’éminent philosophe, Pr Souleymane Bachir Diagne. Il s’agit de son livre jamais publié, intitulé «L’apocalypse Salvatrice», édité par Walf Editions et qui sera présenté à l’occasion de la célébration du 5ème anniversaire de son décès, informe Me Cheikh Niass. Ce, «à un moment où les Sénégalais s’apprêtent à élire leur 5ème président de la République. C’est donc tout un signe, tout un symbole. A travers cet ouvrage, Sidy Lamine Niass vient parler aux Sénégalais et dégage des pistes de réflexions pour mieux comprendre le monde d’hier, le monde d’aujourd’hui et le futur».
Dans le livre, l’ex-patron de WalFadjiri apporte la réplique à des penseurs contemporains que sont Samuel Huntington et Francis Fukuyama. «Le lecteur, avide de géopolitique y trouvera aussi de solides références sur les événements qui ont marqué le début de ce troisième millénaire et dont les effets se font sentir jusqu’au moment où ces lignes sont écrites», lit-on dans l’avant-propos. Le livre aborde, en effet, ce qu’il est convenu d’appeler les «Printemps arabes». «Puisse chacun, en fonction de ses centres d’intérêt, y trouver matière à satisfaire ses légitimes envies de savoirs !», prie Me Niass.
Le président directeur général du groupe WalFadjri s’est éteint à l’âge de 68 ans. Après plus de 40 ans de carrière, Sidy Lamine Niass a marqué toute une génération. Professionnel et charismatique, le «Mollah de Front de Terre» l’a été jusqu’à son dernier souffle. Il a marqué de son empreinte la presse écrite, audio, et télévisuelle. Il a formé un nombre incalculable de journalistes de tous genres qui travaillent voire dirigent des médias, privés et publics.
«DÉLITS» DE PRESSE SOUS MACKY, DE NOMBREUX JOURNALISTES DANS LA NASSE
A l’instar d’opposants, plusieurs journalistes ont fait la prison sous le régime de Macky Sall. Beaucoup d’entre eux ont été inculpés dans le cadre de l’exercice de leur fonction.
A l’instar d’opposants, plusieurs journalistes ont fait la prison sous le régime de Macky Sall. Beaucoup d’entre eux ont été inculpés dans le cadre de l’exercice de leur fonction. Pourtant, le chef de l’Etat avait assuré que sous son magistère, aucun professionnel des médias ne sera envoyé en prison pour un délit de presse.
La liste est longue et loin d’être exhaustive. Le nombre de journalistes à avoir maille à partir avec la justice sous le régime de Macky Sall, dans le cadre de l’exercice du métier, attire les attentions. La dernière victime est pour le moment, Pape Sané, chroniqueur de Walf Tv. Interpelé le 13 novembre 2023 pour «diffusions de fausses nouvelles», il assiste à une prolongation de sa garde à vue, à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. En 2014, Félix N’zalé, directeur de publication de La Tribune a été interpelé, puis placé sous mandat de dépôt pour «diffusions de fausses nouvelles». Un titre du quotidien intitulé: «Alerte: cinq cas d’Ebola au Sénégal», lui avait valu ce sort. Il a été libéré quelques semaines plus tard. Journaliste consultant, Adama Gaye avait subi une arrestation musclée avant d’être envoyé en prison pour «offense au chef de l’Etat». Il a été arrêté le 29 juillet à 06 heures du matin, à la suite de la publication d’une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat. Laquelle lettre a été signée à son retour au pays, le 26 juillet 2019, alors que la veille, il était en visite chez Me Abdoulaye Wade. Au cours de sa garde à vue, d’autres publications sur son compte Facebook datant de juin 2019 ont été exhumées. Au terme de sa garde à vue, il fait face au doyen des juges, feu Samba Sall, le 31 juillet, qui avait ordonné son placement sous mandat de dépôt. Il a été libéré le 20 septembre 2019, suite à une demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats. Patron du site YerimPost, Cheikh Yérim Seck, a été, lui aussi, interpelé, puis placé sous mandat de dépôt le 16 juin 2020, au terme de sa garde à vue, dans le cadre du dossier «Batiplus». Le doyen des juges, feu Samba Sall, l’avait inculpé pour «diffusion de faux nouvelles et diffamation», avant de le placer sous contrôle judiciaire.
A travers une sortie sur un plateau de télévision, Cheikh Yérim Seck avait révélé que quatre milliards de francs Cfa auraient été saisis, nuitamment par des gendarmes chez la famille Farès, dans le cadre de l’affaire «Batiplus». Et que les liasses étaient contenues dans un sac. Selon lui, une seule partie aurait été consignée. Le premier, interpelé le 07 mars 2023, puis envoyé à la prison de Sébikotane, pour «provocation d’un attroupement, outrage à magistrat, intimidation et les représailles contre des membres de la magistrature, le discours portant du discrédit sur un acte juridictionnel, diffusion de fausses nouvelles et mise en danger de la vie d’autrui», avait bouclé plus de trois mois de détention. Quant au directeur de publication du quotidien «Yoor-Yoor», il a été placé sous mandat de dépôt le 26 mai pour «publication d’écrits de nature à jeter du discrédit sur des actes ou décisions juridictionnelles, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter du discrédit sur des institutions publiques, usurpation de fonction de journaliste et outrage à magistrat». Il a été libéré après trois semaines de séjour carcéral.
Pape Alé, champion des arrestations
Parton de «Dakar-Matin», Pape Alé Niang, sous contrôle judiciaire, a fait deux fois la prison en moins d’une année. Sa première arrestation a eu lieu en novembre 2022. Après plus de trois mois de détention provisoire (novembre 2022 et janvier 2023), il a été libéré, suite à une pression des professionnels des médias. Ces derniers avaient mis à profit son état de santé fragilisé par sa grève de la faim. Il était poursuivi pour «appel à l’insurrection et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique». Mais il ne restera que quelques semaines en liberté pour assister à la révocation de son contrôle judiciaire. Il sera, cette fois-ci, inculpé pour «divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques». Même s’ils n’ont pas franchi l’étape de la police, Moustapha Diop, directeur de Walf Tv et Walf Fm, et Babacar Touré, promoteur de «Kewoulo», avaient été sur le viseur de Dame justice. Ils ont été, tous deux, convoqués à la Division des investigations criminelles et à la Sûreté urbaine de Dakar. Le premier, à savoir Moustapha Diop, a été retenu durant toute la journée du 27 avril 2023, au commissariat central de Dakar. Son audition avait tourné autour du dossier de Pape Ndiaye.
Quant à Babacar Touré, il a été entendu sur une plainte de l’ex policier Frédéric Napel. Au terme de son face-à-face avec les enquêteurs, il lui a été notifié une garde à vue. Mais après plusieurs retours de parquet, il sera inculpé pour «diffusion de fausses nouvelles, diffamation», puis placé sous contrôle judiciaire.
Deux femmes dans la nasse
Dans le lot de journalistes à avoir fait la prison, figurent deux femmes. Il s’agit de Maty Sarr Niang, toujours en détention à la prison pour femme de Liberté 6, et Thioro Diouf Cissé dite Thioro Makhou Mandéla, en liberté provisoire. Cette dernière, présentatrice de l’émission Petit Dej’ sur Walf Tv, a été interpelée, suite à sa convocation pour audition à la Division spéciale de la cyber-sécurité. Elle a été citée par l’une des administratrices de pages Facebook dénommées «Néné Touti», «Kay ma deyla», «Top cas». A l’instar de ces dernières, maintenues encore en détention, elle était poursuivie pour «association de malfaiteurs, collecte illicite de données à caractère personnel, diffusion d’images et d’écrits contraires aux bonnes mœurs».
Interpelée le 16 mai dernier, Maty Sarr Niang a été placée sous mandat de dépôt pour «actes ou manœuvres visant à compromettre la sécurité publique, appel à la manifestation, à la haine, à la violence, outrage aux magistrats, usurpation de fonction». Après son inculpation, les faits ont été requalifiés. Elle va boucler six mois de détention le 24 novembre 2023. D’après des sources proches du dossier, son audition dans le fond du dossier est prévue dans la semaine par Mamadou Seck, juge du deuxième cabinet d’instruction. Seuls deux professionnels des médias ont vu leur dossier être classé sans suite. Il s’agit des journalistes de Senego, Abdou Khadr Sakho, reporter, et Mangoné Ka, rédacteur en chef. Ils ont été interpelés pour avoir repris des propos de Ibrahima Sall, président de l’Asred, sur l’affaire Ousmane Sonko. Mais, après 48 heures de garde à vue, dans les locaux de la Dic, le reporter a été libéré. Leur dossier classé sans suite. En revanche, Mangoné Ka n’avait pas été retenu dans les liens de la détention pour nécessité de l’enquête, contrairement à Abdou Khadre Sakho, placé en garde à vue, avant d’être déféré, auprès du parquet de Dakar.Ils étaient poursuivis pour «diffusion de fausses nouvelles».
Et pourtant Macky avait dit…
Pourtant, à son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat avait rassuré le monde de la presse. En plus de magnifier leur travail, il avait promis de ne jamais envoyer un journaliste en prison pour délits de presse. «Je me suis engagé à travailler pour la dépénalisation des délits de presse. De toutes les façons, vous ne verrez jamais, pendant ma gouvernance au Sénégal, un journaliste mis en prison pour un délit de presse. Des journalistes n’ont aucun risque au Sénégal ; ça je le dis très clairement et je ne serais pas démenti. Le Sénégal est un pays bien coté en matière de liberté de presse», avait-il soutenu, le 25 octobre 2015, sur ITélé, une chaine de télévision française.
HAUSSE DE 8,5 MILLIARDS DE FCFA SUR LE BUDGET DU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION
Le budget du ministère de la Communication, pour l’année prochaine a été arrêté à 42 milliards 717 millions 96 mille 906 francs CFA, soit une hausse de 8,5 milliards.
Dakar, 20 nov (APS) – Le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique pour l’année prochaine a été arrêté à 42 milliards 717 millions 96 mille 906 francs CFA, soit une hausse de 8,5 milliards sur son montant pour l’exercice budgétaire en cours, a-t-on appris lundi de l’Assemblée nationale.
Le ministre chargé de ce département ministériel, Moussa Bocar Thiam, et ses collègues des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy, sont venus défendre ce projet de budget devant les députés, cet après-midi.
Le développement et l’encadrement du secteur de la communication font partie des priorités du ministère pour l’année prochaine, selon un rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire à l’Assemblée nationale.
Le développement de l’économie numérique et du secteur postal fait également partie des priorités, pour l’année 2024, du ministère que dirige M. Thiam, selon le rapport.
ENVIRON 2.719 MILLIARDS DE FCFA INVESTIS AU SENEGAL PAR LA BAD
La Banque africaine de développement (BAD) a financé quelque 140 projets et programmes d’un montant global de 4,403 milliards de dollars américains au Sénégal, environ 2.719 milliards de francs CFA, depuis le début de sa coopération avec le pays.
Dakar, 20 nov (APS) – La Banque africaine de développement (BAD) a financé quelque 140 projets et programmes d’un montant global de 4,403 milliards de dollars américains au Sénégal, environ 2.719 milliards de francs CFA, depuis le début de sa coopération avec le pays il y a un demi-siècle, a appris l’APS, lundi, à Dakar, du ministère sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
‘’Depuis le début de ses opérations au Sénégal, le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement a approuvé plus de 140 opérations au profit de notre pays, pour un montant cumulé de 4,403 milliards de dollars, environ 2.719 milliards de francs CFA’’, a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Allé Nar Diop.
‘’Ce niveau des engagements de la BAD est une illustration […] des liens étroits de partenariat entre l’institution panafricaine et le Sénégal’’, qui ont une ‘’longue histoire de coopération, laquelle remonte à 1972’’, a souligné M. Diop.
Il présidait la cérémonie de lancement de la phase II du ‘’Woman Economic Empowerment Fund’’ (We ! Fun II).
‘’Mettre la femme dans les circuits de production’’
Il s’agit d’‘’un fonds de capital-investissement sénégalais dédié aux projets et entreprises présentant un impact positif sur l’autonomisation des femmes’’.
Allé Nar Diop précise que ‘’cette cérémonie marque le passage à l’initiative We ! Fun, avec la mise en place d’un second fonds de 10 milliards de francs CFA dénommé We ! Fun II’’.
Il a remercié la BAD pour le financement de We ! fun II avec 6,5 milliards de francs CFA, dans le cadre du Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi, signé avec l’État du Sénégal en février 2022.
Le directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne, pour sa part, que ‘’l’orientation stratégique de ce fonds est de renforcer le leadership et l’entreprenariat féminin’’.
La démarche consiste à ‘’faire en sorte que la femme soit intégrée, non seulement dans les sphères de décision de manière générale, mais aussi dans la production, dans l’entreprise notamment’’.
Selon M. Sarr, le soutien de la BAD permettra de ‘’mettre la femme dans les circuits de production’’.
‘’Réduire les inégalités de genre au Sénégal’’
‘’La BAD considère que l’autonomisation économique des femmes est extrêmement importante’’, a dit son représentant au Sénégal, Mohamed Chérif.
Il signale que dans tous les projets qu’elle finance, cette institution financière s’assure de la prise en compte du volet femme et de ses ‘’répercussions positives importantes’’ en termes de création d’emplois.
Le partenariat permettra, a assuré Mohamed Chérif, de ‘’réduire les inégalités de genre au Sénégal, qui demeurent importantes, malgré les progrès réalisés depuis une vingtaine d’années’’.
‘’Huit cent cinquante et un millions de francs CFA ont été investis dans quatre petites et moyennes entreprises, dont trois sont dirigées par des femmes, lors de la première phase du We ! Fun’’, a rappelé la directrice des investissements de la BAD, Seynabou Ndiaye.
Selon elle, ces investissements ont permis de créer 302 emplois, dont 194, soit 74 %, sont occupés par des femmes.
Deux mille cinq cents emplois attendus
‘’Nous sommes tellement satisfaits des résultats de la phase 1 que nous avons démarré la phase 2, d’un montant de 10 milliards de francs CFA, qui vont générer potentiellement plus de 2.500 emplois, avec un taux de féminisation minimum de 60 %’’, s’est réjouie Ndiaye.
Le FONSIS et le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF) ont signé une convention de partenariat, le 30 septembre 2019, dans le but de mettre en place, au Sénégal, un instrument d’investissement à impact positif sur l’autonomisation économique des femmes.
Ce partenariat a conduit, selon Abdoulaye Diouf Sarr, à la création, le 20 juin 2020, du We ! Fun comme ‘’véhicule d’investissement pilote d’une taille de 1 milliard de francs CFA, financé par l’UNCDF à hauteur de 36 % (377 millions de francs CFA), et le FONSIS à hauteur de 64 % (667 millions).
LA DGID LANCE L’OPÉRATION VISANT À RÉGULER L’ASSIETTE FONCIÈRE
La DGID, en collaboration avec l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (APECSY), a entamé une opération visant la régularisation de l’assiette foncière abritant les cités APECSY 1, 2, 3 et APECSY écologie.
La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID), en collaboration avec l’Association pour la promotion économique, culturelle et sociale de Yoff (APECSY), a entamé une opération visant la régularisation de l’assiette foncière abritant les cités APECSY 1, 2, 3 et APECSY écologie, aux fins de délivrer des baux à l’ensemble des occupants. « De nombreuses diligences ont été effectuées, à cet effet, par les services de la DGID et ont permis la délivrance de centaines de baux », annonce son communiqué. Lequel ajoute que « par souci de célérité dans la prise en charge des requêtes, les intéressés sont priés de se munir, le cas échéant, de l’attestation d’attribution délivrée par l’APECSY, de la copie de la Carte Nationale d’Identité » avant de « se rapprocher du Chef du Bureau des Domaines du Centre des Services fiscaux de Ngor Almadies pour les formalités de régularisation par voie de bail ».