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18 novembre 2024
LA CIRCULATION INTER-RÉGIONS INTERDITE DU 16 AU 17 NOVEMBRE À MINUIT
”Ne sont pas concernés par cette interdiction, les véhicules des forces de défense et de sécurité, les véhicules de secours et les ambulances”, indique un arrêté du ministre de l'Intérieur.
La circulation interurbaine est interdite sur l’ensemble du territoire national du samedi à minuit au dimanche, jour du scrutin législatif, a annoncé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.
”Pour des raisons de sécurité, est interdite la circulation des véhicules de région à région, du samedi 16 novembre à minuit au dimanche 17 novembre 2024 à minuit”, indique le ministre dans un arrêté.
La même source précise que ”ne sont pas concernés par cette interdiction, les véhicules des forces de défense et de sécurité, les véhicules de secours et les ambulances”.
Le texte signale qu’à titre dérogatoire, des autorisations spéciales peuvent être délivrées par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et les gouverneurs de région.
Jean Baptiste Tine prévient que ”tout manquement au présent arrêté sera puni des peines prévues par les lois et règlements en vigueur’’.
Le Directeur général de la Police nationale, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire et les gouverneurs de régions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de cet arrêté.
Les Sénégalais sont appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives anticipées.
THIAROYE N'APPARTIENT PAS QU'À LA FRANCE
Mamadou Diouf dénonce l'obstruction persistante de Paris dans l'accès aux archives sur le massacre. Pour le président du comité de commémoration, il est temps que l'Afrique reprenne le contrôle de son récit historique
(SenePlus) - Soixante-dix-neuf ans après le massacre de Thiaroye, les relations entre la France et le Sénégal restent marquées par ce drame colonial. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Mamadou Diouf, historien à l'université Columbia de New York et président du comité de commémoration, revient sur les enjeux contemporains de cette mémoire douloureuse.
Le 1er décembre 1944, l'armée française ouvrait le feu sur des tirailleurs africains dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, alors qu'ils réclamaient leurs primes de démobilisation. Longtemps qualifié de "mutinerie" par la France, ce massacre revient aujourd'hui au centre des débats.
"Durant des décennies, la France a entravé la mémoire de ce massacre et exproprié les Africains de cette histoire", dénonce Mamadou Diouf. "Thiaroye est une tache morale indélébile que l'ancien colonisateur a longtemps tenté de dissimuler, en interdisant, par exemple, la diffusion du film d'Ousmane Sembène, ou en niant les faits."
La controverse s'est ravivée en juin dernier lorsque le président Macron a octroyé la mention "Mort pour la France" à six tirailleurs. Une décision unilatérale critiquée par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour l'historien, "ces commémorations constituent un acte fort, une manière de dire que l'histoire impériale ne peut plus être énoncée exclusivement par la France."
La question des archives reste un point de friction majeur. Malgré la remise de documents en 2014 sous François Hollande, les autorités sénégalaises suspectent l'existence d'archives secrètes. "Notre comité a identifié une liste d'archives non remises. Il a aussi cartographié les sites où elles pourraient être conservées en France", révèle le président du comité de commémoration.
Le nouveau pouvoir sénégalais entend faire de Thiaroye un symbole panafricain. "Ces tirailleurs, qui n'étaient pas uniquement sénégalais, mais aussi maliens, burkinabès, guinéens, ivoiriens, ont tous été victimes de la violence coloniale", souligne Mamadou Diouf. Des commémorations d'envergure sont prévues du 1er décembre 2024 à avril 2025, avec une forte dimension continentale.
Pour l'historien, cette démarche s'inscrit dans une volonté plus large de "rupture avec l'alignement hérité de la guerre froide et la 'Françafrique'". "Il s'agit de nous recentrer sur le continent. En cela, les nouvelles autorités marquent une rupture certaine dans l'histoire postcoloniale sénégalaise", conclut-il dans les colonnes du Monde.
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N'DOYE DOUTS, L'ENCHANTEUR DE LA MÉDINA
Sylvain Sankalé raconte un artiste rayonnant, dont les oeuvres ont transformé son quartier en une fête de couleurs. Le critique d'art reconstitue l'univers d'un créateur qui n'a jamais arrêté de le surprendre
La Galerie nationale d'art de Dakar accueille une exposition hommage à Mouhamadou N'doye, dit N'doye Douts, figure majeure de l'art contemporain sénégalais disparu prématurément en juin 2023 à l'âge de 50 ans. Sous le commissariat de Sylvain Sankalé, membre de la section sénégalaise de l'association internationale des critiques d'arts, cette rétrospective célèbre l' œuvre d'un artiste qui a su porter le regard de l'Afrique dans les plus grandes institutions culturelles mondiales.
Major de sa promotion à l'École Nationale des Arts de Dakar en 1999, N'doye Douts s'est rapidement imposé sur la scène internationale. Son court-métrage "Train-Train Medina" et sa participation à "Africa Remix" au Centre Pompidou en 2005 ont marqué les esprits, ouvrant la voie à une carrière internationale qui l'a menée des États-Unis à la Corée.
"Je ne l'ai jamais vu fâché", témoigne Sylvain Sankalé, qui suivait l'artiste depuis ses débuts. "Il avait une immense gentillesse, une immense grandeur d'âme". Cette joie de vivre se reflétait dans son art : ses œuvres capturaient l'essence vibrante de la Médina, son quartier natal, à travers une palette éclatante et des scènes de vie quotidienne animées de taxis, de cars rapides et de linges séchés sur les murs, à en croire Sylvain Sankalé. Ce dernier ajoute que N'doye Douts "est le seul à avoir traité cette thémtatique de cette manière, aussi sympathique, aussi agréable".
Derrière cette notoriété internationale, N'doye Douts est restée profondément attachée à ses racines. En toute discrétion, il a ainsi investi dans son village natal, finançant la construction d'infrastructures scolaires et médicales. Un engagement social qui témoigne de sa volonté de partager les fruits de sa réussite avec sa communauté.
AU MALI, UN OPPOSANT ARRÊTÉ APRÈS AVOIR CRITIQUÉ LE POUVOIR BURKINABÈ
Selon l'autorité de régulation des médias du Burkina Faso, Issa Kaou N'Djim a tenu des propos visant à discréditer les autorités, affirmant sans preuve que la tentative de déstabilisation du pays n'était qu'un montage.
L'opposant malien Issa Kaou N'Djim a été arrêté mercredi à Bamako après avoir critiqué les autorités du Burkina Faso, qui l'accusent d'avoir tenu "des propos jugés gravissimes" contre les militaires au pouvoir dans ce pays voisin au cours d'une émission télévisée.
Le Mali et le Burkina Faso, tous deux dirigés par des régimes militaires à la suite de putschs entre 2020 et 2022, ont fondé avec le Niger une confédération, l'Alliance des États du Sahel (AES).
Issa Kaou N'Djim, figure politique malienne connue pour avoir soutenu le colonel Assimi Goïta avant de prendre ses distances, a tenu dimanche lors d'une émission sur la télévision locale Joliba TV News des propos tendant "à jeter un discrédit sur nos autorités, prétextant sans aucune preuve que l'affaire de la énième tentative de déstabilisation du Burkina Faso n'est qu'un montage", selon l'autorité de régulation des médias du Burkina Faso. Cette dernière a prié la Haute autorité de la communication (HAC) malienne "de réserver toute suite qu'elle jugera appropriée à la diffusion de cette émission".
Mercredi, M. N'Djim a été arrêté et est "actuellement dans une unité d'enquêtes pour une affaire le concernant", a indiqué à l'AFP une source judiciaire. "Issa Kaou N'Djim a été interpellé ce matin [mercredi] à 09h45 [locale et GMT] à son domicile à Bamako par des agents en civils qui ont dit qu'ils avaient besoin de lui pour une affaire. Kaou N'Djim les a suivis pour répondre", a confirmé un membre de sa famille.
Issa Kaou N'Djim a été l'un des vice-présidents du Conseil national de transition (CNT), l'organe législatif des militaires au pouvoir au Mali, avant de se prononcer en faveur d'une fin rapide de la période dite de transition censée rétablir un régime dirigé par des civils. En décembre 2021, il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour "atteinte au crédit de l’État", après des propos jugés subversifs sur les réseaux sociaux. Il a été révoqué du CNT et empêché à plusieurs reprises de quitter le territoire.
LES THIESSOIS EN ALERTE
De nombreuses scènes de violence sont en train d’ensanglanter la campagne électorale. Récemment à Saint-Louis, des blessés graves ont été enregistrés. Une situation que les Thiessois condamnent vigoureusement, appelant au calme et à la retenue.
De nombreuses scènes de violence sont en train d’ensanglanter la campagne électorale. Récemment à Saint-Louis, des blessés graves ont été enregistrés. Une situation que les Thiessois condamnent vigoureusement, appelant au calme et à la retenue.
Ibrahima Ndiaye, commerçant, est interloqué par la violence qui s’est emparée des acteurs, en cette fin de campagne en vue des élections législatives, et exhorte les leaders politiques à sensibiliser les militants des partis sur ses conséquences.
Trouvé assis près de la mosquée du marché central de Thiès, Moussa Fall se veut catégorique sur la corrélation entre les violences électorales et les propos des leaders politiques, à travers des discours violents qui poussent des individus à s'attaquer à d'autres personnes dans leur lieu de travail. ‘’Les acteurs politiques doivent savoir que tous leurs militants n’ont pas le même niveau de compréhension de l’importance de la politique. Certains militants peuvent prendre les discours de campagne pour argent comptant et s’adonner à des actes de violence’’, avertit-il.
Selon une mère de famille, les leaders politiques doivent davantage faire preuve de responsabilité et de raison, tant par leurs paroles que par leurs actes et faire comprendre à leurs militants qu’il n’existe pas de place pour la violence en politique.
Elle propose comme solution à la violence politique de sensibiliser aux enjeux électoraux. Le respect de l’adversaire doit aussi être enseigné aux militants par les partis politiques.
Mamadou Diop pense que la politique est l’affaire de gentlemen. Les actes de violence étant monnaie courante, il est nécessaire, dit-il, d’amplifier les appels au calme et à la retenue. ‘’De même, il faut punir sévèrement, par la loi, les auteurs des violences politiques, car la violence doit être combattue et les auteurs de faits de violence doivent être punis par la loi’’, enjoint M. Diop.
Ady est du même avis. Il souhaite que l’État prenne ses responsabilités. ‘’Nous sommes entre frères et sœurs. Nous ne devons pas céder aux tentations. Peu importe ce qui se passera au soir du 17 novembre, nous resterons des Sénégalais, des amis, des frères et des sœurs’’, dit-il.
Alioune Diouf, enseignant, exprime ses inquiétudes face à la montée des tensions à l’approche du scrutin. Il critique les discours agressifs des leaders des coalitions Pastef et Sàmm Sa Kaddu qu’il compare à des exactions. Diouf estime que ces propos reflètent l’intensité des enjeux autour des Législatives et craint qu’ils ne conduisent à une escalade.
Baye Talla, quant à lui, recommande d’organiser une rencontre pour calmer les esprits. Il appelle les responsables politiques à adopter un discours plus modéré, soulignant que les élections devraient être une fête démocratique et non un conflit.
BARTHÉLÉMY DIAS DÉMENT LES ACCUSATIONS D'ACHAT D'ARMES
Accusé par Ousmane Sonko, la tête de liste de Samm Sa Kaddu a affirmé que personne, y compris les services de l’État, ne peut prouver un tel achat.
Accusé par le leader du PASTEF d’avoir acheté des armes à la veille de la campagne électorale pour attaquer les convois du parti au pouvoir, le maire de Dakar a servi une réponse à cette accusation. Selon Barthélémy Dias, ce que raconte Ousmane Sonko n’est pas vrai. Au contraire, il a raconté ce qu’il a vu chez lui comme arsenal lorsqu’ils étaient encore alliés et avec lequel il l’a aidé à assurer sa sécurité. A l’en croire, personne ni même les services de l’Etat ne peuvent prouver qu’il a acheté des armes.
«Que le ministre de l’Intérieur sache qu’il n’a pas reçu un bulletin de renseignement qui peut attester que j’ai acheté des armes, jamais. Aucun service de l’Etat ne peut prouver que j’ai acheté des armes. Un monsieur est venu un matin chez moi à Baobab. Il avait reçu des menaces de mort, je le jure sur la Bible. J’avais pris des dispositions. Je lui ai montré mon arsenal à l’époque. Cette personne est juste un bonimenteur et qui a raconté ce qu’il a vu chez moi et qu’il est venu vous raconter», soutient-il.
Pour prévenir des scènes de violence avec les caravanes des différentes coalitions, le ministère de l’Intérieur à demandé l’itinéraire de chaque formation politique afin d’assurer sa sécurité.
PROSPER AFRICA LANCE UNE PLATEFORME POUR BOOSTER LES ÉCHANGES ENTRE L’AFRIQUE ET LES ÉTATS-UNIS
Conçue pour connecter les fournisseurs africains à plus de 20.000 détaillants américains, cette plateforme vise à lever les obstacles au commerce et à négocier des réductions de coûts, tout en répondant aux besoins des PME africaines.
Dakar, 13 nov (APS) – Prosper Africa, une initiative du gouvernement américain, a présenté à l’APIX, mardi, à Dakar, une plateforme dédiée à la promotion des échanges commerciaux entre l’Afrique et les États-Unis.
“C’est avec un grand plaisir que je vous présente l’US Africa Trade Desk, une initiative public-privé conçue pour faciliter les échanges entre les fournisseurs africains et les acheteurs américains”, a dit British Robinson, la coordonnatrice de Prosper Africa.
L’US Africa Trade Desk veut aider les fournisseurs africains à surmonter les obstacles à la promotion des échanges commerciaux entre l’Afrique et les États-Unis, a-t-elle précisé.
“Nous avons constaté que les fournisseurs africains souhaitent ardemment accéder au marché américain, mais il leur manque souvent les connexions nécessaires pour atteindre les réseaux d’acheteurs américains”, a signalé British Robinson en présentant la nouvelle plateforme de promotion commerciale à l’APIX, l’agence gouvernementale sénégalaise chargée de la promotion des investissements.
“De leur côté, les détaillants américains cherchent à enrichir leurs offres, avec des produits venus d’Afrique”, a dit Mme Robinson, assurant que l’US Africa Trade Desk sera à leur disposition.
Le portail US Africa Trade Desk va connecter les fournisseurs africains à plus de 20.000 détaillants américains, selon la coordonnatrice de Prosper Africa.
Il ne s’agira pas d’une simple mise en relation, a-t-elle précisé en parlant du rôle de cette plateforme. Elle s’appuie sur un réseau de partenaires, du secteur du fret notamment, pour négocier les coûts en vue de leur réduction, selon British Robinson.
Le directeur général de l’APIX, Bacary Séga Bathily, souhaite que l’US Africa Trade Desk prenne en compte les besoins des petites et moyennes entreprises.
“Prosper Africa a permis de concrétiser plus de 2.400 accords dans 49 pays, pour une valeur totale de 120,3 milliards de dollars américains”, a dit M. Bathily.
Prosper Africa fédère, selon ses dirigeants, les services et les ressources de 17 agences américaines pour offrir aux entreprises et aux investisseurs un accès privilégié à des informations relatives au commerce international.
Cette initiative américaine aspire à réduire les risques et à soutenir les transactions entre l’Afrique et les États-Unis, en offrant en même temps des opportunités de financement, disent-ils.
FISC SENEGALAIS VS WOODSIDE : L'AFFAIRE RENVOYEE EN DECEMBRE
L’affaire opposant le fisc sénégalais à la compagnie pétrolière Woodside, qui devait être évoquée le 7 novembre dernier, a été renvoyée en décembre.
L’affaire opposant le fisc sénégalais à la compagnie pétrolière Woodside, qui devait être évoquée le 7 novembre dernier, a été renvoyée en décembre.
Le tribunal s'est penché ce 7 novembre sur le dossier opposant l'opérateur de Sangomar, Woodside, aux impôts. L'affaire a été finalement renvoyée au 5 décembre prochain pour les répliques de Woodside renseigne Libération.
En effet, Woodside avait obtenu le sursis au recouvrement de la somme de 40,061 milliards de Fcfa que lui réclame le Fisc. Cette décision avait été actée par ordonnance en bref délai rendu le tribunal le 6 septembre dernier.
Mais, pour obtenir ce sursis, le temps que l'affaire soit vidée dans le fond, Woodside avait dû casquer fort. L'opérateur de Sangomar avait fourmi des garanties financières à hauteur de 40,061 milliards.
Le tribunal avait estimé que ces garanties couvrent en l'état l'intégralité de la créance fiscale réclamée, Ce sursis a mis fin aux prélèvements déjà effectués par le Fisc dans les comptes de la société en attendant le jugement dans le fond.
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IBRAHIMA SY LISTE LES SCANDALES FINANCIERS AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Des écarts ont été identifiés entre les bases de données du ministère de la Santé et de la solde, mettant en lumière 1000 agents en situation irrégulière, des dépenses non justifiées et un détournement de fonds à Kolda.
C’est ce mercredi que le ministre de la Santé a choisi pour, lui aussi, révéler les anomalies qu’il a décelées dans la gestion du département, à son arrivée.
Face à la presse ce mercredi, Ibrahima Sy, le ministre de la Santé et de l'Action sociale, a fait état d’irrégularités dans la situation du personnel de son département, suite à un contrôle effectué par la direction de la solde. Celle-ci a eu à confronter sa base de données avec celle du ministère de la Santé. Ce qui a révélé des écarts.
«Ce contrôle a permis de faire ressortir 1000 agents en situation irrégulière, dont 480 agents présents dans la base de données du ministère mais non répertoriés dans la base de la solde», indique le ministre, face à la presse. Ibrahima Sy a informé que 600 agents sont actifs dans le fichier de la solde, mais ne sont pas dans la base du ministère de la Santé.
Et là où ils ont des soucis, dit-il, c’est au niveau des agents fictifs, payés depuis une décennie : «À ce jour nous avons un problème avec un nombre de 399 agents qui sont payés plus d’une dizaine d’années pour le compte du ministère de la Santé, qu’on n’arrive pas à retrouver», révèle-t-il. Il a annoncé la saisine de l’agent judiciaire de l’Etat pour d’éventuelles mesures.
Aussi, renseigne le ministre de la Santé, des dépenses exécutées et non encore justifiées d’un montant de 1,1 millions d’euros, soit 764 millions de francs Cfa, concernant le Programme de lutte contre le palu, ont été décelées. Ledit programme a été mis en place grâce à la subvention du fonds mondial à hauteur de 21,2milliards de francs Cfa. «Le ministère de la Santé doit rembourser», indique le ministre.
Il a aussi fait état d’un détournement à Kolda, au niveau du projet d’appui à la santé de la mère et de l’enfant. «Un détournement à hauteur de 42,5 millions de francs Cfa entre 2015 et 2018, découvert suite à un audit», dit le ministre. Il informe que l’Agence française de développement qui a financé le projet, a suspendu son intervention. «Ce qui a occasionné la perte du financement de 7,2 millions d’euros et la demande de remboursement de 42 millions de francs Cfa», dit-il.
LE PASTEF EN RÈGLE VIS-À-VIS DE LA SODAV
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins annonce que le parti PASTEF (pouvoir) s’est acquitté de la redevance pour l’exploitation du répertoire musical utilisé par cette formation politique au cours de la campagne électorale...
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins annonce que le parti PASTEF (pouvoir) s’est acquitté de la redevance pour l’exploitation du répertoire musical utilisé par cette formation politique au cours de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Dans un communiqué transmis mercredi à l’APS, la SODAV dit saluer cette démarche du parti au pouvoir, qui s’inscrit ainsi “dans l’exemplarité et démontre son attachement au respect de la propriété littéraire et artistique régie par la loi 2008-09 sur le droit d’auteur et les droits voisins du Sénégal”.
“La SODAV a tenu à se réjouir publiquement de cet acte et invite les autres formations politiques en campagne à suivre cet exemple de légalité en se rapprochant de nos services pour régulariser leur situation”, indique le communiqué.
La SODAV avait invité les partis politiques à se rapprocher de ses services compétents pour l’obtention de l’autorisation requise en vue de l’exploitation licite des répertoires protégés pour leurs animations durant la campagne électorale.