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18 novembre 2024
LA BAISSE SENSIBLE DE LA TENSION POLITIQUE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les journaux de ce mercredi fait état d'une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législative anticipée de dimanche
La presse quotidienne fait état mercredi d’une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législative anticipées de dimanche.
“Manœuvres de désescalade”, peut-on lire à la une du journal Le Quotidien, selon lequel la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale a mis la main sur 81 personnes après l’attaque contre des marchands ambulants à Saint-Louis.
Ces marchands agressés “scandaient le nom de Ousmane Sonko, lors du passage d’une caravane de l’opposition au marché Sor. Les personnes arrêtées font l’objet d’interrogatoires au niveau du commissariat de police”, rapporte le journal en citant le gouverneur de Saint-Louis.
Al Hassane Sall “reste ferme quant à la mise en œuvre des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, relativement à la sécurisation du reste de la campagne électorale”, ajoute Le Journal Le Quotidien.
“Plus de 70 personnes interpellées à Saint-Louis”, annonce également Walfquotidien sur le même sujet. “Sonko revient à de meilleurs sentiments” après avoir demandé à ses militants de se “venger” des agressions qu’ils auraient subis, indique le journal.
“Une accalmie de façade ?”
De son côté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition et maire de Dakar, “réitère son appel au calme et à la paix”, alors que l’ancien Premier ministre Amadou Ba “prône le débat d’idées”, selon Walfquotidien.
“Après l’escalade, une accalmie de façade ?”, s’interroge Vox Populi, en se faisant l’écho de l’appel renouvelé d’un responsable de la société civile, Moundiaye Cissé en l’occurence, qui “pointe du doigt l’Etat et invite les leaders [politiques] à plus de responsabilité”.
“Les ministères de l’Intérieur et de la Justice doivent lancer un signal fort pour montrer que l’impunité ne va pas prospérer”, déclare Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3 D (Démocratie-Droits humains-Développement).
Sud Quotidien estime que pour le coup, la classe politique se retrouve “face à ses responsabilités”. L’escalade dans la violence notée ces derniers jours “a provoqué une véritable levée des boucliers et un appel général au calme et à la responsabilité”, souligne cette publication.
Haro sur la violence”, renchérit le quotidien Enquête, selon lequel “plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violences observées à Saint-Louis ainsi que les appels à la violence dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives”.
“Une classe politique de plus en plus violente”
L’info fait état d’une “vague nationale condamnation” qui s’est levée pour dénoncer ces violences, Le Témoin quotidien faisant observer en particulier que la “confrontation” a été évitée entre la tête de liste nationale de la coalition dirigée par Pastef (pouvoir) et le maire de Dakar, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition.
“La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu”, avance le journal.
Il ajoute que “malgré une démonstration de force de ses partisans”, Ousmane Sonko ”a renoncé à la riposte parce que l’Etat a pris en charge ses doléances en arrêtant près de 80 personnes proches de Barthélémy Dias et de Samm Sa Kaddu”.
Le Mandat s’inquiète d’une classe politique ”de plus en plus violente” à force de tomber dans les “confrontations physiques, verbales” et autres. “Nous sommes au dernier tournant [de la campagne électorale] pour les législatives anticipées” prévues dimanche.
Une période marquée par ”des scènes de violence, aussi physiques que verbales, chez la nouvelle classe politique constituée pourtant de jeunes”, relève le journal.
La presse se trouve également interpellée, le ministère de la Communication et le CORED – Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias – ayant appelé à ”un journalisme responsable”, selon Le Soleil.
Le journal signale que cet appel concerne notamment la diffusion de messages de haine et l’incitation à la violence durant la campagne électorale.
LA CAN «MAROC2025» S'ANNONCE PASSIONNANTE
Les 24 pays qui prendront part à la Coupe d'Afrique des Nations CAF, prévue au Maroc en 2025, seront officialisés à l'issue des qualifications pour la phase finale continentale, le mardi 19 novembre.
Les 24 pays qui prendront part à la Coupe d'Afrique des Nations CAF, prévue au Maroc en 2025, seront officialisés à l'issue des qualifications pour la phase finale continentale, le mardi 19 novembre.
Avec sept équipes déjà qualifiées pour se rendre au Maroc, les dernières places pour les finales de l'année prochaine seront attribuées lors des deux dernières journées de qualification, prévues du 13 au 16 novembre (journée 5) et du 17 au 19 novembre (journée 6). Parmi les 52 nations ayant débuté les qualifications, l'Algérie, l'Angola, le Burkina Faso, le Cameroun, la RD Congo, l'Égypte et le Sénégal ont jusqu'à présent obtenu leur ticket pour compétitionner pour le trophée africain le plus recherché.
La Coupe d'Afrique des Nations CAF fêtera sa 35e édition entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026. Un point sur les groupes avant les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF 2025 :
GROUPE A : TUNISIE (7), COMORES (6), GAMBIE (5), MADAGASCAR (2)
La Tunisie maintient sa première place dans le Groupe A. De son côté, la Gambie, qui rencontre une équipe comorienne en pleine forme, continue de prétendre à la qualification, tandis que Madagascar reste la seule équipe sans succès.
GROUPE B : MAROC (12), GABON (7), RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (3), LESOTHO (1)
Le Maroc a effectué un parcours idéal en remportant ses quatre matches, n'ayant encaissé qu'un seul but. Ils souhaitent continuer sur cette lancée face au Gabon, qui se classe deuxième du groupe. La République centrafricaine cherchera à réaliser une deuxième victoire consécutive face au Lesotho, après avoir largement dominé leur dernier match. Ce duel est essentiel pour la RCA dans l'optique d'une qualification.
GROUPE C : ÉGYPTE (12), BOTSWANA (6), CAP-VERT (3), MAURITANIE (3)
L'Égypte a surpassé le Groupe C en s'imposant avec quatre victoires remarquables. Déjà qualifiés, les Pharaons vont croiser le fer avec un Botswana sûr de lui, prêt à relever un défi de taille, car ils aspirent également à se qualifier. Le Cap-Vert et la Mauritanie sont à égalité avec trois points et ne doivent commettre aucune erreur s'ils aspirent à atteindre la phase finale.
GROUPE D : NIGERIA (10), BÉNIN (6), RWANDA (5), LIBYE (1)
Le Nigeria domine toujours le Groupe D grâce à de solides performances, n'ayant encaissé aucun but. Le Bénin, en seconde position, précède le Rwanda, qui est troisième d'un point. Lors de la cinquième journée, le match contre le Bénin représente une belle opportunité pour les Super Eagles de sécuriser leur qualification pour la finale, tandis que la Libye cherche à obtenir sa première victoire face au Rwanda.
GROUPE E : ALGÉRIE (12), GUINÉE ÉQUATORIALE (7), TOGO (2), LIBERIA (1)
Avec quatre victoires à son actif, l'Algérie se distingue en dominant le Groupe E. Les Fennecs devront cependant faire face à la Guinée équatoriale, qui tente de consolider sa place de dauphin.. Pendant ce temps, le Togo se retrouve sous pression en jouant contre le Liberia.
GROUPE F : ANGOLA (12), SOUDAN (7), GHANA (2), NIGER (1)
Déjà qualifiée, l'Angola domine largement le Groupe F avec un parcours impeccable et cherche à étendre sa série de succès face à un Ghana en difficulté. Le Soudan pourrait consolider sa position de deuxième en jouant contre le Niger, dernier du groupe.
GROUPE G : CÔTE D'IVOIRE (9), ZAMBIE (7), SIERRA LEONE (4), TCHAD (2)
Les Éléphants sont en tête du Groupe G avec trois victoires en quatre rencontres. Ils vont affronter la Zambie, qui accuse un retard de deux points, dans un match crucial. De leur côté, le Tchad et la Sierra Leone s'affronteront pour conserver leurs espoirs de qualification.
GROUPE H : RD CONGO (12), GUINÉE (6), TANZANIE (4), ÉTHIOPIE (1)
La RD Congo a dominé le Groupe H avec quatre victoires, mais la Guinée représente un défi de taille alors qu’elle cherche à se rapprocher de la qualification. L’Éthiopie et la Tanzanie ont un besoin urgent de points et comptent sur leur rencontre de la cinquième journée pour rester dans la course.
GROUPE I : MOZAMBIQUE (8), MALI (8), GUINÉE-BISSAU (4), ESWATINI (1)
Une rencontre décisive se profile dans le Groupe I, où le Mozambique et le Mali s'affronteront. Les deux sélections tenteront de valider leur ticket pour la phase finale dans ce qui s'annonce comme un match passionnant. La Guinée-Bissau espère conserver ses chances de qualification en affrontant l’Eswatini, déjà éliminé.
GROUPE J : CAMEROUN (10), ZIMBABWE (8), KENYA (4), NAMIBIE (0)
Le Cameroun domine le Groupe J, illustrant la puissance des Lions Indomptables dans cette compétition, tandis que le Zimbabwe occupe la deuxième place. La Namibie, qui avait atteint la phase finale lors de la dernière édition en Côte d'Ivoire, ne parviendra pas à renouveler cet exploit après avoir perdu tous ses quatre matchs. Le Kenya est toujours en lice, mais doit s'imposer contre le Zimbabwe lors de la cinquième journée, sinon ce dernier se qualifiera.
GROUPE K : OUGANDA (10), AFRIQUE DU SUD (8), CONGO (4), SOUDAN DU SUD (0)
L’Ouganda et l’Afrique du Sud s’affronteront dans une rencontre décisive, où le vainqueur se qualifiera pour la phase finale, tandis qu’un match nul serait suffisant pour les Cranes. De leur côté, le Congo espère vaincre le Soudan du Sud, déjà éliminé, afin de préserver ses chances de qualification.
GROUPE L : BURKINA FASO (10), SÉNÉGAL (10), BURUNDI (3), MALAWI (0)
Le Burkina Faso et le Sénégal dominent le Groupe L, ayant déjà sécurisé leur place en phase finale. Ces deux équipes s'affronteront pour terminer les qualifications en beauté et tenter de s'emparer de la première place du groupe. Pendant ce temps, le Burundi et le Malawi joueront pour la fierté.
(AVEC CAFONLINE.COM)
TERMINUS POUR LES AIGLES DE LA MEDINA
L’University of the Western Capel (UWC) a boosté ses chances de progression dans la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024, après une victoire difficile de 2-0 face aux Aigles de la Médina lors d’un match du Groupe A, mardi après-midi à EjJadda
L’University of the Western Capel (UWC) a boosté ses chances de progression dans la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024, après une victoire difficile de 2-0 face aux Aigles de la Médina lors d’un match du Groupe A, hier, mardi après-midi à El Jadida. Les Sénégalaises enregistrent ainsi leur deuxième défaite en autant de sorties après les 3-0 contre l’AS FAR samedi dernier. Une déconvenue synonyme d’élimination des Aigles de la Medina.
Terminus pour les Aigles de la Medina ! Après une défaite (3-0) samedi dernier devant l’As Far, les Représentes du Sénégal à la Ligue des champions féminine CAF ont enregistré hier, mardi 12 novembre 2024, une deuxième défaite synonyme d’élimination dès les phases de poules devant les Sud-africaines de l’University of the Western Capel (UWC). Deux buts en seconde mi-temps, inscrits par Molatelo Kobo et Ntombifikile Ndlovu, ont suffi aux Sud-Africaines pour décrocher leur première victoire dans la compétition, conservant ainsi leurs chances de qualification avant leur dernier match contre l’AS FAR. Les deux équipes abordaient ce match avec un besoin impératif de victoire après avoir enregistré des défaites pour leurs premiers matchs du Groupe A. L’UWC avait été battue 2-0 par le TP Mazembe, tandis que les Aigles avaient essuyé une lourde défaite 3-0 contre l’AS FAR samedi. Avec zéro point au compteur, les deux équipes ont attaqué d’emblée dès le coup de sifflet initial. Malgré plusieurs tentatives, elles n’ont pas réussi à débloquer la situation en première période, la plupart des tirs manquant de précision. Ce sont finalement les Sud-Africaines qui ont ouvert le score cinq minutes après la reprise, grâce à l’insistance de la remplaçante Molatelo Kobo dans la surface de réparation, profitant d’une erreur défensive pour marquer de près.
Les Sud-Africaines, galvanisées, ont continué à accentuer la pression pour obtenir un second but, qui est venu grâce à un astucieux lob de la talentueuse Ntombifikile Ndlovu à la 66e minute. L’équipe sénégalaise a tenté de revenir dans le match, mais elle s’est heurtée aux réflexes de la gardienne Thandeka Ngcobo, qui a permis à son équipe de réaliser un clean sheet historique.
LES ACTEURS SE REGROUPENT EN INTERPROFESSION
Plusieurs acteurs de la filière mangue, venant de toutes les localités du pays, se sont réunis hier, mardi 12 novembre, en assemblée générale pour mettre en place une interprofession mangue au Sénégal en vue d’une meilleure organisation de cette filière.
Pour mieux organiser la filière mangue au Sénégal et améliorer sa productivité, les acteurs se sont regroupés en une interprofession. La création de cette interprofession mangue a été portée sur les fonts baptismaux hier, mardi 12 novembre à l’issue d’une assemblée générale.
Plusieurs acteurs de la filière mangue, venant de toutes les localités du pays, se sont réunis hier, mardi 12 novembre, en assemblée générale pour mettre en place une interprofession mangue au Sénégal en vue d’une meilleure organisation de cette filière. Pour ces acteurs qui s’activent dans la filière mangue, cette interprofession est devenue aujourd’hui une nécessité.
« L’interprofession était devenue une obligation. Parce que cela nous permettra d’intégrer le projet d’alliance régionale de la mangue. Nous avons un espace africain qui peut fournir la mangue de février à septembre sur le marché national et international. Tous les autres pays ont une fenêtre et ensuite ils quittent. Donc, si on est en interprofession et on travaille avec les autres pays, ce serait une opportunité pour la filière », se réjouit Cheikh Ngane, président du comité national de lutte contre la mouche de la mangue. Il pense aussi qu’avec l’interprofession et l’appui des autorités, le géo référencement des vergers de mangue va pouvoir se poursuivre afin de savoir réellement le nombre de pieds dont dispose le pays. « Nous devons aussi moderniser la production de mangue. Nous avons visité dans le monde des pays où les gens font 50 tonnes à l’hectare. Au Sénégal, les statistiques officielles parlent de 10 à 15 tonnes à l’hectare. Il y a plein de choses que nous devons faire pour améliorer la mangue et consolider la part de leader de la mangue au Sénégal », indique-t-il.
Tanor Meissa Dieng, coordonnateur du projet d’intensification Eco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (Piesan) pense que la mise en place de l’interprofession permettra au ministère de travailler avec tous les maillons de la chaine pour pouvoir trouver les solutions nécessaires à la lutte contre la mouche de la mangue. « L’une des premières solutions, c’est le développement de la recherche contre la mouche de la mangue. Du point de vue de la rentabilité de la mangue, on a encore des efforts à faire. Nous devrions arriver à un moment où le Sénégal dispose de variétés de mangues susceptibles de nous donner des rendements pouvant aller jusqu’à plus de 30, 40 voire 50 tonnes à l’hectare. Aujourd’hui, nous sommes loin de ce rendement. Cela est dû au manque d’organisation au sein de la filière », a-t-il laissé entendre. Selon lui, la création de cette interprofession va permettre également aux acteurs de travailler en synergie afin de booster davantage la production de la mangue et son exportation, mais également toute la chaine y compris le développement de la transformation de la mangue.
RELIGIONS, MUTATIONS ET MOBILITES AU CENTRE DE LA COEXISTENCE PACIFIQUE
La 16e édition du colloque interreligieux de la fondation Konrad Adenauer s’est ouverte hier, mardi 12 novembre, et ce pour deux jours, à Dakar, sous le thème de «Religions, mutations et mobilités».
La 16e édition du colloque interreligieux de la fondation Konrad Adenauer s’est ouverte hier, mardi 12 novembre, et ce pour deux jours, à Dakar, sous le thème de «Religions, mutations et mobilités». Plusieurs communications sont en cours pour éplucher les axes prioritaires que la fibre spirituelle peut raffermir entre les différentes communautés religieuses. D’importantes recommandations sont attendues, ce mercredi, dans le sillage d’appuyer les initiatives locales de promotion du bon voisinage, de la stabilité et de la paix aussi bien au Sénégal qu’ailleurs dans le monde.
Le thème générique de la 16e édition du colloque interreligieux de deux jours, ouvert hier mardi, à Dakar, sonne comme une invite aux communautés religieuses à œuvrer pour le dialogue et le raffermissement des relations sociales, dans la perspective de bâtir la paix mondiale. «Religions, mutations et mobilités», c’est le thème qui a été stabilisé par le comité scientifique, sous l’égide de la fondation Konrad Adenauer et de ses partenaires. «Ce colloque est une tribune d’expression très large où chacun apporte ses idées et ses réflexions, dans le sillage de la construction des valeurs religieuses basées sur la tolérance, la foi en Dieu et la solidarité», explique Mme Caroline Hauptmann, la Représentante résidente de la fondation à Dakar. Et de poursuivre sur l’exemple des valeurs du Sénégal, le pays de la «Teranga» (hospitalité, en langue locale wolof) ; «ce qui va contribuer à une meilleure compréhension car chacun a ses perceptions et ses valeurs. Et c’est ce qui fait la beauté du Sénégal, le pays de la «Teranga», où la tolérance et le vivre ensemble envers les différentes religions, la liberté de culte sont célébrées depuis très longtemps». UNE FOIS ET POUR LA FOI ! Une synergie des communautés religieuses pour densifier le ciment de la paix et du développement, c’est le vœu pieux du professeur de philosophie et de théologie, Marcel Birame Mbemgue, vicaire en paroisse et secrétaire particulier de l’évêque de Thiès. «Il est important que, tous ensemble, qu’on puisse travailler à ce que la paix et la concorde soient toujours établies au sein de nos instances de discussion et de communication». Cheikh Waly Seck, imam et président de la fondation Initiatives pour la promotion de l’Islam, souscrit à cette vision. «Prêcher la bonne parole est un devoir pour tout un chacun. Nous, nous le faisons à chaque rassemblement à savoir lors des prières du vendredi et autres lieux de convergence. C’est notre rôle, porter le message de la paix et la paix seulement pour une communauté tranquille», fait-il observer.
Les religions traditionnelles y sont représentées par Lionel Diadia Diédhiou, porte-parole du roi d’Oussouye, en basse Casamance. Il a fait mention des missions du souverain, dans sa dimension sociale et constructive.
Le dialogue interreligieux est donc un moyen d’apaiser les tensions aussi bien au Sénégal qu’au moyen orient ; c’est l’avis de Mme Tania Berg, la Représentante de l’ambassadeur d’Israël au Sénégal. «C’est de promouvoir le dialogue pour comprendre le voisin, penser à demain, à nos enfants. Il peut y avoir des incompréhensions ; mais nous allons continuer à vivre ensemble et construire l’avenir ensemble. Il est donc clair que le dialogue interreligieux est un moyen d’apaiser les tensions», soutient Mme Berg.
Plusieurs communications ont ponctué cette première journée axées sur «Religions, mutations et mobilités». A travers le temps et l’espace, il ressort que la foi et la divinité, adossées aux valeurs sociales, forment un pilier solide pour construire une société sans haine.
81 INDIVIDUS INTERPELLES, SELON LE GOUVERNEUR
Les violences enregistrées à Saint-Louis avant-hier, lundi 11 novembre, dont les vidéos sont devenues virales sur les réseaux sociaux, avec de nombreux blessés et des destructions de biens, lors du passage d’une caravane de la coalition «Takku Wallu»
De violents incidents ont émaillé la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, notamment à Dakar, à Koungheul, malgré les nombreux appels au calme dont celui du président de la République et des religieux. Les violences enregistrées à Saint-Louis avant-hier, lundi 11 novembre, dont les vidéos sont devenues virales sur les réseaux sociaux, avec de nombreux blessés et des destructions de biens, lors du passage d’une caravane de la coalition «Takku Wallu» dirigée par le maire de Dakar, Barthélémy Dias, aura été celle de trop, poussant l’autorité à agir. 81 personnes ont été interpellées, en lien avec ces violences : 04 individus pour coups et blessures à Saint-Louis et 77 autres parmi les préposées à la sécurité de la coalition à km 50.
81individus suspectés d’être impliqués dans les violences ayant éclaté lundi, dans la commune de Saint-Louis, « entre des préposés à la sécurité d’une caravane politique et des marchands ambulants», ont été interpellés par la Police, informe le gouverneur de cette région du Nord, Al Hassan Sall, dans un communiqué rendu public hier, mardi 12 novembre 2024.
«Le lundi 11 novembre 2024, dans le cadre de la campagne électorale en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Saint-Louis entre des préposés à la sécurité d’une caravane politique et des marchands ambulants à hauteur du marché Sor», lit-on dans le document.
Et la source de souligner que ces incidents ont entrainé des blessés par arme blanche et des vols à l’arraché, signale le texte. Suffisant pour l’ouverture d’une enquête par la police afin que les personnes impliquées soient identifiées et présentées aux autorités judiciaires. C’est ainsi que, note le texte, la police a procédé à l’interpellation de 81 individus suspectés d’avoir pris part aux incidents. «Le gouverneur de la région de Saint-Louis appelle les populations en général et les acteurs politiques en particulier, à bannir la violence et à dérouler leurs activités dans la paix, la sérénité et le respect des lois et règlements», indique la même source. Aussi le chef de l’exécutif régional engage-t-il la Police et la Gendarmerie à veiller davantage sur la sécurité des personnes et des biens au passage des caravanes politiques sur toute l’étendue de la région et également à s’opposer systématiquement à la rencontre de caravanes politiques rivales.
En outre, le gouverneur Sall invite à redoubler de vigilance et de rigueur pour le respect strict de la mesure d’interdiction de port d’armes, prise par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean Baptiste Tine, en procédant à des fouilles sur tout véhicule suspecté d’en transporter ou toute personne soupçonnée d’en détenir, le cas échéant.
LES MISES EN GARDE ET LA FERMETE DU GENERAL JEAN-BAPTISTE TINE A L’ORIGINE DES ARRESTATIONS
Dans un communiqué publié lundi, après ces incidents, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Dès lors, déclarant avoir été informé de «projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes», le général Jean-Baptiste Tine mis en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté qu’il a pris le 22 octobre 2024 portant interdiction du port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024,
Mieux, «des instructions fermes ont été données aux Forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects», a-t-il averti. Et de prévenir que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi. «Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité», conclut le communiqué.
77 PERSONNES ARRETEES, 7 VEHICULES, DU MATERIEL ET DES ARMES SAISIES SUR UNE CARAVANE PAR LA POLICE A KM 50
Toujours suite aux violences électorales déplorées à Saint-Louis, le lundi 11 novembre 2024, ayant occasionné plusieurs blessés, la Division communication et relations publiques de la Police, dans un communiqué, daté d’hier mardi, relève que «la réactivité du dispositif sécuritaire mis en place par la Police nationale a permis d'intervenir pour empêcher les débordements et d'interpeller quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de SaintLouis». La police nationale révèle qu'aux environs de 1 h 30 minutes du matin, à hauteur de km 50, un détachement de la Brigade d'intervention polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement d'intervention mobile (GMI), a procédé à l'interception et à la fouille de la caravane d'une coalition de partis politiques. Une fouille qui a permis de «découvrir à bord des véhicules une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres, entre autres».
Conséquence, signale la Division communication de la Police nationale, «77 individus, essentiellement des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules ont été interpellés. 07 véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis. Les recherches se poursuivent aux fins d'appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences», a renseigné la Police nationale. Il faut indiquer que les violences de cette campagne concernent essentiellement la coalition Samm sa kaddu et le Pastef. Hier, mardi, comme par défiance, Pastef a organisé une grande caravane à la Sicap Baobab, quartier résidentiel de Barthélémy Dias, tête de liste de Samm sa kaddu. De retour de Touba, Ousmane Sonko, tête de liste Pastef, y a appelé à la paix, non sans manquer d’égratigner le maire de Dakar. « A partir de ce jour, nous le libérons et l’appelons à sortir pour faire la campagne car personne ne va le frapper, personne ne va l’insulter mais le nom de Sonko, il va l’entendre »
L’UE «BOUDE» LES EAUX SENEGALAISES
Dans un souci de cohérence politique, la Commission européenne a adopté pour principe de surseoir à tout renouvellement d’un protocole de mise en œuvre d’un accord de partenariat de pêche avec un État côtier tant que cette décision n’était pas retirée.
Le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) arrive à terme le 17 novembre 2024, cinq ans après le début de son application. En raison des défaillances constatées dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) l’UE ne peut envisager le renouvellement du protocole tant qu’il n’y a pas de progrès suffisants du Sénégal dans ce domaine. Selon l’UE, l'accord en question a rapporté à l'Etat sénégalais une contribution de 8,5 millions d'euros sur cinq ans, à laquelle s'ajoutent les redevances versées par les armateurs.
La Commission européenne a pré-identifié le Sénégal comme pays non-coopérant dans le cadre de la lutte contre la pêche INN (illicite, non déclarée et non réglementée). Cette décision s’inscrit dans la politique de tolérance zéro de l’UE vis-à-vis de la pêche INN et fait suite à plusieurs années de discussion avec les autorités sénégalaises. Dans un souci de cohérence politique, la Commission européenne a adopté pour principe de surseoir à tout renouvellement d’un protocole de mise en œuvre d’un accord de partenariat de pêche avec un État côtier tant que cette décision n’était pas retirée.
Selon l’Union Européenne, un dialogue formel entre les autorités sénégalaises et européennes sur les questions de pêche INN s’est ouvert, avec pour objectif de résoudre les problèmes identifiés. Dans l’attente d’une évolution favorable, l’accord de pêche entre l’UE et le Sénégal ne sera pas renouvelé. Les navires européens devront donc quitter les eaux du Sénégal à l’expiration du protocole, le 17 novembre, et le Sénégal ne recevra plus de contribution financière dans le cadre de l’accord de pêche. « L'arrêt de la pêche dans les eaux sénégalaises concernera 18 bateaux espagnols et français, qui pêchent le thon tropical et le merlu et ne représentent pas une véritable concurrence pour la pêche sénégalaise », a-t-il indiqué. Pour rappel, l’absence de protocole de pêche entre l’UE et le Sénégal n’est pas une première. Entre 2006 et 2014, l’accord avait en effet été stoppé, permettant aux deux parties d'évaluer et de renégocier les conditions. La réunion de la Commission mixte à Bruxelles les 5 et 6 novembre a permis au Sénégal et à l’UE d’avoir des échanges constructifs. Les partenaires se sont mis d’accord pour utiliser cette période de non-renouvellement, afin d’évaluer les résultats obtenus dans le cadre de l'accord actuel. L’UE reste disposée à soutenir le Sénégal dans ses efforts de lutte contre la pêche INN et à l’aider à remédier aux défaillances constatées.
« La Commission européenne prend note des engagements du nouveau Gouvernement sénégalais afin de remédier aux faiblesses du système de contrôle et de traçabilité du secteur et des produits de la pêche, et reste à disposition pour accompagner et assister le Sénégal dans ces efforts », note-t-on dans leur communiqué.
AVOCAT ET HERITIERS JEU DE CACHE-CACHE AUTOUR DE 130 MILLIONS CFA
Cette triste affaire va sans doute embarrasser le barreau de Dakar composé d’honorables avocats honnêtes et intègres. Justement pour dire, c’est un cas rarissime de voir un avocat retirer l’argent d’héritiers depuis quatre (04) ans sans que ces derniers en soient informés. Pire se désole « Le Témoin » quotidien, l’avocat retarde toujours à remettre les fonds aux enfants qui n’ont aucun problème de succession, de partage et de répartition des biens. Il a fallu que la Sgbs réponde aux héritiers pour que l’affaire soit tirée au clair. Comme quoi, le compte de leur défunt père a été liquidé et nul car le montant arrêté à la somme de 130 millions CFA a été retiré par l’avocat désigné par la famille. En possession des correspondances, des jugements d’hérité et autres bordereaux de retraits bancaires, des héritiers ont débarqué dans les locaux du « Témoin » pour porter…presse. Et jurent qu’ils vont bientôt tenir une conférence de presse-youtube dès lors que leur plainte adressée (19/10/2024) au bâtonnier de l’Ordre national des avocats demeure jusque-là sans suite. Encore mieux, l’avocat a donné plusieurs rendez-vous non respectés aux héritiers alors qu’il avait prétendu devoir leur remettre leur dû. D’où l’éternel jeu de cache-cache ! Pour la petite triste histoire, ces enfants sont ceux d’un grand dignitaire religieux régulièrement domicilié à Grand-Dakar et à Thiès avant d’être rappelé à Dieu en 2016.
MOUSTAPHA BA, LEVEE DU CORPS À 10H, ENTERREMENT À NIORO
La levée du corps de l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba est prévue ce mercredi 13 novembre à 10 h à l’hôpital militaire de Ouakam. Prévue dimanche dernier, la levée du corps avait été reportée pour une seconde autopsie décidée par le Procureur. Ce dernier avait indiqué à travers un communiqué de presse le samedi que le décès de l’ancien ministre n’était pas naturel. Il avait rencontré la famille du défunt pour leur expliquer ses motivations qui devaient conduite à différer la levée du corps et l’enterrement à Nioro. Ce mardi, le Procureur du Tribunal de Grande Instance de Dakar Ibrahima Ndoye a autorisé à la famille du disparu de procéder à la levée du corps et l’enterrement à Nioro à 10h. Il faut aussi souligner que la DIC sur instruction du Parquet a entamé des enquêtes sur le dossier. Ce lundi, elle a entendu l’épouse du défunt Yacine Sall Ba et le chef de cabinet du ministre Diedhiou.
PROGRAMME DE PRETS LE FMI SEVRE LE SENEGALJUSQU’EN JUIN
Selon Reuters qui tient cette information d’une de ses sources proches du processus, le Sénégal devra patienter « au moins jusqu’en juin pour obtenir une quelconque résolution de son programme de prêts avec le Fonds monétaire international » en vue d’éventuels décaissements. D’après Reuters, le « ministère des Finances n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat sur la perspective d’un retard qui constituerait un test pour un gouvernement cherchant un soutien rapide pour l’aider à faire face à une situation budgétaire de plus en plus précaire». Toutefois, il a été noté qu’un programme de 1,9 milliard de dollars du FMI convenu en juin 2023 est suspendu depuis l’audit qui a été réalisé par le gouvernement, en attendant la certification par la Cour des comptes. Celui-ci a révélé « des chiffres de dette et de déficit plus importants que ceux annoncés par l’administration précédente, faisant monter en flèche les rendements des obligations en dollars de ce pays d’Afrique de l’Ouest et déclenchant des abaissements de notations de crédit ». Selon Reuters, la source a informé que Dakar voudrait avoir un « nouveau programme avec le Fonds », mais cela risque de connaître un retard d’autant plus que « le FMI n’examinerait même pas cette demande avant que les conclusions de l’audit, qui doivent être certifiées par la Cour des comptes du Sénégal à la mi-décembre, soient ensuite examinées par le conseil d’administration du Fonds ». « Ils doivent commencer par régler les problèmes identifiés lors de l’audit », a ajouté la source. Par contre, le processus devrait prendre encore six mois, a rapporté la même source. Pour rappel, « le Sénégal a obtenu en juin de l’année dernière 1,526 milliard de dollars dans le cadre d’un programme de facilité de financement élargie et de facilité de crédit élargie du FMI sur trois ans, ainsi qu’un financement supplémentaire de 371,1 millions de dollars de la facilité pour la résilience et la durabilité, fournissant des liquidités concessionnelles à long terme pour les dépenses liées au climat. Le Sénégal a reçu 216 millions de dollars lorsqu’il a conclu l’accord de prêt avec le Fonds et 279 millions de dollars supplémentaires en décembre de l’année dernière après avoir obtenu l’approbation de la première revue par le conseil d’administration…
VIOLENCES A SAINT-LOUIS QUATRE-VINGT ET UNE (81) PERSONNES ARRETEES, UN ARSENAL D’ARMES SAISIS…
Suite aux scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale ce lundi 11 novembre à Saint-Louis, et qui ont occasionné des blessés, les forces de défense et de Sécurité ont arrêté quatre-vingt et un (81) individus, grâce à un dispositif sécuritaire efficace mis en place par la police nationale. Quatre d’entre eux qui sont interpelés pour coups et blessures volontaires, ont été placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis. Selon un communiqué de la division communication et relations publiques de la police, les investigations menées jusque tard dans la nuit du lundi, par un détachement de la Brigade d’intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’intervention (GMI) a permis à ces derniers à procéder à l’interception et à la fouille de la caravane de Samm Sa Kaddu, avec à sa tête Barthélémy Dias. Selon toujours la police, la fouille a permis de trouver une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance pierres. En plus, Soixante dix-sept (77) personnes composées essentiellement de gardes du corps trouvés à bord des véhicules ont été interpellées, sept (7) véhicules qui transportaient ces armes ont été également saisis . Toute cet arsenal et ses individus ont été placés en garde à vue après avoir été entendus au commissariat de la police centrale de Saint-Louis. Ils ont été disséminés à travers les différents postes de police du département de Saint-Louis. L’enquête suit son cours et à coup sûr, ils seront sous peu présentés devant le procureur.
VIOLENCES A SAINT-LOUIS L’INTER-COALITION TAKKU WALLU / SAMM SA KADDU DU DEPARTEMENT SE LAVE À GRANDES EAUX
C’est par une déclaration de presse que l’inter-coalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu du département de Saint-Louis a réagi, vingt-quatre heures après les scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale à Saint-Louis. C’est Mansour Faye, tête de liste départementale de cette inter-coalition qui a lu la déclaration devant la presse et les militants. Il a exprimé son indignation en condamnant ces violences. « Comme tous les sénégalais, nous avons vu des vidéos relatant des scènes d’une rare violence via les réseaux sociaux. Nous condamnons fermement ces scènes de violence qu’un parti en l’occurrence le PASTEF voudrait nous faire porter, ce parti fidèle à sa tradition de manipulation et de calomnie ; le gatsa gatsa n’est pas une invention de notre coalition «. Le maire de Saint-Louis a vanté les qualités de l’inter coalition Takku Wallu /Samm Sa Kaddu qui selon lui est connue pour ses principes faisant de la paix et de la culture de la paix un élément essentiel, gage du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Il accuse le Pastef de parti qui a fini de faire du gatsa gatsa son terrain de prédilection. « Avec la complicité des leaders du PASTEF, ils ont lâchement orchestré ces scènes de violences pour jeter le discréditsur la coaliton Takku Wallu/Samm Sa Kaddu. Cela montre qu’ils ont peur d’aller aux élections sachant que l’issue de celles-ci ne serait que leur défaite» a-t-il asséné avant de dénoncer des tentatives de sabotages et d’agressions que l’inter-coalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu fait l’objet depuis le début de la campagne électorale et de revenir sur les faits. « Ce lundi 11 novembre, ils ont poussé le bouchon très loin. Sur l’Avenue Macky Sall, théâtre de ces scènes de violence, des militants du PASTEF se réclamant marchands ambulants, ont voulu barrer la route à l’inter coalition et saboter leur convoi par des jets de pierres, au moment où paisiblement les leaders délivraient leur message à la population. Des véhicules ont été caillassés, des personnes blessées et agressées verbalement. Selon Mansour Faye, l’intercoalition Takku Wallu/Samm Sa Kaddu n’est ni de près ni de loin liée à cette violence qu’elle ne saurait cautionner et qu’elle condamne vigoureusement. La tête de liste départementale de Takku Wallu a déploré la vague d’arrestations de militants et de personnes disposées à la sécurité de l’inter coalition. Il affirme être dépouillé de sa sécurité et est en danger pour la poursuite de sa campagne électorale. C’est pourquoi, le premier magistrat de Saint-Louis interpelle le Procureur de la République et la Commission électorale nationale autonome (CENA) face à cette situation qu’il juge gravissime. Les membres de l’inter-coalition Takku Wallu/ Samm Sa Kaddu du département de Saint-Louis qualifie ces actes de provocation et de sabotage, et tire la conclusion que le PASTEF est mal en point et sans espoir pour ces élections et tenterait une campagne de diabolisation qui ne passera pas , parce que selon eux , l’inter coalition Takku Wallu/Samm Sa Kaddu a déjà conquis le coeur des Saint louisiens et des Saint louisiennes .
KARIM WADE SORT DE SON SILENCE
« Dans le contexte si particulier que connaît le Sénégal, les prochaines élections législatives revêtent une importance capitale. Votre devoir est de participer massivement au scrutin. En votant pour les listes de “Takku Wallu” et de l’intercoalition “Samm Sa Kaddu”, vous avez le pouvoir de rééquilibrer nos institutions et de donner un nouveau souffle à notre pays », a posté Karim Wade sur les réseaux sociaux. Pour le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, Il est impératif de ne pas laisser tous les pouvoirs à la majorité présidentielle. La présence des députés du PDS à l’Assemblée nationale sera donc essentielle. Plus ils seront nombreux, plus leur message sera puissant pour faire obstacle à des décisions néfastes et pour promouvoir les réformes indispensables. Nous devrons redonner la vigueur et le dynamisme à notre économie en crise. La pression fiscale excessive imposée à nos compatriotes alourdit leur vie quotidienne. En votant pour “Takku Wallu” et “Samm Sa Kaddu”, vous soutiendrez un projet qui place la relance économique au cœur des priorités. Pour répondre aux exigences de la population, des objectifs s’imposent : donner aux entreprises locales, agricoles, artisanales, industrielles, la capacité de se développer et de prospérer, rendre confiance au secteur privé national et international, créer un environnement favorable à l’investissement et à l’emploi. Nous devrons nous concentrer sur les attentes d’une jeunesse impatiente, qui doit faire face à des difficultés financières croissantes et qui est aujourd’hui à la recherche d’espérances. Nos candidats s’engagent à défendre ses droits, à répondre à ses exigences, à agir pour que les étudiants puissent bénéficier de meilleures conditions d’études, pour que tous se voient offrir de réelles perspectives d’avenir. Nous devrons œuvrer au service de la réconciliation nationale, qui a toujours été le mot d’ordre de notre parti. Dans un monde où l’incertitude croît chaque jour, notre mission est de reconstruire, reconstruire un Sénégal uni et solidaire : un pays où chacun se sentira respecté et représenté.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 13 NOVEMBRE 2024
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