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18 novembre 2024
NOS IMPORTATIONS SONT A 1 070 MILLIARDS ET NOUS NE DEVONS PAS ACCEPTER…
Porté sur les fonts baptismaux en 2019, la dynamique pour une transition agroécologique (Dytaes) a joué un rôle central dans la promotion et la mise en œuvre de pratiques agroécologiques au Sénégal.
Une réflexion sur les défis et les perspectives de l’agroécologie au Sénégal a été engagée hier, lors du 5e anniversaire de la dynamique pour une transition agroécologique (Dytaes). Présidant l’atelier, le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, informe que le Sénégal importe pour 1 070 milliards francs CFA.
Porté sur les fonts baptismaux en 2019, la dynamique pour une transition agroécologique (Dytaes) a joué un rôle central dans la promotion et la mise en œuvre de pratiques agroécologiques au Sénégal. Le Sénégal importe beaucoup et cela n’est pas sans conséquence. «Les importations annuelles de notre pays sont estimées à 1 070 milliards de francs CFA. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas accepter de continuer cela. Nous croyons fermement que l'agroécologie est la méthode et la stratégie la plus pérenne pour accompagner non seulement notre pays, mais l'Afrique d'une manière générale vers une agriculture plus pérenne», annonce-t-il. A l’en croire, pour soutenir cet élan, la direction de l'agriculture a invité la Dytaes à participer à une réunion de préparation de la campagne agricole 2024-2025, une première qui a permis de faciliter l'accès aux engrais organiques par les acteurs locaux engagés dans cette démarche. «Ainsi l'agroécologie doit occuper une place centrale dans le plan stratégique de la souveraineté alimentaire 2024-2029 et dans le référentiel de 2050. Pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, ainsi que la stratégie nationale de 2025- 2029, mais aussi de s'aligner aux nouvelles directives de la prochaine loi agro-sylvo-pastorale», a indiqué Mabouba Diagne.
A l’en croire, le changement climatique et ses impacts nous poussent à changer de comportement et de stratégie. «Cette cérémonie n'est pas seulement un moment de célébration, mais un jalon dans notre parcours collectif vers un modèle agricole plus respectueux de l'environnement et du bienêtre de nos communautés rurales», déclare le ministre de l’Agriculture. Cette agriculture agro-écologique, selon lui, est l'une des manières les plus capables de nourrir nos populations tout en préservant notre environnement. Par ailleurs, il annonce l’implantation d’usines d'engrais organiques, voire organo-minéraux dans les 40 départements. «Vous avez vu que l'industrie agricole est en train de prendre de l'ampleur, l'élevage incontournable, l'agriculture au cœur du référentiel de 2050, les trois composantes peuvent nous donner l'espoir que les engrais ont un bel avenir. A Dakar, les abattoirs de la Sogas et les abattoirs avicoles combinés à la production de balles de riz dans la vallée, les coques d'arachide dans le bassin arachidier et dans cinq régions du sud et du sud-est, on a assez de matériaux pour produire des engrais organiques qui répondent et qui soutiennent les bases de l'agroécologie, où l'agriculture, l'élevage, l'aviculture vont rimer dans des fermes agroécologiques qui vont accueillir au préalable du développement durable», soutient-il.
«LES BESOINS POUR ACCOMPAGNER LES PETITS ELEVEURS, LES PETITS AGRICULTEURS, DEPASSENT 2,5 MILLIARDS DE DOLLARS»
M. Diagne annonce un milliard de dollars pour soutenir le pastoralisme. « Pour accompagner les petits éleveurs, les petits agriculteurs dans les corridors de transhumance pour produire seulement la nourriture pour le bétail, ça dépasse 2,5 milliards de dollars», se désole-t-il. Il affirme que les quantités d'aliments de nourriture que l'Afrique importe dépassent 35 milliards de dollars actuellement ; d'ici 2030, ce sera 120 milliards de dollars. «D'ici 2030, la population africaine va avoisiner les 2 milliards de personnes. Créer des stratégies qui vont se baser sur l'agroécologie avec des principes d'économie circulaire est devenu un devoir», souligne M. Diagne. Pour sa part, le président du cadre de réflexion et d’actions sur le foncier au Sénégal(Crafs), Babacar Diop, estime qu’on ne peut pas parler d'agroécologie sans évoquer la question du foncier. «L'agroécologie est un levier qui peut jouer un rôle important dans le cadre de la gestion foncière, et surtout la gestion rationnelle du foncier. L'agroécologie n'a pas besoin de grandes surfaces. L'agroécologie a besoin de terres fertiles, des terres qu'on utilise par la fumée, mais des terres qui peuvent actionner et faire de la productivité agricole», dit-il. Il souligne que l'agroécologie existe depuis plusieurs années. «Nos grands-pères faisaient des cultures autour de l'agroécologie. On ne connaissait pas les engrais, on ne connaissait pas les pesticides. Durant les 5 ans, nous avons pu, en dehors de la dimension au niveau national, créer certains dispositifs au niveau départemental appelé Ditael», renseigne Babacar Diop.
LES ETALONS DU BURKINA FASO DETERMINES A CONSERVER LEUR PREMIERE PLACE FACE AU SENEGAL
Face à un effectif amoindri pour les deux dernières rencontres des éliminatoires de la CAN 2025, dont un duel décisif contre les Lions du Sénégal le 14 novembre à Bamako, le sélectionneur du Burkina Faso, Brama Traoré, reste confiant.
Malgré un effectif réduit par les blessures de plusieurs titulaires, le sélectionneur des Étalons, Brama Traoré, affiche sa confiance avant le choc contre les Lions du Sénégal. Misant sur l’intégration de nouveaux joueurs et la motivation de son groupe, il compte bien défendre la première place du Burkina Faso dans le groupe L.
Face à un effectif amoindri pour les deux dernières rencontres des éliminatoires de la CAN 2025, dont un duel décisif contre les Lions du Sénégal le 14 novembre à Bamako, le sélectionneur du Burkina Faso, Brama Traoré, reste confiant. Malgré les absences, il mise sur la profondeur de son groupe et l’intégration de nouveaux joueurs pour tenter de conserver la première place au classement.
Ce qui aurait pu m’effrayer, c’est si on m’avait demandé de commencer le match en infériorité numérique, à 9 contre 11 ou 10 contre 11. Mais nous serons bien onze sur le terrain. Je sais que tout joueur convoqué en équipe nationale est animé d’une forte volonté. Je suis convaincu qu’il y aura un bon match, car nous voulons rester premiers », a déclaré Brama Traoré après la séance d’entraînement de lundi soir. Malgré l’absence de cadres comme Bertrand Traoré, Hervé Koffi et Dango Ouattara, le sélectionneur reste serein et confiant dans son groupe.
Déjà qualifiés pour la CAN 2025, les Étalons partagent la tête du groupe avec le Sénégal, qu’ils devancent d’un léger avantage de différence de buts (+7 contre +6). Dans l’optique de garder cette première place, Traoré a fait appel à des renforts, dont Josué Tiendrébéogo, Régis N’Do, et quatre joueurs locaux : Ridouanou Maiga, Clément Pitroipa de l’AS Douanes, ainsi que Philippe Lapaix Maré et Blakis Ouattara de l’Étoile Filante de Ouagadougou. « Appeler des joueurs locaux est important, car ils viennent aussi apprendre. Il y a 25 joueurs, ils ne joueront pas tous, mais vivre cette expérience en équipe nationale peut les galvaniser », a-t-il expliqué.
Malgré les blessures, Traoré reste optimiste : « Nous savons qu’en préparant un match, il y a toujours des imprévus. Nous avons sept titulaires blessés, mais ce qui compte, c’est d’aborder ce match dans les meilleures conditions », a-t-il ajouté. Les nouveaux venus, jugés « très bons » par le sélectionneur, auront ainsi l’opportunité de montrer leur valeur. Après un nul face au Sénégal à Dakar, l’équipe burkinabè vise cette fois-ci une victoire pour s’assurer la première place du groupe L.
LES LIONS AU COMPLET FACE A DES ETALONS DIMINUES
Les poulains de Pape Thiaw sont au complet. Les retardataires ont fini de regagner la tanière en perspective de la rencontre de demain à Bamako contre le Burkina Faso. Celle-ci sera consécutive pour la lutte pour la première place du groupe.
Les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly vont faire face contre le Burkina Faso pour la lutte de la première place du groupe. Les deux équipes sont déjà qualifiées. Cette rencontre se déroulera dans un contexte particulier du fait de l’absence de plusieurs cadres dans l’effectif des Étalons.
Les poulains de Pape Thiaw sont au complet. Les retardataires ont fini de regagner la tanière en perspective de la rencontre de demain à Bamako contre le Burkina Faso. Celle-ci sera consécutive pour la lutte pour la première place du groupe. Les deux équipes s’étant qualifiées avant l’heure pour la CAN 2025 qui se déroulera au Maroc.
En perspective de cette rencontre, les Lions du Sénégal semblent avantagés. Si la tanière affiche complète. Ce n’est pas le cas pour les Étalons qui risquent d’être pénalisés du fait de l’absence de plusieurs cadres et non des moindres. C’est le cas de Bertrand Traoré, Hervé Koffi, Dango Ouattara... Pour pallier à ces forfaits, le sélectionneur national du Burkina Faso a rappelé d’autres joueurs tels que Clément Pitroipa, Blakis Ouattara, Régis Ndo ...
En dépit de ces absences de taille au sein de son effectif, le coach burkinabè Brahmâ Traoré ne compte pas lâcher la première place du groupe en faveur du Sénégal. Au contraire, l’objectif de départ reste toujours le même : terminer en tête du groupe et montrer à ses futurs adversaires en phase de groupes de la CAN 2025, leur ambition. Le Burkina Faso de ces dernières années malgré la présence de joueurs très talentueux en son sein n’a pas été à la hauteur car éliminé en quart de finale de la compétition.
En dépit de ses absences, Brahmâ Traoré reste confiant. « Ce qui allait m’effrayer, c’est si on me demandait de commencer le match à 9 contre 11. Mais, nous allons commencer le match à 11 contre 11. Je sais que tout joueur venant en équipe nationale est animé d’une intention incroyable. Je suis sur qu’il aura un bon match parce que nous voulons être premiers» a déclaré le coach national du Burkina Faso.
Pour sa part, Pape Thiaw opte pour un mutisme total. Ilse concentre sur son objectif. Si jamais, il réussit le pari de gagner en autant de sortie, nul doute que les membres de la FSF auront une pensée pour diriger les rênes de la tanière.
Par Biram Ndeck NDIAYE
UN VOLANT, DEUX CONDUCTEURS OPPOSÉS ?
Le volant symbolise le Sénégal. Si la majorité présidentielle obtient la majorité à l’Assemblée nationale, il y aura un seul conducteur à l’aise pour tenir le volant appelé Sénégal. Sinon, l’exécutif risque d’être bloqué dans son élan par le législatif
Le volant symbolise le Sénégal. Si la majorité présidentielle obtient la majorité à l’Assemblée nationale, il y aura un seul conducteur à l’aise pour tenir le volant appelé Sénégal. Autrement, l’exécutif risque d’être bloqué dans son élan par un pouvoir législatif (Assemblée) qui lui est opposé.
Nous allons vers des élections législatives capitales pour notre pays le Sénégal. Le sénégalais est-il cohérent, logique dans sa démarche ? C’est ce que nous allons vérifier le 17 novembre 2024. C’est à confirmer ou infirmer par ce vote après la présidentielle d’il y a près de neuf (09) mois. Confirmer le vote en donnant la majorité au camp du Président en place, c’est lui donner les moyens de gouverner, de mettre en œuvre la politique pour laquelle son chef est élu. En le faisant, le peuple aura assumé entièrement sa part de responsabilité et pourra ultérieurement être exigeant avec le nouveau pouvoir et lui demander des comptes sur sa gestion du pays. S’il ne le fait pas, il sera responsable d’un éventuel retard ou échec dans la marche du pays en élisant une opposition qui cherchera à ramer à contre-courant, en y trouvant parfois un malin plaisir.
C’est malheureusement cela la pratique de la politique au Sénégal. Fort de ce constat, il est important de garder à l’esprit qu’un véhicule automobile avec deux conducteurs, l’un préférant virer à droite et l’autre ayant un penchant pour la gauche, présente un risque certain pour les passagers et pour tous les autres. C’est cela le danger. Ce véhicule ne pourra pas arriver à bon port sans les conditions idéales de conduite. Imaginez le résultat si les deux (02) conducteurs sont des adversaires, farouchement opposés. Quel drame en perspective ! Est-ce que le passager (l’électeur, le peuple) qui a laissé faire en favorisant la pagaille serait sans reproche et sans remords ? Laissons chacun(e) apprécier les futures conséquences de son choix. A titre d’exemple, l’Italie a connu pendant longtemps une période d’instabilité politique avec un manque de majorité libre de gouverner avec sérénité. Au Sénégal, nous avons déjà eu un avant-goût, un aperçu de ce qui risque de se passer et qui fait peur. C’était entre la période de l’élection suivie de l’installation du nouveau Président de la République et la dissolution de l’Assemblée nationale. Les députés issus de la dernière législature ont reçu des instructions de l’ancien exécutif et cela a abouti à des blocages : une parcelle de pouvoir contre une autre. Ce n’est ni de la logique ni de la cohérence de donner d’une main et de reprendre aussitôt de l’autre, surtout en début de mandat d’un nouvel exécutif (sept mois seulement après l’investiture du Président). On pourrait comprendre un vote sanction qui servirait de contre-pouvoir en cours ou en fin de mandat d’une autorité décriée et rejetée par le peuple. Tel n’est pas encore le cas au Sénégal et il est permis de penser que la tradition sera respectée : donner la majorité au gouvernement pour qu’il ait les coudées franches afin de mener son programme et ses projets sans excuses possibles et justifiées par une attitude incompréhensible des électeurs. L’électeur sénégalais est réputé mûr, réfléchi, conséquent avec lui-même et assez responsable pour accomplir convenablement sa part de mission dans le développement de son pays. La stabilité du Sénégal tant vantée est aussi à ce prix.
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DABA, L'ANGE DU CHAOS
Gacha élève Daba. La plasticienne camerounaise rend un hommage mérité à la musicienne sénégalaise, l’une des rares femmes à moto, à Dakar, en toute sérénité, avec une « liberté sans concession » et un caractère qui émerveillent les petites filles.
Deux ans après sa participation dans l’exposition internationale, l’artiste franco-camerounaise Beya Gille Gacha est de retour cette année à la 15è édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, Dak’Art 2024. Toujours avec la même finesse dans ses créations, Beya Gille Gacha a cette année proposé deux installations parmi lesquelles celle intitulée L’Amazone. Œuvre à travers laquelle elle rend un bel hommage à une autre artiste, la musicienne sénégalaise Daba Makhouredia, une des rares femmes motorisées à Dakar et dont la Camerounaise est prise d’admiration.
Ainsi, Gacha, la Camerounaise, a décidé de rendre plutôt un « femmeage » à Daba la Sénégalaise parce qu’inspirante, impressionnante. Pour Gacha, Daba s’affirme à travers sa personnalité, son caractère, « sa liberté sans concession » en se mettant souvent à moto sans se préoccuper du qu’en dira-t-on. Tant que sa manière d’être parle aux petites filles, et même aux petits garçons, ce n’est que du bien.
Pour Beya, Daba fait partie de ces personnes qui changent le monde en y apportant du « chaos » dans un sens mélioratif du terme. Elle parle de « l’ange du chaos ». A travers sa « liberté sans concession » Daba donne au monde une certaine « grandeur, de l’avis de la plasticienne.
Dans sa deuxième installation, l’artiste franco-camerounaise a proposé d’une création particulière, un objet en rapport avec la Seconde Guerre mondiale qui nous plonge dans la problématique de la préservation de l’environnement, du rapport de l’humain à la nature. Pour Beya Gille Gacha que l’Homme se résolve à protéger la nature ou pas, cela ne semble pas très grave parce que la nature « finira toujours par prendre ses droits. »
DABA, L’ANGE DU CHAOS
Par Serigne Amadou MBENGUE
LA TRANSHUMANCE, C’EST MOCHE
Dans le domaine précis de la politique, la transhumance consiste pour des vaincus à quitter leur parti en ralliant le camp des nouveaux élus sitôt une alternative réussie
L’on évoque assez souvent l’image de bestiaux s’élançant vers des zones ou régions plus alléchantes, plus favorables à leur survie quand, dans leurs contrées, arrivent les périodes dures, arides.
Dans le domaine précis de la politique, la transhumance consiste pour des vaincus à quitter leur parti en ralliant le camp des nouveaux élus sitôt une alternative réussie.
Que n’a-t-on pas dit et écrit sur cette forme de métamorphose que certains acteurs politiques, toute honte bue, affectionnent si allégrement ?
Cette conception de la politique doit - elle être encouragée ?
Doit-elle être extirpée du champ politique ?
Est-ce même chose à offrir à notre jeunesse ?
Ne serait-on pas tenté de penser que ceux-là qui en sont acteurs ont deux âmes ?
Six mois à peine, après la mémorable débâcle de Benno Book Yakar, alors surtout que la campagne électorale pour les législatives bat son plein, de grosses vagues de transhumants déferlent vers les rives pastéfiens. Cela crève les yeux. Et ce n’est pas le menu fretin. Des personnages qui, naguère dans l’ancien régime, ont bénéficié de faveurs ou de positions pour le moins confortables sont sur la sellette.
Faut-il en rire ? Verser des larmes ? S’étriper la poitrine ?
Des raisons diverses sont avancées pour justifier cette odieuse attitude comportementale.
Séduisantes, farfelues, saugrenues, abjectes, éhontées et Dieu sait quoi encore !
Certains considèrent béatement qu’il sied de conférer une majorité confortable à la nouvelle équipe gouvernementale en sorte qu’elle puisse plus aisément dérouler son programme. Exécuter sa politique.
D’autres bonnes gens sans sourciller, avancent subitement un insupportable ostracisme dont ils sont victimes au sein de leur formation déchue et défaite.
Toutefois, pour nombre d’observateurs avertis, la transhumance, parce que dictée par une logique d’opportunisme, procède d’un souci de positionnement dans le futur sur l’échiquier politique quand elle ne participe pas d’un désir inavoué de se prémunir contre d’éventuelles poursuites judiciaires s’agissant de responsables conscients de leur gestion antérieure fort calamiteuse.
Cette pratique, quoi qu’on en puisse dire, doit être condamnée avec la dernière énergie. Elle ne doit point être encouragée si peu que ce soit.
C’est peu dire qu’elle est immorale procédant de reniement, participant d’une absence de conviction et de constance.
Dieu n’a-t-il pas dit dans le coran, Sourate 2, verset 153 Al -Baqara: << O vous qui croyez ! Cherchez secours dans l’endurance et dans la persévérance. En vérité, Allah est avec ceux qui sont constants>> ?
Elle ressortit en quelque sorte d’une boulimie.
Comme s’il n’était pas assez répu, notre acteur politique, dès la perte du pouvoir, ne se possède plus de désarroi. Il lui faut à tout prix se remplir encore le gosier en ingurgitant entre les mains de la nouvelle équipe.
Faut-il leur imputer l’entière responsabilité de cet état de fait ? Certainement pas.
Autant sont condamnables ceux-là qui, une fois la défaite advenue, accourent à grandes enjambées vers le nouveau pouvoir s’abreuvant à sa fontaine, autant les tenants du régime actuel ne sont pas exempts de reproches.
Ces derniers, dans les fourches caudines de l’opposition briguant le pouvoir, n’ont-ils pas brillé au travers de déclarations vouant aux gémonies la transhumance ?
Leurs propos d’antan bourdonnent encore dans nos oreilles :
<< Si le 24 mars vous trouve dans l’autre camp, restez-y
Nous, en ce qui nous concerne, la transhumance ne se fera pas chez nous...
Toute personne qui est maire dans l’opposition, Macky Sall la reçoit au Palais, lui donne quelque chose et l’invite à le rejoindre. Un pays doit avoir des lignes claires.
Il y’a des gens qui pensent que chaque fois qu’un régime arrive, ils peuvent faire des manigances et des entourloupettes jusqu’à intégrer ce régime.
Si Dieu nous confie le pouvoir, soyez sûr que nous n’accepterons aucun. Et je suis très catégorique dans ce que je dis… Il faut que chacun reste là où il est et qu’il continue à se battre là où il est >>
S’il est manifeste que le pouvoir tient à ces élections comme à la prunelle de ses yeux au point d’accueillir à bras ouverts, par contre la reddition des comptes si bruyamment claironnée ne devrait surtout point faire la part belle à ces vaillants transhumants.
La transhumance, quelle pratique abominable ! Ceux qui en font l’objet- c’est trivial de le dire- ne doivent sans doute pas être très fiers d’eux -mêmes.
Et, dans ce domaine, le plus insupportable, c’est de voir de grosses pointures de l’ancien régime, lesquels ont tout obtenu de l’alors Président vénéré, de les voir aujourd’hui le vitupérer ou, plus triste encore, réclamer son emprisonnement.
Ces personnes-là ne sauraient être des paradigmes, des références ou des modèles pour notre jeunesse. Demain, pour sûr, ils vont quitter encore les nouveaux décideurs dès que le navire commencera à tanguer ou que surviendra je ne sais quelle bérézina.
Non, la politique ne doit guère se résumer en des périodes séquentielles et récurrentes de trahison. Teyllarand ne disait-il pas que :<>
Il est à rappeler ici qu’au plus fort de la crise de Décembre 1962 , des députés , ayant juré fidélité au Président du conseil Mamadou Dia la veille se sont empressés le lendemain d’aller voter la motion de censure quand ils se sont aperçus que la tendance était favorable au Président Senghor.
Jean Collin, dans cette même période, n’a-t-il pas assené à Dia la phrase restée célèbre:<>
Aujourd’hui le phénomène de la transhumance prend de l’ampleur, s’amplifie et s’invétère.
Elle devient inquiétante. Un véritable sujet d’inquiétude!
A telles enseignes que certains et non des moindres, préconisent tout bonnement sa criminalisation.
Dans cette attente et à défaut de faire passer les braves transhumants à l’échafaud car la personne humaine est sacrée (c’est inscrit au fronticipe de notre Constitution) ne pourrait-on pas leur administrer de bonnes fessées dans des stades archi-combles ?
LES CITOYENS DENONCENT LA VIOLENCE ET LES INVECTIVES
La tension est à son comble ! La campagne électorale, qui devrait être un moment pour exposer son programme politique aux citoyens, est minée par la violence. Les attaques de caravanes, les insultes et les provocations sont devenues monnaie courante.
Dans un contexte de tensions croissantes, la campagne électorale, censée être un moment de débat d’idées, est marquée par des violences récurrentes. Des attaques de caravanes, des insultes et des affrontements rythment désormais la course aux élections. La dernière en date est l’attaque des nervis de Sàmm sa Kàddu contre des commerçants du marché de Sor de Saint Louis. Entre espoirs et inquiétudes, les citoyens réagissent face à une escalade qui pourrait mettre en péril la stabilité du pays.
La tension est à son comble ! La campagne électorale, qui devrait être un moment pour exposer son programme politique aux citoyens, est minée par la violence. Les attaques de caravanes, les insultes et les provocations sont devenues monnaie courante. Le terrain politique est désormais une arène de gladiateurs !
« La manière de faire de la politique dans nos pays est loin d’être parfaite »
La brise matinale fouette les visages décontractés en cette matinée de mardi. Sur les allées Seydou Nourou Tall, les embouteillages sont à leur paroxysme. Les cas de violence durant la campagne électorale ne sont pas passés inaperçus. Aux kiosques des journaux, pris d’assaut par quelques passants, les unes relatant les violences électorales sont minutieusement scrutées par certains curieux. Un fait inquiétant pour Amadou Yaffa, étudiant, qui dénonce ces actes. Selon lui, les attaques de caravanes n’ont pas leur place dans une campagne électorale. « La politique ne devrait pas rimer avec la violence. La campagne électorale n’est pas éternelle. Les invectives et la violence doivent être bannies. Ce qui s’est passé à Koungheul était tout simplement inadmissible », fustige-t-il. À l’en croire, le débat d’idées devrait primer sur tout. « La manière de faire de la politique dans nos pays est loin d’être parfaite. Au lieu de se concentrer sur les bilans, les réalisations ou les objectifs, les candidats préfèrent user de la violence pour être au-devant de la scène. Et cela ne changera absolument rien ! », déplore Amadou.
« Il semble que nos politiciens n’apprennent pas de leurs erreurs »
Dans une petite boutique de l’avenue Bourguiba, le volume de la radio est à fond. La revue des titres résonne au loin. Bien qu’occupé à épousseter ses marchandises, Adama Diop accepte de lâcher quelques mots. La dernière ligne droite de la campagne, dit-il, risque d’être très tendue. « J’ai écouté les déclarations récentes de Sonko et Barthélémy Diaz. Si rien n’est fait pour les stopper dans leur escalade, on risque d’assister à des affrontements d’ici la fin de la semaine », avertit-il. Selon lui, les appels du Président Diomaye sont restés lettre morte. La situation est loin de s’apaiser. « Les leaders politiques ne sont pas réceptifs au discours du Président de la République. Chacun cherche à être au-devant de la scène. Et la violence et les invectives sont devenues un moyen d’attirer l’attention des médias », souligne-t-il.
À quelques pas de là, Mamadou Lô, vendeur de pièces détachées, n’est pas surpris par la recrudescence de la violence dans cette campagne électorale. Il suit de très près le duel verbal entre Barthélémy Diaz et Ousmane Sonko. Pour lui, il n’y a rien de nouveau dans le discours des leaders politiques sénégalais. « En 2019, on se souvient des échauffourées à Tambacounda lors des élections présidentielles, qui ont causé des morts. Il semble que nos politiciens n’apprennent pas de leurs erreurs. Ils poussent parfois le bouchon trop loin », avance-t-il. Selon lui, il faut un minimum de retenue face à une situation qui peut exploser à tout moment. « Je ne suis pas un partisan du régime actuel, mais ce qui s’est passé à Dakar, Koungheul et Saint-Louis est tout simplement inadmissible dans une République. Comment peut-on attaquer des commerçants désarmés ? Les acteurs politiques devraient faire preuve de maturité pour éviter certaines provocations qui ne feront qu’empirer la situation. Les auteurs de certains actes déviants doivent être sanctionnés », dit-il. Mamadou affirme qu’une crise politique doit être évitée à quelques jours des élections législatives. Selon lui, les autorités judiciaires devraient s’impliquer davantage.
« Le Président Diomaye ne veut pas être juge et partie »
Le trafic routier bat son plein à GrandDakar en cette mi-journée. Autour du marché grouillant de Dubaï, le vrombissement des cars rapides assure presque l’ambiance sonore. Ici, la violence électorale est longuement discutée dans une gargote entre commerçants et riverains. Cheikhouna Rassoul Ndiaye, 33 ans, est venu acheter une tasse de café. Il est habitué aux discussions politiques dans ce cabaret animé. Pour lui, le temps est venu pour les autorités compétentes de mettre fin aux agissements des politiciens qui mènent une « campagne de tension » dont les conséquences sont souvent désastreuses. « Le Président Diomaye a joué son rôle de régulateur, mais les forces de défense et de sécurité devraient être plus enclines à réagir très tôt pour maintenir l’ordre dans les caravanes. Les autorités judiciaires devraient également agir pour punir ceux qui incitent à la violence », propose-t-il. Selon cet étudiant en droit, l’État devrait montrer son autorité. « Il est inconcevable de voir des caravanes encadrées par des hommes armés jusqu’au dent », fustige-t-il.
Non loin de là, dans le quartier de Rue 10, Astou Diouf est gérante d’une parfumerie. L’odeur de déodorant emplit l’air. Élancée et vêtue d’une jupe, cette jeune femme suit avec intérêt la campagne électorale sur les réseaux sociaux. Selon elle, les déclarations de Sonko sur la faiblesse du gouvernement sont véridiques, bien qu’il en soit lui-même le chef. « Le Président Diomaye ne veut pas être juge et partie. C’est pour cela qu’on assiste à une certaine retenue des autorités. Ils ne veulent pas reproduire les erreurs de Macky Sall. Utiliser les moyens de l’État pour réprimer les voix discordantes, c’est révolu », analyse-t-elle, tout en précisant que cela n’empêche pas les forces de sécurité de maintenir l’ordre. Bamba Faye est assis, feuilletant tranquillement un journal. Il dénonce les déclarations incendiaires des politiciens, qu’il juge « inacceptables ». « C’est devenu une habitude. L’usage d’un langage violent teinté d’insultes et de diatribes est devenu la norme. Ce qui devrait primer, c’est le programme, pas les injures. », déplore-t-il. Selon le sexagénaire, « à moins d’une accalmie rapide, le climat actuel risque de nuire à la participation électorale mais aussi à l’image des hommes politiques ».
SONKO ET DIAS, UNE CONFRONTATION ÉVITÉE
La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu
La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu. Ousmane Sonko malgré une démonstration de force de ses partisans a renoncé à la riposte parce que l’Etat a pris en charge ses doléances en arrêtant près de 80 personnes proches de Barthélémy Dias et de Saam Sa Kaddu. Ladite coalition (voir par ailleurs) a appelé à la paix et au calme.
Les hostilités entre Sonko et Barthélémy Dias ont démarré dès les premiers jours de la campagne électorale occasionnant des blessés et la mise au feu du siège de Saam Sa Kaddu. Depuis, la tension est vive entre partisans des deux leaders politiques. Mais c’est avant hier à Saint Louis qu’ils se sont réellement montrés en spectacle dans des affrontements qui ont failli mal tourner. Informé de la situation, Ousmane Sonko n’a pas pu retenir sa colère à Rufisque où il tenait un meeting. Devant une foule immense, il a accusé nommément Barthélémy Dias d’avoir orchestré cette attaque contre ses militants avant de le menacer de ne plus tenir campagne. Dans la même foulée, il improvise un meeting devant le domicile de Barth où il donne rendez-vous les militants. Touché dans son orgueil la réponse de l’édile de la capitale ne s’est pas faite attendre puisque dans la même soirée, Barth lui a apporté une réplique très salée en l’accusant de tous les noms d’oiseaux. Dès lors tous les regards étaient tournés hier vers la résidence de Dias pour voir la suite.
Sonko sonne la mobilisation mais tempère...
C’est en début d’après -midi que le domicile de Barthélémy Dias a été investi par des militants de Pastef qui ont décidé de respecter le mot d’ordre de leur leader lancé la veille à Rufisque. Au fil des minutes, la foule s’agrandit devenant même incontrôlable. Des jeunes en furie, dopés par les mots déplacés de Barth à l’endroit du Premier ministre ont pris d’assaut sa maison où étaient positionnés ses quelques militants sans réaction face à des jeunes qui réclamaient sa sortie. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre présentes sur les lieux pour les repousser afin d’éviter tout accrochage entre les deux camps.
Mais qu’à cela ne tienne, les jeunes «pastefiens» étaient présents partout dans la commune de Mermoz Sacré Cœur s’adonnant à cœur joie à des chants en signe de victoire déjà acquise ou du leadership incontesté de Ousmane Sonko à Dakar. Au rond -point de l’Ecole Normale Supérieure, une foule compacte s’était formée pour accueillir la tête de liste de Pastef à Dakar dont l’arrivée venait d’être signalée. Il est dix-huit heures, Abass Fall apparaît aux côtés d’autres responsables. Dans sa prise de parole, celui qui est surnommé «Borom Ndakarou» n’a pas raté Barthélémy Dias tout comme Babacar Ndiaye tête de liste dans le département de Pikine.
C’est aux environs de dix-neuf heures que le cortège de Ousmane Sonko s’est finalement présenté sur les lieux. Accueilli par une marée humaine déchaînée, il lui a fallu une heure de plus pour commencer son discours. Debout sur son véhicule, Sonko s’est montré moins virulent qu’avant hier à Rufisque. Il a tout de même fait savoir que ce n’est pas parce qu’ils sont au pouvoir qu’ils ne vont pas résister aux attaques et provocations. D’après lui, il est inacceptable que le Pastef continue de subir les mêmes coups qu’au temps où il était dans l’opposition «nous avons tout subi depuis ma radiation de la fonction publique. Il faut savoir que nous sommes dans un pays de droit que nous voulons construire. Pour cela, il faut faire appliquer la règle dans toute sa rigueur. En tant que tête de liste, il y a des choses que je ne peux pas tolérer malgré que je sois Premier ministre...Nous avons l’obligation de travailler selon la loi qui régit le pays. L’État est très sérieux... Nous avons la mission de développer ce pays. Au bout de cinq à dix ans nous serons évalués pour soit poursuivre notre mission ou laisser la place à d’autres» a-t-il dit.
Parlant de la campagne et de ses propos tenus à Rufisque appelant les militants à se retrouver devant le domicile de Barthélémy Dias, il a fait savoir que le Pastef n’a jamais prôné la violence. Au contraire c’est un parti qui met en avant la paix, les idées et la compétence. C’est pourquoi il a invité ses souteneurs de ne provoquer personne. La riposte annoncée par Ousmane Sonko à l’encontre de Barthélémy Dias et « Samm Sa Kaddù » n’a pas eu lieu finalement. Fraîchement revenu de Touba où il était allé présenter ses condoléances à la famille du regretté Modou Tall, Ousmane Sonko a finalement renoncé estimant que ses doléances ont été prises en compte avec l’arrestation de plus de 80 personnes supposées impliquées dans les violences de Saint-Louis. « On n’a aucun intérêt dans la violence. J’avais dit que si l’État ne fait pas ce qu’il doit faire dans les 24 heures, nous allions prendre nos responsabilités. Comme nos attentes ont été satisfaites, je demande à tout le monde de retourner dans la campagne. Pastef ne provoque pas la violence. Il ne reste que 04 jours, et tout le monde s’est rendu compte qu’il n’y a qu’une coalition dans ce pays. Qui ne veut pas entendre un Sénégalais prononcer le nom de Sonko, devra aller, non pas en Europe, en Amérique ou en Asie mais en Papouasie Nouvelle Guinée, peut-être.... Il nous reste trois jours de campagne seulement. Je vous assure que personne ne peut empêcher la tenue des élections législatives dimanche prochain. Je vous invite à poursuivre la campagne dans le calme et la sérénité et d’aller voter massivement pour notre victoire avec au moins 150 députés» a-t-il lancé aux militants.
Après son discours, la caravane a continué de sillonner les rues de Dakar accompagnée par les militants avec la même ardeur. Quand à Barthélémy Dias, il a finalement organisé une rencontre avec ses militants, entouré des membres de sa coalition.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 13 NOVEMBRE 2024
La levée du corps de Moustapha Ba à 10h, à l’hôpital militaire de Ouakam
Le procureur de la République a remis à la famille Ba la dépouille de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé à Paris lundi 4 novembre. Le parquet avait annulé la cérémonie de levée du corps pour les besoins de l’autopsie dont les résultats ont révélé une mort non naturelle. Alors que les investigations se poursuivent à la Division des investigations criminelles (Dic) pour élucider les circonstances du décès de Moustapha Ba, la famille annonce la levée du corps aujourd’hui à 10h à l’hôpital militaire de Ouakam suivie de l’inhumation le même jour à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack, a appris l’Aps de sa famille.
Les choses se précisent entre le Rewmi et TAS
Dans une de ses précédentes éditions, le quotidien «L’As» avait soulevé la question d’une nouvelle alliance qui se dessinait entre le Rewmi et la République des Valeurs (RV) de Thierno Alassane Sall. Aujourd’hui, les choses se précisent davantage autour de ce compagnonnage, notamment en ce qui concerne la section de Thiès-Ouest du parti du Président Idrissa Seck. « Le parti Rewmi, après avoir subi pour la énième fois trahisons et humiliations, qui constituent des tentatives de ternir l'image du Parti et de son leader par ses propres frères libéraux, a décidé, aujourd’hui, d’en tirer toutes les conséquences », lit-on dans le communiqué signé par Ousseynou Guèye membre du Secrétariat national. Il poursuit en notant que ces élections législatives ne portent aucun enjeu pour le Rewmi, qui ne peut en aucun cas avoir un député, mais il va y participer en soutenant la coalition « Sénégal Kese » conduite par Thierno Alassane Sall. C’est ainsi qu’Ousseynou Guèye a appelé tous les rewmistes à se mobiliser pour participer au meeting de clôture de Thierno Alassane Sall à Thiès et à voter massivement pour ladite liste.
La Sodav appelle les partis à suivre l’exemple du Pastef
La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) informe que le parti Pastef s’est acquitté de la redevance pour le répertoire musical utilisé pendant la campagne électorale des législatives 2024. « Cette démarche du Pastef est à saluer car elle s'inscrit dans l'exemplarité et démontre son attachement au respect de la propriété littéraire et artistique régie par la Loi 2008-09 sur le droit d'auteur et les droits voisins au Sénégal », lit-on dans un communiqué de la Société sénégalaise du droit d'auteur et des droits voisins. La SODAV a tenu à se réjouir « publiquement de cet acte et invite les autres formations politiques en campagne à suivre cet exemple de légalité en se rapprochant de nos services pour régulariser leur situation».
Ces défis du contenu local
Même si notre pays a connu des avancées encourageantes depuis l’adoption en 2022 de la loi sur le contenu local, il reste encore des défis majeurs à relever. Il s’agit notamment du renforcement des capacités techniques de nos entreprises locales, l’accès au financement, et l’élaboration de stratégies de transfert de technologie. Selon le ministre de l’Energie Birame Soulèye Diop, ces défis sont autant d'opportunités pour le Sénégal de renforcer sa politique de Contenu local et de maximiser les retombées positives du secteur extractif sur le développement économique et social du pays. Pour rappel, depuis l'adoption de la loi, notre pays a connu des avancées majeures dont la création du Comité national de Suivi du Contenu local (CNSCL), la mise en place du Fonds d'Appui au Développement du Contenu local(FADCL), la création de plateformes d’intermédiation et de mise en relation aussi bien dans le secteur des Hydrocarbures que dans le secteur minier, l’émergence d’entreprises locale
Le Moncap condamne les incidents de Saint-Louis
Le mouvement national des cadres patriotes dénonce les scènes de violence qui ont été notées lundi dernier à SaintLouis, entre le camp de la coalition Samm Sa Kaddu que dirige Barthélemy Dias contre des militants et sympathisants de Pastef. Il demande au ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine de prendre ses responsabilités pour que ces genres de situation ne puissent plus se produire. « Nous exhortons le ministre de l'Intérieur à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de l'ensemble des citoyens, y compris des militants et sympathisants de Pastef, afin de préserver un climat serein et propice à un débat politique constructif. Nous appelons également les parquets compétents à ouvrir sans délai des enquêtes rigoureuses pour identifier, poursuivre et traduire en justice les auteurs de ces violences, ainsi que leurs complices et commanditaires. Une réponse ferme et exemplaire est indispensable pour dissuader de tels agissements et réaffirmer l'autorité de l'État de droit », peut-on lire dans le communiqué. Par ailleurs, le Moncap rappelle que « Pastef est fermement engagé dans une politique de non-violence. Fidèle à ses principes, le parti prône la force des idées et condamne tout recours à la violence physique. Nous ne resterons jamais indifférents face aux agressions subies par nos militants et nous répondrons avec la fermeté appropriée ». Pour trouver une solution définitive, le mouvement des cadres patriotes appelle la liste de la Coalition Samm Sa Kaddu « à adopter une attitude plus digne, mature et responsable. La politique ne peut se réduire à des invectives et à des postures agressives. Elle doit reposer sur des arguments solides, des propositions constructives, et des échanges respectueux ».
Ba Diakhaté sauvé par l'amnistie
Le procès du colonel à la retraite Abdourahim Kébé et le chroniqueur Bah Diakhaté a été vidé hier par le Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. D’après l’avocat de l’officier à la retraite, Me Cheikh Khoureychi Ba, le délibéré de l’affaire de diffamation opposant le Colonel (Er) Abdourahim Kébé au sieur Bah Diakhaté qui n’a pas comparu et se trouve aujourd’hui hors du pays est : « action publique éteinte pour cause d’amnistie ».
Pastef Pikine recadre Issakha Diop
Réponse du berger à la bergère. Pastef n’a pas tardé à apporter la réplique au candidat de la liste Jamm Ak Njariñ, Issakha Diop. La section communale de Pikine-Est de Pastef a profité du meeting pour répondre au maire Issakha Diop et non moins tête de liste départementale de la coalition « Jam ak Jariñ sa rew » qu’il taxe « de mauvais perdant». Pour le vice-coordonnateur départemental de Pastef Pikine, Ibrahima Mbengue non moins candidat, Issakha Diop devrait plutôt s’occuper de sa gestion au lieu de faire des attaques stériles contre le pouvoir. Il a appelé les populations à voter pour leur coalition en vue de matérialiser leur « Projet de développement ».
La Plateforme Ëttu Jamm invite à l’apaisement
La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité dénonce les actes de violences dans la campagne électorale et invite les acteurs politiques à l’apaisement dans les discours, la quiétude dans les comportements et attitudes. Ëttu Jamm, composée de plus de soixante organisations de la société civile féminine, appelle les partis et coalitions en lice à œuvrer pour que ces périodes préélectorales et électorales se passent dans la paix, le calme et la sérénité. La Plateforme demande que «des sanctions fermes soient prises à l’endroit des auteurs de violences (…)» et «en appelle au sens des responsabilités et de la citoyenneté des populations, aux responsables des institutions chargées de la conduite du processus électoral, à l’administration organisatrice des élections ».
L’ASC Ville de Dakar va abriter la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions de basket féminin. Ce sera du 6 au 15 décembre 2024 au stadium Marius Ndiaye.
Après avoir obtenu la 5e place lors de sa première participation à la Coupe d’Afrique des Clubs Champions en 2022 à Maputo au Mozambique, la championne du Sénégal en titre souhaite cette fois-ci faire mieux, c’est-à-dire remporter le titre pour enfin s’inscrire sur les deux clubs sénégalais qui ont remporté ce trophée, le DUC et l’ASCC Bopp. Les filles de Moustapha Gaye bénéficieront d’une opportunité supplémentaire car l’édition de cette année se déroulera dans leurs quartiers, ce qui ne doit pas être sous-estimé.
UNE HEGEMONIE SUR LE PLAN NATIONAL !
Il est important de se rappeler que lors de la saison 2023- 2024, l’ASC Ville de Dakar, dirigée par une teigneuse Madjiguéne Séne, actuellement à Homenetmen (Liban), a complètement dominé tous ses adversaires en étant invincible tout au long de cet exercice. Le bilan de la formation municipale en championnat est de 23 victoires en autant de matchs, avec un sacre contre son grand rival, le Dakar Université Club. La coupe du maire a été remportée par les filles de Moustapha Gaye, tout comme en coupe de la ligue. En coupe du Sénégal, la ville de Dakar a encore remporté le titre avec plus de 18 points d’avance sur la Jeanne d’Arc. Il reste aux partenaires de Couna Ndao de se faire une réputation continentale, même si cela ne sera pas facile, car des équipes telles qu’Interclube d’Angola, Ferrovario du Mozambique ou encore les Egyptiennes d’Al Ahly seront présentes lors de cette compétition qui rassemble les meilleurs clubs africains de basket féminin.
UN RECRUTEMENT XXL POUR ALLER DECROCHER LE TITRE !
En ce qui concerne le recrutement, l’équipe de Yatma Diaw a fait preuve d’une grande activité en recrutant des joueuses internationales sénégalaises telles que Fatou Diagne (Unimed Campinas, Brésil) et Fatou Pouye (Joventut Badalona, Espagne). La Ville de Dakar a également recruté la malienne Diouma Berthe, qui a été l’une des meilleures joueuses de DUC en National 1 Féminin. De plus, la meneuse de GBA Aminata Ndong a également rejoint la formation municipale, tout comme l’américaine Andreona Keys. Des recrues prometteuses qui pourraient permettre à l’ASCVD de s’emparer du titre tant recherché.Rappelons également que la Ville de Dakar a connu deux départs majeurs, à savoir Madjiguéne Séne qui est partie au Liban et la malienne Kamba Diakité qui est partie au Rwanda, plus précisément à l’APR BBC.