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18 novembre 2024
KREPIN DIATTA MOTIVÉ COMME JAMAIS ET PRÊT POUR LE TERRAIN
L’ailier droit sénégalais de Monaco “heureux” de retrouver l’équipe nationale du Sénégal après une longue période d’absence faisant suite à une suspension, a promis de répondre présent sur le terrain contre le Burkina Fas
L’ailier droit sénégalais de Monaco (France) Krépin Diatta, “heureux” de retrouver l’équipe nationale du Sénégal après une longue période d’absence faisant suite à une suspension, a promis de répondre présent sur le terrain contre le Burkina Faso, malgré son faible temps de jeu en club.
Les Lions du Sénégal vont affronter les Étalons du Burkina Faso, le 14 novembre, au Stade du 26 mars à Bamako, avant de recevoir les Hirondelles du Burundi à Diamniadio (Dakar), le 19 novembre, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025.
“Je suis heureux de retrouver l’équipe [nationale] après ma suspension. C’était dur pour moi. La Tanière m’avait manqué. J’aime porter le maillot du Sénégal”, a déclaré Diatta en conférence de presse, lundi, à Dakar.
Il avait écopé de quatre matchs de suspension dont deux avec sursis et une amende de 10.00 dollars US, soit 6 millions 105 mille francs CFA, après l’élimination du Sénégal par la Côte d’Ivoire en huitième de finale de la CAN 2023 jouée en 2024 (13 janvier-11 février).
Il avait tenu des “propos polémiques sur l’arbitrage” suite à cette défaite contre les Eléphants, vainqueurs à domicile de cette édition de la Coupe d’Afrique des nations.
Krépin Diatta avait depuis manqué tous les matchs du Sénégal, compte non tenu de sa situation particulière au sein de son club où il bénéficie d’un faible temps de jeu.
“En club, je m’étais blessé depuis les matchs de préparation du championnat. J’ai raté les trois premiers matchs de la Ligue 1. Il fallait travailler dur pour revenir dans l’équipe. Je suis en train de retrouver mon niveau de forme. Il n’y aura pas de problème physique. J’aime bosser et ça va payer”, a-t-il dit.
Il faisait face aux journalistes après la première séance d’entrainement de l’équipe nationale du Sénégal, en perspective des cinquième et sixième journées des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc (21 décembre-18 janvier).
Diatta a très peu joué cette saison avec Monaco. Il n’a joué un match entier que le 1er novembre dernier en championnat, lors de la défaite contre Angers (0-1). Le week-end dernier par exemple, il n’a joué qu’une minute.
“L’année dernière aussi j’ai fait un début de saison difficile, mais après, j’ai joué jusqu’à la fin. Mon temps de jeu n’est pas conséquent certes, mais je suis un compétiteur. J’évolue dans une équipe où nous avons trois ou quatre joueurs valables au poste d’ailier droit”, a-t-il dit.
Selon lui, son entraîneur Monaco est plutôt dans un état d’esprit de “faire tourner l’effectif”, compte tenu du nombre important de rencontres à jouer en Ligue des champions et en championnat.
“Ne vous en faites pas. Je vais physiquement bien et ça va aller”, a-t-il lancé, tout en mettant en avant sa polyvalence qui lui permet de jouer “à n’importe quel poste sur le terrain pour aider l’équipe”.
“J’ai évolué à plusieurs postes. A mon arrivée à Bruges (Belgique), je jouais comme piston. J’ai cette capacité et c’est une chance pour moi d’être polyvalent. Je ne m’attends pas à joueur à un poste précis. Le plus important, c’est le Sénégal, pas le poste”, dit-il.
TWAS APPUIE LES JEUNES CHERCHEURS AFRICAINS
L’Académie mondiale pour l’avancement des sciences dans les pays en développement (Twas) a clôturé à la Somone, un séminaire pour le renforcement des compétences Twas 2024.
L’Académie mondiale pour l’avancement des sciences dans les pays en développement (Twas), qui est un organisme de l’Unesco dédié au monde scientifique du Sud, et qui rassemble plus de 1300 académiciens issus d’une centaine de pays choisis uniquement pour leurs compétences, leur contribution à l’avancement des sciences dans tous les pans du monde du développement, a clôturé à la Somone, un séminaire pour le renforcement des compétences Twas 2024.
Cette rencontre, qui rassemblé 64 jeunes chercheurs africains bénéficiaires de la toute première combinaison de deux programmes de subventions de la Twas à savoir : le programme Research Grants Twas, soutenu par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida) et le programme Seed Grant for New African Principal Investigators (Sg-Napi), soutenu par le Ministère fédéral allemand de l’Education et de la recherche (Bmbf). Ces chercheurs ont pu partager leurs expériences et essayer de bâtir un réseau de relation entre eux en fonction des disciplines des secteurs dans lesquels ils travaillent.
Dr Moctar Touré, membre de la Twas depuis 1985 et actuellement président de l’Académie nationale des sciences du Sénégal (Anss), a précisé que l’Académie mondiale pour l’avancement des sciences dans les pays en développement appuie des jeunes scientifiques ou des scientifiques qui sont en début de carrière. Elle ambitionne d’apporter des soutiens multiples dans le travail que ces jeunes scientifiques font, appui matériel, financier et institutionnel.
D’ailleurs, le Pr Balla Diop Ngom du Département de physique de la Faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui fait partie des bénéficiaires de ce programme, a magnifié la tenue de cette rencontre dont l’objectif est d’essayer de développer des compétences pour des gens qui ont bénéficié des financements de recherche dans divers projets venant directement du Twas. «Ces capacités que nous cherchons à développer ici tourneraient autour de comment écrire un projet de recherche ? Et à la suite de ça, comment générer des collaborations à travers le monde ? Et aussi comment d’une manière globale, aller vers les défis que l’Afrique rencontre actuellement pour développer des technologies et essayer d’apporter des solutions ?», a souligné Pr Ngom.
Ayant bénéficié de deux types de financement de ce programme, il a pu avoir «avec le programme de recherche individuel Grant, un peu d’équipement de recherche dans notre laboratoire. A la suite de ça, j’ai bénéficié d’un financement qu’on appelle research collaboration qui nous permet de pouvoir collaborer avec un autre scientifique de l’Afrique. Un projet que j’ai monté avec une collègue qui est au Ghana et qui nous a permis aussi d’avoir d’autres équipements de recherche dans notre laboratoire», s’est réjoui Pr Balla Diop Ngom.
Toutefois, il a indiqué que ce n’était pas facile car il fallait développer un projet commun qui leur permette à tous les deux de pouvoir faire face à un défi. «Le défi principal que nous avons attaqué sur ce projet c’était de regarder comment développer une technologie verte pour pouvoir produire des batteries et des supercondensateurs à partir de la biomasse. Elle avait en charge la partie théorique et moi j’avais en charge la partie pratique. La plus-value principale pour nos pays, c’est que nous essayons de développer une technologie qui est adaptée à nos pays parce que l’Afrique de manière générale à une économie qui est basée sur l’agriculture et le projet était fondé sur l’utilisation des résidus agricoles afin de pouvoir produire des matériaux avancés et à partir de ces matériaux, nous développons ces dispositifs de stockage d’énergie», a déclaré Pr Ngom.
Ces chercheurs comptent développer une technologie qui va permettre d’avoir accès à l’énergie pour les populations qui sont dans le monde rural. Mais également se projette aussi sur le futur de l’Afrique. «Nous allons vers un futur proche pour l’utilisation de la voiture électrique avec tous les téléphones, les batteries et tout ça. Il est important aujourd’hui que nous ayons une technologie qui permette de pouvoir développer des batteries et des super condensateurs à moindre coût, accessibles, mais qui respectent l’environnement». Avec ces programmes, la recherche en Afrique peut espérer des lendemains meilleurs, mais avant d’y arriver, il faudra résoudre l’accès au financement. «Heureusement que le Twas est là. Dans nos pays en voie de développement, il y a d’autres priorités que la recherche. Elle est tellement chère et cela demande pas mal de moyens techniques, financiers, mais aussi des capacités humaines. Ce qui fait que nos gouvernants sont plus orientés à résoudre d’autres problèmes que d’essayer de développer de nouvelles technologies, ce qui fait la rareté du financement pour pouvoir développer des projets», a souligné Pr Balla Diop Ngom.
Dr Moctar Touré a précisé que l’état de la recherche au Sénégal est bon si on le prend dans le contexte de la sousrégion ou le continent. «Je pense que dans le système de recherche, la communauté scientifique sénégalaise se place bien. Toutefois, il a besoin d’un soutien plus consistant, beaucoup plus large et ça dans tous les secteurs. Il y a un début de prise de conscience au niveau du continent, mais surtout au niveau du pays, de l’importance de la science pour accompagner et encadrer le développement, sans savoir, sans une maîtrise du savoir et du savoir-faire, on ne peut que naviguer dans le flou. Tous les pays du monde qui se sont développés et qui sont en tête ont investi massivement dans la maîtrise de la science», a-t-il rappelé.
Selon lui, certains pays occidentaux, mais aussi les nouveaux qui sont arrivés à un stade très avancé comme la Chine, l’Inde ou le Brésil qui suivent derrière, ont développé des capacités de recherche qui n’ont rien à envier aux pays les plus avancés. «Je pense qu’il y a une prise de conscience basée sur des faits que sans la science, on ne peut pas avancer aussi efficacement qu’on le souhaiterait. Il y a une prise de conscience au niveau du Sénégal. Maintenant, il faut un peu plus de soutien. Le problème c’est de pouvoir, dans la multitude des problèmes quotidiens auxquels on est confronté, voir les problèmes qui peuvent régler les contraintes d’aujourd’hui et de demain par rapport au choix qui ne règle que des problèmes d’aujourd’- hui ou des problèmes d’hier». Donc, la science peut réellement aider à comprendre, à maîtriser et à régler beaucoup de problèmes de fond tels que la sécurité alimentaire, la souveraineté alimentaire, la santé et l’éducation, entre autres.
Par Mohamed GUEYE
L’AGRO-INDUSTRIE A BESOIN D’UN CHANGEMENT DE VISION
Créer une bourgeoisie industrielle nationale ne pourrait se faire en se débarrassant des étrangers qui ont aimé notre pays pour y investir le fruit de leur vie. Au contraire, ces derniers pourraient servir de modèles.
Le discours ambiant est que le Sénégal est en mesure et va réaliser sa souveraineté alimentaire dans une période des plus courtes. Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage était très fier, dès sa nomination, d’annoncer une sensible augmentation du budget de la campagne agricole, qu’il a fait passer des 100 milliards laissés par Macky Sall à 120 milliards de francs.
Le ministre s’est aussi vanté des dispositions prises pour fournir les paysans en engrais et en semences de qualité, principalement en ce qui concerne la culture d’arachide, l’un des produits essentiels de l’agriculture sénégalaise. Confiant en les efforts fournis par son gouvernement, le ministre Diagne avait tablé sur une production de plus d’un million de tonnes d’arachide, et quasiment autant de riz, disant avoir accru les efforts faits dans les années précédentes. L’une des preuves étant que l’Etat s’est engagé à éponger l’énorme dette due aux opérateurs privés semenciers, qui était estimée à plus de 40 milliards de francs Cfa, sur les trois dernières campagnes agricoles successives. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont déclaré avoir pu baisser le prix de vente des engrais aux paysans. En plus de cela, l’Etat s’engageait à fournir des semences certifiées aux paysans, dans l’optique d’améliorer la qualité de la production, ainsi que le rendement. On pouvait même dire qu’en moins d’une année, le pouvoir était en voie de réaliser les rêves des différents pouvoirs qui se sont succédé à la tête du Sénégal, particulièrement dans le domaine agricole. Tous ces efforts, dans l’optique de pouvoir produire ce que les Sénégalais consomment, et d’entamer, dès cette année, la réduction de la facture d’exportation des produits alimentaires. Mabouba Diagne a indiqué que les Sénégalais importeraient pour environ 1070 milliards de francs Cfa. Dans le cadre de la politique de souveraineté alimentaire, les autorités publiques visaient, non seulement à éponger ce montant, mais en plus, à accroître nos recettes d’exportation en exportant nos surplus alimentaires.
Malheureusement, notre ministre de l’Agriculture n’a pas pris en compte les changements climatiques. Une erreur incompréhensible de la part d’un scientifique et de ses collaborateurs. Les inondations dans la vallée du fleuve Sénégal n’ont pas affecté que le cadre de vie et l’habitat des populations riveraines. On peut dire aussi que l’économie agricole de toute la Vallée est déjà compromise. S’agissant de la production du riz cette année, les spécialistes assurent déjà qu’elle sera catastrophique. Là où les estimations des années précédentes indiquaient environ 450 000 tonnes de riz paddy, les spécialistes les plus optimistes ne voient pas la région dépasser les 100 mille tonnes. Et l’on ne parle pas des autres spéculations, qui ne devraient pas non plus, atteindre leurs niveaux habituels de production.
Sans doute dans l’idée de prévenir des pénuries, le gouvernement a décidé d’interdire l’exportation de l’arachide pour cette année. Alors que les paysans attendent encore vainement la fixation du prix du kilo au producteur, Mabouba Diagne et ses collègues ont décidé qu’aucun grain d’arachide ne devrait sortir du pays. L’idée à la base de la décision de nos dirigeants est de réserver en priorité à la Sonacos, les grains à triturer, afin qu’elle soit en mesure de produire de l’huile d’arachide de qualité, pour la consommation locale. Au cours de sa tournée électorale dans le Bassin arachidier, le Premier ministre aurait promis, pour cet objectif, de doter la société de 180 milliards de francs Cfa.
La Sonacos, en «état de mort cérébrale» ?
Un montant faramineux et qui fait rêver. D’autant plus que depuis de nombreuses années, la Sonacos n’est plus en mesure de produire un seul litre d’huile, raffinée ou pas. Une tournée dans les usines de Lyndiane, de Kaolack, de Dakar ou de Louga, montre nettement que l’outil de production de la société a grandement périclité. Et la réhabilitation, outre qu’elle exige beaucoup d’argent, prendra beaucoup de temps. Les spécialistes soulignent que pour l’usine de Diourbel, qui est la moins décrépite, la compagnie a besoin d’au moins 18 milliards de Cfa pour la remise en état, afin de remplacer le matériel obsolète dont une bonne partie date encore des années de l’indépendance du pays. Un dirigeant français avait parlé de mort cérébrale, concernant une organisation. L’expression pourrait s’appliquer ici à la Sonacos.
C’est dire que les promesses du Premier ministre ne font même pas rêver les paysans. Au contraire, plusieurs d’entre eux sont en rage. Ceux auxquels Le Quotidien s’est adressé n’ont pas caché leur désarroi : «L’Etat nous demande de vendre notre production à la Sonacos, exclusivement. C’est comme s’ils ne savaient pas que cette dernière est devenue elle aussi, une concurrente des exportateurs. A Diourbel et à Lyndiane, des gens sont employés rien que pour casser la coque de l’arachide et la mettre dans les sacs pour l’exportation.» Or, ce faisant, la Sonacos ne fait qu’encombrer une filière déjà bien occupée, et où plusieurs opérateurs ont plus d’expérience qu’elle. Mais s’il ne s’agissait que de cela, ce serait moins grave. L’engrais dont les pouvoirs publics se sont gargarisés cette année, n’a pas produit les rendements escomptés. Les paysans sont tous dans la détresse, car aucun n’espère réaliser les performances de la saison écoulée. La faute aux engrais fournis, et à la qualité des semences. Les paysans indiquent que si le chef du gouvernement est si sûr d’avoir autant de milliards pour subventionner la Sonacos, il devrait plutôt chercher à remettre la taxe à l’exportation, et permettre même à l’Etat de gagner de l’argent. De cette manière, la Sonacos sera en compétition équitable avec les exportateurs, et les paysans ne seront pas lésés. Ces derniers rappellent que la compagnie nationale leur doit encore de l’argent des campagnes précédentes. La politique adoptée à ce jour conduit, à terme, selon les connaisseurs, à une mort inéluctable de la filière arachide.
L’investissement en stand-by
Or, si l’agro-industrie arachidière périclite et meurt, quel signal les pouvoirs publics pensent-ils envoyer à ceux qui voudraient investir dans d’autres filières agro-industrielles ? Et surtout, sans une industrie agro-industrielle performante, la filière agricole ne pourra pas survivre, tout le monde en est conscient. Mais ceux qui sont en mesure d’investir ne sont pas encouragés à le faire, et ceux qui sont pistonnés n’ont ni les moyens ni la volonté de le faire.
Conséquence, les entrepreneurs actuellement sur le terrain sont en situation d’attente, se contentant d’exploiter leurs récoltes et de voir venir. Les signaux envoyés par les pouvoirs publics, avec leurs discours souverainistes, n’encouragent pas l’investissement. Les 11 entreprises agro-industrielles implantées dans la Vallée du fleuve, membres de Vallagri, sont frileuses à continuer à mettre leur argent, tant les pouvoirs publics donnent des signaux contradictoires. Pourtant, aussi bien dans l’horticulture, l’élevage que la riziculture, leurs performances font le bonheur de beaucoup d’acteurs de la région.
Le chef de l’Etat et son gouvernement déclarent vouloir inciter les entrepreneurs nationaux à investir dans l’industrie agricole. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour encourager ceux qui ont vraiment l’intention de sauter le pas. Depuis des décennies que des chefs d’entreprise sénégalais disent vouloir «casser le monopole» de la Compagnie sucrière sénégalaise en implantant d’autres unités de production dans la Vallée, en Casamance ou ailleurs, on n’a pas encore vu un début de semblant de réalisation. Ce serait pourtant une bonne chose. Il suffit de regarder vers la Côte d’Ivoire, où au moins 3 sucreries sont implantées, et ne se tirent pas dans les pattes pour alimenter le marché local. Le Sénégal économiserait plusieurs milliards de francs des 1070 qu’il consacre à importer sa nourriture chaque année, si les négociants sénégalais décidaient d’investir dans des usines de production de sucre, et de conditionnement de riz, pour ne parler que des produits de la Vallée. Mais pour cela, l’Etat doit y mettre du sien.
Une bourgeoisie nationale, oui, mais…
La création d’une bourgeoisie nationale ne requiert pas d’éliminer les opérateurs étrangers qui ont permis au pays d’avoir le petit tissu agro-industriel qui fait encore le bonheur des Sénégalais. Rien n’indique que la mort des unités actuellement implantées inciterait des Sénégalais à prendre leur place. On a d’ailleurs vu que l’arrivée des chaînes de Supermarchés Auchan, n’a pas produit un appel d’air pour l’investissement national dans le domaine. En lieu et place des commerçants de Sandaga et d’ailleurs, ce sont plutôt des concurrents étrangers d’Auchan qui se sont risqués à venir s’implanter. Est-ce à dire que les étrangers sont les seuls à trouver notre pays attractif ? Pourtant, Auchan aime à rappeler qu’elle fait travailler plus de 600 fournisseurs locaux dans ses boutiques. Cela, en plus de leur fournir des revenus réguliers et un débouché sûr pour leurs produits, permet de stabiliser les prix des produits alimentaires, et au consommateur d’échapper à la boulimie des petits intermédiaires sénégalais.
Comme la Vision 2050, le Référentiel social et économique du pouvoir actuel, le Plan Sénégal Emergent (Pse) de Macky Sall visait lui aussi des investissements dans l’Agro-industrie et la promotion d’un entreprenariat national. En conséquence, en 10 ans de mise en œuvre du Pse, l’investissement national a été Epsilon, malgré les incitations accordées par le pouvoir du Président Macky Sall.
Aujourd’hui, la situation est toujours aussi floue, en plus du fait que les déclarations à l’emporte-pièce des nouvelles autorités semblent plus détourner les investisseurs du pays. Depuis plusieurs mois, il se dit que le champion national de l’aviculture, la Sedima, cherche à retirer ses billes du pays. Le mauvais signal pourrait avoir plus de répercussions que l’on n’imagine. Au moment où le pays, malgré ses nouvelles ressources en hydrocarbures, peine à attirer les Investissements directs étrangers (Ide), la situation alimentaire des Sénégalais serait encore plus dramatique s’ils n’avaient plus accès aux poulets de la Sedima. Rien ne dit que les abats du Brésil et des Etats-Unis seraient aussi bons et même hygiéniques. La même chose peut être dite de certaines autres entreprises de transformation agricole basées sur la Route nationale, et l’ancienne Zone industrielle, et qui survivent tant bien que mal.
C’est le cas des minotiers déjà implantés, et parmi lesquels les Sénégalais côtoient des entreprises étrangères. La crise alimentaire créée par la guerre en Ukraine a contraint les autorités à bloquer les prix, pour qu’ils ne se répercutent pas sur le consommateur. Cela, sans trop se soucier des producteurs locaux. Si ces derniers venaient à être étouffés, il n’est pas sûr que le Sénégal serait en mesure d’imposer ses desiderata aux exportateurs étrangers qu’il aurait en face de lui.
Le pays a donc, plus que jamais, intérêt à tenir compte des soucis de ses entrepreneurs locaux, nationaux aussi bien qu’étrangers. D’ailleurs, la vérité serait de reconnaître qu’il y a dans le domaine, plus d’étrangers que des nationaux. Cela n’est pas un mauvais signe par ailleurs, car ils pourraient aider à attirer d’autres investisseurs. Créer une bourgeoisie industrielle nationale ne pourrait se faire en se débarrassant des étrangers qui ont aimé notre pays pour y investir le fruit de leur vie. Au contraire, ces derniers pourraient servir de modèles.
Par Mamadou DIOP DECROIX
POURQUOI FAUT-IL VOTER LA LISTE PASTEF ?
La pratique est le critère de la vérité. On juge un leader politique au pouvoir à son rapport aux promesses faites aux citoyens au moment de solliciter leurs suffrages. C’est sur ce terrain qu’il faut regarder et analyser la campagne de Sonko
La pratique est le critère de la vérité. On juge un leader politique au pouvoir à son rapport aux promesses faites aux citoyens au moment de solliciter leurs suffrages. Ousmane Sonko, dans cette campagne a-t-il posé des actes de rupture qui mériteraient de retenir l’attention de tous ceux qui veulent voir le pays sortir de la pauvreté, de la misère et de nos dépendances ? Répondre avec discernement à cette question consiste à faire le départ entre ce qui ne peut être fait aujourd’hui de ce qui peut l’être. Si le leader se défausse par rapport à ce qui peut se faire aujourd’hui on peut présumer qu’il ne fera pas non plus ce sur quoi il est attendu demain. Par contre si le leader s’attache à s’acquitter des engagements qui peuvent être accomplis ici et maintenant, alors nous n’avons plus de raison de continuer à cultiver le doute et la suspicion. Il ne restera plus qu’à s’engager à fond pour que toutes les conditions du succès soient réunies.
C’est sur ce terrain qu’il faut regarder et analyser la campagne de la tête de liste de Pastef.
1 ● Séparer l’État et le parti
Pour la première fois depuis 1960, un parti au pouvoir va à une campagne électorale en s’interdisant l’utilisation des moyens de l’État. C’est une rupture majeure qui doit imprégner les esprits et non être banalisée et considérée comme un fait divers. Nos camarades à travers le territoire national nous rapportent quotidiennement les efforts communs qui sont faits à la base pour mutualiser les moyens afin d’acheter de l’essence, de l’eau, se restaurer parfois, etc. Personnellement je participe à des campagnes depuis 40 ans mais je n’ai pas jusqu’ici été témoin de ce que je vois dans les caravanes de Ousmane Sonko.
Il a bel et bien existé dans le passé des forces politiques et sociales de Gauche comme la nôtre qui se sont toujours démarquées de l’infantilisation des campagnes électorales et de leur monétarisation par les partis au pouvoir mais leurs voies ne portaient pas loin écrasées qu’elles étaient par la toute puissance de l’argent. Aujourd’hui c’est un parti au pouvoir qui compte sur ses propres forces et non sur l’immense logistique de l’État et ses moyens financiers. C’est une rupture majeure que les populations ont très clairement perçue et saluée.
2 ● Rupture sur le contenu
La tradition électorale des partis au pouvoir en Afrique est de réduire une campagne électorale en un simple moment ludique où le peuple s’amuse, chante et danse au rythme des billets de banque. Autour de Sonko, les foules immenses qui déferlent dans ses meetings et le long de ses caravanes sous le soleil accablant ne pensent pas une seconde au billet de 1000f qu’ils peuvent retirer de là. Elles viennent pour voir et pour écouter, porteuses également d’un message subliminal que le destinataire a d’ailleurs clairement décodé. Le discours de St-Louis en est la preuve palpable. Sonko garde son humilité et sa lucidité et explique avec patience et pédagogie son programme de gouvernement, le référentiel Sénégal 2050, en déclinant les éléments du pôle territoire dans lequel il se trouve. Lorsqu’on a envie de mentir aux populations ou lorsqu’on a peur de manquer à ses promesses, on n’agit pas comme agit Ousmane Sonko dans cette campagne.
Rupture dans le style.
Les effets de manche et les petites phrases ne manquent pas dans une campagne électorale ; d’ailleurs ils en sont le sel mais, à la fin de la journée, les populations qui écoutent doivent savoir quelles sont les ambitions du candidat. Dans le cas de la tête de liste de Pastef, les populations ont parfaitement perçu ce que sont les ambitions d’Ousmane Sonko pour elles. Cette posture crée une relation de proximité puis de confiance entre gouvernants et gouvernés. Les classes et couches populaires, paysans, pasteurs, pêcheurs, jeunes et femmes vivent cette relation de proximité avec émotion et s’en trouvent prêts à aller aussi loin et aussi vite que possible dans l’œuvre de rédemption nationale.
3 ● Le devoir d’inventaire toujours en bandoulière, C’est une rupture
En général on apprend très tôt aux nouveaux dirigeants à la tête de l’État à policer leur langage c’est-à-dire à épouser désormais la langue de bois. Ousmane Sonko n’a pas changé de discours sur la situation du pays. Je note en particulier qu’il souligner et fustige toujours la responsabilité particulière des partenaires extérieurs. En quoi les intérêts du pays n’ont-ils pas été tenus en considération dans les contrats miniers, dans les accords de pêche avec l’UE, les contrats sur le foncier, dans l’agriculture, dans l’industrie, dans l’élevage, ... ? Il aborde ces questions et éclaire la lanterne des Sénégalais et réaffirme la volonté du gouvernement de renégocier tous les contrats inégaux et léonins. Un tel discours ne peut pas être tenu par quelqu’un qui envisage en sous-main de continuer les pratiques décadentes qui ont fait sombrer le pays. C’est une rupture majeure
4 ● Le discours de Ziguinchor sur l’unité et l’intégrité territoriales du Sénégal est, à lui tout seul, une nouveauté radicale au sens où il est tenu par un fils de ce terroir devenu Premier Ministre par la volonté du Président de la République élu par le peuple des quatre points cardinaux du pays et de la diaspora et dont les relations avec lui sont connues de tous. Il y a là quelque chose qu’on n’a pas vu depuis le déclenchement de la crise en décembre1982. Une rupture fondamentale vient de s’opérer sur ce dossier. La suite nous en dira davantage. C’est dans le même ordre d’idées que St-Louis est venu prolonger et compléter le discours de Ziguinchor pour délivrer une doctrine complète sur l’unité et la cohésion nationales. Le Sénégal, je dirai la Sénégambie est un espace unique au monde. Il a osé le dire à St-Louis et c’est parfaitement vrai. Je cherche encore un espace de ce type à travers la planète et je n’en ai pas encore trouvé. Un pays où toutes les sections du peuple, tous ses compartiments sont inextricablement enchevêtrés. Si nous perdons cela le Sénégal ne sera plus le Sénégal.
7 ● Le courage politique
Après avoir sacrifié au devoir d’inventaire, notre tête de liste a clairement indiqué ce que le gouvernement compte faire avec les partenaires auxquels nous lient des contrats et autres accords portant sur des centaines de milliards et qui n’ont pas été négociés de façon orthodoxe. Il n’est pas dans une posture d’aller quémander quoi que ce soit mais de défendre avec esprit de suite les intérêts du Sénégal. Cette attitude ne peut que susciter le respect et la considération chez les autres.
8 ● L’optimisme.
« Nous ne pouvons pas échouer » a clamé Sonko à St-Louis après avoir rappelé cette unité inextricable du peuple, du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Les gouvernants d’hier et tous leurs contemporains ont du reste toujours été conscients de cette spécificité, la portant d’ailleurs en bandoulière avec fierté audelà de nos frontières. Mais ça s’arrêtait là. La rupture ici est qu’un Premier Ministre en exercice, Ousmane Sonko en l’occurrence, a établi à St-Louis, dans cette campagne électorale, le lien indéfectible entre cette réalité et tous les possibles qu’elle ouvre en terme de force de transformation inépuisable adossée sur une jeunesse ardente et avide de compter. C’est une rupture.
2. En dépit des cris d’orfraie sur la situation économique difficile du pays, Sonko garde le cap des merveilles que nous sommes capables d’accomplir. Il a rappelé notre niveau de développement de 1960 comparé à d’autres pays qui étaient sur la même ligne de départ mais dont nous n’apercevons même plus la poussière aujourd’hui pour indiquer qu’on pourrait les rattraper le plus rapidement possible. Bien sûr que ce ne sera pas une promenade de santé mais y croire avec fermeté est d’abord le ferment qui fait avancer.
Au demeurant, les dernières annonces du Fmi illustrent parfaitement le caractère rationnel et légitime de cet optimisme. En effet, alors que le référentiel Sénégal 2050 prévoit une croissance moyenne annuelle d’un peu plus de 6%, le Fmi annonce un taux de croissance de 9% de notre économie pour 2025. Concluons : La direction de notre parti a attentivement noté et apprécié tout ce cursus depuis le 24 mars 2004. Elle a apprécié l’esprit de suite qui caractérise la théorie et la pratique des dirigeants de Pastef dans l’opposition hier et au pouvoir aujourd’hui. Nous prenons part à cette campagne depuis le début et pratiquons les cadres et militants de ce parti pendant ces deux semaines sur le terrain jour et nuit. Nous sommes en mesure de témoigner que cette expérience qu’ils mènent mérite d’être portée par toutes ces générations de combattants anti néocolonialistes, résistants au long cours en osmose avec notre jeunesse.
Nelson Mandela avanthier, Jo Biden hier et Donald Trump aujourd’hui Président des États-Unis d’Amérique ont été élus par des dizaines de millions de jeunes Sud-africains ou américains. Donc personne ne doit se sentir inutile ou exclu. La culture et la tradition en Occident est d’envoyer les personnes âgées à l’hospice où on les visite 2 ou 3 fois dans l’année dans le meilleur des cas tandis qu’ici en Afrique elles sont vénérées, choyées, écoutées. Donc toutes et tous ceux qui en ont encore la force doivent se lever et pousser la jeunesse.
Dans cette campagne électorale, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef est assurément le véritable avocat du Sénégal et de son peuple. Notre ambition, en tant que peuple devrait être de continuer à montrer l’exemple au reste de l’Afrique après avoir surpris la planète entière le 24 mars 2024. S’engager à fond pour des victoires grandioses/
Voter la liste PASTEF avec Ousmane Sonko tête de liste, c’est voter pour son propre avenir !
17 INTELLECTUELS ET SPECIALISTES VONT PARLER «SPORT ET COHESION SOCIALE»
Dans la foulée de la Biennale de Dakar et qui bat son plein et la tenue au Sénégal des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026, la 6ème Edition du « Gingembre Littéraire » qui aura lieu les 22 et 23 novembre à Dakar
Dans la foulée de la Biennale de Dakar et qui bat son plein et la tenue au Sénégal des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026, la 6ème Edition du « Gingembre Littéraire » qui aura lieu les 22 et 23 novembre à Dakar, se penche sur la thématique du « Sport et Cohésion Sociale » à l’Institut français de Dakar.
Pas moins de 17 intellectuels et spécialistes animeront les différents panels. Les travaux seront clôturés, en apothéose, par l’artiste Cheikh Lô qui donnera un concert pour la paix et la fraternité. Une première dans l’organisation du Gingembre Littéraire au Sénégal qui au-delà du Vive Ensemble au Sénégal promeut la paix universelle dans le respect de la dignité et de la souveraineté de tous les peuples.
Après Dakar, l’association Continent Premier éditrice du magazine éponyme dont le siège européen est à Genève en Suisse va poursuivre son élan de participation au dialogue national par une grande table ronde, le 26 novembre à l’Alliance française de Ziguinchor, autour de « La parenté à plaisanterie : L’exemple des Diolas et des Sérères pour la promotion et l’ancrage de l’unité nationale » avec quatre intervenants. Deux grandes dames sont attendues également selon les organisateurs qui préfèrent garder les noms.
Répondant, par ailleurs, positivement à la sollicitation des étudiants de l’Amicale de Lettres de l’Université Assane Seck de Ziguinchor qui voulaient un débat informé sur les langues nationales avec l’immense écrivain Boubacar Boris Diop, le Gingembre Littéraire a convié l’auteur à délivrer un discours inaugural sur « L’écriture romanesque et les langues nationales ».
Le cours magistral de Boris Diop sera suivi d’un panel avec des professeurs de l’Université, des étudiants et des représentants des associations en Casamance autour de : «Matérialités de la conscience collective. Perceptions du musée mémorial et ritualités autour de la mort en Casamance ?».
L’initiateur du Gingembre Littéraire, notre compatriote El Hadji Gorgui Wade Ndoye, seul journaliste ouest-africain accrédité auprès des Nations Unies, à Genève, offre ainsi une occasion inédite de discuter du mémorial du Joola érigé en bordure du fleuve. «Que représente-t-il pour les populations, les familles des disparus ? Quel sens a-t-il pour ces familles dont les systèmes de croyances sont bafoués par des rituels et ritualités autour de la mort partiellement ou pas du tout accomplis ?» Pour M. Ndoye et l’ensemble des équipes scientifiques qui l’accompagnent : « Le dernier ouvrage de Boubacar B. Diop « Un tombeau pour Kinne Gaajo », une ode écrite d’abord en wolof puis traduite en français est un puissant rappel au devoir de mémoire. Il constitue un prétexte pour célébrer autrement, la plus grande tragédie de l’histoire maritime du monde » selon une note reçue de l’association ContinentPremier.
Le « Gingembre de ContinentPremier » du nom du magazine panafricain éponyme et en référence au gingembre connu universellement pour ses vertus multiples peut se décliner en « Gingembre littéraire », « Gingembre économique », « Gingembre politique » etc, selon la nature de la manifestation et des personnalités invitées.
Le « Gingembre de ContinentPremier » est le prolongement des efforts du magazine panafricain basé en Suisse de promotion des cultures et civilisations africaines et l’érection de ponts entre les autres civilisations du monde à partir de Genève. Régulièrement, l’association ContinentPremier organise des débats de haute facture jusqu’au siège du journal Le Monde à Paris. Ces rencontres entrent dans le cycle des conférences lancé par M. Ndoye, depuis janvier 2012, au Palais des Nations Unies sous la thématique générique de « La Place de l’Afrique dans le 21ème siècle : Souveraineté et Démocratie ». Divers intervenants, intellectuels, écrivains, diplomates, hommes politiques, journalistes, artistes etc ont eu pris part.
OUSMANE SONKO DÉFIE LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE…
Les propos d'Ousmane Sonko et son post via Facebook, suscitent des réactions. Pour Abdoul Mbaye, le leader de Pastef a défié ouvertement le président de la République.
Les propos d'Ousmane Sonko et son post via Facebook, suscitent des réactions. Pour Abdoul Mbaye, le leader de Pastef a défié ouvertement le président de la République.
«En appelant à la violence contre Diaz et ses partisans, Ousmane Sonko défie le Président de la République qui appelait à une campagne apaisée, également les forces de l’ordre qu’il n’a jamais respectées», a publié Abdoul Mbaye. Sur ses plateformes numériques, l’ancien premier ministre estime que Sonko défie aussi «un Peuple qui lui a assez donné de morts pendant qu’il simulait son martyr.» Pour lui, il «est urgent de stopper ses nombreuses dérives. »
LE VOEU CHER D'ATEPA
L’architecte sénégalais a fait part de son intention de transformer en un musée ses anciens bureaux se trouvant dans son bâtiment dénommé ‘’pyramide Atépa’’ et situé sur la corniche Ouest, dans le quartier de Mermoz.
L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atépa a fait part de son intention de transformer en un musée ses anciens bureaux se trouvant dans son bâtiment dénommé ‘’pyramide Atépa’’ et situé sur la corniche Ouest, dans le quartier de Mermoz.
Il en a fait l’annonce à l’occasion d’une exposition de ses réalisations au Sénégal et en Afrique.
‘’Je ne vais plus casser ce bâtiment, je vais en faire un musée’’, a-t-il déclaré, dimanche, en marge du vernissage de l’exposition hors les murs ‘’Vibrations capverdiennes’’. Cette exposition est organisée par la galerie Kemboury de Thérèse Turpin Diatta, à l’occasion de la célébration des 50 ans de carrière de l’architecte.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a pris part à la cérémonie, ainsi que diverses personnalités du monde des affaires.
L’architecte dit ressentir ‘’beaucoup de fierté et une grande conviction’’ pour la célébration de ses 50 ans de carrière, estimant que ‘’seul le travail est la clé de la réussite’’.
‘’Le frère Emmanuel, paix à son âme, le disait à l’école Saint Michel. Aujourd’hui, je vois qu’il avait raison. C’est effectivement le fruit du travail et des encouragements des amis et des parents, l’abnégation, le don de soi, quoi qu’il advienne’’, a-t-il dit.
Ses réalisations, visibles au Sénégal et un peu partout sur le continent africain, ont été exposées à l’étage de ses anciens bureaux pour montrer le chemin parcouru par cet homme de 77 ans.
Ses premières esquisses de dessin à ses débuts en Afrique et ses photos de souvenir ont été exposées pour les nombreux visiteurs.
Pierre Goudiaby Atépa a conçu le siège de la BCEAO siège à Dakar en 1975, de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO à Lomé (Togo), en 1988, l’aéroport de Banjul en Gambie, en 1996, la porte du Millénaire à Dakar en 2001, la place de la Nation de Ndjaména au Tchad, en 2010, etc.
L’exposition ‘’Vibrations capverdiennes’’, visitée par l’architecte Pierre Goudiaby Atépa et l’ambassadeur du Cap-Vert au Sénégal, renferme diverses expressions artistiques faites de peinture à l’acrylique ou à l’huile, avec des scènes de vie et des portraits signés par les artistes Jacques Chopin, Tutu Sousa, Oumar Camilo Perez et Gildoca Barros.
LES MISES EN GARDE DU MINISTRE DE L'INTERIEUR
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, le général Jean-Baptiste Tine signale avoir été informé de ‘’projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes’’.
Aussi, met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté (…) du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024.
‘’Des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects’’, a averti le ministre chargé de la sécurité publique.
Il ajoute que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi.
Des incidents, occasionnant des blessés et des destructions, ont été notés durant cette campagne qui prend fin vendredi à zéro heure.
‘’Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité’’, lit-on dans le communiqué.
KOULIBALY RENOVE L’ECOLE DE PONT GENDARME DE NGANO
Après son village natal Ngano à Matam et Ourossogui, Kalidou Koulibaly est revenu à la charge pour encore mener des actions humanitaires cette fois-ci en faveur du secteur de l’éducation.
Baye DIAGNE correspondant permanent à St-Louis |
Publication 12/11/2024
Après son village natal Ngano à Matam et Ourossogui, Kalidou Koulibaly est revenu à la charge pour encore mener des actions humanitaires cette fois-ci en faveur du secteur de l’éducation. Le capitaine des Lions, à travers son Association « Capitaine du Cœur « et son partenaire Total Énergie, a procédé ce lundi 11 novembre, à Pont Gendarme, localité située dans la commune de Diama, dans le département de Dagana à l’inauguration des salles de classe de l’école élémentaire, qu’il a entièrement rénovée.
En plus de cela, le capitaine des Lions de la Teranga a remis des Kits scolaires et cinquante tables bancs à l’école. La cérémonie de remise symbolique a eu lieu en présence des acteurs de l’éducation, des populations, notabilités et élèves de la localité. Au total, le capitaine des Lions du Sénégal a offert cinquante tables bancs, et des kits scolaires à l’école de Pont Gendarme. Après la levée des couleurs, le défenseur d’Al Hilal en Arabie Saoudite a procédé à une visite guidée des salles de classe, de l’espace vert de l’école, avant de procéder à l’arrosage d’arbres et au dévoilement de la plaque. Kalidou Koulibaly s’est engagé à continuer à s’activer dans le social à chaque fois que le besoin se fera sentir. « Je ne suis pas natif de Saint-Louis, mais voir les jeunes en difficulté et les aider est très important pour moi. On va continuer sur cette lancée. Vous les jeunes, vous constituez l’avenir, on sait que c’est difficile, mais avec le travail, on peut atteindre tous les objectifs. Moi qui vous parle, je n’ai jamais été talentueux, mais je me suis toujours évertué à travailler avec acharnement. J’ai essayé de le faire à l’école, mais j’ai eu la chance d’être un footballeur professionnel. Tout ce que j’ai aujourd’hui, je vais essayer de vous le transmettre, car vous constituez le futur « a-t-il déclaré à l’endroit des élèves avant de remercier son partenaire Total énergie qui le soutient. Le défenseur central et capitaine des Lions trouve ce geste plus bénéfique pour lui que pour les bénéficiaires. Il a demandé aux jeunes de bien travailler à l’école, d’avoir de bons résultats pour disposer d’un métier stable. Koulibaly a faits avoir qu’il n’en est pas à sa première activité et ne compte pas s’arrêter. Il a promis de sensibiliser et d’inviter ses autres camarades et coéquipiers footballeurs à faire de même. Le natif de Ngano a exprimé sa volonté de mettre les jeunes dans les meilleures conditions pour leur permettre d’avoir une bonne éducation et un bon apprentissage pour qu’ils soient parmi les meilleurs dans le monde.
Un geste citoyen très apprécié par l’Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana et le directeur de l’école de Pont Gendarme. «En quarante-huit heures, l’école de Pont Gendarme a complètement changé de visage .La centralité de tout c’est l’apprenant dans la classe, c’est pourquoi je demande au directeur de l’école de tout faire pour avoir les meilleurs résultats de la zone et que l’établissement puisse être cité en exemple « a-t-il indiqué. L’IEF de Dagana a également invité les autorités administratives, locales, à se joindre autour de l’école et les parents d’élèves à encadrer les enfants à la maison. « Nous devons rester patriotes quels que soit nos moyens, accompagner les jeunes et suivre l’exemple de Kalidou Koulibaly qui est natif de Matam, mais qui a jugé nécessaire d’aider les élèves de la région de Saint-Louis « a-t-il souligné. Les témoignages ont été unanimes sur le capitaine courage des Lions de la Teranga qui, malgré un calendrier très chargé a tenu à faire le déplacement pour rehausser de sa présence cet événement qui lui va droit au cœur. Kalidou Koulibaly a très tôt compris que le sport rime parfaitement avec action humanitaire. Depuis quelques années, le défenseur central international sénégalais s’active dans le social dans tous les domaines.
DES PRIMES DE PERFORMANCE DE 130 MILLIONS DE FCFA AUX LIONS DE LA PLAGE ET AUX U17
La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce avoir octroyé des primes de performances à l’équipe nationale de Beach soccer et à celle des moins de 17 ans pour un montant de 130 millions de francs CFA.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce avoir octroyé des primes de performances à l’équipe nationale de Beach soccer et à celle des moins de 17 ans pour un montant de 130 millions de francs CFA.
Les deux sélections ont été, respectivement, championne d’Afrique du football de plage et championne du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
La FSF a décaissé ‘’130 millions de francs CFA pour récompenser les Lionceaux U17 et les Lions du Beach soccer dont l’objectif est de remporter la prochaine CAN de la catégorie et la prochaine Coupe du monde du football de plage’’, peut-on lire dans le communiqué de la Fédération sénégalaise de football.
La sélection nationale de Beach soccer recevra une prime individuelle de quatre millions de francs CFA. Cette récompense sera d’un million de francs CFA pour chaque joueur de l’équipe des U17, a précisé la même source.
Le Sénégal a remporté la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de Beach soccer, pour la huitième fois, en battant la Mauritanie en finale, à Hurghada, en Égypte. Il a obtenu cinq titres au cours des cinq dernières éditions de la compétition continentale.
L’équipe est qualifiée pour les phases finales de la Coupe du monde de la discipline prévue en 2025 à Victoria, aux Seychelles (1ᵉʳ-11 mai).
Les Lions du Sénégal ont disputé 10 des 12 finales de cette Coupe d’Afrique des nations, dont la première édition s’est tenue en 2006 à Durban, en Afrique du Sud. Ils sont vainqueurs des éditions 2008, 2011, 2013, 2016,2018, 2021, 2022 et 2024.
L’équipe nationale du Sénégal a perdu les finales de 2007 et 2015. Elle a remporté la médaille de bronze de cette compétition en 2009.
L’équipe nationale de football des moins de dix sept ans (U17) a remporté le tournoi de l’UFOA-A, en battant celle du Mali par 5 tirs au but à 4, à Diamniadio (ouest), le 4 novembre dernier. Les deux équipes avaient fait match nul, 3-3.
Le Sénégal, vainqueur de l’édition 2022 de cette compétition de l’UFOA-A, conserve ainsi le titre de champion de ladite zone.
Les finalistes du tournoi se qualifient d’office à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans.
Le Sénégal est le champion en titre de la CAN des U17.